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Emeutes en Tunisie et en Algérie

 
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Chabine
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MessagePosté le: Mar 11 Jan 2011 21:37    Sujet du message: Emeutes en Tunisie et en Algérie Répondre en citant

Il me semble que ces pays sont en Afrique, non ? Aux dernières nouvelles... Ah mais, c'est vrai, comme la démocratie de l'univers est en danger à cause de la Côte d'Ivoire, on regarde ailleurs... Confused


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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
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Chabine
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MessagePosté le: Mar 11 Jan 2011 22:02    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.algeria-watch.org/fr/aw/19_ans.htm

11 janvier 2011 : un anniversaire du coup d’État au parfum d’émeutes généralisées

Algeria-Watch, 11 janvier 2011

Les jeunes des quartiers les plus défavorisés ont fêté à leur manière – peut être sans même le savoir – le dix-neuvième anniversaire du coup d’État du 11 janvier 1992, exposant au monde entier la réalité d’un pays qui vit une dérive sans fin. Il est frappant de constater que la majorité de ces jeunes désespérés et sans perspectives sont nés après cette date et n’ont connu que l’atroce réalité du régime issu de l’interruption du processus démocratique. Les émeutes récurrentes qui secouent le pays depuis une dizaine d’années ont pris le relais d’une période sanglante qui a vu la mort de 200 000 Algériens, des milliers de disparus et des destructions innombrables. Les émeutes succèdent aux émeutes et les jeunes de ce pays ne rêvent que de le fuir, souvent au péril de leurs vies.

Le bilan du régime est sans appel. L’incurie et la corruption caractérisent plus que jamais une dictature ubuesque où l’arbitraire est associé à un niveau d’incompétence rarement égalé. En dix-neuf années, le régime des généraux putschistes a démontré au-delà de toute mesure son inefficacité dans tous les domaines, à l’exception de la répression et de l’écrasement des libertés. Au plan économique et social, l’application mécanique des recettes du FMI a fracturé la société algérienne entre une majorité de pauvres et une minorité de pillards qui agissent à l’ombre des appareils « sécuritaires » et avec la bénédiction des multinationales.

La hausse des prix pétroliers depuis le début de la décennie a avant tout favorisé l’extension de la corruption qui atteint des seuils inédits, même selon les pires standards arabo-africains. Les réserves de change d’un niveau colossal ne servent aucunement à améliorer les conditions d’existence des populations. La rente pétrolière contribue seulement à enrichir des groupes d’intérêts autour des généraux du DRS – la police politique, colonne vertébrale du régime contrôlée par le vrai « patron » du pays, le général-major Mohamed Tewfik Médiène –, de quelques chefs militaires et du chef nominal d’un État en déshérence, Abdelaziz Bouteflika. Sous la botte des putschistes, l’économie algérienne ne produit pas de nouvelles richesses ; la croissance tirée par les investissements infrastructurels est sans effet sur le niveau d’emploi et le développement économique.

La « lutte contre l’intégrisme », prétexte du putsch et de la guerre permanente contre la société toute entière, est également un échec complet. L’interdiction de toute vie politique et la suspension des libertés publiques alimentent une alarmante régression culturelle, ouvrant une voie royale aux forces les plus obscurantistes, de fait les seuls alliés objectifs du régime. La loi d’autoamnistie de 2006 et l’enrôlement des prétendus « repentis » démontrent la collusion entre appareils de sécurité et groupes terroristes, unis dans la prédation et dans leur combat contre la population.

Le désastre est total, amputé de ses élites, dévasté par une dictature aussi brutale que stérile, le pays n’est même plus à même d’offrir une couverture médicale minimale à la majorité de la population. Il faut payer, très cher, pour être soigné. L’état de délabrement des services publics est purement et simplement catastrophique. Les hôpitaux, les écoles, les lycées et les universités sont sinistrés.

