Posté le: Ven 10 Juin 2011 10:10 Sujet du message: Ce qui est lié à l'ère du Verseau
La demande de pardon dans l'ère du Verseau
Jusqu'ici on ne demandait le pardon pour ses manquements à la loi d'amour que de deux manières particulières : on demandait pardon pour ce que l'on avait pu avoir fait de mal en pensée, en parole et en actes à autrui, puis on pardonnait aussi aux autres le mal qu'ils avaient pu nous avoir fait. Cependant de nos jours certaines lourdeurs et nœuds demeurent en nous malgré cette procédure de demande de pardon, alors il convient désormais d'ajouter deux autres étapes aux deux précédentes :
1) Demander également le pardon pour le mal que nous avons pu nous être fait à nous-même de quelque manière que ce soit
2) Mais aussi nous pardonner à nous-mêmes ce que nous avons pu nous être fait de mal
En récapitulant, désormais il faut :
1) Demander le pardon pour le mal que nous avons pu avoir commis vis à vis des autres
2) Demander le pardon pour le mal que nous nous sommes fait à nous-mêmes
3) Pardonner aux autres tout le mal qu'ils nous ont fait
4) Nous pardonner à nous-mêmes le mal que nous nous sommes fait
Bien sûr, cette procédure est plus longue, mais elle a le mérite de nous plonger pleinement dans la paix car dans cette ère de Vérité qu'est l'ère du Verseau, nous devons vivre dans la vérité absolue non seulement vis à vis des autres, mais aussi de nous-mêmes !
Qu'est-ce qu'il vous en coûte d'essayer, du temps ? Mais qu'est-ce que si peu de temps pour autant de gain en paix intérieure ?
Posté le: Dim 12 Juin 2011 12:39 Sujet du message:
Quel est le sens du combat ?
En lisant les uns et les autres ici et là sur le net, il apparaît deux grandes catégories de "combattants noirs" qui prétendent le faire au nom de la réhabilitation du peuple noir et, donc, du Kimuntu car pour un bon kongo, et au sens large un noir, cela ne peut se faire qu'en vertu du Kimuntu ou mâat, le premier étant la continuité du second.
C'est pourquoi quelques rappels me semblent des plus utiles pour que chacun se souviennent ce qui motive quoi et sur quoi se fonde ceci ou cela.
1) Pourquoi combattons-nous ?
Nous combattons, en tout cas pour ma part en tant que ngunza ou spirituel kongo, parce que les lois du Kimuntu sont bafouées sur terre, notamment parce qu'il n'y a plus d'amour entre les humains, ni de justice, ni de sens de la vérité, ni de partage, ni de...et c'est l'absence de toutes ces valeurs qui est caractéristique de la négation du Kimuntu.
Je combats pour ma part, et c'est-là le sens aussi de la spiritualité Kongo (le Kigunza) au delà de son rôle dans l'élevation en esprit de l'individu, pour réhabiliter les valeurs du Kimuntu ici-bas.
Cela passe par la réhabilitation de l'histoire vraie de ce monde, à savoir que l'Egypte antique était nègre et que donc les noirs ont civilisé l'humanité en frères aînés de celle-ci qu'ils sont.
Cela passe aussi par la réhabilitation de la vérité sur l'humain et sa nature véritable : il est une part de Mampungu car issu de lui et il est appelé à recouvrer toute la part du divin en lui, par son respect des lois du Kimuntu d'une vie à l'autre, jusqu'à ce qu'il ne devienne plus qu'amour et se dévoue pleinement aux autres, comme Kimbangu, Kimpa Mvita, mama Mafuta, mama Ngunga, tata Biayenda, tata Toko, pour ne citer que ceux-là dans la voie Kongo, puisque nous sommes ici dans un univers Kongo.
Parce que l'humain est une part de Mampungu, le Créateur, il est aussi et avant tout esprit qui vit éternellement et c'est cet esprit qu'il faut nourrir pour se rapprocher de Mampungu et c'est aussi à travers les capacités (imposer les mains et obtenir la guérison par exemple) de faire et de ne pas faire ici-bas de cet esprit que l'on juge la grandeur de celui-ci.
Or donc les lois du Kimuntu sont bafouées et quelles sont d'abord ces lois dans les grandes lignes ?
2) Les lois du Kimuntu
C'est l'ensemble des lois qui font qu'un muntu, un humain, soit un muntu ; c'est l'ensemble des lois qui mènent celui qui n'est muntu qu'en apparence à devenir un véritable muntu en son for intérieur, dans tous ses actes, ses pensées et ses paroles en tout instant.
Elles se résument principalement en la Loi d'amour, qui elle-même se décline en diverses vertus, dont principalement :
a) L'amour de tout être humain (Luzolo lua bantu) quelque soit sa couleur, son niveau social, sa beauté, sa richesse...
b) Ne jamais oublier que le monde c'est avant tout l'ensemble de ceux qui y vivent et que c'est vers eux que doit se reporter l'amour (Hâta bantu)
c) Le sens du pardon (Lembami wa mutima)
d) Le sens de la justice et de l'équilibre (Budedede)
e) Le sens de la vérité (Makedika)
f) Le bon sens pour avoir toujours raison (Mpemba)
g) La Connaissance des lois du Kimuntu (Luzabu)
h) La connaissance de soi-même, de son niveau d'avancement dans la voie du Kimuntu (Duenga)
i) Le sens de la sagesse qui naît de tout ce qui précède (Mfonka)
j) Agir à point nommé, ni trop tôt, ni trop tard (ku tekela pele, ku landila pele)
Quiconque se sait "marcher" dans sa vie selon le respect de ces règles peut prétendre être entrain de devenir un muntu vrai.
Et quiconque est dans cette voie se doit de mener le combat dans le respect de ce code de conduite, du moins pour quiconque se reconnait de la spiritualité ngunza, telle qu'elle est dictée et assistée par tous les bibas et mbajiis za Kongo (esprits ancestraux et anges Kongo) qui se manifestent au cours de tout culte nzunga "propre", c'est à dire qui se déroule dans la vérité.
Oui se sont les mbajiis et bibas bia Kongo qui conduisent le culte ngunza/Kongo quand celui est adoubé par eux parce que conformes à la vérité et ils se manifestent à travers nos mbikudis ("médiums").
Ce sont également eux qui nous ont renouvelé l'affirmation de ce qu'est le Kimuntu à travers le "kenko dia mvilukulu" en nous rappelant les principales lois qui fondent le Kimuntu courant 2010 à Brazzaville au Kongo dia Mfua !
Conclusion
Que quiconque prétend vouloir lutter au nom de la justice et de la spiritualité Kongo pour la cause noire s'auto-analyse pour savoir s'il vit et agit dans le respect des lois du Kimuntu et dans sa vie et dans ses rapports avec les autres et dans son "combat".
Si l'on est Kongo, et au sens le plus large noir, alors on ne peut pas lutter sans tenir compte de ses lois, qui ne sont qu'UNE avec la mâat, à condition d'en avoir connaissance bien sûr, sinon on se doit de les découvrir et d'en tirer les conséquences qui s'imposent car l'heure n'est plus à l'égarement.
Posté le: Lun 13 Juin 2011 12:49 Sujet du message:
La non croyance des caucasiens au Créateur
Comment un peuple, fut-ce par le seul biais de ses dirigeants peut-il en arriver à ériger en système la supériorité non vérifiée en son propre sein de sa « coloration » en règle absolue au regard du reste de l'humanité ?
Certes en leur temps les Egyptiens s'estimaient être au dessus de l'ensemble de l'humanité et avaient élaboré une sorte d'échelles des couleurs humaines, avec en tête le noir le plus sombre, puis venaient le noir coloré, suivis des autres couleurs colorées et en dernier lieu le « blanc » le plus blanc façon rouquin.
Mais ils avaient quelques circonstances atténuantes, notamment celle d'être la première création humaine du créateur, avant mutation en diverses couleurs, dans des divers continents, et aussi celle, surtout, d'avoir apporter le savoir partout ailleurs dans le monde, sorte de malsain complexe de supériorité, mais ne leur faveur plaide précisément ce dernier haut fait.
Bien que cela leur valu la contestation systématique de leurs frères à qui ils avaient appris à devenir « civilisés », jusqu'à leur éviction d'Egypte antique, du soudan et toujours plus au sud sur le continent-mère !
Mais le système mis en place par leurs frères mutés en Europe se caractérise par sa dimension impitoyable et généralisée à tout membre de la communaué pour que partout il passe, notamment au milieu des frères ainés de l'humanité, les noirs, ils se montrent et s'affichent supérieurs, sur tous els plans, combien même tous n'en sont pas persuadés intimement, combien même il peut y avoir des doutes parmi certains membres de la communauté.
Pour se prémunir de cela, ils ont opté pour le déplacement en masse, en bande, tels des meutes d'animaux, pour se soutenir les uns, les autres en cas de défaillance de certains, car on a beau adopté une attitude commune, tôt ou tard, le remord, par le biais de la conscience vous rattrape et on ne peut manquer par se remettre en cause, cela finissant par se percevoir dans sa conduite, dans son attitude.
Pour éviter tout risque en ce sens, il a fallu ériger en principe le déplacement des meutes « blanches » hors de leur sphère habituelle d'existence en groupe, en bande organisées, se soutenant les uns, les autres, se renforçant les uns, les autres dans des convictions qu'ils savent pourtant intenables, insoutenables, pour ceux qu'entre eux qui se donnent la peine et ont les moyens d'y réfléchir, comme des désespérés se sachant condamnés à plus ou moins brève échéance, mais s'arc-boutant pour retarder celui-ci le plus possible, sans perdre de vue qu'elle est inéluctable !
Telle est la position des caucasiens aujourd'hui, basée sur des points inflexibles :
1) Ne jamais reconnaître quelque tort que se soit vis à vis du noir
2) Ne jamais lui reconnaître la primauté dans la naissance de l'humanité
3) Ne jamais reconnaître avoir falsifié l'histoire de ce monde
4) Nier contre toute évidence, que le noir a civilisé le monde contrairement à l'histoire mensongère qui a été colportée partout dans le monde
5) Ne jamais reconnaître que mis en situation de concurrence réelle égale, les caucasiens ne tiendraient pas le choc face aux richesses naturelles et aux potentiels humains de l'Afrique
6) Nier être responsable du désordre en Afrique sous tous les plans en favorisant l'émergence et le maintien de dirigeants et de gouvernements acquis à leurs intérêts et soumis par les armes (élites des armées locales formées et contrôlées par eux) ou par l'activation de divisions éthniques entretenues depuis l'aube de la colonisation par leurs soins.
7) Avoir étudié la structure des sociétés africaines dans le dessein d'en percevoir les forces et les faiblesses et d'y asseoir leur domination non pas dans un but de progression de l'humanité vers davantage de valeurs humaines, celles du Kimuntu pour le bénéfice et l'éclosion de la voie d'amour, comme naguère les egyptiens, bien que de façon imparfaite, car ceux -ci étaient motivés dans leur action à l'égard de leurs frères mutants de par et d'autres dans le monde, par une des vertus de l'amour, le partage et la nécessité pour le juste de faire en sorte d'aider son prochain à s'élever aussi haut que soi-même dans le niveau de connaissances de toutes sortes que l'on détient, pour que par la suite il puisse faire son chemin tout seul et en « âme et conscience » dans la voie d'amour, dans le Kimuntu !
8 ) Faire de la suprématie de la coloration dite « blanche » de l'humanité le moteur de toute leur action çà et là dans le monde.
9) Nier l'existence du Créateur, sauf quand cela arrange leurs affaires et positions, pour se dévouer totalement au Dieu argent, en érigeant la toute matérialité de la vie en dogme premier.
10) A partir de là, proclamer que l'on ne vit qu'une seule fois et que, donc tout est permis, que tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins dans une vie prétendument unique.
Tous les maux de l'Occident, et partant du monde, puisqu'il y impose leur façon de voir et leur conception de l'existence viennent de là :
1) Dès lors que l'on considère que le Créateur n'est qu'une invention humaine sans fondement, pour se donner des raisons de vivre ou d'espérer au delà de la mort.
2) Dès lors que l'on croit solidement que le Créateur n'existe pas, que l'humanité ne serait que le fruit d'un quelconque « hasard », alors que l'on voit nettement par ailleurs, que rien n'arrive jamais sans cause dans la vie.
3) Dès lors que l'on pense que les fondements de la justice, de la droiture, de l'amour...de toutes les vertus du Kimuntu, ne seraient que des simples créations d'humains qui, durant leur temps libre, se seraient amusés à s'occuper l'esprit et en s'en arrivés, tout à fait par hasard, à se faire « plus « humains » que leurs congénères, juste pour s'occuper et auraient élaborés des règles qui permettraient cela.
4) Si l'on considère que chacun est libre de gérer sa vie comme bon lui semble, sans jamais avoir des comptes autres à rendre qu'aux autorités du pays dans lequel il vit.
5) Dès lors que l'on croit dur comme fer que les lois des nations ne sont que le simple fruit d'un vivre en commun sans mettre en péril la nation, c'est à dire le bien commun
6) si l'on considère que l'humain est la seule base et la fin de toute chose
7) si l'on considère qu'il n'existe pas d'arbitre au dessus de l'humain et que donc la loi du plus fort d'entre eux doit primer sur les plus faibles
8 ) Si l'on considère que sa conscience ne s'arrête qu'aux actes que l'on pose vis à vis des siens, famille ou ceux de sa nation.
9) Si l'on considère qu'au delà de siens, les autres sont des intrus, dont il faut se protéger par tous les moyens possibles et nécessaires.
10) Si l'on considère que la vie est une guerre permanente des uns contre les autres au sein de l'humanité
Ne peut s'en suivre que des conséquences des plus néfastes pour toute l'humanité, elles vont d'abord petitement, ne frappant que les plus faibles, les plus exposés, puis vont s'amplifiant jusqu'à atteindre tous partout dans le monde.
Posté le: Mar 14 Juin 2011 18:24 Sujet du message:
L'ordre ou la discipline franc-maçonnique
Il s'agit de faire en sorte que tout membre de la confrérie soit soumis, discipliné, obéissant aux ordres de sa hiérarchie dans un but de fonctionnement ordonné de l'ensemble, du moins c'est le but déclaré à tous, mais dans l'unique fin de préserver la suprématie caucasienne en réalité.
A tous il est déclaré le premier but, à quelque niveau de grade que ce soit, tandis que le second ne doit être dévoilé qu'aux concernés, à ceux qui en font partie, ceux qui sont caucasiens, de sorte que tous les autres, qui n'en sont pas, ne sont que des serviteurs qui s'ignorent de cette seule raison réelle d'être de cette confrérie !
Pour servir cette discipline, cet « ordre », divers moyens sont déployés et, sans doute le plus important, est la manipulation des esprits sans que ceux qui s'y livrent ne s'en rendent toujours compte, la tâche est parcellisée au possible, pour que chaque membre agisse comme un maillon d'une chaine, dont il ne maîtrise pas toujours les finalités, mais chacun a une tâche précise à mener !
Si bien que chacun, parmi les manipulateurs est lui-même manipulé sans s'en douter, mais surtout sans avoir à se préoccuper du pourquoi de ce qu'il fait, c'est la condition du maintien d'une bonne marche du principe de l'obéissance, de la discipline lesquels lui imposent de faire ce qu'on lui demande de faire.
Quiconque dérange la confrérie, doit être réduit au silence par tous les voies et moyens possibles, ces décisions ne sont prises que par les plus grands chefs de la confrérie, ceux qui en maîtrisent les finalités de bout en bout ; aux autres, à tous les autres, il revient la fonction d'exécuter l'ordre par grappe, chacun à son niveau, petite dose par petite dose, jusqu'à ce que le but soit atteint !
Celui qui, sans être franc-maçon, prend trop d'importance au niveau social, par le message qu'il véhicule ou par une manière d'être ou de faire différente et susceptible d'éveiller les consciences, donc de réduire leur emprise sur l'humanité est anéanti par des moyens graduels, d'abord pacifiques, puis de plus en plus extrêmes pour en arriver à la mort physique, au besoin !
Au départ il s'agit de le décrédibiliser, de lui faire perdre tout crédit auprès de ses auditeurs, de ceux qui le suivent ou sont attentifs à son message, à son aura, à son charisme donc à terme, susceptibles de le suivre et la meilleure des armes à cette fin est la déresponsabilisation.
Comment déresponsabiliser quelqu'un au mieux sinon en l'infantilisant, en le faisant passer pour immature, comme encore un enfant afin que tout adulte répugne à le suivre, notamment dans un monde dans lequel se creuse de plus en plus le fossé entre dits « jeunes » et dits « vieux » ?
Celui qui apparaît comme un simple jeune, agissant par phénomène de mode, voire de révolte sociale inhérente à toute jeunesse et non par convictions mûrement réfléchies et solidement ancrées autant que justifiées et justifiables, apparaît comme un fanfaron, un farfelu, au mieux un original, mais nullement comme un prophète, un modèle, quelqu'un à écouter ou imiter.
Donc on s'en écarte, s'en défie et, s'il persiste, s'y oppose, voire se braque contre lui !
Certes le concerné peut, quelque soit son âge d'ailleurs, parfaitement se sentir amplement adulte, mais ce n'est pas ainsi que fonctionne le système, il s'agit de manipuler son entourage, tous ceux qu'il croise ou peut être amené à croiser afin que leur attitude à son égard l'incite lui-même à s'y conformer volontairement ou non.
Des lieux communs existent, par exemple, sur la plupart des humains, des noirs on pense en général qu'ils sont moins créatifs, moins indépendants, moins « responsables » que les autres composantes de l'humanité, mais au sein de ces mêmes noirs, on a bâtis de nouveaux clichés de toutes sortes, pour les catégoriser de nouveau.
Dans la sphère francophone, il est généralement admis que le noir africain fait de plus longues études que celui des îles ou des anciennes zones où a régné l'esclavage, ce dernier étant réputé plus joueur, plus immature, plus coureur de jupons, plus facilement contrôlable, plus soumis au maître occidental.
Au premier il doit être contesté toute velléité de création, toute capacité d'organisation, de commandement autrement que parmi les siens, il faut enfermer chacun de ceux-là dans ces imageries crées à cette fin, pour que l'ordre occidental perdure car il repose aussi en partie sur ces a-prioris.
Lorsqu'un noir tend à briller quelque part, il faut soit le faire passer pour tout le contraire de ce que l'on sait qu'il est en réalité, c'est à dire intelligent, adulte en esprit et responsable, cela par tous les moyens ; il faut et il suffit que chaque membre de la confrérie s'y emploie avec acharnement et sans discontinuer pour qu'aux yeux de ceux qui n'en sont pas, de la confrérie, il apparaisse comme on voudrait qu'il apparaisse et perde toute réelle considération de ce fait.
Par la suite, tout dépend de l'attitude de celui qui est visé par cette cabale occulte et sans nom, soit il se laisse entraîner par l'image que l'on veut diffuser de lui, qu'il en aie conscience ou non, soit il se braque et cherche à y résister.
Dans le premier cas, tout va bien, l'organisation a atteint son but, la cabale persiste pour le maintenir ainsi sous contrôle ; au contraire, dans le second cas, on déploie de nouveaux procédés, qui passent par des ordres d'une teneur différente auprès des membres, cela peut aller jusqu'au sabotage du travail de la victime désignée, quelques soient les désagréments susceptibles d'en naitre pour l'institution pour laquelle il travaille, l'objectif de le perdre est prioritaire.
S'il utilise des ordinateurs, on peut sans cesse mettre ceux-ci en panne, s'il utilise d'autres outils, on peut les faire disparaître, juste le temps nécessaire, s'il a besoin de faire des photocopies, on peut mettre la photocopieuse hors service, s'il exerce face à un public déterminé, on peut agir vis à vis de celui-ci, en le manipulant à dessein, pour que d'une manière ou d'une autre il lui mène la vie dure.
A celui qui évolue devant des enfants, on va faire se braquer ceux-ci contre lui, notamment en leur faisant croire qu'il ne les aime pas, dans un monde où de plus en plus tous se positionnent ou non les uns, derrière les autres en fonction des affinités entendues principalement comme le fait d'apprécier ou non quelqu'un.
La manipulation du public auquel il a affaire est d'autant plus facile que celui-ci est jeune car là, au sein de la jeunesse, les clichés passent plus facilement, tandis que face à un public adulte, il faut davantage user de moyens contraignants, par exemple la limitation d'une manière ou d'une autre de leur confort matériel, en les privant d'emploi, de promotion...
L'objectif de tous ces harcèlements qui ne disent pas leur nom, est de finir par décourager la victime désignée parce que trop juste, trop ancrée dans la voie d'amour de manière apparente et donc dérangeante pour la confrérie, que ses efforts en vue de faire partager sa connaissance des vertus de la voie qu'il suit sont vains et voués à l'échec.
Seulement c'est ignorer le devoir de persistance auquel est soumis le juste, en vertu de sa foi et de son adhésion à l'amour, tant qu'il vit, tant que l'humanité n'est pas entièrement entrée dans ce chemin, il se doit partout où il passe de rallier à lui ceux qu'il peut, tout au moins de leur faire connaître l'existence de la voie d'amour par le biais qui lui apparait le plus approprié.
Plus encore pour le juste, toutes les épreuves qu'il croise sur sa route sont autant de gratifications car plus les épreuves qu'il vainc sont grandes, plus son élévation en esprit est conséquente, il a donc tendance à aller au devant de celles-ci plutôt qu'à s'en défier !
Cependant la confrérie visant le maintien de l'humanité dans l'obscurité contrairement à ce qu'elle avoue publiquement, elle aussi va persister dans son entêtement et, dans la mesure où à l'heure actuelle elle sait avoir l'avantage ici-bas et détenir le pouvoir partout, elle s'efforce de maintenir cela au maximum, en s'en prenant aux justes susceptibles de le défaire, d'aider l'humanité à se délivrer.
La grande force de la franc-maçonnerie réside dans son fonctionnement cloisonné, en interdisant à chacun de ses membres de se déclarer ainsi en public, chacun dans la même sphère ne sait pas forcément qui est qui, seuls les chefs, les grands chefs sont habilités à délivrer cette information aux uns et aux autres.
Cela permet, de pouvoir même faire jouer les uns et les autres dans des sens parfois opposés pour mieux endormir la vigilance des justes, qui perdent ainsi tout soupçon vis à vis de certains, à qui ils deviennent susceptibles de se confier, en ignorant leur appartenance à cette confrérie, pour mieux se perdre !
Mais le point fort de l'"ordre" maçonnique repose sans doute sur l'obligation qui est faite à chacun de ses membres d'obéir à tout ordre qui émane de la confrérie, notamment venant d'un supérieur, combien même celui-ci heurterait sa sensibilité ou ses convictions les plus profondes ; c'est le meilleur moyen d'aliéner le libre-arbitre d'autrui, de brider les libertés de pensée et d'action réelles des individus, d'en faire de véritables soldats obéissants !
C'est pourquoi devenir franc-maçon c'est véritablement renoncer à son libre-arbitre, sans plus de chance de retour en arrière puisqu'on est sensé intégrer la confrérie à vie, sans possibilité de renonciation !
Posté le: Jeu 16 Juin 2011 00:24 Sujet du message:
L'impératif d'humilité chez le juste
Plus il est haut en esprit, plus l'humain se doit d'être attentif à son être intérieur, plus il se doit d'échapper le plus souvent possible aux chahut et cohue du monde environnant, toutes choses qui l'éloignent de la réalité intérieure et l'induisent en erreur sur bien des plans.
L'écoute de la réalité intérieure c'est celle du soi intérieur, celle de la voie choisie par le Créateur et par l'ensemble des institutions qu'il a mises en place afin que celui-là s'offre à ce qui a été prévu pour lui, pourvu qu'il sache comment s'y prendre et entende le son de cette voix qui ne peut manquer de lui parler ; pourvu qu'il sache appréhender et cerner dans toutes leurs dimensions la nature de ses demandes car ne reçoit que celui qui demande et on ne reçoit que dans la mesure de ce que l'on a demandé, donc plus la formulation de la demande est précise, plus la réponse l'est d'autant et aide le postulant à s'élever véritablement.
Néanmoins une question demeure sans réponse pour tous en dépit de tout et ce quelque soit notre grade en esprit celle sur le pourquoi et le comment d'être du Créateur ?
La réponse qui semble la plus évidente en écoutant son guide intérieur, est que c'est parce que l'humain ignore cela qu'il craint et respecte le Créateur, ainsi que ses injonctions sous quelques formes qu'elles soient et aussi qu'il sacralise tout ce qui touche à son « être ».
On peut même compléter cette esquisse de réponse de la sorte : plus celui qui fait pareille demande est haut en esprit, plus il se doit d'être obéissant et sage dans sa conduite et ses paroles, sinon ses pensées car chacun de ses actes engage le devenir de pans entiers de l'humanité.
Alors il ne peut lui être délivré un pouvoir aveugle, sans gardes-fou, pour cela il lui faut ignorer, tout comme tout être humain, le pourquoi du comment de l'existence du Créateur ; mais aussi le fonctionnement de l'ensemble du système qui veille sur lui, ou le fait d'accomplir des choses inaccessibles au commun des mortels, moins "hauts" en esprit.
Ceci afin qu'il demeure dans l'humilité et garde constamment à l'esprit que le service de l'humanité, de toute la création, donc de soi-même et du Créateur puisqu'il est en chacun de nous, est la seule règle et motivation qui vaille, cela au nom de l'amour ; en d'autres termes, le fondement premier de la raison d'être de l'humain ici-bas est le service de tous, c'est à dire le service de l'amour, puisque l'amour n'a de sens que rapporté aux autres, ou encore pratiqué sur autrui.
En effet, quiconque maitriserait le comment de ces forces et, à plus forte raison, le pourquoi et le comment d'être du Créateur, risquerait de sombrer dans un des travers humains des plus répandus, celui de la suffisance, de croire que l'on est désormais l'égal du Créateur puisqu'on sait maîtriser telle ou telle chose, tel ou tel savoir-faire.
C'est pourquoi plus que jamais le mot d'ordre pour le vrai juste est de garder présent à l'esprit et de faire savoir partout autour de lui que les merveilles que l'humain peut accomplir de tout temps au profit d'autrui ou de lui-même sont le fruit de la volonté du Créateur, qu'il laisse se faire quand celui qui en fait la demande en est digne, c'est à dire lorsqu'il se trouve dans les dispositions de corps et surtout d'esprit requises, c'est à dire en accord avec la loi d'amour, la Mâat ou le Kimuntu, non pas en partie mais en totalité, ce que d'aucuns appellent la pureté de corps et d'esprit.
C'est un état complexe à garder en soi de façon permanente, mais c'est un état nécessaire à la réalisation de certaines choses, au moins le temps que celles-ci se fassent et aient lieu.
Celui qui a ce degré de conscience en lui, évite l'embûche de l'orgueil et de la suffisance qui ont fait, font et continueront à faire se perdre bien des justes.
Plus l'humain s'élève en esprit, plus il a accès à des capacités de demander et d'être entendu inouïes, peu perceptible à l'entendement du commun de ses congénères humains, si bien que ceux-ci ont tendance à l'élever, le porter au pinacle, voire à le déifier de façon indue car la gloire ne doit revenir qu'au seul Créateur parce que non seulement lui seul est le détenteur permanent de cette puissance qui permet ces merveilles, mais lui seul en détient également le secret dans leur origine et leur articulation.
Plus l'humain avance en esprit ici-bas plus il est instruit directement par le guide intérieur, cela commence toujours par une mise en situation telle qu'il soit contraint de se questionner sur les raisons de cette situation, cela doit l'amener, à terme, à découvrir des règles nouvelles soit pour lui, soit pour l'humanité en matière d'évolution en esprit.
C'est ainsi que se fait la préparation aux plus hautes fonctions spirituelles, celles qui relèvent d'une injonction et de la volonté du père-Créateur.
En effet, assumer certaines hautes fonctions au nom, par la grâce et pour la gloire du père, requiert avant tout un état d'esprit, d'être, de faire et de penser, spécifique et celui qui doit y être admis se doit de se percevoir non pas comme parvenu pour lui-même et son propre profit, mais au service d'un but commun et du seul bénéfice de l'humanité, de toute la création.
Il se doit de le découvrir par lui-même, aidé de son guide intérieur, l'institution la plus proche de nous parmi toutes celles mises en place par le Père, mais aussi de l'accepter de façon indéfectible après en avoir réalisé le sens et le fondement, afin de ne jamais risquer de faillir comme trop souvent les hommes et les femmes d'un pouvoir sans justification ni base spirituelles.
Celui qui est appelé à de telles fonctions doit véritablement devenir le guerrier du Créateur, à tous les instants et en tout lieu, jusqu'à son départ d'ici-bas, cela pour le profit de l'humanité et de toute la création, alors et alors seulement il sera en mesure d'accomplir sa mission sans jamais la trahir, tel un fidèle soldat toujours obéissant.
Pour en arriver-là, il faut qu'il soit placé dans certaines conditions de vie et de vécus qui vont impulser en lui les schémas de réflexions nécessaires afin, une fois qu'il formule correctement ses interrogations, que son guide intérieur lui apporte les bonnes réponses.
A quiconque en arrive à ce stade-là, la première des marques d'obéissance qui s'impose à lui est celle de ne pas chercher à se dérober aux conditions qui lui sont imposées quelqu'elles soient et, tôt ou tard, il s'agira de s'isoler du monde extérieur à de longs moments ou alors d'être dans le monde sans y être vraiment, comme de voir passer des gens devant soi, sans pour autant échanger avec eux.
