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Posté le: Mer 12 Mai 2010 20:05 Sujet du message: 50 ANS APRES, QUELLE INDEPENDANCE POUR L'AFRIQUE ?
50 ANS APRÈS, QUELLE INDÉPENDANCE POUR L’AFRIQUE?
C’est le titre du nouvel ouvrage collectif dirige par Makhily Gassama.
Pour ceux qui s'en souviennent, il n’ya pas si longtemps, il avait reuni 22 auteurs autour de l’ouvrage “L’Afrique repond a Sarkozy” aux editions Philippe Rey.
Cette fois, il reitere "le coup" sur le sujet actuellement a la mode : "Le Cinquantenaire des independances africaines".
Pour le casting, 7 des 23 auteurs qui ont fait parti de la premiere aventure, figurent dans la presente; on peut citer: Lye M.Yoka, Odile Tobner, Bamba Sakho, Djibril Tamsir Niane, Demba Moussa Dembele, Zohra Bouchentouf-Siagh et Gassama lui-meme, le coordonnateur de l'ouvrage; Et c’est avec un immense plaisir qu’on retrouve parmi les nouveaux du "cercle Gassama", des auteurs qu’on ne presente plus: Martial Ze-Belinga; Rosa Amelia Plumelle-Uribe, Francis Abiola Irele; Kama Sywor Kamanda; et le tres desormais legendaire Stanislas Spero Adotevi, l’auteur de “Negritude et Negrologues".
Avec un casting d'une telle qualite, on peut d'ores et deja penser que cet ouvrage s'est positionne comme la principale reference sur le traitement de la question "des independances africaines".
C'est donc une equipe de 27 qui s'est embarquee aux cotes de Makhily Gassama dans cette nouvelle aventure pour nous livrer sous differents angles une minutieuse et pertinente reflexion sur la question des Independances dont on s'apprete a celebrer, sans scrupule et en grande pompe, le Cinquantenaire.
D'entree de jeu, Makhily Gassama expose, entre autres, le sens de l’analyse du theme traite et nous invite a une meditation serieuse plutot que de sombrer dans l’euphorie des celebrations.
La 4eme de Couverture ci-dessous est extraite de l’avant-propos signe par le coordonnateur de l'ouvrage :
De nombreux pays d'Afrique célèbrent le cinquantième anniversaire de leur indépendance en 2010.
Il s'agit d'un événement: le continent, qui a traversé des siècles de souffrances physiques et morales durant deux Grands Dérangements " - la traite négrière, puis la colonisation -, est enfin, semble-t-il, dirigé par ses propres enfants. Les auteurs de cet ouvrage souhaitent procéder, un demi-siècle plus tard, à l'analyse du sens de ces indépendances et à une réflexion sur le bilan de l'exercice du pouvoir par les Africains eux-mêmes.
C'est aussi l'occasion de s'interroger sur l'intolérable paradoxe de l'Afrique: continent gorgé de richesses humaines et naturelles, mais continent paupérisé, assisté et fragilisé... Une trentaine d'intellectuels d'Afrique et de la diaspora se prononcent librement, chacun à sa manière et sous l'angle de son choix, sur le bilan de ces cinquante années de liberté réelle ou illusoire, de construction ou de déconstruction - voire parfois de destruction - du continent...
Il est temps, en effet, que les intellectuels, dont les dirigeants politiques ont souvent minimisé ou craint le rôle en les tenant à l'écart, s'engagent dans le débat et contribuent activement à la création d'une opinion publique africaine participative, sans laquelle le vrai développement demeurera hypothéqué. C'est bien ce que tentent les auteurs de ce livre, profondément attachés à l'Afrique et à sa liberté. _________________ l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH
C'est aussi l'occasion de s'interroger sur l'intolérable paradoxe de l'Afrique: continent gorgé de richesses humaines et naturelles, mais continent paupérisé, assisté et fragilisé
Avant de lire ce livre, j'ose espérer que ce passage est le point de départ de la réflexion ? Une sorte de comparaison entre ce que veut dire être indépendant en 2010 et être indépendant en 1959 pour la grande majorité des Etats africains...
Quelle était la priorité pour l'Africain de 1959 dans la notion d'être libre ? Liberté individuelle ou liberté de jouissance ?
