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L'ère Ouattara
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Abiola
Grioonaute régulier


Inscrit le: 13 Avr 2006
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MessagePosté le: Ven 13 Mai 2011 23:49    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

Duékoué : "Le Nouvel Observateur" dénonce une "épuration ethnique" lancée par les forces pro-Ouattara
C'est un reportage publié dans l'hebdomadaire "Le Nouvel Observateur", dans son édition du 12 mai 2011. C'est le premier article de la "grande presse" hexagonale qui évoque une expression que nous utilisons, pour notre part, depuis le 2 avril 2011, c'est-à-dire avant la capture de Laurent Gbagbo. Extraits d'un article qui devrait être envoyé à Nicolas Sarkozy, qui se prépare à aller faire une "méga-teuf" avec un homme dont les troupes se sont rendues coupables de crimes se rapprochant de plus en plus d'actes de génocide.

"1000, 2000 morts ? On ne sait pas. Mais la grande tuerie de Duékoué a duré toute une semaine, dans la ville, les villages, la brousse. Accusées : les Forces du Nord du président Ouattara qui ont lancé leurs supplétifs à l'assaut. Jean-Paul Mari a reconstitué sur place la mécanique d'une bataille qui a tourné à l'épuration ethnique".

"Dans l'église incendiée du quartier Carrefour, il faut marcher entre les cadavres encore frais d'hommes abattus à bout portant, découpés à la machette ou la gorge tranchée, à même le sol, mains liées dans le dos, comme des animaux de ferme. Il y avait un quartier, une population de 10 000 personnes, il ne subsiste plus grand-chose d'humain. Sinon l'église Jésus-Christ Sauveur, carbonisée, les maisons noircies, les allées défoncées en terre ocre, le sol noir couvert de gravats et de vêtements sales, dispersés."

"Tuer, tuer, tuer, la solution est toujours la même. La solution à quoi ? D'abord à un conflit politique. Entre les Forces du Nord, ex-rebelles devenus l'armée du nouveau président Ouattara, et les Forces du Sud, l'armée de l'ancien président déchu Laurent Gbagbo. Une solution aussi au conflit ethnique qui oppose les Malinkés ou Dioulas du Nord et les Guérés du Sud. Une solution, enfin et surtout, au conflit foncier, la terre pour la terre, la guerre dans la guerre, pour un village, une ferme, un champ de cacao. Tuer l'autre, le grand propriétaire, le fermier, c'est laisser la terre vide, comme un cimetière fertile, à prendre là, maintenant. Un conflit politico-militaire et la revanche des métayers, cela suffit pour justifier le massacre des innocents. Cela s'appelle une épuration ethnique".

"Carrefour est le premier quartier sur leur chemin. Ils encerclent les maisons. Les hommes sont triés, leur carte d'identité examinée. Un nom malinké : la vie sauve. Une carte d'identité ivoirienne, un nom guéré : une balle dans la tête. Dehors les femmes sont à genoux. "Ils nous forçaient à chanter leur gloire, à répéter : "Guerriers ! Guerriers !", dit Julie, une habitante. Les assaillants se divisent en trois groupes : "Les tueurs, les pillers et les gâteurs... Les gâteurs, c'est ceux qui arrosaient nos maisons d'essence avant de mettre le feu." Un curé et ses enfants de choeur sont surpris devant l'église : "Quel est ton parti ? - Le parti de Jésus-Christ. - Jésus-Christ ? C'est pas un parti" Ils sont abattus. Au milieu des cris et des explosions, les assaillants insultent leurs victimes : "Vous avez voté Gbagbo ! Traîtres !" Et les anciens métayers exultent : "Vous nous avez pris pour des domestiques. Nous sommes revenus en maîtres. Nous prendrons vos femmes, vos terres, vos champs. Et vous mangerez de la boue !" Et ils tuent."

"A Bahé-B, à quelques kilomètres de Duékoué (...) au troisième jour des massacres, les tueurs ne trient plus leurs victimes. "Ma femme, Félène, mes jumeaux de 4 ans et demi, mon fils de 2 ans... Ils ont tué neuf personnes de ma famille", dit Denis. Couché dans les herbes hautes, paralysé, en sang, Denis entend l'appel au secours de sa nièce, sa fille adoptive, âgée de 13 ans : "Papa ! Au secours ! Ils sont en train de me violer!" Denis aperçoit plusieurs hommes autour de l'enfant, les cris durent uen éternité. Puis ils cessent. Et Denis découvrira le corps de sa nièce, abattue d'une décharge dans la poitrine."

"Parfois, même le père Cyprien sent le courage lui manquer. Surtout dans la nuit noire, quand il entend les rôdeurs assassins continuer à hurler des menaces sous le nez des survivants : "On vous tuera jusqu'au dernier". Oui, le père Cyprien tremble lui aussi."

Source : http://kouamouo.ivoire-blog.com/

Photos du massacre de Duékoué :
http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries-photos/monde/20110511.OBS2872/en-images-le-massacre-de-duekoue.html?rank=1
_________________
Les Africains sont aujourd'hui à la croisée des chemins : c'est l'union ou la mort !
Africaines Africains, l'édification de la véritable union africaine est notre devoir et notre seule chance de salut sur cette terre.
Un vrai guerrier ne recule pas devant son devoir sous prétexte que la tâche est surhumaine, impossible...il se bat !
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marvel02
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MessagePosté le: Lun 16 Mai 2011 23:13    Sujet du message: Répondre en citant

Effectivement, ce sont des crimes odieux, sur lesquels les coupables et les ordonnateurs doivent être punis. D'où je me suis toujours opposé à ces histoires de commission vérité et réconciliation.
Mais surtout, ne pas oublier que le premier coupable c'est celui qui a permis, créé, favorisé ce climat de guerre, c'est à dire Laurent Gbagbo qui ne peut pas dire qu'en refusant le résultats des élections et les 5 médiations qui se sont succédées sur 4 mois, ne savait pas qu'il ouvrait la porte à ce genre de massacres. Et tous ceux qui l'ont soutenu dans cette aventure criminelle, à l'issue connue (dont les massacres!), sont autant comptables est complices.
Je rappelle qu'au Rwanda, c'est celui qui a tiré sur l'avion du président Habiarimana qui est considéré comme le déclencheur du génocide. Pas ceux qui ont distribué les machettes ou donner physiquement la mort à des civils: ils ne sont que secondaires.
Gbagbo est le seul déclencheur des massacres en Côte d'Ivoire à partir du 28 novembre 2010, tout bord confondu. C'est la seule vérité juridique. Koffi Annan l'a dit, L'International Crisis Group l'a analysé comme tel sans concession, la CPI attend une défaillance de la justice ivoirienne pour le confirmer et prendre la question à son compte.

Je le dis et le répète, avoir soutenu Gbagbo est non seulement la preuve d'une pathétique insuffisance intellectuelle, mais aussi la complicité à des crimes, par ignorance des enjeux ou fanatisme.

Dans tous les cas, j'adresse mes vives félicitations à Alassane Dramane Ouattara et Guillaume Kigbafori Soro d'avoir réussi à éviter le pire, l'incontrôlable, l'emballement total. Parce qu'on aurait très bien pu arriver au Rwanda, avec les prêches de Simone Gbagbo qui a payé des pasteurs pour professer que si on laissait Ouattara arriver au pouvoir, c'était le diable musulman qui a allait posséder la Côte d'Ivoire, maudire son peuple pour des siècles etc... Mes applaudissements nourris à Henri Konan Bédié de s'être ressaisi à temps et d'avoir mis en minorité ce destructeur de Gbagbo. Mon chapeau bas à Choi YOUNG-jin et aux forces onusiennes d'avoir tenu leurs promesses, sans jamais céder à l'intimidation ou aux compromis ridicule, du genre recompter, je ne sais quoi, alors que le mec est battu selon toutes les méthodes de calcul connus à ce jour. Mes respects à la force Licorne d'avoir donner main forte au vainqueur et par cette action, d'avoir aussi évité le pire.
Je partage en totalité l'avis de Paul Kagame dans l'avant dernier Jeune Afrique qui affirme qu'il est honteux de voir des étrangers venir mettre de l'ordre chez nous, mais il vaut mieux une humiliation que le chaos, le génocide. Génocide que Gbagbo ne voulait pas éviter d'un pouce car son maintien au pouvoir, justifiait à son avis la mort de tous les ivoiriens.
Et on veut nous faire pleurer avec des photos de Gbagbo torse nue, ou de Simone en robe de chambre froissée. Y'a des gens vraiment dérangés.
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Abiola
Grioonaute régulier


Inscrit le: 13 Avr 2006
Messages: 340

MessagePosté le: Mer 18 Mai 2011 07:17    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Y'a des gens vraiment dérangés.


Eh, à qui le dis-tu... Surprised

Loin des délires de Marvel, juste la réalité :
http://youtu.be/SpMFnJY1EDA
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Tehuti
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Messages: 63

MessagePosté le: Ven 20 Mai 2011 23:11    Sujet du message: Répondre en citant

Le bal des vampires a yamoussoukro

Le samedi 21 mai 2011 Mr Allassane Ouattara sera investi président de la république de côte d'ivoire. Un long chemin jonché de milliers de cadavres, de destructions de biens matériels et de coups tordus portés à la souveraineté de l'état de côte d'ivoire, a mené l'actuel président de son poste de premier ministre à la plus haute fonction. Cet économiste de profession, passé par le FMI a en effet occupé le poste de premier ministre de côte d'ivoire de 1990 à 1993. Ecarté par la constitution ivoirienne des élections présidenttielles de 1995 et de 2000, il a béneficié de l'appui d'un groupe armé dont il a toujours officiellement nié la paternité mais qui lui etait curieusement devoué corps et ame et lui a permit d'atteindre l'objectif de conquête du pouvoir qu'il s'est assigné depuis 1993. Ce bras armée qui l'a toujours accompagné, est a l'origine de plusieurs coups d'etat dont le plus meutrier fut celui de 2002 qui tenta vainement de renverser le président gbagbo puis s'est mué en rébellion armée. Les attrocités commises par cette rébellion, alliée de Mr Allassane ouattara ont deja fait l'objet de plusieurs rapports d'organisme des droits de l'homme. Par exemple, Amnesty international, dans son rapport de 2003 intitulé "Côte d'Ivoire: De Youpougon à Bouaké - une suite de crimes impunis" met clairement en cause les hommes de soro guillaume actuel premier ministre de mr allasane ouattara, comme etant l'auteur de ces crimes: "Amnesty International a rencontré en janvier 2003 à Paris certains des plus hauts responsables du MPCI, y compris, le secrétaire général de ce mouvement, Guillaume Kigbafory Soro, et ceux-ci n’ont pas nié sur le fond la réalité de ce massacre tout en affirmant ne pas être personnellement au courant de ces faits.

http://www.amnesty.org/fr/library/asset/AFR31/008/2003/fr/dd9257a4-d725-11dd-b0cc-1f0860013475/afr310082003fr.html,*

Un peuple, les guerés princiapelemnt de la region de duekoué a payé un lourd tribut à l'ascension de mr Ouattara.. Ils ont été massacrés au moins à deux reprises: en 2005 et en 2011, lors de l'offensive des rebelles pro-ouattara. Le bilan en nombre de morts de deplacés de veufs d'orphelins et de degat matériel et moral est lourd tres lourd pour une accession a la presidence qui se dit démocratique. Il a fallu tordre le coup une première fois à la constitution ivoirienne qui n'autorisait pas mr Allassane Ouattara a se présenter aux élections présidentielle. On lui a nouveau tordu le coup en subordonnant son autorité à celle d'un fonctionnaire de l'ONU Mr Ban kimoon. Et Finalement on l'a obligé à se dédire puisque elle avait déja investi un autre président. C'est donc sur un monceau de plus de 3000 cadavres que Mr Allassane ouattara va célebrer son accession au pouvoir..

