Posté le: Sam 05 Jan 2008 17:51 Sujet du message: La Guinée dans l'impasse
Il y presque 1 an que la Guinée a subit des émeutes sanglantes qui ont causé la mort de plus de 400 citoyens tombés sous les balles d'un régime d'un régime crimininel. Suite à ces évènements douloureux où rien réellement a été fait pour traduire en justice les coupables de ce massacre. L'arternative trouvée: Un gouvernement dit de consensus a été formé suite à la pression populaire et à l'influence du Syndicat majoritaire des travailleurs de Guinée. Le Géréral Conté a nommé comme 1er ministre Mr Lansana Kouyaté. Comme d'habitude au début ce fut un espoir pour la population guinéenne mais au fil du temps, les réflexes néfastes ont recommencé: clientélisme, ethnocentrisme et dépenses de l'appareil gouvernemental douteux. Dernier coup d'éclat; suite au discours du Président Lansana Conté fustigeant le gouvernement actuel; il décide du limogeage du porte parole du gouvernement et ministre de la communication: Justin Morel Junior.
Voir le discours sur le lien suivant qui a entraîné la division actuelle du président et du gouvernement.
Suite au limogeage de l'ancien ministre de la communication déjà remplacé par Mr Issa Condé; L'intersyndicale des travailleurs de Guinée ont annoncé un préavis de grève le 10 janvier pour une durée illimitée car le Président est responsable de la situation actuelle du pays. Tout ce chaos entraine chez nous les questions suivantes et les rumeurs de tout genre: Le 1er ministre va-t-il démissioné? (sa réponse a été qu'il ne démissionera jamais); des noms on t circulé pour le remplacement de Mr Kouyaté par l'actuel ministre de l'économie Mr Ousmane Doré (qui a totalement démenti) et pire certains parlent d'un certains Mohamed Papa Touré: qui serait tout simplement le fils de Siaka Touré (pour ceux qui ne connaissent pas bien l'histoire de la Guinée; Siaka Touré était le commandant du sinistre Camp Boiro et en même temps le neveu de Sékou Touré). Bref toutes ses supputations ne font que de montrer que la politique de Conté est le maintien au pouvoir jusqu'à la mort quitte a ce qu'il y ait encore des morts. _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Suite a ce préavis de grève; la Guinéé s'apprête encore a subir les souffrances d'un régime ou les anciens caciques du pouvoir font tout pour maintenir Conté au détriment du peuple.
Citation:
Le calme revient en Guinée avant une grève illimitée
CONAKRY (Reuters) - Le calme est revenu samedi en Guinée où les tensions entre le président Lansana Conté et le Premier ministre Lansana Kouyaté ont provoqué la veille dans plusieurs villes du pays des émeutes qui ont fait un mort.
Alors que la puissante Confédération nationale des travailleurs guinéens (CNTG) a lancé un appel à la grève générale illimitée à partir du 10 janvier, de nombreux habitants de Conakry, la capitale, se sont précipités dans les magasins pour constituer des réserves de vivres.
Les émeutes ont fait suite au limogeage du ministre de l'Information par le président Lansana Conté.
Un étudiant en médecine a été tué lors de ces violences par une pierre jetée en pleine tête par des émeutiers, a-t-on appris samedi de source policière et médicale. Le jeune homme descendait d'un taxi dans le quartier Hamdallaye de Conakry.
Pour les syndicats, le renvoi de Justin Morel Junior est un affront fait à l'autorité du Premier ministre Lansana Kouyate, nommé à la tête d'un gouvernement de consensus après des émeutes antigouvernementales qui ont fait plus de 130 morts en janvier 2007.
"Depuis hier (vendredi) soir, nous n'avons entendu qu'un seul coup de feu vers 20 heures. Tout était désert et les gens sont restés chez eux parce qu'ils ont peur des casseurs. Ce matin, ils sont sortis pour faire des achats", a dit Souleymane Diallo, un étudiant habitant le quartier Bambeto.
Dans le quartier de Mafanco, certains magasins ont rouvert. "Les gens se préparent pour le 10 janvier. Ils vont actuellement au marché pour faire des achats indispensables", a expliqué Mamadou Sy, un habitant du quartier.
Saliou Samb, version française Henri-Pierre André
Les émeutes dont fait part l'article ont eu lieu à Kankan, Labé et N'Zérékoré. Une chose est sûre la Guinée et surtout sa capitale est dans un état critique et je crains le pire encore.
je reprends la phrase d'un analyste parlant de Biya sur son souhait de rabibocher la constitution:
"La pire des choses, c'est quand un dictateur pense qu'il est indispensable »
_________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Et voilà ce n'était qu'une affaire de temps; le couperet est tombé encore un premeir ministre qui tombe à la trappe. Lansana Kouyaté a été limogé ce mardi 20 mai 2008. Depuis plusieurs mois; les signes étaient là suite aux conflits de Kouyaté et le président; l'affairisme du clan du premier ministres; le limogeage du mi istre des télécommunications qui a envenimé les relations entre la présidence et le premier ministre; le refus d'entreprendre une enquête sérieuse sur les rsponsables de la perte de jeunes lors des révoltes de janvier 2007 et de plus lla chereté des denrées alimentaires et la hausse des prix des matières premières qui secouent les économies du sud. bref Toute cette situation nous amène une fois de plus à un flou politique, économique et social. Sur ce; c'est un proche du président qui est nommé au poste. En somme Conté reprend le pouvoir. pauvre pays!!! Deux présidents depuis 1958: Tous les deux ont enfoncé le peuple Guinéen!!!
Citation:
Guinée: limogeage de Lansana Kouyaté, syndicats et opposition dans l'attente
Il y a 15 heures
CONAKRY (AFP) — L'opposition et les syndicats demeuraient dans l'attente mercredi en Guinée après le limogeage la veille du Premier ministre Lansana Kouyaté, qui témoigne d'une reprise en main du pouvoir par le président Lansana Conté à la faveur de l'impopularité de l'ex-chef du gouvernement.
M. Kouyaté, 58 ans, avait été nommé en février 2007 sur proposition des syndicats et sous la pression de la communauté internationale au terme d'une série de grèves accompagnées d'une contestation populaire de plusieurs semaines contre M. Conté, au pouvoir depuis 1984.
Mardi soir, il a été remplacé par Ahmed Tidiane Souaré, un technocrate discret proche du clan présidentiel.
Son limogeage, qui aurait pu mettre le feu aux poudres il y a quelques mois, semble pour l'instant susciter une quasi-indifférence en Guinée, tant M. Kouyaté a peiné à honorer sa feuille de route qui prévoyait le redressement économique de ce pays enfoncé dans la crise malgré d'importantes ressources minières.
Le calme régnait mercredi dans les rues de Conakry, épicentre de la contestation ayant conduit à la nomination de Kouyaté.
Un petit mouvement de protestation populaire a toutefois été enregistré à Kouroussa (est), ville natale de M. Kouyaté, où quelques centaines de personnes ont manifesté.
De son côté, l'opposition a affiché sa satisfaction après l'éviction de M. Kouyaté, tout en appelant le nouveau Premier ministre à ne pas répéter l'erreur de M. Kouyaté, qui n'avait pas ouvert les portes du gouvernement aux opposants.
"Nous sommes satisfaits de cette décision pour laquelle nous nous sommes battus parce que M. Kouyaté représentait un danger pour le processus démocratique en Guinée", a déclaré Amadou Oury Bah secrétaire général de l'Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG), un des principaux partis de l'opposition.
"Il faut maintenant que le Premier ministre songe à élargir son gouvernement", a exhorté de son côté Jean-Marie Doré, secrétaire général de l'Union pour le Progrès de la Guinée (UPG, opposition).
De leur côté, les syndicats qui avaient orchestré la contestation en janvier-février 2007 ont annoncé qu'ils attendaient de connaître la composition du gouvernement pour se prononcer.
"Nous attendons de voir, pourvu qu'on ne nous ramène pas les anciens prédateurs", a déclaré Rabiatou Sérah Diallo, la secrétaire générale de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG).
De plus en plus accusé d'ambitions présidentielles, M. Kouyaté s'est trouvé fragilisé au moment où la Guinée s'enfonce dans une profonde crise économique et sociale aggravée par la hausse des prix des denrées de première nécessité.
"Le découragement s'est emparé des Guinéens. Le Premier ministre de consensus a considérablement déçu les populations et son gouvernement n'avait pas de légitimité en l'absence de consultation des acteurs politiques au moment de former de son gouvernement", explique Gilles Yabi, expert du International Crisis Group (ICG).
En outre, le clan présidentiel s'est appliqué ces derniers mois à l'affaiblir, profitant des insuffisances juridiques des accords du 27 janvier 2007 encadrant sa nomination.
"La question n'est pas de savoir s'il allait durer mais quelle forme allait prendre le départ de M. Kouyaté, car on sentait bien qu'il y avait une crise entre les clans du gouvernement et de la présidence. M. Kouyaté aurait dû démissionner pour rester crédible", explique M. Yabi.
"C'était le bon moment pour Conté, car personne n'a envie de défendre Kouyaté. On entre à nouveau dans une période d'incertitude, mais au fond on a une forme de normalisation. M. Conté récupère la plénitude de ses pouvoirs avec un Premier ministre plus proche", observe l'analyste.
_________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Voilà pourquoi ce pays est bloqué. Nous avons ce genre de personnage qui fait la Une de Grioo. Ces personnes qui jouissent de la double nationalité et qu'il l'utilise quand bon lui semble. Cette dame est un danger pour la Guinée et utilise la presse à des fins personnelles et opère pour le pouvoir présidentiel en place!!!
Paris, le 21 mai 2008.
Mme Chantal Colle a organisé un déjeuner de presses dans le célèbre restaurant Parisien : «Petrossian». Les plus grandes rédactions françaises, telles que le Monde, Libération, l’express, 20 Minutes, le canard enchaîné… sans oublier la radio Africa No : 1 ont répondu présents _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Il ne manquait plus qu'eux. Volà que l'armée a recommencé à menacer la population via le nouveau premier ministre en revendiquant ce que l'on appelle le "bulletin rouge" càd une envelloppe alloué aux militaires leur donnant des avantages sur les denrées alimentaires. Dans le cas c'est surtout le sac de riz (aliment de base chez les Guinéens) qui leur posent un problème au niveau du prix. Résultat des courses le Président en personne vient à la rescousse de ses troupes et pire un officier supérieur est pris en otage par C'est l'égoisme qui règne dans ce pays du à l'absence de patriotisme de nos dirigeants.
Remous au camp Alpha Yaya, le président Conté met en garde.
26-05-2008
Depuis ce lundi matin, une bande de militaire, -mécontents de leur histoire de bulletin rouge- s'obstinent à semer la panique au Camp Alpha Yaya Diallo et ses environs. Tirant tous azimuts, ceux-là estiment que c'est la meilleure manière de faire la pression sur le chef de l'État et le nouveau Premier ministre.
Conséquences, écoles et commerces ont fermé à proximité du camp. Et les populations, attentives à la situation, ont choisi de se terrer à la maison. Le ministre de la Défense, le général Baïlo Diallo, est allé s'enquérir de la réalité. Du coup, on a assisté à une petite accalmie.
Les agitateurs ont promis de pousser leurs revendications de la manière la plus légale. Dès son départ, certains d'entre eux ont boycotté la clause et les tirs ont repris de plus belle.
Dans l'après-midi, c'est le président Conté qui décide de s'immiscer dans cette affaire afin de trancher une fois pour toutes. A 14 heures, il quitte son village de repos, Wawa, pour regagner la capitale. Au camp Samory, il était déjà attendu par les Officiers supérieurs de l'Armée.
Comme annoncée, une réunion de crise a eu lieu. Ainsi, la plupart des prédateurs étant décédés (Kerfalla, Arafan, Panival…), le chef de l'État intime aux ''vivants'' de se charger du remboursement.
Les militaires pourront bientôt recevoir chacun cinq millions de francs guinéens...
Cependant, le général Lansana Conté met en garde une frange de soldats, à la solde de certains pêcheurs en eau trouble, qui, pour leur part, ne souhaitent pas le bonheur du Guinéen.
''On a perdu assez de temps'', explique un officier de l'armée qui requiert l'anonymat. ''Les 15 milliards détournés par l'ex Premier ministre Lansana Kouyaté, dans le cadre du projet coton, auraient suffi pour désintéresser les militaires. Le dossier serait clos'', ajoute-t-il.
F. Kaba pour Aminata.com
La capitale Conakry est encore dans la tourmente _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Voilà c'est fait Conté a été rappelé par le TEMPS. Un militaire part, un autre le remplace. Prise de pouvoir expéditive, dissolution du gouvernement et des autres institutions publiques. Les Hauts gradés et officiers se ralient à la "cause", l'ex 1er ministre et son équipe (champion du monde de la lâcheté) je cite "Nous sommes à votre disposition". La société civile ainsi que "l'opposition" sont ambigus face à la situation à savoir: la junte militaire dans l'etat des choses est un moindre mal même si nous préférions que la "Constitution" soit respectée à savoir le pouvoir devait revenir à Mr Aboubacar Somparé (président de l'assemblée générale). le problème ou l'avantage ce gars est un PDGiste pur cru et est vomit par la majorité de la population guinéenne. MDC (MoussaDaddis Camara) "promet" une transition jusqu'à 2010 pour peut être remettre le pouvoir au civil. Lorsque l'on sait que MDC a été choisi par un tirage au sort je m'inquiète de la suite des évènements.