On est au milieu d'eux mais dans ses propres pensées, dans ces circonstances celui qui parle au téléphone à un interlocuteur distant de milliers de kilomètres en est bien plus proche que celui qui regarde des promeneurs passer devant lui dans un jardin sans vraiment les voir, perdu dans ses pensées.
C'est-là véritablement d'ailleurs le sens de la contemplation, c'est à dire de l'observation de son être intérieur au travers de ses pensées, ses seules pensées qui prennent le pas sur toute réalité extérieure, laquelle devient comme abolie, momentanément néanmoins ; toute fois il reste utile notamment à celui qui vit seul d'être au milieu d'autres humains combien même il ne converse pas avec ceux-ci.
Cela lui permet de se rappeler à la réalité de son existence, autrement les esprits les plus fragiles ont tôt fait de sombrer dans un univers parallèle dans lequel le monde matériel, « réel » est oublié, ce qui est une sorte de faillite car d'en arriver à ces stades d'entendement n'a de sens que rapporté aux autres, rapporté au bénéfice qu'ils peuvent en tirer, retirer de notre progression personnelle et du partage que nous allons leur en faire ; autrement dit, le reste de l'humanité et le reste de la création sont les raisons d'être de notre quête d'élévation et c'est là l'objectif à ne jamais perdre de vue.
Or se couper de la réalité dans ces cas-là, c'est ne servir à rien de ce à quoi on doit servir, c'est comme accomplir un travail inutile, non avenu.
Celui qui parvient à ces niveaux de questionnement doit réaliser qu'il est entré en phase d'enseignement, de formation par la méthode la plus efficace qui soit, pourvu qu'il sache être à l'écoute du sens et de l'orientation de ses questionnements ainsi que de la nature et des voies de réponses qu'il reçoit.
Posté le: Jeu 16 Juin 2011 18:37 Sujet du message:
Les lois de la spiritualité "vraie" sont universelles
Lorsque l'on parle des lois de la spiritualité il s'agit de l'ensemble des lois qui président à l'élevation de l'être humain en esprit, au travers de ses vies successives avec tous les enseignements qu'il en retire et qui tous doivent le faire grandir en esprit, c'est à dire le rapprocher toujours plus du Créateur !
Cependant, lorsque chacun en parle, il a tendance à le faire avec fortes références à son univers culturel, ce qui est compréhensible car on prend d'abord en exemple ce qui nous est le mieux connu, tel est mon cas, à moi Kongo qui parle de Kimuntu pour évoquer l'ensemble de ces lois que naguère on nommait sous le vocable de Mâat dans l'Egypte antique et que l'on résume habituellement sous le vocable "Loi d'amour".
Mais dans quelque culture de ce monde que l'on se trouve, si le terme générique est particulier, le contenu est strictement identique car la Loi d'amour est la même qui s'applique à tous les êtres humains, de quelque couleur, condition sociale, sexe, beauté...qu'ils soient !
Ceci se devait d'être précisé afin que nul de ceux qui me liraient ne se sente lésé ou mis à l'écart, j'en parle avec des référents culturels Kongo, certes, parce que j'en suis un mais il s'agit bien de faits ou plutôt de règles communes à tous et qui s'appliquent à tous les humains !
Comme il est de tradition dans la culture Kongo, permettez que je vous souhaite que la paix soit avec vous en kikongo, soit "yenge" !
Posté le: Ven 17 Juin 2011 23:31 Sujet du message:
La dimension "totalité" du Créateur et ses implications (1)
Le Père-Créateur est le tout dans le tout, il est tout car il a fait toute chose, il est dans le tout car son essence se retrouve en toute chose !
Le Père est au moins à double dimension, il est le tout dans le tout, mais il est aussi le tout amour, celui qui n'est que amour, par son amour il nous a crée, par amour il nous a doté de la faune et de la flore, à nous de savoir en tirer profit valablement sans ne rien en laisser dépérir, ni, à plus forte raison, en rien détruire de façon conscience ou inconsciente !
I ) De la dimension du tout dans le tout du Père-Créateur découle le cœur, l'âme et l'esprit en l'humain
Sans le père-créateur, rien de ce qui est ne serait, ni humain, ni faune, ni flore, ni océan, ni terre, ni ciel, ni galaxie, ni voie céleste...
Il est en tout y compris en chaque être humain, la différence entre les uns et les autres se faisant au niveau de ceux qui ont conscience de ce fait et ceux qui n'en n'ont pas ; la conscience de savoir que le Père-Créateur est en nous à travers notre cœur, notre esprit et nos pensées.
Par le cœur il peut mesurer à chaque instant les progrès que nous avons accomplis dans notre progression dans l'élévation vers l'amour absolu, par nos pensées il lit et sait nos états d'âme en tout lieu et toute circonstance, par notre esprit nous sommes reliés à lui de façon indéfectible, tel un cordon ombilical enchaînant harmonieusement la mère à l'enfant à naître.
Pour quiconque sait cela, il se doit d'en tirer les conséquences et de respecter toute chose, tout autre humain tout autant qu'il souhaiterait se voir respecter lui-même par autrui, pour qui l'ignore encore, toute la difficulté est de franchir le pas pour parvenir à cette découverte.
Le Père-Créateur est tout et en tout.
C'est parce que le Père-Créateur est le tout dans le tout, en toute chose et en tout être vivant que l'humanité et la création sont UNE puisque ensemble d'un même tout, c'est ce qui fonde l'unité de l'humanité, de la création, de toute chose ici-bas.
C'est pourquoi chacun sur terre se doit de vivre en harmonie avec ce tout, la nature, l'environnement, la faune, la flore et les êtres humains.
Le Père-Créateur est tout car il a conçu toute chose et en a mis en place le système d'auto-régulation et de fonctionnement.
Il est le créateur du ciel et de la terre, et de tout ce qui s'y trouve, il est le créateur des saisons, du soleil et des planètes, il est le créateur des astres, il est le créateur des océans, des rivières, des fleuves, des lacs...
Il est le créateur des plantes, des fleurs, des fruits, des arbres de toutes sortes, des herbes hautes et moins hautes, de toutes les parties du monde terrestre et d'ailleurs.
Il est le créateur des insectes, des mammifères, des carnivores, des herbivores, des animaux de toutes sortes...
Il est le créateur de l'humanité, la plus « intelligente » de ses créations, celle qui est doté de l'esprit, ce cordon ombilical qui lui permet de communiquer avec le Père par la simple volonté de la pensée.
Il est dans le moindre croassement des crapauds, dans le moindre bruissement de tout insecte, dans le moindre barrissement de vache, dans le moindre cri de bébé, dans la moindre éclosion d'une fleur, dans la pluie, dans le cyclone, dans le rugissement du volcan, dans toute création humaine, lui qui insuffle à l'humanité en son temps et heure toute connaissance pour qu'elle élabore telle ou telle invention.
Il est dans le moteur des avions à réaction ou non, dans celui des voitures de toutes sortes, dans celui des motocyclettes, dans celui des bicyclettes...
Il est en toutes ces créations humaines car il en est l'instigateur à travers les esprits humains qui les ont inventé quand il a voulu que ces objets soient découverts et livrés à toute l'humanité parce que l'évolution technologique découle de lois mises en place par lui depuis l'aube de la Création et qui sont destinées à être découvertes en leur temps pour aider l'humanité à se décharger des tâches matérielles et avoir davantage de temps et de disposition pour les choses de l'esprit.
En effet si l'humain vient ici-bas pour grandir en esprit jusqu'à ne plus être que amour, il doit pour cela vivre autant de fois que nécessaire pour se faire et lors de chacune de ses existences, il se doit de vivre en chaire et en sang, avec ce que cela suppose de matérialité, donc avec des choses matérielles dans un monde matériel.
S'il fallait que depuis le commencement de la vie ici-bas, l'humain continue à porter de lourds fardeaux sur le dos ou sur la tête, s'il fallait qu'il continue à se déplacer sur des longues distances uniquement à pied, s'il fallait qu'il continue à communiquer uniquement de bouche à oreille...
Les progrès accomplis par l'humain en esprit auraient difficilement été grandioses, il passerait l'essentiel de son temps à trouver des voies et moyens pour résoudre ces problèmes subalternes et ne qui ne constituent aucunement l'essentiel de sa raison d'être ici-bas.
L'observation journalière le montre assez : celui qui manque d'un bien matériel passe son temps à chercher comment l'acquérir, tandis que celui qui matériellement est pourvu de tout, se cherche de nouvelles raisons, autres que matérielles, de vivre à moins qu'il ne soit déjà averti des choses de l'esprit ; auquel cas, il cherche alors à pratiquer les vertus de l'esprit qui sont les mêmes que celles de l'amour et cherche alors à diffuser de l'amour partout autour de lui, ce qui lui fait le plus grand bien, apaise son corps et son esprit.
Parce qu'il se met alors en harmonie avec le tout, avec son créateur, en aidant son prochain, il s'aide lui-même ainsi que toute l'humanité puisque le Créateur est en lui, tout comme en chacun de ses prochains.
En revanche, celui qui ignore encore le monde de l'esprit souffre des plus grands affres du vide intérieur car sa vie lui apparaît sans saveur, sans consistance en dépit de toutes ses richesses.
Il en est ainsi parce que celui-là n'a pas cherché à comprendre le pourquoi de son malaise intérieur, parce qu'il n'est pas en harmonie avec son créateur, avec le tout ici-bas, à commencer par ses simples pairs humains ; parce qu'il n'interroge pas suffisamment son cœur pour en connaître les fondements, les destinations qu'il souhaite le voir prendre.
En effet, le cœur est à la fois le fondement et le socle de l'amour en l'humain car la porte par laquelle le Créateur nous sonde et évalue notre capacité d'amour ou à aimer.
C'est par le cœur que l'humain est en mesure de donner et de recevoir de l'amour.
Quand on aime, on dit qu'on a donné son cœur, celui qui aime a en effet inscrit dans son cœur l'être aimé, de la même manière que ceux qui connaissent le nom du Père, quelque soit celui qu'il lui donne, l'y ont inscrit.
La capacité du cœur a contenir de l'amour est telle qu'elle en est infinie, puisqu'il est destiné à ne devenir que amour, un amour absolu, illimité et illuminé, qui transperce tout sur son chemin et peut se percevoir par ceux qui ont les yeux pour le voir.
Le cœur est à la fois récepteur et émetteur de tout l'amour que l'on reçoit et donne aux autres, de cette balance entre le reçu et le rendu, se dégage un niveau global de l'état du coeur qui sur une balance appropriée permettrait de voir vers quel sens il penche ; l'objectif étant d'en donner bien plus que l'on ne reçoit car donner c'est déjà recevoir, puisqu'en donnant à autrui, nous donnons au Père et donner au Père c'est donner à soi-même, puisqu'il est en nous et chacun d'entre nous en lui.
Puisqu'il est le tout dans le tout, cette totalité qui est à peine perceptible à l'échelle humaine et qui doit fonder le respect que nous devons au Père-Créateur car il n'a pas d'égal, nul ne peut prétendre être à son niveau ici-bas et maitriser toute chose et c'est aussi cela qui fonde l'obéissance que nous lui devons quand il nous donne une injonction clairement formulée de faire ou ne pas faire.
Le cœur reçoit tout l'amour que l'on nous envoie, mais c'est aussi de là que part tout l'amour que nous diffusons autour de nous, c'est la base, le fondement de la capacité d'amour que nous sommes capable de donner.
Cet amour sur le plan matériel se traduit par des pensées, des paroles, des actes positifs pour autrui et qui l'aident dans sa vie quotidienne, dans la dimension matérielle ou spirituelle et contribuent à son élévation en esprit puisque moins nous avons de préoccupations matérielles, moins nous avons de soucis de toute nature grâce à autrui, plus nous devrions montrer de reconnaissance et faire le bien autour de nous, donc grandir en esprit.
La sincérité que nous mettons dans nos actes, pensées et paroles à destination d'autrui se traduit par une plus ou moins grande pureté du cœur, qui se peut percevoir par le Père-Créateur, ainsi que ses instances, et nous rapproche ou, tout au contraire, nous éloigne de lui : celui qui a le cœur pur est plus facilement écouté que celui qui a le cœur plein de rancœur et d'amertume à l'égard des autres.
La pureté du cœur se ressent dans les gestes, actes et paroles de chacun, combien même on chercherait à se dissimuler dans ce que l'on est pas, celui qui a des yeux pour voir, saurait le discerner....
Posté le: Sam 18 Juin 2011 13:16 Sujet du message:
La claire conscience ou la conscience pure
De nos jours après tant de progrès en esprit dans l'humanité, des verrous immenses et substancielles demeurent cependant dans la tête de la plupart.
Il s'agit de phénomènes qui empêchent chacun d'avancer véritablement et librement en esprit car pervenu à ce point-là, celui des verrous, tout semble comme se bloqeur en lui, il ne parvient plus à dépasser cela, à l'accepter, or pour avancer il faut accepter la vérité.
Dans la vie de tous les jours et face à la mondialisation, nulle part sur terre, du moins dans les grandes capitales du monde, on ne peut manquer de voir et donc de constater qu'il existe diverses composantes dans leurs colorations au sein de l'humanité : certains sont dits "blancs" avec une "teinte" ou une coloration plus ou moins pâle, certains sont dits "noirs" avec des teintes ou colorations plus ou moins variables, qui vont aller du noir le plus foncé, vers le noir presque "blanc".
Globalement ce sont les seuls véritables colorations que l'on trouve dans la famille humaines car les autres ne sont que des combinaisons des deux, qui donnent le genre métisse, voire indien des amériques par exemple et, puisqu'il en est ainsi, ce sont les termes que nous utiliserons pour accepter et reconnaitre cette première vérité rentrée dans les moeurs dans le langage humain.
Ce que je viens de dire là constituent des faits que chacun peut constater avec ses propres yeux, ce qui en fait des vérités indéniables pour tous, or de ces vérités on a voulu faire des tabous pour les humains, essentiellement entre blancs et noirs, osons appeler un chat un chat par simple souci de la vérité, de sorte que cela a fini par faire naître des verrous automatiques en eux, dans leur mental, dans leur esprit, comme s'il s'agissait de robots qui auraient été programmé avec une "régle numéro 1" majeure.
Cette régle numéro 1 c'est, pour un noir, de ne jamais prononcer le mot "blanc" devant un blanc car c'est alors être perçu comme un raciste et, pour un blanc, ne jamais accepter ce terme de la part d'un noir sans réagir en se braquant ; ce sont des mécanismes de réaction qui sont devenus presque automatiques chez les uns et chez les autres et qui les bloquent dans ce mode de pensée-ci : le noir se dit intérieurement et presque inconsciemment "si j'utilise le mot "blanc", je serais taxé de raciste" et le blanc se dit "si j'entends le mot "blanc" de la part d'un noir, alors je dois me sentir attaqué".
Bien sûr, ces mécanismes ne valent que dans certains domaines, et tout aprticulièrement pour ceux qui aideraient à faire considérablement avancer la cause des Hommes sur terre, dans leur compréhension mutuelle pour un rappel à leur humanité commune, pour une auto-acceptation comme des frères d'une même famille, la famille humaine, qui se sent égarés, certes, et éloignés les uns des autres volontairement ou non, à plusieurs moments de leur histoire commune.
L'Histoire précisément qui est la source d'un second verrou, celui pour lequel ce mécanisme décrit plus haut a été érigé par ceux qui orientent le monde au niveau politique par leurs décisions sur les plans socio-éducatif, économique et juridique.
L'histoire de l'humanité s'est construite par grappe, par époque et il fut une époque pas si lointaine où les peuples vivaient quasi-cloisonnés dans leur "petit" univers sans réels contacts avec le reste du monde, sans vraiment savoir ce qui se passait en dehors de chez eux ; de nos jours, internet essentiellement permet de se tenir au courant pour le reste du monde et constitue le seul outil qui donne réellement l'oportunité de choisir l'information que l'on veut sans la subir comme sur la plupart des chaînes de télévision.
L'histoire donc de l'humanité fait qu'au commencement, dans la part de l'histoire la plus citée et la plus longue en temps, l'homme noir a élaboré la première civilisation humaine digne de ce nom avec la plupart des domaines que l'on trouve aujourd'hui dans une civilisation digne de ce nom : la médecine, les arts, la philosophie, la religion...Or cette civilisation était noire et était nommée l'Egypte antique.
Si au départ elle était habitée par des humains de couleur noir charbon pour la plupart, par la suite, en s'ouvrant au reste du monde de façon volontaire, puis par invasion, elle a fini par se métisser fortement, sinon se blanchir de façon délibérée pour faire oublier son visage initiale et mieux tromper l'humanité sur ses origines réelles, le tout dans des vocations de suprématie vis à vis du reste de l'humanité.
Cela a été amplement prouvé par divers scientifiques de renom, dont Anta Diop constitue sans doute le fer de lance, et quiconque fait des recherches hors des sentiers battus, cloisonnés par ceux qui dirigent le monde et souhaitent maintenir l'humanité divisée de sa fraternité ne peut manquer de le découvrir et de s'en rendre compte par lui-même.
Et que celui qui part dans cette quête dans un esprit de vérité se pose seulement une seule question : si ces egyptiens antiques avaient été autres que noirs, pourquoi se seraient-ils tellement représentés par la couleur noire ? Couleur tellement honnie par ceux qui veulent créer la division au sein de l'humanité ?
Première vérité majeure cachée et pervertie aux yeux des humains et second verrou, c'est la primauté de l'humain noir dans la construction des soubasssements de la vie ici-bas, de la modernité.
La seconde vérité, qu'ils, les partisans de l'obscurantisme, connaissaient parfaitement pour l'avoir découvert dans nombre de documents trouvés en Egypte antique, c'est la dimension double, sinon triple de l'humain qui est à la fois esprit et être de corps et de sang, accompagné de son âme qui "emmagasine" toutes ses actions bonnes et mauvaises d'une vie sur l'autre et cette autre vérité constitue également le troisième verrou.
En faisant perdre à l'humain, en la lui cachant, la connaissance de cette vérité, ceux qui font la loi et détiennent le pouvoir sur terre, l'ont coupé de ses frères et soeurs des colorations différentes de la sienne, car ils l'ont fait devenir, par son ignorance, un être tout contraire à ce qu'il devrait être, ils en ont fait un être de haine au lieu d'être un être d'amour.
Celui qui sait qu'hier, dans une autre vie, il avait été noir alors qu'il est blanc aujourd'hui trouverait absurde d'haïr le noir aujourd'hui, tout comme celui qui sait avoir été blanc hier penserait à l'identique.
Aujourd'hui nombre d'êtres humains, sinon la plupart, restent bloqués sur cette dimension de non acceptation de l'autre côté d'eux-mêmes, les riches n'acceptent pas les pauvres, les gros les maigres, les vieux les jeunes, les femmes les hommes et vice-versa, les noirs, les blancs et vice-versa, alors qu'ils ont nécessairement été l'un et l'autre à un moment ou l'autre de leurs vies successives ici-bas !
Aujourd'hui le noir reste bloqué sur son désir de réhabilitation rapide et entière, coûte que coûte, sans tenir compte de la position réelle de ses frères d'en face, tandis que le blanc reste bloqué sur ses peurs de voir le noir se venger, en particulier de l'esclavage, ou devenir arrogant si l'histoire de l'humanité était réhabiliter partout dans le monde et s'il lui était laissé la véritable maîtrise des ressources naturelles de son sous-sol et là aussi sans se préoccuper du point de vue de ses frères noirs en face !
L'attitude est assez semblable de la part de la plupart des blancs et des noirs, qu'ils soient éveillés ou non aux questions sur lesquelles la plupart sont dans l'ignorance, celles sur la réalité de l'histoire et sur la véritable nature de l'humain ; à y regarder de plus près, ce sont-là des blocages liés à l'ego car si chacun, blanc ou noir, regardait la situation avec amour, donc avec vérité et esprit de justice, on avancerait sérieusement dans la Cause Humaine.
Pour le noir, il convient de se dire que si certains blancs, à une certaine époque et jusqu'aujourd'hui, se sont retrouvés en situation de pouvoir et ont instauré cette injustice, ce n'est pas le fait de tous ceux qui sont blancs aujourd'hui ; de la même façon, les blancs doivent se dire que si certains noirs se sentent lésés et désireux de vengeance ou de réparation, suivant les cas, la vérité et le sens de la justice leur impose cependant aux uns et aux autres, blancs comme noirs, d'accepter ouvertement en eux-mêmes la vérité préalable sur l'histoire de l'humanité.
C'est-là le principal noeud de discorde ou de blocage, en y ajoutant le verrou de l'usage du terme "blanc" car pour ce qui est de la vraie nature de l'humain, chacun est généralement d'accord mais pourtant peu, de part et d'autre, parviennent à en tirer les conséquances qui s'imposent, à savoir se laisser guider par la vérité et rien que la vérité qu'il faut absolument faire prévaloir et éclater pour le blanc et l'esprit de justice pour le noir qui lui impose de faire le distingo entre le blanc responsable et celui qui a été induit en erreur, autrement comment voulez-vous faire régner l'amour au sein de l'humanité ?
En effet, l'amour suppose le pardon réciproque, et non l'oubli car l'oubli représente le meilleur risque de recommencer les mêmes erreures demain, pour aller de l'avant dans l'intérêt commun, ce qui ne devrait pas poser de problème aux véritables hommes et femmes d'esprit car ils savent que rendre justice aux noirs aujourd'hui, en réhabilitant l'histoire de l'humanité, c'esr se rendre justice à eux-mêmes dès aujourd'hui car ils ayant appliqué l'attribut justice de l'amour ; pour les noirs c'est la même chose car faisant la part des choses entre les blancs responsables et ceux qui ont été induits en erreur.
Si nous en arrivons-là, alors l'humanité aura avancer véritablement dans l'amour les uns, à l'égard des autres et tout ce qui devra s'en suivre ensuite, prise en main des noirs des ressources de leur sol, construction d'une nouvelle forme de société en Afrique dans le respect de la loi d'amour, de la Mâat ou du Kimuntu, avec toutes ses répercussions dans l'ensemble du monde, ne dépend que des instances supérieures, il faut juste que nous humains soyions prêts pour cela en esprit, selon les modalités que je viens d'esquisser !
Que quiconque connait la loi d'amour et vit en esprit médite et en tire les conséquences dans son attitude et sa vie de tous les jours en commençant par faire son auto-critique par rapport à ce qui peut fonder son refus ou sa non-reconnaissance à part entière de l'autre, le blanc ou le noir, comme un autre lui-même car fils ou fille d'un même Créateur et enfin pouvoir dire à l'autre : je t'aime toi pour ta personne, mais je déteste ton mode de pensée, car contraire à la loi d'amour, et je le combattrai en tant que tel au nom de l'amour et non toi, jusqu'à ce que tu comprennes !
En un mot, il s'agit pour chacun d'agir avec une conscience claire, ou pure car dans le sens de la vérité et de la justice, en mettant de côté sa petite personne, en s'oublaint dans son ego qui entraîne peurs, chez le blanc principalement, ou sentiment de vengeance ou de culpabilisation à tout va, pour le noir principalement !
Posté le: Lun 20 Juin 2011 21:17 Sujet du message:
La dimension "tout dans le tout" du Créateur de toute chose 2
La somme de nos pensées, actions et paroles ne se perd pas d'une vie sur l'autre, mais est, tout au contraire, enregistrée dans la boîte noire qui nous accompagne durant nos vies diverses, l'âme.
Tout au long de son cheminement d'une vie sur l'autre, la somme des actes qu'accomplis un esprit dans son incarnation en tant que humain, être de chaire et de sang, est emmagasinée dans l'âme, cette entité invisible dont c'est la fonction.
Au moment de la mort, quand il quitte une vie et avant d'en réintégrer une autre, tant qu'il n'a pas encore atteint le grade définitif de l'évolution en esprit, il est fait le point avec lui au niveau qui correspond à son évolution en esprit, à son grade en esprit, par les entités et instances qui président à ce grade, c'est le jugement dernier de sa vie qui vient de finir.
On lui repasse le film de sa vie qui vient de s'achever et notamment dans ses moments de manquement au kimuntu, à la loi d'amour, mais aussi à ses moments de bonne conduite vis à vis de cette même loi d'amour, du kimuntu.
Parce que le même jugement avait déjà eu lieu lors de la fin de la vie précédente, appelons-la vie X-1, au moment de revenir dans celle qui vient de prendre fin, la vie X, on avait assigné à cet esprit un certain nombre d'objectifs à atteindre afin de corriger ses erreurs passées et de s'élever en esprit à la fin de la vie X.
Mais si les objectifs n'ont pas été atteints, les instances qui président à ce grade peuvent alors décidé qu'il doit demeurer au même grade, voire même être rétrogradé s'il s'avère que les manquements sont d'une importance qui témoigne de la non-maîtrise par cet esprit de ce qui devrait être acquis de façon certaine.
En revanche, si les attentes des « juges » de l'instance sont satisfaites au regard du vécu de l'esprit, alors il peut se voir élever en esprit et passer du grade X, au grade X+1.
Au moment de la fin de la vie X, une fois le jugement rendu, la boîte noire est réinitialisée et remise à zéro pour ne plus enregistrer que les événements de la future vie à venir ; en revanche, c'est l'esprit qui prend alors le relais du devenir des conséquences de la vie X, en avançant, se stabilisant ou reculant en grade.
L'esprit est à la fois le réceptacle et la traduction de l'élévation d'un humain dans la voie d'amour, dans le kimuntu
Tout esprit, tout être humain correspond à un grade précis, à un niveau d'élévation, qui est la conséquence de tous ses actes passés à travers toutes les vies qu'il a déjà vécues.
Ce niveau s'obtient selon le principe du jugement à la fin de chaque vie.
A chaque grade sont affiliés un certain nombre d'attributs, de capacités de faire ou d'être, tous possessions du père-créateur mais qu'il met à la disposition de l'esprit concerné tant qu'il est dans la droite ligne de la voie d'amour, du Kimuntu.
Ces attributs, il se doit de les mettre au service de l'humanité dans le cadre d'une mission précise, celle qui lui a été attribuée avant qu'il ne revienne ici-bas en être de chaire et de sang.
Il vaut mieux éviter de détourner ces attributs dans un but autre que celui pour lequel ils ont été programmés, au risque de se voir très sévèrement et automatiquement sanctionné, car là aussi le Père-créateur a mis en place un système de régulation qui fonctionne quasiment tout seul dès lors que l'on franchit certaines limites qu'il ne faut pas briser.
Des milliards d'êtres humains et certainement une indénombrable diversité de niveaux et de grades en esprit, une seule certitude, elle porte sur le grade final ici-bas, celui de christ, celui de l'amour absolu, celui de l'esprit illuminé par l'amour.
Il vaut mieux également ne pas se tromper du sens de sa mission ici-bas, car là aussi on risque de se voir durement rappelé à l'ordre au bout d'un certain nombre de manquements.
En effet, se tromper dans sa mission, c'est ne plus être en harmonie avec le Père-créateur et ce pourquoi nous sommes ici-bas, alors c'est risquer à tout instant de trahir sa mission, donc le Père qui est l'ordonnateur en dernière instance de toute mission d'esprit, de toute mission humaine ici-bas.
User des attributs associés à notre grade en esprit à mauvaise escient, à notre mission, c'est également trahir celle-ci, donc le Père-créateur.
C'est pourquoi il est nécessaire pour un initié, c'est à dire celui qui sait pourquoi il vit et a été averti de certaines lois que tous ne connaissent pas, de toujours s'assurer qu'il ne dévie pas de sa mission de quelque façon que se soit et, au besoin, de se rectifier, au risque d'entrer dans une période de tourments, intérieurs ou non, sans fin.
Posté le: Mar 21 Juin 2011 18:18 Sujet du message:
Voici des réflexions qui me sont venues suite à une discussion dans un groupe !
Existe-t-il une nature "noire" ou une nature "blanche" en matière de spiritualité ?
"La Mâat africaine exige en nous le respect de soit qui nous demande d'avoir l'esprit Juste, la parole Juste et la Paix Juste afin de commencer la marche vers la recherche personnel vers Dieu. L'homme blanc est diametralement opposé a notre nature nous les noirs. "
Voilà ce que disait quelqu'un à propos de la question de savoir si un blanc pouvait s'associer à une "spiritualité noire" ou non.
Quiconque est un peu initié aux choses de l'évolution en esprit le sait, nous sommes différents de couleur, de culture ici-bas dans la famille humaine mais notre finalité dans cette marche vers le Créateur est la même : réveiller la déité en nous !
Quand nous renaissons aujourd'hui sous quelque couleur que se soit, nous gardons en nous intact le capital amour construit au cours de nos vies antérieures.
C'est ce capital qui témoigne de notre capacité à aimer et montrer de l'amour ici-bas, donc à être juste, avoir le sens du partage, de la vérité, de l'honnêteté...ceci pour dire que si un blanc le devient dans sa vie n alors qu'il était noir dans sa vie n-1, il conserve nécessairement le bénéfice de ses acquis en matière d'amour et de toutes les vertus qui y sont attachées (justice, sens de l'équilibre, du partage, de la vérité, la Connaissance, la sagesse, le sens du pardon...).
Cela explique d'ailleurs, pour ceux qui ont eu à le vivre, que bien de blancs apparaissent avoir une âme noire davantage que des noirs dont cela est faussement réputés être les seuls apanages, qui peut dire durant combien de vies ces blancs ont vécu en tant que noirs ?