Source: http://www.lepost.fr/article/2011/05/20/2500632_le-bal-des-vampires-a-yamoussoukro.html
_________________
http://liberezlaurentgbagbo.blogspot.com/
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Alex
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Inscrit le: 05 Aoû 2005
Messages: 466

MessagePosté le: Sam 21 Mai 2011 11:44    Sujet du message: Répondre en citant

Tehuti a écrit:
Le bal des vampires a yamoussoukro

Le samedi 21 mai 2011 Mr Allassane Ouattara sera investi président de la république de côte d'ivoire. Un long chemin jonché de milliers de cadavres, de destructions de biens matériels et de coups tordus portés à la souveraineté de l'état de côte d'ivoire, a mené l'actuel président de son poste de premier ministre à la plus haute fonction. Cet économiste de profession, passé par le FMI a en effet occupé le poste de premier ministre de côte d'ivoire de 1990 à 1993. Ecarté par la constitution ivoirienne des élections présidenttielles de 1995 et de 2000, il a béneficié de l'appui d'un groupe armé dont il a toujours officiellement nié la paternité mais qui lui etait curieusement devoué corps et ame et lui a permit d'atteindre l'objectif de conquête du pouvoir qu'il s'est assigné depuis 1993. Ce bras armée qui l'a toujours accompagné, est a l'origine de plusieurs coups d'etat dont le plus meutrier fut celui de 2002 qui tenta vainement de renverser le président gbagbo puis s'est mué en rébellion armée. Les attrocités commises par cette rébellion, alliée de Mr Allassane ouattara ont deja fait l'objet de plusieurs rapports d'organisme des droits de l'homme. Par exemple, Amnesty international, dans son rapport de 2003 intitulé "Côte d'Ivoire: De Youpougon à Bouaké - une suite de crimes impunis" met clairement en cause les hommes de soro guillaume actuel premier ministre de mr allasane ouattara, comme etant l'auteur de ces crimes: "Amnesty International a rencontré en janvier 2003 à Paris certains des plus hauts responsables du MPCI, y compris, le secrétaire général de ce mouvement, Guillaume Kigbafory Soro, et ceux-ci n’ont pas nié sur le fond la réalité de ce massacre tout en affirmant ne pas être personnellement au courant de ces faits.

http://www.amnesty.org/fr/library/asset/AFR31/008/2003/fr/dd9257a4-d725-11dd-b0cc-1f0860013475/afr310082003fr.html,*

Un peuple, les guerés princiapelemnt de la region de duekoué a payé un lourd tribut à l'ascension de mr Ouattara.. Ils ont été massacrés au moins à deux reprises: en 2005 et en 2011, lors de l'offensive des rebelles pro-ouattara. Le bilan en nombre de morts de deplacés de veufs d'orphelins et de degat matériel et moral est lourd tres lourd pour une accession a la presidence qui se dit démocratique. Il a fallu tordre le coup une première fois à la constitution ivoirienne qui n'autorisait pas mr Allassane Ouattara a se présenter aux élections présidentielle. On lui a nouveau tordu le coup en subordonnant son autorité à celle d'un fonctionnaire de l'ONU Mr Ban kimoon. Et Finalement on l'a obligé à se dédire puisque elle avait déja investi un autre président. C'est donc sur un monceau de plus de 3000 cadavres que Mr Allassane ouattara va célebrer son accession au pouvoir..

Source: http://www.lepost.fr/article/2011/05/20/2500632_le-bal-des-vampires-a-yamoussoukro.html


Enfin la MERDE NORDISTE DE CI est devenu président et pas seulement le peuple ivoirien mais toute l'Afrique francophone doit subir cet ultime humiliation.Au Cameroun ,on a été sidéré en se reveillant d'apprendre que Biya va là-bas.Sincèrement qu'est-ce qui part foutre dans ce bordel ,ah oui les pressions de Paris.Voilà Diabaté,mon Dieu rien que des NORDISTES.J'ai honte d'avoir admiré cet homme,Ouattara,une honte en plus pour ce continent.Rien que les gens de sa région à se pavaner sur les medias internationaux et à jurer que tout va bien dans ce pays.


Ouhhh!!Voilà un militaire en tennis ,quel honte!!!!Il ne pouvait pas les acheter les "bottes de pluie" comme Kabila l'a fait quand ces violeurs entraient dans Kinshasha en 1998.

Ahhh!!Je vais voir si Sarkozy va entrer en DERNIER avant Ouattara.Bordel d'ere Ouattara plus tot seconde ere française,on peut déjà le lire sur le sourire du grapin français présent dans la salle.Pauvre Cote d'Ivoire ,voilà le prix des ambitions d'un "Ivoirien" qui a juré de faire de sa blanche première dame ivoirienne quoi de nouveau après Wade et le reste.

Ohhh!!!le sourire des françaises de la salle,on peut lire sur ce sourire :"LES AFFAIRES REPRENNENT",pauvre Afrique!!!
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Alex
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Messages: 466

MessagePosté le: Sam 21 Mai 2011 12:13    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Crise ivoirienne / Banny et un universitaire camerounais s`empoignent . Thabo Mbeki pas d`accord avec l`ancien Premier ministre ivoirien

Echanges houleux, hier mercredi 18 mai 2011, entre l`ancien Premier ministre ivoirien Charles Konan Banny et un universitaire camerounais, Henry Hogbé Nlend. C`était à Lomé au Togo, à l`occasion d`un colloque organisé par la Fondation ``Pax Africana`` de l`ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo, rapporte le site « télédiaspora.net ». "L’intégration comme facteur de la renaissance africaine", est le thème de cette grande rencontre ouverte le mardi 17 mai et qui prend fin aujourd`hui 19 mai 2011. Plusieurs personnalités africaines participent à ce colloque international, au nombre desquelles figurent l`ancien président sud-africain, Thabo Mbeki, le directeur de publication de ``Jeune Afrique`` (invité d’honneur) Béchir Ben Yahmed, l`ancien président du Nigéria, Olusegun Obasanjo, l`ancien ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Ablassé Ouédraogo ainsi que l`ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny. Présentant un exposé sur le thème «l’Intégration monétaire » au colloque de Pax Africana, M. Banny a évoqué la crise ivoirienne, en s`attaquant à la gestion du régime Gbagbo. Il n`en fallait pas plus pour soulever le courroux de l`universitaire Henry Hogbé Nlend, mathématicien camerounais, prix Nobel des mathématiques. Tout serait parti, selon le site internet qui a relaté les faits, d’une démonstration du togolais Kako Nouboukpo, professeur d’économie et chef du pôle Analyse et Recherche à l`UEMOA, sur la servitude monétaire qu’est l’intégration dans l’espace UEMOA et la dépendance néo-coloniale que constitue le Franc CFA. Ce sur quoi est intervenu l`universitaire camerounais Hogbé pour demander s’il n’est pas possible et souhaitable de créer une monnaie africaine et de libérer le CFA de la tutelle française. Le professeur Hogbé Nlend a notamment cité les travaux du professeur Mamadou Coulibaly, l’économiste ivoirien du Front populaire ivoirien(FPI), qui a eu à dénoncer le caractère délétère d’un CFA géré par le trésor public français et préconiser la sortie de la Côte d`Ivoire de la zone CFA. Charles Konan Banny, qui aurait été piqué au vif, a critiqué cette position, relevant les limites de la thèse de Mamadou Koulibaly et plus généralement la gouvernance de l`ancien régime Gbagbo. « Celui que vous citez ( Mamadou Koulibaly), je le connais très bien et je lui ai dit qu’il est juste dans la théorie. D’ailleurs, ils ont tenté de créer dans les derniers mois de la crise, une nouvelle monnaie : la monnaie de la résistance ivoirienne (MIR) et ils auraient même fait des tirages. Mais je ne sais à quoi pourrait servir une monnaie dans leur situation. Ceux-là, ils ont même attaqué l’Agence de la BCEAO à Abidjan et ont mis la main sur 300 milliards CFA », a dit Konan Banny. Très vite, le président de la commission ``dialogue, vérité et réconciliation`` désigné pour réconcilier les Ivoiriens a été interrompu par l`universitaire camerounais Hogbé Nlend, un ancien de l`Union des populations du Cameroun (UPC). «Je ne vous demande pas de nous parler de la crise ivoirienne. Je suis pour Gbagbo, vous êtes pour Ouattara, ça s’arrête là-bas, ce n’est pas ce qui nous occupe ici. Si vous voulez parler de ça, on va foutre en l’air le colloque », a répliqué sèchement le prix ``Nobel de mathématiques``. Il a fallu, selon le site `` telediaspora.net``, toute la diplomatie de l`ancien Premier ministre togolais, Edem Kodjo pour mettre fin à l`empoignade verbale entre l`Ivoirien Banny et le Camerounais Hogbé, échanges qui risquaient de nuire aux travaux du colloque. M. Banny n`était pas, dit-on, à ses premières piques de la journée. Quelques heures plutôt, il aurait dit à un participant du nom de Kako Nouboukpo qu’il était hors-sujet, et il a fallu là aussi toute la diplomatie d’Edem Kodjo pour calmer le jeu. Par ailleurs, l`ancien président sud-africain, Thabo Mbeki avait fait remarquer à Konan Banny, qui défendait bec et ongle le CFA, que ``l’UEMOA est un instrument néo-colonial et le CFA, une monnaie coloniale``. Mbeki a fait savoir à l`ancien Premier ministre ivoirien et ancien gouverneur de la BCEAO, que l’objectif du colloque de la Fondation ``Pax africana`` est de trouver une solution africaine aux problèmes africains.

TRA BI Charles


http://news.abidjan.net/h/399414.html


Voilà donc à l'oeuvre le monsieur comité vérité et reconciliation de OUATTARA ,pauvre Afrique.
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marvel02
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MessagePosté le: Lun 23 Mai 2011 01:15    Sujet du message: Répondre en citant

Alex a écrit:

Enfin la MERDE NORDISTE DE CI est devenu président et pas seulement le peuple ivoirien mais toute l'Afrique francophone doit subir cet ultime humiliation...