Mes questions:
risque-t-on un contre coup? (cette armée est divisée qu'on le veuille ou non)
- Les responsables de ce marasme seront-ils traduits en justice (politiciens et militaires)
- Quel gouvernement sera formé pendant cette transition? (militaire, opposition, société civile)
- Risque -t-on un soulèvement populaire plus violent que 2007 si nous constatons une fois de plus les mêmes pratiques prédatrices?
- Cette junte sera - t-elle à l'écoute des enfants des victimes du Camp Boiro afin de savoir où sont enterrés leur défunt?
Dur Dur Dur
Bref ce pays devra pour se lever; régler les démons du passé _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Inscrit le: 29 Déc 2005 Messages: 994 Localisation: Dans Les Bras de Youssou Ndour
Posté le: Ven 26 Déc 2008 01:53 Sujet du message:
On dirait que tout le monde s'attendait a ce coup de force(la mutinerie de 96? les evenements de 2007??)!!! Et pourquoi toujours le camp Alpha Yaya?????
Anyway, ca change pas grand chose que l'Assemblee Nationale soit dissoute puisqu'elle etait maintenue au pouvoir sans mandat electoral. Les institutions n'ont pas ete respectees a la base.
Pourvu que le pouvoir ne leur monte pas a la tete et que la transition se fasse dans le calme. _________________ The Humanitarian My Love
Wade, une erreur dans l'histoire du Senegal!
Carpe Diem
Si vraiment la réalité est comme l'écrit WILDCAT, que MDC aurait été désigné par tirage au sort, alors la pauvre Guinée n'est pas sortie de son coma. Si tirage au sort il y a eu, donc les autres prétendants ne seraient qu'aux aguets pour tenter leur tour. Les exemples sont nombreux en Afrique, hélas.
Prions pour le Peuple guinéen.
L'élection par tirage au sort est souvent regardée comme une solution des plus démocratiques entre prétendants qui considèrent qu'ils sont tous qualifiés pour la fonction en jeu. En tout cas, ce mode de désignation ne préjuge en rien défavorablement (ou favorablement) de la qualité du tiré au sort...
Voici le lien d'un site où des internautes guinéens semblent fonder des espoirs (raisonnés) dans cette junte, au regard d'un contexte de viol permanent de la constitution par le défunt régime : quand les professionnels de la politiques sont à ce point discrédités qu'ils le sont en Guinée, outre un soulèvement populaire il reste une irruption militaire sur la scène politique : sauf qu'en Guinée les militaires occupent cette scène depuis si longtemps...
Ailleurs on a parlé du syndrome du "Père-Noël en Côte d'Ivoire" : un 24 décembre, des "jeunes" militaires ont renversé Konan Bédié, et ont installé un général retraité, Robert Guéi, qui promettait comme ici de "balayer la maison", puis de remettre déréchef le pouvoir aux civils...
Non seulement Guéi n'a rien balayé, mais aussi il tenta de se déguiser en candidat civil aux présidentielles : comme cela s'est passé récemment, sous les yeux des Guinéens, voisins de la Côte d'Ivoire, je voudrais espérer qu'ils en tirent les meilleures leçons...
Soulagé dans un premier temps du pouvoir moribond de Conté, le peuple guinéen pourrait considérer avec bienveillance MDC et ses boys ; mais cet "état de grâce" ne durera pas indéfiniment. Aussi, les Guinéens ont-ils déjà prouvé qu'ils étaient capables de descendre massivement dans la rue pour tout gnagami. Quand il n'y a plus d'espoir, il reste l'énergie du désespoir...
Deux ans suffiraient effectivement pour réorganiser le jeu des alliances politiques, remettre au centre du débat public les vrais problèmes politiques du pays, et clarifier les règles fondamentales de compétition électorale souveraine et équitables...
Mais, encore une fois, comme le dirait Aminata Traoré, ce n'est pas seulement l'alternance des équipes dirigeantes qui compte, ce sont surtout les offres politiques des candidats qu'il importe de regarder : ce n'est pas la peine d'élire "démocratiquement" un larbin, qui accourera aussitôt remettre son pouvoir de décision (en matière de politique économique) entre les mains de fossoyeurs internationaux (FMI, BM, OMC, UE, etc.) qui infligeront aux Guinéens les mêmes recettes funestes qui dévastent l'Afrique depuis 50 ans...
Ne plus se contenter de choisir librement celui qui remettra le pouvoir aux Blancs de décider dans le dos du peuple guinéen la répartition des grandes masses budgétaires, en accordant (comme en Côte d'Ivoire, Mali, Sénégal, etc.) la priorité aux remboursements de dettes publiques extérieures maintes fois remboursées par l'Afrique ; plutôt qu'à la Reconstruction Nationale des infrastructures, à la transformation locale des ressources naturelles, à la création massive d'emplois pour une population si jeune et dynamique. Etc.
Bref, les vraies questions sont à venir, et ne dépendent pas uniquement de cette "Junte". Le précédent régime est surtout coupable de les avoir purement et simplement expulsées du débat public...
- quelles réformes constitutionnelles ?
- quelle école pour la jeunesse guinéenne ? quelle stratégie pédagogique ?
- quelle politique linguistique et culturelle ?
- quelle stratégie d'industrialisation ?
- quel programme décennal des grands travaux publics d'infrastructures, logement et santé publique ?
- quelle politique à l'égard des voisins, notamment en matière de sécurité et d'intégration régionales ?
Toutes ces préoccupations pourraient faire l'objet d'assises nationales, rassemblant toutes les forces vives du pays, dont les actes seraient remis à un futur parlement démocratiquement élu, en vue de leur conférer les moyens législatifs nécessaires. En tout cas, les Guinéens devraient rapidement commencer à faire des propositions pratiques/pragmatiques à la Junte, afin de lui indiquer la direction qu'ils souhaitent suivre ; et ne surtout pas observer médusés le CNDD comme une institution providencielle infuse de science politique miraculeuse... _________________ http://www.afrocentricite.com/ Umoja Ni Nguvu !!!
Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
N'en déplaise, pour moi un tirage au sort à ce niveau de l'Etat ne fait que préjuger quelque chose de défavorable au pays.
Quand j'avais écrit que les exemples sont nombreux en Afrique, j'ai avant tout aussi pensé immédiatement au cas "Père Noel en CI", au cas de Thomas Sankara et "son meilleur ami" qui trône depuis octobre 1987, etc...
Posté le: Ven 26 Déc 2008 18:09 Sujet du message: Discours du nouveau chef de la junte
OGOTEMMELI a écrit:
L'élection par tirage au sort est souvent regardée comme une solution des plus démocratiques entre prétendants qui considèrent qu'ils sont tous qualifiés pour la fonction en jeu. En tout cas, ce mode de désignation ne préjuge en rien défavorablement (ou favorablement) de la qualité du tiré au sort...
Voici le lien d'un site où des internautes guinéens semblent fonder des espoirs (raisonnés) dans cette junte, au regard d'un contexte de viol permanent de la constitution par le défunt régime : quand les professionnels de la politiques sont à ce point discrédités qu'ils le sont en Guinée, outre un soulèvement populaire il reste une irruption militaire sur la scène politique : sauf qu'en Guinée les militaires occupent cette scène depuis si longtemps...
Ailleurs on a parlé du syndrome du "Père-Noël en Côte d'Ivoire" : un 24 décembre, des "jeunes" militaires ont renversé Konan Bédié, et ont installé un général retraité, Robert Guéi, qui promettait comme ici de "balayer la maison", puis de remettre déréchef le pouvoir aux civils...
Non seulement Guéi n'a rien balayé, mais aussi il tenta de se déguiser en candidat civil aux présidentielles : comme cela s'est passé récemment, sous les yeux des Guinéens, voisins de la Côte d'Ivoire, je voudrais espérer qu'ils en tirent les meilleures leçons...
Soulagé dans un premier temps du pouvoir moribond de Conté, le peuple guinéen pourrait considérer avec bienveillance MDC et ses boys ; mais cet "état de grâce" ne durera pas indéfiniment. Aussi, les Guinéens ont-ils déjà prouvé qu'ils étaient capables de descendre massivement dans la rue pour tout gnagami. Quand il n'y a plus d'espoir, il reste l'énergie du désespoir...
Deux ans suffiraient effectivement pour réorganiser le jeu des alliances politiques, remettre au centre du débat public les vrais problèmes politiques du pays, et clarifier les règles fondamentales de compétition électorale souveraine et équitables...
Mais, encore une fois, comme le dirait Aminata Traoré, ce n'est pas seulement l'alternance des équipes dirigeantes qui compte, ce sont surtout les offres politiques des candidats qu'il importe de regarder : ce n'est pas la peine d'élire "démocratiquement" un larbin, qui accourera aussitôt remettre son pouvoir de décision (en matière de politique économique) entre les mains de fossoyeurs internationaux (FMI, BM, OMC, UE, etc.) qui infligeront aux Guinéens les mêmes recettes funestes qui dévastent l'Afrique depuis 50 ans...
Ne plus se contenter de choisir librement celui qui remettra le pouvoir aux Blancs de décider dans le dos du peuple guinéen la répartition des grandes masses budgétaires, en accordant (comme en Côte d'Ivoire, Mali, Sénégal, etc.) la priorité aux remboursements de dettes publiques extérieures maintes fois remboursées par l'Afrique ; plutôt qu'à la Reconstruction Nationale des infrastructures, à la transformation locale des ressources naturelles, à la création massive d'emplois pour une population si jeune et dynamique. Etc.
Bref, les vraies questions sont à venir, et ne dépendent pas uniquement de cette "Junte". Le précédent régime est surtout coupable de les avoir purement et simplement expulsées du débat public...
- quelles réformes constitutionnelles ?
- quelle école pour la jeunesse guinéenne ? quelle stratégie pédagogique ?
- quelle politique linguistique et culturelle ?
- quelle stratégie d'industrialisation ?
- quel programme décennal des grands travaux publics d'infrastructures, logement et santé publique ?
- quelle politique à l'égard des voisins, notamment en matière de sécurité et d'intégration régionales ?
Toutes ces préoccupations pourraient faire l'objet d'assises nationales, rassemblant toutes les forces vives du pays, dont les actes seraient remis à un futur parlement démocratiquement élu, en vue de leur conférer les moyens législatifs nécessaires. En tout cas, les Guinéens devraient rapidement commencer à faire des propositions pratiques/pragmatiques à la Junte, afin de lui indiquer la direction qu'ils souhaitent suivre ; et ne surtout pas observer médusés le CNDD comme une institution providencielle infuse de science politique miraculeuse...
discours du nouveau chef de la junte:
http://gn.telediaspora.net/fr/visuelvideo.asp?Idmedia=6492&idchaine=28&cat=0
prenez la patience de regader jusqu'au bout. Ca fait qd meme dans les 30 min+
Ca peut aider a faire une opinion sur le gars.
Il parle beacoup de corruption et se dit incorruptible, et fustige aussi "l'ethnocentrisme" (je le cite)
Ogo, regarde et on en parle. no comment now pour eviter de t'influencer ou tout autre grioonaute.
Ogo, regarde et on en parle. no comment now pour eviter de t'influencer ou tout autre grioonaute.
Je viens effectivement de zieuter cette adresse à la nation de Moussa Dadis Camara (MDC) ; j'ai également appris qu'aujourd'hui l'armée guinéenne se serait déployée autour des principales infrastructures minières du pays, le CNDD exigeant une révision immédiate des contrats publics miniers...
Sur le discours :
La fraîcheur de MDC est très touchante, mais elle est aussi assez inquiétante. Un pays aussi riche que le sien ne s'extirpera pas de la "mondialisation" à coup d'appels à la probité citoyenne et de lutte contre la corruption ; les plus gros corrupteurs en Afrique étant généralement des opérateurs économiques étrangers...
Il faudra probablement un programme urgent de politique économique de type keynésianiste, qui aient un impact social tangible sous les dix-huit mois de délai que s'accorde le CNDD : orienter le budget national vers la satisfaction des besoins urgents de service public des citoyens de la Guinée.
Par exemple, Moussa Camara a déploré le manque d'une chambre froide digne de ce nom à Conakry ; eh bien qu'il y pourvoie dans les meilleurs délais...
La lutte contre l'ethnocentrisme est un slogan qui ne dit pas quels moyens seront mis en oeuvre pour y arriver. Il me semble que c'est l'assainissement des règles et procédures administratives et politiques qui y pourvoiera...
En somme, les bonnes intentions affichées par Moussa Dadis Camara ne suffiront pas ; encore faut-il espérer qu'il trouve les solutions pratiques aux vrais enjeux politiques de la Guinée d'aujourd'hui. Je souhaiterais que le CNDD produise rapidement un document programmatique précis sur ce qu'il compte faire dans les dix-huit prochains mois, avec quels moyens et suivant quel chronogramme. Faute de quoi, on peut craindre une prise de pouvoir improvisée, qui malgré ses bonnes intentions, risquerait d'accentuer la pagaille...
Pour autant, je veux sincèrement croire que cette junte parvienne à remmetre sur pied les institutions de la république guinéenne, et acquiert les conditions d'une saine et souveraine compétition électorale. Toutefois, comme le souligne Aminata Traoré, nous ne pourrons plus nous contenter d'alternances politiques prétendument démocratiques entre candidats aux élections qui courent ensuite brader le pouvoir public reçu des électeurs aux IFI et autres fossoyeurs dits de la "Communauté Internationale"... _________________ http://www.afrocentricite.com/ Umoja Ni Nguvu !!!
Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
Pour le moment MDC a un discours qui plait à la population. Il a demandé à "l'ooposition" et aux syndicats de se concerter pour un proposition du 1er ministre. Il a déjà choisi son ministre de la Défense qui est le Colonel Sékouba Konaté. Effectivement Ogo, tu l'as dit précedemment sur la renégociation des contrats miniers où les plus grandes multinationales se battent pour mettre main mise sur la vache à lait de la Guinée; "lait" qui a été bu par les dirigeants depuis longtemps et ont plombé l'économie du social. MDC dans son discours menacent les personnes qui seront pris en etat de flagrant délit de corruption.
Citation:
Guinée: le chef de la junte annonce "une renégociation des contrats miniers"
Dec 27 2008
Le chef de la junte au pouvoir en Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara, a annoncé samedi à Conakry "une renégociation des contrats" dans le secteur minier et l'arrêt de l'extraction dans les zones aurifères "jusqu'à nouvel ordre", tout en promettant de punir la corruption.
"On a bloqué le secteur minier. Il y aura une renégociation des contrats", a-t-il dit lors de son premier discours public.
"Les zones aurifères, la décision est déjà prise : plus d'extraction jusqu'à nouvel ordre", a-t-il ajouté devant un millier de représentants de partis politiques, de syndicats, d'organisations de la société civile et de dignitaires religieux, réunis au camp militaire Alpha Yaya Diallo.
"Ce sont les gouvernants qui ont entouré le chef de l'Etat (Lansana Conté, décédé lundi après 24 années au pouvoir, ndlr) qui ont pillé ce pays", a-t-il ajouté.
Il a en outre assuré que "toute personne coupable de détournements sera châtiée." Toute personne qui veut détourner le bien de l'Etat à son profit, si elle est prise, sera jugée et châtiée devant le peuple", a déclaré le capitaine Camara.
Annonçant un "programme d'action pour combattre l'injustice et l'insécurité et promouvoir une belle élection libre et transparente", il a fustigé "l'irresponsabilité et l'incapacité notoire de l'Assemblée nationale et la corruption notoire du gouvernement" renversé.
Il a également promis un "audit" des finances publiques.
La Guinée abrite plus du tiers des réserves mondiales de bauxite, dont il est le premier exportateur et deuxième producteur mondial, après l'Australie.
Son sous-sol contient également d'importantes réserves d'or, de diamant, de fer, de nickel, et des réserves d'uranium ont été découvertes en 2007 sur différents sites.
Malgré ces richesses minières, la Guinée reste classée au 160e rang (sur 177) sur l'échelle du développement humain par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). - AFP
Pour le moment c'est le bénéfice du doute et une inquiétude légitime car beaucoup de membre du CNDD ont été placé via Mr Alpha Ibrahima Keira et Ousmane Conté respectivement ( ex secrétaire à la présidence et fils du défunt président). Bref we wait and see. _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Voilà un article qui mérite réflexion et qui en même temps inquiétant pour le devenir du pays. J'espère que le temps dénoncera les coupables qui ont plombé depuis 50ans ce pays.
Citation:
La Guinée se remilitarise !
Cerceuil de Conté
2008-12-27 12:17:22
Chers lecteurs, à la demande de notre site GuineePresse.info, nous avons essayé de faire une enquête sur les derniers événements qui se sont produits en Guinée sans parti pris ni tabou. Nous nous sommes rendus aux camps et aux quartiers pour recueillir des informations et des humeurs que nous vous livrons dans les lignes suivantes.
Beaucoup de Guinéens ont porté leur préférence sur Gadis Camara dont l’investiture marque une rupture avec les clans prédateurs du régime conté. Mais ce groupe, beaucoup plus délinquant que politique va d’un faux pas à un autre : après avoir déclaré ne plus organiser d’élections avant fin 2010 sans aucune concertation avec les acteurs sociaux ni partis politiques, en ignorant les mises en garde de la communauté internationale sans l’aide de laquelle l’Etat guinéen serait incapable de payer ses fonctionnaires dans peu de temps, elle continue à faire des déclarations d’une autre époque :
« Nous ne sommes pas venus pour rester au pouvoir. Nous voulons redresser le pays et organiser des élections libres et transparentes dans 18 mois ».
C’est la chanson de tous les militaires africains qui ont fait des coups d’Etat pour accéder au pouvoir depuis les années 60, y compris le Général Lansana Conté. Mais aucun d’eux n’a honoré ses engagements à part Jerry Rawlings du Ghana. Quant à Amadou Toumani Touré du Mali, il est venu à la faveur d’un soulèvement populaire et n’avait donc pas de choix. Le peuple malien avait imposé à jamais son respect aux militaires.
En Guinée, la petite avancée politique semble pratiquement remise en cause. Les commandants des régions militaires et chefs de bataillons deviennent gouverneurs. Les responsables militaires des différentes préfectures deviennent préfets. Or tous ces chefs militaires y avaient été placés par le parti au pouvoir ou le clan conté. Pourtant, les militaires ont prouvé leur manque de patriotisme et de conscience en Guinée. Sékou Touré les a tués et fait travailler dans les champs de sa famille. Ils n’ont osé bouger que contre son cadavre. Lansana leur a tout accordé, privant le reste de la Guinée. Il a conduit notre pays à la ruine et à la honte sur tous les plans. La junte le dit dans le communiqué de Dadis (accessible à droite sous la rubrique Multimédia). Ils n’ont pensé « jouer leur rôle » qu’après sa mort. Dadis dit qu’il pouvait le renverser à tout moment mais qu’il n’a pas voulu humilier Conté qui lui, faisait humilier toute la Nation guinéenne. Ce qui prouve à suffisance qu’il n’a pas le profile d’un chef d’Etat. S’il veut se racheter et faire du bon travail, il doit commencer par réduire les traitements des militaires au niveau national. Jusque-là, c’est le peuple guinéen qui souffre, pas l’armée qui mange tout en laissant des enfants guinéens affamés. Ailleurs, l’armée s’expose pour sauver leurs populations en détresse. En Guinée, c’est le peuple qui souffre par la faute de l’armée. Cela ne prendra fin qu’avec un soulèvement conséquent du peuple contre cette armée devenu une mafia en Guinée !
Au moment où les pays voisins organisent leurs n.ièmes scrutins démocratiques, les jeunes militaires qui ont ramassé le pouvoir à Conakry imitent leur chef spirituel Lansana Conté de 1984 : suspension de la loi fondamentale et de toutes les institutions du pays, même des organisations syndicales ! Quel autre exemple pouvaient-ils vraiment avoir ? Gadis est-il vraiment un intellectuel comme le prétendent certains ? Nous avons suivi ses déclarations sur RFI. Parlant de la transition, il dit « tran-ci-zion », exactement comme Lansana Conté ! Dans une interview sur RFI, il affirme : « Je suis incorruptible. Toute l’armée le savent ». Cet homme a-t-il vraiment fréquenté la faculté de Droit et des Sciences économiques de Conakry ? Ce n’est pas une bonne publicité de l’université guinéenne. D’ailleurs, la CNDD croit bon de présenter Lansana Conté comme leur référence. Tout est mal parti encore pour la Gunée et rien ne changera tant que le peuple ne montrera pas à ces militaires inconscients leur limite.
En Guinée, Gadis dit rester 18 mois au pouvoir pour organiser des élections et quitter. A Abdoulaye Wade qu’il prie de le faire accepter au sein de la CEDEAO et de l’Union Africaine, il a parlé de « 8 mois, juste le temps de pouvoir organiser des élections et faire comme ATT du Mali ». Où Gadis n’est pas cohérent, où il n’a aucun problème à mentir alors qu’il est déjà Président de la république ! D’ailleurs, Wade l’appelle « le garçon » en parlant de lui. D’après Wade, Conté aurait confié sa famille à Dadis avant de mourir. La gestion villageoise des affaires d’Etat continue donc.
Le groupe de Pivi doit penser à une chose pour se ressaisir et ne pas trop frustrer un peuple qui en a assez du militaire : s’ils ont le pouvoir, c’est parce qu’ils avaient le contrôle des unités d’armements. Or les armes, on peut s’en procurer ailleurs aussi et non seulement du camp Alpha Yaya. Toute tentative de confisquer le pouvoir avec l’aide des armes au mépris de la majorité guinéenne pourrait conduire à des frustrations capables de pousser qui de droit à recourir aux mêmes moyens pour défendre ses droits ou conquérir le pouvoir en Guinée. Sans un processus de démocratisation, la Guinée risque bien de connaitre des affrontements armés dans un proche avenir. Car, chaque communauté peut avoir ses Pivi en Guinée. Ne poussons pas les gens à les activer. Qu’on n’oublie surtout pas une chose : Claude Pivi n’est pas plus fort qu’un enfant de 10 ans muni d’une grenade ou du même type d’arme que Pivi.
Au lieu de chanter des louanges de Conté ou s’inquiéter qu’un pays voisin intervienne en Guinée, Gadis devrait mettre ses revendications en application : la mise à la retraite de tous les Généraux guinéens sans exception, de Lamine Sidimé, de Lansana Kouyaté, de A. Tidiane Souaré et de Somparé, comme il l’avait dit sur la BBC. C’est l’échec de ces Généraux et hauts cadres corrompus qui a mis notre pays à genoux. Il doit faire arrêter tous ceux qui ont été officiellement mis en cause dans des détournements. Il doit régler l’affaire de Mamadou Sylla et faire l’enquête sur les tueries de 2007 : on ne peut pas ignorer le massacre de plus de 180 personnes par balles et parler de justice ou se dire patriote voulant sauver un pays. Il doit faire réviser les contrats miniers et organiser des élections législatives en mai 2009 avec droit de participation pour tous les Guinéens, de l’intérieur comme de l’extérieur. Dans ce cas là, le peuple serait avec lui. Mais jamais le peuple ne doit lui donner carte blanche comme dans les années 70 en le laissant gouverner sans partage jusqu’en 2010. Il dit vouloir terminer le mandat de Lansana Conté. Mais sous Conté lui-même, on était en train d’organiser des élections législatives déjà financées par la communauté internationale. Rien donc ne justifierait la non-tenue de ces élections. Que le peuple se souvienne des événements de janvier-février 2007. Si Lansana Conté devait décider seul, en l’absence d’Assemblée Nationale, l’état de siège aurait été reconduit contre le peuple. Plus jamais donc, on ne doit accepter un président sans parlement en Guinée. Que ce dernier soit bon ou mauvais ! Des recensements corrects et des élections législatives justes et transparentes en mai 2009 prouveraient la bonne foi et la crédibilité de Dadis pour arbitrer les présidentielles de 2010.
Les dessous du « coup d’Etat »
Un Président issu de la Forêt
Un vice-président issu de la Basse Guinée
Un vice-président issu de la Haute Guinée
A voir la composition de la CNDD, on est tenté de croire à une coalition des trois régions naturelles au détriment de la Moyenne Guinée pour le partage du pouvoir. Ce n’est là qu’une apparence. La réalité est que cette composition de la junte qui a pris le pouvoir est l’expression de la force et du courage dans l’armée guinéenne. Ceux qui sont sur la liste sont des personnes issues des groupes qui se sont clairement manifestés pour la prise du pouvoir (le camp Toto, le camp Konaté et celui de Dadis ou Gadis). En clair, il y avait un groupe de la Basse Côte, un groupe de la Haute Guinée et un groupe de la Forêt qui ont manifesté leur volonté de prendre le pouvoir. Les officiers de la Moyenne Guinée, eux, ont plutôt brillé par leur neutralité et manque d’ambition. C’est vrai que depuis la grande purge de 2005/2006 les militaires de cette région sont presque absents des postes de commandement au sein de l’armée. Eux qui ont toujours manifesté leur soutien à Lansana Conté. Le Général qui voulait se faire succéder par un des siens se méfiait d’eux et n’a donc fait que les utiliser avant de les écarter quand il sentait la fin approcher. Le peu qui reste dans l’armée sont tous du genre A. Tidiane Souaré, plutôt prêts à servir les autres. Le peu qui reste dans l’armée n’ont pas eu le moindre courage de s’affirmer. Il leur a manqué l’organisation et du courage devant les autres. Voilà pourquoi ils n’ont mérité aucun respect dans le partage du gâteau. Sinon, pourquoi deux vice-présidents (Basse Cote et Haute Guinée) auprès de la présidence Forêt ? Et la Moyenne Guinée ? Visiblement, on a cherché à ménager, à calmer ceux qui revendiquaient le pouvoir à côté du groupe de la Forêt. Les poltrons ne méritent aucun respect. Cela est tout à fait logique. Mais Dadis qui parle d’équilibre ethnique dans son équipe devrait se montrer plus judicieux.
« D’après les informations que nous avons reçues, la première liste de la CNDD a été améliorée pour faire l’équilibre ethnique. Sinon, même les 4 Peuhls sur la trentaine ne seraient pas tous sur la liste. De toute évidence, la concertation pour le putsch a été faite sur des bases régionalistes. Ce qui peut être dangereux pour l’avenir de la Guinée. Car, prochainement personne ne serait surprise et tout le monde se préparera en communauté », nous dit un militaire qui a requis l’anonymat.
