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Bain de Sang a Conakry, Dadis laisse tirer sur la population
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WILDCAT
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MessagePosté le: Jeu 17 Déc 2009 01:25    Sujet du message: Répondre en citant

ET VOILA L'AUTRE VOISIN LIBERIEN DANS LE COLLIMATEUR DE NOUVEAU!

Citation:
Liberia/média: deux arrestations suite à un article sur la Guinée

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-41191730@7-58,0.html

Un journaliste et un imprimeur libériens sont détenus depuis plusieurs jours à Monrovia, pour avoir publié un article accusant la présidence libérienne de soutenir des opposants guinéens pour renverser la junte, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Le directeur de publication du quotidien Plain Truth, Surinus Cephus, "a été arrêté lundi et est détenu dans les locaux de l'Agence nationale de sécurité" (unité de la gendarmerie, en charge de la sécurité de l'Etat et des renseignements généraux), a indiqué à l'AFP une source à la présidence libérienne.



Le manager de Seamarco Printing Press, Michael Makinde, imprimeur du quotidien Plain Truth, avait été arrêté samedi.

Tous deux ont été interpellés après la publication, le 9 décembre, d'un article "accusant le gouvernement de la présidente (Ellen Johnson) Sirleaf de fournir des armes à des dissidents guinéens pour renverser le gouvernement en Guinée", selon la même source.

"Cet article est non seulement un assemblage de mensonges mais il omet également de prendre en compte la fragilité de la situation en Guinée. Tout ce qui (s'y) passera va largement nous retomber dessus, ici au Liberia", pays frontalier de la Guinée, a-t-on fait valoir.

Des milliers de Libériens s'étaient réfugiés en Guinée durant les 14 années de guerres civiles au Liberia, de 1979 à 2003.

"La présidente (Sirleaf) ne va jamais déstabiliser un autre pays. La situation en Guinée est inquiétante et tout est mis en oeuvre pour trouver une solution", a-t-on ajouté.

Reporters sans frontières a demandé mercredi "la remise en liberté provisoire de Mickael Makinde et de Syrenius Cephys".

"Si l'article publié par le quotidien Plain Truth est infondé et diffamatoire, (...) les autorités libériennes doivent pouvoir le prouver sans recourir à la détention de ses auteurs", a fait valoir l'organisation de défense de la liberté de la presse, dans un communiqué.

Le capitaine Moussa Dadis Camara, porté au pouvoir par l'armée guinéenne il y a près d'un an, a été blessé à la tête par son propre aide de camp qui a ouvert le feu sur lui, le 3 décembre. Il reste hospitalisé au Maroc et n'a fait aucune déclaration depuis l'attaque.



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WILDCAT
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MessagePosté le: Jeu 17 Déc 2009 06:30    Sujet du message: Répondre en citant

TOUMBA DIAKITE S'EXPLIQUE! Va falloir qu'on m'explique pourquoi seul RFI a accès à sa personne ou dois-je faire semblant de ne pas comprendre? Certains disent qu'ils se trouve à l'ambassade de France; d'autres prétendent qu'ils se trouvent en Sierra leone......

Citation:
http://www.rfi.fr/contenu/20091216-exclusivite-rfi-lex-aide-camp-president-dadis-camara-toumba-diakite-sexplique-son-g

Exclusivité RFI / L'ex-aide de camp du président Dadis Camara, Toumba Diakité, s'explique sur son geste

Le lieutenant Aboubacar «Toumba» Diakité, le 2 octobre 2009.
AFP / SeyllouPar RFI
Le 3 décembre 2009, Toumba Diakité a tiré sur le président Camara au camp Koundara de Conakry en Guinée. Aboubacar Sidiki Diakité dit «Toumba» Diakité qui est en fuite et que RFI a pu joindre au téléphone, nous explique le pourquoi de son geste.

Le 3 décembre 2009, Toumba Diakité a tiré sur le président Camara au camp Koundara de Conakry. Depuis Dadis Camara qui a reçu une balle au niveau de la nuque côté droit (selon Toumba) est soigné à Rabat au Maroc.



Le Lieutenant Toumba : "pourquoi j'ai tiré" 15/12/2009



Aboubacar Sidiki Diakité dit « Toumba » Diakité qui est en fuite et que RFI a pu joindre au téléphone, nous explique que le président voulait le trahir en lui faisant porter l'entière responsabilité des événements du stade le 28 septembre où les forces armées guinéennes ont massacré entre 150 et 200 manifestants. Mais entre les deux hommes il y avait un pacte de « non-trahison ».



Toumba se dit innocent des événements du 28 septembre 16/12/2009



Toumba Diakité affirme qu'il n'est en rien l'instigateur et l'organisateur de cette répression qui selon lui a été conduite par les Bérets rouges, l'armée, la police et la gendarmerie ainsi que des centaines de jeunes éléments infiltrés parmi les manifestants. Selon lui, ces éléments avaient été envoyés par le président en personne et étaient dirigés par certains de ses adjoints. Toumba dit, ce qui est corroboré par les leaders de l'opposition, que c'est lui au contraire qui a exfiltré les politiques pour leur éviter d'être tué par les soldats.

Le lieutenant Toumba explique que Dadis Camara avait ordonné à son adjoint, le lieutenant Marcel Guilavogui, de diriger les opérations contre les leaders politiques présents à la manifestation. L'opération de répression avait été planifiée, selon lui, par la présidence et le ministre en charge de la Sécurité présidentielle, Claude Pivi. Il explique aussi que la junte avait infiltré plusieurs centaines de jeunes recrues en civils parmi les manifestants.



Le lieutenant Toumba raconte les événements de la journée du 3 décembre 16/12/2009



Le lieutenant Toumba revient sur cette journée tragique du 3 décembre où il a tiré sur Dadis Camara. Celui-ci voulait, dit-il, le faire arrêter dans son camp, le camp Koundara.

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Gnata
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MessagePosté le: Jeu 17 Déc 2009 20:38    Sujet du message: Répondre en citant

WILDCAT a écrit:
Embarassed Laughing Laughing Aïe je pensais m'en sortir! Sur les forums guinéens je suis plus radical Laughing ! Car moi je pense que non seulement Abidjan avec le duo Sorro Gbagbo lorgnent sur les intérêts du sol guinéen mais encore j'irai plus loin; Blaise aussi a du s'associer avec le voisin Ivoirien!


Si tu as assez d'élements pour etayer ton propos sur la participation du Pr Gbagbo au désordre Guinéen, ils sont les bienvenus...

De mémoire avant même d'être confronté à cette rebellion le Pr Gbagbo avait prouvé qu'il n'entendait soutenir aucune rebellion de manière active ou passive, voilà pourquoi l'un de ses premiers acte politique dès qu'il est arrivé au pouvoir en 2000 fût de retirer tous les passeports diplomatiques à Jonas Savimbi et à sa clique, nul n'ignorait que ce rebelle avait de la famille et de nombreux biens en CIV, le gouvernement Angolais lui fût tellement reconnaissant que les angolais furent les premiers à se porter volontaire pour aider l'armée Ivoirienne à mater la rebellion de Soro et de la France, malheureusement le Pr Gbagbo a réfusé, croyant que ses dons de boulanger surpasseraient ces géants aguerris à l'art de la guerre... !

S'il s'avère qu'avant même d'être confronté lui-même à une rebellion ayant pour base arrière un pays voisin il ne fricottait pas avec ce genre de politique, pourquoi maintenant, en y étant ouvertement confronté il trouverait le besoin de faire ça ? Les vagabons que Soro et la france ont mobilisé ne sont pas la problématique du Pr Gbagbo, en fait ils ménacent plus Soro que Gbagbo.

