Posté le: Lun 15 Sep 2008 15:07 Sujet du message: Les ex-Césaire de la Musique
Salut la famille
C'est mon coup de gueule, je viens vous exprimer ma frustration!
Le salon "Livres d'Afrique" n'existe plus, le salon "Boucles d'Ebène" non plus; je ne parle même pas de tous les multiples défunts "afrotrucs" qui au Parc Floral à Vincennes, qui à Charléty (on verra l'année prochaine).
Voici venu le tour des "Césaire de la Musique". Après 3 ans d'existence, le nom est changé en "Césaire" tout court, pour cause d'élargissement de catégories (littérature, cinéma, etc) jusque là tout va bien. Puis la famille Césaire s'oppose à l'utilisation de leur nom pour cet événement, il devient donc "Les Trophées de la Négritude". Le succès des éditions précédentes aidant, il doit se tenir maintenant au théâtre du Châtelet (le 1er était au Casino de Paris).
Patatras, la chaîne France 2, par l'audience alléchée, décide de s'en mêler, mais le mot "négritude" les dérange, donc nouveau changement de nom: "Les Trophées Afro-Caribéens". (voir le blog de Claude Ribbe-que je n'apprécie pas spécialement-)
http://www.claude-ribbe.com/dotclear/
Mais ils ne s'arrêtent pas en si bon chemin; il faut évidemment des artistes leucos, bah oui, l'écran monocolore, ça marche que dans un sens
Exit certains dont je ne citerai pas les noms, bienvenue d'autres comme Raphaël ou Lavilliers... Exit également l'orchestre qui devait accompagner les artistes, bienvenue play-back. Je tiens cette info de musiciens qui faisaient partie de l'orchestre. J'irai quand même à cette soirée comme j'avais prévu de le faire, mais avec de la frustration
Je suppose que les organisateurs ont accepté ça pour la "consécration" de passer à la télé Nationale... A mon avis l'étape suivante... L'année prochaine exit Franck Anretar et consorts, ce sera un événement France 2 et puis c'est tout.
Je veux un événement 100% communautaire qui dure!!
(ne me dites pas de l'organiser moi-même, je vous vois venir ) _________________ Mu mpenda mu dangwanè kanga...
Posté le: Mar 16 Sep 2008 11:49 Sujet du message: ben voilà (voir post sur ex cran etc...)
Je radote peut être mais temps que l'on courera après une pseudo représentativité, l'envie d'être reconnus par le maître on arrivera toujours au même résultat. Faut toujours qu'on donne nos fesses...
Ah non comment qu'on m'a dit dejà? : faut faire des concessions...
Continuons à laisser le loup entrer dans la bergerie et après étonnons nous de nous faire manger tout cru à chaque fois...M'enfin...
Posté le: Mar 16 Sep 2008 12:00 Sujet du message: Re: ben voilà (voir post sur ex cran etc...)
sam! a écrit:
Je radote peut être mais temps que l'on courera après une pseudo représentativité, l'envie d'être reconnus par le maître on arrivera toujours au même résultat. Faut toujours qu'on donne nos fesses...
Ah non comment qu'on m'a dit dejà? : faut faire des concessions...
Continuons à laisser le loup entrer dans la bergerie et après étonnons nous de nous faire manger tout cru à chaque fois...M'enfin...
Mais c'est justement ce que je ne comprends pas: qu'est-ce que ça fait si l'événement n'est pas télévisé? Ce n'est que la 3e édition, ils pouvaient continuer, mais non, la reconnaissance de la communauté ne leur suffit pas _________________ Mu mpenda mu dangwanè kanga...
J'ai aussi entendu (de quelqu'un proche de l'organisation) que France 2 a demandé le changement de nom.
Honnêtement, ce n'est pas le plus grave. On peut comprendre qu'une chaîne publique préfère un nom plus "neutre". Imaginez-vous "les trophées judaïques" ou "Les Arabes Grammy Awards" représentés sur une chaîne nationale? Moi non.
Ensuite c'est aux organisateurs de savoir ce qu'ils veulent, en sachant que la communauté ne les aide pas toujours, il n'y a qu'à voir l'interview de Franck Anretar à Grioo.com.