Très remonté, Alpha Oumar Bah déclare :
« En fait, certains partis ont commencé à investir dans l’armée et à placer leurs pions à des postes stratégiques de cette institution et dans l’administration depuis longtemps. Même Kouyaté qui n’est pas resté longtemps PM y a pensé. Dans ce groupe, il aurait d’ailleurs des proches et même le frère de son épouse et son garde du corps. Le Général Toto n’est pas seulement de la famille de Mme Henriette Conté, il serait également proche de Sidiya. N’est-ce pas que c’est Alpha Condé, Sidiya et Kouyaté qui ont accordé leur soutien plus ou moins clair aux putschistes alors que ces derniers déclaraient suspendre les activités politiques ? Seuls les leaders de la Moyenne Guinée n’ont eu autre priorité que l’enrichissement personnel quand ils occupaient des hautes fonctions. Pour eux, rien d’autre que l’argent n’a compté. C’est pourquoi ils feraient mieux aujourd’hui de se consacrer au commerce et laisser la politique aux autres. En Guinée, le pouvoir appartient désormais à ceux qui dirigent des groupes armés. Sauf si Dadis corrige cette lancée en instaurant une véritable démocratie chez nous. Mais vu son lien avec la famille de Conté, je n’y crois pas. ».
Pour Mariame Bah (Hamdallaye) quant à elle :
« Les hauts cadres du Fouta qui ont servi avec engouement et qui n’ont pas honte de le citer comme père de la Nation, même après sa mort sont ceux qui ont trahi leur région et le reste de la Guinée. Regardez bien : Conté a été mauvais pour toute la Guinée. Mais voyez dans l’armée ! Il y a moins d’officiers de cette région en postes de commandement dans l’armée aujourd’hui qu’en 1984 quand Sékou Touré mourrait. Sékou insultait publiquement les Peuhls. Mais Conté les méprisait plus ! En 1984, ils ont participé à la décision pour la succession. Cette fois-ci, ils n’ont point compté. Mais ça, ce n’est pas seulement à cause des purges de Conté. La vérité est que le Peuhl s’est inconsciemment accommodé au rôle de boy pour les autres. On n'a plus personne de qui être fier, c’est dommage. Si au moins Bah Mamadou n'était pas si vieux ! Le Fouta est devenue orpheline en Guinée. »
Tout le monde a constaté que c’est Soriba Sorel Camara qui dirigeait la cérémonie lors des funérailles de Lansana Conté. Pourtant, tous les gouverneurs ont été remplacés par la CNDD. Pourquoi cette exception pour ce cacique du PUP à Conakry ? Pourquoi le parti de Conté qui a ruiné le pays doit-il garder le contrôle de la capitale ?
De source sure, Lansana Conté était décédé bien avant le 20 décembre. Mais le clan présidentiel qui avait fait venir Toto Camara afin de s’assurer que le pouvoir reste entre les mains de la famille a voulu d’abord préparer cette succession avant de faire connaitre la nouvelle. Tout se prépare et l’on prévoit qu’après l’annonce, on organise un « coup d’Etat » et Toto Camara qui prend le pouvoir organise les funérailles le vendredi 26 décembre. Le communiqué que la famille Conté a préparé est allé dans ce sens d’ailleurs. A son vivant, Lansana Conté avait essayé d’acheter l’amitié du groupe de Pivi qui avaient démontré avoir l’autorité au camp Alpha Yaya. Etant de la même promotion que le fils de président, on leur donne des véhicules et de l’argent tout en activant les liens avec Ousmane Conté. Au début du soulèvement après la nomination de Souaré, Dadis avait réclamé la retraite de tous les Généraux de l’armée avant de se retirer et laisser Pivi en avant. C’est un coup d’Etat qui était en cours. Mais des divisions sont apparues au sein des mutins lorsque certains ont voulu choisir un officier de la Haute Guinée comme futur président alors que les Forestiers sont majoritaires. Le groupe se fait connaitre et jouit d’une impunité totale en Guinée. Pour aucun de leurs crimes, une enquête ne serait engagée par le gouvernement. Même pas le massacre d’une quarantaine de policiers et la récupération de la cocaïne saisie par la police. On voulait se servir du groupe pour le transfert du pouvoir à la famille. En même temps, le groupe de Sékouba Konaté attend l’occasion pour reprendre le pouvoir. Ayant des contacts avec le même groupe devenu très important par leur nombre (majoritaire) et par les postes stratégiques qu’ils occupent dans l’armée guinéenne. « Ils ne disent non à personne et ils rassurent tout le monde, ayant leur propre plan de prendre le pouvoir », nous explique un militaire qui veut rester anonyme. C’est pourquoi, quand l’ordre de déclencher les opérations fut donné une petite confusion régna d’abord : les hommes de Sékouba Konaté le déclarèrent chef du putsch en même temps que ceux de Toto le firent pour ce dernier. Le groupe de Dadis les invite à discuter au camp Alpha Yaya. Là, ceux-la aussi avance le nom de Dadis. Or, chacun des deux comptait sur le groupe de Dadis pour avoir le pouvoir. En ce moment, tout passe incontestablement par les ressortissants de la région forestière devenus majoritaires dans l’armée guinéenne. Le jeu est fait et on n’a pas d’autre choix que d’accepter des postes de vice-présidence. A ce niveau, Sékouba Konaté se serait retiré en déclinant le poste. C’est pourquoi son nom ne figure pas sur la liste qui a été publiée le 23 décembre. Paradoxalement, on nous apprend un jour après, que Dadis est choisi par tirage au sort alors que pour le public seul les noms de Toto et konaté circulaient. Aussi, c’est le nom de Dadis qui se trouvait en tête de liste bien avant. Ce qui, par tradition militaire, voudrait dire qu’il est le président de la junte. On veut se moquer de qui dans cette affaire ? Le jeu a été parfait ! Au début, le chef d’Etat-Major des forces armées, le Général Diarra Camara se prononce pour le respect de la Constitution. Somparé et les loyalistes se rangent derrière lui. La stratégie des loyalistes repose donc sur Diarra Camara qui ne serait autre que l’oncle et le tuteur de Dadis Camara à Conakry quand ce dernier étudiait. Il semble que c’est d’ailleurs le Gén. Diarra en question qui a fait entrer Dadis dans l’armée. Lorsque le coup a réussi, c’est chez Diarra que la famille vienne danser la prise du pouvoir de Dadis. « Ceux qui ont voulu se servir d’eux, doivent les servir maintenant », nous dit M. Condé, habitant du camp Alpha Yaya.
Ce qui reste clair, cette situation a déçu plus d’un. Dans son interview accordée au Figaro, Alpha Condé parle maintenant contre un gouvernement militaire. Kouyaté qui s’était annoncé en route pour Conakry a pris une autre direction d’abord.
Malgré tous les faux pas de son début, si Dadis a la volonté d’instaurer une vraie démocratie en Guinée, alors qu’il cesse de s’inspirer ou de se référer à Lansana Conté et que Dieu bénisse son chemin. Tout le peuple de Guinée serait là pour le soutenir. Seulement, l’impunité qu’il a tendance à garantir aux anciens gérants des affaires publiques le fait déjà trop ressembler à Lansna Conté. Les Chantal Cole et autres commencent d’ailleurs à réapparaître !
Lansana Conté quant à lui, a pourri avant d'être enterré parce qu'il n'a semé que du Nyagassi en Guinée. Cela aussi doit servir de leçon à Dadis.
Enquête de Namory Condé, Lamine Soumah et Linda Bah
pour GuineePresse.info
_________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Pour le moment c'est le bénéfice du doute et une inquiétude légitime car beaucoup de membre du CNDD ont été placé via Mr Alpha Ibrahima Keira et Ousmane Conté respectivement ( ex secrétaire à la présidence et fils du défunt président). Bref we wait and see.
Mon gros problème, c'est que je ne sais quasiment rien de la manière dont Lansana Conté est perçu par les Guinéens ; et ce n'est pas ce que j'ai vu sur la TV nationale guinéenne (retransmis par TELEDIASPORA) lors de ses funérailles qui m'édifiera davantage...
La profonde admiration de MDC pour Lansana Conté est également un point d'interrogation sur la pertinence de son analyse de la situation politique guinéenne : on peut légitemment craindre qu'un tel modèle soit carrément obsolète au regard des défis colossaux que la Guinée doit affronter...
Organiser des présidentielles dans deux ans ne me semble pas excessivement long pour véritablement assainir la compétition électorale en Guinée, et surtout ramener enfin le débat public ves les questions économiques et sociales les plus cruciales ; plutôt qu'il soit gravement perturbé par la longue agonie du régime Conté...
Toutefois, si comme je l'apprends un calendrier des élections législatives était en cours (d'adoption, d'application ?), alors la discussion sur ce calendrier devrait intervenir rapidement entre les différents partis politiques, afin qu'une Assemblée Nationale légitime se forme comme contre-pouvoir légal aux risques réels de dérives militaristes qui guettent toute junte, quelle que soit la qualité de ses membres. Peut-on espérer que dans 6 mois une telle Assemblée soit élue par les Guinéens ?
Citation:
Gadis est-il vraiment un intellectuel comme le prétendent certains ? Nous avons suivi ses déclarations sur RFI. Parlant de la transition, il dit « tran-ci-zion », exactement comme Lansana Conté ! Dans une interview sur RFI, il affirme : « Je suis incorruptible. Toute l’armée le savent ». Cet homme a-t-il vraiment fréquenté la faculté de Droit et des Sciences économiques de Conakry ? Ce n’est pas une bonne publicité de l’université guinéenne.
Apprécier les capacités politiques d'un Africain à l'aune de sa maîtrise de la langue de Molière, c'est essayer de nous faire croire que Léopold Sédar Senghor a été le meilleur homme politique que l'Afrique n'a jamais enfanté. De telles "critiques" n'honorent pas leurs auteurs...
En tout cas, je ne serais pas étonné que la qualité de la formation universitaire en Guinée dans les années 1986 (où MDC y aurait eu sa maîtrise) ne fût pas celle reçue à Harvard par Barack Obama approximativement dans la même période. donc, l'Afrique a les diplômés que peuvent produire l'état de délabrement de nos infrastructures éducationnelles dévastées par les Politiques d'Ajustement Structurel. D'ailleurs, on a eu également de très hauts diplômés d'universités étrangères (Nicéphor Soglo, Dramane Ouattara) qui n'ont pas fait beaucoup mieux à la tête de nos pays...
Citation:
Il doit faire arrêter tous ceux qui ont été officiellement mis en cause dans des détournements. Il doit régler l’affaire de Mamadou Sylla et faire l’enquête sur les tueries de 2007 : on ne peut pas ignorer le massacre de plus de 180 personnes par balles et parler de justice ou se dire patriote voulant sauver un pays.
Heu!? Il serait préférable qu'il les fasse poursuivre par une justice non-corrompue : ça existe ça en Guinée ? En tout cas le CNDD promet de faire un audit des finances publiques, ce qui pourrait déboucher sur des poursuites judiciaires en bonne et due forme ; plutôt que de prôner les arrestations sommaires (commeun vulgaire militaire putschiste...)...
Citation:
Il doit faire réviser les contrats miniers et organiser des élections législatives en mai 2009 avec droit de participation pour tous les Guinéens, de l’intérieur comme de l’extérieur. Dans ce cas là, le peuple serait avec lui. Mais jamais le peuple ne doit lui donner carte blanche comme dans les années 70 en le laissant gouverner sans partage jusqu’en 2010.
OK avec ça...
Mariame Bah a écrit:
La vérité est que le Peuhl s’est inconsciemment accommodé au rôle de boy pour les autres. On n'a plus personne de qui être fier, c’est dommage. Si au moins Bah Mamadou n'était pas si vieux ! Le Fouta est devenue orpheline en Guinée.
Commentaires affligeants ; quoique compréhensibles en contexte africain : MDC parle de lutte contre l'ethnocentrisme en connaissance de cause. Il faut espérer que la Guinée s'en donne les moyens institutionnels idoines : tels qu'un homme est choisi à une place en raison de ses capacités effectives à faire le boulot, et non de ses origines régionales, "ethniques"... _________________ http://www.afrocentricite.com/ Umoja Ni Nguvu !!!
Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
Il doit faire réviser les contrats miniers et organiser des élections législatives en mai 2009 avec droit de participation pour tous les Guinéens, de l’intérieur comme de l’extérieur. Dans ce cas là, le peuple serait avec lui. Mais jamais le peuple ne doit lui donner carte blanche comme dans les années 70 en le laissant gouverner sans partage jusqu’en 2010.
Guinée: la junte veut ouvrir des "négociations" avec les sociétés minières
La junte au pouvoir en Guinée depuis le coup d'Etat du 23 décembre va "ouvrir dans les prochains jours des négociations" avec les sociétés minières pour "asseoir les bases d'une collaboration avantageuse pour toutes les parties", selon un communiqué lu à la radio. "Une mauvaise interprétation de l'intervention du président de la République (chef de la junte), le capitaine Moussa Dadis camara, au cours de sa rencontre d'hier (samedi) avec les forces vives de la Nation nécessite une clarification" de la junte, indique le texte.
"En effet, le fonctionnement correct des sociétés minières n'est pas remis en cause, il s'agit simplement d'ouvrir dans les prochains jours des négociations avec nos partenaires pour asseoir les bases d'une collaboration avantageuse pour toutes les parties", selon le communiqué.
"En conséquence la reprise du travail doit être effective dès ce lundi dans tous les secteurs de la vie économique" et dans tout le pays, a-t-il conclu.
Samedi, dans son premier discours public, le chef de la junte avait lancé: "on a bloqué le secteur minier. Il y aura une renégociation, une révision" des contrats.