Les regards doivent se tourner ailleurs pour ce qui est de ceux qui soutiennent Dadis en CIV, c'est pas parce que Soro Guillaume est premier ministre du Pr Gbagbo qu'ils sont de mèche dans tout et n'importe quoi, Soro est une créature francaise, il est là parce qu'apparemment Gbagbo pense ( faussement) qu'il n'a pas le choix de dealer avec ce petit grassouillet.

Il existe bien un nouveau type de dirigeants que j'appele les rebelles à cravates dans le style Soro qui ont essaimé la vie politico-militaire de la CIV et maintenant de la Guinée, cet Idrissa en est un parfait exemple, de petits frippons aguerris en politique qui savent manipuler verbe et kalash (même si d'autres la tienne à leur place), ce sont tous des créatures de la France.

Malgré son insupportable laxisme, et tous ses nombreux défauts, je doute que le Pr Gbagbo puisse avoir sa main dans les affaires guinéennes, enfin il a lui-même assez de problèmes pour encore aller en déterrer d'autres ailleurs, par contre Soro, sa bande de rebelles à cravates et Moro Naba Blaise 1er notre voyou d'en haut, sont ceux vers lesquels il faut avoir l'oeil, je crois !
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"Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
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WILDCAT
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MessagePosté le: Jeu 17 Déc 2009 21:42    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20091217154948/-massacre-Claude-Pivi-Moussa-Dadis-Camara-Sidya-Toure-Autopsie-d-un-massacre.html

Autopsie d'un massacre
Un policier, le 2 octobre 2009 à Conakry, près des corps de victimes du massacre du 28 septembre
© AFP
Le rapport complet de l'ONG Human Rights Watch sur les massacres du 28 septembre en Guinée vient de paraître. Ce qu'il révèle fait froid dans le dos.


Âmes sensibles, s’abstenir. Basé sur 240 témoignages de survivants, le rapport complet de Human Rights Watch (HRW) sur les massacres du 28 septembre au stade de Conakry a été publié aujourd’hui. Il fait frémir d’horreur. Principaux extraits de 43 pages où est raconté par le menu comment une « armée » devient le bourreau de son propre peuple.

Pas de refus officiel

Le rassemblement de l'opposition au stade de Conakry avait pourtant reçu l’aval des autorités. Avant de changer d’avis le 28 septembre, vers une heure du matin - lors d’un échange téléphonique avec Sidya Touré, président du parti d’opposition de l’Union des forces républicaines (UFR) -, Moussa Dadis Camara, le chef de la junte, avait même donné son accord.

« Le 19 septembre, il nous a donné sa permission », affirme Jean-Marie Doré, dirigeant du parti d’opposition l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG). Dadis avait d’ailleurs publiquement déclaré à plusieurs reprises qu’il n’utiliserait pas l’armée contre la population, contrairement à ce qu’avaient fait ses prédécesseurs.

« Vers 11 heures, nous sommes tous entrés dans le stade par la porte principale. Ce fut une merveilleuse atmosphère... de danse dans la joie. On scandait : « Vive la nation, nous voulons la liberté » », dit un commerçant de 39 ans. Mais l’ambiance joyeuse n’allait pas durer.

Les acteurs du massacre

Un peu avant 11h30, des centaines de soldats de la Garde présidentielle, des gendarmes de l’Unité chargée de la lutte anti-drogue et du grand banditisme, des membres de la police anti-émeute et des dizaines de miliciens en civil (armés de couteaux, de bâtons et de machettes, exhibant fièrement leurs fétiches et provenant en majorité de groupes ethniques de la région forestière du sud-est de la Guinée), arrivent à proximité du stade. Ce sont les principaux acteurs du massacre à venir. Ils sont respectivement sous le commandement des officiers suivants :
- le lieutenant Aboubacar « Toumba » Diakité, l’ex-aide de camp et garde du corps personnel de Dadis Camara, assistés par le second lieutenant Marcel Kuvugi et par le capitaine Claude Pivi, dit Coplan, le commandant le plus haut gradé de la force des Bérets rouge, en charge de la sécurité présidentielle
- le capitaine de gendarmerie Moussa Tiégboro Camara
- Ansoumane Camara, commandant la Compagnie mobile d’intervention et de sécurité (CMIS)

« Les vrais salauds et les chiens enragés »

Dans le rapport de HRW, un étudiant de 22 ans décrit le début du martyre des opposants : « Les militaires ont immédiatement commencé à tirer directement dans la foule. (…) L’un d’eux a dit : « Si vous pensez que la Guinée appartient aux Peuls et aux Malinké, aujourd’hui, vous allez apprendre qui sont les vrais salauds et les chiens enragés ». D’autres témoignages sont tout aussi accablants.

Une femme d’affaires de 51 ans : « J’ai vu près de la porte un garçon de 13 ou 14 ans qui recherchait à s’évader. Un Béret rouge s’approcha avec son arme dirigée vers lui. J’ai entendu le garçon crier : « Mon oncle, mon oncle ... tu vas me tuer.... Mon oncle, non, tu ne vas pas me tuer, n’est-ce pas ? » Mais il le tua... »

Autre scène de meurtre, décrite par une étudiante de 19 ans. « Un vieil homme était en train de prier, parce que dans la foi musulmane, si vous allez mourir, il faut prier avant de mourir. Il était en train de prier et un Béret rouge s’approcha de lui et tira dans la tête avec un pistolet. »

Bilan du carnage : entre 150 et 200 morts selon HRW (57 selon la junte...) et plus de 1 400 blessés par balle ou par armes blanches - coups de couteau, de baïonnette ou de machette. Les coups de crosse, de bâton ou de matraque, les coups de poing ou les coups de pieds pleuvent également sur les manifestants sans défense. Des dizaines de femmes sont violées.

« Ce sont mes filles, laissez-les ! »

« À la mi-octobre, 63 victimes de violences sexuelles avaient été identifiées par une coalition de groupes de défense de la santé et des droits humains », indiquent les auteurs du rapport. Mais on suppose que de nombreuses victimes ne se sont pas encore exprimées, par peur d’être stigmatisées. D’autres encore n’ont même plus la possibilité de parler, assassinées d’une balle dans la tête ou dans le ventre après leur viol.

Quelques témoignages, parmi d’autres. « À environ trois mètres, une autre femme avait été violée. Lorsqu’ils ont fini, l’un d’eux a pris sa baïonnette et l’enfonça dans son vagin puis lécha le sang qui s’y trouvait », dit une enseignante de 35 ans. D’autres femmes sont violées avec des objets tels que des bâtons, des matraques, des chaussures, des crosses de fusil, des couteaux et des baïonnettes… Une vieille femme, tentant de s’interposer entre les militaires et deux jeunes filles, s’écrie : « Ce sont mes filles, laissez-les ! ». On lui coupe le sein droit avant de l’abandonner pour morte.

Fosses communes

Le rapport de HRW rapporte également les témoignages d’équipes médicales et de militaires. Ces derniers expliquent que la junte a tenté de minimiser le nombre réel des victimes – officiellement de 57 morts – en cachant « de manière systématique les preuves de leurs crimes ». Après le massacre, la Garde présidentielle a enlevé les corps à bord de camions militaires et a pris le contrôle des deux principales morgues de Conakry situées dans les hôpitaux de Donka et Ignace Deen, selon de nombreux témoignages. La moitié des familles de plus de cinquante personnes décédées, interrogées par HRW, n’ont pas retrouvé les corps de leurs proches.

« Les soldats sont partis dans un camion militaire à 19 heures à Ignace Deen, et ont pris les corps de la morgue », explique un militaire du camp militaire d’Almamy Samory Touré. « Je les ai entendus parler de l’opération. Je connais les deux commandants qui ont dirigé le groupe qui s’est rendu à l’hôpital. »

Rapport de la commission d'enquête

Le rapport de Human Rights Watch a été réalisé après une enquête de dix jours en octobre dernier auprès de 240 témoins.