Il fut un temps ou pour avoir dit que ce sont des bétés qui constituaient la garde de Gbagbo, mon texte fut effacé et je fus menacé de CPI par la grandiose passionaria modo de l'époque. C'est vrai que le tribalisme a toujours été un pilier sacré de Gbagbo et ses adeptes. Si on le leur enlève, il ne restera plus rien.
Je tenais juste à rassurer l'auteur que toute l'Afrique "francophone" ne souffre pas du même complexe. La preuve, 54% des ivoiriens ont rejeté sans appel, les thèses fascistes que vous hurlez toujours.
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marvel02
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MessagePosté le: Lun 23 Mai 2011 17:39    Sujet du message: Répondre en citant

Juste après son investiture comme président de la République, Alassane Ouattara s'est confié à la chaîne de télévision française « France 24 ». Dans cet entretien, il a annoncé le jugement de Laurent Gbagbo par la Cour pénale internationale (CPI), le maintien de la base militaire française et la reconduction du Premier ministre Guillaume Soro. Sans oublier d'autres sujets importants.
Interview


Citation:
Vous avez été investi ce samedi avec une forte mobilisation d'Ivoiriens après près de 18 ans de lutte. Comment vous sentez-vous?

La mobilisation des Ivoiriens m'a beaucoup impressionné. Je pense que c'est un signe très fort. La Côte d'Ivoire se rassemble malgré cette terrible crise post-électorale avec beaucoup de morts, 3000 tués, beaucoup de frictions et les chefs d'Etat nous ont honorés (…). En plus des chefs d'Etat, une vingtaine, beaucoup de pays étaient représentés. Cela fait une trentaine dont la France, l'Union européenne, notamment la Belgique et les pays arabes, les pays latino-américains

La Force Licorne a joué un rôle décisif dans le dénouement de cette crise post-électorale. Que répondez-vous à ceux qui disent que vous avez été installé par les puissances étrangères?

Parce qu'ils ne connaissent pas la réalité tout simplement. Les Ivoiriens sont fiers d'avoir mené ce combat. Après tout, ce ne sont pas les Forces françaises ni onusiennes qui ont permis aux FRCI de venir jusqu'à Abidjan. A Abidjan, Laurent Gbagbo avait des armes de destruction massive. Les Nations unies avaient pris la résolution 1975 pour la destruction de ces armes. Sans ces armes, Laurent Gbagbo n'était rien du tout. Nous, nous considérons que c'était important de régler ce problème. Et d'ailleurs, l'accueil qui a été réservé au président Sarkozy, l'intensité de cet attachement n'est que le reflet des liens très forts entre la France et la Côte d'Ivoire.
Ce sont des liens historiques. Souvenez-vous que Houphouët-Boigny a été ministre d'État sous la quatrième République et que François Mitterrand était son ministre délégué. Qu'on arrête. Nous sommes très fiers des relations privilégiées que nous avons avec la France. Si c'était à renforcer, parce que c'est déjà très fort, nous le ferons parce que nous sommes très attaché à cette coopération et à ces liens historiques.

Le samedi 9 avril, vous êtes reclus à l'hôtel du Golf, les mortiers tombent sur votre hôtel. Le lendemain dimanche 10 avril, il est 9h du matin, vous appelez Nicolas Sarkozy pour lui dire il faut faire quelque chose. Est-ce que dans ce cas-là, l'amitié ça compte parce que ça fait 15 ans que vous vous connaissez?

Non, j'ai appelez Nicolas Sarkozy mais j'ai aussi appelé Ban Ki-moon. Une résolution a été adoptée, 1975 qui interdit l'utilisation des armes lourdes et Gbagbo utilisait des armes lourdes contre nous. Il faut être logique. La communauté internationale devait assumer et Ban Ki-moon n'a pas pris cette décision sans avoir consulté les membres du Conseil de sécurité, qui ont donné leur accord à l'unanimité. La France a tout simplement agi dans le cadre de son mandat. Et si elle ne l'avait pas fait, elle aurait été en faute.

Ce samedi, Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il allait maintenir une base militaire française à Port-Bouët à Abidjan, c'est une surprise. Est-ce que c'est vous qui le lui avez demandé?

Oui, le président Bédié et moi avions saisi déjà les autorités françaises en son temps pour que la base soit maintenue. Sous prétexte des choses que je ne qualifierais pas, mon prédécesseur avait demandé le départ de la base française du 43ème BIMA. Vous savez, la Côte d'Ivoire est un lieu très important en Afrique de l'Ouest. Nous sommes tout de même au centre de l'Union économique et monétaire, nous sommes la deuxième puissance au sein de la CEDEAO. Nous avons une coopération très étroite avec des pays comme le Burkina, le Mali où il y a des menaces de terrorisme. Donc nous pouvons dire que l'influence collective avec nos partenaires va jusqu'aux frontières de l'Algérie et d'autres pays où le terrorisme est quand même une menace. Pourquoi retirer la base militaire de la Côte d'Ivoire? Je trouve que c'est un instrument important de lutte contre le terrorisme. Il faut que ces bases soient renforcées. Il faut que toute cette sous-région soit en paix et soit protégée parce que nous n'avons pas les moyens de renseignements ou le suivi pour régler ces problèmes terroristes.

Vous ne craignez pas qu'on parle de « françafrique »?

Non, c'est plutôt l'Afrique qui demande cela. Et l'Afrique fait partie du monde. Pourquoi voulez-vous chaque fois singulariser l'Afrique? Les USA ont des bases dans d'autres pays. En quoi cela gêne? Il y a des bases au Moyen-Orient, cela ne gêne pas. Quand il s'agit de protéger l'Afrique, on en fait un complexe. Nous n'avons pas de complexe. Nous voulons travailler à protéger les Ivoiriens, à protéger les Africains, à développer les relations entre l'Afrique et tous les autres pays et nous n'avons d'objectif que l'intérêt de la Côte d'Ivoire, des Africains et des Ivoiriens.

Lors de votre discours d'investiture, monsieur le président, vous avez beaucoup parlé évidemment de réconciliation, on n'a pas grandement entendu le mot pardon. Est-ce qu'on peut se réconcilier sans pardonner?

Non, point du tout! On doit se réconcilier dans le dialogue. Ce dialogue doit être empreint de vérité. Pour cela, nous avons appelé notre Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation. Il faut qu'à l'aboutissement, nous ayons un processus de justice positive et non négative. La justice positive, effectivement c'est le pardon. Mais la justice négative, c'est également de punir les crimes les plus graves. Il faut bannir l'impunité en Côte d'Ivoire, cela est un problème central des difficultés de notre pays. Nous allons pardonner ce que nous pouvons pardonner. Cela dépendra des recommandations de la Commission. Mais parallèlement, le processus judiciaire va continuer. Les crimes graves seront punis.

Concernant Laurent Gbagbo qui est toujours à Korhogo dans le nord du pays. Par qui va-t-il être jugé? Par la Cour pénale internationale ou les tribunaux ivoiriens?

Il y a des catégories qui relèvent des tribunaux ivoiriens. La corruption, la déstabilisation, la confiscation du pouvoir après l'élection, les forfaitures etc. Tout ça peut être jugé par les tribunaux ivoiriens. Mais à côté, nous avons des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, des crimes de fond. Nous demandons que ce soit la CPI qui les juge.

Donc Laurent Gbagbo ira à la CPI?

Nous demanderons que Laurent Gbagbo soit jugé. J'ai déjà écrit d'ailleurs pour le demander. Pas seulement lui, il y a d'autres personnes.

Il y a des chefs d'État que vous avez reçus ce samedi, qui ont dû vous dire non, laisse ça, laisse tomber

Aucun. J'ai eu un dîner avec des chefs d'État, y compris avec le président de l'Union africaine. J'ai discuté avec le président de la CEDEAO, de l'UEMOA. C'est trop grave ce qui est arrivé. Pourquoi certains chefs d'État devraient être devant la CPI pour ce qu'ils ont fait, (c'est-à-dire) des crimes de sang, des crimes de guerre et que Laurent Gbagbo ne le soit pas!

Et vous ne craignez pas qu'à l'occasion d'un procès à Abidjan, Laurent Gbagbo ne transforme ce procès en tribune politique?

Vous savez, je crois qu'il n'a aucune influence réellement. Il a maintenu les gens par la terreur, par l'argent. Maintenant qu'il est dépouillé des moyens de l'État, il sera jugé sur ces questions de manière tout à fait normale. D'ailleurs, ce que je crains, c'est qu'il y ait une tentative d'enlèvement ou peut-être de violence à son endroit. C'est pour cela que je l'ai envoyé à Korhogo pour le protéger en réalité. Mais il sera jugé. Il sera jugé en interne et je demande qu'il soit jugé par la CPI.

Monsieur le président, vos hommes, les FRCI ont commis également des exactions dans l'ouest du pays à Duekoué. Vous avez dit qu'aucun crime ne restera impuni. Est-ce que ces hommes-là ont été arrêtés?

Il faut d'abord faire le point, que nous sachions ce qui s'est passé. Nous avons diligenté le procureur de cette région, qui est allé faire des investigations. J'ai demandé également à la Commission des droits de l'Homme de faire une enquête. A l'issue de ces enquêtes, tous ceux qui auront des choses à se reprocher, à qui on reprocherait, seront jugés. Tous les Ivoiriens sont égaux devant la loi. Il n'y aura pas d'exception. J'ai dit tout à l'heure que je suis contre l'impunité. Ceci veut dire l'impunité contre tous ceux qui vont commettre des crimes.

Pas d'impunité également pour les assassins d'Ibrahim Coulibaly, celui qu'on appelle le commando invisible qui vous a soutenu dans la bataille d'Abidjan, qui a été tué par vos hommes? Il n'y aura pas également d'impunité pour les commanditaires?

(Pour) Ibrahim Coulibaly, j'ai fait faire une autopsie. Les circonstances de sa mort doivent être bien clarifiées. C'est une bataille qui a conduit à sa mort et nous verrons comment les choses se sont passées. Il y aura une enquête approfondie et en fonction des résultats de l'enquête, nous prendrons les mesures nécessaires.

Vous n'avez pas demandé à ce qu'il soit pris vivant comme Laurent Gbagbo?

Si, j'ai demandé à ce que Laurent Gbagbo soit pris vivant, c'est la même chose pour Ibrahim Coulibaly. Laurent Gbagbo, quand il a été pris, sa première phrase a été de dire, ne me tuez pas. Les gens lui ont dit que le président nous a dit de toute façon de ne pas toucher à un seul de vos cheveux. Apparemment, on me dit que pour Ibrahim Coulibaly, plutôt, ses gens ont riposté, ont commencé à tirer sur les FRCI. Mais je préfère ne pas rentrer dans tous ces détails. Laissons l'enquête suivre son cours et nous en tirerons toutes les conséquences.

Monsieur le président, que répondez-vous à ceux qui disent que vous ne contrôlez pas vos troupes?

Je suis pour la liberté d'expression. Vous savez, la Côte d'Ivoire était dirigée dans un état de désordre. Regardez les pays qui étaient tenus comme la Tunisie ou d'autres pays que je ne citerai pas, qui ont eu des régimes très forts avec des personnalités qui ont non seulement fait de la sécurité leur objectif, mais également le développement économique. Et quand il y a un vide sécuritaire, qu'est-ce qu'on fait? Il n'y a plus personne. C'est ce qui se passe à Abidjan. Nous n'avons pas eu ces difficultés ailleurs. A l'Ouest c'était la même chose. Laurent Gbagbo avait organisé une situation de révolte, de tueries, de développement des miliciens et des mercenaires. Alors quand il n'y a pas d'ordre, évidemment, ça devient quand même compliqué. Mais vous savez Abidjan, est quand même apaisée maintenant en un mois. Vous savez que les miliciens ont été exclus d'Abidjan, les mercenaires également.


