grioo.com

[David]

Comme il n'y a pas d'age pour apprendre,vennez partager ici ce qu'il est bon de voir ou de savoir sur notre histoire.
Et pour apporté mon grain de sable je dirai que RICHARD WRIGHT fait,a mon sens,partie des incontournable de la culture afro-ameriquaine.
A lire ou a re-lire : BLACK BOY,L'ENFANT DU PAYS,LA CASE DE L'ONCLE TOM,etc...

A vous de jouer !!!

[Panafricain]

il y en a beaucoup

Aime Cesaire, Frantz Fanon, Mariama Bâ, Wole Soyinka, Chinua Achebe, Ngugi Wa Thiengo...ce n'est qu'un petit echantillon...

[ARDIN]

[David]

merci beaucoup à b"panafricain et "ardin".J'ai 26 ans mais je suis un "nouveau née" de la literature.
Ces auteurs ont ils des tèmes de prédilections?

En tout cas encore merci à tout les deux,j'éspère que vous allez éveiller la curiositée de d'autre que moi

[Jofrere]

[m.killer]

Il y a aussi Jean Philippe Omutende...
_________________
tu danseras au bout de ma lance.

[ARDIN]

[Enyegue Nyegue]

a lire:
-Achebe (je ne l'ai pas lu mais il parait k'il est excellent)
-Toni morrison ("l'oeil le plus bleu", "Jazz" et bien sur, "Beloved")
-Richard Wright ("L'enfant du pays", "Black Boy")
-mongo Beti ("Ville Cruelle", "le pauvre christ De bomba")
-Kamara Laye ("l'enfant noir"... Une biographie guineene des annees 70, excellent)
-Fatou Diome ("Le ventre de l'atlantike"... ce livre est mon joker.. Je le recommande a tout africain. Vous vous y reconnaitrez forcement, et pour les plus sceptikes, vous decouvrirez l'Enfer cache du "Paradis" Francais.. Je le recommande meme pour ceux ki ne sont pas des lecteurs acharnes, tant il est facile a lire... SEMI-BIOGRAPHIE SENEGALAISE)10/10
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Laissons au temps le temps de prendre son temps...

[pokou]

connaissez vous des bouquinites parisiens qui ne font que de la littérature noire?

[ARDIN]

[rollie fingers]

la férocité blanche de rosa plumelle uribe....
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africa unity

[Makaveli]

WEB Dubois qui est un "colosse"
Fanon,Condé,Césaire
_________________
The african holocaust continues...

[ARDIN]

A decouvrir:

1) Professor Leonard Jeffries

www.truthinstitute.org/TEI_Discovery6.htm

2) Dr. Ivan Van Sertima
http://authors.aalbc.com/ivanvan.htm

Notamment son livre “ They Came before Columbus: The African Presence in Ancient America”

3) John Henrik Clarke

www.nbufront.org/html/MastersMuseums/JHClarke/JHCvmuseum.html

4) Dr. Yosef Ben-Jochannan

http://people.africadatabase.org/en/person/14331.html


5) DR. CHANCELLOR WILLIAMS

www.cwo.com/~lucumi/williams.html
_________________
l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH
l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH
l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH

LPC-U : CONSTRUIRE LE CONGO POUR L'UNITÉ DE L'AFRIQUE

[Ma-Lembe]

Alice Walker, Maya Angelou, Toni Morrisson, James Baldwin,Marcus Garvey, George Jackson, Angela Davis, Ben Okri..... Si tu veux des titres précis, n'hésite pas.
Bonne Lecture!
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"Emancipate yourself from mental slavery
No one but OURSELVES can FREE OUR minds..."

[Jacqueline]

Il y a aussi Toni Morrison, prix nobel de littérature :

- L'oeil le plus bleu

- Sula

- Tar Baby

- Le chant de Salomon

- Beloved (qui a été porté à l'écran avec Oprah Winfrey et Dany Glover dans les deux rôles principaux)

- Jazz

- Playing in the dark

- Paradis

- Love

J'ai tout lu et j'ai tout aimé.

Mes préférés : Le chant de Salomon et Beloved (pour celui-ci il faut s'accrocher, car c'est une histoire très douloureuse).

Voilà je t'ai donné ma petite liste, bonne lecture.

[Sergio Lafrikain]

Pour les livres, je pense que tout le monde a donné les classiques, moi je te parlerai des films. Voici ce que je te conseille de voir.

Certains sont durs par la force de la mise en scène tragique que nous montre la caméra : Glory (la scène du fouet), Cry Freedom (la police qui tire sur les jeunes manifestants même de dos, désolé mais ça me rappelle les faits en CI), Racine ( la scène où on coupe le pied de Toby comme à celui d'un vulgaire animal), Camp de Thiaroye, Amistad (les esclaves jetés à la mer enchaînés pour une mort certaine);
et d’autres le sont pour l’intensité psychologique insoutenable : Hurricane Carter (la scène où il est au cachot), la couleur pourpre (celle du viol d’un Noir sur une Noire sans violence apparente, mais c’en est un si ma mémoire est bonne), Racine (en plus des actes physiques barbares comme la punition par le fouet, les scènes de viol où les Noires demandent « pardon » à leur maître mais tout en sachant qu’elles vont y passer, « elles le savent » mais il n’y a pas d’issue, aucun espoir : je pense aux actes barbares du père de « Chicken » Georges si ma mémoire est bonne. Etc.