Qu'est-ce que richesse voulait dire en 1959 ?
J'espère que l'occasion nous est donnée de répondre à ces questions d'intérêt philosophique et historique...
Dernière édition par Joseleñ le Jeu 13 Mai 2010 14:42; édité 1 fois
J'espère également que les auteurs de ce fantastique travail nous diront, parlant de colonisation, si l'Afrique de 2010 est plus courageuse que celle de 1959 voire 1899.
Il paraît que Duala Manga Bélé s'est un jour rendu en Allemagne pour exiger des autorités germaniques, la jouissance totale de ses terres.
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Posté le: Jeu 13 Mai 2010 18:14 Sujet du message:
J'espere que cet ouvrage ne sera pas comme le premier(sur le discours de sarkozy). En le lisant, j'avais l'impression qu'ils ne faisaient que repeter la meme chose one after the other! A part bien sur Moussa Dembele qui, a mon avis, avait fait une analyse assez objective de la situation economique du Continent! Et peut-etre aussi l'essai du Pr Obenga! _________________ The Humanitarian My Love
Wade, une erreur dans l'histoire du Senegal!
Carpe Diem
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Posté le: Jeu 13 Mai 2010 18:57 Sujet du message:
Linguere a écrit:
J'espere que cet ouvrage ne sera pas comme le premier(sur le discours de sarkozy). En le lisant, j'avais l'impression qu'ils ne faisaient que repeter la meme chose one after the other! A part bien sur Moussa Dembele qui, a mon avis, avait fait une analyse assez objective de la situation economique du Continent! Et peut-etre aussi l'essai du Pr Obenga!
Slt,
Il faut sans doute le relire, car il a l'avantage de presenter des points de vue qui se completent et qui se renforcent sur les differents aspects du probleme traite contrairement a l'ouvrage dirige par Adama Ba Konare
J'ai retrouve la meme coherence a partir des themes traites par Martial Ze Belinga, Stanislas S. Adotevi; Rosa Amelia-Plumelle Uribe et Odile Tobner; auteurs par lesquels j'ai amorce la lecture du livre que je n'ai pas encore fini de lire.
Je suis actuellement sur la partie de Bamba Sakho, qui, avec celle de Ze Belinga, "apparaissent deja" comme etant les plus interessantes.
Makhily Gassama m'apparait comme etant le maillon faible dans cet ouvrage sur la partie intitulee un demi-siecle d'aventure ambigue que j'ai lu a la vitesse d'un eclair; je dois le relire pour en avoir le coeur net. En gros, je ne pense pas que tu sois decue par cet ouvrage. _________________ l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH
J'ai retrouve la meme coherence a partir des themes traites par Martial Ze Belinga, Stanislas S. Adotevi; Rosa Amelia-Plumelle Uribe et Odile Tobner; auteurs par lesquels j'ai amorce la lecture du livre que je n'ai pas encore fini de lire.
Je suis actuellement sur la partie de Bamba Sakho, qui, avec celle de Ze Belinga, "apparaissent deja" comme etant les plus interessantes.
J'ai particulièrement aimé la vurtuosité de Ze Belinga, à laquelle il nous avait habitués sur Afrikara : après le néologisme de la "Prosternitude", il propose ici celui de l'in-Dépendance pour décrire la situation d'intériorisation de la Dépendance et de sa prise en charge opérationnelle par les affidés locaux. Tel qu'elles fonctionnent, les sociétés africaines reproduisent désormais les conditions objectives de leur asservissement, grâce à une caste de spécilaistes africains de la mise en oeuvre et de l'entretien, des mécanismes de la dépendance...
J'ai aussi aimé l'ouverture par Ze Belinga sur la Diaspora comme membre à part entière de la réalité africaine contemporaine, et qui par conséquent devrait avoir toute sa place dans les stratégies opérationnelles de Renaissance Panafricaine...
Citation:
Makhily Gassama m'apparait comme etant le maillon faible dans cet ouvrage sur la partie intitulee un demi-siecle d'aventure ambigue que j'ai lu a la vitesse d'un eclair; je dois le relire pour en avoir le coeur net. En gros, je ne pense pas que tu sois decue par cet ouvrage.