Dans certains quartiers comme Yopougon, beaucoup de gens restent terrorisés, n'osent pas sortir de chez eux. Ils sont terrorisés notamment par les FRCI. Est ce que vous allez les remettre au pas?

Vous savez, ces questions sont importantes. Il y avait des mercenaires et des miliciens par dizaines de milliers à Yopougon. Yopougon était la base de repli. Pour ceux qui ne connaissent pas Yopougon, c'est un quartier important d'Abidjan où il y a 1,5 million d'habitants comme à Abobo. Et quand les miliciens sont partis des neuf autres quartiers d'Abidjan, ils se sont tous retrouvés à Yopougon par dizaines de milliers. Ils avaient des complices, chez qui ils cachaient des armes lourdes. Ils fallait faire un travail d'assainissement. C'est ce qui s'est passé. Et maintenant, la paix est revenue à Yopougon. Et nous veillerons à ce que la Police et la Gendarmerie fassent leurs activités de protection et de maintien de l'ordre.

Est-ce que vous avez les nouvelles des deux Français, du Malaisien et du Béninois qui ont été enlevés le 4 avril dernier à Abidjan?

Nous suivons cette question de très près. Nous avons eu quelques éléments puisque certains miliciens qui les ont enlevés et qui ont pu être arrêtés, nous ont indiqué les chefs de bande. Nous remontons la filière mais je préfère m'en tenir à cela pour le moment.

L'enquête avance?

Oui

Dans votre discours de ce samedi, vous n'avez pas cité le nom de votre Premier ministre. Est-ce que cela veut dire que la page de Guillaume Soro est tournée?

Non, pas du tout. Il faut dire que Guillaume Soro est un Ivoirien. Il fait un excellent travail et il sera reconduit dans ses fonctions. Le Premier ministre est le ministre de la Défense. Nous sommes en accord avec le président Bédié pour le faire. Donc le citer ou ne pas le citer n'est pas si important que cela.

Est-ce qu'il sera un jour votre successeur?

C'est à lui que vous devez poser la question.

Vous avez été élu pour cinq ans, mais franchement, monsieur le président, cinq ans, est-ce que ça suffit pour toutes les promesses que vous avez faites? Est-ce que vous n'allez pas vous représenter en 2015?

Mais vous allez vite en besogne. Vous savez, d'abord, il faut la santé, la vie. Le destin d'un homme politique, nous savons comment ça peut se passer. Je suis engagé à faire en sorte que ces cinq années produisent le maximum de ce que j'ai promis aux Ivoiriens et nous allons aller très vite.

Vous avez dit qu'un gouvernement d'union nationale va être formé dans les prochains jours, est-ce que dans ce gouvernement d'union nationale on trouvera des proches de Laurent Gbagbo?

Des proches de Laurent Gbagbo, je ne sais pas, mais je suis en discussion avec les éléments modérés du FPI. Je souhaite qu'ils fassent partie de mon gouvernement. Je l'ai promis durant ma campagne. Ce n'est pas par rapport à la crise, c'est tout simplement ma vision des choses. On ne peut pas exclure un parti important de la gestion du pays.

Vous annocez des législatives avant la fin de l'année. Est- ce que les deux grands partis du RHDP, le RDR et le PDCI iront ensemble ou séparés?

C'est une question qui est en discussion. J'en ai parlé avec le président Bédié et les autres présidents du Rassemblement des houphouétistes. Nous avons une commission qui est en place et qui nous fera des recommandations. Est-ce que nous devons avoir un parti unique et unifié avant les législatives ou pas? C'est une question de majorité au niveau des partis qui sont membres du RHDP.

Guillaume Soro est donc le futur Premier ministre de ce gouvernement d'union que vous allez former dans quelques jours

Il continue dans sa mission.

Mais on se souvient qu'entre les deux tours du scrutin de novembre dernier, vous avez promis la Primature au PDCI. A quel moment tiendrez-vous votre promesse?

Écoutez, moi j'en discute avec le président Bédié. Nous considérons que Guillaume Soro fait du bon travail, que la situation est encore fragile et que nous avons besoin de lui. Nous souhaitons qu'il continue et il a accepté de continuer. C'est lui qui formera le prochain gouvernement.

Est-ce qu'il y aura un jour un Premier ministre PDCI ou est-ce que finalement, c'est lui qui conduira le gouvernement?

J'imagine. Je tiens toujours mes engagements. Au PDCI on le sait. Je tiendrai mes engagements le moment venu. Mais ce n'est pas le moment.

Relancer l'économie, c'est l'un des grand défis qui vous attend. La Côte d'Ivoire est un pays riche en ressources naturelles, c'est un pays qui est fort de sa jeunesse. Comment vous allez faire pour remettre le pays sur les rails, quelles seront vos priorités?

Ça, c'est la chose la plus facile pour moi en tant qu'économiste, en tant que banquier. Vous savez, la difficulté, Laurent Gbagbo a utilisé les ressources ivoiriennes, aussi bien les ressources financières que les ressources humaines pour se maintenir au pouvoir. J'ai un mandat de cinq ans, j'utiliserai les ressources financières et humaines pour protéger les Ivoiriens et pour pourvoir à de meilleures conditions de vie. Et pour cela, il faut non seulement la sécurité, il faut également des ressources, des investissements. Il faut que nous soyons ouverts sur le monde. Et cela commence par une intégration régionale plus renforcée. Donc en faisant cela, je pense que nous aurons les instruments nécessaires pour avoir une croissance économique très forte au-delà des 7 ou 8% dans les deux ou trois prochaines années. Cela nous permettra d'absorber le taux du chômage et de créer des emplois pour les jeunes. Le mal du pays pendant ces dix dernières années a été l'utilisation par Laurent Gbagbo de la jeunesse, l'instrumentalisation de la jeunesse; faire de la violence plutôt que de leur procurer des emplois. Ma stratégie est inverse. Et je ferai en sorte également qu'il y ait de la bonne gouvernance dans ce pays. Il n'y aura pas d'utilisation des ressources publiques à des fins personnelles. Et d'ailleurs, j'aurai l'occasion de le démontrer à l'occasion de la formation du nouveau gouvernement.

Et la bonne gouvernance, monsieur le président, tous vos prédécesseurs l'ont promise, notamment dans la filière café-cacao, ça n'a jamais marché. Qu'est-ce que vous ferez mieux que vos prédécesseurs pour nettoyer la filière?

Référez-vous à ma gestion de 1990 à 1993. Beaucoup reconnaissent (à cette période) qu'il y avait moins de corruption, moins de corruption de ce genre et que nous avons eu à démettre de hauts fonctionnaires pour leur gestion. Nous avons eu à démettre des militaires, des policiers pour leur comportement abusif. Et nous reprendrons le même programme. Il faut sévir. Il faut mettre fin à l'impunité. Cela ne veut pas dire seulement au niveau des crimes majeurs, mais également la petite corruption. Il faut arriver à donner des réflexes de bon comportement, de citoyen à tous nos compatriotes.

Y compris chez les policiers et les gendarmes qui rackettent sur les routes et les rues?

Ça se fait un peu partout dans le monde, surtout en Afrique, et nous prendrons des mesures pour assainir la Gendarmerie, la Police comme l'Armée.

Et le pétrole, et les autres secteurs porteurs comme le télécom, le BTP, vous allez revoir les contrats conclus par votre prédécesseur?

Tout sera audité et tout sera revu en fonction, bien sûr, de la manière dont les contrats ont été négociés. Nous tiendrons nos engagements parce que je veux un État de droit. Mais ceci étant, les contrats léonins seront dénoncés.

Vous pensez à quel contrat en particulier?

Je n'ai pas d'a priori. Mais nous ferons un audit des secteurs importants, parce que les ressources doivent revenir dans les caisses de l'État et être utilisées pour promouvoir le bien-être des Ivoiriens. C'est aussi simple que cela.

Dominique Strauss Kahn, monsieur le président, vous l'avez rencontré ici même il y a un an en Côte d'Ivoire. Tout le monde est stupéfait de ce qui lui arrive. Est- ce que c'est votre cas également?

Dominique Strauss Kahn est un ami, je suis peiné par ce qui arrive, bien entendu. Il faut attendre que la lumière soit faite et que la justice fasse son travail.

Vous êtes stupéfait, mais au delà, une semaine après, est-ce que ça ne donne pas à réfléchir sur le destin de chacun d'entre nous?

Je ne souhaite pas allez plus loin sur cette affaire.

Mais ça vous peine hein?

Un ami qui se trouve dans une situation pareille, c'est toujours pénible.

Évidemment, vous en avez parlé avec Nicolas Sarkozy. Est-ce que la mise hors jeu de M Strauss Kahn ouvre plus le jeu politique en France pour Sarkozy l'année prochaine?

Je ne vais pas me mêler tout de même de la vie politique française. Non, nous n'en avons pas parlé. C'est une question franco-française. J'ai suffisamment de problèmes à régler en Côte d'Ivoire. Soyons modestes quand même. Je souhaite que les Français fassent leur élection librement comme nous l'avons fait en Côte d'Ivoire.

Propos recueillis par
Y.DOUMBIA


Que dire d'autre, si non que Côte d'ivoire is back!
On est loin du langage de poissonnier de Laurent Gbagbo qui aurait fait de l'affaire Strauss Kahn son principal sujet durant le repas officiel, qu'il aurait accompagné de ses rires gras à gorge déployée. Ce n'est qu'une fiction bien sur, car des festivités internationales chez Gbagbo point question. Il avait enfermé le pays, avec une diplomatie de la sauvagerie et de l'impolitesse à tel point qu'il n'était attendu par personne et encore moins invité. Au bout de 10ans de pouvoir il n'y avait qu'un psychopathe comme Yahya Jammeh pour le soutenir. Le chien!

A la question fondamentale dans la philosophie politique d'un pays, de savoir si on doit accorder la liberté et la démocratie aux ennemis de la même liberté et démocratie, l'Europe répond souvent par oui. Les américains, c'est un non sans appel. J'avoue il m'arrive de me sentir proche des yankees, face à des bourreaux catastrophiques comme l'homme de Mama. Parce que offrir un procès à des chiens comme Laurent Gbabgo, Kaddafi ou Ben Laden qui ont justement passés leur vie à faire que cette démocratie, cette liberté et cette justice n'existe pas, cela me dépasse. Mieux encore, c'est injuste de les faire finir autrement que selon leur propres conceptions. Mince. Je me ressaisis et me rappelle que je suis mieux qu'eux, et j'accepte le coeur serré qu'ils aient droit à un procès quand cela est possible.

