Elle sait parler. Elle s'appelle Aminata Konaté, d'origine malienne.
vidéo intéressante
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Elle va au casse pipe. Elle a beau être d'origine malienne, elle est à Montreuil, une ville qui n'est pas de droite. Elle va se ramasser une sacrée gamelle. Et après il faut voir si elle a la carrure pour faire carrière en politique à l'UMP...Tout le monde ne va pas devenir ministre de la justice ou secrétaire d'Etat hein
Paris, Ier arrondissement : Delanoë rêve d’un miracle
Seybah Dagoma menace le maire UMP, Jean-François Legaret.
C’est le premier des arrondissements de Paris. Et tout un symbole. Le Ier pourrait bien être, avec le Ve, le second bastion chiraco-tiberiste à tomber dimanche. La candidate socialiste y est jeune et noire. Seybah Dagoma, 29 ans, talonne Jean-François Legaret, le sortant (UMP) et ancien adjoint aux finances de Jean Tiberi.
Voilà cette avocate d’origine tchadienne, élevée à Sarcelles et militante à Paris, où elle travaille, qui le devance même dans des bureaux qui votent traditionnellement à droite, entre le Palais-Royal, Montorgueil et les Halles. «Au premier tour, on a 350 voix de retard. Si on additionne les Verts, LO, et une partie du Modem on est moite-moite, à dix voix près», analyse Alain Le Garrec l’un de ses colistiers. Avec, à la clé, la possibilité pour Bertrand Delanoë d’afficher, outre une forte progression en voix (42 % au premier tour soit onze points de plus qu’en 2001), un centre de Paris tout rose. De quoi faire la démonstration, au plan national, que la méthode Delanoë - alliance à gauche et promesses de «partenariat original» avec le Modem sur certains dossiers - peut mordre sur l’électorat conservateur.
A l’Hôtel de Ville, on suit donc de près la campagne de Seybah Dagoma : «J’ai eu de bons échos, maintenant il faut y aller», lui a affirmé le maire de Paris lundi lors du déjeuner d’après premier tour. Bertrand Delanoë se retrouve «dans le profil bosseur et minutieux de Seybah en phase avec la dynamique parisienne», selon un proche du maire.
Jean-François Legaret tente de mobiliser les abstentionnistes de droite. Et ce n’est pas gagné. «Dire que le style Sarkozy ne plaît pas à l’électorat de la place Vendôme est un euphémisme», déclare-t-il dans le journal gratuit le Clin d’orgueil, diffusé à 20 000 exemplaires dans le quartier. Plus loin, le candidat UMP loue «la plastique remarquable» de sa rivale avant de lancer : «De Sarcelles à la place Vendôme, c’est le grand écart.» Et de conclure : «Attention, voilà Air Sarcelles.» Réplique de Seybah Dagoma : «C’est peut-être une allusion à ses copains Sarkozy et Hortefeux et leurs charters.»
«En 2001, reprend Alain Le Garrec, la droite racontait aux personnes âgées vivant seules dans leur appartement de 100 mètres carrés que si Delanoë passait, ils les en chasseraient. Cette fois, il joue sur la peur de la banlieue.» Ce nouvel angle d’attaque effare la candidate : «C’est tellement médiocre, ça laisse pantois. Jamais un gaulliste n’aurait fait ça», fulminait Seybah Dagoma vendredi, entre deux tractages chez les commerçants des rues Saint-Anne et de Richelieu.
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