Inscrit le: 29 Déc 2005 Messages: 994 Localisation: Dans Les Bras de Youssou Ndour
Posté le: Ven 10 Déc 2010 05:16 Sujet du message: Le FESMAN
Le 3e Festival Mondial des Arts Negres s'ouvre demain a Dakar!
Il se tiendra du 10 Decembre au 31 Decembre dans plusieurs villes du Senegal. Voici des liens pour avoir le programme complet du festival.
10 décembre 2010
La troisième édition du Festival mondial des arts nègres sera organisé du 10 au 31 décembre 2010 sur le thème de la « Renaissance africaine ». Les précédentes éditions se sont tenues à Dakar en 1966 et à Lagos en 1977.
L’équipe organisatrice a d’ores et déjà donné les grandes lignes des festivités prévues du 10 au 31 décembre 2010
Le comité d’organisation a annoncé la participation déjà confirmée d’environ 60 pays qui seront représentés artistiquement lors des différents événements. Les villes de Dakar et Saint-Louis se partageront les festivités qui, bien qu’à l’honneur de la culture noire sont ouvertes à tous. Les sites confirmés sont entre autres le stade Léopold Sédar Senghor pour la cérémonie d’ouverture, l’université Cheick Anta Diop (la foire au livre), la place de l’obélisque (gastronomie) , la place du souvenir (cinéma), le théâtre Daniel Sorano ( danse et théâtre).
Les organisateurs du festival mondial des arts nègres viendront également en appui aux festivals locaux.
Historique
Dakar, capitale d’un jeune Etat nouvellement indépendant, s’est tenu le Premier Festival Mondial des Arts Nègres du 1er au 24 avril 1966. Cette manifestation couronnait, pour ainsi dire, la réconciliation de l’Afrique avec elle-même après plus d’un demi millénaire de chaos avec des épisodes aussi douloureux les uns que les autres, et qui ont pour noms esclavage, déportation, colonisation. Elle apportait par la même occasion la preuve que l’Afrique avait réussi à transformer la déportation en richesse, par le dynamisme de ses diasporas qui, à l’occasion, ont prouvé qu’elles avaient semé un bout d’Afrique partout où la barbarie des hommes les avait conduites.
Le second Festival tenu à Lagos, au Nigeria, du 15 janvier au 12 février 1977, a été celui de la confirmation, « un rendez-vous d’honneur pour la concertation et non pour l’affrontement, pour la recherche, sous l’arbre à palabres des points de convergence de nos cultures respectives nourries à la même source, des mêmes indestructibles ferments ». Depuis lors, malgré la tenue du premier pré - colloque du Festival Mondial des Arts Nègres à Dakar du 13 au 15 décembre 1980, aucun festival de l’envergure de ceux déjà réalisés n’a pu être organisé. La Conférence des Ministres de la Culture du Monde Noir qui s’est tenue la même année à Dakar du 17 au 18 décembre, donnait mandat au Sénégal, Président de la session, d’entreprendre des consultations et de faire un rapport à ce sujet.
Citation:
D'abord prévu en 1961, 1963 et 1965, le premier festival s'est finalement tenu à Dakar (Sénégal) du 1er au 24 avril 1966. Des personnalités de tous horizons horizons y ont participé : André Malraux, Aimé Césaire, Jean Price-Mars, Duke Ellington, Joséphine Baker, Langston Hughes et bien d'autres. Tous les arts étaient représentés : arts plastiques, littérature, musique, danse, cinéma, etc. Un musée dynamique avait été spécialement construit pour la circonstance à Soumbédioune.
Sa deuxième édition s'est déroulée à Lagos (Nigeria) en 1977.
La troisième édition du Festival mondial des Arts nègres à elle aussi souffert de plusieurs reports, prévu à l'origine du 1er au 14 décembre 2009, puis lors de la fête de l'indépendance en 2010. Elle se déroulera du 10 au 31 décembre 2010 à Dakar et Saint-Louis, sous l’égide du Président de la République du Sénégal, son Excellence Maître Abdoulaye Wade, avec le Brésil pour invité d’honneur.
La cérémonie d'ouverture est diffusée par la RTS1 disponible sur FREE (bouquet africain) . _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
Festival mondial des arts négres : un concert d’ouverture bien apprécié par le public
Les artistes africains ont donné, vendredi soir à Dakar, un concert de haute facture à l’ouverture du troisième Festival mondial des arts nègres au stade Léopold Sédar Senghor, a constaté l’APS.
Après le spectacle riche en couleurs donné par les chorégraphes et les discours, les musiciens ont joué leur partition.