Tout ceci pour démentir qu'il n'y a pas de nature spécifique au noir qui ferait qu'il soit plus empreint des vertus de l'amour qu'un humain d'une autre couleur ici-bas, ou alors le principe de l'évolution en esprit issu du Créateur serait biaisé, faussé.
Posté le: Mer 22 Juin 2011 01:01 Sujet du message:
La dimension "tout dans le tout" du Créateur (3)
Il est bon pour un initié de rester en permanence dans l'humilité car plus qu'un autre il sait ne rien être sans le Créateur et son assistance car il sait que tous ces attributs dont il peut user et qui correspondent à son grade ne sont pas siens, mais le seul apanage du Créateur qui peut les retirer à tout instant.
Sortir de l'humilité, c'est ouvrir la porte à l'orgueil et à la quête de gloire personnelle pour l'initié, là où il sait pertinemment que la gloire appartient au seul Créateur car lui seul la mérite et n'en fait jamais un usage excessif, là où l'humain ici-bas est toujours enclin à se laisser aveugler par de vaines glorioles, aussi passagères que futiles.
Or l'orgueil est le pire ennemi de l'initié, car alors il sort de l'humilité, désire être reconnu par les autres par lui-même et pour lui-même et non plus comme un esprit au service d'un tout, à travers les autres, il veut inverser l'ordre normal des choses selon la loi d'amour et le Kimuntu, en asservissant les autres, au lieu de les servir selon les attributs qui lui ont été conférés et d'autant plus fortement que son grade en esprit est haut.
Plus le degré d'orgueil s'accroît, plus l'initié désire passer pour le Créateur à la place du Créateur et en vient presque comme à éprouver de la jalousie, de la rivalité à l'égard de celui-ci, sans lequel il ne serait pourtant pas !
Le Créateur étant "celui" qui donne à chaque être humain son esprit a associé chaque esprit au sien, si bien que nous sommes reliés par lui par l'esprit, c'est l'une des raisons pour laquelle la principale nourriture de notre esprit est l'amour, tout comme le Créateur lui-même n'est que amour.
II) De la dimension tout amour du Créateur découle le Kimuntu, la Mâat ou voie d'amour
C'est de la dimension tout amour du Créateur que découle le Kimuntu, la Mâat ou loi d'amour, cette somme de valeurs qui nourrissent l'amour et se nourrissent d'amour, mais aident également l'humain à grandir en esprit jusqu'à s'élever au grade définitif de l'illumination ou Christ lorsqu'il n'est plus que amour, ne respire plus que amour et ne reflète plus que amour.
La dimension amour du Créateur implique que nous nous devons de parvenir, à notre tour, à ce stade du tout amour vis à vis de chaque être humain, mais aussi pour toute chose qui existe ici-bas, ne jamais ôter la vie sans raison autre que celle de préserver la sienne propre et uniquement en cas d'absolu nécessité, ni ne jamais être la cause de la perte de vie d'autrui sans l'avoir provoquée soi-même !
Le Créateur n'est que tout amour !
Quel plus grand acte d'amour y a t-il que celui de donner la vie à un être, de le dôter du libre-arbitre, pour faire des choix volontaires en toute circonstance et vivre librement sa vie, de lui pardonner toujours et sans cesse et de lui laisser la possibilité de rattraper ses erreurs en autant de vies que nécessaires jusqu'à ce qu'il atteigne le niveau du tout amour, de l'amour absolu ?
Quel plus grand acte d'amour que celui de donner sans fin, sans jamais rien exiger en retour que l'amour pour autrui, c'est à dire pour ses semblables, puisque c'est tout ce qu'en définitif le Créateur attend des humains que nous sommes ?
Qui donc ici-bas est capable de pardonner toujours et toujours, sans jamais se lasser et tourner le dos un seul jour ? Qui donc ?
Comment nommer autrement que comme l'amour suprême, plus fort que l'amour absolu, "celui" seul qui est capable de pareille attitude ?
Posté le: Mer 22 Juin 2011 12:46 Sujet du message:
Menga me nza ça fait un moment que je te lis silencieusement, il ya beaucoup de choses pertinentes écrites, maisl il y en a aussi pour lesquelles je suis pas du tout d'accord : parfois tu donnes une vision du créateur du style babacool qui biensure conforte les humains, mais n'est pas conformes à la réalité. Ton scenario de la vie en x qui doit être rattrapée à la vie x+1 ressemble beaucoup plus à une création de l'esprit huimain, mais pas à une création divine, en tout cas en usant de mon discernement c'est l'impression que ça m'a donné.
lorsque tu écrit :
Citation:
Parce que le même jugement avait déjà eu lieu lors de la fin de la vie précédente, appelons-la vie X-1, au moment de revenir dans celle qui vient de prendre fin, la vie X, on avait assigné à cet esprit un certain nombre d'objectifs à atteindre afin de corriger ses erreurs passées et de s'élever en esprit à la fin de la vie X.
Mais si les objectifs n'ont pas été atteints, les instances qui président à ce grade peuvent alors décidé qu'il doit demeurer au même grade, voire même être rétrogradé s'il s'avère que les manquements sont d'une importance qui témoigne de la non-maîtrise par cet esprit de ce qui devrait être acquis de façon certaine.
En revanche, si les attentes des « juges » de l'instance sont satisfaites au regard du vécu de l'esprit, alors il peut se voir élever en esprit et passer du grade X, au grade X+1.
Au moment de la fin de la vie X, une fois le jugement rendu, la boîte noire est réinitialisée et remise à zéro pour ne plus enregistrer que les événements de la future vie à venir ; en revanche, c'est l'esprit qui prend alors le relais du devenir des conséquences de la vie X, en avançant, se stabilisant ou reculant en grade.
Moi je pense que, s'il est vrai que nous ommes tous des esprits, nous n'avons pas tous la même origine ni la même destinée : je distingue deux entités : la lumière et les ténèbres, esprit de lumière et esprit de ténèbres. C'est pas tous les esprits qui sont appelées à la fusion avec le père, mais seulement ceux qui sont nés de lui, hors tous les esprits ne sont pas nés de lui. Lorsqu'un esprit de lumière est sur terre, le travail de l'esprit ne consiste pas à lui faire atteindre quelque niveau que ce soit, mais plutôt à retrouver son identité céleste : on ne devient pas sur la terre ce qu'on a jamais été spirituellement. Lorsque le père crée ses fils(enfants de lumière) ils sont déjà en communion avec lui, et c'est lui qui décide de leur venue sur terre pour accomplir des missions précises, l'évolution en esprit n'aura qu'un seul but arriver à accomplir cette mission. En realité, les fils de lumière ont déjà reçu l'enseignement du père bien même avant leur venue sur terre. Et le père arme chacun de ses fils en fonction des défis et de la difficulté de la mission qu'il a à accomplir...
Citation:
Quel plus grand acte d'amour y a t-il que celui de donner la vie à un être, de le dôter du libre-arbitre, pour faire des choix volontaires en toute circonstance et vivre librement sa vie, de lui pardonner toujours et sans cesse et de lui laisser la possibilité de rattraper ses erreurs en autant de vies que nécessaires jusqu'à ce qu'il atteigne le niveau du tout amour, de l'amour absolu ?
Est-ce à dire qu'un esprit peut se complaire dans l'injustice et l'iniquité autant de fois qu'il le voudra ayant l'assurance que le père lui donnera toujours la possibilité et les vies nécessaires pour se rattrapper? Je ne crois pas : Tout simplement parce-que comme tu l'as si bien dit la nourriture de l'esprit est l'amour, et l'esprit comme le corps a besoin d'être nourri pour être en forme et en bonne santé, bref pour vivre, ce qui veut dire qu'un esprit qui n'est pas nourri convenablement c'est-à-dire qui ne marche pas dans l'amour, la justice et la vérité finira par "mourrir", il ne sera même pas nécessaire de lui octroyer de nouvelles vies puisque l'esprit ne sera plus opérationnel.
Voilà la vérité mon frère, le père nous demande de marcher dans l'amour pas simplement pour atteindre quelque niveau que ce soit, mais surtout -et ça c'est la raison principale- pour entretenir l'esprit et l'éviter une mort brutale, il s'agit ici non pas de la mort physique, mais la mort spirituelle, c'est-à-dire la séparation abyssale et définitive avec le créateur, la séparation avec le monde de la lumière pour faire partie intégrante du monde des ténèbres c'est-à-dire le monde de l'ignorance et du chaos...
Et comme le père est lumière et seulement lumière, un tel esprit ne peut communier avec lui...
Chez les réligieux, il y a une phrase citée et dont je pense pas qu'ils ont compris la profondeur de cette phrase : il est souvent dit ceci : "Le salaire du péché c'est la mort..."
Mais le père a tout prévu à l'avance : les enfatns de lumière sont appelés à la vie éternelle dans la lumière auprès du père, les enfatns des ténèbres sont eux appelés à la mort(spirituelle) éternelle loin de la lumière, mais dans le chaos...
Donc pour moi c'est plutôt un discours mielleux et séducteur de faire croire à un humain qu'il aura toujours le temps et les vies nécessaires pour se rattrapper de ses iniquités alors que pendant ce temps son esprit est dans l'agonie assurée d'une mort certaine dans peu de temps!
Il faut comprendre mon frère que le corps n'est que la version visible de l'esprit, lorsqu'on observe le fonctionnement du corps , on peut comprendre le fonctionnement de l'esprit : le corps prends la forme qu'on veut lui donner,il en est de même pour l'esprit : tu marches dans la lumière ton esprit s'illumine, tu marche dans l'iniquité ton esprit s'assombrit. Tu te nourris bien, tu mene une activité sportive tu seras en bonne santé et ton corps s'embellira, tu ne nourris pas ton esprit par l'amour la justice et la vérité il s'affaiblit et à terme finit par s'éteindre...
Comme le soleil est la version visible du christ de dieu, le corps est la version visible de l'esprit... _________________ www.afromantara.com
Produits de beauté Afro!
Posté le: Mer 22 Juin 2011 19:46 Sujet du message:
Bonjour Afrobeat !
Avant que je n'aille plus avant dans les réponses à tes questions ou à tes affirmations, permets-moi de te poser une question : pour toi donc le principe de la réincarnation est un leurre, cela n'existe pas ?
Ensuite, en fonction de ce que tu me répondras je saurai mieux quelle lecture exact faire de ton post et comment y faire suite, j'attend donc ta réponse, merci ! _________________ www.eveilenesprit.over-blog.com
Posté le: Jeu 23 Juin 2011 01:19 Sujet du message:
Qu'est-ce que l'amour ?
Voici un texte dont l'inspiration m'est venu suite à la question d'un frère sur un post, j'y mets ce que je lui ai répondu en escomptant sur toute bonne volonté pour venir me compléter tant la notion est d'importance !
On peut dire que l'amour est une attitude conforme à une certaine ligne de conduite, ou que c'est tout acte qui va dans le sens d'une certaine ligne de conduite.
Cette ligne de conduite peut se définir à travers quelques lois, une bonne dizaine, que voici :
1) Pratiquer l'amour à chaque fois vis à vis de tout le monde et de tout ce qui existe sur terre, toute la Création, la nature, les eaux, les poissons, les plantes, les animaux de toute sorte... Sans oublier les autres êtres humains bien sûr, cette pratique pouvant s'apprécier selon les autres lois qui suivent !
2) Vivre ou agir en étant toujours dans la vérité, de ceci découle l'honnêteté, sinon l'intégrité
3) Vivre en pardonnant toujours aux autres ce qu'ils peuvent nous faire de mal, de préjudiciable, de cette loi découle la compassion
4) Vivre ou agir toujours dans l'humilité
5) Vivre ou agir toujours dans la sagesse
6) Vivre ou agir toujours dans la justice vis à vis de tous : dans la même situation, ne pas donner plus à l'un qu'à l'autre par exemple ; de ceci découle aussi l'esprit de partage, tout comme celui de solidarité pour ne pas donner plus à soi-même qu'à autrui
7) Vivre ou agir toujours en sachant avoir raison pour avoir la conscience tranquille
8 ) Vivre en ayant la Connaissance, c'est à dire en connaissant toutes ces lois que je suis entrain d'énumérer ici
9) Faire ce qu'il faut quand il le faut, pas avant, pas après, c'est à dire laisser à chaque chose son temps
10) Vivre toujours dans le sens de l'équilibre, en toute chose ou situation, faire ce qu'il faut, pas plus pas moins
11) Enfin ne pas vouloir attenter au libre-arbitre, donc à la liberté individuelle, d'autrui
il va de soi qu'autrui est entendu comme tout être humain quelques soient sa couleur, sa condition sociale, son aspect physique, son sexe...et tous autres signes distinctifs.
Posté le: Jeu 23 Juin 2011 12:24 Sujet du message:
Qu'est-ce que l'amour ?
Voici un texte dont l'inspiration m'est venu suite à la question d'un frère sur un post, j'y mets ce que je lui ai répondu en escomptant sur toute bonne volonté pour venir me compléter tant la notion est d'importance !
On peut dire que l'amour est une attitude conforme à une certaine ligne de conduite, ou que c'est tout acte qui va dans le sens d'une certaine ligne de conduite.
Cette ligne de conduite peut se définir à travers quelques lois, une bonne dizaine, que voici :
1) Pratiquer l'amour à chaque fois vis à vis de tout le monde et de tout ce qui existe sur terre, toute la Création, la nature, les eaux, les poissons, les plantes, les animaux de toute sorte... Sans oublier les autres êtres humains bien sûr, cette pratique pouvant s'apprécier selon les autres lois qui suivent !
2) Vivre ou agir en étant toujours dans la vérité, de ceci découle l'honnêteté, sinon l'intégrité
3) Vivre en pardonnant toujours aux autres ce qu'ils peuvent nous faire de mal, de préjudiciable, de cette loi découle la compassion
4) Vivre ou agir toujours dans l'humilité
5) Vivre ou agir toujours dans la sagesse
6) Vivre ou agir toujours dans la justice vis à vis de tous : dans la même situation, ne pas donner plus à l'un qu'à l'autre par exemple ; de ceci découle aussi l'esprit de partage, tout comme celui de solidarité pour ne pas donner plus à soi-même qu'à autrui
7) Vivre ou agir toujours en sachant avoir raison pour avoir la conscience tranquille
8 ) Vivre en ayant la Connaissance, c'est à dire en connaissant toutes ces lois que je suis entrain d'énumérer ici
9) Faire ce qu'il faut quand il le faut, pas avant, pas après, c'est à dire laisser à chaque chose son temps
10) Vivre toujours dans le sens de l'équilibre, en toute chose ou situation, faire ce qu'il faut, pas plus pas moins
11) Enfin ne pas vouloir attenter au libre-arbitre, donc à la liberté individuelle, d'autrui
il va de soi qu'autrui est entendu comme tout être humain quelques soient sa couleur, sa condition sociale, son aspect physique, son sexe...et tous autres signes distinctifs.
Posté le: Jeu 23 Juin 2011 13:00 Sujet du message:
Bonjour Afobeat
Par ma question d'hier je voulais juste m'assurer ne pas être entrain de me tromper sur ton compte, tu as le droit de ne pas croire en la réincarnation !
Le titre de ce post est "ce qui est lié à l'ère du Verseau", il se trouve que la réincarnation est un principe majeure de "l'évolution en esprit" qui a été à dessein occulté par "l'action" de ceux qui dirigent le monde, les francs-maçons pour ne pas les nommer.
Cette occultation a eu lieu non seulement à travers les églises chrétiennes qu'ils contrôlent, il n'est qu'à se souvenir de l'affaire de la loge P2 au vatican voici quelques années, mais aussi et surtout par les médias de toutes sortes.
J'ignore si ma réponse te conviendras ou non, mais ces choses-là ne se discutent pas davantage, comment persuader quelqu'un de la réalité de ce principe de l'évolution de la vie en esprit, comment persuader quelqu'un de l'existence du Créateur ?
En réalité, Afrobeat, le principe de la vie humaine sur terre est conçu comme un "jeu" pour le Créateur et nous-mêmes, avant de partir du monde des esprits, nous choisissons le "film" que nous allons venir jouer ici-bas dans les grandes lignes, avec des objectifs à atteindre, mais au moment de la naissance, il nous est mis un "voile de l'oubli" qui nous empêche de nous souvenir comme pour corser le jeu et plus nous sommes haut en esprit, plus nous choisissons un scénario complexe et rocambolesque !
Et le premier but du jeu c'est de lever le voile de l'oubli pour se souvenir d'abord de qui on est et au fur et à mesure réveiller en soi les armes dont on s'est dotées depuis là-bas, ensuite faire son travail comme on le doit !
Certains repartent, à la mort, sans s'être souvenu, dans ce cas avec plus ou moins de "chance" ils sont aidés par le maître intérieur, qui est notre "grand Soi" ou la part de nous mêmes qui demeure dans l'univers qui correspond à notre niveau d'élévation en esprit et est relié au Grand TOUT qu'est le Créateur, à vivre malgré tout "leur" scénario sans comprendre ce qui leur arrive, ni en maîtriser les tenants et les aboutissants !
Cette aide du double en esprit ou maître intérieur va être fonction de sa propre manière de vivre ici-bas, plus il vit dans la droiture, dans l'amour, plus il est en "contact" avec son grand Soi et peut être orienté conformément à son propre scénario, d'où les sensations souvent d'instinct, de sixième sens, d'ange gardien, c'est LUI !
D'autres, en revanche, de plus en plus nombreux et la cadence va aller s'accélérant, se réveillent et réalisent ; ensuite tout l'enjeu pour eux c'est de se remettre sur la voie qu'ils s'étaient définie depuis là-bas et ce, en dépit du retard qu'ils ont pu avoir pris en raison de leur égarement tant qu'ils étaient dans l'ignorance.
J'ai dit que la cadence va aller s'accélérant car l'un des grands enjeux de l'ère du Verseau, c'est de réveiller toute l'humanité, celle qui sera encore de ce monde à ce moment-là du moins, sur ce qu'elle a oublié de majeur, comme en témoigne tes affirmations !
Posté le: Jeu 23 Juin 2011 13:45 Sujet du message:
La deuxième de tes affirmations Afrobeat, c'est quand tu prétends que tous les esprits ne sont pas issus de la même Source, c'est à dire du Créateur.
Creusons un peu, autrement dit ils seraient des fils de l'ombre...Sans doute du diable penses-tu ?
Sauf que le diable est un instrument du jeu global, qui est là avec des légions entières de monstres ou anges maléfiques mis à sa disposition par le Créateur pour dérouter et corser le "jeu", nous le savons tous cela, en partant de là-bas et plus nous partons de hautes sphères, plus nous serons dérouter, les religions disent "tenter" !
Tous les esprits ne seraient pas issus de la Source, alors le Créateur aurait-il donné autorisation à d'autres que lui-même pour en créer ou bien ceux à qui il a délégué la tâche de renvoyer ces esprits dans des corps de chair et de sang auraient-ils fait une sorte de coup d'Etat en envoyant ici-bas des esprits dotés par eux uniquement d'instinct maléfique en violation totale de la Loi du libre-arbitre ?
Pour essayer de répondre à cela, procédons selon deux étapes si tu permet :
1) Le principe même de la vie de tout esprit suppose le libre-arbitre, cela signifie que dès le départ lorsque nous revenons ici-bas, nous sommes libres de choisir le bien ou le mal, sinon le jeu n'aurait pas lieu d'être, c'est tout l'intérêt de ce jeu que de voir qui est en mesure de rester dans l'amour, bien que ne se souvenant de rien et soumis aux pires des épreuves.
Ce principe du libre-arbitre exclu que dès le commencement de la vie d'un esprit ici-bas il soit orienté par d'autres que son propre libre-arbitre vers le mal ou le bien d'ailleurs !
2) Si l'on suppose que tous les esprits ne viennent pas du Créateur, cela signifierait que certaines esprits viendraient d'ailleurs, admettons, en ce cas pourquoi devrions-nous encore continuer à croire en un Créateur de toutes choses, puisque tel ne serait manifestement plus le cas si une partie des esprits, donc de la Création, lui échappait ?
Si une partie de la création lui échappe, cela implique qu'il n'y a pas un seul Créateur, mais je ne sais combien, si cela t'est concevable, pas à moi.
En revanche je comprends que certains puissent être tentés par pareille croyance parce que vu les décalages, comme tu l'as parfaitement noté, entre le niveau de développement de la qualité d'humanité ou plus directement d'amour chez les uns et les autres, on peut s'interroger, comment cela se fait-il et pourquoi ?
Le comment est que quand un esprit vient pour la première fois ici-bas, il est au niveau zéro de la Connaissance du bien et du mal, qu'il va découvrir peu à peu dans des situations les plus variées, conçues exprès pour qu'il fasse des choix qui vont gonfler ou, tout au contraire, faire décroître son capital amour en lui.
La somme de ce capital amour fait qu'à sa mort, il est fait le point avec lui, il revoit les grandes scènes de sa vie, les bons et les mauvais moments, afin qu'il réalise ses manquements ; quand il est de retour sur terre, de deux choses l'une ou bien il retrouve la bonne voie, celle de l'amour, ou bien il persiste dans la mauvaise, l'anti-amour et ne cesse de s'alourdir.
Je sais que tu n'y crois pas, mais oses admettre l'hypothèse, peux-tu seulement imaginer ce que devient celui-là au bout de seulement deux vies qu'il a vécu assez vieux pour s'alourdir négativement ?
Si tu croises quelqu'un comme ça dans la rue, notamment s'il a eu à tuer d'autres humains, l'interdit suprême, tu imagines son état et ce dont il serait capable ?
Mais n'allons pas si loin, en réalité ce type de comportement, parce que n'ayant rien "d'humain" au sens de la Mâât, du Kimuntu ou de la Voie d'amour, devient animal, nommons la situation comme elle est, pour dire que même celui qui est partie avec un capital amour supérieure au capital d'anti-amour, si jamais il ne s'est pas réveillé à temps, il peut se retrouver "dérouter" et devenir un "animal" malgré lui parfois avec les meilleures intentions du monde, c'est le cas des endoctrinés de toutes sortes, mais aussi des manipulés de toutes sortes.
Ceci juste pour dire qu'on ne naît pas fils de l'ombre mais qu'on le devient à force de mauvais choix, jusqu'à ce qu'on ne se souvienne même plus de ce qu'est l'amour et ceci contribue à répondre au pourquoi de la question initiale !
J'ai vécu ce type de mésaventure pendant quelques temps, j'y reviendrai dans les grandes lignes prochainement !
Posté le: Jeu 23 Juin 2011 20:13 Sujet du message:
Menga ma Nza a écrit:
Bonjour Afrobeat !
Avant que je n'aille plus avant dans les réponses à tes questions ou à tes affirmations, permets-moi de te poser une question : pour toi donc le principe de la réincarnation est un leurre, cela n'existe pas ?
Ensuite, en fonction de ce que tu me répondras je saurai mieux quelle lecture exact faire de ton post et comment y faire suite, j'attend donc ta réponse, merci !
Bonjour,
Non! le principe de réincarnation n'est pas une leurre, pas du tout... Sauf que ce n'est pas une règle, encore moins un devoir ou une obligation pour le père de réincarner les esprits : il peut arriver que le père décide de ramener un esprit sur terre pour des besoins précis et pour un but précis, mais ceci n'est pas l'apanage de tous les esprits.
Le père est souverain, et n'oublie pas qu'il est omniscient, omnipotent, le début et la fin de toutes choses, il connaît le destin de toutes choses avant même qu'ell ne viennent à l'existence.Rien n'est nouveau pour lui, il ne découvre rien, quand il te crée c'est pour un but précis, et il te conduira et t'aidera avec les anges et autres entités à son service pour que tu y arrives, parce-que ton echec est aussi le sien. Et il a pris les disposition necessaire pour que aucun enfant de lumière n'échoue... _________________ www.afromantara.com
Produits de beauté Afro!
Posté le: Jeu 23 Juin 2011 22:33 Sujet du message:
Bonsoir Afrobeat,
Je vois que tu as abandonné ta théorie sur les esprits de l'ombre et ceux de la lumière, pour ce que tu viens de dire, cela n'engage que toi seul mais ici et maintenant il nous est difficile, pour ne pas dire plus, de trancher, c'est pourquoi j'en reste là sur ce point !
La dimension tout dans le tout du Créateur (4) !
Le Créateur n'est pas que amour, il est amour suprême, pour le distinguer de ce qu'il a laissé aux humains la capacité de devenir, des êtres d'amour absolu, alors que lui seul est capable d'amour suprême puisque le seul à donner la vie et l'esprit, ainsi que toutes les facultés qui vont avec.
Lui seul maîtrise les arcanes de toute chose ici-bas et ailleurs et pourtant il nous en laisse la pleine jouissance, jusqu'à aller mettre en péril ce qui ne nous appartient pourtant pas, telle la terre et sa pérennité.
Comment le nommer autrement que comme l'être de l'amour suprême celui qui permet à des ignorants de jouir et profiter de ce qu'ils ne connaissent pas en le détruisant parfois ou bien au risque de le détruire ?
Comment nommer autrement celui qui n'est que compassion et patience vis à vis des manquements de ses fils et filles, puisqu'il nous faut des vies et des vies à un nombre effarant pour comprendre enfin le sens de l'amour et ne plus être que amour ?
Comment le nommer autrement celui qui toujours comprend, pardonne et entend les complaintes de ses enfants une fois qu'ils lui ont demandé un pardon sincère, avec un cœur pur ?
Comment le nommer autrement celui qui toujours exauce les demandes faites avec un cœur pur ?
Comment le nommer autrement celui qui manifeste toujours le plus désintéressé des amours ?
Comment le nommer autrement celui qui toujours regarde avec commisération les pensées, les paroles et les actes de défis de certains de ses fils et filles qui le bravent en voulant se faire passer pour lui ici-bas, puis fini par leur pardonner ?
Comment le nommer autrement celui qui toujours pardonne à quiconque sollicite son pardon avec un cœur franc et pour quelque faute que se soit ?
Comment le nommer autrement celui qui pardonne même que l'on doute de lui, quelque soit le grade en esprit de celui qui doute ?
Par son amour suprême pour nous, le Créateur nous a montré la voie de l'amour, le chemin à suivre pour devenir des humains accomplis, c'est à dire le chemin du Kimuntu ou de la Mâat pour ne plus devenir que amour et sortir du cycle des vies sans fin pour atteindre l'illumination ou le grade en esprit de Christ.
Le muntu est un être humain avec tous les attributs physiques et spirituels qui l'accompagnent, cependant si ces conditions sont nécessaires et indispensables pour que l'on puisse parler d'humain, pour autant elles ne sont pas suffisantes car être humain c'est aussi un ensemble de valeurs, qu'il faut faire siennes, dont il faut se vêtir, non seulement à ses propres yeux, mais aussi, et surtout à ceux des autres qui doivent nous les reconnaître.
Etre humain, c'est vivre, faire, penser et dire en ayant toujours constamment à l'esprit le souci de faire du bien aux autres, d'œuvrer par amour pour les autres.
De cela découle un certain nombre de vertus : la justice trouve son fondement premier dans ce qui est amour pour les autres, la vérité est utile parce qu'elle est exigée par l'amour que l'on porte aux autres, tout comme la droiture et l'honnêteté, tout comme l'humilité car on ne se vante pas devant ceux que l'on aime, au contraire on fait tout pour qu'ils puissent atteindre notre niveau dans quelque domaine que se soit.
Quand on aime sincèrement, on désire partager avec ceux que l'on aime, tout comme lorsque l'on aime, on ne peut manquer d'éprouver de la compassion devant le malheur des autres.
Lorsque l'on aime, on se conduit avec mesure avec les autres, pas trop laxiste, ni trop sévère et ceci en toute chose.
Quand on aime et constate les égarements d'autrui devant le Kimuntu ou la voie d'amour, on se doit de le lui faire remarquer d'une manière ou d'une autre, ainsi il est quelque fois utile devant celui qui se croit tout puissant et au dessus de tous parce que riche, de lui tourner le dos de temps à autre de façon à bien lui montrer notre désapprobation et lui faire comprendre que quelque chose ne va pas.
Devant celui qui ignore l'existence du Créateur et vit dès lors comme un animal, il est indispensable de lui faire savoir qu'il est dans l'erreur et dans le pire des égarements par toutes les voies et tous les moyens possibles et nécessaires tout en restant dans la mesure et dans les respect des lois de l'amour (notamment en étant certain d'avoir raison) car autrement c'est lui manquer d'amour et pratiquer à son encontre une véritable non-assistance à esprit en danger de perdition.
C'est grâce au Kimuntu, la Mâat ou la voie d'amour, que chacun d'entre nous fait le bon choix, celui de vivre et d'œuvrer toujours dans le sens de la droiture, du respect d'autrui, de l'équilibre, de la vérité...en un mot du bien, de l'amour en toute chose et se crée des scrupules à avoir fait ou ne pas avoir fait ce qu'il pense devoir être juste et droit ; autrement, nous avons le choix de vivre dans le mal si nous le souhaitons et certains franchissent ce pas : ceux qui du jour au lendemain se saisissent d'armes de toutes sortes pour semer mort et destruction par vengeance, dépit ou autre, pour ne citer que ces cas extrêmes.
Mais chaque jour dans le monde le nombre de justes vrais et qui le sont perpétuellement, se compte sur les doigts d'une main, la plupart brise la loi d'amour par mensonges pour tromper le libre-arbitre d'autrui, par tromperie pour abuser financièrement ou matériellement d'autrui, quand ce n'est sexuellement, sans compter ceux qui usent de manipulations ou des faiblesses supposées des justes pour profiter des autres...