Par ailleurs, cet interview aurait été pour moi un zéro faute, sauf sur le point du maintien de la base française en Côte d'ivoire. Oui, l'argument de la lutte contre le terrorisme qui sévit chez les voisins n'est pas fallacieux. Oui. Il aurait aussi pu ajouter que la base paie un loyer qui n'est modique, et les soldats présent contribue avec leur fort niveau de revenu à la vie économique du coin. Sans parler de la facilité de formation des militaires locaux, si cela est inclus dans les accords. Ok. Mais tout ceci était censé être provisoire pour permettre à des armées locales de s'assumer. Je sais bien qu'aujourd'hui aucune armée sur le continent n'est capable de prévenir, de juguler de véritables crises ou de faire du renseignement aux exigences des enjeux actuels. D'où je n'attendais de Ouattara qu'il annonce qu'il fermera la base dans les 6 mois ou deux ans, comme l'aurait espérer les adeptes de la politique spectacle, ou de la théorie du complot, particulièrement nombreux dans le camp Gbagbo. Mais j'aurai souhaité qu'il donne des pistes de remplacement de cette situation qui ne peut pas durer éternellement comme il semble la présenter.

Il est honnête en avouant ne pas être très calé en questions militaires, lorsqu'il affirme notamment que "créer des richesses et de l'emploi c'est ce qu'il y'a de plus facile pour lui en tant que banquier, mais que pour le reste il a besoin de Soro Guillaume - ce qui est d'ailleurs un essage étrange, car si Soro était d ela trompe de Gbagbo, il chercherait à entretenir un climat de tension pour ne jamais quitter le pouvoir jusqu'à ce que le renversement d'ADO par lui devienne dans l'esprit de tous un impératif pour la paix. Mais il devrait vite apprendre. Puisqu'il est loin de l'autre monsieur qui estimait que "l'Union africaine va trop vite" sous les applaudissement de leurs 4 pattes des panafricains d'opérettes, il devrait penser à renforcer la coopération militaire africaine pour régler ce genre de conflits transfrontaliers. L'armée panafricaine est pour moi encore plus importe que la monnaie continentale. Parce que la paix et la sécurité du continent ne sont pas négociables, ni aliénable au bon plaisir du premier président hasardeusement tombé dans un pays peuplé et militairement équipé. Vous vous imaginez si Gbagbo avait la force militaire de Goodluck Jonathan? Il serait président à vie, aurait attaqué tous ses voisins qui ne le reconnaitraient pas, aurait fait des millions de morts ivoiriens. Non, c'est insoutenable. Il faut une armée continentale, gendarme de la démocratie et de la paix des peuples. Et son rôle ne sera d'ailleurs plus que dissuasif si elle est bien équipé, bien encadrée et prête.
Ouattara a intérêt à apprendre vite sur ce point, parce que ce n'est pa sla cinquième roue du carrosse.

Si non pour le reste, c'est un sans faute. Je l'avais prédit, Laurent Gbagbo finira à Scheveninge (c'est là ou se trouve la prison de la CPI, au bord de la mer du nord). Il y fait un froid de canard...
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Tehuti
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MessagePosté le: Jeu 02 Juin 2011 14:16    Sujet du message: Répondre en citant

Côte d'Ivoire: Les masques tombent

Le 1er Avril 2011, tandis que les FRCI commettaient les massacres de Duékoué, Sogona BAMBA, conseillère en communication d’Alassane Ouattara, présentait la photo d’un homme brûlé vif sur France 24 :

Oui ils [les FRCI pro-Ouattara] descendent vers le sud, et je pense que c’est par légitime défense, parce que vous ne pouvez pas avoir un monsieur qui a gouverné un pays, et qui peut accepter de laisser ses partisans brûler des jeunes comme ça ! Vous ne pouvez pas ! Aujourd’hui, on ne peut pas regarder ça. […] Il faut montrer ce que les hommes de Gbagbo ont fait, c’est donc une légitime défense !



Cette photo qui a été présentée par Mme Bamba comme une exaction des partisans de Laurent Gbagbo, afin de justifier l’offensive sanglante des FRCI, est en vérité celle d’Ernesto Alfabeto Nhamuave qui a été brûlé vif à Johannesburg le 18 Mai 2008 au cours d’une émeute:
(Article avec la photo originale)
http://jassyworld.blogspot.com/2008_06_01_archive.html



Cette photo a par ailleurs illustré divers articles de la presse ivoirienne, notamment celle favorable à M. Ouattara (koaci.com) dès Novembre 2010.

Mme Bamba a-t-elle souvent utilisé de tels arguments auprès des médias et des ONG humanitaires, pour légitimer la rébellion pro-Ouattara depuis 2002 ? Les témoignages de crimes qui auraient été commis sous l’égide de Laurent Gbagbo, publiés dans le dernier rapport d’Amnesty International, sont-ils plus sincères que les allégations des communiquants de M. Ouattara ?

Au vu de la communication si percutante de M. Ouattara, dont Mme Bamba a fait une brillante démonstration sur le plateau de France 24, et des conséquences dramatiques qui en ont résulté sur le plan humanitaire pour les citoyens ivoiriens, ces questions sur la consistance des accusations contre Laurent Gbagbo méritent bien d’être posées !

Source: http://cameroonvoice.com/news/news.rcv?id=3854
_________________
http://liberezlaurentgbagbo.blogspot.com/
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marvel02
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MessagePosté le: Mar 12 Juil 2011 11:51    Sujet du message: Répondre en citant

Mamadou Koulibaly quitte le FPI.

C'est un peu tard à mon goût. Durant une dizaine d'année il a servi de faire-valoir et de caution nordiste à ce régime ouvertement tribaliste, raciste, xénophobe, de chrétiens néo-évangéliques intégristes, voleurs, violents et incompétents, sans brancher.
Quand Gbagbo a perdu indiscutablement les élections, il était le premier au FPI à le comprendre (sans doute parce que non bété, il ne sentait pas le pouvoir être perdu). A cause de quoi on l'a écarté dans la gestion du hold up électoral sanglant. Il a planqué les gosses au Ghana, les a rejoint finalement, laissant le haut-comité tribaliste bété (largement soutenu sur grioo, je ne le rappellerai jamais assez) gérer sans honte une accrochage au pouvoir.
Il revient à la faveur de la victoire de la justice et du droit, l'arrestation des numéro 1 et 2 fait de lui le nouveau chef, et voici que les bété lui rappellent qu'il n'était qu'un faire-valoir dans un régime ethnique et il démissionne?
Trop lâche, trop petit, trop tard.

Qui dit que le prochain projet qu'il va soutenir ne va pas être pire, et connaissant l'homme, qu'il se taira durant 10 ans?
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Malcom X
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MessagePosté le: Mer 13 Juil 2011 13:22    Sujet du message: Répondre en citant

Ouattara est un incapable, il ne fera pas long feu.
Ses jours sont comptés, lui et sa blanchette seront bientot humiliés.
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Jofrere
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MessagePosté le: Mer 13 Juil 2011 16:24    Sujet du message: Répondre en citant

Malcom X a écrit:
Ouattara est un incapable, il ne fera pas long feu.
Ses jours sont comptés, lui et sa blanchette seront bientot humiliés.


C'est vrai que jusque là vous vous êtes révélés très bons pronostiqueurs Smile
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Jofrere
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MessagePosté le: Mer 13 Juil 2011 19:42    Sujet du message: Répondre en citant

Déclaration de Mamadou KOULIBALY
Démission du FPI
&
Création de LIDER – Liberté et Démocratie pour la République
Lorsque dans un parcours politique, les évènements évoluent dans une voie qui n’est plus en adéquation avec votre vision, vos aspirations et vos valeurs, il devient nécessaire de se réorienter et de dissoudre les liens qui vous ont attaché à une formation politique dans laquelle vous ne vous reconnaissez plus.
Une organisation politique doit permettre à des citoyens qui partagent des idéaux et des objectifs communs de s’allier pour promouvoir un projet. Il lui incombe d’animer la vie politique ; de structurer l’opinion ; de générer des idées ; de proposer une politique ; d’être l’intermédiaire entre le peuple et le pouvoir et non d’être statique, inamovible, murée dans le désordre, l’idolâtrie, le culte de ses fondateurs, les contradictions sans issue et la peur des innovations. Elle ne peut rester réfractaire à tout changement, à toute réinvention.
Mon engagement au sein du Front populaire ivoirien étant allé jusqu’à l’épuisement de toutes les possibilités compatibles avec mes convictions, j’ai décidé d’y mettre un terme. Ce faisant, le respect de l’opinion publique et du chemin parcouru m’oblige à énoncer les causes qui motivent la séparation qui s’impose :
suite à la tentative de coup d’Etat de 2002 qui s’est muée en rébellion, les dirigeants du FPI ont accepté la signature de différents accords qui d’évidence allaient à l’encontre de l’intérêt de la Nation ivoirienne et conduisaient même à épouser les idées de l’agresseur et à les mettre en œuvre;
en ce qui concerne le scrutin de 2010, alors que les préalables du désarmement des rebelles et du redéploiement de l’administration sur l’intégralité du territoire n’avaient pas été remplis, rendant constitutionnellement impossible le déroulement des élections présidentielles dans un environnement serein et sécurisé, les cadres du FPI ne se sont nullement insurgés contre la tenue de ce scrutin organisé dans des conditions manifestement vouées à mettre en péril la vie de nos concitoyens ;
aujourd’hui, ayant contre toute logique accepté les règles du jeu, le FPI refuse totalement d’assumer les conséquences des élections et se vautre dans des rancœurs, des jalousies internes et des conflits permanents à l’image de ceux qui déchirent depuis des années les responsables du parti et qui fragilisent la base, empêchent d’avancer et de constituer une force d’opposition et de pouvoir dynamique, compte tenu des nouvelles dispositions dans lesquelles nous nous trouvons ;