En éclaireur, Ismaïla Lô en boubou traditionnel blanc a donné le ton. Avec son tube, ‘’Africa’’, il a réveillé le public, accompagné par des danseurs.
Ensuite, la chanteuse éthiopienne Minyeshu Meba a pris le relais pour montrer que l’Afrique de l’Est est présente au festival. Le public, comme s’il était familier avec l’Ethiopienne, a apporté son soutien par des applaudissements. Très contente, la star a régalé les spectateurs par ses pas de danse.
Les trois chanteuses sud-africaines du group Mahotella Queens ont été également de la partie. Chantant en acapella, elles ont revisité des tubes rappelant la lutte contre l’Apartheid.
Après le passage de ce groupe, Baba Maal accompagné par son guitariste a montré les facettes de la musique halpulaar en rendant hommage aux fondateurs des confréries religieuses du Sénégal.
Ovationné par le nombreux public, le roi du ‘’Yella’’ a fait un tour d’honneur avec une chanson dédiée à l’Afrique. Il sera imité par la Béninoise Angélique Kidjo accompagné par le guitariste Habib Faye dans le morceau ‘’Malaïka’’.
Youssou Ndour, avec ‘’ Salagne Salagne’’, a créé le délire dans les tribunes, occasionnant en même temps une désorganisation. Les spectateurs voulaient esquisser des pas danses pour imiter Youssou Ndour.
Après le roi du Mbalakh, place à la musique traditionnelle avec Samba Diabaré Samb, Samba Siré Guissé et Khar Mbaye. Le trio replonge le public dans la pure tradition musicale sénégalaise.
Doudou Ndiaye Coumba Rose et sa clique signent la dernière partie du concert. Les feux d’artifices ont mis fin au spectacle de plus de deux heures.
Inscrit le: 29 Déc 2005 Messages: 994 Localisation: Dans Les Bras de Youssou Ndour
Posté le: Dim 12 Déc 2010 02:01 Sujet du message:
Je suis une fervente fan de Youssou Ndour, mais j'ai ete tres decue par cette prestation! Le theme de ce 3e festival est la Renaissance africaine et son repertoire est plein de chansons dediees a l'Afrique, sa culture et au peuple noir(Africa United, Africa Remember,Africa Dream Again, Africa Calling, New Africa,...et d'autres que j'ai oubliees)!! Mais il choisit de nous chanter des chansons d'amour!! Trop decue!!
But then again, c'est le seul a avoir pu faire bouger le public de cette maniere!
Inscrit le: 29 Déc 2005 Messages: 994 Localisation: Dans Les Bras de Youssou Ndour
Posté le: Mar 14 Déc 2010 17:59 Sujet du message:
Citation:
''La renaissance africaine ne se fera qu’à travers des ruptures '' (Théophile Obenga)
Écrit par Amadoo - Lundi 13 Décembre 2010 17:30
L’historien Théophile Obenga présent à Dakar pour les besoins du Festival mondial des arts nègres (3-31 décembre), a estimé lors du forum intitulé : ‘’les anciens Egyptiens étaient oui ou non des Noirs ?’’ que ''La renaissance africaine ne se fera qu’à travers des ruptures'' notamment avec la francophonie que l’on ‘’glorifie’’ toujours.
‘’La Francophonie n’intéresse aucun Français, même le Général de Gaulle n’en voulait pas, puisqu’il disait que c’était de la néo-colonisation’’ a dit le célèbre penseur africain et disciple de Cheikh Anta Diop.
Il a insisté sur le fait que l’Afrique doit ouvrir les yeux, comprendre que l’occident est en déclin et prendre exemple sur la Chine qui est entrain de changer la face du monde.
Enfin, Théophile Obenga a invité les africains à être davantage patriote et à travailler pour leur pays.
‘’L’Afrique n’a pas besoin d’être aimée. Tout ce qu’elle veut c’est être respectée’’ a-t-il lancé, en ajoutant que ‘’la possession de l’autre est une dépossession de l’autre’’.
Docteur d’État ès lettres en Sciences Humaines (Sorbonne), professeur Obenga a étudié diverses disciplines : philosophie, linguistique historique comparative, archéologie préhistorique, sciences de l'éducation, égyptologie.
Théophile Obenga est auteur de plusieurs ouvrages dont : ''Pour une Nouvelle Histoire'', (essai, Paris, Présence Africaine), 1980 , ''La Philosophie africaine de la période'' pharaonique – 2780-330 avant notre ère, (Paris, L’Harmattan, 1990) et ''Sur le chemin des hommes''. (Essai sur la poésie négro-africaine, Paris, Présence Africaine, 1984).
