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En 1996, les confidences de Barack et Michelle Obama

 
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Panafricain
Super Posteur


Inscrit le: 22 Fév 2004
Messages: 1127

MessagePosté le: Sam 10 Jan 2009 22:19    Sujet du message: En 1996, les confidences de Barack et Michelle Obama Répondre en citant

J'ai beaucoup aimé cette double interview qui date de 1996...

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/01/10/en-1996-les-confidences-de-michelle-et-barack-obama_1140178_3222_2.html


En 1996, les confidences de Michelle et Barack Obama
LE MONDE | 10.01.09 | 13h51 • Mis à jour le 10.01.09 | 14h10

Réalisant un livre sur "les couples en Amérique", une photographe s'est entretenue avec le jeune couple, il y a douze ans. Mais l'éditeur s'est montré peu intéressé. Et l'entretien n'est jamais paru. Le Monde le publie en exclusivité

Pouvez-vous me donner votre nom et votre âge ?
Michelle Obama : Je m'appelle Michelle Obama et j'ai 32 ans.

Ce projet s'appelle "Des couples en Amérique". J'essaye de resituer les relations personnelles d'un couple dans un contexte sociologique plus large. Si vous pouviez m'en dire un peu plus sur vos origines sociales et familiales, votre rencontre avec Barack, vos relations avec lui et vos objectifs dans la vie.

M. O. : Je viens d'un milieu afro-américain très traditionnel. J'ai grandi à Chicago, dans les quartiers du South Side, pas très loin de l'endroit où nous vivons aujourd'hui, à Hyde Park. Je suis très proche de ma famille, j'ai un frère aîné et nos parents appartiennent à la classe populaire. Ils nous ont transmis des valeurs, nous avons fréquenté des établissements privés, ici à Chicago, et après le lycée j'ai étudié dans des universités de la Côte est, à Princeton et à la faculté de droit d'Harvard.

D'abord pour passer une licence ?

M.O. : Oui.

Que faisait votre père ?

M.O. : C'était un employé municipal, un pompier affecté à la surveillance d'une station d'épuration d'eau.

Votre mère travaillait ?

M. O. : Oui, jusqu'à ce que j'entre au collège. Après, elle était mère au foyer dans un quartier où seules deux mères ne travaillaient pas, dont la mienne.

Ce qui est inhabituel.

M. O. : Oui.

Mais aller à Princeton sort aussi de l'ordinaire.

M. O. : Oui.

Vous deviez être une élève brillante.

M. O. : Je me débrouillais bien. Et j'ai eu la chance d'être parrainée pour l'Ivy League (les universités les plus prestigieuses Harvard, Yale, Columbia, Brown, Cornell, l'université de Pennsylvanie, de Portsmouth). Mon frère, de deux ans plus âgé que moi, était boursier et jouait bien au basket. Il avait de bonnes notes, c'était un bon athlète, et il avait été parrainé pour entrer à Princeton, où il avait été admis. Du coup, j'ai estimé que je pouvais y arriver aussi. Cela m'a familiarisée avec l'Ivy League.

Et l'a rendue plus accessible ?

M. O. : Et l'a rendue plus accessible. Vous intégrez cet objectif à votre écran radar et une fois lancée dans cette voie, vous commencez à chercher. La faculté de droit était une option possible. Et après ça qu'est-ce que j'allais faire ? Pour moi, il s'agissait moins d'une décision réfléchie que de la possibilité de bien gagner ma vie, d'exercer une profession prestigieuse et valorisante socialement.

Mais ce n'était pas vraiment ce que vous recherchiez.
M. O. : Ce n'était pas ce que je recherchais, mais je ne le savais pas. Quand je suis sortie de la faculté de droit, j'ai exercé dans un grand cabinet d'avocats. J'y ai passé trois ans et cela ne m'a pas plu. Je me disais quel intérêt de faire des études pareilles si c'est pour être malheureuse.

A tous points de vue j'étais complètement détachée de ma communauté. Les clients et les affaires sur lesquelles je travaillais ne me motivaient pas. Quand je me levais le matin, je n'étais pas contente d'aller au travail. J'ai donc décidé de m'éloigner de l'exercice libéral, j'ai travaillé pendant deux ans comme assistante du maire (de Chicago) dans l'administration municipale, puis je suis passée assistante du responsable de la planification et du développement économique.