Tel est donc le paysage qu’offre l’Algérie à la veille du cinquantenaire d’une indépendance défigurée où les Algériens sont toujours privés de droits, interdits de parole et attendent toujours de bénéficier des libertés et de la citoyenneté. Le dix-neuvième anniversaire du putsch du 11 janvier 1992 est la commémoration d’un événement inaugural d’une des périodes les plus sombres de l’histoire de du pays. Mais le système criminel mis en place depuis et porté à bout de bras par les « grandes » démocraties occidentales montre des signes d’épuisement : le régime Médiène-Bouteflika est entré en décomposition et, en dehors de la corruption et de la mobilisation de clientèles discréditées, il n’a plus de leviers d’action sur la société. Le système est entré dans une phase terminale où il ne survit que par la violence.

Face à cette situation et aux dangers qu’elle porte, la plus grande vigilance est nécessaire. Plus que jamais, la rupture avec la dictature impose aux Algériens de prendre eux-mêmes leur destin en main. Il convient donc de s’organiser partout où cela est possible afin de débattre et de préparer le changement avec le moins de dégâts possibles. Le refus de la violence et la souveraineté du droit sont les repères communs pour tous ceux qui aspirent à la justice et la liberté. C’est en réunissant la plus grande force possible autour de ces principes que sera enfin tournée la page obscure et sanglante ouverte le 11 janvier 1992.
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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
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Abiola
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MessagePosté le: Mer 12 Jan 2011 16:51    Sujet du message: Répondre en citant

François Baroin a écrit:

"Déplorer les violences, appeler à l'apaisement, faire part de ses préoccupations, c'est une position équilibrée que défend aujourd'hui la France au regard de la situation tunisienne", a dit M. Baroin. "Je rappelle que la Tunisie est un ancien protectorat français. Compte tenu de nos liens d'amitié et compte tenu de notre histoire commune, aller plus loin serait faire preuve d'une ingérence qui n'est pas du tout la ligne de la diplomatie française en la matière"


Ils exagèrent : ils ne prennent pas la peine de concocter des mensonges crédibles.
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Africaines Africains, l'édification de la véritable union africaine est notre devoir et notre seule chance de salut sur cette terre.
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Jofrere
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MessagePosté le: Ven 14 Jan 2011 19:21    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20110114105930/gouvernement-tunisie-facebook-censurele-gouvernement-limoge-des-elections-legislatives-anticipees.html

Le gouvernement limogé, des élections législatives anticipées

Situation explosive en Tunisie. Vendredi matin, les Tunisois se sont levés avec l'impression que le discours très prometteur de Ben Ali, la veille au soir, ne se traduirait pas en actes concrets. Sauf s'ils maintenaient la pression sur le gouvernement. Une journée de grève générale et de manifestations à suivre en direct sur jeuneafrique.com

Cliquer ici pour actualiser

18h10 : L'opposition réclame le départ de Ben Ali. Les principaux partis d'opposition tunisiens, légaux et interdits, ont demandé « le départ de Ben Ali et l'instauration d'un gouvernement provisoire chargé dans les six mois d'organiser des élections libres » dans une déclaration publiée à Paris.

17h55 : Hamma Hammami libéré. Le chef du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT, interdit dans le pays), Hamma Hammami a été libéré selon son entourage. Il avait été interpellé mercredi à son domicile, près de Tunis. (AFP)

17h35 : Espace aérien fermé. L'armée a pris le contrôle de l'aéroport international de Tunis Carthage. L'espace aérien a été fermé selon une source aéroportuaire. (AFP)

17h15 : Des policiers battent en retraite. Des groupes de manifestants se sont formés à l'intersection de l'Avenue Bourguiba et celle de Paris dans le centre de Tunis et ont commencé à jeter des pierres sur les policiers qui ont répliqué par des tirs de grenades lacrymogènes. Certains policiers, pris de panique, se sont repliés sur l'Avenue Bourguiba et les manifestants ont renvoyé les grenades encore fumantes dans leur direction.