Pour celui qui a pris pleine conscience de la toute puissance du Créateur sur toute chose et de son omniprésence partout et en tout temps, avoir un comportement hors voie d'amour c'est se leurrer soi-même car on sait mal agir ou penser, on sait que le Créateur en est informé et que dans son infini amour, il ne peut qu'en éprouver de la peine et être conscient peiner l'amour suprême nous peine nous-mêmes.
Posté le: Ven 24 Juin 2011 19:06 Sujet du message:
Comment s'éveiller et qu'est-ce que le réveil en esprit ?
Lorsque nous venons au monde, à notre naissance, il est mis sur nous un "voile de l'oubli", de sorte que nous n'ayions plus conscience de nos vies antérieures, ni de ce qui nous a conduit ici ; tout le jeu de la vie, c'est de se réveiller, pour se rappeller pourquoi nous vivons, pour grandir en esprit et en amour, et de ce que nous sommes, c'est à dire des esprits dans des corps de chair et de sang qu'accampagne notre âme qui est la boite noire qui enregistre toutes nos actions bonnes et mauvaises tout au long de notre vie ici.
Le problème qui se pose à nous c'est de trouver par nous mêmes, tout seuls, ainsi le veut le "jeu" de la vie, le chemin qui nous conduira à l'éveil, certains ont la chance de naître avec des facultés telles qu'ils y arrivent très vite, mais le plus grand nombre est dans le flou le plus complet, alors comment faire ?
L'exercice est d'autant plus difficile que l'on est dans une situation d'handicaps majeurs si l'on ne croit pas au Créateur, un préalable indispensable, et que l'on considère dès lors que tout est permis et que la vie c'est la Loi de la jungle, donc celle du plus fort.
A partir de là tout est permis et le réveil doit se faire s'il a lieu avant le "retour" vers le monde des esprits (à la mort) par un véritable électrochoc ; le plus souvent un événement douleureux, très douleureux (perte d'un être cher, ou de son emploi...) pour obliger celui qui est perdu à se remettre en cause, à se "remettre" en être pensant, ce qui peut l'amener à se souvenir de son esprit.
Pour ceux qui n'ont pas cet handicap et pour qui l'existence du Créateur ne fait aucun doute, la question demeure : comment se réveiller, faut-il suivre tel ou tel gourou, tel ou tel cercle ?
Dans un monde où le "star système" est érigé en mode, c'est la tentation la plus facile ; de nos jours la plupart rêvent de leur heure de gloire, chacun veut tirer à soi la couverture pour être estimer des autres, pour être la vedette et pour cela tous les moyens sont bons, jusqu'à les maintenir dans le mensonge pour mieux les contrôler et préserver l'ascendant que l'on a sur eux, ainsi ils croient tout ce qui leur est dit.
Chacun rêve de devenir célèbre, qui en passant à la télé, qui en tuant, qui en volant, qui en faisant de la prison...C'est souvent le fait de ceux qui ne sont pas encore éveillés en esprit ; ce n'est pas sain, mais cela relève davantage de l'ignorance.
En revanche, nombreux sont ceux qui ont compris la Loi d'amour, sont éveillés et ont ouverts en eux quelques capacités, qu'ils sont pourtant tenus, en vertu de le Loi d'amour, de partager avec autrui mais dont ils se servent au contraire pour soumettre autrui à leur pouvoir, leur volonté, soit en vue d'en soutirer de l'argent ou quelque autre avantage matériel, soit pour le seul plaisir de dominer, autant de pratiques qui vont à l'encontre de la Loi d'amour.
Ceux-là sont particuièrement condamnables car violant la Loi d'amour et son principe d'intégrité en toute lucidité, c''est le cas de nombre de leadeurs religieux, voire spirituels, aujourd'hui.
En effet, alors que celui qui sait devrait communiquer aux autres ce qu'il sait à titre gratuit et sans distinction, et d'ailleurs j'en profite ici pour faire un mea culpa par rapport à la méthodologie de prière que je vais divulguer dans ce texte pour l'avoir donné à quelques uns en apparté alors que j'aurais dû le faire pour tous, ils préfèrent conserver pour eux par tous les moyens ce qu'ils savent afin que les autres demeurent dans l'ignorance et sous leur emprise !
D'autres outrepassent la mission qu'ils savent clairement être la leur en laissant leurs adeptes croire à des choses fausses sur leur compte alors qu'ils en ont connaissance, c'est de la manipulation et un manquement au principe de Vérité de la Loi d'amour !
Alors ils soutirent d'eux honneurs, gloire et argent ou avantages matériels, quand ce n'est en nature !
D'autres encore font courir des bruits aussi sinistres les uns que les autres juste pour attiser la peur, l'insécurité, sinon la haine afin que cela leur profite en attirant à eux ceux qui se sentent ensuite mal à cause de tout cela.
Par exemple, un bruit circule chez certains frères noirs selon lequel nos frères blancs viendraient d'une autre planète et seraient venus s'accaparer la terre exclusivement peuplée alors de noirs et qui donc les aurait crées, eux, combien même cela serait avéré ?
Bien sûr !
Ils sont venus de l'espace grâce à une haute technologie nécessairement et, aussitôt installés sur terre, ont tout oublié de leur haute technologie pour sombrer dans les cavernes, n'était-ce pas le cas avant que les egyptiens antique et d'autres noirs, comme les maures qui avaient envahis l'Espagne entre autres, du nord de l'Afrique ne leur apporte la civilisation ?
Que certains dirigeants occidentaux se soient accoquinés avec certains êtres malveillants venus de l'espace, soit, mais que tous nos frères blancs viennent de l'espace dans leurs origines, et eux seuls, est une triste fable qui serait risible, si elle n'entrainaît la peur et la séparation entre frères blancs et noirs, mais c'est-là, malheureusement, l'un des gagnes-pain de ceux qui vivent de gloire et de clientélisme à travers la misère et la peur d'autrui.
Ce que l'on a pourtant commencé à dire il n'y a pas si longtemps et qui est la Vérité est que l'humanité est née en Afrique, cest en cela que les noirs en sont les frères aînés, puis une partie est allée peupler le reste du monde, qui en Asie puis devenir des asiatiques aux yeux bridés et aux cheveux adaptés à leur environnement aux vents très forts.
Qui en Europe puis avoir les yeux bleux, verts, devenir blonds et autres avec des cheveux là aussi adaptés aux conditions de leur nouvel environnement, cela par mutation génétique au fil des millénaires.
Mais curieusement on veut nous faire croire aujourd'hui que cela ne serait pas ainsi, qu'y a-t-il de plus surprenant en cela que de voir des humains qui deviennent de plus en plus grands en taille au fur et à mesure que nous avançons dans le temps, par rapport aux époques passées ?
Et je vous passe le cas de tous les autres frères de la terre qui sont des métisses issus des rencontres ultérieures à diverses époques de l'existence ici-bas entre frères noirs et blancs qui ont oublié, entre temps, qui ils étaient et d'où ils venaient les millénaires s'écoulant ; les arabes, les juifs, les indiens d'Inde...
Alors dans cette jungle qu'est devenue la vie et dans laquelle on ne peut plus se fier à ceux qui se disent faussement des guides spirituels et gardent auprès d'eux des éléves qui n'évoluent pas d'année en année, tandis que la finalité, la seule, d'un maître c'est d'aider l'élève à faire pousser ses ailes pour s'envoler par lui-même, comment faire ?
S'éveiller en esprit relève de l'initiation, qu'est-ce que l'initiation ? S'initier c'est s'ouvrir à la Connaissance, celle de toutes ces choses-ci : qui l'on est soi-même et les autres, que fait-on ici-bas, avec quelles armes spirituelles doit-on le faire ?
Pour répondre à toutes ces questions, donc s'initier, il existe milles manières : on peut tomber sur un livre ou un texte qui vous parle ce qui entraine en vous "le declic" ou vous sert de "clé", on peut rencontrer quelqu'un qui vous fait les mêmes effets, ou suivre une émission de télévision, ou tomber sur une conversation qui ne vous concerne pas au départ dans quelque endroit que ce soit (à son travail, dans la rue, dans le train, le métro...) et que cela vous fasse les mêmes effets...
Mais le moyen le plus sûr, parce qu'il dépend de vous seul, ne vous crée aucune dépendance vis à vis de quiconque et ne présente ni risque ni inconvénient c'est la prière ; en effet que risque-t-on à prier si on n'invoque et sait n'invoquer que le Créateur de toute chose et qu'on le dit clairement au commencement de sa prière ?
Eh oui, il est impératif quand on prie de rappeler à chaque fois à qui l'on s'adresse afin que cela n'appelle pas des entités malsaines !
La prière donc est la clé du réveil en esprit.
Cependant celle-ci doit être exécutée selon une méthodologie sans faille qui consiste en trois étapes : la première est celle de la purification intérieure par la demande de pardon, la seconde est celle des remerciements pour tout le bien qui a été accompli pour vous entre la dernière période où vous avez prié et le moment où vous le faites à nouveau, la dernière étape est destinée aux doléances ou demandes adressées au Créateur et aux ancêtres.
Cela c'est la démarche d'ensemble, mais au sein de chacune de ces étapes des régles sont de nouveau à respecter.
1) La demande de pardon (voir "la demande de pardon dans l'ère du verseau")
La prière chez les Kongo, je prends cet exemple parce que j'en suis un, démarre toujours par trois bravos (makunkus) espacés de quelques secondes pour signifier au Créateur et aux ancêtres qu'on commence !
Demander pardon au Créateur de toute chose à qui nous devons la vie et l'amour c'est reconnaître avoir failli à la Loi d'amour à un moment où à un autre au cours de la période pour laquelle on demande le pardon et c'est au Créateur qu'il faut faire cette demande puisqu'on ne peut faillir que vis à vis de celui à qui on doit et la vie et l'amour, ainsi que la loi qui l'accompagne !
Demander le pardon c'est se purifier, c'est à dire se laver intérieurement, mais assi s'alléger et instaurer la paix à l'intérieur de soi, mais pour que le résultat soit acquis, encore faut-il l'avoir fait sur deux double plans :
a) Demander pardon au Créateur pour le mal qu'on a pu avoir fait aux autres en pensée, en parole, en action, de façon consciente et inconsciente durant toute la période pour laquelle on demande ; la première fois on demande pour depuis sa naissance jusqu'au jour où on le fait, ensuite, pour toutes les fois d'après et au jour le jour, on demande pour depuis un moment (par exemple le matin) jusqu'à un autre (par exemple le soir) mais on demande aussi pour le mal qu'on s'est fait à soi-même !
Oui demander le pardon aussi pour le mal qu'on s'est fait, de la même manière qu'à autrui, car point de paix si on s'oublie soi-même à ce niveau-là !
b) Accorder le pardon, donc pardonner aux autres ce qu'ils ont pu nous avoir fait de mal durant la même période qu'en a) : depuis la naissance pour la première fois, puis d'une période à l'autre pour chaque jour ensuite.
Accorder le pardon, donc pardonner aux autres, c'est dire clairement à voix haute ou au fond de soi "devant toi Nzambia Mpungu (c'est le nom du Créateur en Kikongo), suivant le nom que vous lui donner, je pardonne aux autres tout le mal qu'ils ont pu m'avoir fait de toutes les manières possibles, dont je suis conscient ou non depuis ma naissance (pour la première fois) jusqu'à aujourd'hui et, pour les jours suivants, depuis telle période (par exemple le matin) jusqu'à telle autre (le soir par exemple)".
Accorder le pardon c'est aussi déclarer solennellement devant le Créateur qu'on se l'accorde et se pardonne aussi à soi-même suivant la même formule utilisée pour accorder le pardon aux autres, donc : "devant toi Nzambia Mpungu, je me pardonne aussi à moi-même tout le mal que j'ai pu m'être fait de toutes les manières possibles, dont je suis conscient ou non depuis ma naissance (pour la première fois) jusqu'à aujourd'hui et, pour chaque jour ensuite, depuis telle période (par exemple le matin) jusqu'à telle autre (le soir par exemple).
Une fois ces deux doubles étapes clairement réalisées, vous pouvez estimé être "pur" à ce moment-là et cela dure jusqu'à vos prochains manquements à la Loi d'amour !
Si ces explications ne vous semblent pas suffisamment claires, se reporter à mon article sur "la demande de pardon à l'ère du Verseau".
En tous les cas, puisque vous voici propre intérieurement, donc pur, vous pouvez remercier pour tous les bienfaits qui ont été accomplis sur vous.
2) Les remerciements
Il s'agit de remercier non seulement le Créateur mais aussi tous ceux qui l'aident à accomplir nos demandes ici-bas, c'est à dire tous les ancêtres ascencionnés, tous ceux qui sont devenus des christs ou des illuminés, il en existe un certain nombre dans l'humanité et là chacun doit citer ceux qui correspondent à sa culture ancestrale et seulement ceux-là.
Concrètement comment reconnaître un ancêtre ascencionné, illuminé, ou élévé au Christ ?
C'est nécessairement quelqu'un qui s'est illustré par une capacité d'amour hors du commun, ce qui l'aura conduit vers des actes mémorables à l'égard d'autrui, qui a dévoué sa vie aux autres (même à une petite échelle, non mondiale), qui n'a pas fait couler de sang, sauf très grosse exception, mais la plupart ne doivent pas en avoir fait couler ou être à l'origine de mort d'autrui !
Une fois que vous les avez identifiés, cela signifie que, si vous êtes noir, vous citerez des ancêtres noirs, si vous êtes blancs des ancêtres blancs.
Quelques exemple d'ancêtres blancs ascencionnés, illuminés ou élévés au grade de Christ : Zoroastre, Confucius, Lao Tcheu, Jésus, Mohamed (parmi les exceptions à l'origine de la mort d'autrui parce que sa mission l'y autorisait)...
Quelques exemples d'ancêtres noirs : Kimbangu, Matsua, Bueta Mbongo, Biayenda, Toko, Kimpa Mvita, mama Mafuta, mama Ngunga, mama Mwilu, mama Anuarite...
Vous noterez que je n'ai pas cité Boudha pour ne créer de polémique inutile quant au côté, noir ou blanc, où le situer, car ceux qui savent le savent !
Une fois qu'on connait ces ancêtres qu'on a décidé de citer dans ses prières pour les remerciements mais aussi pour les doléances, en même temps que le Créateur, il faudra les citer après avoir invoqué le Créateur non seulement dans les remerciements mais aussi dans la phase des doléances, pourquoi ?
Parce que quand un être humain atteind l'ascencion ou l'illumination, il devient un "dieu" puisqu'il lui a été permis de revêtir le Christ, cette dimension du Créateur qui est destinée à la fois à ceux qui ne sont plus qu'amour et à enseigner l'humanité dans la voie d'amour ou le Kimuntu (voir "existe-t-il une nature noire ou blanche en spiritualité ?").
C'est dans ce sens-là que nombreux parlent des dieux et non pas de Dieu tout seul, cela signifie que ceux qui ont été élevé à ce rang-là sont en droit d'être des relais ou, mieux encore, sont en droit de figurer dans le "gouvernement" du Créateur pour répondre aux demandes d'ici-bas qui vont dans le sens de l'amour et sont, donc, méritoires !
Donc dans ma pière à moi Kongo, par exemple, je me dois de dire :
"Je te remercie Nzambia Mpungu (c'est le nom du Créateur en kikongo) pour tous les bienfaits que tu as accomplis pour moi depuis ma naissance (pour la première prière) jusqu'à aujourd'hui et je remercie également mes ancêtres, les tatas Matsua, Kimbangu, Bueta Mbongo, Biayenda, les mamas Mafuta, Kimpa, Ngunga, Mwilu et tous les autres pour cela".
Par la suite pour chaque jour, il faut formuler ses remerciements depuis une certaine période (par exemple le matin) jusqu'à une autre (le soir par exemple) : "Je te remercie Nzambia Mpungu pour tous les bienfaits que tu as pu avoir accomplis pour moi depuis le matin jusqu'à ce soir ou depuis hier soir jusqu'à ce matin et je remercie aussi mes ancêtres les tatas ...et les mamas..ainsi que tous les autres pour cela !".
Une fois les remerciements effectués au Créateur et aux ancêtres dont on aura choisi les noms parce qu'on connait leur histoire personnelle et qu'il en résulte de la confiance en eux, on peut passer à l'étape des doléances ou demandes.
3) Les doléances ou demandes dans la prière
Ici aussi les doléances ou demandes s'adressent à la fois au Créateur et aux ancêtres, comme pour les remerciements, mais ici il faut retenir une régle majeure : une doléance à chaque fois, puis une autre après.
Concrètement voici un exemple :
Pour moi Kongo, mes demandes sont adressées à Nzambia Mpungu (c'est le Créateur en Kikongo) et aussi aux ancêtres illuminés Kongo, donc : "Nzambia Mpungu Tulendo wa vanga zulu ye ntoto (Dieu tout puissant Créateur du ciel et de la terre), je te demande de m'aider à m'éveiller en esprit, c'est à dire à m'ouvrir à moi-même, je demande aussi la même chose à mes ancêtres les tatas...et les mamas...ainsi qu'à tous les autres" et je finis par "Nge ta" (ainsi soit-il !) ou "E nkassukulu, E tia !" ou "Nzambi wa bonga, wa sa !", qui veulent dire la même chose !
J'enchaîne sur une seconde demande : "Nzambia Mpungu Tulendo wa vanga zulu ye ntoto (ou juste Nzambia Mpungu) je te demande aussi de me faire découvrir les capacités en esprit qui sont en moi en les éveillant, je demande aussi la même chose aux ancêtres les tatas...et les mamas...ainsi qu'à tous les autres ! "Nge ta" pour finir ou "E nkassukulu, E tia" ou "Nzambi wa bonga, wa sa !".
Ensuite j'enchaîne sur la troisième : "Nzambia Mpungu, je te demande aussi de me faie savoir ce pourquoi je suis ici-bas, c'est à dire ma mission sur terre, je demande aussi la même chose à mes ancêtres les tatas..et les mamas..ainsi qu'à tous les autres, Nge ta (ou...)"
Si j'ai une autre demande, je la formule en l'adressant au Créateur et aux ancêtres, sinon, je conclus ma prière par trois bravos espacés de quelques secondes les uns des autres pour signifier que j'ai fini !
Cela est peut être long à lire, mais pas si long à pratiquer, puisque ne prenant que cinq à dix minutes qu'est-ce que cinq ou dix minutes chaque jour et que risquez-vous à essayer si vous croyez déjà au Créateur ?
Dernier conseil, priez au moins le matin, pour avoir la sérénité en esprit tout au long de la journée et aussi le soir pour dormir en paix, mais il n'est pas exclu de le faire à tout autre moment dès lors que vous en ressentez la nécessité !
Posté le: Sam 25 Juin 2011 13:27 Sujet du message:
Bonjour!
Avant de relever tout ce qui me paraît biaisé dans tes commentaires, j'aimerais d'abord préciser ceci : Le titre de ce topic est "Ce qui est lié à l'ère du verseau" tu n'as pas pris la peine de définir ce concept. Or entend que concept, il ne s'agit que de la perception par un individu, ou un groupe d'une certaine réalité, en toute logique donc il peut y avoir une multitude de perception pour une seule et même réalité, sachant que parmi cette multitude de perception il y en a une seule qui est conforme à la réalité...Tu te comporte comme si cette vision du monde était accepté et partagée par tous : pour toi c'est l'ère du verseau, pour d'autres ça pourrait être l'ère du sagittaire ou je ne sais quoi d'autres, pour moi par exemple c'est l'ère de rien du tout...
Donc mon ami ce n'est pas te faire injure de te nier la paternité de ce concept, et dans ce cas il serait honnête intellectuellement et sur le plan ethique de présenter au préalable ce concept en le définissant, et les écoles ésotériques, philosophiques ou politiques à l'origine de ce concept, ça permettra à ceux qui te lisent et qui seraient tentés de savoir exactement ce à quoi ils ont affaire.
Moi il m'a fallu consacrer plusieurs dizaines de minutes à google pour pouvoir extraire de l'info et comprendre de quoi il est question : il me semble que c'est une vision du monde que partages certainns groupes politiques, philosophiques, ésotériques que je respecte, mais qui n'est pas la mienne.
Ok, je ferme cette parenthèse.
Citation:
Le titre de ce post est "ce qui est lié à l'ère du Verseau",
Biensure, tu aurait du commencer par en parler, mais dans tous tes post tu as développé tout autre chose, d'où je te repose la question c'est quoi l'ère du verseau?
Citation:
il se trouve que la réincarnation est un principe majeure de "l'évolution en esprit" qui a été à dessein occulté par "l'action" de ceux qui dirigent le monde, les francs-maçons pour ne pas les nommer.
Tu focalise beaucoup sur cette histoire de franc-maçonnerie, et je pense que tu leur attribue beaucoup plus de pouvoir qu'ils en ont. Sinon quel serait l'intérêt pour ce groupe d'occulter le principe de réincarnation?
Citation:
J'ignore si ma réponse te conviendras ou non, mais ces choses-là ne se discutent pas davantage, comment persuader quelqu'un de la réalité de ce principe de l'évolution de la vie en esprit, comment persuader quelqu'un de l'existence du Créateur ?
Pas de confusion mon ami, on est d'accord sur l'existence du créateur et même sur le principe d'évolution en esprit, mais où je te dis non c'est sur la réincarnation et sur ton scenarion de la vie en x+1 qui depend de la vie en x et patatai patata...
Le problème avec cette histoire de réincaranation est que vous expliquez très bien pourquoi il faut se réincarner, mais tu n'explique pas pourquoi il faut mourrir? si comme tu dis une seule vie n'est pas suffisante pour atteindre ce niveau "christique" pourquoi donc ne pas laisser à l'humain le temps necessaire sur terre afin qu'il puisse donc y parvenir au lieu de le laisser mourrir et le faire revenir n fois? où est la logique?
Citation:
En réalité, Afrobeat, le principe de la vie humaine sur terre est conçu comme un "jeu" pour le Créateur et nous-mêmes, avant de partir du monde des esprits, nous choisissons le "film" que nous allons venir jouer ici-bas dans les grandes lignes, avec des objectifs à atteindre,
1-) Je n'accepte pas de réduire à un simple jeu, des questions liées à notre âme et à son devenir, je n'accepte pas de réduire à un simple jeu le challenge difficile qui est donné aux enfants de lumière de préserver leur esprit illuminé jusqu'à la mort, de rester attaché au créateur en tout lieu et en toute circonstance, de lui rester fidèle pendant toute sa vie sur terre, tu appelles ça un jeu? sans l'aide du père aucun humain n'y parviendrai rassure-toi.
2-) Ce n'est pas nous qui choisissons le film, je te rappelle que c'est nous qui servons le père c'est pas lui qui nous sert, il est souverain et c'est lui qui nous confie la mission que nous avons à réaliser et met les moyens necessaires pour qu'il n'y ait pas d'echec, vraiment mon ami, la philosophie "new age" est entrain de t'égarer!
Citation:
Et le premier but du jeu c'est de lever le voile de l'oubli pour se souvenir d'abord de qui on est et au fur et à mesure réveiller en soi les armes dont on s'est dotées depuis là-bas, ensuite faire son travail comme on le doit
Lorsque tu as énoncé les principes de l'amour tu as écrit avec raison qu'il faut faire chaque chose en son temps. Il en est ainsi de notre relation avec le créateur : au moment défini, au moment prévu à l'avance par lui, il declenche le processus pour arriver au résultat prévu à l'avance par lui. De toi même tu ne peux pas declecher ce processus tout simplement parce-que tu n'en as pas les moyens.
Citation:
Sauf que le diable est un instrument du jeu global, qui est là avec des légions entières de monstres ou anges maléfiques mis à sa disposition par le Créateur pour dérouter et corser le "jeu", nous le savons tous cela, en partant de là-bas et plus nous partons de hautes sphères, plus nous serons dérouter, les religions disent "tenter" !
Dieu n'a pas à mettre des monstres à sa disposition, la monstruosité est le résultat des ténèbres, le diable n'a de pouvoir que dans un environnement ténébreux.
Citation:
Tous les esprits ne seraient pas issus de la Source, alors le Créateur aurait-il donné autorisation à d'autres que lui-même pour en créer ou bien ceux à qui il a délégué la tâche de renvoyer ces esprits dans des corps de chair et de sang auraient-ils fait une sorte de coup d'Etat en envoyant ici-bas des esprits dotés par eux uniquement d'instinct maléfique en violation totale de la Loi du libre-arbitre ?
Dieu est lumière et il n'ya point de ténèbres en lui. Les hommes ont été crées après le diable qui lui même est un ancien esprit de lumière. Après sa chute,lorsqu'il a tété chassé du ciel il n'est pas parti seul, il a amené avec lui des myriades et des myriades d'anges qui avaient participé à sa rebellion et qui sont aujour'dhui des esprits ténébreux : Ainsi comme le père fait habiter des esprits de lumière sur des humains, de même le diable aussi à la capacité de faire habiter des esprits ténébreux sur les humains, c'est aussi simple que ça.
Citation:
Le principe même de la vie de tout esprit suppose le libre-arbitre, cela signifie que dès le départ lorsque nous revenons ici-bas, nous sommes libres de choisir le bien ou le mal, sinon le jeu n'aurait pas lieu d'être, c'est tout l'intérêt de ce jeu que de voir qui est en mesure de rester dans l'amour, bien que ne se souvenant de rien et soumis aux pires des épreuves.
Non c'est pas une question de libre arbitre, je t'ai dit que Dieu est le début et la fin de toute chose, pourquoi il va te laisser le libre arbitre alors qu'il sait déjà quel sera ta réaction et même ta deestinée? lui qui est omniscient et omnipotent? L'histoire du monde c'est une guerre entre les ténèbres et la lumière, c'est un prinicipe divin universel qui veut que la lumière prenneNt le dessus Sur les ténèbres, la lumière et synonyme de vie, d'équilibre, de paix, contrairement aux ténèbres qui sont synonymes de confusion et de chaos. La puissance de dieu se manifeste par la victoire certaine de la lumière sur les ténèbres.
Le récit biblique de la génèse qui n'est pas le récit de la création comme aime à le dire les réligieux, mais plutôt une allégorie qui met en exergue le principe de la victoire de la luimière sur les ténèbres : ici on constate bien que "la terre était informe et vide (confusion et chaos) et les ténèbres régnaient" et dieu dit "que la lumière fut". Ici l'appartion de la lumière est le préalable à la naissance de la vie : c'est aussi une allégorie de la naissance en esprit, de l'éveil si tu veux, c'est l'entrée dans la lumière qui declenche le processus d'éveil, de la vie en esprit...
Donc dieu qui baigne dans la lumière est le dieu des vivants,pas celui des morts(spirituels) qui eux font la puie et le beau temps dans le monde des ténèbres, voilà!
Citation:
Si une partie de la création lui échappe, cela implique qu'il n'y a pas un seul Créateur, mais je ne sais combien, si cela t'est concevable, pas à moi.
Mon ami dieu n'a jamais crée le mal, il ne sait même pas de quoi il est question. Le mal n'existe pas entend que tel, le mal n'est que l'absence de bien , comme les ténèbres ne sont que l'absence de lumière.Une partie de la création ne lui pas echapée, elle a choisi sous la houlette de lucifer de le défier et dans ce cas elle n'a pas d'avenir auprès de lui, et par conséquent l'absence de dieu signifie ténèbres, d'où son nom de prince des ténèbres...
Citation:
Le comment est que quand un esprit vient pour la première fois ici-bas, il est au niveau zéro de la Connaissance du bien et du mal, qu'il va découvrir peu à peu dans des situations les plus variées, conçues exprès pour qu'il fasse des choix qui vont gonfler ou, tout au contraire, faire décroître son capital amour en lui.
FAUX! un esprit de lumière lorsqu'il arrive sur terre il n'est pas au dégré zero de la connaissance, c'est un fils de dieu il a déjà eu à etre enseigné par dieu, il arrive donc ici avec un bagage dont il n'est pas forcemet conscient, mais que dieu va declencher au moment opportun pour les besoins de la cause afin qu'il puisse être conscient de son identité spiruituelle et de mener à bien sa mission.
Citation:
La somme de ce capital amour fait qu'à sa mort, il est fait le point avec lui, il revoit les grandes scènes de sa vie, les bons et les mauvais moments, afin qu'il réalise ses manquements ; quand il est de retour sur terre, de deux choses l'une ou bien il retrouve la bonne voie, celle de l'amour, ou bien il persiste dans la mauvaise, l'anti-amour et ne cesse de s'alourdir.
ça c'est la sciences fiction! on ne vit qu'une fois mon cher ami! Quand on meurt on repart tout simplement d'où on est venu et on attend le jugement par lequel nous tous nous passerons, faire croire à un humain qu'il a à sa disposition une infinité de vie pour rattrapper ses iniquités est la preuve d'une méconnaissance du fonctionnement de l'esprit.
Citation:
Je sais que tu n'y crois pas, mais oses admettre l'hypothèse, peux-tu seulement imaginer ce que devient celui-là au bout de seulement deux vies qu'il a vécu assez vieux pour s'alourdir négativement ?
Mon ami, je t'ai dit qu'il n'ya pas de surprise dans ces choses là, on ne devient pas sur terre ce qu'on a jamais été auparavant : chacun vient pour accomplir sa mission certains c'est pour des oeuvres dignes, d'autres c'est pour des oevres obscures. Tout a déjà été accompli à l'avance dieu est souverain et il prévoit tout avec une precision infinitésimale, jesus-christ a bien dit : "Tout est accompli..."
