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samuel
Grioonaute régulier


Inscrit le: 28 Jan 2005
Messages: 459

MessagePosté le: Ven 01 Fév 2019 19:19    Sujet du message: Répondre en citant

Du côté de la CPI, la bouffonnerie judicaire a maintenant atteint des sommets. On ne se soucie même plus de sauver les apparences. Quant à dire le droit, il y a longtemps qu'on savait que les prétendus juges y avaient renoncé (si jamais ils y ont pensé une seule fois au cours de ce procès partial et faux), le plus important étant d'obéir à ceux qui, dans l'ombre, tirent les ficelles.

Comme vous le savez, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont été acquittés. Rappelons comment le dictionnaire Larousse définit ce mot : "Déclarer un accusé non coupable du crime pour lequel il est traduit devant la cour d'assises." Textus. Maintenant, quand quelqu'un est acquitté qu'est-ce qui se passe ? Il est immédiatement libéré. Mas ça c'était avant l'avènement de la CPI. Depuis, un accusé peut être acquitté, déclaré libre et… gardé en prison. C'est ce qui vient d'arriver à Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé: ils ont été acquittés mais ils ne sont pas pour autant libres de leurs mouvements ou libres de résider dans le pays de leur choix. Ils devront se tenir à la disposition de "la justice" pour une période indéterminée. En un mot, ils ne sont pas libres. Vous n'y comprenez rien ? Eh bien, ne comptez pas sur moi pour vous éclairer la lanterne car moi non plus je n'y comprends rien. Je doute que même Fatou Bensouda, la procureure exotique de la CPI, y comprenne quelque chose. Tout comme "les juges" qui n'ont même pas pu fournir un jugement écrit (et pour cause !), elle s'est probablement contentée d'obéir aux ordres de ceux qui l'ont nommée et qui tremblent à l'idée que Gbabgbo puisse être libéré. Le temps étant trop court pour trouver des « arguments », ils ont mis à plus tard la tâche ingrate et complexe qui consistera à concocter des « justifications » qui auront l’apparence de la vérité. En fin de compte, tout ce cirque n'a eu qu'un seul mérite : révéler à la face du monde le caractère fantaisiste et ridicule des accusations portées contre Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé et le peu de crédibilité qu'il faut accorder à ce tribunal spécialement mis en place pour intimider les dirigeants africains.

Citation:
Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé libérés sous conditions par la CPI
01 février 2019 à 17h02 | Par Anna Sylvestre-Treiner et Vincent Duhem
Mis à jour le 01 février 2019 à 18h04

La Cour pénale internationale a prononcé la remise en liberté sous conditions de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, à l'issue de l'audience de ce vendredi 1er février.

Quinze jours après avoir été acquittés par la Cour pénale internationale, où ils étaient inculpés de crimes contre l’humanité, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé vont recouvrer la liberté. Les juges de la chambre d’appel ont décider que les deux hommes pouvaient sortir de la prison de Scheveningen où l’ancien président ivoirien et son ex-ministre étaient détenus depuis respectivement sept et près de cinq ans.

Avant de rendre sa décision – « qui va susciter l’émotion » -, le président de la Chambre d’appel de la CPI a enjoint à la salle et au public de « rester calme ».

Libération sous conditions

« La chambre d’appel a décidé à l’unanimité l’ajout d’un ensemble de conditions qui assortissent la mise en liberté », a déclaré le juge président de la CPI, Chile Eboe-Osujidont. Le 15 janvier dernier, la chambre de 1er instance avait décidé de la liberté sans condition des deux hommes.

Parmi ces conditions : l’obligation de résider dans un État membre de la CPI, en attendant un éventuel procès en appel. « Ces conditions sont imposées pour protéger l’intégrité du processus judiciaire », a insisté la Cour, précisant qu’un « jugement écrit énonçant ces conditions sera rendu disponible plus tard dans la journée ».

Laurent Gbagbo a accueilli la décision en souriant, levant les mains au ciel et remerciant chaleureusement des avocats, Mes Altit et Naouri.

Des consultations vont être entamées au plus vite avec des États proches du siège de la Cour pénale internationale, situé à la Haye, afin de trouver des pays qui accepteront d’accueillir les deux ex-détenus.

« Il faut identifier un État qui sera prêt à respecter les conditions établies par les juges », explique Fadi el Abdallah, le porte-parole de la Cour pénale internationale. « Entre temps, il peut y avoir des accords intérimaires pour permettre à MM Gbagbo et Blé Goudé de bénéficier au plus vite de leur libération conditionnelle. »

Selon nos informations la Belgique, où vivent la seconde épouse de l’ancien président, Nady Bamba, et l’un de ses fils, a accepté d’accueillir Laurent Gbagbo, mais pas Charles Blé Goudé.

« C’est une décision sage », estime Jean-Paul Benoit, avocat de l’État de Côte d’Ivoire et proche d’Alassane Ouattara. « Il y a eu un non-lieu mais le procès n’est pas complètement terminé car il y a peut y avoir une procédure d’appel. Il fallait donc faire en sorte que MM Gbagbo et Blé Goudé puissent être présents devant la Cour à tout moment », a-t-il déclaré à Jeune Afrique.

« C’est une étape avant une libération totale et son retour à Abidjan. Je n’ai jamais douté qu’il serait libéré, je n’ai jamais douté que ce procès se finirait ainsi, ni du rôle futur qu’il [Laurent Gbagbo] jouera en Côte d’Ivoire », a déclaré à Jeune Afrique Bernard Houdin, ancien conseiller de Gbagbo, qui était présent à La Haye pour cette audience.

Parmi les proches de Laurent Gbagbo présents à la Cour ce vendredi, il y avait également Malick Coulibaly, son ancien directeur de campagne, ou encore le Dr Christophe Blé, son médecin personnel.

Les victimes vont devoir se tourner vers d’autres juridictions, notamment africaines

« On se réjouit forcément de sa libération. Mais c’est une joie mitigée, car le droit n’a pas été dit. La libération sous conditions est un cadeau fait au bureau du Procureur. Je ne comprends pas qu’on puisse imposer des conditions à une libération, alors que la personne a été acquittée. Et puis personne ne nous a expliqué ce qu’étaient ces conditions exceptionnelles », a regretté pour sa part le Français Guy Labertit, ami de Laurent Gbagbo, et ancien secrétaire national du Parti socialiste français.

Simone Gbagbo, l’épouse de l’ancien chef de l’État ivoirien, n’a pour le moment pas souhaité réagir.

Après leur acquittement, les libérations de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont une portée symbolique pour les victimes. Elles vont devoir se tourner vers d’autres juridictions, notamment africaines, pour obtenir une justice que ni la CPI ni l’amnistie ordonnée par le président Ouattara en août dernier ne leur a permis d’obtenir », a prévenu Antonin Rabecq, du bureau Afrique de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme.
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