Rencontrer des gens ordinaires et traiter de questions concrètes concernant la ville m'a donné un avant-goût de la politique. Puis j'ai dirigé un programme appelé Public Allies, qui est une formation de développement managérial que j'ai créée ici à Chicago, ce qui m'a mise en contact avec les jeunes et m'a obligée à entreprendre quelque chose par moi-même, à le gérer et à le faire vivre. J'ai donc mis ce projet sur les rails, il existe depuis trois ans et cela marche plutôt bien.

Maintenant je vais rejoindre la communauté universitaire où j'ai l'intention de proposer le même type d'activités pour une population différente. Cela vous résume à peu près d'où je viens. Je suis une fille de Chicago, j'y suis née, j'y ai été élevée et j'aime cette ville. Quant à ma rencontre avec Barack, eh bien, cela s'est passé au cabinet d'avocats où il travaillait pendant l'été...

C'était chez Sidney and Austin ?

M. O. : C'était au cabinet Sidney and Austin (en 1989). Il avait obtenu un poste de stagiaire pour l'été. Je venais d'être promue associée. On m'avait demandé de lui servir de mentor : je devais prendre en charge un étudiant et j'avais hérité de Barack. Je m'acquittais de ma tâche avec beaucoup de sérieux, je lui donnais des conseils, je le promenais un peu partout, je m'assurais que tout allait bien pour lui, je lui trouvais des missions qui l'intéressaient et après un mois à ce régime, il m'a invitée à sortir avec lui et je me suis montrée très réticente.

Je pensais : "Non, je suis votre conseillère, ce serait mal d'accepter un rendez-vous avec vous", mais mes hésitations n'ont pas duré longtemps, et cet été-là, on a commencé à se fréquenter. Une fois diplômé de la faculté de droit, il est revenu plusieurs étés. Nous nous sommes fiancés l'été suivant l'obtention de son diplôme.

Il sortait tout juste de la faculté de droit.

M. O. : Oui, c'est ça. Voila la version abrégée de notre rencontre et de notre engagement mutuel.

Que pensiez-vous de lui quand vous le pilotiez dans ce cabinet d'avocats ?

M. O. : C'était bizarre, cette agitation autour de cet étudiant de première année, si brillant, si beau, si intelligent, tout le monde n'en avait que pour Barack... Moi, je suis plutôt du genre sceptique, je pensais, ouais, c'est sûrement un crétin, enfin... - j'étais très sceptique parce que j'ai toujours pensé que quand les juristes s'extasient sur quelqu'un, ils négligent les qualités sociales, donc je me disais, il est génial, mais il est sûrement très ordinaire.

Et voilà que le premier jour, il arrive en retard. Il est arrivé en retard parce qu'il pleuvait ! Et puis il s'est avancé dans le bureau et nous nous sommes tout de suite bien entendus parce qu'il est très charmant et très beau, enfin, je le trouvais beau. Je crois que nous étions attirés l'un vers l'autre parce que nous ne prenions pas nos rôles très au sérieux, contrairement à certains.

Il aimait mon humour pince-sans-rire et mes réflexions sarcastiques. J'ai trouvé que c'était un type bien, intéressant, et j'étais fascinée par son histoire personnelle, si différente de la mienne.

Dans quel sens ?

M. O. : Eh bien Barack a grandi dans un milieu multiracial. Sa mère était blanche, son père kényan, il a vécu à Hawaï où il est né, et il a passé une bonne partie de son adolescence en Indonésie parce que sa mère était anthropologue. Ce n'est pas souvent qu'une fille des quartiers du South Side de Chicago rencontre quelqu'un qui parle indonésien, a voyagé et vu plein de choses fascinantes.

Cela lui ajoutait une dimension plutôt rare dans mon environnement professionnel de classes moyennes supérieures. Généralement, ces gens-là sont tous coulés dans le même moule mais lui, il venait d'ailleurs. Il avait un niveau de conversation assez élevé tout en demeurant un type normal. Il avait eu un parcours étonnant, mais était très terre à terre et aimait bien jouer au basket. Voilà ce qui m'a attirée chez lui. Notre relation a d'abord été basée sur l'amitié. Nous sommes partis de là.

Avez-vous une vision - vous êtes tous les deux jeunes, avez-vous une vision de l'avenir ? de votre vie commune ?