Concernant "les zones aurifères, la décision est déjà prise: plus d'extraction jusqu'à nouvel ordre", avait ajouté le capitaine Camara.
Cette annonce, qui risquait de perturber un secteur crucial pour l'économie du pays, intervenait au moment où le secteur des mines en Afrique, moteur de la croissance dans de nombreux pays, est frappé de plein fouet par la crise économique mondiale et la chute des cours des matières premières.
Fin octobre, avant la crise, le gouvernement guinéen espérait attirer quelque 27 milliards de dollars d'investissements d'ici 2015 dans ce secteur, qui constitue l'essentiel des exportations du pays.
Ce pays d'Afrique de l'Ouest, qualifié par certains de "scandale géologique", abrite plus du tiers des réserves mondiales de bauxite (qui sert à fabriquer l'aluminium), dont il est le premier exportateur et le deuxième producteur au monde derrière l'Australie.
Son sous-sol contient également d'importantes réserves, encore largement inexploitées, d'or, de diamants, de fer, de nickel, etc.
AFP _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
Voilà MDC et ses boys commencent la purge de l'Armée par mettre à la retraite les vieux militaires. Ceci n'est pas une surprise car en mai il y avait déjà une prise d'otage d'officiers de la génération du défunt président suite au problème de ce qu'on appelle "le bulletin rouge" (document permettant d'avoir des avantages en matière de prix sur les denrées alimentaires). Cette armée a toujours été divisée et opportuniste dès que l'occasion se présente. La période est critique.
Citation:
Economie et Politique : Mamadou Toto Camara nommé ministre de la sécurité et les généraux mis à la retraite.
Posté le 28, Dec à 8:22:44 affiché 449 fois Mis à jour à 10:24:31
Par une ordonnance publiée ce dimanche sur les ondes de la RTG, le CNDD a nommé Mamadouba Toto Camara, à titre provisoire, ministre de la sécurité et de la protection civile et le Capitaine Keletigui Faro, ministre secrétaire général de la Présidence.
De même ont été mis à la retraite tous les officiers généraux ayant atteint la limite d’âge et de service. Pour l’armée de terre, les généraux Diarra Camara, Sampil Mamadou Camara, Kandet Touré, Kaba 43 Camara, Ibrahima Sory Dialo, Alseny Fofana, Souleymane Camara, Tellywel Diallo, Cherif Diallo ont ainsi été mis à la retraite.
Pour l’armée de mer, le vice amiral Aly Daffé, Amara Bangoura et le contre amiral Fassiman Traoré ont été mis à la touche.
L’armée de l’air n’a pas été épargnée non plus car les généraux David Foromo Loua et Emmanuel Konaté ont subi la même mesure.
Enfin, pour la gendarmerie nationale les généraux Jacques Touré, Mamadou Samba Bah et Lamine Sougoulé ont été également écarté pour vieillesse.
Le même communiqué ajoute qu’ « ils seront appelés à d’autres hautes fonctions »
Amadou Touré et Amadou Tham Camara
_________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
ALORS les frères!!!!!!! vous allez bien!!!!!! vous m'avez vraiment manqué .C'est dur d'etre isolé aussi longtemps de Grioo.
Ici au pays,on a aussi appris la nouvelle de la mort du vieux Lansana(bizarre ,je voyait sur l'écran certaines personnes pleurent !!!!!!!!!! et le peuple semblait en deuil ) .Suis pas triste qu'il y'ait eu un coup d'Etat ,bien au contraire .
Pour sa sucession,délicat,très délicat,le plus dure est à venir.Les "meileures successions" en Afrique sont souvent celles des nourissons de nos dictateurs.Je ne sais pas si Lansana avait des momes trop cons ou peut-etre pas du tout interessé
Voilà mais une chose est sur ,l'avenir de la Guinnée n'appartient qu'à son armée ,à vous de me prouver le contraire .Je ne veux pas manquer de respect aux frères guinéens de ce forum et je sais qu'ils ont tellement attendu ce moment.Je me rappele l'espoir quand le peuple s'est soulevé dans les rues,il y'a de cela quelques mois.Mais Lansa a ténu et cela grace à son armé.cela m'a donné une leçon sur l'attitude des armées en Afrique et de leur larxisme.La DEMOCRATIE,ça n'a jamais intérressé les militaires africains bien au contraire.Tout ce qu'ils veulent,c'est leur soldes et leurs galons, tampis pour le peuple.Le Mali est l'un des rares exemples jusqu'à présent où des officiers supérieurs ont su à juste titre faire une bonne transition et surtout faire évoluer le pays.
Certes,l'Afrique de l'ouest est la partie du continent qui évolue mieux en démocratie mais pour cela il faut des Hommes de valeurs.Je ne sais pas si la Guinnée en a comme politiciens surtout que Lansana a donné l'opportunité à la plupart de ses opposants de se griller dans les divers gouvernements qu'il a profusé.
En fait,les Guinéens doivent avoir mieux d'indices que moi.Pour autant,il faudrait noter que c'est cette armée qui tirait sur le peuple qui à présent est au pouvoir et reste à savoir s'ils abondonnerons facilement ces décennies de mauvaises habitudes.
Ces jeunes officiers au pouvoir,qu'est-ce qui les a incité à y arriver ?
-le manque de reconnaissance de leur ainée et supérieur qui se sont toujours otroyés la part du lion ?
-les appels à l'aide incessants de leurs frères guinéens ?
Il faut voir avant de croire car 20 ans de totalitarisme créent beaucoup de frustration et cela ne peut qu'envénimer la situation parce beaucoup préconisent souvent un GRAND NETTOYAGE qui a à la longue se transforme en saignée et ne font qu'agraver les choses dans un pays au lieu de les arranger.
Info ou Intox mais en Guinée chaque rumeur devient souvent la vérité. Si cela s'avère fondé et prouvé ce pays est décidemment handicapé par ses ressources naturelles. Juste pour l'info MDC et ses boys ont arrêté un responsable de Ashanti Gold à la frontière malienne en possession d'or(http://www.guineenews.org/articles/article_tempo.asp?num=2008122933910) .
Citation:
Le texte qui m'interpèle est celui-ci et montre les enjeux géostratégiques pour la domination des ressources naturelles des vautours de toute part avec un revenant potentiel aux affaires.
Guinée : L’ombre de Lansana Kouyaté plane sur Conakry
Source : Néoleadership : Dernière Mise à jour : 29/12/2008 (Auteur : )
De sources très informées en provenance de Conakry indiquent que l’ancien Premier Ministre Lansana Kouyaté et ses mentors cherchent par tous les moyens à imposer à la junte militaire la personne de Lansana Kouyaté comme nouveau Premier Ministre.
Les tractations seraient en cours pour convaincre le nouvel homme fort de Guinée de nommer cet ancien premier ministre qui, l’on s’en souvient, avait ramené la Guinée aux heures les plus sombres de l’ethno- stratégie.
C’est le président sénégalais, Abdoulaye Wade qui serait plus actif pour la cause Kouyaté. Il doit se rendre demain 29 décembre 2008 à Conakry pour essayer de venir à bout de la résistance du Capitaine Moussa Dadis Camara qui n’entendrait pas se faire mener par le bout du nez.
Nous disons que la Guinée est un Etat libre et responsable et que les militaires doivent éviter d’être victimes de leur jeunesse et de la gourmandise de vieux caïmans politiques qui risquent de les dévorer crus.
Les Guinéens ne comprennent pas que M. Wade veuille tant pêcher en eau trouble. Ils ne comprennent pas, non plus, le double langage du Président sénégalais. N’est- ce pas lui qui a affirmé sur les ondes de Radio France Internationale (RFI) qu’il a appelé ses pairs, dont le Président Nino Vieira pour leur dire « de laisser les guinéens régler leur problème entre- eux ; ce qui passe en Guinée est une affaire intérieure. »
Mais l’action du Président Wade serait doublée de celle de son fils Karim qui, soutiendrait, quant à lui, Ibrahima Kassory Fofana ancien Ministre des Finances. En effet, Kassory Fofana est un ami de Karim Wade.
Qu’on ne s’y trompe pas ! L’amitié n’explique pas en elle seule les actions conjuguées du clan Wade. Le père et le fils défendent des intérêts mafieux qui sont liés à l’exploitation minière de notre pays. La convoitise dont la Guinée, pour laquelle nous mettions en garde, il y a quelques jours, trouve ici confirmation.
Beaucoup d’observateurs se demandent si M. Wade, et maintenant son fils, ne voudraient pas se venger du défunt Président Conté avec lequel le père ne s’est jamais bien entendu. Ce dernier préférant privilégier ses liens avec le Président Nino de Guinée Bissau.
Le Capitaine Moussa Dadis Camara doit réaffirmer à cette occasion et dès à présent qu’il est un Président à part entière. Qu’il n’a pas besoin de tuteur pour tenir débout. Il doit, comme il l’a dit lui- même, agir de son propre chef.
En tout cas, le peuple de Guinée n’est pas mort. Il n’oublie pas que M. Lansana Kouyaté s’est toujours montré en adversaire de celui- là même qui l’a nommé. Qu’il a faussé le changement revendiqué par les Guinéens lors des événements de janvier et février 2007 qui ont fait des centaines de morts. Qu’il a piétiné la Feuille de Route et voulu imposer un pouvoir personnalisé. Qu’il s’est toujours considéré comme un prédestiné au pouvoir. D’où son conflit avec le Général Conté et toutes les institutions républicaines : syndicat, société civile, assemblée nationale etc. Enfin, qu’il a passé son temps à voyager et à implanter ses comités de soutient à travers le monde.
N’oublions pas, qu’à chaque moment que les Guinéens ont voulu tourner une page de leur histoire, M. Lansana Kouyaté a refait surface pour fausser leur combat !
La Guinée a des hommes de valeur qui sont plus méritants, plus unitaires que celui qui a quadrillé la Guinée de ses préfets dont personne n’est prêt d’oublier la nomination. Parmi ses hommes de valeur, il y a Mohamed Béavogui, François Lounsény Fall, ancien Premier Ministre et qui a démissionné de son poste, Issa Ben Yacine Diallo, Alioune FanTouré, économiste et écrivain, Tierno Monénembo, écrivain, Prix Renaudot 2008, Kabiné Komara et tant d’autres à l’intérieur.
Les militaires devraient être sur leur garde et être vigilants car les Guinéens ne sont pas prêts à revivre l’ère Kouyaté.
Les hommes politiques qui veulent le changement doivent sortir de leur torpeur et peser de tout leur poids pour ne pas que la transition qui s’est passée, jusqu’à présent, dans la paix se transforme en un conflit qui mènera la Guinée dans le chaos !
M. Wade devrait mieux s’occuper des affaires intérieures de son pays que vouloir nous dire ce qu’on devrait faire. Nous sommes capables de choix ! Le paternalisme en politique se résumant à cette pensée « je te côtoie, te berce avant de t’étouffer et te manger » la junte militaire qui a bien géré la transition devrait se montrer ferme dans sa volonté de changement.
On ne dira jamais assez que tous les guinéens doivent être encore plus vigilants et être prêts à défendre notre pays des intérêts étrangers !
De mieux en mieux. Les revenants sont de retour et non les moindres. Je vais essayer de ne plus poster jusqu'à la formation du gouvernement mais vu les rumeurs, les confirmations sur la situation actuelle; je m'attens à d'autres surprises.
Résidant vers le Génie Militaire de Sangoyah, communément appelé PA, notre interlocuteur a confirmé le retour de Gbago Zoumanigui à Conakry, et cela après 12 ans d'absence.
Comme pour dire que le chemin est désormais balisé par la nouvelle junte pour que les anciens putschistes du 2 et 3 février rejoignent le bercail sans être inquiètes. Et selon de les témoignages de certaines militaires du camp Alpha Yaya Diallo, Gbago Zoumanigui aurait reçu l'assurance de son retour à Conakry de la part du président Moussa Dadis Camara et de son mentor de sécurité, Claude Pivi « Coplan ».
Rappelons que le coup raté du 2 et 3 février avait pris son départ au Camp Alpha Yaya Diallo, qui est réputé pour être le caserne des militaires les plus frondeurs du pays. Selon les mêmes témoignages, ces hommes de rang accusaient Lansana Conté de privilégier uniquement leurs camarades du Camp Samory. Ce qui expliquerait, selon eux, le fait que tous les tentatives de déstabilisation de son régime soient parties à partir de ce camp, qui reste aussi le plus grand arsenal du pays.
« Et depuis le coup de force de Pivi Coplan au mois de juin, le défunt président a été contraint de prendre à bras le corps la question de l'assainissement de l'armée en revoyant leur gradation» conclut notre interlocuteur.
_________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
le secteur des mines en Afrique, moteur de la croissance dans de nombreux pays
Idéal ou réalité Ou plutôt moteur de croissance de comptes banquaires privés?????
Alex a écrit:
l'Afrique de l'ouest est la partie du continent qui évolue mieux en démocratie[b].
Que devrait-on attendre des Bantous de l´Afrofrancophonie centrale, hein? Qu´est-ce qu´on doit attendre des beaux gosses Camerounais, Gabonais, Congolais, etc???
Alex a écrit:
[b]Ces jeunes officiers au pouvoir,qu'est-ce qui les a incité à y arriver ?
En tout cas, les officiers supérieurs, i.e. généraux, etc. sont déjà corrompus. Tellement qu´ils sont dans le système, tellement qu´ils sont le système... Pas la peine de compter sur eux donc.