alors que le Congrès est l’instance prévue au sein d’un parti politique pour garantir la libre expression des militants, depuis juillet 2001, aucun congrès n’a été organisé au sein du FPI. Cela est non seulement un signe de refus de l’exercice de la démocratie interne, mais témoigne également de l’inertie, de l’érosion des idées et du manque de vision du parti dont les instances n’ont pas été renouvelées une seule fois en dix ans ;
suite au cataclysme que nous venons de vivre, la haute direction du FPI refuse toujours un congrès-bilan et exclut tout changement, même indispensable, qui pourrait selon eux les affaiblir. S’abritant derrière le prétexte que tout changement serait assimilable à une traîtrise envers des camarades emprisonnés ou exilés, elle cherche surtout à préserver des chasses gardées personnelles au détriment de l’intérêt général et à masquer sa propre trahison envers nos militants, nos idéaux, la Côte d’Ivoire et la cause africaine.
Je n’ai point manqué d’égards envers mes camarades du FPI et, depuis les événements du 11 avril 2011, ayant en charge l’intérim de sa présidence, je me suis investi pour redonner vie au parti et pour constituer une opposition crédible. J’ai enchainé les rencontres et réunions, lancé des sujets de réflexion pour anticiper les proches défis, consacré du temps et de l’énergie à rassurer, regrouper, négocier la libération de nombre de prisonniers politiques du Golf ou de la Pergola, définir un cap commun pour reconstruire ensemble et expliquer en permanence notre position de non belligérance au nouveau régime et à la communauté internationale. Mon constat est que cette tentative a été vaine et que le FPI, en sa forme actuelle, ne peut devenir un grand parti d’opposition puisque le refus de toute évolution fige les perspectives.
La prudence enseigne que les changements ne doivent pas se faire pour des causes légères et passagères. Lorsqu’une longue suite de dérives et d’erreurs s’enchaine en toute irresponsabilité et qu’aucune volonté d’inventaire, d’évolution et de restructuration n’est admise, la nécessité de changer de méthode et de doctrine s’impose.
Ainsi, compte tenu de l’environnement politique actuel en Côte d’Ivoire, je juge indispensable de former un contre-pouvoir efficace dans le pays.
En tant que libéral attaché à la démocratie et à l’économie de marché, j’évalue justement la place importante d’une opposition forte pour freiner l’oppression d’un pouvoir présidentialiste absolu. Ainsi, dans l’intérêt des populations ivoiriennes, je vais m’employer avec mon équipe à le faire au sein d’un parti politique en création, dont le nom porte en lui-même une part de sa vision : Liberté et Démocratie pour la République, (LIDER), nouveau parti qui œuvrera pour l’instauration d’une société de confiance au sein de laquelle les Ivoiriens ne se méfient plus les uns des autres pour des raisons tribales, ethniques, régionales ou religieuses.
La liberté, en Côte d’Ivoire, sonne parfois comme un mot creux, un idéal réservé à des pays riches mais inatteignable pour la grande masse des populations des pays pauvres dont le souci est de trouver à manger chaque jour et de pouvoir se soigner pour survivre. On voit pourtant que, partout dans le monde, le recul de la pauvreté est lié à l’augmentation de la liberté. LIDER s’assigne la responsabilité d’éveiller les Ivoiriens à ces idées pour rompre avec le pessimisme qui confine l’individu dans un attentisme dévastateur et de restaurer chacun dans la confiance qu’il lui faut avoir en ses propres capacités. Les Ivoiriens ne peuvent plus croire qu’ils doivent tout attendre de l’Etat car, depuis plusieurs décennies, les gouvernements se succèdent et la pauvreté demeure, voire même s’étend.
Lorsque les populations seront libres d’entreprendre une activité sans rencontrer mille barrières qui découragent les projets ; quand elles ne seront plus étouffées par l’impôt et le poids de l’Etat ; quand elles pourront avoir des titres de propriété qui sécurisent leurs activités et leur descendance ; quand elles pourront commercer librement avec le reste du monde ; quand elles ne seront plus asphyxiées par des entreprises en situation de monopole qui dictent leurs prix en les maintenant à des niveaux protégés par des législations injustes; quand toutes ces barrières seront tombées, et quand leurs droits d’accéder à l’éducation, à la santé et à la prospérité tout court seront les vrais enjeux de l’ action politique, alors le progrès arrivera enfin et le développement du pays ne reposera plus uniquement sur une aide publique extérieure aliénatrice qui entrave plutôt l’avenir des peuples concernés.
La conviction de LIDER repose sur un socle constitué d’un état de droit, car un bon cadre institutionnel est nécessaire à l’exercice de la liberté dans une Nation en construction, qui aspire à conquérir une souveraineté totale lui permettant d’interagir d’égal à égal avec ses partenaires. Il est inadmissible que les populations d’Afrique en général et de Côte d’Ivoire en particulier soient interdites d’accès à la prospérité par des politiques surannées. Cessons de croire que nous sommes damnés ! Libérons-nous ! Soyons les acteurs de notre propre développement, de notre propre réussite, de notre propre vie.
La principale mission de LIDER sera de promouvoir ces idées et de développer des initiatives réalistes et novatrices pour redonner aux Ivoiriens, aux Africains, le goût du combat pour un avenir plus heureux et épanoui. Comment lutter quand on ne sait pas qu’une voie meilleure est possible ? LIDER s’engage à réveiller l’esprit militant et à l’ouvrir sur l’autre et sur le monde sans appréhension, sans peur et sans haine.
L’autre mission, non moins importante de ce parti politique sera de surveiller l’action du gouvernement en place pour dénoncer les dérives de manière à protéger les Ivoiriens. La démocratie ne se limite pas à glisser un bulletin dans l’urne, elle repose sur un contrôle permanent de l’action des dirigeants. L’opposition n’a pas pour mission de rester assise à pleurnicher, à se morfondre dans le nombrilisme et à se plaindre pendant cinq ans. Elle doit être proactive, décomplexée et constructive pour le bien-être des Ivoiriens.
C’est pour faire avancer ces idées auxquelles je crois fermement que j’ai posément pris la décision irrévocable de partir du FPI.
Empli d’une ferme confiance, j’appelle toutes les bonnes volontés qui partagent ces valeurs et ces convictions à apporter leur soutien, leur engagement, leur courage et leur honneur à LIDER pour qu’ensemble, nous osions conduire la Côte d’Ivoire sur la voie audacieuse de la liberté, du progrès et de la réussite individuelle et nationale.
Prof. Mamadou KOULIBALY
Fait à Abidjan, le 11 juillet 2011
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MessagePosté le: Lun 15 Aoû 2011 12:13    Sujet du message: Répondre en citant

L'ere de la Junte Ouattara semble avoir envoyée toute la Cote d'Ivoire dans le chaos total. Avec des charnier et des tueries cause par les troupes de Ouattara.

La situation dans le sud devient de plus en plus comme la situation dans le nord sous occupation des rebelles pro-Ouattara, meme durant les derniere élections, depuis le début du conflit. Un climat constant de peur, de chaos et de violence.
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marvel02
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MessagePosté le: Lun 22 Aoû 2011 23:24    Sujet du message: Répondre en citant

L'année 2011 sera un grand cru du centenaire. En à peine quelques mois 4 autocrates africains ont été balayés du pouvoir. Ben Ali, Moubarak, Gbagbo et maintenant Kadaffi. Ils totalisent à eux 4 plus de 100 ans tyrannies sur un peu plus de 120 millions d'âmes.

Il y'a des jours ou le mot liberté a vraiment un sens. Là, je peux parler d'une année ou ce mot a pris toute sa grandeur. Je ne suis pas dupe du racisme des libyens ni de la tentation de Ouattara de conserver le gateau pour lui, peut-être un plus longtemps que prévu. Et évidemment, je serai là pour appeler à son départ par tous les moyens. Mais aujourd'hui l'heure est la fête. les libyen ont un avenir, quitte à eux de bien le gérer.
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MessagePosté le: Mar 23 Aoû 2011 11:14    Sujet du message: Répondre en citant

marvel02 a écrit:
L'année 2011 sera un grand cru du centenaire. En à peine quelques mois 4 autocrates africains ont été balayés du pouvoir. Ben Ali, Moubarak, Gbagbo et maintenant Kadaffi.

Arrete de nous blaguer. Le President Gbagbo s'est battu pacifiquement toute sa vie pour la démocratie en Cote d'Ivoire et il le fait encore. Ouattara est un ancien du parti unique en Cote d'Ivoire supporté par les gouvernements français pendant 40 ans. Et il a tenter un coup d’état militaire et créer une rébellion pro-Ouattara pour faire approuver de force sa candidature et prendre le pouvoir. Le tueur Ouattara représente la pire merde que tu peux avoir en tant qu'Africain.
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MessagePosté le: Jeu 25 Aoû 2011 15:10    Sujet du message: Répondre en citant

Ce sont des débats déjà eu, et longuement épuisés. Les ouattaristes ont gagné sur tous les tableaux: électoraux, diplomatique, militaire, médiatique, juridique... Nous avions énuméré plus 20 arguments de Gbagbo aucun n'a été recevable par aucune institution, aucun groupe de réflexion autorisé. Les chefs d'Etat africains, européens, onusiens, les elders... Tous ont reconnu Gbagbo comme le seul responsable de la crise de A à Z. On ne va pas refaire le match. Vous avez perdu.
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MessagePosté le: Ven 26 Aoû 2011 12:37    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a des trucs qui sont débatables et des trucs qui ne sont pas débatables. La rébellion armée de Ouattara commencé en 2002 par une tentative de coup d'Etat a causé la mort de milliers d'Ivoiriens. Dire quelque chose d'autre c'est comme dire qu'Hitler est une homme charismatique et rassembleur (ce qui est peut vrai bien sur). Ouattara est une tueur qui a utiliser la violence pour prendre le pouvoir. L'exemple de pire merde que tu peux avoir en Afrique. On ne peut pas blanchir le profil d'un tel individu.
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MessagePosté le: Ven 26 Aoû 2011 21:12    Sujet du message: Répondre en citant

Nomade a écrit:
Il y a des trucs qui sont débatables et des trucs qui ne sont pas débatables. La rébellion armée de Ouattara commencé en 2002 par une tentative de coup d'Etat a causé la mort de milliers d'Ivoiriens. Dire quelque chose d'autre c'est comme dire qu'Hitler est une homme charismatique et rassembleur (ce qui est peut vrai bien sur). Ouattara est une tueur qui a utiliser la violence pour prendre le pouvoir. L'exemple de pire merde que tu peux avoir en Afrique. On ne peut pas blanchir le profil d'un tel individu.


Débat épuisé frérot. Ouattara a gagné dans les urnes, au cours d'un scrutin indépendant, dont ses adversaires avaient reconnu la crédibilité jusqu'à ce qu'on les déclare perdant. Tout l'argumentaire gbagboïste digne des pires chamailleries de la rue, n'a pu avoir raison devant aucune commission autorisée. Il a perdu, a voulu conservé le pouvoir par la force, il a été battu là aussi. Il a appelé aux arbitrages qui lui ont tous donné tort. Désolés, mais y'a plus rien à faire.
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MessagePosté le: Sam 27 Aoû 2011 12:40    Sujet du message: Répondre en citant

C'est sur que la grande erreur du gouvernement Ivoirien du Président Gbagbo est d'avoir tenu des élections avant le désarmement.

Les élections dans le nord du pays étaient loin d’être libre et transparente. Il y a des multiples exemples de violence, intimidation et fraudes flagrantes (lire rapport des observateurs de l'Union Africaine par example, ou le compte rendu du conseil constitutionnel). On le voit aussi maintenant avec les charniers et massacres par les rebelles dans le sud depuis que Ouattara a prit le pouvoir en Cote d'Ivoire. Une élection n'aurait jamais du ce tenir dans de telle circonstance avant le désarmement (et ré-insertion) de toute milices armées.
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MessagePosté le: Mer 31 Aoû 2011 12:06    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
C'est sur que la grande erreur du gouvernement Ivoirien du Président Gbagbo est d'avoir tenu des élections avant le désarmement.


Je croyais avoir répondu sur ce point mais j' ai du poster ailleurs.

Ca ne semblait pas être une erreur d'organiser les élections dans ces conditions, lors de la proclamation des résultats du premier tour. C'en est devenu une seulement au second tour, quand lui il perd. C'est de la malhonnêteté, c'est tout.

Vous soutenez un tribaliste qui a décidé que les voix du nord devaient être supprimées pour que lui il gagne, élu par le sud uniquement. C'est de la folie, car ce sont ce genre d'initiatives tribalistes qui entrainent guerres et instabilités politiques en Afrique. Quoique même les plus tribalistes du continent jusque là connus, ne sont jamais aussi loin.