Zohra Bouchentouf-Siagh m'a paru bcp moins bonne sur ce coup que dans "L'Afrique répond à Sarkozy"...
Quant à Jacques Nanema, j'ai trouvé son exercice de philo (très occidentalocentrée) un peu bavard ; pourtant le projet était si intéressant : montrer que la négrophobie (et l'isophobie) sont des boulets qui lestent la prise en main par l'Africain de son propre destin collectif ou individuel. La haine du Nègre par autrui ou par soi-même est une des conséquences les plus désastreuses de la conjoncture du Yovodah sur les Africains.
Sauf que l'auteur envisage ici les Africains du seul point de vue des Continentaux. Quid des profonds traumatismes subis par les Africains de la Diaspora, ces descendants des Déportés???
C'est Serge Romana qui piquerait une crise s'il lisait le ronronnement de Nanema, qui pose exclusivement en philosophie occidentale un problème africain de sociologie des nations nègres agressées par la "Férocité blanche"...
Dans l'ensemble, je reproche aux contributeurs de ne pas formuler des réponses concrètes, et d'en rester trop souvent à des idées générales quant aux solutions à mettre en eouvre : j'aurais aimé avoir des propositions pour une monnaie unique CEDEAO ; pour une stratégie industrielle de transformation des ressources naturelles ; pour une réforme des systèmes bancaires et de crédit à l'investissement ; pour une industrie pharmaceutique fondée sur l'exploitation des propriétés biochimiques de notre flore ; pour des mécanismes institutionnels de prise en charge des relations Afrique-Diaspora (Sommet annuel de l'Afrique avec les pays ou régions de la Diaspora africaine ; accords économiques et culturels avec la Sixième Région de l'UA ; Ayiti comme 54è membre de l'UA, avce porte ouverte aux Etats comme Jamaïque, Ste-Lucie, Barbade, etc.).
Bref, des propositions concrètes, simples à énoncer et à comprendre, qui tiennet dans un petit fascicule à l'attention de nos leaders répus qui lisent si peu... _________________ http://www.afrocentricite.com/ Umoja Ni Nguvu !!!
Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
pour une réforme des systèmes bancaires et de crédit à l'investissement ; pour une industrie pharmaceutique fondée sur l'exploitation des propriétés biochimiques de notre flore ;
Pour une fois je suis d'accord avec ton intervention, ouf, il vaut mieux tard que jamais.
J'estime que tant que la réflexion sur l'Afrique occultera les stratagèmes qui se décident à l'insu, parce que trop fondée sur l'opinion des labo de sciences humaines, le passionnat lectoral restera nul et désert...
Inscrit le: 22 Fév 2004 Messages: 1863 Localisation: UK
Posté le: Ven 14 Mai 2010 20:32 Sujet du message:
OGOTEMMELI a écrit:
Bref, des propositions concrètes, simples à énoncer et à comprendre, qui tiennet dans un petit fascicule à l'attention de nos leaders répus qui lisent si peu...
L'objet du livre comme l'a dit Gassama: "consiste non a dresser un catalogue de propositions dites «concretes» ou de recettes miraculeuses, mais a susciter des debats sur le continent et hors du continent sur les questions soulevees par les auteurs; notre ouvrage est critique et toute critique qui se veut objective renferme deja en elle-meme l'autre element de l'alternative".
L'objet du livre comme l'a dit Gassama: "consiste non a dresser un catalogue de propositions dites «concretes» ou de recettes miraculeuses, mais a susciter des debats sur le continent et hors du continent sur les questions soulevees par les auteurs; notre ouvrage est critique et toute critique qui se veut objective renferme deja en elle-meme l'autre element de l'alternative".
Après avoir parcouru ce livre, un petit détail a retenu mon attention : les textes originaux des évènements sur lesquels porte l'analyse...
Par exemple à la page 115, je n'ai pas compris l'origine de Pacte Néo-colonial entre la France et le Sénégal...D'où vient ce mot ? Quel évènement a matérialisé cette expression ?
J'ai plutôt eu l'impression que nous sommes tous historiens et qu'il serait absurde de ne pas savoir ce que Pacte Néo-colonial veut dire...