Une commission d'enquête de l'Onu a été dépêchée à la fin de novembre à Conakry pour faire la vérité sur les massacres du 28 septembre. Son rapport a été remis à Ban ki-Moon, qui devrait le communiquer au Conseil de sécurité, à l'Union africaine et aux autorités guinéennes dans les jours qui viennent.

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WILDCAT
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MessagePosté le: Jeu 17 Déc 2009 22:19    Sujet du message: Répondre en citant

Gnata a écrit:
Si tu as assez d'élements pour etayer ton propos sur la participation du Pr Gbagbo au désordre Guinéen, ils sont les bienvenus...


Les seuls éléments sont des questionnements mais surtout comme tu le dis au niveau des forces nouvelles!

Citation:
Quel rôle joue les forces nouvelles ivoiriennes auprès du CNDD ?
Thursday, 17 December 2009 14:30
Avec son cortège d’exactions, de vicissitudes, d’assassinats et de bafouement des droits humains, la situation militaro politique semble être assez préoccupante lorsque l’on se réfère sur les derniers évènements que continue de vivre la nation guinéenne, sous l’œil plus ou moins indifférent de l’opinion internationale.

Vu certains faits que nous éluciderons dans ce présent article, l’on serait en position de se demander si la rébellion imposée par les forces nouvelles en Cote-d’ivoire n’a pas tendance à germer sur le sol guinéen. Et pour cause !
Selon certaines indiscrétions, lors de la visite du chef de la junte à Labé en septembre dernier, la présence de M. Sidiki Konaté, ministre du tourisme ivoirien et porte-parole des forces nouvelles aux côtés de Dadis et du Général de brigade Sekouba Konaté n’était ni lié à un sacré coup du hasard, ni a une visite de travail. Encore moins un possible lien de parenté de ce dernier avec le numéro 3 du Cndd, comme les mêmes sources nous le font croire.

D'autres aussi affirment que ce dernier serait le cousin du conseiller spécial du président Dadis, Idrissa Chérif devenu ministre de l'information à la présidence après la demission de Tibou Kamara.Idrissa serait même venu de la Côte d'ivoire où il a vécu durant des années avant de rentrer à la faveur de la prise du pouvoir par le CNDD, dit-on.

Quel serait donc l’intérêt de la présence de cet intrus entre les membres clés de la junte au pouvoir ? Se demanderaient certains observateurs.

Par ailleurs, hormis ce ministre ivoirien du tourisme, des langues continuent à se délier dans la cité pour nous fait croire aussi que le sieur Idrissa Cherif, conseiller du Capitaine Dadis serait né à Touba en terre ivoirienne et jouirait d’une double nationalité : celle ivoiro-guinéenne.

Persévérant dans la même lancée, nos informations stipulent que Mouctar Diallo, le leader des NFD en exil en Côte-d’ivoire depuis un certain temps, y résiderait aux frais des forces nouvelles, ex rébellion vivant sur ce territoire, et cela, dans un hôtel 5 étoiles tout en roulant carrosse avec gardes rapprochés.

Profitant de cette opportunité qui lui est offerte, notre compatriote aurait effectué un bref transit au pays des hommes intègres où il aurait rencontré le Colonel Djindjere, l’homme à tout faire du Président Blaise Compaoré et base arrière des Forces Nouvelles.

Alors, au regard de ce qui précède, notre interrogation semble se légitimer. Les forces nouvelles chercheraient-elles à s’installer en République de Guinée ? Si oui, pour quelle obscure raison ?

Moussa Diop, Aminata.com
juridiop@yahoo.fr

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WILDCAT
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MessagePosté le: Jeu 17 Déc 2009 22:24    Sujet du message: Répondre en citant

INTERVIEW DU 15 SEPTEMBRE 2009 DE SIDIKI KONATE DES FORCES NOUVELLES

Citation:
Sidiki Konaté,Porte-parole des Forces nouvelles: “Ce que Dadis m’a dit sur les avions de Gbagbo Par Infoguinee
15-09-2009
Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, par ailleurs porte parole des Forces Nouvelles, a passé ses vacances gouvernementales à Conakry, où il a rencontré le nouvel homme fort de la Guinée, le Capitaine Moussa Dadis Camara. Dans cette première partie de l’interview qu’il nous a accordée, le collaborateur du Premier ministre Guillaume Kigbafori Soro, parle de la transition en cours au pays de Sékou Touré, de la candidature annoncée du successeur du Général Lansana Conté, des avions de guerre ivoiriens stationnés à Conakry, de l’opinion du numéro un guinéen sur la sortie de crise en Côte d’Ivoire.

(1 ere partie)



LP. Monsieur le ministre vous revenez d’un séjour en Guinée, peut- on savoir les raisons de ce voyage au pays du capitaine Dadis Camara?


Konaté Sidiki : D’abord, nous étions en vacances. J’en ai donc profité pour effectuer une visite en Guinée afin de saluer des amis et des frères que nous avons dans ce pays. Le secrétaire général des Forces Nouvelles, qui y a de nombreux amis, m’a chargé d’un certain nombre de missions que j’ai parallèlement exécutées. C’était une mission politique mais en même temps une mission de travail avec de hauts responsables du pays et des personnes que nous-mêmes nous connaissons, et que le SG des FN connaît également.



LP. Comment avez-vous trouvé ce pays qui sort du long règne du général Conté et qui vit une transition avec l’avènement du capitaine Dadis Camara?


KS. C’est un pays qui fascine, qui est débordant de par la vitalité de sa jeunesse, qui a d’énormes ressources naturelles, humaines, mais une nation qui sommeille encore. Ce qui frappe, c’est que quand on arrive dans ce pays, on a une population en majorité jeune qui est loin des clivages idéologiques, une jeunesse qui veut faire de la Guinée, un grand pays. Cette jeunesse est incarnée par le Président Dadis Camara. Conakry sa capitale est un contraste entre modernité et certains vestiges du passé. D’énormes défis restent à relever, le défi de l’électrification, celui de la distribution de l’eau aux populations, celui de la route et celui d’une administration moderne au service des populations. Bref, c’est un pays qui veut sortir de son sommeil et qui en a les moyens internes et qui va y arriver. En démontre, la volonté des responsables qui ont en charge la gestion du pays et des populations.



LP. Selon de bonnes sources, vous avez eu une rencontre avec le capitaine Dadis Camara, peut-on savoir les grands axes de vos échanges?


KS. Le secrétaire général des FN m’a demandé particulièrement de passer un certain nombre de messages à son ami et frère le capitaine Moussa Dadis Camara et à certains membres de l’organe de transition mis en place par la junte arrivée au pouvoir sans effusion de sang. J’ai été bien accueilli par nos amis. Je suis allé au camp Alpha Yaya où travaillent le capitaine Dadis Camara et toute son équipe. J’ai pu voir l’enthousiasme qu’il suscite au niveau de l’armée et j’ai pu voir un homme au travail, qui dort très peu avec son équipe, qui est très soucieux de relever les grands défis, d’assurer une transition pacifique en Guinée qui aboutira à des élections libres, transparentes et démocratiques et qui ouvrent de nouvelles perspectives pour sa patrie.



LP. En dehors du capitaine Dadis Camara, avez-vous eu des rencontres avec les leaders des formations politiques guinéennes?


KS. Malheureusement, au moment où nous étions en Guinée, presque tous les grands leaders de l’opposition étaient à l’extérieur. Selon des informations recueillies, certains leaders se sont retrouvés dehors suite à un appel à manifester. Je n’ai donc pas eu la chance de les rencontrer.



LP. Le capitaine Dadis Camara vous a t-il parlé de la Côte d’Ivoire et de ce qu’il pense du processus de paix?


