grioo.com

[samuel]

L’objectif de la France au Mali ne fait aucun doute: c’est de consacrer le fait accompli, de fixer les ‘’belligérants’’ sur leurs positions actuelles grâce à une intervention internationale qui rendrait impossible toute tentative de l’armée malienne réorganisée de reconquérir les territoires perdus et de réunifier le pays. Mais comme les Africains sont très attachés au principe de l’intangibilité des frontières, la France ne peut avancer, pour le moment et dans un contexte d’émotion, que masquée. Elle affirme, sans conviction et à demi-mots être contre l’indépendance de la région nord du pays et être attachée à l’intégrité territoriale du Mali. Mais c’est pour ajouter aussitôt qu’il ‘’n’y aura pas de solution militaire’’, c’est-à-dire en clair, que la France fera tout pour empêcher la reconquête des territoires perdus par le Mali, que ce soit par l’armée malienne réorganisée, par la CEDEAO ou ‘’la communauté internationale’’; elle appelle à ‘’un dialogue politique’’ qui donnerait une autonomie, c’est-à-dire une indépendance déguisée, une indépendance de fait, au Nord; ce qui évidemment rendrait sans objet l’intégrité territoriale du Mali. Tous les journaux français ont déjà tracé les contours de ce nouvel Etat indépendant et s’activent à faire entériner le fait accompli. La France parle de ‘’stopper la progression de la rébellion’’. Pas une seule fois elle n’a affirmé la nécessité de réunifier le Mali, d’en faire le pays un et indivisible qu’il était auparavant. Et tout ceci se fait dans une parfaite indifférence.
‘’La communauté internationale’’ se tait. Les pays africains se taisent et la CEDEAO elle-même ne parle, tout comme la France qui inspire ses prises de position, que de ‘’stopper la progression de la rébellion’’, c’est-à-dire, encore une fois, de fixer les positions actuelles qui sont à l’avantage des rebelles, de ‘’négocier’’ une autonomie, une indépendance de fait, et de consacrer définitivement la partition du Mali. Comment pourrait-il en être autrement quand on sait que c’est Ouattara qui préside la CEDEAO et que Blaise en est le médiateur? Comment pourrait-il en être autrement quand on sait c’est le Ministre Français Alain Juppé lui-même qui a tenu à prendre part à la réunion de la CEDEAO pour bien s’assurer qu’aucun chef d’Etat, en sa présence, ne s’aviserait d’adopter une conduite ou une position qui pourrait être contraire à celle qu’ils veulent. Comment pourrait-il en être autrement lorsqu’on sait que c’est la France qui a rédigé à l’ONU le projet de déclaration sur le Mali et que ce projet ne fait qu’entériner les vues françaises de ‘’stopper la rébellion’’ et engager des négociations sur l’autonomie? Comment pourrait-elle en être autrement lorsqu’on sait qu’en ce moment même des militaires Français prennent part a la réunion des chefs d’Etats-majors de la CEDEAO ? Du jamais vu dans l’histoire. La France est si active sur ce dossier qu’elle colle de près, ne lâche pas un seul instant les dirigeants africains afin que s’assurer que rien de ce qu’elle n’a prévu n’arrive.
Pour mieux présenter les revendications du MNLA comme ‘’légitimes’’, acceptables, elle se sert des djihadistes (qui sont eux aussi Touaregs et qui ont exactement les mêmes objectifs que le MNLA) comme d’un repoussoir. Il y aurait, d’un côté de bons séparatistes et de l’autre côté de mauvais séparatistes. En fait elle appelle à aider le MNLA à se débarrasser de ses rivaux afin de lui donner quartier libre pour ‘’négocier’’ l’indépendance du Nord car sur le terrain et malgré tout le bruit médiatique, le MNLA n’existe pas. Il ne représente pas grand-chose. Ce n’est pas le MNLA, mais Ansar Dine, le groupe islamiste terroriste, qui a conquis le Nord et qui occupe toutes les grandes villes du Nord y compris Tombouctou, Gao, Kidal et Tessalit. Le MNLA n’a pas la force nécessaire pour reprendre aux islamistes ces territoires d’autant plus que cela aboutirait à une guerre qui les affaiblirait tous. Mais c’est au MNLA que la France veut donner le Nord du pays. Alors elle s’active a présenter le MNLA comme ‘’fréquentable’’ et ses revendications d’indépendance comme légitimes afin que la communauté internationale l’aide à chasser les islamistes et déclarer le Nord comme indépendant au seul profit du MNLA.
1. Or il faut savoir que le Nord représente presque les 2/3 du territoire malien bien que ce soit la partie la plus faiblement peuplée du pays. Du côté nigérien (car le Niger sera la très prochaine cible, aucun doute là-dessus) le Sahara représente les ¾ du pays.

2. Le Nord malien est un territoire qui renferme des richesses immenses (pétrole, or, uranium, etc.,) dont les journaux français s’activent à minimiser l’importance pour faire croire qu’il ne représente aucun enjeu pour la France.


3. Parmi les populations qui habitent le Nord malien, les Touaregs ne représentent même pas 10% de l’ensemble et à l’échelle du pays, ils ne font même pas 5%. Personne ne parle des autres habitants de la région (Songhais, Peuls…) qui forment 90% de la population totale du Nord. Ils sont laissés pour compte. C’est avec les seuls Touaregs (10% de la population de la région) qu’il faut négocier une ‘’indépendance’’ que, même parmi les Touaregs, seule une poignée d’aventuriers manipulés réclament.