Info ou Intox mais en Guinée chaque rumeur devient souvent la vérité. Si cela s'avère fondé et prouvé ce pays est décidemment handicapé par ses ressources naturelles. Juste pour l'info MDC et ses boys ont arrêté un responsable de Ashanti Gold à la frontière malienne en possession d'or(http://www.guineenews.org/articles/article_tempo.asp?num=2008122933910) .
Citation:
Le texte qui m'interpèle est celui-ci et montre les enjeux géostratégiques pour la domination des ressources naturelles des vautours de toute part avec un revenant potentiel aux affaires.
Guinée : L’ombre de Lansana Kouyaté plane sur Conakry
Source : Néoleadership : Dernière Mise à jour : 29/12/2008 (Auteur : )
De sources très informées en provenance de Conakry indiquent que l’ancien Premier Ministre Lansana Kouyaté et ses mentors cherchent par tous les moyens à imposer à la junte militaire la personne de Lansana Kouyaté comme nouveau Premier Ministre.
Les tractations seraient en cours pour convaincre le nouvel homme fort de Guinée de nommer cet ancien premier ministre qui, l’on s’en souvient, avait ramené la Guinée aux heures les plus sombres de l’ethno- stratégie.
C’est le président sénégalais, Abdoulaye Wade qui serait plus actif pour la cause Kouyaté. Il doit se rendre demain 29 décembre 2008 à Conakry pour essayer de venir à bout de la résistance du Capitaine Moussa Dadis Camara qui n’entendrait pas se faire mener par le bout du nez.
Nous disons que la Guinée est un Etat libre et responsable et que les militaires doivent éviter d’être victimes de leur jeunesse et de la gourmandise de vieux caïmans politiques qui risquent de les dévorer crus.
Les Guinéens ne comprennent pas que M. Wade veuille tant pêcher en eau trouble. Ils ne comprennent pas, non plus, le double langage du Président sénégalais. N’est- ce pas lui qui a affirmé sur les ondes de Radio France Internationale (RFI) qu’il a appelé ses pairs, dont le Président Nino Vieira pour leur dire « de laisser les guinéens régler leur problème entre- eux ; ce qui passe en Guinée est une affaire intérieure. »
Mais l’action du Président Wade serait doublée de celle de son fils Karim qui, soutiendrait, quant à lui, Ibrahima Kassory Fofana ancien Ministre des Finances. En effet, Kassory Fofana est un ami de Karim Wade.
Qu’on ne s’y trompe pas ! L’amitié n’explique pas en elle seule les actions conjuguées du clan Wade. Le père et le fils défendent des intérêts mafieux qui sont liés à l’exploitation minière de notre pays. La convoitise dont la Guinée, pour laquelle nous mettions en garde, il y a quelques jours, trouve ici confirmation.
Beaucoup d’observateurs se demandent si M. Wade, et maintenant son fils, ne voudraient pas se venger du défunt Président Conté avec lequel le père ne s’est jamais bien entendu. Ce dernier préférant privilégier ses liens avec le Président Nino de Guinée Bissau.
Le Capitaine Moussa Dadis Camara doit réaffirmer à cette occasion et dès à présent qu’il est un Président à part entière. Qu’il n’a pas besoin de tuteur pour tenir débout. Il doit, comme il l’a dit lui- même, agir de son propre chef.
En tout cas, le peuple de Guinée n’est pas mort. Il n’oublie pas que M. Lansana Kouyaté s’est toujours montré en adversaire de celui- là même qui l’a nommé. Qu’il a faussé le changement revendiqué par les Guinéens lors des événements de janvier et février 2007 qui ont fait des centaines de morts. Qu’il a piétiné la Feuille de Route et voulu imposer un pouvoir personnalisé. Qu’il s’est toujours considéré comme un prédestiné au pouvoir. D’où son conflit avec le Général Conté et toutes les institutions républicaines : syndicat, société civile, assemblée nationale etc. Enfin, qu’il a passé son temps à voyager et à implanter ses comités de soutient à travers le monde.
N’oublions pas, qu’à chaque moment que les Guinéens ont voulu tourner une page de leur histoire, M. Lansana Kouyaté a refait surface pour fausser leur combat !
La Guinée a des hommes de valeur qui sont plus méritants, plus unitaires que celui qui a quadrillé la Guinée de ses préfets dont personne n’est prêt d’oublier la nomination. Parmi ses hommes de valeur, il y a Mohamed Béavogui, François Lounsény Fall, ancien Premier Ministre et qui a démissionné de son poste, Issa Ben Yacine Diallo, Alioune FanTouré, économiste et écrivain, Tierno Monénembo, écrivain, Prix Renaudot 2008, Kabiné Komara et tant d’autres à l’intérieur.
Les militaires devraient être sur leur garde et être vigilants car les Guinéens ne sont pas prêts à revivre l’ère Kouyaté.
Les hommes politiques qui veulent le changement doivent sortir de leur torpeur et peser de tout leur poids pour ne pas que la transition qui s’est passée, jusqu’à présent, dans la paix se transforme en un conflit qui mènera la Guinée dans le chaos !
M. Wade devrait mieux s’occuper des affaires intérieures de son pays que vouloir nous dire ce qu’on devrait faire. Nous sommes capables de choix ! Le paternalisme en politique se résumant à cette pensée « je te côtoie, te berce avant de t’étouffer et te manger » la junte militaire qui a bien géré la transition devrait se montrer ferme dans sa volonté de changement.
On ne dira jamais assez que tous les guinéens doivent être encore plus vigilants et être prêts à défendre notre pays des intérêts étrangers !
Ce que je craignais et à juste titre,les vautours se positionnent pour se partager "le gâteau" .Ce n'est plus une simple affaire guinnéene ,c'est des milliards en gisements miniers à controler qui sont en jeu.Dieu seul sait qui fait quoi à l'heure actuel.Rappellez vous, comment le dernier régime mauritanien s'est fait éjecté .Simple coup d'Etat ou extension avec l'exploitation minière d'uranium par AREVA ?
Un proverbe dit qu'il n'y a pas de fumée sans feu.Tu as raison de t'inquiéter WILCAT.Depuis que le chef de la junte a décidé de revoir les accords d'exploitations miniers en Guinnée,je ressents une grande agitation dans les médias occidentaux.Ce ne doit plus etre une simple affaire guinnéene à présent.
En ce qui concerne Wade,sincèrement je n'ai jamais compris à quel jeu jouent la plupart des présidents sénégalais sur la scène continentale.Ils sont toujours à mis chemin entre la fausse image de panafricaniste qu'ils disent porter et la véritable image de collabo de la métropole qui leur vont bien.Si seulement notre vénérable paire Cheikh Anta Diop voyait cela . Quel gâchis pour un pays si important sur la scène continentale.
Didier_Daan a écrit:
Nkossi a écrit:
Citation:
le secteur des mines en Afrique, moteur de la croissance dans de nombreux pays
Idéal ou réalité Ou plutôt moteur de croissance de comptes banquaires privés?????
Alex a écrit:
l'Afrique de l'ouest est la partie du continent qui évolue mieux en démocratie[b].
Que devrait-on attendre des Bantous de l´Afrofrancophonie centrale, hein? Qu´est-ce qu´on doit attendre des beaux gosses Camerounais, Gabonais, Congolais, etc???
Alex a écrit:
[b]Ces jeunes officiers au pouvoir,qu'est-ce qui les a incité à y arriver ?
En tout cas, les officiers supérieurs, i.e. généraux, etc. sont déjà corrompus. Tellement qu´ils sont dans le système, tellement qu´ils sont le système... Pas la peine de compter sur eux donc.
Didier_Daan pourquoi tu veux nous faire pleurer ? Sincèrement par moment je me surprends entrainds d'envier les pays d'Afrique de l'ouest.La Guinnée elle-meme va plus que jamais vers son destin.L'Afrique centrale est un dilemme pour tout le monde.C'est le lieu ou les dinosaures du pouvoir survivent le mieux .Mbongo,Biya,Sassou Nguesso et obiang nguema en passant par Déby, une bande de mégalomane qui ont juré mourir au pouvoir quoiqu'il arrive.Au Cameroun,le peuple a tellement voulu se débasser de Biya qu'ils ont fini par se convaincre que c'est Dieu en personne qui lui a donné le pouvoir et attendent tranquillement sa mort.D'ailleurs la fin de Lansana ne fait que rassurer les uns que rien n'est éternel.C'est vrai que c'est assez lâche mais que voulez-vous , ce Dieu qui les maintient si longtemps au pouvoir c'est une armée grassement payé et rodé en matière d'exaction sur le peuple.
En ce qui concerne Wade,sincèrement je n'ai jamais compris à quel jeu jouent la plupart des présidents sénégalais sur la scène continentale.Ils sont toujours à mis chemin entre la fausse image de panafricaniste qu'ils disent porter et la véritable image de collabo de la métropole qui leur vont bien.Si seulement notre vénérable paire Cheikh Anta Diop voyait cela . Quel gâchis pour un pays si important sur la scène continentale.
Je suis encore frappé par ce pays "paradoxal". Devant le mélange de modernisme-traditionalisme et afrocentrisme/panafricanisme-occidentalisme/mondialisme du pays de la Teranga, on a le vertige.
Mais faut pas oublier, c´est comme si le colon en faisant semblant de partir, a confié le flambeau de la "démocratie" Africaine à Senghor qui a, faut le souligner en passant, fait 20 ans au pouvoir. Quand même!! Les archives de l´AOF y sont encore à Dakar, sans compter toutes les représentations des organismes internationaux présentes dans cette ville...
Alex a écrit:
Didier_Daan pourquoi tu veux nous faire pleurer ? Sincèrement par moment je me surprends entrainds d'envier les pays d'Afrique de l'ouest.La Guinnée elle-meme va plus que jamais vers son destin.L'Afrique centrale est un dilemme pour tout le monde.C'est le lieu ou les dinosaures du pouvoir survivent le mieux .Mbongo,Biya,Sassou Nguesso et obiang nguema en passant par Déby, une bande de mégalomane qui ont juré mourir au pouvoir quoiqu'il arrive.Au Cameroun,le peuple a tellement voulu se débasser de Biya qu'ils ont fini par se convaincre que c'est Dieu en personne qui lui a donné le pouvoir et attendent tranquillement sa mort.
Je pense plutôt que c´est le rapport potentiels et leur impact qui suscite des larmes. L´Afrofrancophonie Centrale est une zone où le temps s´est arrêté. On y vit encore, dans les esprits, comme à l´époque de la chasse, la cueillette et des orgies. D´ailleurs y a-t-il eu là-bas un seul royaume ou empire du niveau du Songhai, Mandingue, etc???
Inscrit le: 29 Déc 2005 Messages: 994 Localisation: Dans Les Bras de Youssou Ndour
Posté le: Mer 31 Déc 2008 22:31 Sujet du message:
Alex et Didier, vous la meme kechia???? laissez mon pays tranquil!!!!!!!!
wade est un cas unique, c'est un grand bandit qui ne cherche qu'a manipuler pour se faire un nom!! Il ne faut pas oublier ses sorties quand il y a eu le coup d'etat en Mauritanie. wade avait offert des passeports diplomatiques aux rebelles ivoiriens, c'est le meme wade qui disait qu'ill ne faut jamais negocier avec des rebelles(ie: la rebellion casamancaise), c'est le meme petit homme qui est alle se ranger du cote de la France apres. wade a voulu offrir a Nino Vieira un avion recemment quand ca chauffait dans son coin, et comme on le voit now, dans toute l'histoire du Senegal, il est le premier chef d'Etat a soutenir une junte!!! Et Jules ne ment pas, wade, le president, a offert un demi-milliard a la Guinee, on va dire ca comme ca, mais on sait tous que c'etait pas gratuit...and etc etc etc...
J'ai pas trop le temps ces jours ci mais je vous laisse avec Jules Diop qui a consacre this week sa chronique, a la Guinee, wade et fils!
« La liberté, c’est passer d’un état à l’autre,
c’est s’arracher à quelque chose.
C’est donc une rupture »
François MITTERRAND
Même avec la pire des soldatesques à la tête de leur pays, les Guinéens n’en voudront jamais à Dieu de les avoir débarrassés de Lansana Conté. Séckou Touré suscitait la crainte. Sa mort avait été saluée par une importante diaspora guinéenne comme un moment de « libération ». Dans sa furie paranoïaque, le « tyran » avait ethnicisé son pays, combattu son élite intellectuelle qu’il soupçonnait de connivence avec l’ennemi « impérialiste ». Nous n’allons pas non plus oublier les horreurs du camp Boiro, révélées par de nombreux témoignages encore vivaces. Sur une simple délation, vous pouviez entrer dans son bureau et ne plus jamais réapparaître que dans un cercueil plombé. C’était le sort réservé à de nombreux jeunes intellectuels qui commettaient l’imprudence de passer par Dakar ou Abidjan en rentrant à Conakry.
Mais Séckou inspirait, sinon du respect, du moins de la considération. Pour son non courageux à de Gaulle et son oui à la Guinée, pendant que la plupart des dirigeants africains se mettaient accroupis derrière la France. Il a refusé la liberté aux guinéens, mais paradoxalement, la plupart des opprimés de la terre ont trouvé chez lui une oreille attentive. Il a eu un hommage posthume appuyé de Miriam Makeba et Nelson Mandela. Moustapha Wade, le frère de l’actuel président de la République, y avait trouvé refuge quand Senghor ne voulait plus de lui. Autant il avait divisé les Guinéens, autant Seckou Touré avait allumé chez eux la flamme d’une identité nationale qui faisait leur fierté. Le Bembeya Jazz en était l’incarnation ultime. Derrière le grand tyran, il y avait aussi le petit homme du peuple qui conduisait sa propre voiture, qui savait se mettre du côté des opprimés. On l’accusait de sacrifier les albinos, mais il avait fait du chanteur malien Salif Keita son meilleur ami. Derrière le grand tyran, il y avait aussi le sentimental qui a versé des chaudes larmes quand il a écouté le premier refrain de « Manjou », chanté à sa gloire.