La RTS1 et 2STV diffusent les concerts en direct à partir de 23H . Ce soir c'est la Côte d'Ivoire qui est à l'honneur . _________________ "Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)
"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)
Inscrit le: 29 Déc 2005 Messages: 994 Localisation: Dans Les Bras de Youssou Ndour
Posté le: Lun 27 Déc 2010 04:57 Sujet du message:
GUIDILOU a écrit:
La RTS1 et 2STV diffusent les concerts en direct à partir de 23H . Ce soir c'est la Côte d'Ivoire qui est à l'honneur .
Merci Guidilou!
Au programme demain Lundi 27 Decembre:
Conference: Cheikh Mbacke DIOP, Anteriorite des civilisations negres : mythe ou realite historique.
Quand:
Lundi 27 dec. 2010 17h 30
Ou:
Universite Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) - Fann
Categorie:
Fesman 2010
Cheikh Mbacke est le fils aine du Professeur Cheikh Anta Diop. Il est l'auteur du livre: "Cheikh Anta Diop, l'homme et l'oeuvre" _________________ The Humanitarian My Love
Wade, une erreur dans l'histoire du Senegal!
Carpe Diem
Inscrit le: 29 Déc 2005 Messages: 994 Localisation: Dans Les Bras de Youssou Ndour
Posté le: Mar 28 Déc 2010 02:31 Sujet du message:
Ex_Harmony a écrit:
Linguere a écrit:
GUIDILOU a écrit:
La RTS1 et 2STV diffusent les concerts en direct à partir de 23H . Ce soir c'est la Côte d'Ivoire qui est à l'honneur .
Merci Guidilou!
Au programme demain Lundi 27 Decembre:
Conference: Cheikh Mbacke DIOP, Anteriorite des civilisations negres : mythe ou realite historique.
Quand:
Lundi 27 dec. 2010 17h 30
Ou:
Universite Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) - Fann
Categorie:
Fesman 2010
Cheikh Mbacke est le fils aine du Professeur Cheikh Anta Diop. Il est l'auteur du livre: "Cheikh Anta Diop, l'homme et l'oeuvre"
Oh !!!!! Beugona fa né spécialment pour lolou.
(soxna ci namenala dééé!!!!!)
Maleu raw foufff!!
Quelques programmes du Fesman sont assez interessants! Le soir je n'arrive qu'a suivre les concerts, qui sont en direct sur la RTS! (Fesman bi khoumb na nak )
Inscrit le: 29 Déc 2005 Messages: 994 Localisation: Dans Les Bras de Youssou Ndour
Posté le: Mar 28 Déc 2010 02:53 Sujet du message:
Demain c'est la RDC qui est a l'honneur avec un concert a la place de l'Obelisque avec Papa Wemba, Lexus Legal, et un invite special Youssou Madjiguene Ndour!
Je trouve dommage que les medias senegalais n'aient pas bien couvert cet evenement! En regardant la RTS et la 2S on dirait que le FESMAN se resume qu'a la musique et la danse! Rien sur les cafes litteraires, les expositions, les intellectuels africains, les tables rondes, les grands auteurs du continent et l'influence de leurs oeuvres...
Il faut rappeler que le theme de ce 3e festival est la "Renaissance Africaine"
Inscrit le: 29 Déc 2005 Messages: 994 Localisation: Dans Les Bras de Youssou Ndour
Posté le: Lun 03 Jan 2011 20:00 Sujet du message:
wade veut a tout prix entrer dans le Pantheon des grands hommes africains mais il sait pas que c'est en vain! L'idee etait noble mais ce festival etait tres mal organise!
Fesman 2010: Non chère amie, tu ne rates rien….
Écrit par Gora seck - Ngor à Sec - Mercredi 29 Décembre 2010 20:13
Fesman 2010, Non chère amie, tu ne rates rien….
(Ecrit d’une traite, à une amie africaine qui m’écrivais qu’elle m’envie d’assister à et de profiter du FESMAN)
…. Il faut savoir que ce Fesman n'est pas le Fesman. Je m'explique.
Ce festival n'est pas celui de 66 quand Senghor recevait à Dakar les sommités culturelles, artistiques et intellectuelles du monde noir.
Pour commencer, le contexte est différent. On n'est plus aux lendemains des indépendances quand la négritude libérée du joug de la colonisation, s'ébrouait aux USA de celui de la Ségrégation et prenait, pensait-on, pour la première son destin en main. Hélas, depuis, désabusé de coups d'états et de dictatures grotesques, passé à la moulinette des crises d'endettement et des ajustements structurels, enfin revenus des gueules de bois post-conférences nationales des années 90, notre destin semble être étouffé sous les Mugabé, Kibaki, Gbagbo, Bongo et Eyadema 2ème générations ..etc qui redéfinissent la démocratie. Non l'optimisme n'a plus lieu sur le destin globale d’une Afrique et le reste du monde noir ne se sent plus si lié que cela au destin du continent, à raison.