KS. Bien entendu. Nous avons parlé de la situation de la Côte d’Ivoire. Nous avons parlé du processus de paix en Côte d’Ivoire, des relations de fraternité et d’histoire qui unissent nos deux peuples. Nous avons aussi parlé de la spécificité des liens entre la Guinée et la Côte d’Ivoire, en raison des frontières que nous partageons et d’un passé récent qui a été beaucoup mouvementé surtout entre les Forces Nouvelles et feu le général Conté. Nous avons fait un tour d’horizon. Je puis vous assurer que le capitaine est certes jeune mais, il a une claire connaissance de l’histoire de l’Afrique, des enjeux et a la volonté de faire en sorte que la Guinée et la Côte d’Ivoire soient deux pays phares en Afrique. Le capitaine Dadis nous a aussi fait le point de la situation au niveau de la Guinée. Un pays qu’il conduit avec beaucoup de sérénité, de fermeté aussi mais avec beaucoup d’ouverture. Il nous a expliqué le processus électoral, les avancées internes, la mise en place de la commission et des différents comités de la transition qui doivent aboutir à l’établissement des listes électorales et à l’organisation pratique des élections. Il a aussi abordé les questions de stabilisation au niveau de l’armée, donné un aperçu de ce qu’il compte faire en urgence pour la Guinée par rapport à des questions de développement qui n’attendent pas. Nous avons eu également le temps de voir les œuvres déjà réalisées par le capitaine Dadis Camara et le CNDD, en ce qui concerne les actions prioritaires humanitaires que sont la question de l’eau, de l’électricité tant dans la capitale qu’à l’intérieur du pays. On sait que beaucoup connaissent le capitaine et le regardent en Afrique à travers un feuilleton célèbre qu’on appelle «le Dadis show», où on voit un capitaine en verve mais lancé dans la vérité, dans le combat contre l’arbitraire, l’injustice, la corruption. Nous avons eu aussi l’occasion d’échanger sur le combat qu’il mène contre la drogue qui a fait de la Guinée, la plaque tournante dans le réseau international. Ce qui menaçait dangereusement son économie, la santé de sa population et la crédibilité de ce pays. Il a été aussi question de la lutte qu’il mène contre les faux contrats. Je vous disais tantôt que la Guinée est un pays puissamment riche mais dont les richesses continuent de ne pas profiter à sa population. L’une des causes de ce mal, c’est les faux contrats souvent signés dans des conditions calamiteuses et qui profitent plus à des groupes d’amis qu’aux populations guinéennes. Ce sont des chantiers délicats. Le pays a été structuré depuis plusieurs années autour de réseaux mafieux. Il a été courageux en s’attaquant à ce système. Vous savez qu’on ne s’attaque pas impunément à ces réseaux. Il a l’appui de son armée et de sa population. En même temps qu’il gère le processus pour sortir son pays de plusieurs années de déficits démocratiques, il s’attaque également au défi du développement et de l’insécurité.



LP. Il est de plus en plus question de la candidature du capitaine Dadis Camara à la Présidence de son pays, vous en a-t-il fait cas?


KS. J’ai eu la chance d’accompagner le capitaine Dadis Camara à trois meetings où il avait été invité par les populations, à cause certainement des prouesses réalisées en matière de développement durable, de gestion urgente des questions humanitaires. Mais aussi en matière de gestion pacifique de la transition qui inclut les partis politiques et les organisations de la société civile. Les meetings étaient organisés par les populations elles-mêmes. Je peux vous dire en tant qu’homme de terrain que j’ai vu une population spontanée, enthousiaste et animée de la volonté de célébrer son leader qui est très proche d’elle. J’ai fait quelques circuits dans la voiture du Président (un pick-up). Il continue de vivre dans sa caserne, il occupe le même bureau. Sa popularité est intacte. J’ai constaté aussi que les populations avaient envie de lui passer des messages. Durant ces rencontres, la population a reconnu les actes posés par le capitaine Dadis Camara. Il y a des groupes de pression qui se sont constitués dans la population et qui estiment que le capitaine Dadis Camara après avoir conduit la tradition, doit pouvoir être candidat à l’élection présidentielle. Cependant, il nous a dit qu’il n’avait pas officiellement répondu par oui ou par non à cette demande des populations. Il nous a dit qu’il se consacrait au travail. J’ai vu un capitaine qui veut être à l’écoute de sa population mais aussi qui veut conduire un processus de façon crédible, tout en n’excluant aucune possibilité. J’ai écouté le Mouvement ‘’Dadis Doit Rester’’. J’ai aussi écouté les analyses d’un groupe de femmes. Selon leur argumentaire, la Guinée est un pays spécial qui a connu une histoire turbulente avec deux régimes qui ont eu de longs règnes. Pour eux, ces deux régimes étaient presque militarisés et l’équation militaire en Guinée est une réalité. La Guinée n’est pas la Côte d’Ivoire et que la Guinée restait la Guinée. L’armée a été au devant de la scène pendant plusieurs décennies. Il faut donc compter avec cette équation qu’on soit d’accord ou qu’on ne soit pas d’accord. J’ai fait une analyse réaliste. La Guinée a connu aussi beaucoup de problèmes sociaux entre ses différentes ethnies. Vous avez trois groupes qui sont dans une phase de méfiance et de suspicion par rapport à la conquête du pouvoir. Cela a un impact nécessairement dans l’armée. Aujourd’hui, pour que la Guinée échappe à un déchirement au niveau de l’armée et donc au niveau de sa population, il faut un homme issu d’une minorité ethnique sans problème, comme Dadis Camara, pour rassurer à la fois chacun des grands groupes ethniques. Au niveau militaire, ce positionnement lui donne la confiance des militaires issus des deux régimes précédents et des militaires issus d’autres ethnies qui ont eu à un moment donné, à se confronter dans le cas de la gestion du pouvoir. Voilà la situation en Guinée. Une situation assez complexe où il y a un fond d’intrigues ethniques qui rejaillit sur la population et même sur l’armée. Le capitaine Dadis Camara par son positionnement ethnique, est vu comme celui qui peut rassurer. Il s’est en plus fait entourer des membres influents de chaque entité ethnique. C’est ce qui crée une sorte d’adhésion de toutes les populations à ce régime mais dans un contexte difficile.



LP. Il y a tout de même une frange non négligeable des Guinéens qui demandent à Dadis Camara de ne pas être candidat…


SK. Oui, c’est un vœu qu’ils expriment. Mais ils ne dénoncent pas le fait qu’il gère la transition. Ce sont deux choses. Il y a une gestion d’abord de la transition qui doit aboutir aux élections. Le débat anticipé porte sur sa candidature et non pas sur la gestion actuelle de la transition. Pour ce qui est de la transition, je précise ma pensée pour dire que le capitaine Dadis Camara donne l’assurance que la Guinée peut aller de façon paisible à une transition. L’équation qui est posée est de savoir si le capitaine sera candidat ou pas à la fin de la transition. Quand on écoute les deux courants et quand on écoute le capitaine lui-même, on convient que pour le moment, il mène la transition qu’il veut ouverte. En même temps, il ne peut pas être contre le fait que d’un côté, certains Guinéens lui demandent d’être candidat et que d’un autre côté, d’autres s’opposent à sa candidature. Il se donne les moyens d’être jugé sur la transition. S’il doit être candidat, il dit qu’il le déclarerait et il en donnerait les raisons. Pour moi, je considère qu’il y a un débat prématuré sur sa candidature. C’est légitime que l’opposition dise déjà que le capitaine Dadis Camara ne doit pas être candidat. Cela est légitime par rapport à ses propres appréhensions. Mais en même temps, il y a une action qui se fait pour que la transition aboutisse à des élections démocratiques. Nous, nous avons regardé et nous avons écouté le capitaine Dadis Camara sur sa volonté réelle d’organiser des élections démocratiques. Ceci est possible parce qu’il promet de donner tous les pouvoirs à la commission électorale qui est composée de toutes les forces vives, de toutes les forces politiques. Il compte avoir un listing électoral inattaquable, créer les conditions sécuritaires pour que ces élections soient véritablement démocratiques. Sur toutes ces questions, nous avons eu des assurances. Nous avons aussi eu des gages sur sa volonté de faire en sorte que la Guinée n’explose pas avant et après les élections. Il se réserve aussi le droit de répondre aux populations qui veulent ou ne veulent pas qu’il soit candidat. Il estime que pour le moment, le débat n’est pas à l’ordre du jour.