Conté n’était pas tout ça. C’était un vulgaire général qui s’est rappelé qu’il avait une arme de libération quand il s’est assuré que Séckou Touré était bien mort et enterré. C’était une copie caricaturale de son idole, qu’il n’a jamais cessé de singer, dans ses traits les plus caricaturaux. Mais ill avait les idées et les convictions en moins. Le général autoproclamé compensait cette mollesse intellectuelle avec un autoritarisme terrifiant. Il savait se rappeler du français qu’il avait appris au Prytanée militaire, mais c’était un grand bouffon. Il y a quelques mois, il s’est rendu en cortège dans une prison de Conakry pour faire libérer un ancien conducteur de Limousine qu’il avait transformé en milliardaire. Son pays était le premier exportateur de bauxite au monde, sans doute le premier exportateur clandestin de diamant, mais ses citoyens n’en voyaient pas l’éclat. Il faut dire que les Guinéens étaient déjà fatigués des frasques du septuagénaire. Il passait ses journées à regarder des films porno et n’en sortait qu’une fois sa bouche moussée de raisin fermenté. Quand ça lui prenait, il convoquait de jeunes nymphes parmi lesquelles miss Guinée, de 40 ans sa cadette qui deviendra son épouse préférée. Qu’il aille au diable. Il avait transformé la Guinée en un camp Boiro géant et tenu ses citoyens dignes d’une main de fer. Il rappelait il y a quelques jours encore, sans doute avec sa bouche puante de Camelia, que ses compatriotes feraient mieux de se méfier de lui, parce qu’il savait tuer. Si les Guinéens ne sont pas morts dans les camps, c’est qu’ils ont renoncé à leurs opinions ou renoncé à leur pays. Mais ils sont devenus plus pauvres qu’avant, pendant que leurs ressources naturelles sont pillées par une caste d’affairistes.
Les médias du monde entier ont fait peu cas de la mort du dictateur. Aucun chef d’état sérieux ne lui a rendu hommage. Peu de grandes personnalités se rendront à son enterrement. Mais n’oubliez pas que ses derniers caprices de chef d’Etat ont été payés par le contribuable sénégalais. Pendant que les Guinéens se plaignaient de leur condition misérable, Abdoulaye Wade finançait une fête pour leur président à hauteur de 500 millions de francs Cfa. C’était la condition pour en être « l’invité d’honneur ». Accompagnons son cercueil avec nos clameurs, pour que Dieu n’en ramène plus de ce genre.
Je comprends ceux qui, dans notre pays, célèbrent la mort de Lansana Conté. J’ai été très ferme avec un ami qui me disait hier que tout compte fait, un général pourrait être une bonne alternative pour le Sénégal. J’ai trouvé cette idée abominable. L’armée n’a jamais été qu’un ultime recours pour un pays. Mais je ne peux pas m’empêcher de souhaiter à tous les Guinéens qui fêtent Noël dans la joie, bonne et heureuse « armée ». Quand la France, berceau présumé des Droits de l’homme s’est trouvé dans l’impasse, elle a fait appel à un général. de Gaulle a démissionné quand la rue l’a désavoué. Un militarisme éclairé vaut mieux qu’une dictature aveuglée. Le Mali l’a expérimenté avec Amadou Toumani Touré, la Mauritanie avec Mohamed Ould Val. Jerry Rawligs, que rien ne préparait à la vie civile, a organisé des élections et accepté avec beaucoup de hauteur le verdict des urnes. Le Ghana vient de faire la preuve de la grande maturité de sa démocratie, en organisant des élections saluées par tout le monde.
Pendant qu’il appelait l’armée guinéenne au calme, ses propres soldats tiraient sur de jeunes enfants sans défense à Kédougou. N’importe quel chef d’Etat aurait écourté ses vacances et demandé la mise en place d’une commission d’enquête. Mais voilà tout le côté sombre d’Abdoulaye Wade. Il ne voulait pas marcher sur des cadavres pour aller au pouvoir, mais il en fait tous les jours depuis qu’il est pouvoir. C’est pourquoi il se fait l’avocat des dictateurs sanguinaires. Il cache Hussein Habré, un criminel qu’il ne veut pas livrer à la Justice internationale. Il était le grand défenseur d’Ahmed El Béchir. Il a trouvé maintenant un client en son « ami » Robert Mugabe. Sa défense est la même, « il y a des chefs d’Etat qui veulent quitter le pouvoir, mais ils ont peur d’être jugés ». La plupart du temps, il ne parle que des dictateurs criminels, puisque les anciens chefs d’Etat qui n’ont rien à se reprocher vaquent tranquillement à leurs occupations.
Je confesse donc ici-même, que je suis obligé de relativiser mon aversion pour la solution militaire. Je tempère le pessimisme radical de ceux qui voient en chaque soldat guinéen un nouveau Conté. De la même manière, je ne vois pas en chaque leader politique sénégalais un futur Abdoulaye Wade. Il a soufflé à l’oreille d’un de ses collaborateurs, après avoir fait sa sortie fantasque à sa résidence de Paris, « douma seen moroom ». Gouverner se résume pour lui à un exercice de manipulation. Ceux qui étaient là avec lui, j’en suis convaincu, y ont été par égard pour le vieillard, mais ils n’éprouvent aucun respect pour le président. Ce que j’ai retenu pour ma part, c’est que tous les intervenants qui avaient l’habitude de l’interpeller directement ne parlent de lui qu’à la troisième personne. Comme s’il n’était plus là. C’est le père Noël en lui qui est mort. Moi aussi je croyais en lui, mais j’ai perdu la foi. Je l’ai attendu comme vous, tous les ans, sous la cheminée. Je l’ai vu à la télévision comme vous. J’ai entendu comme vous toutes ses promesses : il a promis des tramways, des centrales nucléaires, des bateaux-taxis. C’était une publicité mensongère. Une année passe avec son lot de malheurs. Mais si vous avez détesté le père Noël, méfiez-vous du fils. Il est sa réplique parfaite.
Mes Meilleurs Voeux de Bonne et Heureuse Annee a Toutes et a Tous! Que cette nouvelle annee 2009 soit pour chacun d'entre nous synonyme de Paix, de bonheur absolu, de sante et de succes. Que nos aspirations les plus profondes deviennent reelles. Que Dieu protege nos familles respectives!
Ciao _________________ The Humanitarian My Love
Wade, une erreur dans l'histoire du Senegal!
Carpe Diem
Bref présentation du 1er ministre Kabiné Komara et son premier message à la nation.
Citation:
Kabiné Komara est né le 08 mars 1950 à Kankan. Il est sorti major de sa promotion en 1973 à l’Institut Polytechnique Gamal Abdel Nasser de Conakry avec une maitrise en gestion et comptabilité avec la mention excellente.
En 1992, Komara obtint un certificat d’économie monétaire à l’Université de Colorado, puis un diplôme professionnel de gestion et investissement à l’Université américaine du Caire en 1997. Plus tard, il passera un MBA à l’Ecole Supérieure de Commerce de Rennes, France sur le sujet Préparation de plan stratégique.
Dans sa vie professionnelle, il a occupé les postes suivants :
1973- 1974 : Inspecteur financier à la Présidence de la République
1974-1975 : Chef service compensation, Conseiller puis Cadre comptable à la Banque centrale.
1975- 1984 : Directeur administratif de Friguia
1984-1986 : Directeur adjoint Département Personnel et Africanisation de la CBG
1986-1991 : Directeur national des investissements publics au ministère du Plan et de la coopération internationale.
1991-1992 : Membre de la commission Economie, Développement et environnement du Conseil Transitoire de Redressement National (Parlement intérimaire)
1992-1995 : Conseiller Economique du ministre des Finances et du plan
1995- 2008 : Directeur du département des services administratifs et du patrimoine de la Banque Africaine d’Import Export(Afreximbank).
Kabiné Komara est marié et père de cinq enfants dont l’écrivaine Siré Komara qui a publié, en 2006, à 14 ans, un roman intitulé « Mes racines ».
Il parle le malinké, le soussou, le français, l’anglais et un peu d’arabe.
Ses attributions selon l’ordonnance du 29 décembre 2008 :
Article1er: Le Premier ministre, Chef du Gouvernement est chargé de contrôler, coordonner et de diriger l’action gouvernementale.
Article 2 : Il est responsable de la bonne marche du gouvernement devant le Président de la République.
Article 3 : En accord avec le Président de la République, le Premier ministre détermine les attributions de chaque ministre. Il assure la présidence du conseil des ministres par délégation du Président de la République et pour un ordre du jour déterminé.
Article 4 : Il propose au Président de la République la composition du gouvernement dont les membres sont nommés par ordonnance.
Article 5 : Les membres du gouvernement sont responsables de la direction de leurs départements respectifs devant le Premier ministre.
Article 6 : Toute vacance du poste de Premier ministre met fin aux fonctions des autres membres du gouvernement qui gèrent les affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau Premier ministre.
Article 7 : Il nomme aux emplois civils, il dirige l’administration par délégation du Président de la République.
Article 8 : Le Premier ministre est chargé de définir la politique économique et d’assurer sa mise en œuvre. Il veille au respect des accords et conventions liant le gouvernement de la République de Guinée à ses partenaires sociaux.
Article 9 : Le Premier ministre peut représenter le Président de la République à toutes les rencontres sous-régionales, régionales et internationales. Il est en outre responsable du dialogue politique et social, veille à l’application des accords avec les partis politiques et au bon déroulement du processus électoral.
Les vautours sont aux aguets et apparement très préssés pour avoir la part du riche gâteau guinéen avec une fois de plus Mr Volte Face Himself Abdoulaye Wade
Citation:
FIN DE LUNE DE MIEL ENTRE WADE ET LE CAPITAINE DADIS CAMARA LES DESSOUS D'UN DIVORCE
Source : Autres : Dernière Mise à jour : 06/01/2009 (Auteur : .)
72 heures après la volte-face du président de la République sur la situation qui prévaut actuellement en Guinée, des fuites se font jour sur les véritables raisons qui ont poussé Me Wade à revoir sa position vis-à-vis de la junte qui a pris le pouvoir à Conakry après le décès du président Lansana Conté. Selon des sources bien informées, Ahmet Khalifa Niasse aurait profité de sa mission pour tenter de faire des «affaires» avec la junte. Cette dernière, soupçonnant un parfum de deal a alors tout simplement snobé l’envoyé spécial de Wade. Au grand dam du palais et du ministère des affaires étrangères.
En voulant jouer au «Zorro» dans la crise que traverse actuellement la Guinée, le président Abdoulaye Wade n’avait sans doute suffisamment pas jaugé la perspicacité des nouvelles autorités de Conakry. Derrière les raisons évoquées officiellement dans la lettre que le président de la République a écrite au capitaine Dadis pour lui expliquer les motifs du report de son voyage en Guinée, il y a bien anguille sous roche. Car la décision de Wade serait due à une grande déception vis-à-vis de la junte. Selon des sources contactées à Dakar et dans la capitale guinéenne, le ministre conseiller Ahmeth Khalifa Niasse aurait, en effet, profité de sa mission officielle pour négocier des marchés avec le successeur de Lansana Conté. «La bauxite, le bois, les minerais et d’autres matières premières de la Guinée intéressent particulièrement le Sénégal», estiment nos interlocuteurs. L’attitude de Ahmeth Khalifa Niasse a éveillé des soupçons auprès de Moussa Dadis Camara et de ses collaborateurs. Qui ont du coup, tourné le dos à Me Wade au profit de Mouhamar Khaddafi, Blaise Compaoré et du ministre français de la coopération Alain Joyandet. Ce dernier qui a quitté Conakry hier est d’ailleurs parti avec des promesses fermes de la junte d’organiser des élections dans les plus brefs délais. Au palais de l’avenue de Léopold Sédar Senghor par contre, le geste de Dadis Camara est perçu comme une trahison surtout quand on sait que le maître de céans avait offert dernièrement 500 milliards à la Guinée, avant d’appeler la communauté à soutenir ses nouvelles autorités au lendemain du décès de Conté.
«Ahmeth Khalifa Niasse a toujours effectué des missions diplomatiques»
Le ministre conseiller du président étant hors du pays, c’est son directeur de cabinet qui, après l’avoir contacté au téléphone, nous a donné sa version dans cette histoire. Ibrahima Niasse précise d’abord que Ahmeth Khalifa est présentement en mission en Iran, sur instruction du président de la République. «Depuis des années, il effectue des missions à l’étranger et il n’a jamais eu de problème avec les ministère des affaires étrangères», martèle-t-il. Interpellé sur le «deal» que son «patron» voulait faire avec les nouvelles autorités de Conakry, M Niasse réfute et souligne que Kahilfa était dans le cadre d’une mission purement officielle. «Il était porteur d’un message du président Wade et vous comprenez qu’il ne pouvait nullement parler de contrat ou d’affaires», affirme-t-il. Avant d’ajouter que Ahmeth Khalifa Niasse se rend en Guinée depuis plusieurs années et qu’il connaît bien le chemin s’il voulait faire des affaires.