Citation:
Ceci juste pour dire qu'on ne naît pas fils de l'ombre mais qu'on le devient à force de mauvais choix, jusqu'à ce qu'on ne se souvienne même plus de ce qu'est l'amour et ceci contribue à répondre au pourquoi de la question initiale !
Un enfant de lumière peut pendant son séjour sur terre être amené à se perdre, mais le travail de dieu c'est de le ramener rapidement sur le droit chemin pour éviter qu'il ne se perde : parce-que le père n'est prêt à perdre aucun de ses enfants!
je m'arrête là pour l'instant,je reviendrai commenter le reste de tes posts plus tard _________________ www.afromantara.com
Produits de beauté Afro!
Posté le: Lun 27 Juin 2011 02:11 Sujet du message:
Bonsoir Afrobeat !
Quand tu m'as interpellé la première fois, je t'ai répondu en retour pour te demander si tu croyais en la réincarnation ou non, puis je t'ai répondu en précisant que le titre de ce post état "ce qui est lié à l'ère du Verseau" !
Le fait de ne pas avoir expliciter le titre, à dessein, est là pour signifier que ce sujet s'adresse aux seuls qui soient en mesure de comprendre de quoi je parle au juste ici et surtout pas aux religieux, car un sujet avait déjà été initié par moi dans les années passées, 2004 ou 2005, pour distinguer la religion de la spiritualité, du reste je t'en mets le lien ci-dessous !
Maintenant tu me diras nous sommes sur un forum, certes, mais même sur un forum il est permis d'initier des sujets qui ne sollicitent pas nécessairement l'entendement de tous, d'ailleurs sur ce forum ou nous sommes certains sont des adeptes de Mohamed, de Boudha, de Jésus, de Kimbangu...Bref des religieux et d'autres sont des spirituels, des chercheurs en esprit !
Par ta phrase "on ne vit qu'une fois" tu as tout dit, c'est-là un langage proprement religieux, ce sujet ne concerne pas les religieux ; c'est pourquoi toi et moi ne pouvons débattre là-dessus, ceci dit nul ne peut t'empêcher de le lire ni même de continuer à y livrer tes points de vue, mais ne sois plus surpris si je ne te réponds pas !
Encore une fois ce sujet s'adresse aux chercheurs en esprit qui sauront y puiser, ou non d'ailleurs, la substance utile et sur ce, je te remercie de tes interpellations et te souhaite bon vent !
La dimension tout dans le tout du Créateur (5 et fin)
C'est également, parce que le juste a pleinement conscience de l'omnipotence et de l'omniscience du Créateur, accolées au mystère de son origine, que nul ne peut expliquer ici-bas que le juste véritable éprouve un respect mêlé de sacralité pour toute chose qui touche au Créateur et/ou à sa simple représentation.
Comment en effet réagir autrement face à un « être », une entité impalpable, indescriptible, in-identifiable, incernable, insondable...Tant et si bien que d'autres tellement désireux de vouloir le définir comme on défini une terre lointaine, après y avoir échoué, ont préféré renoncer à croire en son existence.
Il faut admettre que celle-ci pose tant et tant de questions : comment est-il possible d'avoir la maîtrise de toute chose en tout lieu, tout temps et toute circonstance ? Et lui-même d'où vient-il, comment est-il « né » et pourquoi nous avoir crées ?
En général ces questions relèvent du mystère du Créateur lui-même et ne regardent que lui seul, peut être qu'en l'état actuel des connaissances et de l'entendement humain est-il simplement impossible de le comprendre ?
Quoiqu'il en soit, ce sont-là des questions auxquelles ne peut répondre que le seul Créateur, ce qui est certain est que le juste véritable a déjà eu l'occasion d'éprouver son existence indéniable avant de devenir un juste véritable, c'est d'ailleurs un des éléments qui y contribue, et donc déjà dépassé le stade de ces questions méta-physiques pour devenir un vrai juste !
En l'état actuel du savoir humain concernant l'univers de l'esprit, nous savons éprouver l'existence du Créateur et des institutions mystiques et invisibles qu'il a mis en place pour présider au système de la réincarnation ou renaissances multiples des esprits.
Nous savons ce qu'il advient de l'être après sa mort, non pas du corps physique qui retourne à la terre comme poussière, mais de l'esprit, la partie immortelle de l'humain, qui continue à subsister sous une forme impalpable, mais doté des facultés de penser, de ressentir des sentiments de toutes sortes, de garder des événements en mémoire, de voir et d'entendre, de parler et d'agir comme lorsqu'il était revêtu de son corps-armure lui permettant de se mouvoir dans le monde physique.
Nous savons qu'après la mort physique, tout esprit doit d'abord trouver ou retrouver, selon qu'il s'y rende pour la première fois ou y retourne, le chemin qui doit le conduire vers le niveau, les instances qui correspondent à son grade en esprit, ce qui signifie que tous les esprits ne vont pas au même endroit après la mort.
Une fois qu'il a trouvé ou retrouvé son chemin suivant un processus plus ou moins long selon son grade en esprit et la facilité dont il fait montre d'acceptation ou non du phénomène de la mort, mais aussi des circonstances exactes de celle-ci, un décès à un terme non prévu par les instances du Créateur peut faire vagabonder l'esprit pendant plus ou moins longtemps en attendant que vienne l'heure normale à laquelle son départ d'ici-bas avait été programmée.
Une fois parvenu sur le chemin, tout esprit perçoit une lumière très vive, intense, qui reflète l'amour absolu, ou plutôt l'amour Suprême, car c'est celle qui mène vers l'univers du TOUT amour mais à chaque niveau d'élévation en esprit, correspond un peu de cette lumière, symbole que l'esprit est bien sur la voie vers le TOUT amour.
En revanche les esprits qui sont le plus demeurés dans l'obscurité ou dans le mal, certains témoignages de malades sortis de coma, permettent de penser que la lumière ne leur est pas visible, notamment ceux qui n'ont aucune croyance en l'existence du Créateur, ils sembleraient sombrer dans les tourments du néant absolu pendant un délai plus ou moins long, jusqu'à ce qu'ils implorent, et donc reconnaissent, le Créateur ou ses instances, puisque certains témoignages de ce type parlent de personnes ayant eu à invoquer un ancêtre illuminé pour se voir ouvrir le chemin de lumière.
Après l'entrée dans la lumière, la progression se fait assez rapidement, on arrive devant les instances qui correspondent à son grade en esprit, on est reçu ou non par des proches disparus anciennement et qui sont au même grade, suivant les dires de ceux qui sont parvenus à ces grades lors de leur voyage en esprit.
Cependant, tôt ou tard on doit rendre compte aux autorités de ces instances, et chaque instance en est pourvues, de sa conduite sur terre sur le plan de la loi d'amour, du Kimuntu ou de la Mâat ; on revoit le film de sa vie dans les grandes lignes et réalise par soi-même pleinement ses manquements ou ses bons comportements vis à vis du Kimuntu.
Il s'agit d'un jugement dans le sens véritable du mot, alors il s'achève par une sentence de progression en grade, de stabilisation à un niveau identique ou, tout au contraire, de régression en grade si les manquements ont été trop conséquents.
A l'issu de celui-ci, une sorte de feuille de route est établie comportant ce qui est acquis dans la progression dans la voie d'amour et ce qui ne l'est pas et doit être corrigé dans une vie à venir, pour cela les conditions de la dite-vie sont préparées, s'agissant du sexe, de la couleur, de la condition sociale, du pays de naissance...
Ensuite un terme plus ou moins long est fixé à l'issu duquel le nouvel arrivé dans le monde des esprits repartira sur terre continuer son apprentissage et son élévation en esprit.
Entre temps, il poursuit sa vie en esprit dans le niveau qui correspond à son grade.
Ceux qui dirigent le monde aujourd'hui ne sont plus guidés que par l'instinct de proie, le désir d'accumuler le maximum de richesses possibles et imaginables comme si cela était une fin en soi, ils ont oublié et s'évertuent à occulter aux yeux de tous la dimension spirituelle de l'humain, comme pour se dédouaner de leurs propres manquements et comme si cela suffisait à les absoudre.
Ils tiennent les religions, les moyens de communication de masse et en font des outils de conditionnement des esprits humains dans un sens où ils oublient leur humanité, leur kimuntu, ce qui devrait vraiment faire d'eux des humains véritables.
La plupart des êtres humains, cédant à la facilité qui leur est ainsi offerte, les suivent comme des moutons et s'en retrouvent perdus, éloignés de la voie d'amour, du Kimuntu, de la Mâat, quand ils n'en ont pas simplement oublié l'existence.
Puis par leurs excès sans contrôle parce que non fondés sur le Kimuntu, ces dirigeants avec le silence coupable et complice du reste de l'humanité, finissent par mettre en péril la survivance même de la terre, l'unité de l'humanité qu'ils ont réussi à éclipser depuis si longtemps ; par tous ces agissements, ce sont tous les desseins du Créateur vis à vis de l'humanité qui sont mis en péril et notamment ce grand laboratoire pour la progression des esprits qu'est la terre.
Si bien que le temps est venu de remettre en place le cours normal de la vie ici-bas.
Cela passe par l'abolition du mythe de certains ancêtres ascencionés, perçus jusqu'ici à tort comme Dieu alors que Nzambia Mpungu Tulendo wa Vanga Zulu ye Ntoto, Dieu tout puisant créateur du ciel et de la terre selon sa dénomination en Kikongo, est le seul, l'unique Créateur, quelque soit le nom qu'on lui donne ici ou là.
Par la mise à plat des religions connues jusqu'ici et l'érection d'une "nouvelle voie" commune à toute l'humanité, basée à la fois sur la Connaissance de ce qu'est le sens de l'existence, du fondement des lois du Kimuntu, Mâat ou Voie d'amour et sur les voies permettant d'accéder à certains niveaux de conscience et de réaliser pleinement la signification de l'entité esprit.
Cela passe aussi par la mise en place d'un nouvel ordre mondial, avec le rétablissement du lien entre le spirituel (donc la prise du pouvoir par les spirituels au nom du Créateur), l'administratif et le politique et le savoir dans les domaines essentiels, que sont ceux de l'esprit et aussi de l'Histoire véritable de ce monde qui doit être réhabilitée dans toute sa profondeur.
Cela passe enfin par l'abolition de toute armée ici-bas et la disparition des armes de toutes sortes de la surface de la terre.
Posté le: Mar 28 Juin 2011 01:45 Sujet du message:
L'initiation, la découverte de soi et les travers possibles ; témoignage (1)
Un jour d'avril 2006, arès mult tergiversations, je vais à Roissy prendre l'avion destination le Gabon, plus précisément Librevile où j'ai rendez-vous avec une dame que j'ai contacté prélablement par téléphone et connue par une émission sur Africa1 du journaliste Patrick Nguema Ndong.
Le voyage se déroule sans problème, j'arrive sur place vers les quatre heures du matin après une escale sur Douala de quelques longues heures, fort heureusement passée à l'hotel par les bons soins de la compagnie Camair qui m'y avait emmené !
Pour me recevoir à l'aéroport de Libreville, la dame avait délégué un de ses adjoints, nous montons en taxi, direction le PK21, où nous arrivons assez vite compte tenu du très peu de circulation à cette heure-là, la course est à mes frais bien sûr !
On me conduit d'entrée dans une chambre où je croise un homme d'un certain âge, la soixantaine, grimé de blanc partout sur le corps, y compris sur le visage, j'ai un mouvement de recul vite maîtrisé, tant je le prends pour un fou, d'autant que pour toute tenue, il ne porte qu'un pagne attaché autour de la taille et que le torse est pleinement nu.
De plus, j'ai beau dire "bonjour MR", par trois fois, aucune réponse de sa part, alors qu'il m'entend bel et bien, comme en témoigne son regard fixé vers moi, cela dure jusqu'à ce que mon accompagnateur me dise de glisser une pièce de monnaie à ses pieds et d'attendre qu'il aie mis ses deux pieds sur celle-ci.
Ce que je fais et après que ce monsieur aie effectué le cérémonial nécessaire, il répond enfin à mon salut et se présente, j'ai appris par la suite que c'est ainsi, quand on est mbanji, futur "initié", on se pare de la sorte et doit se conduire ainsi.
Comme nous sommes compagnons de chambrée, nous devisons longtemps durant toute la nuit et je suis surpris de voir que nous avons les mêmes préoccupations, à propos du gâchis dans les gouvernements noirs et en Afrique et partout ailleurs dans le monde, ainsi que sur le désarroi et le malaise au sein des populations noires.
Cette proximité de centres d'intérêts me mets de plus bel en confiance, il m'explique alors que lui-même doit "voyager" le surlendemain.
La nuit passe vite, je dors très peu, une heure au plus, d'autant que je suis réveillé dès les six heures du matin, à partir de là, les choses vont vite.
Tout d'abord, après une douche, je prends le petit déjeuner avec la dame qui m'a reçu que je vois alors pour la première fois, ainsi que tout le petit monde qui virevolte autour d'elle, ils sont bien une bonne dizaine, occupés de part et d'autre à des activités diverses.
Certains sont ses enfants, elle en a neuf qui vivent tous là, d'autres sont ses employés et d'autres de simples passants, sans compter ceux qui viennent se faire consulter car elle reçoit aussi dans ce cadre-là, elle consulte puis propose une procédure de soins en traditionnel.
D'ailleurs la plupart des gens qui viennent chez elles sont conduits par la maladie, comme elle me l'apprend elle-même, le colonel, puisqu'il s'agit d'un colonel de l'armée gabonaise, avec qui je partage ma chambre et moi sommes les seuls qu'elle reçoit depuis le début de son ministère qui ne sommes motivés que par une quête spirituelle !
Aussitôt le petit-déjeuner fini, nous voici parti à une bonne dizaine vers une destination inconnue dans un 4X4 à seulement trois places assises en cabine et tout le reste, dont moi, doit s'installer à l'arrière dans le côté "fourgonnette" ; je n'ai pas l'habitude, c'est pour moi un vrai calvaire, nous sommes régulièrement soulevés par les cahots de la route, dûs aux bosses et autres nids de poule !
Nous arrivons enfin, après pas loin d'une heure de route, en pleine brousse et devant un beau paysage tout naturel avec une belle rivière pas trop profonde, c'est là que je dois devenir mbanji, postulant à l'initiation....
Posté le: Mar 28 Juin 2011 17:57 Sujet du message:
Initiation, découverte de soi et travers possibles ; témoignage (2)
D'abord on me demande de me dépouiller de tous mes vêtements, ce que je fais et ensuite on me remets un pagne qui devient ma seule parure et que j'attache autour de la taille.
Une fois en pagne, je dois me mettre dans une toute petite hutte d'à peine un mètre carré, là je suis assis devant une décoction de diverses plantes qui dégagent de la fumée en brûlant et je dois me pencher vers tout cela pour le respirer et me purifier ainsi de l'intérieur !
Je le fais et très vite, constate une irrésistible envie de tousser, je ne m'en prive pas, mais m'évertue de résister aussi longtemps que je peux, en vérité jusqu'à ce qu'on vienne me dire d'en sortir en dépit du désagrement que cela me cause, il faut dire que je tenais à ce que les choses soient faites au mieux !
Au sortir de là, je dois aller m'asseoir sur une grosse pierre en bordure de la rivière avec l'eau qui m'arrive au niveau du bassin, ensuite je dois me glisser dans l'eau et confesser tous mes manquements à la Loi d'amour depuis ma naissance, ce que je fais, après avoir fini ce rituel, celle qui le dirige, une des assistantes de la dame, m'autorise à me lever et nous voici repartis.
Mais à peine sommes nous sortis de cette petite forêt qu'il se met à pleuvoir abondamment comme il est normal en cette saison des pluies, cela nous oblige à faire plus d'un kilomètre à pied sous la pluie et d'aller attendre notre véhicule sous un petit abri.
Là nous conversons bien sûr et voici qu'à un moment donné, l'un des fils de seize années de celle qui m'a accueilli, vient à me dire ceci : "En vous voyant arrivé, j'ai tout de suite vu que vous étiez quelqu'un d'important", ce sur quoi il doit s'arrêter sur un signe réprobateur de mon parrain qui se trouve être aussi celui qui était venu me chercher à l'aéroport Léon Mba et que je vais choisir comme tel dès le retour à la concession.
Fort heureusement pour le retour il m'est permis de m'installer à l'avant, il y a là aussi un jeune à peine bachelier qui a sombré dans la folie et est venue s'en faire soigner accompagné de sa génitrice, dans la cabine du véhicule.
A l'arrivée, ma vie de banzi commence, avec isolement vis vis du reste de la communauté, nourriture spéciale et eau à boire spéciale, ainsi q'une manière particulière de me laver chaque jour et cela par deux fois, au lever et au coucher, le tout accompagné à chaque fois de prières qui doivent être faites de manière particulière, après m'être enduit entièrement le corps de Kaolin.
Mes journées sont occupées essentiellement par la méditation et l'écriture, chaque jour j'écris et consigne le moindre de mes rêves, qui sont en réalité des visions et curieusement je devais en vivre quelqu'uns au cours de mon voyage en esprit à venir.
Dans un de ces rêves, ou plutôt vision, je me voyais sur le parking d'une cours d'école, je suis enseignant, et là j'avais écrit sur ma voiture le nom qui devait m'être donné par la suite au cours de mon premier voyage ; là où rien n'est le fait du hasard dans notre existence, c'est que ce même nom, je m'amusais à l'afficher au côté de mon nom d'inscrit sur des forums traitant de la Cause noire, mais aussi je l'avais affiché sur un tee-shirt recouvert également de ma propre photo, qu'est-ce qui m'avait donc motivé à agir de la sorte à des époques où je ne me doutais même pas de devoir passer par le Bwiti ?
Ce régime allait durer huit jours pour moi, car certains en mettent davantage avant de pouvoir voyager, jusqu'à des mois avant d'y être autorisés car ils leur faut tout ce temps-là pour se purifier et, alors que je commence à trouver le temps long suite à autant d'isolement, je demande à mon parrain quand est-ce que je suis sensé "voyager", il me répond tel jour tout en me demandant cela ne te dit-il rien ? Ce à quoi je réponds non, il faut dire qu'en tant que banzi on est coupé de tout, ni montre, ni calendrier, ni consommation de certains mets...Comment pouvais-je savoir alors à quoi correspondait ce jour-là ? En revanche, à mon retour en France, je le sus, il s'agissait du jour de la Pâques chrétienne !
Au neuvième jour, je dois "voyager en esprit", cela se passe après un cérémonial précis, puis on absorbe une certaine plante qui "aide" au voyage.
Posté le: Mer 29 Juin 2011 05:41 Sujet du message: Re: Ce qui est lié à l'ère du Verseau
Menga ma Nza a écrit:
La demande de pardon dans l'ère du Verseau
Jusqu'ici on ne demandait le pardon pour ses manquements à la loi d'amour que de deux manières particulières : on demandait pardon pour ce que l'on avait pu avoir fait de mal en pensée, en parole et en actes à autrui, puis on pardonnait aussi aux autres le mal qu'ils avaient pu nous avoir fait. Cependant de nos jours certaines lourdeurs et nœuds demeurent en nous malgré cette procédure de demande de pardon, alors il convient désormais d'ajouter deux autres étapes aux deux précédentes :
1) Demander également le pardon pour le mal que nous avons pu nous être fait à nous-même de quelque manière que ce soit
2) Mais aussi nous pardonner à nous-mêmes ce que nous avons pu nous être fait de mal
En récapitulant, désormais il faut :
1) Demander le pardon pour le mal que nous avons pu avoir commis vis à vis des autres
2) Demander le pardon pour le mal que nous nous sommes fait à nous-mêmes
3) Pardonner aux autres tout le mal qu'ils nous ont fait
4) Nous pardonner à nous-mêmes le mal que nous nous sommes fait
Bien sûr, cette procédure est plus longue, mais elle a le mérite de nous plonger pleinement dans la paix car dans cette ère de Vérité qu'est l'ère du Verseau, nous devons vivre dans la vérité absolue non seulement vis à vis des autres, mais aussi de nous-mêmes !
Qu'est-ce qu'il vous en coûte d'essayer, du temps ? Mais qu'est-ce que si peu de temps pour autant de gain en paix intérieure ?
Posté le: Mer 29 Juin 2011 05:52 Sujet du message:
Menga ma Nza a écrit:
D'autres, en revanche, de plus en plus nombreux et la cadence va aller s'accélérant, se réveillent et réalisent ; ensuite tout l'enjeu pour eux c'est de se remettre sur la voie qu'ils s'étaient définie depuis là-bas et ce, en dépit du retard qu'ils ont pu avoir pris en raison de leur égarement tant qu'ils étaient dans l'ignorance.
Tiens, tiens, qu'est qui te faire dire ça? Tu as des statistiques (ou des faits) qui prouvent qu'il y a plus de monde qui se réveille et qui lève le voile aujourd'hui par rapport à il y a 100, 1000 ans, 50000 ans ? _________________ http://ekaaro.forumactif.com/
Posté le: Mer 29 Juin 2011 06:08 Sujet du message:
afrobeat a écrit:
Menga ma Nza a écrit:
Bonjour Afrobeat !
Avant que je n'aille plus avant dans les réponses à tes questions ou à tes affirmations, permets-moi de te poser une question : pour toi donc le principe de la réincarnation est un leurre, cela n'existe pas ?
Ensuite, en fonction de ce que tu me répondras je saurai mieux quelle lecture exact faire de ton post et comment y faire suite, j'attend donc ta réponse, merci !
Bonjour,
Non! le principe de réincarnation n'est pas une leurre, pas du tout... Sauf que ce n'est pas une règle, encore moins un devoir ou une obligation pour le père de réincarner les esprits : il peut arriver que le père décide de ramener un esprit sur terre pour des besoins précis et pour un but précis, mais ceci n'est pas l'apanage de tous les esprits.
Le père est souverain, et n'oublie pas qu'il est omniscient, omnipotent, le début et la fin de toutes choses, il connaît le destin de toutes choses avant même qu'ell ne viennent à l'existence.Rien n'est nouveau pour lui, il ne découvre rien, quand il te crée c'est pour un but précis, et il te conduira et t'aidera avec les anges et autres entités à son service pour que tu y arrives, parce-que ton echec est aussi le sien. Et il a pris les disposition necessaire pour que aucun enfant de lumière n'échoue...
juste un commentaire Afrobeat, tu me dis si je me trompe,. J'ai l'impression que ta vision de la spiritualité et du fonctionnement de l'univers est très européenne (eurocentrée).
Ou est le libre arbitre, dans ce que tu décris ?
J'ai compris que dans la spiritualité africaine, il y a une notion forte de symétrie et d'unité.
- principe féminin et masculin
- positif et négatif
- nuit et jour
- mal et bien
- infiniment petit et infiniment grand
Tout ça réunit en une seule entité qui est en mème temps double (ex: la symétrie est très importante dans l'art et l'architecture africaine antique).
Ce qui donne une conception complexe de la vie, mais en mème temps très simple. _________________ http://ekaaro.forumactif.com/
Posté le: Mer 29 Juin 2011 06:28 Sujet du message:
Menga ma Nza a écrit:
Quel est le sens du combat ?
En lisant les uns et les autres ici et là sur le net, il apparaît deux grandes catégories de "combattants noirs" qui prétendent le faire au nom de la réhabilitation du peuple noir et, donc, du Kimuntu car pour un bon kongo, et au sens large un noir, cela ne peut se faire qu'en vertu du Kimuntu ou mâat, le premier étant la continuité du second.
Posté le: Mer 29 Juin 2011 06:31 Sujet du message:
Menga ma Nza a écrit:
La non croyance des caucasiens au Créateur
Comment un peuple, fut-ce par le seul biais de ses dirigeants peut-il en arriver à ériger en système la supériorité non vérifiée en son propre sein de sa « coloration » en règle absolue au regard du reste de l'humanité ?
Certes en leur temps les Egyptiens s'estimaient être au dessus de l'ensemble de l'humanité et avaient élaboré une sorte d'échelles des couleurs humaines, avec en tête le noir le plus sombre, puis venaient le noir coloré, suivis des autres couleurs colorées et en dernier lieu le « blanc » le plus blanc façon rouquin.
Mais ils avaient quelques circonstances atténuantes, notamment celle d'être la première création humaine du créateur, avant mutation en diverses couleurs, dans des divers continents, et aussi celle, surtout, d'avoir apporter le savoir partout ailleurs dans le monde, sorte de malsain complexe de supériorité, mais ne leur faveur plaide précisément ce dernier haut fait.
Bien que cela leur valu la contestation systématique de leurs frères à qui ils avaient appris à devenir « civilisés », jusqu'à leur éviction d'Egypte antique, du soudan et toujours plus au sud sur le continent-mère !
Mais le système mis en place par leurs frères mutés en Europe se caractérise par sa dimension impitoyable et généralisée à tout membre de la communaué pour que partout il passe, notamment au milieu des frères ainés de l'humanité, les noirs, ils se montrent et s'affichent supérieurs, sur tous els plans, combien même tous n'en sont pas persuadés intimement, combien même il peut y avoir des doutes parmi certains membres de la communauté.
Pour se prémunir de cela, ils ont opté pour le déplacement en masse, en bande, tels des meutes d'animaux, pour se soutenir les uns, les autres en cas de défaillance de certains, car on a beau adopté une attitude commune, tôt ou tard, le remord, par le biais de la conscience vous rattrape et on ne peut manquer par se remettre en cause, cela finissant par se percevoir dans sa conduite, dans son attitude.
Pour éviter tout risque en ce sens, il a fallu ériger en principe le déplacement des meutes « blanches » hors de leur sphère habituelle d'existence en groupe, en bande organisées, se soutenant les uns, les autres, se renforçant les uns, les autres dans des convictions qu'ils savent pourtant intenables, insoutenables, pour ceux qu'entre eux qui se donnent la peine et ont les moyens d'y réfléchir, comme des désespérés se sachant condamnés à plus ou moins brève échéance, mais s'arc-boutant pour retarder celui-ci le plus possible, sans perdre de vue qu'elle est inéluctable !
Telle est la position des caucasiens aujourd'hui, basée sur des points inflexibles :
1) Ne jamais reconnaître quelque tort que se soit vis à vis du noir
2) Ne jamais lui reconnaître la primauté dans la naissance de l'humanité
3) Ne jamais reconnaître avoir falsifié l'histoire de ce monde
4) Nier contre toute évidence, que le noir a civilisé le monde contrairement à l'histoire mensongère qui a été colportée partout dans le monde
5) Ne jamais reconnaître que mis en situation de concurrence réelle égale, les caucasiens ne tiendraient pas le choc face aux richesses naturelles et aux potentiels humains de l'Afrique
6) Nier être responsable du désordre en Afrique sous tous les plans en favorisant l'émergence et le maintien de dirigeants et de gouvernements acquis à leurs intérêts et soumis par les armes (élites des armées locales formées et contrôlées par eux) ou par l'activation de divisions éthniques entretenues depuis l'aube de la colonisation par leurs soins.
7) Avoir étudié la structure des sociétés africaines dans le dessein d'en percevoir les forces et les faiblesses et d'y asseoir leur domination non pas dans un but de progression de l'humanité vers davantage de valeurs humaines, celles du Kimuntu pour le bénéfice et l'éclosion de la voie d'amour, comme naguère les egyptiens, bien que de façon imparfaite, car ceux -ci étaient motivés dans leur action à l'égard de leurs frères mutants de par et d'autres dans le monde, par une des vertus de l'amour, le partage et la nécessité pour le juste de faire en sorte d'aider son prochain à s'élever aussi haut que soi-même dans le niveau de connaissances de toutes sortes que l'on détient, pour que par la suite il puisse faire son chemin tout seul et en « âme et conscience » dans la voie d'amour, dans le Kimuntu !
8 ) Faire de la suprématie de la coloration dite « blanche » de l'humanité le moteur de toute leur action çà et là dans le monde.
9) Nier l'existence du Créateur, sauf quand cela arrange leurs affaires et positions, pour se dévouer totalement au Dieu argent, en érigeant la toute matérialité de la vie en dogme premier.
10) A partir de là, proclamer que l'on ne vit qu'une seule fois et que, donc tout est permis, que tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins dans une vie prétendument unique.
Tous les maux de l'Occident, et partant du monde, puisqu'il y impose leur façon de voir et leur conception de l'existence viennent de là :
1) Dès lors que l'on considère que le Créateur n'est qu'une invention humaine sans fondement, pour se donner des raisons de vivre ou d'espérer au delà de la mort.
2) Dès lors que l'on croit solidement que le Créateur n'existe pas, que l'humanité ne serait que le fruit d'un quelconque « hasard », alors que l'on voit nettement par ailleurs, que rien n'arrive jamais sans cause dans la vie.
3) Dès lors que l'on pense que les fondements de la justice, de la droiture, de l'amour...de toutes les vertus du Kimuntu, ne seraient que des simples créations d'humains qui, durant leur temps libre, se seraient amusés à s'occuper l'esprit et en s'en arrivés, tout à fait par hasard, à se faire « plus « humains » que leurs congénères, juste pour s'occuper et auraient élaborés des règles qui permettraient cela.
4) Si l'on considère que chacun est libre de gérer sa vie comme bon lui semble, sans jamais avoir des comptes autres à rendre qu'aux autorités du pays dans lequel il vit.