LP. Monsieur le ministre, la presse a fait écho d’avions militaires stationnés en Guinée par le régime ivoirien. Avez-vous évoqué la question avec votre illustre hôte?


SK. Il ne faut pas oublier que pendant bien longtemps, et il faut le dire clairement, les relations entre les FN et la Guinée qui partagent près de 700 km de frontières, étaient très turbulentes. C’étaient des relations faites d’accusations mutuelles. Tantôt les gens nous disaient que la Guinée devrait servir de base arrière, dans le contexte de la guerre, au régime du FPI. D’autres disaient à Conakry que la zone FN devait servir de bases arrière à l’opposition guinéenne pour porter un coup au général Conté. De 2002 jusqu’à la mort du général Conté, les relations entre une partie de la Côte d’Ivoire et de la Guinée étaient des relations de suspicions, d’accusations et de peur parce que chacun vivait sur le qui-vive tout le long de la frontière. En tant que porte parole des FN et émissaire du secrétaire général et ami de beaucoup parmi ceux qui sont aujourd’hui au pouvoir dont le capitaine Dadis Camara, il est évident qu’on parle de ces questions. Il m’a regardé droit dans les yeux pour me dire qu’il considérait la Côte d’ Ivoire comme son deuxième pays, son pays d’adoption après la Guinée. Pour toutes ces raisons, il ne saurait être le responsable d’une quelconque brouille entre les deux peuples. Par conséquent, il ne travaillera pas contre le processus de paix en Côte d’Ivoire. Il nous a rassurés que sur la question, il a déjà échangé avec les autorités ivoiriennes à qui il a dit que la Guinée ne servira pas de base arrière à qui que ce soit, pour porter atteinte à la Côte d’Ivoire. Nous l’avons aussi rassuré que la Côte d’Ivoire ne servira pas de base arrière à qui que ce soit pour faire mal à la Guinée. C’était le message essentiel que le secrétaire général des FN m’avait donné pendant mon séjour. Comme les deux se portent beaucoup d’amitié, ils se font beaucoup confiance, ils croient l’un en l’autre, et ils ont toute la volonté de faire en sorte que les dernières pages difficiles des relations entre ces deux pays ces huit dernières années, soient définitivement rayées et qu’on regarde deux pays qui se battent pour sortir de la transition afin d’apporter la tranquillité dans la sous-région. Sur les armements, j’ai eu l’assurance de la part du Président que la Guinée n’a pas d’armements du régime d’Abidjan sur son sol. La Guinée n’est pas une base arrière ni pour le régime ni pour les FN. La Guinée est pour toute la Côte d’Ivoire.



LP. Comment entrevoyez- vous l’avenir de cet état voisin?


SK. :Les perspectives pour la Guinée sont bonnes. Nous pensons qu’il faut faire confiance au capitaine Dadis Camara et au CNND qui mènent une mission délicate. Nous pensons que l’opposition guinéenne peut bénéficier de l’ouverture d’esprit du capitaine Camara. Il n’est pas le Président Conté. Il est conscient que l’opposition doit exister dans le pays, la différence et le multipartisme doivent exister dans le pays. Je pense que ce sont des atouts pour un Chef d’Etat dans un tel contexte qu’il faut pouvoir exploiter. Il demeure pour beaucoup de jeunes en Afrique, un exemple de courage pour avoir décidé de se démarquer des narcotrafiquants. C’est à la fois une menace et un espoir que devant des milliards, on peut aussi décider de se battre pour plus de moralité. Il demeure aussi une alternative dans la conduite de cette transition par rapport à son positionnement mesuré qui est au carrefour des ethnies, parce qu’il est anti tribal et contre la logique ethnique. C’est une chance qu’il faut pouvoir préserver jusqu’aux élections pour que la Guinée puisse être sauvée.



Source: Le Patriote , C. Ivoire

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MessagePosté le: Dim 20 Déc 2009 17:07    Sujet du message: Répondre en citant

Abidjan : Idrissa Chérif va-t-il rentrer en Guinée ? En attendant, il traîne les pattes dans la capitale économique ivoirienne.
2009/12/20


Citation:
Arrivé le vendredi 18 décembre 2009, en provenance du Burkina, le Ministre guinéens de la communication, M. Idrissa Chérif est difficilement sorti de l’aéroport Félix Houphouët Boigny d’Abidjan. Son passeport diplomatique ayant été bloqué pendant trois quart (3/4) d’heure par les hommes de la police de l’air et des frontières. Raison invoquée : les propos du communicateur du CNDD pendant l’interview de France24 sur les morts en Côtes d’Ivoire « En Côte d’Ivoire, il y a eu plus de 4000 morts sans que…. Alors qu’en Guinée avec une centaine de morts…. ». Ces propos déplacés, irresponsables d’un voyou devenu Ministre dans un pays voisin ne pouvaient laisser les ivoiriens indifférents. Il a fallu l’intervention du Ministère des affaires étrangères ivoirien pour laisser le Ministre guinéen sortir de l’aéroport.





Une fois son passeport remis, l’expert en « menssoncologie » du CNDD, comme le qualifient déjà, les Conakrykas, l’ancien pensionnaire de la MACA (Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan), libéré peu de temps avant la mort du Général Lanasana Conté n’a pas de vergogne pour demander à l’Etat ivoirien, une voiture officielle et trois gardes du corps, pour son séjour à Abidjan. Bien entendu, la réponse des autorités est sans appel : c’est non- « M. Idrissa Chérif n’est pas en visite officielle sur notre territoire»- Oublie t-il que la Cote d’Ivoire n’est pas la Guinée - ? Dans ce pays qui l’a vu naître et dans lequel il y a passé les 9,9/10è de sa vie, l’administration fonctionne presque normalement malgré des moments difficiles que ce pays traverse.



Devant ce refus poli, le Ministre s’adresse à l’Ambassade de Guinée à Abidjan, pour rencontrer la communauté. Petit problème ! En dépit de la bonne volonté de l’ambassadrice, les guinéens de Côte d’ivoire ont décidé d’en découdre avec l’ancien « Nouchi » de Treichville, devenu dans leur pays. Madame l’ambassadrice ne prendra pas ce risque. Mais entretemps Idrissa Chérif a fait le tour des radios privées la presse écrite et la télévision pour expliquer la situation pesante en Guinée, qu’il a personnellement contribuée à altérer. S’il a réussi, par coup des billets de banque, à intervenir ici et là, ce ne fut pas le cas à la RTI où, il trouva les portes closes. « On ne lui donnera pas l’occasion de faire le griot en public sur Sékouba Konaté, pendant qu’il l’accuse en privé de vouloir prendre la place de Dadis avant la mort du patron de la junte », confie un journaliste ivoirien à notre correspondant à Abidjan.



A Abidjan, Idrissa est théoriquement en transit pour regagner Conakry. Mais va-t-il oser, d’autant qu’on le soupçonne de n’être pas loin des commanditaires des assassinats ciblés en Guinée dont M. Kandia, un proche de Sékouba Konaté tué à son domicile en milieu de cette semaine.