Source : l'Observateur - Sénégal
_________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Je ne sais pas à quoi il joue mais il faut dire a Wade de se calmer. AH l'impatience des vautours.
Citation:
GUINEE - Le président sénégalais attrait devant ses pairs de la Cedeao. Wade accusé de complicité de coup d'etat
Source : Autres : Dernière Mise à jour : 08/01/2009 (Auteur : .)
Le Président Wade est attrait, ce vendredi, au tribunal de ses pairs de la Cedeao, dont le président en exercice a convoqué un sommet extraordinaire pour demander des sanctions contre la Guinée et rappeler à l’ordre les Présidents Abdoulaye Wade et Mouammar Kadhafi. Ils sont accusés de complicité de coup d’Etat pour leur soutien manifeste à la junte dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara.
Le Président nigérian Umaru Musa Yar’Adua, président en exercice de la Cedeao, a convoqué ce vendredi un sommet extraordinaire des pays membres de la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sur la Guinée, en général, et sur les attitudes des Présidents sénégalais Abdoulaye Wade et libyen Mouammar Kadhafi. Ces deux chefs d’Etats africains sont considérés par leur homologue nigérian comme des complices de la junte militaire qui a pris le pouvoir en Guinée, le 24 décembre 2008. Le premier, qui n’avait pas condamné le coup d’Etat en Mauritanie, en juillet 2008, a lancé un appel le 28 décembre 2008, sur les ondes de Rfi, pour dire que la junte qui a pris le pouvoir en Guinée, au lendemain de la mort du Président Lansana Conté, mérite le soutien des Africains. Alors que le second s’est déplacé la semaine dernière en Guinée pour une visite au capitaine Camara.
Des positions intolérables pour le Président Yar’Adua, qui a convoqué ce sommet extraordinaire pour que les leaders africains s’opposent et condamnent le soutien de Kadhafi et Wade au capitaine Moussa Dadis Camara. Selon le Président Yar’Adua le soutien et l’encouragement de ces leaders africains à la junte militaire est contraire à la Charte de l’Union Africaine. Aussi, insiste-t-il, les leaders africains ne doivent, en aucune manière, user de leur influence pour promouvoir dans le continent des actions subversives qui sapent la démocratie.
Selon le quotidien nigérian This Day, qui donne l’information dans son édition du 6 janvier 2009, «ce sommet extraordinaire de la Cedeao, auquel est attendu le Président Wade, devrait prononcer la suspension de la Guinée et annoncer des sanctions contre les militaires qui ont pris le pouvoir». Il s’agit, en outre, de forcer les putschistes à se désengager du pouvoir et organiser des élections qui devraient mettre en place de façon démocratique un gouvernement. A cet effet, le ministre nigérian des Affaires étrangères, Chief Ojo Maduekwe, qui faisait face à la presse nigériane avant-hier, à Abuja, n’a pas caché le dégoût que lui inspire le comportement des Présidents Khadafi et Wade. Interpellé, il déclare : «Tout gouvernement démocratiquement élu, qui apporte son soutien à un gouvernement illégal, est coupable de complicité.»
PRESIDENT WADE, COMPLICE DE LA JUNTE
Interpellé sur le prompt soutien du Sénégal manifesté au nouveau pouvoir militaire en Guinée, le ministre Chief Ojo Maduekwe estime que «c’est désolant et doit être condamné». Pas du tout tendre avec le chef de l’Etat sénégalais, il insiste : «C’est désolant. Cela est à condamner. Je ne présagerai pas de ce que le sommet va décider. Afin, les Présidents ont leur façon de se parler entre eux. Mais, en tant que ministre des Affaires étrangères, je dirai que ce sera un jour sombre pour la consolidation de la démocratie en Afrique, si des gouvernements, auteurs de l’Acte constitutif et de la Charte de la Déclaration des gouvernements d’Afrique, reconnaissent des gouvernements qui n’ont pas accédé au pouvoir par les voies de la démocratie.» Alors, poursuit le ministre nigérian, «si un Etat membre de l’Union africaine, un gouvernement légitime foule au pied les règles de la Communauté pour fraterniser avec une junte militaire, je suis sûr que la sagesse collective et le leadership de l’Ua vont trouver les moyens de les sanctionner, car, à notre avis, saboter le processus démocratique, ce n’est pas seulement quand un groupe d’aventuriers organise un coup d’Etat pour liquider un gouvernement démocratiquement élu».
Chief Ojo Maduekwe continue sa plaidoirie pour faire remarquer qu’«un gouvernement démocratiquement élu, qui se met à soutenir, encourager et lancer des appels pour rendre acceptable un coup d’Etat, alors un tel gouvernement est coupable de complicité de coup d’Etat». D’où sa conviction que l’Union africaine doit rappeler à l’ordre un tel pays.
L’Afrique a beaucoup perdu à cause de la versatilité de certains de ses leaders, affirme Chief Maduekwe qui dénonce la duperie de certains dirigeants et chefs d’Etat africains. Pour preuve, il cite la rencontre, il y a une quinzaine de jours à Addis-Abeba sur le cas de la République démocratique du Congo et lors de laquelle des sanctions ont été retenues contre la Mauritanie. «Vous ne pouvez pas appeler à des sanctions contre la Mauritanie et ouvrir les bras à un régime militaire en Guinée.» Et s’il convient que les cas peuvent ne pas être les mêmes, et pour des raisons pragmatiques et de real politic «on a besoin d’un, de deux voire trois mois pour organiser des élections, on peut y aller. Mais même l’engagement d’un processus électoral ne veut pas dire qu’on va les reconnaître comme gouvernement. La suspension sera maintenue», selon le ministre Maduekwe qui affirme : Le Nigeria, qui a lancé un appel pour la condamnation du putsch en Mauritanie, n’aura aucune relation avec le régime militaire en Guinée «et il n’y a aucune place pour des doubles standards avec le nouvel engagement de l’Ua pour la démocratie». A ce propos, il rappelle que lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, ses homologues africains avaient soutenu sa demande de sanctions contre la Mauritanie et ont renouvelé leurs accords lors de la dernière rencontre de l’Ua. Donc «pas de doubles standards sur cette question».
Catégorique, il ajoute que «le coup d’Etat en Guinée est inacceptable. Absolument inacceptable et le message du gouvernement fédéral (nigérian) est clair : la junte doit accepter que quelqu’un conduise les élections. Tout ce qu’elle à faire, s’il n’y a aucune autorité civile pour le faire, ces gens qui ont engagé un processus non démocratique doivent juste organiser des élections et quitter la ville». Alors, il ne doute point que le sommet extraordinaire de la Cedeao, convoqué vendredi prochain, va prononcer de façon officielle la suspension et les sanctions contre la Guinée. Comme pour narguer ses pairs, Président Wade se rendra à Conakry, après avoir assisté ce mercredi à l’investiture du nouveau chef de l’Etat ghanaéen.
Source: Le Quotidien - Sénégal
_________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Voilà c'est fait après 3 semaines depuis la prise du pouvoir de la nouvelle junte militaire; le gouvernement a enfin été dévoilé avec les inquiétudes que l'on soupçonnait à savoir; le 1/3 des nouveaux membres sont des militaires et plus inquiétant le ministère de l'économie et des finances est rattaché à la présidence. Certains noms sont connus et d'autres sont des nouveaux venus. MDC et le Gouvernement seront surveillés par le PEUPLE si une fois de plus des actes concrets postives ne sont pas au rendez-vous car l'impatience du peuple guinéen s'est déjà montré dans la rue en janvier 2007.
Citation:
Guinée : La composition du premier Gouvernement post-Lansana Conté enfin dévoilée !
Source : Néoleadership : Dernière Mise à jour : 15/01/2009 (Auteur : )
L’attente était devenue longue, inténable! C’est donc avec soulagement que les guinéens ont entendu sur les ondes de la RTG la lecture de la liste des nouveaux membres du gouvernement de Kabinet Komara. Cette annonce a été vécue par la plupart des guinéens comme une sorte de délivrance d’autant plus qu’une certaine lassitude doublée d’une incertitude commençait à gagner plus d'un. Ainsi de rumeurs en suputations, que n'a-t-on pas entendu sur la promotion de certains et la déchéance d'autres ?
Voici enfin la liste telle que lue sur les ondes de la RTG :
1- Ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Général de division Mamadouba Toto Camara,
2- Ministre à la Présidence chargé de la Défense Nationale le Général Sekouba Konaté,
3- Ministre d’Etat à la Présidence chargé de la Construction, de l’Aménagement du Territoire et du Patrimoine Bâti Public, Boubacar Barry,
4- Ministre Secrétaire général de la Présidence Commandant Keletigui Faro,
5- Ministre du plan et de la Promotion du secteur privé, Monsieur Mamadouba Max Bangoura, précédemment secrétaire général du ministère de l’intégration africaine
6- Ministre des Mines et de l’Energie, Monsieur Mahmoud Thiam, précédemment vice président de l’Union des Banques Suisses (UBS) à New York.
7- Ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger, Monsieur Alexandre Cécé Loua, précédemment Ambassadeur de la Guinée en Allemagne.
8- Ministre de l’Administration du Territoire et des Affaires Politiques, Dr Frédéric Kolié, juriste en République Fédérale d’Allemagne
9- Ministre à la présidence chargé de l’économie et des finances, Capitaine Mamadou Sandé, économiste financier
10- Ministre de l’Enseignement Pré-universitaire , Technique, Professionnel et de l’Education Civique, Madame Hadja Aicha Bah précédemment Directrice à l’Unesco. (NDLR : Mme Hadia Aicha Bah fut Ministre de l’Education de Lansana Conté bien avant l’avènement officielle du multipartisme en Guinée),
11- Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Dr Alpha Kabiné Camara, professeur d’Université, précédemment Médecin chef au CHU de Donka,
12- Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, Monsieur Abdouramane Sanoh, Directeur de Société
13- Ministre de la Justice Garde des Sceaux, Colonel Siba Nolamou, Docteur en Droit, précédemment Directeur de l’Ecole Nationale de la Gendarmerie de Sonfonia.
14- Ministre du Commerce, de l’Industrie et des PME, Commandant Korka Diallo, précédemment Directeur Général de l’Intendance Militaire,
15- Ministre de l’Environnement et du développement durable, Monsieur Papa Koly Kourouma, Directeur de société
16- Ministre des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de l’Information, Colonel Mathurin Bangoura, précédemment en service au Ministère de la Défense Nationale,
17- Ministre de la pêche et de l’aquaculture, Monsieur Raymond Ounouted précédemment en service à "Total Guinée".
18- Ministre de la Coopération et de l’Intégration Africaine, Monsieur Abdoul Aziz Bah, précédemment Chef de Cabinet du Ministère du Plan et de la Coopération,
19- Ministre du Travail, de la Reforme Administrative et de la Fonction Publique, Dr Alpha Diallo, Conseiller en service à la BCRG,
20- Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Colonel Abdoulaye Cherif Diaby, précédemment Médecin Chef des Forces Armées Guinéennes.
21- Ministre des Transports, Monsieur Mamadi Kaba, précédemment Directeur Général de l’Agence de la Navigation Aérienne.
22- Ministre du Tourisme, de l’Hôtellerie et de l’Artisanat, Dr Leonie Koulibaly, précédemment Directrice chargée du renforcement des capacités au Ministère de la Défense Nationale.
23- Ministre des Audits, de la Transparence et de la Bonne Gouvernance, Monsieur Joseph Kandouno, précédemment Directeur National adjoint de la dette publique.
24- Ministre de la Promotion féminine et de l’enfance, Madame Hadja Makoura Sylla, précédemment Cheffe de Cabinet au Ministère des Affaires Sociales,
25- Ministre de l’Information et de la Culture, Monsieur Justin Morel Junior, Journaliste,
26- Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Emploi des jeunes, Colonel Fodeba Touré, précédemment Commandant du Bataillon Autonome de la Sécurité Présidentielle(BASP).
27- Ministre de la Décentralisation et du Développement Local, Monsieur Naby Diakité, précédemment Directeur de Projet,
28- Secrétaire d’Etat à la présidence de la République chargé des Services Spéciaux, de la lutte anti-drogue et du grand banditisme, Capitaine Moussa Diokoro Camara, précédemment en service à l’Etat major de l’armée,
29- Secrétaire d’Etat chargé des Travaux Publics près du Ministre d’Etat de la Construction, de l’Aménagement du Territoire et du Patrimoine bâti public, Monsieur Mamadi Kallo, précédemment du Projet pilote des 200 logements du Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat.
Compte tenu de l'énormité des défis auxquels font face le pays, ce nouveau gouvernement guinéen dirigé par Kabinet Komara doit rapidement s'atteler à la tâche et permettre ainsi à la Guinée de tourner définitivement la page du régime de feu Lansana Conté.
Bref, les prochains jours nous permettront de nous faire une idée sur l'efficacité (ou non) de la trentaine de ministères que compte l'Equipe de Komara, dont la tâche serait selon toute vraissemblance, de piloter la transition d’ici fin 2010.
Nous reviendrons très prochainement sur la structure, l'ossature même et les poersonnalités qui composent le nouveau Gouvernement guinéen.
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Paris, le 21 mai 2008.
.C'est dur d'etre isolé aussi longtemps de Grioo. 
) .Suis pas triste qu'il y'ait eu un coup d'Etat ,bien au contraire 
.
,
Idéal ou réalité 