Le mode de proclamation et de certifications des élections étaient arrêtés depuis longtemps avec 'accord de toutes les parties. Ce n'est ni l'enquête du conseil constitutionnel, ni les exemples des observateurs d'ici ou de là, qui d'ailleurs ont tous conclu à la crédibilité de l'élection.
Gbagbo a perdu, c'est tout. C'est un mauvais démocrate, un mauvais perdant, un cauchemar pour la Cote d'Ivoire et l'Afrique en général.
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MessagePosté le: Ven 02 Sep 2011 15:54    Sujet du message: Répondre en citant

La seule manière que Ouattara et le gouvernement français a réussit a réussi a réintroduire leur pantin ex-PM du parti unique (parti unique supporté par le gouvernement français, et certaines multinationales pendant 33 ans) est par le moyen de manipulation militaire (tentative de coup d’État, rebellion armée, intervention de la Licorne, etc) et manipulation électorale (intimidations, violence et fraudes durant les élections, pas de consensus au CEI, enfreinte à la constitution Ivoirienne, auto-proclamation/annonce unilatérale au QC de son candidat, refus de recomptage et vérification).

Bien sur, il y a aussi eu des actions diplomatiques et médiatiques depuis le depuis de début la crise en 2002.
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MessagePosté le: Ven 09 Sep 2011 13:56    Sujet du message: Répondre en citant

Nomade a écrit:
La seule manière que Ouattara et le gouvernement français a réussit a réussi a réintroduire leur pantin ex-PM du parti unique (parti unique supporté par le gouvernement français, et certaines multinationales pendant 33 ans) est par le moyen de manipulation militaire (tentative de coup d’État, rebellion armée, intervention de la Licorne, etc) et manipulation électorale (intimidations, violence et fraudes durant les élections, pas de consensus au CEI, enfreinte à la constitution Ivoirienne, auto-proclamation/annonce unilatérale au QC de son candidat, refus de recomptage et vérification).

Bien sur, il y a aussi eu des actions diplomatiques et médiatiques depuis le depuis de début la crise en 2002.


J'espérais qu'à la fin de l'ère Gbagbo le niveau du débat se serait relevé sur la Côte d'ivoire. Parce que j'ai passé 10 ans à combattre les arguments bébêtes, que dis-je "bêtissimes" de Gbagbo, laissez moi au moins savourer ma victoire et que nous revenions sur des critiques politiques de meilleure qualité. 100 jours déjà pour Ouattara, j'aimerai bien critiquer. Car je ne ferai pas comme vous, en l'épargnant voir l'excusant de la poursuite des violences, sous prétexte que "c'est la faute des autres". Argument absurde à la gbagbo. Il faut mesurer l'avancée de la pacification, les efforts de réconciliation et de justice. Honnêtement, je ne suis pas satisfait de la situation. J'ai suivi l'interview du ministre des droits de l'homme qui défend les FRCI: "tous les morts ne sont pas causés par le FRCI, et tous ceux qui tuent ne sont pas des FRCI!" Zut! c'est des ivoiriens qui meurent, on s'enfout de qui tue. Il faut les arrêter et les juger. Mais pour l'heure, aucun FRCI n'est derrière les barreaux. Mais enfin, y'en a au moins un qui est coupable, même si ce n'est pas tous. Il faut agir et vite car le peuple de Côte d'ivoire a droit à la paix et à la justice sans délai.

Mais les vociférations sur les interventions étrangères, que le sproblèmes des africains doivent se régler entre africains et autres blabla, j'aurai aimé entendre ces mêmes enragés fustiger l'intervention de l'occident, de l'ONU et des ex-colonisateur pour apporter à manger aux peuples noirs de la corne de l'Afrique au nom de la dignité et de l'indépendance. Allez y, vous qui avez des associations bien structurés, des convictions tranchées et un engagement sans faille contre toute interventionnisme de l'occident. Sauvez l'honneur! Chassez les et qu'on nous laisse mourir en paix!
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Nomade
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MessagePosté le: Sam 10 Sep 2011 11:00    Sujet du message: Répondre en citant

C'est sur que sur internet tu peux trouver une couple d'hurluberlu qui supporte Hitler. La rébellion armée de Ouattara, qui commencé en 2002 par une tentative de coup d'Etat, a causé la mort de milliers d'Ivoiriens. Gbagbo lui s'est battu toute sa vie *pacifiquement* pour la introduire la démocratie en Cote d'Ivoire contre le parti unique. Pendant ce temps Ouattara était lui même dans le parti unique supporté par la France pendant plus de 30 ans. Et maintenant la roue tourne. Ouattara est une tueur. L’exemple de pire merde que tu peux avoir comme Africain.
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MessagePosté le: Lun 12 Sep 2011 11:35    Sujet du message: Répondre en citant

Nomade a écrit:
C'est sur que sur internet tu peux trouver une couple d'hurluberlu qui supporte Hitler. La rébellion armée de Ouattara, qui commencé en 2002 par une tentative de coup d'Etat, a causé la mort de milliers d'Ivoiriens. Gbagbo lui s'est battu toute sa vie *pacifiquement* pour la introduire la démocratie en Cote d'Ivoire contre le parti unique. Pendant ce temps Ouattara était lui même dans le parti unique supporté par la France pendant plus de 30 ans. Et maintenant la roue tourne. Ouattara est une tueur. L’exemple de pire merde que tu peux avoir comme Africain.


Ce sont des arguments à la noix, inventés par le très stupide Gbagbo et repris par ses partisans sans discernement, mais qui n'ont aucune pertinence politique.
C'est comme dire que Pétain est arrivé au pouvoir pacifiquement, mais de Gaulle a emmené des armées étrangères détruire la France pour s'emparer du pouvoir.
C'est un raisonnement imbécile et des arguments qui tiennent peut-être dans des forums d'excité ou des quartiers de fanatisés, de tribalisés et d'incultes, mais n'a aucune valeur auprès d'experts ou d'institutionnels.
Pour ces derniers, Laurent Gbagbo est arrivé au pouvoir par l'antidémocratie organisée par Guéi, puis désignation du vainqueur par l'ambassadeur de France sur son perron aux côté de Gbagbo qui du même endroit demande à la rue de prendre le pouvoir. C'est ca la vérité historique et diplomatique.

La rébellion de 2002 est déclenché par Guillaume Soro et ses acolytes. Mais les raisons de cette rébellion sont dû à 100% à Laurent Gbagbo. Par son tribalisme, son renforcement de la politique de l'ivoirité. C'est ca la seule chose que reconnaissent les experts. De Kofi Annan à Ban Ki Moon, en passant par Konare. Le durcissement de la guerre, sa durée, l'impossibilité de désarmer... tout ça c'est de la faute unique et totale de Laurent Gbagbo. C'est ça la vérité juridique. C'est pas la propagande de Gbagbo qui fait l'histoire. Tu auras bon être fanatisé même jusqu'à mort, la communauté scientifique et diplomatique mondiale est unanime sur l'analyse de ces faits. Ce qui est d'ailleurs rarissime au monde comme je l'ai souvent rappelé. A tous mes adversaires d'opinions je n'ai jamais pensé qu'ils sont tort à 100%. Même Hitler avait certains arguments défendables. Mais pas Laurent Gbagbo. Il est coupable et responsable des guerres, de la division du pays, des difficultés du processus électoral, de la guerre post-électorale, de ruine du pays, de sa division ethnique... C'est lui et lui seul.
L'expert de quelques membres de grioo n'y changera rien.

Je vous le disais au début de la crise post électorale (ou peut etre avant) pour ceux qui voulaient passer Gbagbo pour le révolution post françafricain. Gbagbo a toujours voulu appartenir au cercle de la françafrique, c'est la françafrique qui n'a jamais voulu de lui.
D'où sa grande frustration et blessure!
Maintenant vous apprenez qu'il envoyait l'argent du peuple ivoirien pour soutenir les campagnes de Chirac. Comme un vulgaire Houphouët. Et cela ne me surprend même pas. Je suis certain que même après la crise de 2004 les versement on continué parce qu'il a toujours tout tenté pour se faire accepter dans ce cercle.
Vous n'avez pas l'air tout con, d'avoir été aveugle?
Moi je suis mort de rire.
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Nomade
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MessagePosté le: Jeu 15 Sep 2011 04:51    Sujet du message: Répondre en citant

marvel02 a écrit:

c'est la françafrique qui n'a jamais voulu de lui.

En tout cas, maintenant le système de corruption de la francafrique ce porte bien en Cote d'Ivoire avec leur pantin Ouattara revenu au pouvoir. Et la roue tourne...
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MessagePosté le: Mar 20 Sep 2011 10:29    Sujet du message: Répondre en citant

Nomade a écrit:
marvel02 a écrit:

c'est la françafrique qui n'a jamais voulu de lui.

En tout cas, maintenant le système de corruption de la francafrique ce porte bien en Cote d'Ivoire avec leur pantin Ouattara revenu au pouvoir. Et la roue tourne...


Il faut savoir perdre, Nomade. Ca devient de la rancune, là ou on ne demande qu'un raisonnement politique. Si être poulain signifie se plier aux principes de la bonne gouvernance, respecter la démocratie et le verdict des urnes, et alors?! Celui qui n'était pas poulain a emmené la côte dans la guerre, la division durant 10 ans, l'appauvrissement, les millions d'euros donnés à Chirac.
Vous ne réalisez que Gbagbo ne sera jamais réhabilité.
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marvel02
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MessagePosté le: Jeu 01 Déc 2011 17:55    Sujet du message: Répondre en citant

Mea culpa, j'avais tout dit sur l'affaire Gbagbo et voici que mes prévisions se déroulent sous nos yeux comme
Triste quand même, même si cette fin était devenu inévitable dès le 1er décembre 2010, quand face à l'évidence d'un échec électoral sans appel, consécutif à un mandat chaotique, tribaliste, despotique et kleptocrate, le sieur Gbagbo avait décidé de s'appuyer sur des enfants de rue, juchés sur des arguments incultes, pour se maintenir au pouvoir.
Le temps passe, l'histoire se déroule sans surprise comme je l'ai prédit depuis ce mercredi 1er décembre 2010 comme une pièce de théâtre qu'on a déjà lu et on se sens presque ridicule ne pouvoir rien y changer.

Le transfèrement à La Haye de Gbagbo est pour moi un ballon d'espoir extraordinaire pour la liberté, la démocratie et la justice en Afrique. Comme de nombreuses consciences qui souffrent des abus de pouvoir et de la gâchette facile de bien de nos présidents.
Les Paul Biya, Sassou Nguesso, Abdoulaye Wade, Andry Rajoelina, Yahia Jammeh sont désormais mieux renseignés sur leur avenir et cela m'a réjoui.

J'ai beaucoup pensé à Joseph Kabila, dont le pays attend la proclamation des élections chaotiques qui ont eu lieu lundi dernier. Dans ce pays, le vainqueur ne sera pas celui qui sera sorti des urnes puisqu'il va y avoir une grande cacophonie sur la crédibilité du scrutin. On le savait. On n'a même un peu tout fait pour... Le vainqueur c'est celui qui gagnera la bataille insurrectionnelle, le combat de rue, l'épreuve de l'intimidation. Déjà le camp Kabila se dit sûr de sa victoire, quand celui de Tshisekedi affirme qu'après avoir reçu l'ensemble de 64000 procès verbaux, il serait vainqueur au minimum à 55%! Kabila étant en terrain ennemi à Kinshasa, les tshisékédistes comptent bien résister par la force blanche (caillassage, rassemblement tapageur...), pour pousser Kabila soit à céder, soit à fuir, ou mieux encore, à riposter par des violences à haute échelle qui lui ouvriront grand les portes de La Haye.