5) Dès lors que l'on croit dur comme fer que les lois des nations ne sont que le simple fruit d'un vivre en commun sans mettre en péril la nation, c'est à dire le bien commun
6) si l'on considère que l'humain est la seule base et la fin de toute chose
7) si l'on considère qu'il n'existe pas d'arbitre au dessus de l'humain et que donc la loi du plus fort d'entre eux doit primer sur les plus faibles
8 ) Si l'on considère que sa conscience ne s'arrête qu'aux actes que l'on pose vis à vis des siens, famille ou ceux de sa nation.
9) Si l'on considère qu'au delà de siens, les autres sont des intrus, dont il faut se protéger par tous les moyens possibles et nécessaires.
10) Si l'on considère que la vie est une guerre permanente des uns contre les autres au sein de l'humanité
Ne peut s'en suivre que des conséquences des plus néfastes pour toute l'humanité, elles vont d'abord petitement, ne frappant que les plus faibles, les plus exposés, puis vont s'amplifiant jusqu'à atteindre tous partout dans le monde.
est-ce que tu connais les travaux de Marimba Ani sur la culture européenne (Yurugu)
Posté le: Jeu 30 Juin 2011 20:37 Sujet du message: Re: Ce qui est lié à l'ère du Verseau
hwenuzu a écrit:
Menga ma Nza a écrit:
La demande de pardon dans l'ère du Verseau
Jusqu'ici on ne demandait le pardon pour ses manquements à la loi d'amour que de deux manières particulières : on demandait pardon pour ce que l'on avait pu avoir fait de mal en pensée, en parole et en actes à autrui, puis on pardonnait aussi aux autres le mal qu'ils avaient pu nous avoir fait. Cependant de nos jours certaines lourdeurs et nœuds demeurent en nous malgré cette procédure de demande de pardon, alors il convient désormais d'ajouter deux autres étapes aux deux précédentes :
1) Demander également le pardon pour le mal que nous avons pu nous être fait à nous-même de quelque manière que ce soit
2) Mais aussi nous pardonner à nous-mêmes ce que nous avons pu nous être fait de mal
En récapitulant, désormais il faut :
1) Demander le pardon pour le mal que nous avons pu avoir commis vis à vis des autres
2) Demander le pardon pour le mal que nous nous sommes fait à nous-mêmes
3) Pardonner aux autres tout le mal qu'ils nous ont fait
4) Nous pardonner à nous-mêmes le mal que nous nous sommes fait
Bien sûr, cette procédure est plus longue, mais elle a le mérite de nous plonger pleinement dans la paix car dans cette ère de Vérité qu'est l'ère du Verseau, nous devons vivre dans la vérité absolue non seulement vis à vis des autres, mais aussi de nous-mêmes !
Qu'est-ce qu'il vous en coûte d'essayer, du temps ? Mais qu'est-ce que si peu de temps pour autant de gain en paix intérieure ?
Luzolo
Mais quel est le lien avec le verseau ?
Bonsoir hwenuzu !
L'ère du Verseau, qui a succédé à celui des poissons depuis un certain nombre d'années déjà est celui au cours duquel bon nombre de vérités jusqu'ici cachées sur le monde de l'esprit et le rapport des humains avec le Créateur et la Création doivent être dévoilées, notamment quant au but de l'existence humaine ici-bas, cela passe particulièrement par la démystification et la déglorification de nombreux êtres humains partis de ce monde depuis longtemps mais restés dans la mémoire collective de beaucoup comme ayant été le Créateur lui-même !
Ce n'était-là qu'un petit rappel, pour signifier ceci : pour vivre dans la vérité, il faut d'abord être dans la pleine vérité avec soi-même et en soi-même, c'est le sens de cette formule de demande de pardon !
Ceci devrait suffire à te répondre. _________________ www.eveilenesprit.over-blog.com
Dernière édition par Menga ma Nza le Jeu 30 Juin 2011 21:07; édité 1 fois
Posté le: Jeu 30 Juin 2011 21:05 Sujet du message:
hwenuzu a écrit:
Menga ma Nza a écrit:
D'autres, en revanche, de plus en plus nombreux et la cadence va aller s'accélérant, se réveillent et réalisent ; ensuite tout l'enjeu pour eux c'est de se remettre sur la voie qu'ils s'étaient définie depuis là-bas et ce, en dépit du retard qu'ils ont pu avoir pris en raison de leur égarement tant qu'ils étaient dans l'ignorance.
Tiens, tiens, qu'est qui te faire dire ça? Tu as des statistiques (ou des faits) qui prouvent qu'il y a plus de monde qui se réveille et qui lève le voile aujourd'hui par rapport à il y a 100, 1000 ans, 50000 ans ?
Deux faits permettent de te répondre ici, tout d'abord celui-ci : par rapport aux époques si lointaines que tu évoques-là , les communications se sont amplement développées entre humains c'est un fait indéniable pour tous, principalement grâce à internet qui a libéré la libre-expression au travers des forums et autres réseaux sociaux, or non seulement ces "médias" sont relativement neufs.
Mais, en outre, même sur le net, voici encore cinq, six ans, c'est à dire avant que je ne m'en éloigne quelque peu, on parlait certes de ces questions-là mais avec moins d'engouement et, surtout, ceux qui s'y livraient vraiment n'étaient pas si nombreux à aller jusqu'au fond des choses, à appeler un chat, un chat, à oser aller jusqu'au fond de la réalité des choses.
Comme s'il existait une sorte de consensus muet pour dire que cela est déjà acquis pour tous, point besoin d'exposer davantage, mais c'est à se demander s'il ne s'agissait pas plutôt d'un auto-tabou pour fuir d'éventuelles contestations de la part de quelques novices !
D'autre part, c'est le deuxième élément de réponse, j'ai toujours perçu la spiritualité ancestrale que je pratique, et la seule que je n'ai jamais pratiqué depuis qu'à l'âge de douze ans je décidais d'en finir avec le christianisme auquel je n'avais jamais réellement adhéré autrement que pour faire comme la famille immédiate (frères et soeurs principalement), comme devant répondre aux questions auxquelles les faits palpables n'apportaient pas de réponses.
Or dans la Voie Kongo, puisque c'est de cela qu'il s'agit, on a ce que l'on appelle des "mbikudis", en français la transcription bien qu'impropre donnerait "médium", je préfèrerais dire plutôt canal de réception des messages des instances immatérielles.
Certains reçoivent des messages destinés à une ou plusieurs personnes, d'autres en reçoivent pour un groupe de personnes, d'autres encore pour tout un pays, voire toute l'humanité.
En me fiant à leurs dires récents, et en ma présence, je sais que ce dont je parle ici est en cours et, pour compléter ce point-ci, j'en suis moi-même aussi, mbikudi, c'est dans ce cadre-là, d'ailleurs, que j'ai reçu cette formule de prière ; quant à sa portée ou valeur, elle n'est imposée à personne, les choses de l'esprit devant se faire par libre adhésion, c'est à chacun d'en disposer selon son libre-arbitre plein et entier !
Voilà les éléments de réponse que je pouvais te donner suite à ton interpellation ! _________________ www.eveilenesprit.over-blog.com
Posté le: Jeu 30 Juin 2011 21:20 Sujet du message:
Pour finir hwenuzu,
J'ai lancé les liens que tu as postés, le souci est qu'une fois démarrée, la vidéo s'arrête pour ne reprendre que quelques instants après, si bien que je laisse se charger la totalité pour mieux la suivre d'une traite, je reviendrai te dire s'il y a lieu si cela rejoint le point de vue que j'expose ici ou non, au passage je découvre nouvellement cette charmante soeur, merci !
Dans l'immédiat voici la suite de mon témoignage sur mon voyage en esprit en l'an de grâce 2006 !
Initiation, découverte de soi et travers possibles ; témoignage (3)
C’est vers midi que j’absorbe la plante, du moins c’est ce qui m’en est dit par la suite car je ne dispose pas de montre.
Je vais dormir de longues heures, jusqu’aux environs de une heure du matin le lendemain d’après toujours ce qu’on m’en dit.
Sitôt la plante prise, je vais m’allonger sur ma couche avec mes attributs de voyage, je contemple longtemps durant la lumière de la bougie devant moi de façon à ne louper aucun moment de mon voyage, jusqu’à ce que mes yeux ne voient plus le monde tel qu’ils le connaissaient jusqu’ici.
Tout d’abord les couleurs deviennent particulières, comme douées de vie propre, mais je ne supporte plus de les voir en face, je préfère fermer les yeux, mais une fois cela fait, je ressens comme des sensations de vertige, en même temps que j’ai l’impression de ne plus pouvoir bouger mon corps, j’essaie de sortir du lit un peu pris de panique face à ces sensations jamais connues auparavant, mais mes jambes chancellent, je ne maîtrise même plus toute la cohérence de ma pensée.
Je me demande ce qui est vrai et ce qui n’est pas dans ce que je ressens, la seule certitude est que je ne peux y échapper puisque ne pouvant me lever, ni même juger jusqu’à quel point ma voix peut encore porter ou non, j’ai essayé et le son de ma propre voix m’a fait peur, alors je me suis tu.
A un moment, mon parrain vient dans la pièce, j’essaye de lui conter mon désarroi mais ne semble pas être bien cohérent, alors il s’en retourne sans que je n’ai pu préciser davantage ce que je pense, du reste je n’insiste pas tant j’ai peur de perdre la raison puisque je ne suis plus sûr de rien et que pour la première fois de ma vie, je n’ai plus aucune conscience de ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.
A un moment donné je vois quelqu’un, un des parents de la dame qui m'a reçu, pénétrer dans ma chambre, mais il semble fardé de couleurs étranges de part en part sur son visage, je préfère fermer les yeux plutôt que de le questionner, de peur de passer pour fou.
Alors, je ne vois plus qu’une seule alternative : m’en remettre au Créateur, ce que je fais en fermant les yeux et en enchaînant prière sur prière, j’ai même si peur que je commence à penser à une vaste escroquerie et demande au Créateur de me sortir de ce mauvais pas et lui promets de ne plus jamais me laisser berner de la sorte, c'est la panique intérieure ou presque.
Arrive un moment où je deviens incapable de bouger même les yeux et suis contraint de les laisser clos, tandis que mes pieds semblent s’étirer indéfiniment, tout comme toutes les autres parties de mon corps, comme si on m’écartelait littéralement, en même temps que je ressens tout mon corps comme se soulever, je ne contrôle plus rien et ne peux plus rien à rien, je suis contraint de me laisser faire.
Puis ces sensations physiques s’arrêtent, je me sens presque bien, je me dis intérieurement qu’enfin mon voyage a commencé et comme quelques jours après mon arrivée ici j’avais entendu le parrain de mon voisin de chambrée dire à celui-ci qu’il se parlerait à lui-même, qu’il verrait son double, alors je me dis "j’y suis", je me pose mille questions et me fais la réponse à moi-même.
Cela dure pas mal de temps, jusqu’à ce que j’en ai assez car je sens que ce n’est qu’une étape et non la vraie destination de mon voyage, d'autant que tout cela est intérieur et je le ressens et me sens comme prisonnier, je ne peux aller nulle part d'autre à l'intérieur de moi sur le plan mental et en même temps ne peut me lever de là sur le plan physique, je suis littéralement entre le marteau et l'enclume sans aucune autre issu.
Cependant, je n’arrive pas à sortir de là, je suis comme prisonnier mentalement de cette étape, je continue à me parler à moi-même, alors que je ne le veux plus, cela dure si longtemps que l’ai l’impression de perdre la tête, je sombre de nouveau dans la panique.
C’est le tourment intérieur, je persiste à penser que je suis l’objet d’une escroquerie, je pense que je vais mourir, mais n’en ai pas peur, je regrette tout juste que ma famille terrestre ne puisse jamais savoir ce qu’il est advenu de moi, j’en suis là dans le peu qui reste encore de mon mental que je peux maîtriser, quand j’ai la sensation intérieur que ma vie ne tient plus qu’à un fil et que seule ma volonté maintient celui-ci en place, que je vienne à me laisser aller, à lâcher ce fil et tout s’écroule, alors je ne peux même plus penser.
Sinon que prier et encore pas tout à fait comme je le voudrais, mais je parviens néanmoins à articuler le nom du Créateur, Nzambia Mpungu Tulendo wa vanga zulu ye ntoto, à demander le pardon et formuler quelques vœux, toujours les mêmes souvent interrompus par mon mental devenu comme défaillant, assailli que je suis par la peur et le doute, le sentiment d’avoir été trahi, trompé…Je ne peux plus que demander au Créateur de me délivrer de là, mais si je le faisais à voix haute, quiconque m'entendrait me prendre pour fou car je ne suis plus si cohérent.
Ce fil je le vois même il est quelque part dans mon cerveau, dans ma tête, serait-ce ce que certains nomment le fil d’argent ?
Toujours est-il qu’il m’apparaît distinctement et que je m’y raccroche, conscient qu’il est le symbole et la porte entre deux mondes, celui des morts et des vivants, je ne veux pas mourir, pensant que je serais alors tout juste assassiné, je m’en veux d’être venu là.
L’effort que je fais pour me retenir à ce fil m’épuise profondément, seules mes prières au Créateur m’aident à tenir, tandis que j’ai l’impresssion de devenir fou, j’ai l’impression d’être enfermé quelque part dans ma propre tête, sans issue et sans pouvoir en sortir, je panique ; si je ne priais pas, j’aurais sans doute perdu la raison car dans le même temps quelque chose me pousse comme à crier et je sens que si je le fais, alors je sombrerai dans la folie, je sens que je ne dois surtout pas lâcher ce fil, ni crier.
Cela dure un temps que je ne saurais délimité, puis, à bout de forces, je « lâche » ce fil et accepte qu’advienne ce qui sera, c’est alors que je vois une très forte lumière, que je me retrouve dans un univers entièrement lumineux et qui n'est plus que lumière et, aussitôt, je ressens le son de la harpe sacrée qui m’agressait et me blessait dans ma chaire jusque-là comme une véritable douceur désormais, un son des plus apaisants, qui m’accompagne et agrémente, comme s'il s'agissait d'un campagnon au même titre qu'un être humain, mon voyage.
Je me laisse à la fois guider et emporter par le doux son de la harpe, je me vois monter, que dis-je chevaucher les nuages comme dans un océan et monter toujours plus haut, toujours plus loin dans le ciel tantôt ma montée est abrupte, tantôt plus délicate selon que je l’harmonise avec le son de la harpe ou non.
Je suis comme juché sur un cheval invisible qui me transporte au dessus des nuages, toujours plus haut, toujours plus loin, dans un univers lumineux et paisible, je franchis les nuages comme des marches d'escaliers, pan par pan, palier par palier, comme si les nuages étaient devenus de la matière solide.
Cela dure un assez long moment, mais comment juger encore du temps dans cet univers dont je sens bien que là il n'existe plus, du moins tel qu'on le connait ici-bas ?
Puis j’arrive dans un paysage dans lequel se trouve une cabane blanche en bord de mer, une cabane isolée, nul autre être que moi seul, devant la cabane la mer et de l'autre côté une fôret dense mais harmonieuse, autant que paisible.
Je reconnais ces lieux, je sens que je viens de là avant d’être descendu sur terre, je m’y sens comme chez moi, comme si je venais de les quitter depuis peu, comme si je revenais d'une séance de joging dont je ressens la fatigue agréable, mais sans avoir besoin de me changer parce que là, sans me voir, j'ai conscience de ne plus avoir de corps de chair et de sang, néanmoins je sais que je suis vêtu comme d'une tunique blanche.
J’apprends par la suite que cette cabane est ma cabane habituelle de méditation.
Cette même cabane, je l’avais déjà vue en projection mentale lors de mes exercices de visualisation par internet avec une amie, de la même façon qu'étant gamin, moins de huit ans, au cours d'une "revêrie", j'avais déjà fait ce même voyage en esprit chevauchant des nuages, puis avait été sorti de ma "revêrie" par quelqu'un qui m'interpelait, puisque c'était en plein jour...
La suite dans quelques jours !
Posté le: Jeu 30 Juin 2011 21:58 Sujet du message:
Je viens de finir le premier lien, bien que mon anglais ne soit pas fabuleux, j'ai retenu les idées suivantes chez Marimba Ani :
* Notre force à nous noirs c'est notre spiritualité
* Tout dans le système européen vise à la domination du monde et cela passe par imposer leur concept de la Vérité dans tous les domaines (spirituel, académique, économique, politique...)
* L'antériorité de la civilisation noire, comme celle de l'Homme noir, rappelant en cela, d'ailleurs, Diop
* Notre problème à nous noirs c'est d'avoir encore des chaînes mentaux dans la tête
Comment ne pas être d'accord avec un constat global aussi juste, autant qu'éloquent ?
Tout ce dont elle parle-là, c'est tout ce que je ne cessais de développer sur le net particulièrement sur ce site Tout au long des divers forums et sous le pseudo de Luzolo :
http://myplace.forumactif.com/
Ce sont les mêmes thèmes que je n'ai cessé de reprendre dans ce thread tout au long de mes divers posts notamment quand je parle de "verrous" mis en place par l'Occident pour orienter la façon de penser des uns et des autres et emprisonner de la sorte les uns, noirs, comme les autres, blancs.
C'est pourquoi, dans ma conception et pas seulement la mienne du reste, la Renaissance africaine doit être un mouvement pour libérer la composante noire de l'humanité dans tous les domaines dans lesquelles elle est prisonnière en esprit, mais cela n'est qu'un commencement et non une fin en soi.
Conformément à un proverbe Kongo, "si tu te trompes de chemin, repars à l'endroit à partir du quel tu t'es égaré", en d'autres termes l'humanité doit repartir vers sa source pour retrouver son Kimuntu, sa Mâat, sa Voie d'amour perdu et son destin doit être ôté des mains de l'Occident qui l'a mené là où elle en est !
Et la fin en soi de cette Renaissance africaine doit consister en la libération de toute l'humanité pour qu'elle dispose de nouveau de son libre-arbitre plein et entier, c'est pourquoi cela doit se faire sur une base et des fondements spirituels car ce qui en motive la nécessité c'est l'existence du Créateur qui est l'Origine à la fois du Kimuntu, Mâat ou Voie d'amour mais aussi le Socle commun de toute l'humanité, ce qui fait que l'on puisse dire que celle-ci est UNE parceque issue de la même Source, le Créateur, et la même base, l'Afrique ! _________________ www.eveilenesprit.over-blog.com
Posté le: Jeu 30 Juin 2011 22:55 Sujet du message:
Menga ma Nza a écrit:
Je viens de finir le premier lien, bien que mon anglais ne soit pas fabuleux, j'ai retenu les idées suivantes chez Marimba Ani :
* Notre force à nous noirs c'est notre spiritualité
* Tout dans le système européen vise à la domination du monde et cela passe par imposer leur concept de la Vérité dans tous les domaines (spirituel, académique, économique, politique...)
* L'antériorité de la civilisation noire, comme celle de l'Homme noir, rappelant en cela, d'ailleurs, Diop
* Notre problème à nous noirs c'est d'avoir encore des chaînes mentaux dans la tête
Comment ne pas être d'accord avec un constat global aussi juste, autant qu'éloquent ?
Tout ce dont elle parle-là, c'est tout ce que je ne cessais de développer sur le net particulièrement sur ce site Tout au long des divers forums et sous le pseudo de Luzolo :
http://myplace.forumactif.com/
Ce sont les mêmes thèmes que je n'ai cessé de reprendre dans ce thread tout au long de mes divers posts notamment quand je parle de "verrous" mis en place par l'Occident pour orienter la façon de penser des uns et des autres et emprisonner de la sorte les uns, noirs, comme les autres, blancs.
C'est pourquoi, dans ma conception et pas seulement la mienne du reste, la Renaissance africaine doit être un mouvement pour libérer la composante noire de l'humanité dans tous les domaines dans lesquelles elle est prisonnière en esprit, mais cela n'est qu'un commencement et non une fin en soi.
Conformément à un proverbe Kongo, "si tu te trompes de chemin, repars à l'endroit à partir du quel tu t'es égaré", en d'autres termes l'humanité doit repartir vers sa source pour retrouver son Kimuntu, sa Mâat, sa Voie d'amour perdu et son destin doit être ôté des mains de l'Occident qui l'a mené là où elle en est !
Et la fin en soi de cette Renaissance africaine doit consister en la libération de toute l'humanité pour qu'elle dispose de nouveau de son libre-arbitre plein et entier, c'est pourquoi cela doit se faire sur une base et des fondements spirituels car ce qui en motive la nécessité c'est l'existence du Créateur qui est l'Origine à la fois du Kimuntu, Mâat ou Voie d'amour mais aussi le Socle commun de toute l'humanité, ce qui fait que l'on puisse dire que celle-ci est UNE parceque issue de la même Source, le Créateur, et la même base, l'Afrique !
Posté le: Lun 04 Juil 2011 01:31 Sujet du message:
Heureux de te savoir heureux Hwenuzu, dans l'immédiat voici la suite de mon témoignage d'initiation dans le Bwiti !
Initiation, découverte de soi et travers possibles ; témoignage (4)
Après un moment de contemplation devant l'immensité de l'océan qui s'offre à moi, je pénètre dans ma cabane, là je vois une table de taille très moyenne, ainsi que quatre chaises, à raison de deux par côté, sur la table, il y a plié une tunique toute blanche et par dessus deux épées croisées l'une sur l'autre.
Sans me voir le faire, parce que je semble ne plus avoir de corps physique tout en ayant pourtant conscience de mon "être" dans ce qui en constitue la délimitation habituellement physique, je me rêvets de cette tunique, puis ressors de la cabane, je prends le chemin du côté opposé à l'océan où m'attends une épaisse mais paisible forêt, je n'ai qu'une seule idée en tête, conter au Créateur la chienlit qui règne sur terre...
Quand je me relève de ma couche, je sens qu'il est tard de par le silence qui environne certte demeure habituellement si bruyante et agitée, d'autant que nous sommes en période de préparation de la fête de tous les banzis de ce temple, initiés là à des moments divers et que les jeunes filles locales ont tendance à s'y regrouper aux alentours de dix neuf-vingt heures pour pousser la voix sur des chansons de toutes sortes, toutes aussi mélodieuses les unes que les autres, ce qui agrémente mes fins de journée jusqu'à la fin de mon séjour, bien que je n'en saisisse pas les paroles, la plupart en Fang.
J'essaie de m'extraire de ma couche tout seul, mais n'y parviens pas, tant je ne sens plus mes jambes, néanmoins, en me traînant quelque peu, je parviens à me glisser hors du lit et sur les genoux, ensuite je pousse la porte de la chambre de la main et me retrouve dans le couloir séparant les chambres de mon allée du temple proprement dit.
Je me traîne à genoux jusqu'à l'espace dévolu aux banzis, juste devant l'essaloma, le sanctuaire dans lequel on prie, et là je vois celle qui m'avait emmené quelque jours plus tôt vers la rivière, venir vers moi, je lui réclame après la maîtresse des lieux, mais elle me répond que celle-ci n'est pas disponible, alors je lui demande de me toucher la main ; je ressens cela comme une envie irrépressible, ce qu'elle fait et aussitôt, je me sens véritablement parcouru comme par un courant électrique qui me secoue tout le long du corps, j'ai l'impresion qu'il me faut en passer par-là pour revenir définitivement et effectivement dans le monde d'ici-bas !
Par la suite elle et un garçon me prennent chacun par un bras pour me ramener dans ma chambre où elle me demande d'attendre la maîtresse des lieux, là on me fait asseoir sur mon lit et voici que celle-ci arrive.
Je lui fais le compte rendu de l'intégralité de mon voyage sans aucune omission, elle note et de temps à autre me fait répéter certains faits, si je ne me souviens plus pleinement ou aussitôt, elle me demande d'agiter fortement une espèce de "ntsakala", le terme en français m'échappe dans l'immédiat, quon m'a fait tenir dans la main et la mémoire me revient aussitôt....
Par la suite, je dois aller me doucher, puis m'enduire de nouveau de kaolin avant de me présenter à la communauté des initiés dans l'essaloma où doit se dérouler la cérémonie première, avant un petit défilé et des festivités, très limitées ce soir-là par rapport à ce que je verrai les fois d'après lors de mes deux prochains voyages mais aussi à l'occasion de ceux des autres.
Après ma douche, il m'est demandé par l'assistante, pendant qu'elle m'enduit de kaolin car je suis si visiblement afflaibli que je ne peux le faire tout seul, de lui "donner" une chanson qui m'aurait été indiquée dans l'univers d'où je viens, je ne me souviens de rien de tel ; alors elle me demande de fermer les yeux, ce que je fais et là, tout naturellement me vient une chanson en tête parmi celles que j'entendais souvent chantées par les dames et demoiselles en répétition.
Bien entendu j'en ignore les paroles, alors je lui en fredonne tout juste l'air et elle la reconnait et lâche "c'est ça !", apparamment mon récit et mon vécu devaient nécessairement correspondre à une certaine chanson...
Sans aller dans le détail de mon voyage, voici les grands points de mes visions au cours de celui-ci quant au devenir du monde terrestre :
* La suppression de toutes les religions et leur remplacement par une Voie unique pour tous
* La réunification du monde, placée sous la régence d'un souverain
* La direction de chaque pays du monde par un spirituel, l'homme ou la femme le plus haut en esprit, je comprendrai par la suite qu'il s'agissait de christs pour chacun d'entre eux
* Le désarmement unilatéral de toutes les armées du monde et la démobilisation de tous les militaires
* L'abolition des frontières d'un pays à l'autre avec l'instauration de la véritable citoyenneté mondiale
* La mise à disposition de tous dans le monde des "biens" de première nécessité, comme l'électricité, l'eau courante, la santé...
Au moment de mon second voyage, une année et quelque mois plus tard, puisque nous étions-là en été, j'étais encore tant traumatisé par la fatigue accumulée après absorption de la plante, que je ne souhaitais plus en consommer, de peur de "partir" encore trop loin, si bien que parvenu dans l'essaloma, où cela se passe habituellement, je m'y refuse quand vient le moment de le faire, à ma grande surprise la maîtresse des lieux, qui est présente, m'y autorise, alors je suis ramené par elle qui me tient la main vers ma chambre.
Là, je m'allonge de nouveau sur le lit, qui se trouve être le même dans la même chambre que la première fois et sens intérieurement que je vais partir bien que sans plante en moi.
Effectivement, je suis très vite soulevé par un flux d'énergie qui me parcourt tout le corps en partant des pieds jusqu'à la tête, où il se "bloque" pendant un moment durant lequel ma tête reste comme suspendue en l'air.
Puis, je vois intérieurement l'image furtive côté profil d'un crâne comme dépouillé de la chaire protectrice et j'en vois le contenu, tel qu'on représente habituellement le cerveau.
Ensuite j'ai une vision venant du front avec une nette représentation du ciel, couleur bleu et blanc, du fait de quelques ilots de nuage, en reculant du front vers l'arrière du crâne je perçois une forme rectangulaire lumineuse et couleur or.
Je suis de nouveau secoué par le même flux d'énergie, qui me parcourt des pieds à la tête, mais cette fois-ci la sensation est moins longue et le flux ne stationne nulle part.
Puis, je suis "retourné" d'abord au niveau de la tête, de sorte que mon visage d'abord pointé vers la gauche, fixe à présent le plafond.
C'est le buste qui suit de façon identique peu après, de sorte que la partie du coeur est également orientée vers le plafond.
Enfin, je suis de nouveau parcouru par un flux d'énergie qui va stationner au niveau du coeur et assez durablement.
A partir de là, tout se passe à l'endroit du front, c'est de là que partent toutes les images que je reçois, en premier lieu, venant du ciel et à toute vitesse, deux épées, que je saisis vivement au passage de chaque bras.
Puis je vois deux petits strapontins barriolés de rouge et or, le tout en plein ciel, je pose un pied sur chaque, ce sont d'abord deux cavaliers qui s'élancent à vive allure vers moi tenant chacun un javelot en main et l'air on ne peut plus menaçant ; ils passent chacun de part et d'autre de moi, je mets une épée en parade face aux assauts simultanés de l'un et de l'autre, ce qui fait tomber leurs javelots et les rends désarmés, ce à quoi je me dis, comme répondant à une question intérieure "ils sont désormais sans armes, donc sans danger, point besoin de les poursuivre !"
Puis, ce sont deux gamins, deux ans maximum, l'un blanc, l'autre noir, qui se battent, toujours comme pour répondre à une question intérieure, je réponds de nouveau : "à leur âge, ils ne peuvent pas se faire grand mal" et je les laisse poursuivre leur "jeu".
Ensuite, voici qu'apparaît une belle effrontément aguicheuse, toujours comme questionné intérieurement, je dis "je tiens mes armes, alors point de bagatelle, je ne mélange pas mes armes avec les frivolités !".
Se succèdent deux ou trois autres leçons du même type, jusqu'à ce que je me lève.
Cette fois-ci, le voyage a été moins long que la première, mais tout aussi instructif, de manière différente.
Aussitôt je me lève, fais appeller la maîtresse des lieux à qui je conte une nouvelle fois mon vécu qu'elle consigne par écrit.
A mon troisième voyage, je sens que les choses deviennent beaucoup plus sérieuses, il faut dire que c'est celui de la "consécration" en tant qu'initié accompli, tout d'abord au moment de la préparation, lors de mes méditations, je constate que quelque chose n'a pas été réalisée par moi, mais j'ai beau me demander quoi donc, je ne vois pas ; je m'en ouvre à "l'initiatrice", qui me conseille de mettre cela en prière, ce que je fais.