L'objet du livre comme l'a dit Gassama: "consiste non a dresser un catalogue de propositions dites «concretes» ou de recettes miraculeuses, mais a susciter des debats sur le continent et hors du continent sur les questions soulevees par les auteurs; notre ouvrage est critique et toute critique qui se veut objective renferme deja en elle-meme l'autre element de l'alternative".
Parent, j'avais bien compris. Mais le même Gassama a également précisé que chacun des contributeurs était libre d'aborder le thème du cinquantenaire comme il l'entendait : j'ai donc pris le temps de lire d'autres contributions (depuis mon précédent post) pour observer que - comme par hasard ? - il n'y a pas eu une seule initiative de "propositions concrètes" ; malgré tant d'intelligence convoquée sur la situation calamiteuse de notre Continent-Mère...
Bien entendu, on ne répétera jamais assez que les "indépendances" sont un leurre, que les Blancs sont partis par la porte, après s'être assurés de revenir par la fenêtre ; d'où ils managent leurs poulains locaux...
Mais pendant que nous employons toute notre intelligence avisée à décortiquer les mécanismes séculaires de la dépendance, désormais transformés en système d'in-dépendance, pleins de Toubabs faux experts en méconnaissance de l'Afrique "conseillent" nos dirigeants, mêmes les plus indociles ; continuant d'imposer des "solutions" n'ayant d'autre vocation qu'à perpétuer l'asservissement...
Bref, sur le fond, il n'y a pas grand chose dans cet ouvrage que Walter Rodney, Mongo Béti, Ki Zerbo, Aminata Traoré, etc. n'aient déjà si brillamment exprimée au cours des dernières décennies : on ne va pas faire semblant de découvrir les éléments fondamentaux du diagnostic ; il reste donc vraiment, urgemment, à ouvrir le débat sur les solutions opérationnelles, afin de compléter la palette des outils mis à disposition...Car, suggérer des solutions "concrètes" (mais non "miraculeuses"), c'est aussi contribuer au débat ; c'est même le faire avancer d'un cran depuis Cheikh Anta Diop : Quand parlera-t-on de Renaissance (pan)Africaine (comme programme alternatif de politique économique, éducationnelle et artistique)?....
C'est pourquoi, à titre personnel, j'ai regretté l'absence trop persistante d'experts (et autres consultants) en panafricanisme, capables d'élaborer des solutions opérationnelles (et non "miraculeuses") pour enfin sortir de l'in-dépendance : la conscientisation est une chose, la preuve par des exemples "concrets" en est une autre... _________________ http://www.afrocentricite.com/ Umoja Ni Nguvu !!!
Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
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Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
Les Leaders dont tu parles ont plus besoin d'une cure de deconstruction et de desalienation que de propositions concretes.
Parent, tu es trop optimiste si tu crois pouvoir infliger une "cure de désaliénation" à Biya, Déby, Sassou, Compaoré et consorts...
Les Blancs l'ont compris : ils prétendent que les idéologies (Capitalisme, socialisme, Marxisme, etc.) ont vécu ; alors ils ne prennent plus la peine de donner des cours de néolibéralisme à nos "leaders". Ils leur fourguent juste des recettes à appliquer, quitte à leur raconter des bêtises quant aux enjeux et aux objectifs véritables. Et ça marche : Ajustement Structurel, Coopération Nord-Sud, Dévaluation compétitive, Lutte contre la Pauvreté, industrie de la Dette & Aide, etc. Bref, toi même tu connais la panoplie...
La preuve que tant d'africains n'y voient que du feu? Une belle brochette des intervenants dans ce boukin parle d'échec des indépendances : ils confondent le succès criminel des stratégies d'asservissement de l'Afrique avec l'échec malheureux de recettes occidentales philanthropiques, qui auraient pour objet de "développer" l'Afrique en lieu et place des Africains...