M. O. : Eh bien, il y a de fortes chances que Barack poursuive une carrière politique, encore que ce ne soit pas tout à fait clair. C'est un test intéressant, le Sénat de l'Illinois, bien que nous ayons des accrochages à ce sujet. Quand vous vous impliquez dans la politique, votre vie devient publique et les gens qui s'y intéressent ne sont pas forcément bien intentionnés. Je suis assez secrète et j'aime m'entourer de gens que j'apprécie et dont je suis sûre de la loyauté.

Quand vous entrez en politique, vous devez vous confier à toutes sortes de personnes. Il est possible que nous nous engagions dans cette direction, même si je veux aussi avoir des enfants, voyager, consacrer du temps à ma famille et à mes amis. Il n'est pas sûr que nous y parvenions. Mais nous allons être occupés par des tâches très variées, et ce sera intéressant de voir ce que la vie a à nous offrir. Nous sommes prêts à nous lancer dans l'aventure pour plusieurs raisons, par exemple, les opportunités que cela peut nous apporter. Plus vous avez d'expérience, plus c'est facile d'agir à différents niveaux.

Si j'étais restée dans un cabinet d'avocats comme coassociée, ma vie serait totalement différente. Je ne connaîtrais pas les gens que je connais, je serais moins exposée et je ne prendrais pas autant de risques. Barack m'a aidée à vaincre ma timidité, à affronter des risques, puis à essayer un itinéraire plus classique, juste pour voir, parce que c'est comme ça qu'il a été élevé. Donc il est celui qui... je suis plus traditionnelle, dans le couple il est le plus audacieux.

Le plus aventureux ?

M. O. : Oui. Je suis plus prudente. Il me semble que cela transparaît sur les photos. Il est plus extraverti, plus expansif, moi je suis plutôt du genre attendons de voir comment ça se présente et ce que ça apporte.

Je crois que c'est une bonne façon d'envisager les choses. Très bien, c'est parfait.

M. O. : Bon.

Merci.

M. O. : Je vous en prie.

La bande se casse.


Dernière édition par Panafricain le Sam 10 Jan 2009 22:28; édité 2 fois
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Panafricain
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MessagePosté le: Sam 10 Jan 2009 22:23    Sujet du message: Répondre en citant

Suite (c'est Barack Obama qui s'exprime cette fois)


Le projet s'appelle "Des couples en Amérique". Donc, j'essaye d'établir des relations personnelles avec des couples américains et je ne sais pas trop comment m'y prendre, il n'y a pas de méthode, mais j'essaye de faire un portrait de ce pays. Cela ne vous ennuie pas de parler un peu de vos origines ? De qui vous êtes ?

Barack Obama : Puis vous me poserez des questions.

Oui, c'est ça.

B. O. : Vous me relancerez.

Oui.

B. O. : J'ai une histoire un peu particulière parce que comme je l'ai déjà dit, mon père était un Africain noir et ma mère une Américaine blanche. Leurs relations n'ont duré que deux ans, à Hawaï, quand ils étaient étudiants, et ils se sont séparés. Je n'ai donc pas connu de vie de famille traditionnelle. Ensuite ma mère s'est remariée et j'ai vécu pendant un temps en Indonésie, puis je suis retourné à Hawaï.

Vos parents ont-ils été mariés ?

B. O. : Oui, pendant deux ans, puis ils ont divorcé. Je crois que d'une certaine façon j'ai toute ma vie essayé de me fabriquer une famille à travers des histoires, des souvenirs, des amis ou des idées. Le contexte familial de Michelle était différent, très stable avec deux parents, une mère au foyer, un frère, un chien, ce genre de décor. Ils ont vécu dans la même maison toute leur vie.

Et je crois que d'une certaine façon nous sommes complémentaires, nous représentons deux modèles courants de vie de famille dans ce pays. Un très stable et solide, et un autre qui s'affranchit des contraintes de la famille traditionnelle, voyage, se sépare, est très mobile.

Etiez-vous attiré par l'idée de former une famille stable ?

B. O. : Une partie de moi se demandait à quoi ressemblerait une vie de famille solide, sécurisante. Alors que Michelle, d'une certaine façon, avait envie de rompre avec ce modèle. D'une certaine façon seulement, parce qu'elle tient beaucoup aux valeurs familiales, mais je crois que parfois elle voit en moi un mode de vie plus aventureux, plus exotique, et dans ce sens, nous sommes complémentaires.