On compare toujours aux USA, mais en France on peut pas forcément gagner de pognon en restant dans la communauté (à peine 3-5 millions de personnes dit-on) contre au moins 40 millions aux USA.
D'où le dilemne croissant: rester "authentique" (et petit) ou devenir "mainstream" (mais affadi)?
C'est un choix douloureux, mais je pense que quand on sait qu'on va être retransmis sur France 2 (même en différé et j'imagine tard dans la nuit), ça peut changer des négociations avec les annonceurs.
Par contre, je crains que la prochaine étape sera de dégommer les organisateurs initiaux. Le showbizz ne manque pas de gens ayant les moyens, et capables de réunir la crème musicale "afro": ils n'auront pas longtemps besoin de l'équipe des fondateurs...
Posté le: Mar 16 Sep 2008 20:04 Sujet du message: mais?
Premièrement pour moi le nom c'est pas le plus important c'est la forme.
Ensuite:
- pourquoi toujours faire les choses par rapport à des éléments extérieurs aux personnes ou objectifs que l'on vise.
-Il n'y a pas de choix douloureux à partir du moment ou l'on sait pourquoi on fait les choses, si on fait les choses pour la communauté alors faire les démarrer les choses petits et rester petit ça fait quoi si la communauté se sent concernée et impliquée?
-Je reste convaincue que la comparaison EU et France ne peut se faire pour diverses raisons (histoire politique etc...), mais le mécanisme reste le même si on fait les choses sans se préocuper de se que les autres pensent de nous tout en les respectant ca peut marcher, je me risque à prendre le cas des asiat qui ne demandent rien à personnes et n'ont besoin de l'argent de personne sauf du leur...
A chaque fois on refait les même erreurs pour les mêmes raisons...l'argent et la reconnaissance d'un groupe qui s'autoproclame supérieur...
Un auteur carribéen (que je ne peux citer) dit qu'en fait Tin aurait voulu imposer le livre sur Sarko... ou à l'extrême celui de Pap Ndiaye, et que le clash serait venu de là.
Nul, je crois que ce sont les trois lettres pour décrire l'événement.
Et une grande gifle pour les médias afros qui ont soutenu depuis la première édition, et qui ont été relégués dans une salle de presse un peu glauque, au profit de France Ô et de... France 2 qui va diffuser le truc tard dans plus d'une semaine.
Je passe sur les séquences loupées (Durpaire qui tombe par terre avant de recevoir son prix, le son qui se un coupe) et qui sont recommencées à zéro uniquement pour que le montage de FR2 soit flatteur...
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Posté le: Mer 24 Sep 2008 12:39 Sujet du message:
Kainfri a écrit:
Et une grande gifle pour les médias afros qui ont soutenu depuis la première édition, et qui ont été relégués dans une salle de presse un peu glauque, au profit de France Ô et de... France 2 qui va diffuser le truc tard dans plus d'une semaine.
Ca me fait un peu l'effet de l'humiliation faite aux Afros lors de la dernière "commémoration" de l'abolition de l'esclavage par la Mairie de Paris ; pour le dépôt de gerbe et le tout recueillement qui va avec, on a cordialement été invités à y assister sur écran géant, un posse de blocs plus loin.
C'était la dernière fois que je salissais mes semelles dans ce genre chiotte léthargique intellectuelle (le genre "ok l'esclavage mais n'oubliez pas non plus l'holocauste et HOP une conférence de 2 heures sur les similitudes entre les deux en s'appuyant sur une bio de Solitude ; 10 mn de spasmes intestinaux critiques m'auront suffi pour me borer de là).
En même temps, pour ces "Trophées", s'attendre à quoi d'autre venant d'un média applaventriste comme France 2.
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Un internaute a fait un compte-rendu sur son blog :
Les trophées afro-caribéens s’enlisent au Châtelet
Mercredi 24/09/2008 | Posté par Mehdi Meklat
Organisation déficiente, polémique sur le retrait de la sélection d’un livre critiquant Nicolas Sarkozy : la 3e édition des ex-Césaire n’a pas tenu ses promesses.