Un policier a tiré à bout portant sur un photographe de l'agence européenne EPA qui a été atteint la tête et a commencé à saigner avant d'être évacué vers un hôpital. (AFP)

16h46 : Tentative de fuite de la famille Trabelsi, nombreuses démissions au RCD. Selon nos informations, la famille du gendre de Ben Ali, Belhassen Trabelsi, a tenté de fuir la Tunisie en direction de Lyon, mais un commandant de bord de Tunisair a refusé de les embarquer. Des centaines de pilleurs s'en prennent depuis quelques heures aux nombreux domiciles de cette famille richissime. Par ailleurs, le parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) ne cesse d'enregistrer des défections de la part de ses militants mais aussi de nombreux cadres.

16h20 : Démission du gouvernement et nouvelles élections en 2011 confirmées. Selon l'agence officielle TAP, Ben Ali limoge le gouvernement et annonce des élections législatives anticipées d'ici à six mois. Le Premier ministre Mohammed Ghannouchi est reconduit et doit former un gouvernement d'union nationale. L'armée est déployée partout en Tunisie et notamment devant le ministère de l'Intérieur où la foule a été dispersée par les gaz lacrymogènes. On compte au moins treize morts ce vendredi dans le grand Tunis, selon des sources médicales. L'armée serait en train de faire pression pour que le président Ben Ali quitte définitivement le pouvoir dès aujourd'hui.

15h40 : Ben Ali va s'adresser à la nation, dissolution du gouvernement attendue. Selon une source autorisée, le président Zine el-Abidine Ben Ali s’apprête à s’adresser aux Tunisiens à nouveau ce vendredi. Il devrait annoncer des élections présidentielle et législatives anticipées en 2011. Celles-ci seraient organisées par un gouvernement d’union nationale, la dissolution de l'actuel gouvernement devant être également prononcée par le chef de l'État. (De notre correspondante à Tunis, Frida Dahmani)

15h25 : Tirs de gaz lacrymogènes dans le centre de Tunis. La police tunisienne a dispersé vendredi des milliers de manifestants rassemblés devant le siège du ministère de l’Intérieur. L’intervention a eu lieu lors d'une tentative de jonction d'un groupe de manifestants avec l'essentiel des protestataires.

Quelques manifestants ont lancé des pierres, des chaises et des parasols des terrasses de cafés en direction des policiers, mais la plupart ont quitté les lieux en quelques minutes.

Avenue Habib Bourguiba, l’atmosphère était irrespirables à cause de nombreux tirs de gaz lacrymogènes. (AFP)

15h15 : Tirs à la Marsa. À Tunis, des soldats fraternisent avec les manifestants. Dans le quartier de Bousselsla, à La Marsa, des hommes cagoulés et non identifiés (appartenant à une milice ?) tirent vers les manifestants. Il y aurait quatre morts. À Radès (sud de Tunis), des incendies sont visibles à de nombreux endroits. Mais sur la place du gouvernement, dans la Kasbah de Tunis, des soldats de l'armée fraternisent avec les manifestants. (De notre correspondante à Tunis, Frida Dahmani)

14h50 : Plusieurs morts à La Marsa. Les manifestations commencent à dégénérer. Des coups de feu ont été entendus à Hammam Lif (20 km au sud de Tunis) et dans le quartier Bousselsla de La Marsa (nord de Carthage), où on compterait déjà quatre morts. La plus grande confusion règne. En même temps, à Tunis, vers 14h30, les forces de l'ordre ont encerclé les manifestants présents depuis 9h30 devant le ministère de l'Intérieur, en passant par l'avenue de Marseille, qui donne sur l'avenue Bourguiba. Les policiers ont commencé à lancer des bombes lacrymogènes, alors que la manifestation était tout ce qu'il y a de plus pacifique jusque là. (De notre correspondante à Tunis, Frida Dahmani)

13h30 : Changement de ton à Paris. Le ministère français des Affaires étrangère a encouragé le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali à poursuivre « l'ouverture » du régime, par la voix de son porte-parole, après le discours d'hier soir.