Quel genre de métier exerçait votre père ?

B.O. : Il était économiste et il a pas mal travaillé pour le gouvernement.

Le gouvernement des Etats-Unis ?

B. O. : Non, le gouvernement kényan. Il est retourné au Kenya et a fini par se retrouver dans une situation difficile. Il appartenait à cette génération d'Africains noirs qui étaient venus ici pour faire des études avant de retourner chez eux.

Il a étudié l'économie ?

B. O. : Il a étudié l'économie aux Etats-Unis, à l'université d'Hawaï et à Harvard. Il se voyait contribuant au développement du Kenya et, pour finir, il a été très déçu, il s'est retrouvé impliqué dans les difficultés politiques et le gouvernement l'a inscrit sur une liste noire parce qu'il s'insurgeait contre le népotisme et le tribalisme. Il a eu une vie amère et il est mort jeune. Le père de Michelle a lui aussi relevé quelques défis et il a été frappé par la sclérose en plaques. Lui aussi est mort jeune, mais je pense qu'il avait une vie plus régulière et mieux établie.

Votre mère était anthropologue ?

B. O. : Pas quand mes parents se sont mariés. Elle l'est devenue par la suite et a déménagé en Indonésie. Elle est morte récemment, il y a environ un an.

J'en suis désolée. Elle devait être assez jeune.

B. O. : Oui, elle n'avait que 53 ans. Et quand vous appartenez à une petite famille dont tous les membres vous sont très proches... cela a été une période difficile pour moi.

Vous avez des frères et soeurs ?

B. O. : J'ai une soeur du côté de ma mère, elle est à moitié indonésienne comme le second mari de ma mère, et j'ai aussi des frères et soeurs du côté kényan. Ils sont très dispersés, certains vivent en Allemagne, d'autres au Kenya, d'autres ici, aux Etats-Unis.

Qu'avez-vous ressenti quand vous avez rencontré Michelle pour la première fois ? Qu'avez-vous pensé ?

B. O. : Eh bien, j'ai trouvé qu'elle avait beaucoup d'allure, ça me plaisait. Et puis Michelle est une personne forte, elle sait qui elle est et d'où elle vient.

Mais si vous la regardez au fond des yeux, vous y lirez une certaine vulnérabilité. En tout cas, moi, je la vois même si la plupart des gens ne s'en doutent pas : elle arpente le monde, grande, belle, sûre d'elle, très compétente... Il y a une part d'elle-même qui est fragile, jeune, effrayée parfois, et je crois que ce sont ces contradictions qui m'ont attiré chez elle. Et puis elle me rend très heureux. Elle m'est très familière et donc je peux être moi-même avec elle, elle me connaît bien, je lui fais entièrement confiance, mais en même temps, par certains côtés, elle demeure un mystère pour moi.

Parfois, lorsque nous sommes couchés, je la regarde et je suis saisi d'un vertige en réalisant qu'ici est étendue une personne distincte de moi, qui possède des souvenirs, des origines, des pensées, des sentiments différents des miens. Cette tension entre la familiarité et le mystère tisse quelque chose de solide entre nous. Même si vous construisez une vie basée sur la confiance, l'attention et l'entraide, je crois que c'est important que l'autre continue de vous étonner et de vous surprendre.

Qu'attendez-vous de l'avenir et de votre vie commune ?

B. O. : Les enfants sont une priorité importante. Nous les attendons avec impatience. Je pense que le problème sera de trouver un équilibre entre la vie publique et la vie privée, qui contrebalancera mon tempérament davantage porté sur la prise de risque et l'ambition que celui de Michelle, qui a un instinct pour la stabilité, la famille et les valeurs sûres. La façon dont nous aborderons ces questions sera cruciale.

Qu'espérez-vous accomplir quand vous entrerez en politique ? Je ne voudrais pas... mais vous devez avoir des projets ou une qualité de vie à...

B. O. : Vous voulez parlez des autres. Vous savez, je crois que j'aimerais... ce qui me préoccupe le plus, ce sont les enfants et la façon dont ils sont traités. En tant qu'Africain-Américain, je suis très inquiet pour les enfants dans les quartiers défavorisés, les difficultés qu'ils traversent, le manque total de cadre stable qui leur permette de grandir et de se développer. Cela tient beaucoup à l'économie, aux chances et aux possibilités qui leur sont offertes, à eux et à leurs parents. Cela tient aussi aux valeurs, par exemple aux valeurs familiales dont on parle sans arrêt, les politiciens ne cessent de s'y référer.