Le feuilleton Racine, d’après l’adaptation du livre d’Alex Haley,« Roots »

Une saga de douze épisodes raconte l'histoire d'un homme, capturé en Afrique et ramené en Amérique pour y être réduit à l'esclavage, et de sa descendance jusqu'au monde contemporain.



La couleur pourpre, de Steven Spielberg, 1985 d'après le roman d'Alice Walker,

Ce film nous raconte la vie d'une jeune femme noire dont l'entourage est confronté à une discrimination raciale et sociale des blancs envers les noirs. Vous y trouverez un excellent Danny Glover et une magnifique Whoopi Goldberg.



Cry Freedom - Le cri de la liberté de Richard Attenborough, 1988

1975. Rédacteur en chef d'un important quotidien sud-africain, marié et père de famille, Donald Woods a la réputation d'un journaliste intègre et libéral, qui ne partage pas les préjugés de la plupart de ses compatriotes à l'égard des Noirs. Il oeuvre même dans le sens de l'intégration, en se défiant toutefois de certains leaders noirs qu'il juge extrémistes. S'il estime ainsi dangereuses les idées de Steve Biko, il accepte néanmoins un jour de le rencontrer. A sa surprise, Woods découvre en lui un homme plus intelligent et nettement plus modéré qu'il ne pensait. En quelques visites clandestines dans les bidonvilles, Biko lui fait découvrir les tragiques réalités de l'apartheid...


Camp de Thiaroye de Ousmane Sembène, 1988

Un épisode sanglant peu glorieux de l’histoire. Au Sénégal en 1944, un bataillon de tirailleurs arrive au camp de transit de Thiaroye. Ils y attendent leur démobilisation et leur pécule. Après s’être battus pour la France, ces anciens combattants n’acceptent plus d’être traités avec inégalité. Les tirailleurs sénégalais se mutinent. L’officier cède mais envoie ses chars contre le camp. L’histoire relèvera vingt-cinq morts et de nombreux blessés.


Mississipi Burning d’Alan Parker, 1988

En 1964, trois militants pour les droits civiques disparaissent mystérieusement alors qu'ils étaient de passage à Jessup County dans le Mississipi. Deux agents du FBI, utilisant deux méthodes d'investigation différentes, sont chargés de l'enquête. Originaire du Sud, Rupert Anderson fait preuve de souplesse alors qu'Alan Ward, venu du Nord, tape du poing sur la table. Ce dernier ne tarde pas à comprendre les us et coutumes du Mississipi. Alors qu'il vient d'interroger en public un jeune noir, son témoin est, peu de temps après, passé à tabac...


Glory, d’Edward Zwick, 1989

GLORY est un des films sur la guerre de sécession les plus remarquables de l'histoire du cinéma américain. Nominé cinq fois à Hollywood en 1990, il fut récompensé par trois oscars : - celui du meilleur second rôle pour l'acteur Denzel Washington - celui du meilleur son pour Freddie Francis - celui de la meilleure image pour Hal Erickson.
Le film Glory n'est pas seulement l'histoire du Colonel Shaw mais il retrace celle du 54ème régiment du Massachusetts composé des premiers soldats afro-américains qui ont donné leur vie pour libérer leurs frères de l’esclavage. Ces hommes se sont battus au côté de l'armée fédérale contre les sudistes pendant la guerre de sécession. Le réalisateur a su faire un film où l'homme noir n'est pas dépeint de façon trop monolithique.
Il n'a également pas oublié de montrer que même chez les Nordistes , le racisme existait. Souvenez-vous de cette scène horrible et bouleversante écrite par Kevin Jarre où impuissant le 54ème assiste au pillage d'un village sudiste par le colonel Montgomery, et cela au nom de dieu (cela ne vous rappelle-t-il pas un certain G. Bush ????)



Une saison blanche et sèche d’Euzhan Palcy, 1989 et tiré d'un roman d'André Brink.

En 1976, à Soweto en Afrique du sud, Benjamin Du Toit, un jeune professeur d'histoire, tente de prouver que les autorités, après avoir capturer des manifestants, torturent ces derniers jusqu'à la mort. Le film traite sur le problème encore récent de l'Apartheid, du châtiment infligé aux noirs.


Amistad, de Steven Spielbierg,1998.

En 1839, un jeune chef est capturé dans son village puis embarqué sur un négrier portugais, l'Amistad. En chemin, les captifs se soulèvent et prennent le commandement du navire avant d'être récupérer par un navire anglais. S'engage alors un long procès afin de déterminer leur véritable identité qui leur permettrait de retrouver la liberté. Le film nous révèle l'aspect barbare des négriers face aux esclaves, ainsi que la position du gouvernement américain vis à vis des droits légitimes des hommes à cette époque.