13h25 : L’opposition s’interroge. Depuis le début de protestations, l’opposition tunisienne a accompagné le mouvement plus qu’elle ne l’a organisé. Devant les appels réclamant très clairement le départ immédiat du président Ben Ali (« Du pain, de l’eau et Ben Ali dehors » peut-on entendre dans les rues de Tunis) elle craint qu’une éventuelle vacance du pouvoir ne profite à des groupes qui ne représentent pas la population. Une transition en douceur est privilégiée par la majorité de l'opposition (De notre correspondante à Tunis, Frida Dahmani).

13h10 : Touristes rapatriés. Le voyagiste britannique Thomas Cook organise le rapatriement de ses touristes. Le départ de vacanciers anglais prévu le 16 janvier, a été annulé tandis que les 1 800 touristes présents sur place se sont vu proposer de rentrer par un vol ce vendredi. La filiale allemande a également annoncé le rapatriement de quelque 2 000 touristes vers Berlin. Un autre voyagiste TUI, dont un millier de client séjournent actuellement en Tunisie, a choisi de ne pas organiser de rapatriement. (BBC et AFP)

13h00 : Des heurts dans certaines villes. Les manifestations sont signalées dans toutes les villes tunisiennes importantes. Des violences ont été annoncées dans certaines d'entre elles, notamment Menzel Bourguiba, Kasserine et Gafsa. Les forces de l'ordre semblent avoir quitté ces dernières. À Tunis, le cortège semble en revanche pacifique : un manifestant qui a jeté une pierre sur le siège du ministère de l'Intérieur a été conspué par la foule d'après un correspondant de l'AFP.

D'après des témoignages, il y aurait eu trois morts à Le Kram (banlieue de Tunis) hier soir. Trois d'entre eux sont actuellement inhumés (De notre correspondante à Tunis, Frida Dahmani et AFP)

11h50 : Carthage aussi. Des manifestations se déroulent également à Carthage. Environ 3 000 personnes ont défilé à Sidi Bouzid, d'où est parti le mouvement de contestation il y a un mois, et plusieurs centaines dans la localité proche de Regueb. (De notre correspondante à Tunis, Frida Dahmani et AFP)

11h30 : Manifestation devant le ministère de l'Intérieur. Les manifestants, un moment empêchés par des policiers de circuler sur l'Avenue Bourguiba, ont pu défiler devant le ministère de l'Intérieur. Celui-ci est protégé par un fort cordon de policiers. Sur son toit sont postés des guetteurs qui filment la marche. « Non à Ben Ali », « Soulèvement continu, non à Ben Ali », crient les manifestants, en entonnant l'hymne national. « Le ministère de l'Intérieur est un ministère de la terreur » et « hommage au sang des martyrs » ou encore « non, aux Trabelsi (la belle famille du président, NDLR) qui a pillé le pays », scandent également les manifestants, au nombre de 5 000 à 6 000 personnes. Des avocats en robes noires font partie de la manifestation. (AFP)

10h15 : Les manifestants crient des slogans hostiles à Ben Ali. Refoulés, les manifestants ont commencé vendredi matin à crier des slogans hostiles au président Zine el-Abidine Ben Ali, qui a tenu la veille un discours se voulant apaisant mais laissant perplexe de nombreux Tunisiens. « Non à Ben Ali », « Soulèvement continu, non à Ben Ali », ont crié les manifestants, quelques dizaines au départ, qui n'ont pas été inquiétés par les policiers. (AFP)