Mais les valeurs ne sont pas qu'individuelles, elles sont collectives. Les valeurs, les enfants les trouvent autour d'eux, et s'ils constatent que la vie de leurs parents et de leur communauté n'est pas valorisée, si leurs écoles et leurs foyers s'effondrent, de même que la vie des gens parce qu'ils n'ont pas de travail ou d'opportunités intéressantes, comment voulez-vous que des enfants créent des valeurs à partir de rien ?

Ma priorité est de ramener les valeurs publiques ou collectives au centre du débat, car nous formons tous une grande famille, au-delà des clivages de races ou de classes sociales, et nous avons des obligations et des responsabilités les uns envers les autres. C'est peut-être là que le public et le privé se rencontrent quand on en vient aux couples, aux relations, à la famille ou aux tribus. La priorité, c'est l'empathie, la conscience des responsabilités partagées, la capacité de vous mettre à la place de l'autre. C'est ainsi que mon mariage avec Michelle reste vivant, parce que nous sommes capables d'imaginer les espoirs, les douleurs ou les combats des autres, et le défi pour tous est de faire passer cela d'une cellule familiale au domaine public.

Propos recueillis par Marina Cook, traduction de l'anglais par Hélène Prouteau
Article paru dans l'édition du 11.01.09
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Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Sam 10 Jan 2009 23:16    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Panaf', l'effet Obama est fantastique chez toi ! Very Happy Razz Wink
Citation:
Parfois, lorsque nous sommes couchés, je la regarde et je suis saisi d'un vertige en réalisant qu'ici est étendue une personne distincte de moi, qui possède des souvenirs, des origines, des pensées, des sentiments différents des miens. Cette tension entre la familiarité et le mystère tisse quelque chose de solide entre nous. Même si vous construisez une vie basée sur la confiance, l'attention et l'entraide, je crois que c'est important que l'autre continue de vous étonner et de vous surprendre.



Michelle, you're the LUCKIEST woman on earth ! Wink

Citation:
Mais les valeurs ne sont pas qu'individuelles, elles sont collectives. Les valeurs, les enfants les trouvent autour d'eux, et s'ils constatent que la vie de leurs parents et de leur communauté n'est pas valorisée, si leurs écoles et leurs foyers s'effondrent, de même que la vie des gens parce qu'ils n'ont pas de travail ou d'opportunités intéressantes, comment voulez-vous que des enfants créent des valeurs à partir de rien ?


Voilà exactement le genre de raisonnements, simples, mais fondamentaux, qui m'a fait adhérer à la pensée de BO. Qu'il mette ses idées en oeuvre ou pas, je lui en serai éternellement reconnaissante Wink

C'est à nous de refonder un monde meilleur, sur les ruines de celui qui est en train de finir de s'effondrer. Belle perspective, non ? Smile
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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jess
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Messages: 49

MessagePosté le: Sam 10 Jan 2009 23:25    Sujet du message: Répondre en citant

merci panafricain ,

on prend plaisir à le lire
on découvre un vrai couple basé sur le respect et une complicité qui ferait palir de jalousie n'importe qui , une vison simpliste liée au vécu des protagonistes

j'espère que barack et michelle se rendent compte de la chance qu'ils ont d'être ensemble
je n'ai pas toujours été attentif sur la politique américaine mais les prochaines années, si Dieu m'en laisse le temps, je compte la suivre attentivement
si il arrive à suivre la vision du monde qu'il a dans "l'audace d'esper" ,alors les USA sont en bonne voie de guerrison

j'espere tout au fond de moi , que l'exemple de ce couple puisse faire naître une conscience africaine, une conscience noire ...... je garde la foi
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moljc
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Afrik 100 Fik
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MessagePosté le: Lun 19 Jan 2009 12:20    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Parfois, lorsque nous sommes couchés, je la regarde et je suis saisi d'un vertige en réalisant qu'ici est étendue une personne distincte de moi, qui possède des souvenirs, des origines, des pensées, des sentiments différents des miens.


J'ai souvent eu la même réflexion en regardant mon épouse...