Quelques temps plus tard je réalise que depuis que j'ai eu à effectuer le premier voyage, il me manque le contact formel avec mon Moi intérieur ou guide ou maître intérieur, à vrai dire dès mon premier voyage, je savais qui il était sans l'avoir vu.
Alors je prie dès ce moment-là afin qu'il me pardonne de ne pas avoir cherché à le voir plus tôt et qu'il accepte de renouer avec moi de façon formelle.
Si bien que le jour venu de mon voyage, le troisième, nous sommes là deux années après le premier, je me fais violence et consomme de la plante pour qu'il n'y aie pas le moindre couac.
Ce jour-là, tôt le matin avait été sonné une corne de boeuf pour notifier le voyage aux ancêtres et aux instances requises, des coups de feu, ou un seul je ne sais plus bien, avaient été tirés puis il était procédé au cérémonial en présence d'une foule comme jamais auparavant depuis que je connaissais cet endroit.
Nous étions deux à voyager ce jour-là et nous partagions la même chambre, après avoir consommé la plante, nous sommes ramenés dans notre lieu de séjour, parés des attirails et de l'accoutrement nécessaires à la circonstance, sans oublier le maquillage approprié.
Une fois sur ma couche, j'ai quelques appréhensions en repensant inévitablement aux inconvénients du premier jour, mais curieusement, les heures ont beau s'écouler, je ne ressens rien de particulier sur le plan physique, aucun malaise, comme si je n'avais rien consommé, pourtant la quantité en avait été la même qu'à la fois si redoutée.
A tel point qu'après une leçon sur les vertus de la plante, dont j'apprenais intérieurement ceci :
* C'est la plante de la Vérité, qui montre la vérité qui est inscrite en soi, dans son esprit ; on ne peut se mentir à soi-même, on ne peut mentir à son propre esprit, à son grand Soi.
* Que lorsqu'on a consommé cette plante, il ne faut plus avoir de doute en soi, si l'on veut que les choses se déroulent en harmonie, autrement on est saisi de tourment, comme une atroce sensation de brûlure au niveau de la poitrine, laquelle m'est montrée comme pour illustration.
* C'est la plante d'amour, il vaut mieux n'avoir qu'amour en soi pour bien être en harmonie avec, et quand je dis amour, c'est avec toutes les vertus que cela suppose ; l'intégrité notamment et, dans un premier temps, dans le respect des nombreux interdits dans sa vie de tous les jours.
Une fois que je ne recevais plus rien à ce niveau-là, j'ai cru, peu de temps à peine après que je sois allé m'allonger et alors que nous étions encore en pleine journée, que j'en avais fini, alors je sors et peux marcher tout seul, ce qui me surprend agréablement, et me rends tout seul aux toilettes.
Au dehors l'assistante me recommande de repartir me coucher alors que je réclame après la maîtresse des lieux pensant en avoir fini, je m'exécute et rejoins mon lit.
Là, je m'efforce de me concentrer et commence à m'ennuyer quand je réalise brusquement percevoir y compris les sons des voix les plus faibles que je n'entendais habituellement pas lorsque la même cassette était mise durant la préparation, je comprends définitivement que cette plante ouvre à des niveaux sensoriels, ou plutôt de conscience, impensables, j'entends les voix des chanteurs dans la cassette comme s'ils chantaient là à ce moment-là et devant moi, la chanson, autant l'instrument que les voix me semblaient tout d'un coup vivants et tout proches, c'est presque comme si "j'étais" dans la chanson.
Jusqu'à ce que je vois intérieurement mon double en esprit ; tout d'abord il se présente comme un dessin au fusain, jusqu'à ce que l'image devienne plus nette, celle d'un vrai corps humain.
Le dialogue entre nous est intérieur, il me remets un cheval blanc revêtu d'une cape barriolée de rouge bordeau et d'or, ces mêmes couleurs que j'avais déjà vu ailleurs lors de mon premier voyage après être sorti de la cabane ; sur ce même cheval, je peux voir chacune de mes épées dans un fourreau, de part et d'autre du bel animal.
Lui-même porte une couronne de couleur rouge bordeau dehors et or dedans, qu'il conserve avec lui, ainsi qu'une tunique blanche.
Pour clore notre rencontre, je lui demande de m'indiquer l'écheance de ce que j'avais vu durant mon premier voyage et c'est sur sa réponse que s'estompe son image en moi.
A mon réveil le temps c'était écoulé à une vitesse folle, nous étions passés de quinze heures, au moment où je m'étais rendu dehors pour l'avoir entendu dire, à au delà de vingt et deux heures, si j'en crois les bruits d'affluence hors de notre chambre et çà et là autour du temple, tout cela dû aux arrivages massifs...
Le jour de la cérémonie qui fait suite à la veillée de retour de voyage d'un banzi, j'ai assisté à un évènement inhabituel, alors que nous étions dans le temple, avec des joueurs de harpe autour de nous et du côté droit du pilier central, la maîtresse des lieux vint s'agenouiller devant nous... !
Posté le: Mar 05 Juil 2011 00:26 Sujet du message:
Initiation, découverte de soi et travers possibles ; témoignage ! (5)
De retour en France, je suis plus serein quant aux questions qui ne cessaient de m'accaparer l'esprit et m'avaient poussé à me rendre au Gabon pour en avoir le coeur net, je ne cessais de me sentir harceler par la situation d'injustice vis à vis de laquelle vivait le monde noir, il me devenait insupportable que l'histoire fausse soit enseignée partout dans ce monde.
Et à partir de 2002 également, je ne cessais plus de me sentir harceler par la question des mensonges et des manipulations trop présentes au sein de l'humanité, notamment, d'avoir fait oublié aux humains qu'ils étaient aussi esprit et avaient une âme, sans oublier la falsification de l'Histoire, pour ne citer que cela !
A la veille de partir pour Libreville je voulais faire place net autour de moi et dans ma vie d'alors, je vivais en couple, je jugeais utile de me séparer pour me retouver seul et je déménageais par la même occasion.
Mon voyage en esprit m'avait conforté dans tout cela et j'avais enfin compris pourquoi j'étais ici-bas !
Cependant je constatais également, sitôt rentré de Libreville, que j'avais "changé" : il me suffisait de regarder quelqu'un dans les yeux et je voyais sa véritable nature, peu osaient du coup me fixer dans les yeux, je voyais même certains à côté d'animaux aussi étranges les uns que les autres, j'ai vite compris de quoi il retournait !
Ce phénomène avait pris corps en moi dès les derniers temps de mon premier voyage en esprit, comme j'avais pu m'en rendre compte dès ma première balade d'après voyage en plein Libreville, il me suffisait de regarder les gens dans les yeux, qu'ils devaient aussitôt baissés les leurs, tandis que moi j'y voyais leur véritable nature, toute lointaine du Kimuntu et du muntu (l'humain vrai) ; cela m'avait réellement choqué parce que sur dix individus que je croisais, au moins huit étaient ainsi, quand je montais dans des véhicules, à travers le rétroviseur intérieur le chauffeur ne pouvait s'empêcher de me lorgner et même sur ce miroir, je voyais comme si je le fixais en face à face.
Cependant je ne me bilais pas, pensant que cela ne devait durer qu'un certain temps, puis s'en aller, eh bien non, je dus me rendre à cette évidence, ce qui est ouvert est ouvert ; je n'avais plus le choix, pour avoir un semblant de paix, je pris le parti de ne plus rien montrer en moi qui puisse indiquer que j'avais réaliser quelque chose quant à mes vis à vis et dans quelques circonstances que se soit, je préfèrais m'afficher comme l'idiot du village, qui ne voit rien et ignore tout, même si cette attitude ne trompait pas tous.
De cette époque-là aussi je commença à comprendre que toutes ces petites choses que je ressentais avant de voyager en esprit étaient liées à des agressions occultes, liées au bas astral, je m'en ouvris à celle qui m'avait initié car elle était devenue ma seule interlocutrice !
Il faut dire qu'à l'époque j'étais déjà dans la voie Kongo et pourtant nul ne m'y avait jamais rien dit quant aux dispositions et à la mission qui était la mienne même si j'en ressentais quelques bribes, depuis l'enfance d'ailleurs, alors que dans la tradition Kongo c'est au sein de cette sphère, le dibundu (groupe), qu'on doit s'ouvrir à ces choses-là, d'autant qu'il s'agit de choses dont on ne peut se conforter seul sans aide extérieure !
D'ailleurs je ne manquais pas de m'en plaindre auprès de celui qui officiait dans ce groupe, il me dit qu'il savait quelle était ma mission et s'en était ouvert à son supérieur qui n'avait pas souhaité que j'en sois informé ; par acquis de conscience, je lui demandais de me prouver qu'il la connaissait et il sut me le dire dans les termes exacts, mais depuis le mal était fait et je ne faisais plus confiance qu'à celle qui m'avait fait voyager en esprit.
Celle-ci prit très vite une part prépondérante dans ma vie car dès août 2006, je me retrouvais sur Mayotte, à ma demande et en tant qu'enseignant, assez isolé de tout et ne connaissant personne véritablement sur place, alors je l'informais du moindre changement qui s'opérait en moi.
Au départ à Mayotte où les gens sont plutôt pacifiques, la paix régnait en moi et autour de moi, mais dès la fin de l'année suivante, à mon retour de mon second voyage en esprit, je remarquais que l'on me "regardait" différemment lorsque je me retrouvais derrière quelqu'un, bref ce que je ne pouvais voir jusque là qu'en face à face, je le percevais à présent même lorsqu'on me tournait le dos.
Je m'en ouvrais à mon "initiatrice" par téléphone, elle me dit que c'était normal et que j'étais entrain de m'ouvrir à moi-même et que cela entrainaît un regard nouveau sur moi.
Je m'en tins à cela, pensant que tout le monde était ainsi mais je sentis vite que je ne cessais plus de déranger, alors imaginer quand je devais faire la queue à la poste par exemple et à Mayotte, compte tenu du peu de bureau de poste, on peut attendre jusqu'à deux heures avant d'être servi, pour moi cela signifiait deux heures d'enfer où chacun devant moi ne cessait de se retourner pour me regarder comme n'osant plus me tourner le dos !
Cela avait commencé au mois de novembre 2007, dès le mois suivant, je constatais que désormais j'étais agressé de façon invisible et de manière régulière, y compris dans mes classes, à la poste, dans la rue, chez moi, bref partout et avec force, suffisamment pour me faire mal.
Cela m'agaça très vite, d'autant que je pouvais décéler d'où venait l'attaque, y compris parmi une foule, et qu'entre temps mon initiatrice m'encourageait à riposter prétextant que c'était ce qu'il fallait pour mettre fin aux agressions ; plus par agacement que par peur, je cédais mais d'une manière originale.
Je ne voulais aucunement me déranger à combattre systématiquement, alors je mis en place un système "automatique" en demandant face à toute forme d'agression nouvelle que je constatais que son auteur soit désormais sanctionné à raison d'une puissance X fois supérieure à celle qu'il avait utilisée et même avec une progressivité dans la riposte.
X fois pour la première attaque, 100X pour la seconde, 1000X pour la troisième par exemple, ainsi de suite jusqu'à l'infini en ajoutant un zéro après toute nouvelle attaque du même assaillant ; dans mon esprit, plus je frappais fort, plus je dissuaderais qu'on m'agresse de nouveau et même plus je dissuaderais ceux qui s'y livraient à continuer de tels actes, bien mal m'en prit mais je devais mettre deux longues années avant de m'en apercevoir !
J'étais ainsi en croisade, c'est ainsi que je me percevais, à travers le monde, observant toute forme d'agression nouvelle et programmant des "sanctions automatiques" à la suite de chacune, si bien qu'une fois que j'avais érigé cela comme en "loi", dorénavant quiconque s'en prenait à moi de la sorte se voyait effectivement "puni", sans que je ne fasse pour ma part autre chose que de constater l'agression, y compris d'où elle venait ce qui était toujours confirmer par des signes précis en moi ; à tel point que je mettais d'abord certains en garde contre "l'animalité" (en refrénant intérieurement la sanction automatique) pour ne remettre en place le "système" que quand ils persistaient, en réalité jamais un seul n'a cessé de son propre chef !
J'en ai vu quelques uns mal en point suite à la "riposte automatique" de Mamaoudzou (Mayotte) à Douala, en passant par Cayenne, Saint Laurent en Guyane, à l'île de la Réunion... D'autres qui allaient jusqu'à l'évanouissement, certes peu durable, et moi je me sentais tout puissant, arrogant, affrontant et défiant jusqu'aux plus anciens du regard partout ou je passais, je me sentais intouchable et voulais sans cesse éprouver ma "force", j'étais le Créateur dans ma tête !
Puis vint Brazzaville au Congo, dès fin juillet 2009, où je me suis retrouvé suite à une mise en disponibilité à ma demande, qui a été le coup d'arrêt à tout ceci en mi-juillet 2010 après que j'ai pris pleinement conscience de l'égarement dans lequel je m'étais retrouvé.
A Brazzaville, j'ai atteint le point culminant, désormais je n'étais plus agressé par des individus isolés mais par des réseaux, comme des essaims d'abeilles, et mes ripostes étaient moins efficaces, d'autant que mes agresseurs avaient l'intelligence de se livrer à des attaques semble-t-il "bénines" de sorte que la riposte automatique les affecte peu, comme par exemple de simples sensations de démeangeaisons ou de piqures d'insectes, ou encore des sensations de toile d'arraignée venues de nulle part, y compris en pleine maison.
Peu de chose quand il n' y en a qu'une seule, deux ou trois, mais quand cela devient le fait d'un certain nombre d'assaillants, la souffrance peut devenir énorme, je commençais à réaliser que le combat était impossible face à des réseaux organisés, dont c'est le "métier" et qui se passent le mot, où que je passe, de jour comme de nuit.
Entre-temps, j'avais commencé à réaliser ne pas être au mieux et rompu les contacts avec mon initiatrice depuis avril 2009, après un séjour consacré à la méditation en Guadeloupe, puis je partais au Kongo de ma naissance dans l'optique de me retrouver pleinement en réintégrant la spiritualité originelle de ma culture kongo.
Il faut dire aussi que quand je suis arrivé à Bazza, je me suis rendu dans un mbongi ngunza (voie spirituelle Kongo) qui m'avait été recommandé depuis la France par un frère avec qui je priais déjà en France et qui était rentré au Congo depuis 2002 lors de sa retraite, il avait eu le temps de faire le tour de tous les temples ngunza et avait repéré le plus pur, le plus propre.
Comme devaient nous le confirmer les bibas (esprits ascencionés) et mbajis (anges ou archanges protecteurs) de Kongo par l'entremise de nos mbikudis (médiums ou canaux de réception des messages de l'invisible).
Posté le: Mer 06 Juil 2011 00:39 Sujet du message:
Initiation, découverte de soi et travers possibles ; témoignage ! (6)
A présent, je donnais intérieurement un nom à toute forme d'agression dans l'invisible à laquelle j'étais confronté, après en avoir observé attentivement les effets sur moi-même, y compris la partie exacte du corps sur laquelle cela se jouait.
Une fois que je l'avais nommée, j'étais en mesure de mettre en place des sanctions suivant une échelle de proportionalité fonction du nombre d'attaques, selon qu'il s'agissait de la première, de la seconde, de la troisième ...
J'avais fort à faire, d'autant plus qu'il semblait que plus on avançait et plus ma "renommée" me précédait là où je passais, j'en croisais qui me craignait, cela se voyait du regard, d'autres qui me respectaient et étrangement, de nombreuses femmes qui avaient l'air fascinées ; moi, j'en ressentais plus que jamais de la toute puissance, je me disais le "guerrier du Créateur" contre le mal, il était donc normal que de tels honneurs m'échoient.
Des formes d'agression, aussi indescriptibles les unes que les autres, j'en ai croisées de toutes sortes, des plus infimes aux plus sinistres.
A Mayotte, il s'agissait essentiellement de donner une sensation de tête lourde qu'on pourrait attribuer à un excès de soleil, sauf que je me promenais toujours avec une casquette sur la tête et supporte parfaitement le soleil, jamais d'autre chose, seule changeait le degré de force de l'attaque, bref cela était plus ou moins douleureux et plus ou moins durable selon la volonté de l'auteur.
Une fois la sensation fut si forte que j'eu l'impression d'avoir la tête prête à exploser.
Arrivée en Guyane, les choses vont s'accélérer dans "l'enrichissement" de ma palette de noms, d'abord je découvris une pratique proprement bushinenge qui faisait qu'on les craignait dans les lieux publics, tel que dans les bureaux de poste où là aussi, comme à Mayotte, les queues étaient des plus longues.
Et moi, "tout puissant" et "guerrier de Mampungu", il m'insupportait que certains sèment la terreur au milieu des autres, alors j'en fis mon affaire, en m'exposant bien devant eux et leur montrant que, contrairement à tous, moi je ne les craignais pas.
J'ignore s'ils tinrent nuitamment réunion sur moi ou non mais je ne tardais pas à voir tomber sur moi les courroux du crime de lèse-majesté, à partir du mois de janvier 2009, cela faisait trois mois que j'étais là, il n'y eut plus un seul endroit où je ne me sentis la poitrine, plus exactement au niveau du plexus solaire, battant par intermittence à raison d'un ou trois battements à chaque fois. Rien de très indisposant mais c'était intriguant et, au final, inquiétant d'autant que cela s'accompagnait invariablement de moments comme de déprime, puis de peur, qui m'obligeaient, alors que je vivais seul, à sortir de nuit, jusqu'au delà de une heure du matin pour aller retrouver de la présence humaine, je ne pouvais pas supporter la solitude !
Je pensais qu'il s'agissait peut être d'un nouveau changement en moi, cette fois-ci sur le plan physique et toujours lié à mes voyages en esprit, alors je téléphonais à mon "intiatrice" qui me dit que cela était normal et qu'en tant qu'initié j'avais manqué de faire un certain rituel de présentation aux mânes locaux pour m'épargner ce type de désagrément, cela devait se faire face à la mer avec certaines offrandes.
Heureusement à Cayenne il y a une plage, mais toujours bondée de monde la journée, alors je devais m'y rendre plutôt de nuit, ce que je fis assez tard pour ne pas être dérangé par quiconque, cela se passait au mois de mars, ce qui veut dire que jusque-là je n'avais toujours pas trouver la solution à ce mal.
Et pour cause, puisque pour moi il ne s'agissait pas d'attaques !
Jusqu'à ce qu'un jour, constatant que cela continuait malgré le rituel effectué, je commençe à douter et de celle qui m'avait initiée et de la nature de ces désagréments, alors pour en avoir un acquis de conscience je demandais désormais une riposte automatique !
Les résultats ne tardèrent pas et, compte tenu de ce que j'avais surdosé le choc en retour, la fois suivante dans une de mes classes, je sens nettement ma poitrine battre assez puissamment ; quelques instants plus tard, je vois et entends une de mes élèves face à moi, sursauter violemment tout en criant comme si elle avait reçu un choc électrique.
Depuis ce jour-là, quelque bushinenge que je croisais, se tenait à distance respectable de moi et ce type d'attaque devint moins courante et moins efficiente, puisque j'avais compris de quoi il retournait, cela ne m'effrayait plus, ni ne me mettait en état de fausse déprime.
Une autre fois, alors que l'instant d'avant j'étais serein autant que joyeux, voici que je me sens brusquement triste, mais d'une tristesse à avoir envie de fondre en larmes, dans l'immédiat j'ai compris d'où cela venait, mes élèves pour la plupart me regardaient avec compassion, tandis que l'auteur de l'acte jubilait en douce, à la manière asiatique, de façon peu ostentatoire, puisqu'il s'agissait d'une petite chinoise, certains diraient sournoisement.
Je réalisais de suite de quoi il retournait, cela était nouveau pour moi, sans rien pouvoir y faire sur place car en ce temps-là, il me fallait être au calme, pour mettre en place une riposte automatique et aussi avoir les idées assez claires, alors j'attendis d'être chez moi.
Ce fut vite fait, mais cet état de tristesse infinie mis bien deux à trois heures avant de s'estomper.
Pour cette agression, je mis le choc en retour dès la première fois à une puissance 10 fois supérieure à celle qui m'était envoyée, je savais qu'à l'époque, parmi mes élèves le jeu consistait en terrasser celui qui se proclamait ouvertement le "guerrier du Créateur contre le mal", c'est à dire moi, et celle qui avait fait cela pensait y être parvenu, tout comme quelques mois plus tôt les élèves bushinenge le croyaient.
Quand j'eu de nouveau cette classe-là, j'avais mon air habituel, plutôt avenant, et voici qu'alors que j'ai installé la plupart devant des ordinateurs, deux élèves préfèrent rester à leur place, dont celle qui est concernée, je sais pourquoi, alors je les y autorise et attends tranquillement à ma place ; cela ne tarde pas, je sens la vibration ou l'onde qui me touche, mais sans plus aucun effet, comme si sitôt parvenu à mon corps, il y avait eu un effet boumerang, en revanche je lève la tête, l'air de regarder tout la classe.
Là, je vois l'élève concernée en état de quasi-explosion, les joues toutes cramoisies, comme sur le point d'étouffer, c'était une toute petite chinoise en classe de sixième !
Intérieurement j'étais catastrophé, mais j'étais tellement habitué depuis Mayotte à la jeunesse de ceux qui se livrent à ces jeux, que cela ne m'étonnais plus vraiment, par contre je me rendis à ses côtés et lui parla avec un regard entendu, en l'obligeant à s'exprimer pour l'empêcher de continuer ses agressions, devant sa camarrade qui semblait être restée là pour assister à la confrontation.
La coupable se sentait obligée de rire bêtement pour ne pas pleurer tant la sensation de tristesse devait être infinie, depuis je n'y avais plus eu droit, jusqu'à mon retour en France, apparamment il y a eu partage dans ce domaine-là, hélas !
Une autre fois, toujours en Guyane à Saint-Laurent, je me suis retrouvé à l'hotel, parvenu dans la chambre, la climatisation ne fonctionnait pas, alors je téléphone à la réception, où celui qui m'avait reçu me recommande de lui laisser la clé en repassant, puisque je ressortais aussitôt, et qu'il ferait le nécessaire, ce que je fis confiant.
Sauf qu'à mon retour, peu de temps après j'étais pris d'un malaise jamais connu auparavant au niveau de l'anus, une sensation, comme toujours dans ces cas-là plutôt difficile à décrire, assis, debout ou coucher l'anus me faisait un mal des plus atroces alors qu'avant de revenir là, j'étais très bien portant.
J'ai de suite compris et nommé cela "délices anales à la asiatique de Guyane" car son auteur était de type Cambodgien ou Vietnamien et je mis en place une riposte automatique, mais lui s'en tirait à bon compte, puisque la riposte n'était pas retro-active.
Cela dura trois jours d'enfer, où toute posture était pénible, mais mentalement je m'en réjouissais car dans la société guyanaise où il y a vraiment toutes les familles de l'humanité, j'apprenais toutes les formes d'attaques possibles, dans ma pensée, je pouvais les contenir toutes dans des ripostes automatiques et donc les rendre ainsi "caduques".
Puis, je n'ai plus eu droit qu'au lot commun, le mal de tête, plus de nouveautés, jusqu'à ce qu'une autre élève chinoise me lance je ne sais quelle sensation étrange qui donne une irrépressible envie de tousser et de façon violente, je mis en place aussi la riposte automatique mais, je ne sais pourquoi, je ne suis pas certain que ce fut bien efficace ou alors le mode opératoire était distinct car je rencontrais cela de nouveau au Congo et le subissais sans que son auteur ne semble rien ressentir !
Il faut dire qu'en Kongo, j'ai vécu des choses très particulières en ce domaine-là, sans doute la misère et les effets des guerres civiles successives aidant, là-bas pour la plupart ces manières de faire constituent un véritable moyen de subsistance pour soutirer de façon contrainte et forcée des faveurs de quelqu'un.
Dans mes classes, je me sentais si puissant en Guyane, que dès mon arrivée je dis à ceux de troisième que je ne craignais rien y compris dans l'invisible, que je n'avais de compte à rendre qu'au seul Créateur, l'arrogance était devenu le trait le plus notable de ma personnalité, tant et si bien que mes élèves se faisaient un devoir de me démentir, je ne l'aie compris que plus tard, trop tard.
Alors que dans mon sens, il s'agissait de les mettre en garde non seulement pour qu'ils n'agissent pas de la sorte, mais aussi pour qu'ils cessent ce genre de "jeux", bien au contraire, j'en voyais qui sortaient de là en colère, les yeux tout rougis parce que le(s) choc(s) en retour qu'ils avaient récoltés étaient tels qu'ils se sentaient impuissants, d'autant que je les narguais de fait en les indexant et leur demandant de cesser "l'animalité".
Ma "force" venait de ce que je pouvais être occupé à faire quoique ce soit, parler, lire, écrire, marcher ou autre, face à toute attaque déjà prise en compte dans ma riposte automatique, je ressentais tout juste un petit choc, comme pour me signaler de quoi il retournait, tandis qu'en face, chez l'auteur du coup, c'était l'enfer.
Je me souviens, une fois, un de mes bons élèves de troisième, si bon que souffrant sans doute des moqueries de ses camarrades à qui il voulait montrer que lui aussi pouvait être une canaille, lança une attaque de manière à susciter une lourdeur de tête alors que j'écrivais au tableau.
Je sentis le choc léger et maladroit, je compris qu'il s'agissait de l'acte d'un novice, me retournant vers tous, je le vis avachi de tout son torse sur la table, assommé pour quelques temps.
Le choc en retour avait été trop fort et peut être était-ce aussi sa première fois.
Bref, le jeu pour eux devenait de me "tester", tandis que Cayenne étant toute petite, je sentais que, du fait aussi de mon accoutrement particulier (toujours la même vieille casquette sur la tête et un "poignet" de tennis autour de l'avant bras gauche), on me reconnaissait en de nombreux endroits et chacun se mettait sur ses gardes à mon approche.
En même temps, comme toujours, je ne cessais de parler du Kimuntu, mais de dire aussi clairement à mes interlocuteurs qu'il était temps que cesse le mal et que chacun arrête cela, qu'autrement il devrait en subir le contre-coup, ce que je faisais et revendiquais.
Je me baladais un jour, seul, en excursion sur la route de Cayenne à Saint-Laurent, entre temps je fais une halte dans une des villes du parcours et me voici attablé sur la terrasse d'un restaurant, il y a là un homme qui consomme aussi avec sa femme, manifestement, et un ami à eux.
Pour je ne sais quelle raison, sa dame me regarde beaucoup et voici monsieur qui lance une attaque, je la sens, puis il se trémousse, mal en point, et est contraint de se lever pour aller aux toilettes ; pour cela, il doit passer devant moi et là je le ressens de nouveau tout appeuré avec un regard comme d'allégéance.
Bref, partout ma "rénommée" semble comme me poursuivre et nombreux sont intrigués par moi, d'autant que je vis seul et que, très vite, je ne m'intéresse plus à la gente féminine, non parce qu'elles ne me plaisent plus, mais parce que je commence, aussi, à ressentir la "crasse en esprit" chez les uns et les autres ; quand je suis en présence de quelqu'un, homme ou femme, selon qu'il soit plus ou moins propre sur ce plan-là, je le ressens et celles qui ne le sont pas m'insupportent, curieusement ce semble aussi être celles que j'attire le plus.
C'est dans ce contexte que j'arrive au Congo de ma naissance, là, les attaques individuelles, commencées deux mois après mon arrivée, ne durent pas longtemps.
En effet, très vite on avait compris, d'autant que j'avais mon discours habituel pourfendant le mal et proclamant le Kimuntu, qu'il était illusoire de m'affronter en solitaire.
Si bien qu'on ne s'y risquait que pour des petites "indispositions", comme des sensations de piqures de moustiques ou de je ne sais quelles autres bestioles, des sensations de toile d'araignée plus ou moins drues, des sensations d'araignées se baladant devant mon visage et tissant leur toile, une multitude de sensations ayant en commun d'imiter des insectes, que je nommais "la gangrène en Kongo"...
Posté le: Jeu 07 Juil 2011 12:04 Sujet du message:
Initiation, découverte de soi et travers possibles ; témoignage ! (7)
C'est aussi en Kongo que je découvris la sensation, visible, du pied que l'on fait enfler quasi-spontanément, tout comme celle du mollet endolori au niveau du tibia, celle de la plante de pied en démangeaison, de la plante du pied endolori, de l'épaule lourde, du cou endolori, des "piqures" aux cuisses, de la fesse comme congestionnée, de fourmis invisibles qui se baladent sur une partie du corps, de je ne sais quelles sensations dans les oreilles, le cuir chevelu dans un étrange état...des sensations diverses et variées au niveau de la tête, comme celle d'etre malmené à l'endroit des tempes par un poing serré qu'on ne cesse d'y appliquer en appuyant plus ou moins fortement.
Cette sensation ayant d'ailleurs des variantes, cela peut se faire sur une seule tempe ou sur les deux, avec plus ou moins de force, pour une durée plus ou moins longue ; mais la même chose peut être pratiquée aussi comme à l'intérieur de la tête, à un endroit difficilement déterminable, c'était surtout le propre de la gente féminine et d'elle seule d'ailleurs, je ne l'ai jamais rencontré chez les hommes.
Après l'avoir bien observé, je l'ai nommée "douceur féminine à la congolaise" et, bien sûr, placée sous riposte automatique.
Bref, tant qu'à combattre le monde de l'ombre, autant le faire méthodiquement, pensais-je !