Ensuite, hélas, les organisateurs n'ont pas la même envergure. Alors que le premier fut l'objet d'un cadre intellectuel incontesté, véritable acteur de l'indépendance et bâtisseur d'état (même s'il échoua dans le développement de son pays), [b]Senghor avait le respect de la diaspora, la confiance de ses pairs et la collaboration de l'intelligentsia noire. Le festival n'était pas le sien mais celui de Alioune Diop de Présence Africaine de tous les auteurs noirs, de la négritude et du civil rights movement. Cela se voit à la fréquentation. Duke Ellington, Aime Cesaire, Mandela, Langston Hughes, Wole Soyinka ... Du beau monde. Du solide.
Ce festival ci hélas est l'œuvre d'un piètre hôte, d'un autocrate qui ne dirige que son entourage médiocre, d'un egomaniaque qui se fait des illusions ridicules sur sa stature intellectuelle, d'un irresponsable dirigeant qui confie un évènement supposé planétaire à un défilé d'acolytes aussi incompétents que temporaires avant, aveuglé par son égo familial et son mépris de la nation, de le laisser entre les mains malhabiles de sa fille à papa dont la seule réalisation connue consiste à s'être plantée après quelques jours de Paris Dakar (sponsorisée par les clients politiques de papa bien sur).
Résultats : après bien des cafouillages et tâtonnements qui leur ont valu le désistement avoué ou poliment tû de la plupart des partenaires (ou est Lula eh ?), nous nous retrouvons avec un évènement dont une ville de la petite ceinture parisienne n'envierait pas l'envergure mais mépriserait certainement le désordre total et l'amateurisme de son organisation et dont le clou annoncé se trouve être une cérémonie d'ouverture à l'intérêt artistique pauvre, minée de couacs et surtout travestie par ses tentatives embarrassantes de maladresse de glorifier ce pauvre homme qui veut se hisser à la hauteur des grands du continent et qui n’en a pas les moyens.
Au milieu de ce cloaque de médiocrité insouciante, la bonne volonté de certains participants, arrivés ici parce qu'ignorant sans doute la réalité sous jacente, laisse parfois jaillir un éclair de bonheur qui me serre d'autant plus le cœur qu'il laisse entrevoir ce qui aurait pu être. Oh cela ne vole pas haut mais c'est touchant de voir Wyclef, sous l'illusion crée par l'accueil des quelques étudiants Haïtiens, enchanter les foules de ses fans. Ou encore des artistes sénégalais, pauvres victimes du piratage chronique y trouver une de ces scènes qui les fait vivre et qui suffira pour ce mois ci en attendant la tournée du mois prochain, et d'autres galères encore sous la tutelle d'un ministère de la culture inepte et sans ressources. Oui il y a quelques beaux concerts, une expo savoureuse parfois mais comment ne se retrouver vite rattrapé par l'amertume de penser ce qui aurait pu être.
Non chère amie, tu ne rates rien. C’est tout le Sénégal qui rate encore un rendez vous avec son histoire comme il lui arrive souvent depuis 2000.
Bahamadia, mille mercis pour ce lien : le document de Brother Jimmy est vraiment génial, et ne fait que renforcer tous mes regrets de n'avoir pas été de la partie.
Mais, il fallait vraiment que ce fût fait : immense festival proposé par le gorgi Wade ! Eh, oui tout homme a ses propres contradictions ; pourvu qu'il avance à travers elles, plutôt que d'être dépassé par elles...
Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
J'attends avec impatience la deuxième partie de l'émission superbement bien réalisée. S'il y en a une troisième partie ce n'est pas de refus . Oui à chaque fois que je vois Wade, je me dis quel homme contradictoire à croire qu'il veut marquer son siècle, gagner un autre mandat ou nous mettre son affreux fils. Il me rappelle Chirac en fin de vie à reconnaître les torts de l'Europe concernant l'Afrique comme s'il n'avait pas pu faire ça avant. Il y en qui veulent aller au paradis on dirait. À part ça, Ogotemmeli oui, ce festival devait être fait et oui, tu n'es pas le seul à regretter de ne pas y avoir participer.
Dernière édition par bahamadia le Mer 09 Fév 2011 18:54; édité 1 fois
L'emission de Brother Jimmy est vraiment bien faite. Dommage, je n'ai pas pu etre sur place. J'ai l'impression d'avoir raté un evenement historique.
Wade aura au moins un truc bien a son actif...... Vivement la deuxieme partie _________________ Seex Anta joop name na la Afrik gerëm na la
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