Un enfant élevé au pays de crevettes et une fille originaire de l'ile aux fleurs, ce n'était pas gagné, pourtant ca fait 22 ans que ca dure...

Afrik 100 Fric
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Je suis noir mais j'aime le manioc, bizarre non ?
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Kainfri
Super Posteur


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Messages: 1594

MessagePosté le: Lun 19 Jan 2009 13:31    Sujet du message: Répondre en citant

Allez Kainfri le chieur comme d'habitude Mr. Green

Si 50% de ce qui est écrit est vrai, alors on a trouvé le couple idéal dont les poëtes rêvent depuis des siècles Wink
Sinon, quelle jolie com' Wink

Enfin, on va me trouver hors-sujet, mais si Barack était français Michele... aurait été une française "de souche" ce qui montre la différence avec les USA...

Et avant de me tirer dessus, réfléchissons aux politiciens d'origine africaine les plus en vue (Chabine les antillais ce sera pour plus tard Wink), Rama Yade, Dogad Dogoui, Lozes et bien d'autres que le grand public ne connait pas, et leurs conjoints... Rolling Eyes
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melbamoor
Grioonaute 1


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Messages: 113

MessagePosté le: Lun 19 Jan 2009 20:49    Sujet du message: BARACK AFFAIR lu DANS LA PRESSE ANTILLAISE, Houla lalalala!! Répondre en citant

Lundi 19 janvier 2009 - FDF 15h41 / Paris 20h41

Actualité A la Une
3 commentaires La RUMEUR qui rapproche Obama de la Martinique
P.-H.C. France-Antilles Martinique 17.01.2009

L'un des multiples sites qui alimentent la rumeur depuis plusieurs semaines et affolent toutes « les alertes » . Leur point commun : le coeur de la rumeur se trouve en Martinique. Selon de nombreux sites, une jeune femme, membre de l'équipe de Barack Obama en 2004, aurait eu une liaison avec le nouveau président des Etats-Unis... et cette jeune femme est maintenant en Martinique.
Prenez n'importe quel moteur de recherche sur internet, tapez « Obama affair » (« Affaire Obama » en anglais) et vous aurez une drôle de surprise. D'innombrables sites, plus ou moins documentés et plus ou moins crédibles vous renvoient directement vers la Martinique. Etonnant non ? Et pourtant, selon la rumeur - relayée en particulier par le britannique « Daily Mail » mais totalement passée sous silence par la presse US -, une Américaine d'une trentaine d'années aurait été « exilée » en Martinique par la volonté de Michele Obama, l'épouse du président. La raison : la jeune femme aurait eu en 2004 une liaison avec celui qui doit entrer mardi à la maison blanche.
Impossible évidemment de confirmer la réalité de cette liaison, ni l'intervention de la future « First Lady » . Dans une campagne politique - a fortiori - américaine, tous les coups sont permis et les moyens de brouiller les cartes paraissent illimités.
Sur les hauteurs de Fort-de-France
Si la liaison et son issue restent à prendre avec énormément de précautions, ce qui est sûr cependant, c'est que la jeune femme mise en cause existe... et qu'elle est bien en Martinique. Selon plusieurs sources d'informations qui tiennent à rester discrètes, la jeune femme loge dans un quartier chic, sur les hauteurs de Fort-de-France, et y pilote une entreprise de services censée rayonner de Miami aux petites Antilles. Contactée téléphoniquement, elle n'a pas souhaité s'exprimer sur sa collaboration avec Barack Obama, ni sur la rumeur (lire par ailleurs). Selon les informations du Daily Mail, tout commence en 2004. V. B., brillante et jolie surdiplomée, fait partie de l'équipe de campagne de Barak Obama, alors en lice pour le siège de sénateur de l'Illinois. Elle serait directrice financière du staff. La rumeur veut alors que la collaboration avec Barack Obama se soit transformée en quelque chose de bien plus personnel. Découvrant l'affaire, Michèle Obama aurait alors piqué une grosse colère et exigé que la jeune femme quitte sur le champ le staff de son mari. La version la plus romanesque de la rumeur annonce même que la future firstlady est parvenue à obtenir un exil forcé. D'autres sources annoncent que la jeune femme a rejoint la Martinique pour y suivre son compagnon.
- La rumeur quatre ans après
Ce n'est que quatre ans après les faits que rapporte la rumeur, soit en octobre 2008, que les premiers articles commencent à paraître sur le sujet. Un moment qui ne doit rien au hasard. Nous sommes alors à quelques jours de la convention démocrate qui doit décider quel sera le candidat dans la course à la maison blanche et tout le monde suspecte le clan d'Hillary Clinton d'être à l'origine du coup médiatique.- « Ma vie privée, c'est ma vie privée »
Contactée hier par téléphone, V. B.n'a pas souhaité s'exprimer sur la rumeur. « Ma vie privée, c'est ma vie privée » lance-t-elle sèchement. » Je n'ai rien à vous dire. Laissez-moi tranquille. » .
Nos confrères du Daily Mail rapportent qu'en octobre dernier, ils ne l'ont pas fait beaucoup plus parler. Elle leur aurait cependant assuré « qu'il ne s'est rien passé ? » entre elle et le président et qu'elle a « simplement quitté son travail avec Barack Obama à la fin de la campagne sénatoriale » . Elle ne leur a par ailleurs fait « aucun commentaire » sur l'hypothétique intervention de Michèle Obama.