L’euphorie des Césars en plein mois de septembre, c’est possible ! Sauf que, hier soir, devant le théâtre du Chatelet, les flashs crépitaient moins et le tapis rouge répondait absent à l’appel des accessoires in-dis-pen-sables à une cérémonie. Pourtant, ça pousse et ça gueule pour pouvoir entrer aux Trophées des arts afro-caribéens (ex-Césaire). Les barrières vont bientôt lâcher et les mastodontes de la sécurité s’avoueront vaincus. Christophe, un spectateur que cette pagaille incroyable rend hilare, avoue « ne pas savoir en quoi consiste exactement la soirée » à laquelle il va assister. « Pour moi, c’est une découverte. »
L’organisation n’est pas parfaite, elle est même assez médiocre pour un événement qui s’annonce « exceptionnel ». Des robes ornées de brillants tentent de donner le change. Beaucoup ignorent que l’organisation de cette troisième édition fut très mouvementée. D’une part, la mairie de Paris qui pointe son nez et allonge 100 000 euros sur la table. D’autre part, les proches d’Aimé Césaire qui refusent que la cérémonie porte le nom du défunt. En 2008, on appellera donc ça « Les Trophées des arts afro-caribéens ».
Pour ne rien arranger, voilà le CRAN (Conseil représentatif des associations noires) qui crie à la censure. D’après une feuille distribuée en salle de presse par Louis-Georges Tin, « le jury littéraire des trophées a découvert, à son insu, qu’un livre contre le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy (« L’Afrique répond à Sarkozy », éd. Philippe Rey) a été retiré de la sélection officielle, sûrement pour ne pas déplaire à la direction de France 2, qui enregistre la cérémonie ». L'ouvrage a été réintroduit in-extremis dans la sélection par le comité d’organisation pour éviter un clash dommageable. Mais ce jury-là a refusé de voter pour la catégorie « essais ».
Le prix a tout de même été attribué. Il est revenu à François Durpaire pour « L’Amérique de Barack Obama » (éd. Demopolis). Louis-Georges Tin, membre du jury en grève, un proche du maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë, dit ignorer qui a bien pu voter. Les organisateurs démentent catégoriquement les propos de Tin.
20h30 : quelques starlettes du petit écran suscitent l’excitation. Devant l’entrée dérobée pour VIP, le chanteur Willy Denzey avoue lui non plus « ne pas connaître le but de la soirée ». Pourtant, un peu plus tard, il recevra un prix. Dans la salle réservée à la presse, là encore, l’organisation laisse à désirer. Les journalistes, postés devant un téléviseur, sont dépités. L’un demande même « un boycott ». Le responsable com’ entre en action. Il rassure l’assistance et promet que les peoples viendront.
Quarante minutes de retard sur l’horaire prévu. Le jingle marquant le commencement de la cérémonie retentit enfin. L’animateur vedette de France 2, Olivier Minne (vous savez, le baraqué de Fort Boyad !), présente la soirée en duo avec Sonia Rolland, ex-Miss France. Sur scène, les prix se succèdent, les chansons aussi. Devant son poste, le bon téléspectateur se satisfera peut-être de cette cérémonie réglée comme du papier à musique.
La salle de presse pousse un « ouf » de soulagement quand quelques têtes connues font leur apparition pour se prêter au jeu des questions-réponses. Malamine Koné (trophée d’honneur), directeur de la marque ultra-connue Airness, juge cette cérémonie « importante ». Avant d’indiquer qu’il a « aidé financièrement ce projet ». L’homme, qui va « signer des contrats avec l’Oréal », part.
Puis, dans l’arène médiatique affamée, c’est le taureau Pascal Gentil, médaillé de bronze de taekwondo à Pékin, qui débarque. Lui aussi, peu bavard, estime que c’est « un événement rare ». Enfin, la réalisatrice Yamina Benguigui arrive. Mais aujourd’hui, Benguigui vient surtout en tant qu’adjointe au maire de Paris. Pour elle, « Paris doit être un leader en participant à de tels projets ». Dans les couloirs, on salue chaleureusement Lilian Thuram. On croise Soprano.