4. La France parle de ‘’négocier avec le MNLA’’. Elle ne parle pas par exemple de consulter les populations de la région ou de ‘’referendum’’ car elle sait bien qu’un tel projet n’aurait même pas 2%, y compris auprès de la population touarègue elle-même. Tout se décidera donc à huis clos, à l’aide des pressions qu’elle exerce pour qu’on octroie ‘’l’indépendance’’ à des gens qui n’ont rien demandé le seul objectif étant de subtiliser leurs richesses aux Maliens afin de condamner cette future puissance démographique et minière à une dépendance éternelle.

[samuel]

Update:

[samuel]

Update:

[Dilo]

Ces évènements au MALI, ne sont que des signes précurseurs d'une grande instabilité au Sahel. But principal serait la mainmise effective sur l'exploitation des nombreuses ressources minières du Niger.
L'aide sournoise aux mercenaires du Régiment islamique de Khaddafi, pour traverser la Libye et le Niger, pour instaurer cette instabilité au MALI d'abord et atteindre le but qui serait la déstabilisation du Niger pour mieux l'exploiter.
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Lire donc,
DÉVELOPPEMENT DU NUCÉLAIRE Comment la France sauvegarde son droit de pillage
E-mail Écrit par Sani Aboubacar (Bulletin d’information du ROTAB PCQVP Niger N° 26)
L’exploitation d’uranium en Afrique par la France était au centre d’un ouvrage intitulé « Areva en Afrique, une face cachée du nucléaire français ».


Dans cet ouvrage publié en février dernier, Raphael Granvaud, membre de l’association Survie Afrique « détaille les conditions dans lesquelles la France et Areva se procurent au meilleur coût, au prix d’ingérences politiques et de conséquences environnementales, sanitaires et sociales catastrophiques pour les populations locales », indique la préface de l’ouvrage. L’auteur de cette dernière ajoute que, le groupe Areva a toujours pu compter sur l’aide active des représentants officiels de l’Etat français et des réseaux les moins ragoutants de la Françafrique pour sauvegarder son droit de pillage.

L’ouvrage dévoile par ailleurs, « les efforts considérables d’Areva pour que les différents éléments de cette réalité et de sa stratégie de dissémination nucléaire ne ternissent pas une image de marque qu’elle voudrait immaculée. » En effet, depuis 40 ans, la France justifie le développement du nucléaire par «l’indépendance énergétique». De l’avis de Raphael Granvaud, dans une interview accordée au journal El- Watan, cet argument n’est qu’un leurre. Pour cause, « Depuis 2001, la France n’extrait plus d’uranium de son sol : celui-ci est importé en totalité. Et même avant cette date, l’uranium français était très insuffisant pour alimenter les centrales nucléaires.

Le sous-sol africain était donc essentiel, et même si les sources d’approvisionnement se sont diversifiées, cela reste vrai aujourd’hui. Dans ces conditions, parler d’ ‘’indépendance énergétique’’ permet d’occulter l’importance de cet uranium africain, les conditions désastreuses de son extraction et les moyens mis en oeuvre par les autorités françaises depuis 50 ans pour continuer à se le procurer à bas coût. » Le développement du nucléaire s’est ainsi accompagné d’un néocolonialisme qui se manifeste par l’élimination politique ou physique des véritables indépendantistes pour promouvoir des dirigeants « compréhensifs ».

« Au Niger, dit-il, Hamani Diori fut imposé contre Bakary Djibo, puis renversé par un putsch militaire en 1974 quand il a voulu renégocier le prix de l’uranium. Les réseaux Foccart on également sponsorisé le coup d’Etat d’Ibrahim Baré Maïnassara en 1996, et l’ingérence française n’a jamais cessé, comme on l’a vu à partir de 2007, pendant et après le nouveau bras de fer entre Mamadou Tandja et Areva ». L’auteur du livre « Areva en Afrique, une face cachée du nucléaire français » confirme par ailleurs le bilan catastrophique des 40 ans d’exploitation d’uranium au Niger. « Quand des permis sont attribués, les populations sont simplement expropriées.

En outre, le bilan de 40 ans d’exploitation de l’uranium est catastrophique aux plans environnemental, social ou sanitaire pour les travailleurs des mines comme pour les populations environnantes. Non seulement la faible part de la valeur de l’uranium qui est rétrocédée à l’Etat nigérien ne leur a jamais profité, mais en plus leur environnement est irrémédiablement contaminé », conclu-t-il.

[samuel]

Update. Les Touaregs eux-memes rejettent la declaration d'independance faite a Paris, dans les studios de france 24 (voila des gens qui disent controler un territoire et qui font une declaration d'independance dans un studio de television, un vraie farce) par iune organisation ''touaregue'' creee de toute piece a Paris. IL FAUT NOTER QU'AU NIGER LE PRESIDENT ET LE PREMIER MINISTRE SONT TOUS DEUX TOUAREGS.
http://www.lexpressiondz.com/linformation_en_continue/151488-des-responsables-touareg-du-niger-condamnent-l-039-independance-du-nord-mali.html

[samuel]

Update:

[samuel]

Update.

[marvel02]

Le sort du continent se jouerait donc au Mali en moment ? Je vous savais prétentieux mais là...

Même la destabilisation du Grand Congo n’a pas d’impact significative chez aucun de ses voisins, pas plus que la séparation de souveraineté des noirs et arabes soudanais, non plus la crise ivoirienne dont ou nous a expliqué qu’il s’agissait d’intérêts vitaux de l’occident tout entier a laissé son entourage de marbre (ils ont même gagné d’ailleurs) et la France toujours aussi emmerdée, et c’est le Mali qui creusera notre tombe !

Eh bé !

[samuel]