Les commentaires
CHaroles —
Monsieur OBAMA est une homme avec ses forces et ses faiblesses. Pourquoi tant de tapage, c'est vraiment de l'hypocrisie aux Etats-Unis. Laissons cet homme travaillé pour l'Amérique et jugeons le sur les faits, sa vie privé doit rester privé.

cancans —
Je suis écoeuré d'apprendre cette histoire qui j'en suis sûre est de mauvais goût surtout quand on voit comment se déroule les élections américaine beaucoup de cancans pour d'estabilisé les candidats et bien voilà qu'Obama a aussi un secret, j'espère que les esprits mal placé vont arrêter et laisser le tranquille c'est un type bien pour une fois qu'un tel évènement politique se réalise. Bizarre que ce soit en Martinique que cette femme se réfugie, il faut faire très attention puisque dernièrement il y avait une femme en France qui disait au monde entier qu'elle avait eu des relations avec des stars, Brésiliens et Français elle a été condamnée pour ses mensonges et ça a faillit foutre la zizanie dans les couples.

igrololo —
Ki biten ki biten! Ou ékéré ou ké di mwen missié pa ni fanm déwo y pa en bon santé alo! Tout politisien ka fonksioné konsa é obama pa jési chris sé on nonm kon yo. On tip bien! en dako, mè douvan sex sewten nonm en bon santé pa ka fè dèyè, é ou douèt sav sa ou pa on extra téres!

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Chabine
Super Posteur


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Messages: 3040

MessagePosté le: Mar 20 Jan 2009 01:31    Sujet du message: Répondre en citant

Afrik 100 Fik a écrit:
Citation:
Parfois, lorsque nous sommes couchés, je la regarde et je suis saisi d'un vertige en réalisant qu'ici est étendue une personne distincte de moi, qui possède des souvenirs, des origines, des pensées, des sentiments différents des miens.


J'ai souvent eu la même réflexion en regardant mon épouse...

Un enfant élevé au pays de crevettes et une fille originaire de l'ile aux fleurs, ce n'était pas gagné, pourtant ca fait 22 ans que ca dure...

Afrik 100 Fric



Félicitations, c'est trop mimi Wink

En plus, tu as choisi la meilleure origine Cool Cool Cool
(ouais, je sais, c'est d'la frime, mais sur le dos des autres, donc c'est pas grave, ça ne (me) coûte rien... Mr. Green )

Des crevettes au sirop de fleurs, à essayer comme recette... Razz Arrow

PS : melbammor, franchtement, tu crois pas que Fwans Manti ne porte pas trop bien son nom, là ? Je veux bien, la rumeur a essaimé sur tout le net, mais vréman, en plus d'un an de campagne, ça aurait eu le temps de ressortir, à mon avis. Je crois plutôt que FA avait besoin de booster ses ventes ce weekend, avec ces rumeurs à la... Tu ne vois pas que nous, Martiniquais, sommes trop frimeurs ? Alors on a cherché la faille du candidat parfait sous toutes les coutures pendant tout ça de temps, et c'est chez nouz qu'elle serait ? Assez dire ! Mr. Green Trop forts, ces Martiniquais Cool Razz Laughing Arrow
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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