grioo.com

[Felicita]

"Mettre en valeur la contribution des peuples indigènes et des Afro-descendants à la formation de la société brésilienne" : il s'agit de l'objectif d'une nouvelle loi entrée en vigueur cette semaine de manière à rendre obligatoire dans les écoles primaires et secondaires, publiques et privées, l'enseignement de l'histoire et de la culture des peuples natifs, qui ne comportent plus à l'heure actuelle que 735.000 individus divisés en 241 peuples. Pour Lucia Fernanda Jófej, directrice de l'Institut de la propriété intellectuelle indigène du Brésil, "cette nouvelle loi peut aider à corriger des erreurs historiques d'omissions ou de quiproquos sur les cultures natives". Selon Lucia Fernanda Jófej, dans la plupart des écoles brésiliennes, l'histoire continue d'être enseignée d'un point de vue eurocentrique : "Dire que le Brésil a été "découvert" constitue pour le moins un euphémisme. Sur la base des estimations disponibles aujourd'hui, il était à l'époque peuplé par cinq millions d'indigènes et ce qui advint par la suite fut un véritable massacre". La législation en vigueur ne rendait obligatoire que l'enseignement de l'histoire et de la culture des Afro-brésiliens, dont les descendants représentent près de la moitié des 190 millions d'habitants – le Brésil est le pays le plus "noir" au monde, après le Nigeria – bien qu'ils souffrent encore d'une forte exclusion sociale. "Nous connaîtrons enfin une histoire qui n'a jamais été racontée et, avec l'histoire indigène, celle des Afro-brésiliens en sera d'autant plus valorisée", selon Paulo Maldos, conseiller politique au Conseil indigéniste missionnaire (Cimi). (FB/CN)
[CO]
misna 13/03/08

[Pascal-Yannick]

[Felicita]

dans quelque sens?

[Felicita]

dans quel sens?

[Pascal-Yannick]

Tu as dit ceci des afro-bresiliens:

[Felicita]

ce n'est pas moi qui a écrit l'article donc je ne peux pas connaître les intentions du journaliste

[Pascal-Yannick]