10h00 : Des militaires devant chaque mosquée. À Tunis, la situation est très étrange. De nombreuses voitures se dirigent vers le centre, malgré les embouteillages. Les banques n'ont plus de liquidités et de nombreuses personnes sont sans argent dans la ville. Les militaires sont stationnés, parfois avec des chars, devant toutes les mosquées. Aucun policier en uniforme mais ceux en civil pullulent. Les piétons affluent vers l'avenue Bourguiba mais sont refoulés par les forces de l'ordre. (De notre correspondante à Tunis, Frida Dahmani)

8h40 : Un gouvernement d'union nationale "faisable". Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Kamel Morjane, a estimé vendredi sur la radio française Europe 1 que la formation dans son pays d'un gouvernement d'union nationale était « tout à fait faisable » et « même normale ». (AFP)
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MessagePosté le: Ven 14 Jan 2011 19:22    Sujet du message: Répondre en citant

BEN ALI EST TOMBÉ, IL A FUI LE PAYS !!!

http://www.lepoint.fr/monde/emeutes-le-president-ben-ali-cede-a-la-rue-et-quitte-la-tunisie-14-01-2011-129754_24.php

Un grand merci à la "comédie internationale" qui n'a joué aucun rôle dans cette lutte. Honneur et respect au peuple tunisien et à ses martyrs.
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MessagePosté le: Ven 14 Jan 2011 19:34    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20110114182051/gouvernement-tunisie-facebook-censureben-ali-en-fuite-mohamed-ghannouchi-prend-le-pouvoir.html

Citation:
14/01/2011 à 18h:55 Par Jeune Afrique

Ben Ali en fuite, Mohamed Ghannouchi prend le pouvoir

Officiellement, Ben Ali est dans l'incapacité d'exercer le pouvoir en Tunisie.
© Sipa
Sous la pression de l'armée, le président Ben Ali s'est enfui de Tunisie, vraisemblablement sur son yacht, vers une destination inconnue. Le Premier ministre Mohamed Ghannouchi assure l'intérim du pouvoir. Le chef d'état-major des armées, le général Rachid Ammar, apparaît comme le garant de cette transition.

Selon plusieurs sources concordantes, dont deux proches du gouvernement, le président tunisien Zine el-Abidine Ben Ali est en fuite. Il serait parti à bord de son yacht personnel vers une destination inconnue, peut-être la Libye (voire Malte ou la France, selon Al Jazira, l'aéroport de Tunis étant contrôlé par l'armée, qui avait décrété un peu plus tôt l'état d'urgence et le couvre-feu (17 heures-7 heures du matin). Le chef de l'Etat a donc finalement jeté l'éponge après plus d'un mois d'émeutes - du jamais vu en Tunisie - durement réprimées. Un bilan provisoire, dressé par la FIDH, fait état d'au moins 66 morts, selon une liste nominative. Des victimes auxquelles il faut rajouter 13 personnes qui seraient décédées ce vendredi dans le grand Tunis, selon des sources hospitalières.

C'est finalement le chef d'état-major des armées, le général Rachid Ben Ammmar, qui serait le nouvel homme fort et garant de la transition. Le Premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi, prend l'intérim du gouvernement. Il a confirmé à 18 heures 45 dans une brève allocution sur la chaîne publique Tunis 7 que "le président Ben Ali était temporairement dans l'incapacité d'exercer le pouvoir". Une formule assez vague...

C'est toujours l'incertitude aussi en ce qui concerne le sort réservé à la famille du gendre de Ben Ali, Belhassen Trabelsi, qui a tenté de fuir la Tunisie. Elle a voulu prendre un avion à destination de Lyon, en France mais un commandant de bord de Tunisair aurait refusé de les embarquer. On les annonce finalement partis à Dubaï, sans que cette information puisse être confirmée. Des centaines de pilleurs s'en sont pris aux nombreux domiciles de cette famille richissime. Par ailleurs, le parti au pouvoir, le Rassemblement Constitutionnel démocratique (RCD) ne cesse d'enregistrer des défections de la part de ses militants mais aussi de nombreux cadres.