Il arrive qu'au Congo, comme ailleurs, on soit contraint de se laver à partir d'eau dans un seau, notamment durant les moments de coupures, un jour j'en étais-là et, en me penchant pour prendre de l'eau à deux mains et m'en asperger, voici que je ressens comme un coup de massue au niveau du bas du dos, avec une violence inouïe, qui me donna l'impression de recevoir un coup de hache mais non coupant.
J'ai surnommé cela "coup de massue" et mis en place une riposte automatique assez efficace si j'en crois le peu de fois qu'on l'utilisait à mon encontre ; je remarquais aussi des sensations de coups d'épée au niveau du flanc, à gauche comme à droit, ou des sensations d'étouffement au moment de respirer au même endroit...A chaque fois, après pleine observation et nomination, je mettais en place une riposte appropriée et automatique.
Une autre fois, un dimanche matin, j'étais sous la douche, cette fois-ci l'eau courante fonctionnait, voici que je sens que quelque chose d'invisible me pénètre sous le pied droit, comme un lézard, mais j'ai beau regarder, je ne vois rien bien sûr, je ne m'en formalise pas outre mesure et finis de me doucher.
Puis je sors, fais ma prière, à ce moment-là je constate comme un grand échauffement et une grosse chaleur sous la plante du même pied, mais reste serein, je petit déjeune et me rends dans mon dibundu pour le culte de ce jour-là.
Sitôt arrivé et sitôt assis, je ressens comme une lourdeur, une pesanteur comme jamais avant tandis que tout mon corps devient froid, comme glacial, je comprends que cela est lié à la sensation perçue sous la douche, je me sens mal, je prie pour que cela cesse, mais c'est ainsi durant les quatre ou cinq heures de culte, de fait j'étais là sans y être ; la sensation ne cesse que quand je reviens chez moi.
Quelque temps plus tard, j'apprends qu'une dame dans le quartier venait de perdre son fils agé de moins de vingt ans et qu'il s'était plaint des mêmes symptômes que moi peu avant de rendre l'âme, j'avais compris alors le sens du refroidissement de mon corps ce jour-là !
Cependant à Brazzaville, voyant sans doute que je demeurais inflexible dans ma croisade, alors que là plus qu'ailleurs la nuisance dans l'invisible était un véritable gagne-pain, compte tenu des conditions socio-économiques locales, on passa aux agressions en réseau et surtout de manière infime pour ne pas se faire mal à soi-même par l'effet de la riposte automatique, mais m'en faire, à l'inverse, un maximum à moi, en procédant par la "gangrène en Kongo".
Imaginez-vous cheminant à pied dans une artère très fréquentée dans laquelle chacun de ceux qui s'y trouve vous envoie un coup de ce type, imaginez l'état de votre corps pour percevoir ce que je commença à subir dès ce moment-là.
Puisque la guerre devenait de plus en plus âpre en face, je me devais aussi de durcir le ton, c'est ce que je fis, en agissant désormais par "cocktails" de sanctions vis à vis de quiconque continuait ses attaques dans l'invisible contre moi de quelque manière que se soit.
Rien de plus simple, puisque j'avais les noms de chaque forme d'attaque, je mélangeais les unes aux autres suivant la nuisance de celle que j'avais subie, en amplifiant progressivement selon que le même individu m'agresse X ou Y fois.
Il me suffisait de décréter intérieurement "à compter de maintenant quiconque m'attaque de telle ou telle manière doit ête sanctionné de ceci et de cela dès la première attaque, de ceci et de cela, plus ceci à partir de la deuxième...", avec toujours plus de surenchère, plus le nombre d'attaques se multipliaient ; les assaillants individuels s'arrêtaient assez vite... pour mieux ameuter leur réseau.
Pour corser le tout, je donnais aussi une durée aux sanctions selon qu'il s'agissait de la première, de la deuxième...
Je ne sais comment cela fonctionnait, je sais et ai juste eu l'occasion de constater que cela fonctionnait comme en témoigne la crainte, mêlée de respect malsain que je commençais à inspirer partout où j'avais l'habitude de passer.
En particulier dans le quartier, dès que je sortais de la maison familiale, alors qu'il y avait là habituellement en face un groupe de jeunes assez bruyants, le silence se faisait et on n'osait me fixer dans les yeux, on baissait les yeux ; les adultes s'écartaient de mon chemin, comme pour éviter tout ennui en me heurtant malencontreusement.
Pourtant, partout les attaques se multipliaient, nombreux pensaient que si j'étais concentré sur autre chose ils ne subiraient rien, bien mal leur en prennaient comme ceux que je croisais dans des cybers, ou ailleurs, obligé de venir ostensiblement me faire savoir, ensuite, qu'ils étaient mal en point pour que je lève la sanction, pour cela il me suffisait de dire intérieurement "que cela cesse pour celui-ci ou celle-là" et l'effet était immédiat !
Mais si d'aventure le même ou la même recommençait, il me suffisait de dire "si c'est le ou la même, que la sanction reprenne son cours là où elle en était restée" et je voyais que ça repartait de plus belle ; désormais je pouvais mettre en place une riposte automatique "assortie" telle que je le souhaitais et qui entrait en vigueur dans l'instant et, au besoin, la renforcer en y ajoutant ponctuellement autant de sanctions que je voulais en les nommant et demandant simplement.
L'ennui, je le remarquais, est que je ne cessais de me retrouver confronté à toujours plus d'escalade, toujours plus de guerriers adverses et il me fallait durcir sans cesse le ton, alors que mon but était que les uns et les autres cessent "l'animalité", je dus me rendre à l'évidence que ma croisade était un échec complet !
Un matin, je vis passer devant l'entrée de la masion familiale un des locataires qui louait là et vivait derrière chez moi, il était amoché et mal en point, marchant péniblement, ce n'est pas excessif de dire qu'il était mourant ; je me suis souvenu que trois ou quatre jours plus tôt, je me sentais attaqué étant dans la maison, seul, et que je ne cessais de multiplier les sanctions au jugé ; quand je l'ai vu, j'ai compris où cela allait tomber entre autres ou "seulement" !
Mais qu'en était-il de ceux que je n'avais pas l'occasion de voir ? Sans compter que j'avais tant de batailles, qu'une fois lancé mes sanctions pour X ou Y temps, en me consacrant aux combats d'après, j'oubliais nécessairement ceux qui étaient déjà sous sanction sans savoir comment ils les vivaient, heureusement Mampungu dans sa grâce m'en montrait un exemple !
J'en étais catastrophé et meurtri si bien que, malgré le fait que dans ce monde-là on ne demande jamais ouvertement grâce, je levais aussitôt la sanction et quelques heures plus tard, je l'entendais pérorer qu'il avait failli mourir et qu'il n'en resterait pas là...Bref je compris qu'il menaçait de se venger et c'est, d'ailleurs, quelques jours plus tard que je vivais le coup du refroidissement du corps. Une chose est certaine nul ne devait mourir de mes sanctions car c'était un des garde-fous que j'avais mis en place dans ma riposte automatique, il s'agissait d'éduquer et non de tuer, la preuve en était que quelque soit leur durée, quand elles étaient levées, celui qui en souffrait se rétablissait aussitôt, comme s'il n'avait jamais souffert de rien, mis à part peut être le traumatisme psychologique !
Je l'ai vu suffisamment de fois pour en avoir la certitude, dans les taxis, les cybers, dans la rue, là où je m'asseyais que se soit chez des parents ou dans un lieu public.
Je constatais l'échec de ma croisade d'autant plus que par deux fois, j'avais usé de mes "pouvoirs" sans être en situation défensive, la première pour "forcer" un ténancier de dépôt-vente chargé de vendre la voiture que j'avais laissée depuis début juin en Guyane à me payer mon dû.
Alors qu'il avait garanti le faire en un mois au plus, cela en faisait plus de trois que je lui courais après ; il me menait en bateau, au téléphone comme par mél, sous mille prétextes, tantôt il fallait baisser le prix convenu, qu'il parvient à faire descendre de 2000 euros, tantôt il fallait ceci ou cela...
A son encontre j'ordonnais intérieurement qu'il soit atteint de toutes les formes que j'avais déjà croisées, et il y en avait une palette, de la gangrène en Kongo tant qu'il ne m'aurait pas virer le produit de la vente sur mon compte, moins d'une semaine plus tard cela était fait ; je compris que ces "forces" pouvaient servir de "moyen de contrainte" mais sans pour autant m'en réjouir, bien au contraire, je me sentais animal comme ceux que je décriais.
La seconde fois, quelques mois plus tard, vis à vis du directeur du lycée français local, mais là dessus j'ignore si cela avait fonctionné, j'espère que non ; ce monsieur m'avait promis me trouver "quelque chose" lorsque je l'ai eu au téléphone et lui avais énoncé que j'étais professeur certifié.
Dans ma matière il n'y avait qu'un seul poste aux mains d'un vacataire congolais père de famille, il me laissa entendre que je serai prioritaire si je le voulais, alors que le détenteur l'occupait depuis près de vingt ans ; face à mon refus, il me proposa d'aller tout de même le rencontrer pour me trouver "quelque chose".
Curieusement à mon arrivée, le même jour dans l'après-midi, il n'y avait plus rien ; cela ne m'étonna pas outre mesure, ce n'était pas le première fois que je rencontrais ce genre de déboires, au téléphone, rien ne montre que je sois noir et quand on me voit, on a du mal à cacher sa surprise...
Je laissais passer un certain nombre de mois et, sans nouvelles de sa part, alors qu'il m'avait promis ce fameux quelque chose et que mes finances commençaient à se tarir, je lançais la même fatwa à son encontre ; mais cette fois-ci, je ne pu le supporter plus de quelques heures, aussitôt je l'annulais pris de scrupules.
Et je compris, par la même occasion, pourquoi tant de gens s'adonnaient à ces manières de faire, pour forcer la volonté d'autrui, mais attentant également au libre arbitre d'autrui !
La première fois que j'ai accedé au temple ngunza du "zimba dia mwinda tsema" ("le temple de la lumière propre") et alors que nul ne m'y connaissait ni me m'avait jamais vu auparavant, ni même que je n'étais attendu pour ne pas avoir prévenu que j'arrivais ce jour-là, au moins trois des mbikudis présentes (c'était toutes des femmes) sont entrées en transe et sont venues vers moi avec les photos de Kimbangu et Matsua, dans une très forte effervescence...
Posté le: Jeu 07 Juil 2011 12:08 Sujet du message:
Faux dieux et vrais satans
Au commencent le Créateur créa l'univers, l'air, les eaux, la terre et le feu, mais aussi l'humanité et le système d'évolution en esprit.
Dans ce système, l'esprit évolue en strates, en niveaux qui sont appelés des dimensions, à toute dimension correspond un certain nombre de capacités, d'attributs pour quiconque y parvient, ce qu'on appelle plus vulgairement des "pouvoirs".
A partir d'une certaine dimension, l'esprit atteint le statut de "dieu" au regard de la Création, le système mis en place par le Créateur, et de ceux qui sont encore aux niveaux les plus bas car il devient alors en mesure de réaliser un certain nombre de leurs demandes, celles qui sont conformes à la Loi d'amour, au Kimuntu, à la Mâat, il passe alors véritablement au service du TOUT et de l'humanité.
En revanche, bien que parvenu à quelque niveau que se soit, l'esprit reste libre de se dérouter quand il le veut en usant de son libre-arbitre dans le sens qui lui sied, donc de sombrer dans l'anti-amour, ce qui lui fait perdre le statut de dieu, mais ne lui ôte pas pour autant les capacités qui sont désormais siennes, de sorte qu'il peut continuer à satisfaire certaines demandes humaines, mais uniquement celles qui vont dans le sens de l'anti-amour, du mal puisqu'il a "retourné sa veste" !
Il devient alors non plus un dieu, mais un satan et nombreux sur terre invoquent et prient des satans sans même s'en rendre compte mais aussi volontairement par désir de régner sur autrui, c'est très précisément en cela que "le peuple se meurt faute de connaissances", tellement les manipulations sont fortes sur terre.
Naguère Emmanuelle (Jésus) vint en Israel, non pas pour sauver le monde, mais la famille humaine d'Israel de ses satans-là, vous savez tous comment cela finit car le moment n'était pas encore venu, mais la gaine avait été semé, et tel était l'objectif, pour éclore aujourd'hui !
Lorsqu'un certain Raël affirme avoir vu les dieux, les Elohims, tel qu'ils se sont nommés eux-mêmes, et qu'ils lui auraient montré Emmanuel, Mohamed, Bouddha et quelques autres ancêtres de l'humanité ascencionés, il ne ment pas, simplement il n'a vu que des satans qui se font passer pour des dieux et n'en sont pas ; mais toutes leurs "capacités" de dieux déchus par leur soumission volontaire à l'anti-amour, le leur permettent.
Ces satans sont très informés de la situation ici-bas, puisqu'ils en ont fait leur sphère d'influence et leur "royaume", notamment de l'évolution de l'humanité en esprit, leur but étant d'asservir à jamais celle-ci parce qu'ils sont avant tout intéressés par le côté matériel de la vie et ne veulent pas s'en détacher, d'où leur refus initiale de monter dans les dimensions supérieures où il est nécessaire d'oublier et de dépasser la matérialité.
Comme ils sont informés des desseins du Créateur pour la terre et l'humanité, ils prennent les devants et déforment les choses à leur profit faisant passer les bons pour les mauvais grâce à leur main mise sur les médias et tous les autres instruments du pouvoir, jusqu'ici le Créateur les a laissé faire, non pas par impuissance, mais parce que dans la dimension qui est la sienne, le temps s'écoule à une vitesse telle que tout ce qui s'est passé sur terre pendant des milliers d'années ne correpond à son niveau qu'à des poussières d'équivalent de nos heures ici-bas !
Ces satans pour agir et s'asseoir sur terre ont mis en place des instruments de pouvoir et de contrôle, de sorte que tout ce qui a de l'attrait pour le plus grand nombre ici-bas, c'est le produit de leurs manipulations depuis des siècles, et à leurs yeux, en réalité, leur appartient, il s'agit de l'argent et de tout ce qu'il permet : le pouvoir, la gloire, les femmes, ou les hommes, et tous les autres "plaisirs" qui peuvent s'acheter.
C'est pourquoi ils ont mis en place un "peuple élu", comme si un père terrestre pétri d'amour pouvait décréter certains de ses fils des "élus" et leur donner autorité pour asservir comme bon leur semble les autres à leur seul profit et à jamais, pourtant il en est ainsi du "peuple élu" de la terre en vertu de la toute volonté des satans, c'est leur premier instrument de maîtriser des humains sur terre.
Ils ont également contribuer à la naissance de groupes occultes, et c'est leur deuxième instrument de contrôle des uns et des autres ici-bas, qui fonctionnent par niveaux de responsabilité et de puissance, et qui sont les véritables garants du pouvoir ici-bas, il s'agit de la franc-maçonnerie dans sa composante la plus visible, mais aussi de certaines branches de la rose-croix, aux niveaux supérieurs on trouve les illuminatis, puis le groupe de Bilderberg.
Ce dernier rassemble les magnats de la finance mondiale, or l'argent en ce monde est le maître de tout, c'est pourquoi il est au sommet de la pyramide du pouvoir sur terre ; ensuite les illuminatis sont au deuxième niveau et représentent les plus hauts initiés de la franc-maçonnerie, ceux qui savent qui sont réellement leurs dieux, lucifer, yahweh et autres, ces fameux elohims, chers à Raël.
Nous sommes à l'ère du Verseau, l'ère prévu pour qu'au niveau de la dimension du Créateur le désordre engendré par ces faux dieux et vrais satans devienne excessif et désormais inacceptable, le temps de remettre les pendules à l'heure est donc venu ; ceux qui sont ici-bas pour oeuvrer pour cette Cause, la Renaissance de l'humanité, doivent désormais se réveiller pour faire chacun se qu'il a à faire, ceux qui sont déjà réveillés doivent travailler de plus belle ; c'est à chacun de se retrouver et d'agir à son niveau, avant que l'action de chacun ne se retrouve au sein d'une action commune !
Ceux du peuple prétendûment élu sont eux-mêmes des victimes depuis des siècles durant, se sont nos frères qu'il faut remettre sur le chemin du Kimuntu, de la Voie d'amour ; cependant ces institutions, par ce qu'elles sont ce qu'elles font, doivent être indexées comme il se doit et puisqu'aujourd'hui elles sont toutes puissantes, regardez-les comme on regarde un tueur armé avec prudence mais avec patience, jusqu'à ce qu'il n'aie plus de balles !
A présent vous savez qui sont yahweh, lucifer et tous ces autres elohims, ces faux dieux mais vrais satans, si vous invoquez le Père en toute bonne foi et l'appeliez par l'un de ces noms jusqu'ici, appelez-le désormais autrement, pourquoi pas "mon Créateur", "mon Dieu céateur", ou tout "terme" autre qui soit sans ambiguité car celui qu'on appelle est celui qui nous répond !
Posté le: Ven 08 Juil 2011 02:25 Sujet du message:
Initiation, découverte de soi et travers possibles ; Témoignage ! 8
Dans ce temple, quelques uns réalisèrent assez rapidement le combat dans lequel j'étais mais nul n'osait me dire clairement ce qu'il en était et comme celui qui m'y avait invité se trouvait en France au moment de mon arrivée, quand il est rentré par la suite, il a été pris comme par le mouvement général et s'est tu !
On m'a dit par la suite que je faisais peur, je le crois volontiers quand je repense à tous ceux qui se détournaient à mon passage, comme pris d'effroi, alors que moi j'en ressentais un orgueil démesuré !
Les jours passèrent, puis les mois avec des hauts et des bas, il eu même une époque où le courant ne passait plus entre moi et ceux de mon nouveau temple, essentiellement du fait de mon arrogance, je savais TOUT et j'étais le TOUT, que d'arrogance de ma part, je ne m'en rendais plus compte moi-même, ce n'est que retrospectivement que je m'en suis aperçu.
Moi qui avant de voyager en esprit avait toujours été des plus inoffensifs et des plus calmes aux dires de ceux qui me croisaient !
Néanmoins, après presqu'une année sur place et alors qu'il devenait nécessaire que je sache si je devais prendre une seconde année de mise en disponibilité ou non, la première parvenant à sa fin, je commençais à retrouver un peu de lucidité et à m'interroger sérieusement sur ce que j'avais réalisé de positif sur le plan spirituel depuis que j'étais-là et le bilan était terrible, rien de concrêt par rapport à mes motivations de départ, du moins sur le plan spirituel !
Alors je commençais à réaliser la vanité de ma croisade contre "l'anti-amour", moi qui espérait seul parvenir à le vaincre en lui renvoyant ses méthodes, je réalisais l'impossibilité de pareille mission seul contre tant de gens et aussi que je me mettais moi-même en défaut vis à vis du Kimuntu, de la Mâat, de la Loi d'amour.
Alors ce fut la perte de confiance intérieure, je comprenais que je devais faire machine arrière mais avais peur, compte tenu de cet univers de loi de la jungle que j'avais découvert, je ne voulais pas souffrir et me laisser malmener, pourtant j'avais conscience d'être au pied du mur, il me fallait choisir.
Ou bien je devenais un guerrier de l'ombre ou bien je revenais au Kimuntu, à la Mâat, à la Loi d'amour mais il fallait en payer le prix en connaissant une période de rédomption au cours de laquelle je devrais payer le poids de mes ripostes nombreuses et disproportionnées durant au moins deux années et huit mois !
Il me fallu moins d'une semaine pour me décider, je ne pouvais servir autre chose que la lumière, que deviendrais-je sans Nzambia Mpungu, le Créateur ?
Alors je me rendis au temple et confessais mon désarroi, là on me répondit qu'on savait tout cela et qu'on attendait que je comprenne par moi-même.
Le même jour, par le biais d'un mbikudi, les bibas et mbajis za Kongo demandaient qu'on me mit à l'intérieur d'un cercle formé par quatre frères, cela devait durer trois jours et commencer dès le lendemain ; à chaque séance, ils m'entouraient tout juste et ne me touchaient pas, pourtant je sentais que quelque chose était fait sur moi, des palpations invisibles, l'un d'entre eux, "mbikudi", nous dit que les esprits agissaient par eux-mêmes, je n'en doutais pas pour ma part moi qui en ressentais nettement les effets et c'est ainsi que cela se passa les trois fois.
Dès le premier jour, je me sentais comme allégé d'un grand poids en repartant chez moi et je sentais qu'on me regardait différemment, je n'agressais plus qui que se soit du simple regard.
Mais c'était sans compter avec les forces obscures ! Elles entendaient bien me faire basculer de leur côté, alors la nuit du premier jour, les agressions reprirent de plus bel à mon égard, à tel point qu'à un moment donné, je dois bien l'avouer, je pris peur, alors je ripostais.
Cette fois-ci puisque mes "lois" n'étaient plus en vigueur, à ma demande, je dû formuler des requêtes adaptées à la situation, ensuite j'ai eu un semblant de paix pour dormir, mais je savais que j'avais failli.
Le lendemain matin, en repartant au temple pour la deuxième séance, mon regard étai redevenu agressif, je me sentais désespéré et m'en contais aux frères du temple, le plus avisé me dit alors que pour que cela fonctionne, je ne devais plus répondre à quelque attaque que se soit, en quelque lieu ni en quelqu'endroit que se soit !
Ces séances de remise dans la voie du Kimuntu, la Mâat ou Voie d'amour ont duré trois jours succesifs et au dimanche suivant, un mbikudi parla de nouveau pour me donner devant tous trois commandements, de la part des hautes instances, qui devaient me servir dorénavant de règles de conduite en toute circonstance et tout lieu !
Il s'agissait de marcher toujours avec le Coeur, dans la Vérité et la Confiance, Conviction ou Foi (kiminu en Kikongo) ; il fut rajouté aussi que je me fasse dorénavant plus humble, que je me retire de l'état d'arrogance excessif dans lequel je m'étais retrouvé pour redevenir moi-même !
Le même jour nous fût également demandé à tous d'entrer, à partir de ce jour-là, dans une phase de "mvilukulu", de transmutation intérieur, ce qui suppose à la fois changement et transformation intérieur ; pour ce faire, il nous fut remis dix recommandations (Cf le texte "pourquoi combattons-nous ?).
C'est ce premier message que je devais porter à tous les groupes ngunza de France, mais très vite je compris que je me devais de le faire à tous, ngunza ou non, par les voies qui me permettent de saisir le plus grand nombre ; c'est peu de temps après également que je reçus le message sur la nouvelle manière de demander pardon désormais après une longue méditation sur le pourquoi je ressentais encore de la culpabilité en moi vis à vis de mes actes d'égarement passés !
Depuis lors, davantage qu'auparavant, quand je médite sur une question précise, la réponse me vient assez rapidement, évidente, comme si elle avait toujours été en moi mais que je n'avais pas cherché à la connaître, ne l'avais jamais sollicitée.
Par la suite je compris pourquoi j'en étais arrivé-là, comme si je n'avais plus de volonté en moi, j'appris que lors de mon passage à Libreville, mon esprit avait été "emprisonné", je ne sais ni où, ni quand (au moment du premier, du second ou du troisième voyage en esprit), ni comment et que j'avais été par ailleurs "attaché", c'est à dire mystiquement retenu quelque part de sorte que je ne puisse plus du tout évoluer en esprit.
De telle manière en tout cas, que je pouvais être "manipulé" à distance, certains qui en avaient les facultés pouvaient me voir où que je sois et agir sur moi comme bon leur semblaient.
A partir de là, j'étais en proie à des peurs comme je n'en souhaiterais à personne, toujours dans la nuit alors que tout le monde dors, j'étais réveillé par je ne sais quoi et j'avais une angoisse atroce, à peine contrôlable, la seule chose qui me faisait résister à l'envie de crier, c'est que j'avais l'impression que si je cédais à la panique, je ne m'en remettrais plus et allais sombrer dans un univers incontrôlable, voire dans la folie.
Curieusement je cheminais souvent avec cette crainte en tête, comme si elle était alimentée, en réalité la peur était devenue mon quotidien, les moments de non-peur étaient si rares en moi qu'ils me semblaient anormaux, pour moi la normalité était devenue la peur permanente, probablement le résultat de mon esprit "pris en otage" je ne sais ni où, ni quand, ni comment.
Paralèllement, je continuais mes passages cette fois régulièrement chacun des trois jours où un culte avait lieu, avec de nombreux évènements vécus en ces circonstances, je me souviens au cours d'une nuit de veillée de prière, on me mis de nouveau au milieu et là une soeur à la fois mbikudi et kisadi (docteur en esprit) se mit à intervenir un peu partout sur mon corps comme pour en extirper je ne sais quoi avec des cris forts.
Une fois, au cours d'une autre veillée de prière, il nous fut dit que "le feu était grand mais qu'il n'y avait qu'une seule branche pour l'alimenter", toujours de la part des invisibles (esprits) et par le biais d'un mbikudi.
Une autre fois, en pleine veillée de prière, il me fut demandé par le biais d'un de nos mbikudis : "tata Luzolo, ne penses-tu pas qu'il vaut mieux éliminer tous ces malfaisants de l'ombre ?", je répondis bien sûr que non et qu'il fallait au contraire les encourager à rejoindre le Kimuntu, la Mâat, la Voie d'amour, cela c'était avant que je ne renonce à ma "croisade" contre le mal ; sans doute une manière pour les invisibles de susciter en moi le declic vis à vis de mon attitude à ce moment-là !
Au cours du mois d'août 2010, il nous fut demandé d'effectuer un pélerinage devant la tombe de Bueta Mbongo, un des grands archanges de Kongo, qui avait lutté contre les colons et s'était vu tranché la tête après qu'on eu capturé sa soeur et menacé de la tuer s'il ne se rendait pas.
Sa tombe se trouve à quelques centaines de kilomètres de Brazzaville, c'est ainsi dans la voie Kongo, il y a parfois lieu de se rendre, sur invitation des invisibles, en certains endroits chargés de symboles, mais qui ne sont pas seulement de simples symboles ; d'aucuns disent que c'est ainsi qu'on s'ouvre à certaines dimensions dans cette voie-là et nous devions être de retour au soir du 14 août, la veille de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de bien de nations africaines.
C'était la deuxième fois que nous nous rendions là-bas depuis que j'étais de retour à Brazza, mais cette fois-ci, il nous fut demandé de ne pas consommer de mets à base de sel ou certains autres aliments comme le lait, le beurre, le sucre..., et, pour ceux qui avaient un compagnon ou une campagne, de ne pas avoir de rapports sexuels durant quinze jours avant le départ.
Durant la phase de préparation, les invisibles parlèrent par le biais d'un mbikudi pour dire que seuls sept parmi nous seraient en mesure d'aller jusqu'au bout de la démarche, mais le jour venu, nous étions huit avec le frère retraité qui était rentré entre-temps de France, alors qu'il était absent au moment où nous avions commencé notre préparation, purification en réalité...
Nous devions marcher à pied, comme d'habitude, mais pied nus, ce qui était peu courant, depuis Brazzaville jusqu'à Kimpanzu, les choses étaient assez simples tant qu'il ne faisait pas encore nuit, mais une fois la nuit venu ce fut une autre affaire, ne sachant sur quoi l'on posait le pied.
Parvenu à Linzolo, le frère retraité, qui avait pourtant l'habitude de ce genre d'activité, n'en pouvait plus, si bien que nous dûmes attendre là avec lui qu'un bus le ramène sur Brazza quand ce fut fait, nous avions perdu plus de trois heures !
C'est vers la nuit que nous arrivâmes, sur le coup des vingt et deux heures passées, finalement à Kimpanzu, entre temps, je m'étais ouvert le bas du talon d'Achille du pied droit et devais marcher désormais de façon inhabituelle, tant et si bien qu'en deux jours non seulement la petite blessure qu'il y avait là devint considérable faute de soins mais en même temps, sur la route de retour en raison de ma démarche, je parvins à me blesser le haut de l'autre pied par brûlure à la lanière de sandales quand je fus autorisé à en porter en raison de mon état.
Dès lors que nous sommes parvenus devant la tombe de Bueta Mbongo, nous y fîmes d'abord une prière commune, ensuite une mbikudi parla au nom du grand archange pour nous dire que c'était la première fois qu'un groupe venait vers lui en ayant satisfait à toutes ses exigences, puis chacun devait s'y retrouver seul avec une bougie à laisser allumée là après avoir formulé ses requêtes, je fus le premier à passer.
Dès le moment de mon arrivée devant cet endroit, je me sentais transporté, dans un état second, je ne devais plus le quitter.
Je pensais que cela était uniquement intérieur, mais apparemment non car parvenu à Nganga Lingolo, sur la route de retour, à quelques kilomètres de Brazzaville, nous fûmes autorisés à prendre le bus d'autant qu'il commençait à faire nuit.
Dans le bus, je ressentais une telle chaleur, si inhabituelle, jamais vécue auparavant, chaleur et paix se mélangeaient en moi et je me sentais débordant d'amour, mais d'amour...et ceux qui étaient devant nous ne pouvaient s'empêcher de se retourner pour nous regarder...
A notre arrivée à Brazzaville le reste du dibundu nous attendait comme il était convenu, il faut dire que pendant les deux jours de notre absence, tous ceux qui le pouvaient y venaient dormir, c'est ce qu'avaient voulu les invisibles qui nous avaient convié à ce pélérinage.
Nous fîmes donc une veillée de prière ce soir-là et, il fut dit les résultats de notre "démarche" pour chaque participant, mais aussi par rapport à ce qui avait motivé notre démarche sur le plan collectif...
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