Je suis convaincu que pour avoir une chance de tromper nos dictateurs, il faut leur proposer des solutions anti-asservissement sans leur chanter à longueur de journée que celles-ci visent à détrôner leurs maîtres-Blancs-à-penser :
aliénation éducationnelle? L'introduction des langues locales à l'école permet simplement d'améliorer les résultats scolaires globaux...
répression monétaire ? Une monnaie unique régionale est juste un simple moyen d'accroître les opportunités d'échanges intrarégionaux : dommage que le commerce extérieur entre les pays CEDEAO (par ex.) représente à peine plus de 12%, alors qu'entre les pays OCDE le ratio est au voisinage de 70%. Pourtant un petit commerçant malien a plus de chances de gagner des marchés à Abidjan que de s'implanter un jour sur les Champs Elysées...
ressusciter les échanges avec la Diaspora? Une compagnie aérienne régionale qui proposerait le billet A/R Afrique-Caraïbes à 100€ (tarif subventionné) créerait un nouveau marché, qui favoriserait des flux d'investissements privés entre les deux pôles géographiques panafricains ; avec des retombées touristiques, académiques, économiques, etc. incommensurables...
Etc.
En tout cas, mon délire désormais consiste à envisager de telles solutions concrètes, afin de concurrencer l'hégémonie des recettes frelatées de l'ultralibéralisme déguisé en "mondialisation" inéluctable... _________________ http://www.afrocentricite.com/ Umoja Ni Nguvu !!!
Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
Une belle brochette des intervenants dans ce boukin parle d'échec des indépendances : ils confondent le succès criminel des stratégies d'asservissement de l'Afrique avec l'échec malheureux de recettes occidentales philanthropiques, qui auraient pour objet de "développer" l'Afrique en lieu et place des Africains...
EXCELLENT, J'ai pas trouvé meilleur résumé de la situation actuelle que celui-là!!!! _________________ www.afromantara.com
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Inscrit le: 29 Déc 2005 Messages: 994 Localisation: Dans Les Bras de Youssou Ndour
Posté le: Mar 01 Juin 2010 03:50 Sujet du message:
ARDIN a écrit:
Linguere a écrit:
J'espere que cet ouvrage ne sera pas comme le premier(sur le discours de sarkozy). En le lisant, j'avais l'impression qu'ils ne faisaient que repeter la meme chose one after the other! A part bien sur Moussa Dembele qui, a mon avis, avait fait une analyse assez objective de la situation economique du Continent! Et peut-etre aussi l'essai du Pr Obenga!
Slt,
Il faut sans doute le relire, car il a l'avantage de presenter des points de vue qui se completent et qui se renforcent sur les differents aspects du probleme traite contrairement a l'ouvrage dirige par Adama Ba Konare
J'ai retrouve la meme coherence a partir des themes traites par Martial Ze Belinga, Stanislas S. Adotevi; Rosa Amelia-Plumelle Uribe et Odile Tobner; auteurs par lesquels j'ai amorce la lecture du livre que je n'ai pas encore fini de lire.
Je suis actuellement sur la partie de Bamba Sakho, qui, avec celle de Ze Belinga, "apparaissent deja" comme etant les plus interessantes.
Makhily Gassama m'apparait comme etant le maillon faible dans cet ouvrage sur la partie intitulee un demi-siecle d'aventure ambigue que j'ai lu a la vitesse d'un eclair; je dois le relire pour en avoir le coeur net. En gros, je ne pense pas que tu sois decue par cet ouvrage.
Wassup Ardin!
Peut-etre que t'as raison, je dois le relire! Maybe not!
sarkozy a dit plein de trucs debiles et y'avait plein de cliches dans ce discours et donc la reponse des amis de Gassama a sa raison d'exister. Now, je m'attendais a plus que ca! Il ne suffit pas de juste refuter ce que sarko a dit!! S'il ne suffisait que de ca, fallait juste envoyer une copie de Nations Negres et Culture ou Discours Sur Le Colonialisme au President francais.
J'ai parle de repetition parce que presque tous ceux qui ont contribue a ce livre ont cite Cheikh Anta et Cesaire!!
Le Pr Obenga et Demba Moussa Dembele se sont un peu demarques de ca. Bien que le Pr ait, lui auss,i cite CAD a gogo. J'ai beaucoup apprecie le fait qu'il ait lance un appel a la jeunesse africaine, aux intellectuels africains et a l'elite africaine en faisant le parallele entre le paradigme africanisme eurocentriste et le paradigme culturel.
Anyway, in no shape or way je ne cherche a downplay ce livre!! Just my observations.
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