Ultime précision destinée aux mauvaises langues : cette soirée qui honore uniquement les artistes afro-caribéens, n’avait rien de communautariste…
Posté le: Mer 24 Sep 2008 14:19 Sujet du message: Wouaille!
20h30 : quelques starlettes du petit écran suscitent l’excitation. Devant l’entrée dérobée pour VIP, le chanteur Willy Denzey avoue lui non plus « ne pas connaître le but de la soirée ». Pourtant, un peu plus tard, il recevra un prix. Dans la salle réservée à la presse, là encore, l’organisation laisse à désirer. Les journalistes, postés devant un téléviseur, sont dépités. L’un demande même « un boycott ». Le responsable com’ entre en action. Il rassure l’assistance et promet que les peoples viendront.
oké d'akow...j'ai compris...pas communautariste pour un sous...
Sur Willy Denzey je suis moins réservé.
Son style musical (même si j'ai pas écouté depuis x années) est quand même fortement issu d'un rythme d'origine afro-carribéenne.
Grioo reviendra sur sa vision de l'événement qui n'est pas très différente de celle des mecs du Bondy Blog.
(le genre "ok l'esclavage mais n'oubliez pas non plus l'holocauste et HOP une conférence de 2 heures sur les similitudes entre les deux en s'appuyant sur une bio de Solitude ; 10 mn de spasmes intestinaux critiques m'auront suffi pour me borer de là).
Je partage totalement ton point de vue la sœur.
Je n'arriverai jamais à comprendre que l'on veuille toujours réduire le drame du Yovodah/Maafa à l'holocauste des juifs ou à l'esclavage des temps modernes (celui des travailleurs pauvres). Et puis j'en ai marre de ses manifestations touchant la communauté Africaine/Africaine-Antillaise qui sont automatiquement récupérées par les organisations politiques de la place, alors que ces dernières n'ont jamais rien fait de déterminant pour les Noirs en France.
Citation:
Ultime précision destinée aux mauvaises langues : cette soirée qui honore uniquement les artistes afro-caribéens, n’avait rien de communautariste…
Nom d'un chien, pourquoi faut-il avoir peur du mot "communautariste" ? On nous rabâche tout le temps qu'on ne veut pas du modèle communautaire américain en France.
Non mais, ce qu'on évite de nous dire, c'est qu'il existe aux USA, des tas de PDG Africains-Américains, des tas de chefs d'entreprises Africains-Américains, de puissants acteurs Africains-Américains du cinéma. Et le pays est en passe d'élire le premier président Africain-Américain de toute son histoire. Je rappelle que Barack Obama se considère avant tout étiquette qu'on veuille lui coller, Africain-Américain. Toute sa quête identitaire a été de se définir entant que Africain.
Pourquoi un tel positionnement des Noirs aux USA ? Alors qu'il y a seulement 40 ans des Nègres se faisaient lyncher publiquement dans ce pays ? On nous dira que les Noirs ne se sont jamais fait lyncher en France. Laissez moi rire ...
Merikama a écrit:
Pourquoi un tel positionnement des Noirs aux USA ?
Parce qu'il existe dans ce pays des organisations communautaires Africaine-américaines puissantes. S'il existe dans ce pays des PDG Noirs, etc. C'est parce que ces personnes ont bénéficié du puissant réseau de leur communauté, notamment des universités, des associations, etc. Un Africain-Américain se sentira d'autant plus fort psychologiquement qu'il est soutenu, appuyé, "boosté", par une communauté bien organisé, bien structurer, donc puissante.
En France, les Africains et Africains-Antillais, ne recherchent pas la puissance, mais seulement l'approbation par le maître Blanc. Parce qu'ils ont peur d'être taxés de Racistes, de communautaristes, de travailler contre la République. Ce qui est une foutaise …
On nous sort aussi, le sempiternel, défaut de moyen, défaut de couverture médiatique. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas créer des médias, des journaux, des entreprises dirigé uniquement vers la communauté ? On nous répond que le marché est trop étroit. Mais le marché serait étroit pour un mastodonte qui drainerait des coûts astronomiques. Mais qu'en est-il d'une petite structure ? Ces entreprises devront adapter leur structure, leur modèle économique à leur Domaine d'Activité Stratégique.