Une Correspondance Lanciné Komara
Abidjan, le 19 décembre 2009.



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MessagePosté le: Lun 21 Déc 2009 00:52    Sujet du message: Répondre en citant

Dadis Camara Under ‘Arrest’ in Moroccan Hospital Exclamation Question

Citation:
Dadis camara - Under Indirect Arrest
As the Moroccan government comes under heavy pressure from the United States of America, Guinean Junta leader seems to have been placed under serious military protection otherwise known as indirect arrest, to prevent him from returning to Guinea. It seems the Americans are seizing this moment of opportunity to remove the Guinean dictator completely from the political landscape of the West African Country. The Moroccan government is under tremendous pressure not to release Camara from hospital and Newstime Africa has reliably learnt that the Guinean strongman is about to be moved from the hospital where he has been recouping to a villa in an unknown location in the capital, Rabat.

Reports coming out of Rabat, the capital of Morocco clearly states that American Diplomats are working behind the scenes and round the clock to prevent Camara’s return to the country. The junta leader is reported to have recovered fully from gunshot wounds he suffered during a failed coup attempt on his life by renegade soldiers. The Moroccan authorities are under huge pressure to delay discharging him. “No one wants him out of there. This was just too good an opportunity to lose and no one wants him to go back,” a Western diplomat said. “Unfortunately, he has made a full recovery, but as the French proverb says, ‘Bad plants don’t die’,” the diplomat went on to say.

The United States seems determined to exercise its influence in the region and just a few days ago, the US government expressed its determination to keep wounded Guinean Head of State, out of Guinea Completely. It seems the US government wants to install its own favourable regime in the country and is currently in secret talks with the caretaker leader Defence Minister Sekouba Konate while Camara is receiving treatment for gunshot wounds in Morocco. The US is keen on not allowing rogue regimes to have any say in African governance and see the crisis in the West African Country as a window of opportunity to effect its influence in the country. The US Deputy Assistant Secretary of State William Fitzgerald had said “We’re reaching out to try and talk to Konate,” He also said that the crisis in Guinea was a symptom of a dangerous slide in West Africa. “We’re deeply concerned that West Africa has fallen back from where it was,” which he said threatened broader instability in the resource-rich region. “The last thing we need is rogue militia running around West Africa again”.

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MessagePosté le: Mar 22 Déc 2009 18:33    Sujet du message: Répondre en citant

Eh ben Le Menteur Sans Frontières se lâche!


Citation:
[quote]"Je souhaite que M. Dadis Camara reste dans son lit au Maroc et non qu'il revienne en Guinée" dixit Bernad Kouchner

2009/12/22

Aujourdhui en Guinée CCONAKRY-Afp/Bernard Kouchner estime qu'il y a risque de guerre civile si Dadis revient en Guinée .Un retour en Guinée du président autoproclamé Moussa Dadis Camara pourrait provoquer une guerre civile, a estimé mardi à l'Assemblée nationale le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner.

"Je souhaite que M. Dadis Camara reste dans son lit au Maroc et non qu'il revienne" en Guinée "car il serait capable - rien que son retour - de déclencher une guerre civile et on n'en a pas besoin", a déclaré le ministre français qui répondait à une question du député socialiste François Loncle sur la politique de la France à l'égard de ce pays.

Après la publication du rapport d'une commission d'enquête de l'ONU sur les massacres du 28 septembre à Conakry, "nous devons maintenant attendre que le Conseil de sécurité soit saisi, peut-être mardi et il y aura des sanctions", a aussi dit Bernard Kouchner.

Le rapport de l'ONU "est effrayant". "Plus encore que ce qu'on croyait", a-t-il ajouté. "La passivité de la France ne peut être mise en cause. Nous avons été à l'origine de ce rapport, nous avons demandé au secrétaire général de l'ONU" d'ouvrir une enquête, a précisé le ministre.

Le document de l'ONU est accablant pour les plus hautes autorités guinéennes, accusées de crimes contre l'humanité justifiant la saisine de la Cour pénale internationale (CPI). Le rapport onusien fait état d'au moins "156 personnes tuées ou disparues", mentionne de nombreuses atrocités et met directement en cause le chef de la junte militaire (CNDD), le capitaine Dadis Camara.

Le président autoproclamé de Guinée a été blessé par balles à la tête le 3 décembre par son aide de camp, Aboubacar Sidiki Diakité, alias Toumba, et est soigné depuis au Maroc.
Citation:

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Merikama
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MessagePosté le: Mer 23 Déc 2009 10:27    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Tentative de coup d'Etat en Guinée : Conakry accuse Bernard Kouchner, Alpha Condé et Ibn Chambass, Paris parle de rumeurs absurdes et de polémiques stériles !


Sur cette photo, je remarque que le Nègre esclave est incapable de fixer le Blanc dans les yeux, lorsque celui-ci le salut. Le Nègre esclave, persuadé que le Blanc est un Dieu, regarde toujours ailleurs pour exprimer son INFÉRIORITÉ face au Blanc. Il est fière d'être au service de son maître Blanc.
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"L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir". THOMAS SANKARA

[Sankara = S ˁnḫ Rˁ]
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Mer 23 Déc 2009 14:25    Sujet du message: Comment Soro Guillaume a trahi Dadis Camara Répondre en citant

http://news.abidjan.net/article/?n=350722

Abidjan.net > Actualités > Le National

Comment Soro Guillaume a trahi Dadis Camara

Citation:


Où se trouve aujourd`hui l`aide de camp de Dadis Camara, Toumba Diakité, qui a tiré sur le Chef de la junte militaire au pouvoir à Conakry le 03 décembre 2009.

Des informations récurrentes en provenance de la Guinée battent en brèche les rumeurs faisant état de sa présence à l`Ambassade de France à Conakry. `` Toumba`` Diakité ne se serait pas réfugié après la tentative d`assassinat de Dadis Camara dans le camp militaire de Koundara.

Conseiller occulte de Dadis Camara après sa prise de pouvoir le 23 Décembre 2008 à Conakry, Sidiki Konaté, porte - parole du Secrétaire Général des Forces Nouvelles aurait fait mains et pieds pour sortir Toumba Diakité de Conakry où il était traqué par les hommes de Dadis Camara après sa tentative d`assassinat du Chef de la Junte militaire au pouvoir à Conakry.

De sources proches des Forces Armées des Forces Nouvelles `` Toumba`` Diakité a réussi à sorti de Conakry déguisé en femme grâce à Konaté Sidiki. Celui qui a tenté d`assassiner Dadis Camara se cacherait à Bouaké, fief des ex- rebelles. Il serait sous la bonne protection des hommes de Soro. `` Toumba`` Diakité aurait bénéficié aussi de l`aide des services secrets français pour atteindre Bouaké.

Soro Kigbafori Guillaume, le Secrétaire Général des Forces Nouvelles est - il au courant de cet hôte encombrant ? Sa complicité serait avérée. Mais pourquoi les dirigeants des Forces nouvelles ont - ils volé au secours de ce criminel en fuite ? On parle d`une reconnaissance des ex- rebelles aux militaires Guinéens qui les ont aidés au plus fort de la crise ivoirienne.

Dadis Camara et `` Toumba`` Diakité auraient été aperçus à Danané lors des combats qui ont permis aux hommes de Soro de prendre les villes de l`ouest. Dadis Camara étant tenu pour responsable des massacres des 156 civils le 28 Septembre 2009 au stade de Conakry, il fallait soustraire, cet ami, `` Toumba`` Diakité des griffes du TPI ( Tribunal Penal International).