Reste à voir ce que réserve la suite des événements... Confused
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Jofrere
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MessagePosté le: Ven 14 Jan 2011 20:50    Sujet du message: Répondre en citant

ce que m'inspire le cas Ben Ali, c'est qu'il y a une semaine, on pensait tous que c'était un régime inébranlable, indestructible. On n'avait strictement aucune idée du rapport de forces en présence. Comme toujours en fait. Nous sommes en quelque sorte des grands commentateurs après coup.
J'espère aussi que ce n'est pas une simple révolution de palais, alors que les gens espèrent enfin la démocratie.
Bref, j'espère que des choses sont réellement en train de se passer sur le continent, des mutations qu'on aura évidemment pas vu venir
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MessagePosté le: Ven 14 Jan 2011 21:31    Sujet du message: Répondre en citant

Jofrere a écrit:
ce que m'inspire le cas Ben Ali, c'est qu'il y a une semaine, on pensait tous que c'était un régime inébranlable, indestructible. On n'avait strictement aucune idée du rapport de forces en présence. Comme toujours en fait. Nous sommes en quelque sorte des grands commentateurs après coup.
J'espère aussi que ce n'est pas une simple révolution de palais, alors que les gens espèrent enfin la démocratie.
Bref, j'espère que des choses sont réellement en train de se passer sur le continent, des mutations qu'on aura évidemment pas vu venir


Seuls ceux qui vivent les événements sur place dans leur chair peuvent prétendre y comprendre quelque chose. Mais même comme ça, on n'est pas sûr de saisir tous les tenants et aboutissants... De là à voir venir...

J'ai vécu la grande crise sociale de 2009, je l'ai vue venir. Mais c'est absolument tout ce que je peux dire. Car, au bout de quelques jours de grève générale, tout était hors de contrôle. Et ce, jusqu'à présent. Les conditions sont réunies pour une nouvelle explosion sociale. Aux Antilles, en France, en Espagne, en Afrique, dans plein d'endroits. Crise économique, sociale, et, plus immédiatement, alimentaire oblige.
Où ? Quand ? Jusqu'où ? Qui sait ? Confused
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Didier_Daan
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MessagePosté le: Sam 15 Jan 2011 10:17    Sujet du message: Répondre en citant

Jofrere a écrit:
ce que m'inspire le cas Ben Ali, c'est qu'il y a une semaine, on pensait tous que c'était un régime inébranlable, indestructible. On n'avait strictement aucune idée du rapport de forces en présence. Comme toujours en fait. Nous sommes en quelque sorte des grands commentateurs après coup.
J'espère aussi que ce n'est pas une simple révolution de palais, alors que les gens espèrent enfin la démocratie.
Bref, j'espère que des choses sont réellement en train de se passer sur le continent, des mutations qu'on aura évidemment pas vu venir

"on pensait tous". TOUS c'est qui? En plus, ici l'actu c'est le PMU en CI, il suffit juste de regarder les topics et threads.
Au fait, Jofrere, y-avait-il vraiment nécessité de lâcher ce genre de commentaire?
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Jofrere
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MessagePosté le: Ven 21 Jan 2011 11:59    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.boston.com/bigpicture/2011/01/an_uprising_in_tunisia.html

An uprising in Tunisia

Beginning in December of last year, a series of ongoing protests in the streets of Tunisia escalated to the point where President Zine el-Abidine Ben Ali - who had ruled the country for 23 years - at first declared he would not seek re-election, then fled the country on January 14th. An interim government was assembled, but protesters remain in the streets, demanding removal of all traces of Ben Ali's old RCD party. Protesters' frustrations with high unemployment, inflation and corruption drove them to the streets after a pivotal event, when a young Tunisian vendor named Mohamed Bouazizi set himself on fire after police confiscated his produce cart. Bouazizi died of his injuries days later. Collected here are images of the turmoil in Tunisia over the past couple of weeks. (40 photos total)








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