D'autre part, est-il nécessaire d'avoir recourt obligatoirement à France Télévision pour parler à la communauté Afro-caribéenne ? Si cela avait été le cas, c'est belle lurette qu'on aurait plus de soirées Afro-antillaises en France. _________________
"L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir".THOMAS SANKARA
Posté le: Ven 26 Sep 2008 19:37 Sujet du message: ces trophées une nécessité?
Est ce que quelqu'un a vu hier soir le "débat" qui a eu lieu hier soir sur france O. Il y a avait Lozes du CRAN, Dalin du collectif dom, françois durpaire et une réalisatrice blanche.
Et franchement , c'était super pathétique. Seuls Francois Durpaire et la réalisatrice avait un discours cohérent. Quand à Dalin, excusez moi, mais ce mec est incapable de s'exprimer correctement, je me demande comme il a pu être mis à la tête d'une association...enfin pour le collectif dom je sais pas si je dois réellement me poser des questions...
Lozes comme d'hab n'était pas dans le coup....
Le présentateur de l'émission, lui même, avait déjà son idée sur la question...
je n'ai pas réussi à trouver de lien en rapport avec cette émission mais si qq1 a qu'il balance, ca vaut le détour...
Posté le: Ven 26 Sep 2008 20:00 Sujet du message: Re: ces trophées une nécessité?
sam! a écrit:
Est ce que quelqu'un a vu hier soir le "débat" qui a eu lieu hier soir sur france O. Il y a avait Lozes du CRAN, Dalin du collectif dom, françois durpaire et une réalisatrice blanche.
Et franchement , c'était super pathétique. Seuls Francois Durpaire et la réalisatrice avait un discours cohérent. Quand à Dalin, excusez moi, mais ce mec est incapable de s'exprimer correctement, je me demande comme il a pu être mis à la tête d'une association...enfin pour le collectif dom je sais pas si je dois réellement me poser des questions...
Lozes comme d'hab n'était pas dans le coup....
Le présentateur de l'émission, lui même, avait déjà son idée sur la question...
je n'ai pas réussi à trouver de lien en rapport avec cette émission mais si qq1 a qu'il balance, ca vaut le détour...
Oui je l'ai vu cette émission et comme vous j'ai trouvé ça pathétique!
la "blanche" comme vous dite c Eliane De Latour,une anthropologue.
Débat de Cons ce Dalin il paye pas cher!!!! quand au Lozes toujours aussi hypocrite!!!!
Il a dit qu'il était toute sorte de choses sauf Africain j'étais pliée!!!
Ce débat est très intéressant et pathétique à la fois:
1) Querelles entre les associations: chacun veut être le porte parole des diversités avec une majorité d'afro-caraibiéens donc de-facto biaisé.
2) Je ressens aussi ce résidu malsain mais tristement efficace des tensions entre antillais et africains. Ils ne le disent pas mais cela ne m'étonnerait pas.
3) La communauté afro caraibéennes n'a pas de puissance économique et sociale en France. Le jour où on aura des personnalités qui pèsent lourds financièrement, culturellment dans ce pays on pourra faire bouger les lignes sérieusement sans attendre l'opportunisme des politiciens qui sont là pour un coup marketing.(Ps: y-a-t-il au fait des statistiques de la H.A.L.D.E sur son efficacité?)
4) l'hypocrisie ambiante de la société française dans son ensemble à savoir: On refuse de le reconnaître, on est tous des communautaristes; Certains ont fait le choix de l'être et d'autres ont été contraint du à l'histoire et les conditions socio-économiques.
Cela fait 5 ans que je suis dans mon pays de naissance (France) et j'apprends tristement sur les problèmes des frères et soeurs; surtout au lieu de travail.
PS: Lozes m'a fait rire au moment où il disait qu'il était multi identitaire (parisien, pharmacien; président du Cran,...) Bizzarement il a oublié ses ancêtres béninois et le Dalin là il m'a l'air d'un aigri fini. _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Wildcat tu as fait un bon résumé de cetté émission : pathétique...