Car, grâce à lui, l`ouest montagneux est tombé dans l`escarcelle des ex- rebelles ce qui leur permet aujourd`hui de brader le café et le cacao ivoirien, le bois, l`or et le diamant dans les pays limitrophes. Un commerce illicite qui leur permet d`engranger 70 milliards par mois comme le dénonçait il y a une semaine, le Colonel - Major Alphonse Mangly, Directeur Général des Douanes Ivoiriennes.

On les comprend à Bouaké. La rébellion ivoirienne livre au grand jour ses secrets. Dadis Camara et Toumba Diakité ont combattu à Danané, Man etc. il fallait voler au secours de celui qui les a aidés hier à devenir aujourd`hui multimilliardaires par le vol et le bradage des matières premières de la Côte d`Ivoire dans les pays voisins. Laurent Gbagbo et les FDS sont- ils aujourd`hui au courant de ce `` deal`` qui a permis à Toumba Diakité d`être caché à Bouaké ?

Le premier ministre Soro K. Guillaume et son homme de main Sidiki Konaté viennent de lui faire un enfant dans le dos d`où la nécessité de procéder au désarmement des ex- rebelles avant la présidentielle en Côte d`Ivoire.

Ibrahim Fall

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MessagePosté le: Jeu 07 Jan 2010 01:19    Sujet du message: Répondre en citant

Exclusif:Le Général Sékouba Konaté accepte la nomination d'un nouveau premier ministre


Le président par intérim, le Général Sékouba Konaté vient d'accepter le choix d'un premier ministre issu de l'opposition.Selon nos informations, le nouvel homme fort du pays veut former un gouvernement d'union nationale pour trouver une sortie de crise en Guinée.

"Nous décidons du choix d'un Premier ministre issu de l'opposition, désigné par elle-même et qui engagera avec l'ensemble des couches sociales et politiques du pays des discussions et consultations pour la mise en place d'un gouvernement de transition d'union nationale",a déclaré le Général Sékouba Konaté cet après-midi devant plusieurs responsables de la junte.

Le nouvel homme fort du pays a plaidé pour l'apaisement dans le pays,alors que les syndicalistes ont menacé de lancé une grève générale illimitée si leurs revendications ne sont pas tenues en compte par les nouvelles autorités de la junte."Il faut poser dès maintenant des actes allant dans le sens de l'apaisement", a insisté le Général Sékouba Konaté.

A noter , le Conseil national pour la démocratie et le développement(l'instance militaro-civle au pouvoir), a confirmé le Général Sékouba Konaté dans ses fonctions de Président de la junte, depuis l'hospitalisation du Capitaine Dadis Camara, le 4 décembre dernier.

Par ailleurs, un discours du Général Sékouba Konaté est attendu ce soir vers 20heures 30 GMT, pour dévoiler les nouvelles mesures prises par la junte guinéenne pour diriger la transition.


Nous y reviendrons.


Une dépêche de Mamadou Camara
Pour Africaguinee.com
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MessagePosté le: Mer 13 Jan 2010 00:52    Sujet du message: Répondre en citant

Moussa Dadis Camara à Ouagadougou
Mardi, 12 Janvier 2010 23:09 La rédaction

Le président de Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) est arrivé à Ouagadougou aux environs de 22H30 minutes. Accueilli à sa descente d’avion par le ministre Burkinabè des Affaires étrangères et des proches du président Compaoré, selon RFI, Moussa Dadis Camara, qui marchait difficilement, était soutenu par deux personnes au moment où il pénétrait dans le salon d’honneur de l’aéroport international de Ouagadougou.

Quel sera à présent son itinéraire? Va-t-il rester à Ouagadougou, rentrer à Conakry ou se trouver un autre pays d’accueil? L’arrivée à Ouagadougou n’était semble t-il pas préparée…

Victime d’une tentative d’assassinat le 3 décembre dernier, le chef de la junte était hospitalisé à Rabat, au Maroc. Une réunion avec le général Sékouba Konaté, le chef d’Etat par intérim, serait prévue dans les prochains jours à Ouagadougou.
Commentaires

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Benny Da B'
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MessagePosté le: Mer 13 Jan 2010 09:48    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:




Cette arrivée inopinée du chef de la junte, mis au ban de la communauté internationale à la suite du massacre du 28 septembre, a surpris les officiels burkinabè. "Les Marocains nous ont surpris. Ils l'ont mis dans l'avion avant de nous appeler. Nous, nous attendions le général Konaté pour discuter avec lui afin de prendre une décision sur la venue de Dadis Camara mais ils nous ont surpris", a déclaré à l'AFP une source proche de la médiation



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MessagePosté le: Sam 16 Jan 2010 00:07    Sujet du message: Répondre en citant

Lu sur Seneweb:

Dadis reste en exil, elections dans "six mois"??
Accord signe a Ouaga!

Good news? Maybe!
D'ici 20 ans peut-etre, Dadis pourrait jouer au mediateur!! Rolling Eyes


Citation:
Accord signé, Dadis camara reste en exil, présidentielle dans six mois

Un accord de sortie de crise en Guinée a été signé vendredi à Ouagadougou, prévoyant un maintien "en convalescence" à l'étranger du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, et la tenue d'une présidentielle dans "six mois".
Après deux jours de difficiles tractations, l'accord a été signé par le capitaine Camara, le présidentintérimaire le général Sékouba Konaté et le médiateur dans la crise guinéenne, le président burkinabè Blaise Compaoré, a constaté l'AFP.


Le chef de la junte, blessé à la tête par balle lors d'une tentative d'assassinat le 3 décembre, "prend librement un temps de convalescence tout en restant disponible pour apporter sa contribution aux acteurs de la transition", selon le texte qui ne précise pas s'il restera au Burkina.


L'accord prévoit la création d'un "conseil national de transition (CNT), organe politique délibérant, dirigé par une personnalité religieuse", la mise en place d'un "gouvernement d'union" dirigé par un "Premier ministre, président du conseil des ministres, issu du Forces vives" (opposition, syndicats et société civile), et l'organisation d'une élection présidentielle "dans six mois".


Le document prévoit également que "les membres du Conseil national de transition, le chef d'Etat de transition, les membres du CNDD (Conseil national pour la démocratie et le développement, junte), le Premier ministre, les membres du gouvernement d'union nationale et les membres de forces de défense et de sécurité en activité" ne participeront pas à ce scrutin
Il prévoit aussi, sans plus de précision, "le recours à des observateurs civils et militaires de la Cédéao", la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest.
Cet accord intervient après de difficiles tractations de haut niveau entamées mercredi soir à Ouagadougou sur le sort du capitaine Camara, une question capitale pour une sortie de crise de ce pays instable d'Afrique de l'Ouest.
Ce dernier est arrivé d'une manière inopinée mardi soir dans la capitale burkinabè, après plus d'un mois d'hospitalisation au Maroc à la suite d'une blessure par balle à la tête lors d'une tentative d'assassinat le 3 décembre par son aide de camp.
Reflétant la position de la communauté internationale, les Etats-Unis ont souhaité jeudi que le président Compaoré "persuade" le chef de la junte de ne pas retourner en Guinée.


Née du coup d'Etat du 23 décembre 2008, la crise dans ce pays, premier exportateur mondial de bauxite, s'était brutalement aggravée avec la répression sanglante d'une manifestation de l'opposition le 28 septembre dans un stade de Conakry ayant fait, selon l'ONU, plus de 150 morts.
La communauté internationale soutient le chef intérimaire de la junte, le général Konaté, qui s'est dit prêt à partager le pouvoir avec l'opposition lors d'une période de transition devant mener à des élections présidentielle et législatives.
Le 6 janvier, le général Konaté, également ministre de la Défense, avait annoncé que le Premier ministre de la transition serait "issu de l'opposition" et "désigné par elle-même".
La France a appelé vendredi les Forces vives guinéennes "à désigner rapidement un Premier ministre".
"La France, avec tous ses partenaires, Africains en particulier, ne ménagera aucun effort pour que la Guinée puisse mener à son terme et réussir la transition en cours", a déclaré lors d'un point de presse le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.
Il a précisé que la France "était en contact régulier avec le président (burkinabè) Blaise Compaoré.