Kabila a très mal dormi, croyez moi, et c'est le double effet Gbagbo.

Cela pousse t-il Saleh, le président du Yemen à vouloir rester à tout prix au pouvoir ou tout au moins à vouloir contrôler son successeur? Ou Omar el Assad à ne plus pouvoir reculer? Que dire de l'ex président Putsine, actuel premier ministre et futur président jusqu'en 2024, pour sans dopute redevenir premier ministre?
Peut-être. Mais, tant pis. Ceux que l'on pourrait arrêter paieront pour ceux qui auront réussi à échapper à la justice de l'humanité.
Déjà Georges Bush, se cloitre aux USA, pays non signataire des accords de Rome donnant naissance à la Cour pénale internationale. Parce que plusieurs préméditation de crimes contre l'humanité peuvent lui être reprochées. Les dirigeants israéliens ressentent le même malaise. Du coup, ils sont intéressés à la vie hollandaise de leurs ex pairs. Taylor Charles, Bemba Jean Pierre et maintenant, Laurent Gbagbo. Si pour ce dernier, c'est le traumatisme de réaliser enfin qu'il a vraiment fait le con, pour les autres, ont dit qu'ils se seraient fait une raison. Charles Taylor passe ses journées à mitonner des bons petits plats, Milosévic avait fini ses mémoires sans être dérangé, quand Bemba a enfin appris à jouer aux échecs, et il parait que sur internet, il est le maitre à faire échec aux rois...
J'ai oui dire que Gbagbo aimait le poisson. Il sera gâté. A deux pas de la prison de Schevenningen, se trouve le plus grand fast food dédié aux poissons et fruits de mers que je connaisse au monde. "Simmonis" ça s'appelle. Y'a une recette pour chaque jour de la semaine. Il va adorer!

Le monde n'est plus le même, se disent les dinosaures les plus enracinés de nos palais, qui apprennent par coeur la liste des pays non signataires du traité de Rome et le récite comme un chapelet pour les survoler toujours. Dans celle-ci, il y'a la Côte d'Ivoire. Gbagbo, président en exercice lors de son adoption, espérait par ce refus de garder les mains libres pour tuer autant d'ivoiriens qu'il voulait. Mais la loi a parfois ses caprices et fini par faire ce qu'elle n'autorise pas, sans le dire. Droit constitutionnel, droit des nations unies, doit pénal international,... Gbagbo ne va plus aimer le droit je vous assure! Il doit s'imaginer qu'il a été inventé par a France, contre lui!
Entre nous, il est vraiment bête. Je ne lui donne pas un niveau de maturité philosophique de plus de 10 ans.

Au moins il a les moyens de payer tous les avocats français hors d'âge et de prix et que ce sont les tracasseries aéroportuaires d'Abidjan en sus de quelques soucis d'hébergement qui les empêchaient de faire correctement leur travail, cette cure hollandais n'est-elle pas la bienvenue?

Mais ma pensée la plus profonde va vers Alassane Dramane Ouattara, le président de la Côte d'Ivoire, qui vient de poser un acte dont il sait qu'il ne pourra pas se défendre quand un autre le posera à son endroit. Il ouvre le bal et l'assume, sachant que la seule marge qui lui reste c'est de ne pas donner prétextes à s'y retrouver à son tour.
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MessagePosté le: Dim 25 Déc 2011 18:47    Sujet du message: L’impopularite de Ouattara inquiete la France Répondre en citant

L’impopularite de Ouattara inquiete la France

Publié le 25 décembre 2011 par stephel

Arrivé au pouvoir après l’arrestation de Gbagbo sous les bombes de l’armée française, Ouattara et son régime n’ont plus la confiance de personne. Des sources diplomatiques ont laissé filtrer, après les scandaleuses élections législatives du 11 décembre 2011, que la nébuleuse internationale qui a participé au complot contre Laurent Gbagbo émet de «sérieux doutes» sur la capacité de Ouattara à tenir la route. Des indiscrétions dans certaines chancelleries révèlent que l’Elysée est sans doute définitivement désabusé quant à ses attentes en ce qui concerne le nouvel occupant du palais d’Abidjan. «Paris espérait que les choses allaient vite s’arranger, après les efforts qui ont été faits pour l’appuyer», confie-t-on. «Mais il n’a pas été à la hauteur de la tâche» regrettent les parrains qui constatent que, huit (8) mois après son installation, Ouattara en est toujours à tergiverser. La France reproche au pouvoir d’Abidjan de n’avoir pas réussi à stabiliser la situation sécuritaire pour rassurer les investisseurs et les bailleurs de fonds. Les forces de sécurité régulières et la Justice, contrairement aux déclarations faites ça et là, n’ont pas été véritablement réhabilitées et les Frci continuent de tuer. Nos sources confient que la colère de Ouattara au sujet des tueries de Vavoua, intervenues juste au sortir des législatives, à un moment où le monde entier avait les yeux braqués sur la Côte d’Ivoire, ne serait pas un simple mouvement d’humeur. Le mentor du Rdr, dit-on, se serait fait tirer les oreilles par son parrain qui n’a pas apprécié « dérive de trop, au mauvais moment». En effet, ces tueries perpétrées par les Frci de Ouattara se sont produites juste après des élections législatives qui ont enregistré un taux d’abstention de plus de 80% et démontré l’impopularité du nouveau locataire du palais. Toute l’opinion internationale se rend compte de les Ivoiriens vomissent Ouattara dont les forces assassinent froidement les populations. Au moment où la question des «crimes de guerre commis par les forces Pro Ouattara» est sur la table de la Cpi. Alors que de milliers de personnes et les démocrates du monde entier se mobilisent à la Haye pour demander la libération de Laurent Gbagbo qu’ils savent être la victime d’un complot international piloté par la France qui a bombardé sa résidence et qu’il a nommément désignée, au cours de sa première comparution devant les juges internationaux, comme l’auteur de sa chute. Pour l’image de Ouattara et de la France, les tueries de Vavoua, après le désaveu des populations lors des législatives et la popularité dont continue de jouir Laurent Gbagbo à la Haye en pleine controverse sur «les responsabilités des deux camps dans les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Côte d’Ivoire» est un désastre. Aussi l’Elysée aurait-il sermonné les tenants du pouvoir avant d’exiger qu’ils montent au créneau pour «punir les coupables». Histoire de donner l’impression que «l’impunité n’est pas tolérée». D’où la sortie virulente de Ouattara contre ses propres hommes en armes qui ne sont pourtant pas à leur premier massacre. sortie qui vient pour rassurer ses propres partisans victimes des balles assassines des Frci à Vavoua, mais aussi pour redorer le blason terni de son pouvoir. Ce message en direction des investisseurs que cette énième dérive conforte dans l’idée que l’insécurité reste alarmante en Côte d’Ivoire suffira-t-il à les attirer à Abidjan ? Certainement pas. Car le Premier ministre français François Fillon a tenté en vain, lors du point de presse qu’il a conjointement animé avec Ouattara à son passage à Abidjan en juillet dernier, de les amener à se tourner vers le marché ivoirien. Sarkozy lui-même s’est inutilement fatigué dans un lobbying éreintant au profit de Ouattara dans les capitales européennes où on lui a répondu qu’il serait plus prudent d’ «observer la situation jusqu’à fin 2013», pour voir la suite des évènements.

Le piège des législatives

Car il n’est pas question de faire confiance, les yeux fermés, à un régime qui vacille, qui commet des crimes et qui vient d’étaler son impopularité au grand jour par une mascarade d’élections législatives. En fait, Ouattara et la France ont été pris à leur propre piège. Face aux exigences des institutions de Brettons Wood et autres bailleurs de fonds qui demandaient des élections législatives «démocratiques, ouvertes à tous et crédibles», ils ont voulu aller pour avoir ces «aides assorties de conditions» avant la fin de l’année 2011. Or, des élections crédibles et ouvertes à tous impliquaient que l’opposition devait y prendre part. En septembre 2011, pour tromper l’opinion, Ouattara fait mine d’engager des discussions avec le Front populaire Ivoirien (Fpi) qui a posé ses conditions, en commençant par demander la libération ici et maintenant de tous les prisonniers politiques arbitrairement détenus. Ouattara, qui n’entendait pas libérer Laurent Gbagbo et ses proches tentent alors de faire diversion en instrumentalisant des prétendus «candidats indépendants du Fpi». Avec la complicité, comme toujours, des ambassades des Usa et de la France qui voulaient faire croire au monde que les législatives en Côte d’Ivoire seraient «ouvertes à tous». Mais la direction du parti, constatant que «les conditions d’élections démocratiques ne sont pas réunies», a mis fin à la supercherie en indiquant clairement que le Fpi, qui reste ouvert au dialogue, n’a mandaté aucun «indépendant» pour prendre part à ce scrutin auquel il n’entend pas participer. Ouattara, à la limite de mépris, fait transférer Laurent Gbagbo à la Cpi et maintient les législatives au 11 décembre 2011. Dans l’espoir que son parti, le Rdr, et ses alliés du Rhdp se mobiliseront pour obtenir un taux de participation significatif, qui rassurerait ses soutiens étrangers. Hélas pour lui, le scrutin est un «désert électoral». Les populations le désavouent en restant chez elles. Le taux réel de participation, selon nos sources, n’excède pas les 15%. Cependant, à force de manipulation, il est porté à 36%, pour effacer le discrédit. Plus grave, les alliés du dictateur eux-mêmes dénoncent une «fraude massive» et saisissent le Conseil constitutionnel. Autant d’éléments qui montrent que les dernières élections législatives n’ont été ni ouvertes à tous, ni crédibles et donc aucunement démocratiques. La conséquence de cet échec est que les aides soumises à conditions que les bailleurs de fonds ont promises sont hypothéquées. C’est pourquoi Sarkozy, à quelques mois de l’élection présidentielle française où son sort se jouera, certainement avec celui de Ouattara, ne cache plus son irritation. La France, en pleine crise économique, à l’instar des grands pays d’Europe et même des Etats-Unis, ne pourra plus continuer de porter à bout de bras un régime impopulaire, fébrile et finalement encombrant pour ses partenaires en raison de sa trop grande propension à quémander des milliards à tout bout de champ. Aussi l’Elysée, même s’il ne peut pas, par orgueil, se déculotter en reconnaissant qu’il «s’est trompé sur le compte de Ouattara», est plus que déçu de son poulain.

Source: http://www.afriquedemocratie.net/debat-a-lelysee-limpopularite-de-ouattara-inquiete-la-france.html
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http://liberezlaurentgbagbo.blogspot.com/
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Tehuti
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MessagePosté le: Mar 27 Déc 2011 03:06    Sujet du message: Répondre en citant



Quand Ouattara volait grâce à un vendeur d'armes

l'auteur et journaliste théophile kouamouo, rédacteur en chef du quotidien ivoirien Le Nouveau Courrier révèle que l'avion utilisé par alassane ouattara durant sa campagne pour les dernières présidentielles lui a été vendu par un de ses amis embarrassants, le vendeur d'armes Topokh, impliqué au Rwanda, mais aussi auprès de charles taylor et des rebelles de côte d'ivoire...
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