Ce qui ressort aussi c'est " on est noir mais pas trop hein" (je traduis le "on est pas communautaristes"...mot qui d'ailleurs n'existe pas dans mes dictionnaires...)
D'ailleurs le mot communautarisme, au sens péjoratif est du terme est typiquement francais,...
Mais à part ca il y a des associations antillaises, bretonnes,... des boites du meme type, des restaurants du meme type.. à cette heure ci fermons tous...on risque d'y trouver plus de deux membre d'une meme communauté...
J'attendais cette soirée avec beaucoup d'impatience, et puis finalement je suis extrèmement déçue.
Quasiment aucun artiste caribéen ou africain. D'autres qui n'avaient strictemet rien à faire là. Raphael ??? Parce qu'il chante son titre Haiti. Olivier Minne comme présentateur au lieu d'un noir. Une présentation des différentes catégorie brouillonne. Une salle qui ne semblait pas adaptée à la soirée. Pas l'impression de voir un palmarès de qualité, original, audacieux. Bref, c'était pas terrible.
Citation:
J'ai aussi entendu (de quelqu'un proche de l'organisation) que France 2 a demandé le changement de nom.
Honnêtement, ce n'est pas le plus grave. On peut comprendre qu'une chaîne publique préfère un nom plus "neutre". Imaginez-vous "les trophées judaïques" ou "Les Arabes Grammy Awards" représentés sur une chaîne nationale? Moi non.
Bien au contraire, surtout avec une cérémonie qui au départ s'appelat les Césaires de la musique. Prendre en modèle un grand écrivain, et quel écrivain, en estimant que les mots n'ont pas d'importance, cela n'a pas de sens.
Oui, désolée, je me suis emballée et mes mots sont exagérés. J'ai été marqué par les interventions en début de soirée de Raphael et de Lavilliers.
Mais j'aurais préféré voir plus d'artistes du style Tiken jah, que Soprano, par exemple. Ce dernier , et ça n'a rien à voir avec la qualité de sa musique, ne sonne pas du tout afro ou carribéen.
Oui, je vois ce que tu veux dire. Et c'est là que j'ai un petit soucis.
Pour moi, ils ne représentent pas la musique africaine ou antillaise.Quand j'ai regardé cette émission/cérémonie, moi je ne m'attendais pas seulement à y voir des noirs, ça aurait été trop facile. Mais belle et bien la promotion d'une culture antillaise et africaine, surtout musicale.
Parce que je connais mal la musique africaine, encore moins la scène antillaise (comme beaucoup de fanco-métrpolitains), et ça aurait été une bonne ocassion pour en découvrir. Justement.
Enfin, j'ai tout de même des artistes (majeurs, connus internationalement) en tête comme Youssou N'dour (qui n'était pas très présent lors de cette soirée), les maliens comme salif Keita, Kaori traoré, et T.Diabaté, angelique Kidjo, Césaria Evora, et kassav le seul groupe antillais que je connais. Certains étaient dans la salle, et c'est tout.
Par contre je connais un peu Soprano et Mokobe, puisqu'ils passent sur les ondes françaises. Et le fait qu'ils soient noirs n'y changent rien. Qu'ils fassent des featuring, avec des artistes afro (noire ou du nord) ou antillais, n'y changent rien. Je n'ai rien contre leur musique, je péfères préciser( j'aime bien Mokobe). Mais ce sont des artistes tout ce qu'il y a de plus franchouillard pour moi.
Bref, ce qui m'a géné c'est c'est une sur-représentation de chanteurs/groupes varioch, ceux que tu as cité, Jenny bidule, Sly, (j'aime bien la variété, mais dans une telle soirée, ça n'a pas trop sa place), qui font de la musique franchouillarde.
Je veux être claire, sur ce que je dis, donc je prends un exemple. Pour un métropolitain qui écoute du rock, voire du métal, c'est sûre que Mokobe fera de la musique non pas française mais africaine. Mais soyons hônnete, enfin pour moi, si je compare Mokobe à un Sailf keita, je sais qui fait de la musique africaine et qui n'en fait pas.
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