Voici en intégralité l'accord conclu ce 15 janvier 2010 à Ouagadougou par Blaise Compaoré, le médiateur dans la crise guinéenne, Sékouba Konaté, président par intérim de la junte au pouvoir en Guinée, et Dadis Camara, le chef de la junte.

- Considérant la désignation de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Burkina Faso, comme Médiateur dans la crise en République de Guinée ;

- Résolus à favoriser la réconciliation des Guinéens avec eux-mêmes et à rétablir la confiance entre gouvernants et gouvernés, par le respect, la confiance et la reconnaissance mutuelle ;
- Déterminés à rétablir en République de Guinée un Etat de droit démocratique, respectueux des libertés individuelles et collectives et des principes de la bonne gouvernance ;
- Ayant à l’esprit les différents entretiens organisés par le Médiateur aux fins de rétablir le dialogue politique entre les différentes composantes de la société guinéenne ;
- Engagés à œuvrer solidairement pour créer en République de Guinée les conditions d’un retour à l’ordre constitutionnel normal et d’une transition démocratique consensuelle et apaisée ;
- Se référant aux délibérations et résolutions de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Union Africaine (UA), de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et du Groupe International de Contact sur la Guinée (GIC-G) ;
- Après des consultations menées à Ouagadougou, les 13 et 14 janvier 2010 ;

Le capitaine Moussa Dadis CAMARA, Président du Conseil National pour la Démocratie et le Développement (CNDD) et Président de la République de Guinée, le général Sékouba KONATE, Vice Président du CNDD, Ministre de la Défense, Président de la République par intérim, et Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Burkina Faso et Médiateur dans la crise en République de Guinée, se sont accordés sur les mesures suivantes en vue d’une transition pacifique en Guinée :

1. Le respect des libertés publiques, y compris de la liberté de presse et d’opinion ;


2. La garantie de la sécurité des personnes et des biens ;


3. La réorganisation et la réforme des Forces de Défense et de Sécurité ;


4. La création d’un Conseil National de Transition (CNT), organe politique délibérant, dirigé par une personnalité religieuse et composé de 101 membres représentant toutes les composantes de la société guinéenne ;


5. La nomination d’un Premier Ministre, Président du Conseil des ministres, issu du Forum des Forces Vives de Guinée ;


6. La formation d’un Gouvernement d’Union Nationale ;


7. La révision des listes électorales ;


8. L’organisation, dans un délai de 6 mois, de l’élection présidentielle à laquelle ne participeront pas les membres du Conseil National de Transition, le Chef de l’Etat de Transition, les membres du CNDD, le Premier Ministre, les membres du Gouvernement d’Union Nationale et les membres des Forces de Défense et de Sécurité en activité ;


9. Le recours à des observateurs civils et militaires de la CEDEAO ;


10. La mise en place d’un organe de suivi, d’évaluation et d’accompagnement ;


11. Les signataires de la présente déclaration appellent instamment la communauté internationale à apporter son concours politique, financier et technique pour la mise en œuvre des mesures ci-dessus arrêtées ;


12. Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Burkina Faso et Médiateur dans la crise guinéenne, désignera un représentant spécial auprès des autorités de la transition de la République de Guinée.

Clôturant leurs fructueuses concertations, Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Burkina Faso et le Président de la République de Guinée par intérim, le général Sékouba KONATE, se sont réjouis de l’évolution satisfaisante de l’état de santé du Président du CNDD, le capitaine Moussa Dadis CAMARA.

Ils lui ont exprimé leur totale solidarité et leur compassion pour la dure épreuve qu’il a subie, tout en lui souhaitant un prompt rétablissement.

Le Président du CNDD, le capitaine Moussa Dadis CAMARA, en retour, leur a exprimé sa profonde gratitude pour les précieux soutiens en tous genres dont il a bénéficié de leur part. Il a par ailleurs, dit avec force qu’il prend librement un temps de convalescence, tout en restant disponible pour apporter sa contribution aux acteurs de la transition.

Enfin, Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Burkina Faso et Médiateur dans la crise guinéenne, Monsieur le Président du CNDD, Président de la République de Guinée et Monsieur le Vice Président du CNDD, Président de la République de Guinée par intérim, adressent leurs chaleureux remerciements à sa Majesté, le Roi Mohammed VI, ainsi qu’à toutes les autorités marocaines, y compris le corps médical, pour avoir accueilli, avec beaucoup de générosité, et soigné avec beaucoup de professionnalisme et d’affection, le capitaine Moussa Dadis CAMARA.

Fait à Ouagadougou, le 15 janvier 2010

Le Président du CNDD, Président de la République de Guinée :
Capitaine Moussa Dadis CAMARA
Le Vice Président du CNDD, Président de la République de Guinée par intérim :
Général Sékouba KONATE
Le Médiateur dans la crise en Guinée :
Blaise COMPAORE








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MessagePosté le: Mer 18 Aoû 2010 18:22    Sujet du message: Répondre en citant

Décidément.....



http://www.camer.be/index1.php?art=11215&rub=11:1

GUINÉE: LE FILS AÎNÉ DE DADIS CAMARA MEURT PAR NOYADE AU CANADA
Le fils aîné de Moussa Dadis Camara est décédé lundi soir à Montréal au Québec (Canada), a appris Camer.be de source bien informée. Moriba Dadis Camara, de son vrai nom mais plus connu sous son pseudonyme de Junior serait mort des suites d'une noyade dans sa piscine à Montréal au Canada. La télévision guinéenne a également confirmé cette nouvelle tragique du décès du fils aîné du capitaine Moussa Dadis Camara au cours de son édition du journal de 20 heures de la journée d'hier. Selon nos confrères de Guinée News qui ont pu joindre Chérif Idrissa, l’ancien ministre et porte-parole du capitaine Dadis Camara, "Junior était allé prendre comme d’habitude son cours à l’université. Après la classe il a regagné chez lui. Une fois rentré, il a décidé de prendre son bain dans sa piscine. Il a ôté sa tenue de sortie qu’il a mise dans le fauteuil pour enfiler son maillot de bain. C’est ainsi qu’il a rejoint la piscine. Entre temps, son tuteur a eu besoin de quelque chose chez lui. Il a essayé par plusieurs fois de le joindre sur son téléphone. Mais en vain. Le téléphone a sonné plusieurs fois sans réponse. C’est devant ce manque de réactivité qu’il aurait demandé à quelqu’un de prendre une clé de secours et aller voir chez JUNIOR s’il était présent ou sorti. Arrivé, l’envoyé trouvera la porte JUNIOR entrebâillée, ses habits trainant dans le fauteuil. Il tente de le rappeler, son téléphone a sonné à nouveau mais toujours sans réponse. C’est ainsi qu’ils ont décidé de procéder à une fouille systématique dans sa chambre et en dehors pour s’assurer qu’il n’y traîne pas quelque part. C’est dans cette recherche que le corps sans vie de JUNIOR a été aperçu, flottant dans la piscine’’

Il faut par ailleurs signaler que JUNIOR Dadis qui est âgé d’environ 25 ans fréquentait jusque l’année dernière l’université privée Koffi Annan de Conakry où il suivait des cours de Droit des Affaires avant de s’envoler pour Montréal au Canada.

Au Canada le fils de Dadis vivait dans une même maison que Papa Koly Kouroumah, ancien ministre de l’Environnement et président du Rassemblement pour la défense de la République (RDR).
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