MalcolmX de Spike Lee, 1992

Là où Malcolm X expliquait que « Ce n’est pas le problème de notre peuple. de vouloir la séparation ou l’intégration. L’usage de ces mots cache la réalité. Les 22 millions d’Afro-américains ne cherchent ni la séparation ni l’intégration, mais la reconnaissance et le respect auxquels a droit tout être humain », les “libéraux”, noirs comme blancs, jouent successivement avec l’un et l’autre mot pour surtout ne pas accorder le respect et la reconnaissance de leur humanité à tous les laissés-pour-compte - quelque soit l’étiquette ethnique que l’on cherche à leur coller - fabriqués par l’AmériKKKa. Face à ces attitudes révisionnistes, il convient de revenir sur le parcours et les idées de Malcolm.


Hurricane Carter, de Norman Jewison, 2000

Hurricane Carter est l'histoire de Rubin "Hurricane" Carter (Denzel Washington), un homme qui rêvait de devenir champion du monde de boxe et dont les rêves de gloire furent pulvérisés lorsqu'il fut arrêté avec un autre homme pour un triple meurtre dans un bar du New Jersey. Accusés à tort, et surtout parce qu’ils étaient Noirs, Rubin Carter et John Artis furent chacun condamnés trois fois à la perpétuité et jetés en prison. Décidant de canaliser sa frustration et son désespoir, Carter, dans sa cellule, entreprend de faire connaître son histoire au monde.
Malgré la publication de son autobiographie, le 16è Round, Carter reste derrière les barreaux, trouvant une sorte de paix en se détachant du monde et de la protestation que son cas soulève à travers les Etats-Unis (Bob Dylan, Muhammed Ali, la comédienne Ellen Burstyn, le poète Allen Ginsberg, les chanteuses Joni Mitchell et Joan Baez feront partie des contestataires).
Des années après, Lazarus ("Lesra") Martin, un adolescent noir originaire de Brooklyn mais vivant à Toronto, voit sa vie bouleversée lorsqu'il découvre le livre de Carter et se met à correspondre avec lui. Persuadé de l'innocence du boxeur, "Lesra" Martin (Vicellus Reon Shannon) convainc trois des Canadiens qui l'ont recueilli - Terry Swinton (John Hannah), Lisa Peters (Deborah Kara Unger) et Sam Chaiton (Liev Schreiber) - de monter une campagne visant à la remise en liberté de Carter.
La réticence de Carter à joindre ses efforts à ceux d'étrangers dont l'altruisme lui paraît suspect est bientôt balayée par leur passion extraordinaire. "La haine m'a jeté en prison, l'amour m'en fera sortir." Sa foi et sa détermination renouvelées, Carter reprend le combat. Vingt ans après le début de son incarcération, il sort enfin de prison, libre et réhabilité...

Bien à vous

Courage, Force et Paix

[Nénuphar]

Thérèse Muamini à écrit "Mon fils, mon amour".
Calixthe Beyala écrit très bien aussi (j'ai aimé "Les honneurs perdus").

Pour les films... Moi je te conseille de t'en passer

[Sergio Lafrikain]

Salut à tous, salut Nénuphar


Il me semble que David demandait "ce qu'il est bon de voir ou de savoir sur notre histoire". Il parle aussi bien de lecture que de cinéma, mais aussi de tout ce qui pourrait l'éclairer sur l'accroissement de sa connaissance et de son jugement quant à l'histoire afro-américaine. Aussi, je me suis permis de lui donner ces références de films, libre à lui de faire sa propre critique. Mais, il me semble mal venu de conseiller à une personne de ne pas regarder ces films. Pourquoi un art plus qu'un autre? Ou du moins faut-il d'abord lire, puis regarder les films, ensuite regarder des tableaux?
Et j'espère même qu'un grioonaute lui fournira des références d'artistes peintres afro-américains. Le livre parle avec les mots certes, mais qu'en est-il de l'image, la peinture, la chanson?
Ce qui compte, c'est qu'il prenne conscience de ce qu'il recherche à partir d'une rencontre artistique ou quelconque. Nous sommes bien dans le forum "Culture", alors la culture ne se résume pas au livre seul. De ce fait, seul David peut décider s'il doit s'adonner aux productions de tel domaine artistique plutôt qu'à un autre. Mais pour le moment chacun apporte sa contribution dans le domaine culturel qu'il a choisi, qu'il connaît le mieux ou peu importe.
Peux-tu m'expliquer ce pourquoi tu ne lui conseilles pas de films?

Bien à vous

Courage, Force et Paix

[Nénuphar]

Excuse moi, j'ai vraiment du mal à développer quand je poste... La plupart de ces films m'ont mise en colère parce que je n'aime pas voir les gentils et les méchants blancs. Les gentils aident ou soutiennent les noirs, les méchants les tuent.
Ils sont leurs avocats, des bons flics, des maîtres libéraux... Je sais assez que toute la liberté des noirs n'est du qu'aux blancs compréhensifs qui leur ont accordé des montagnes d'indépendance.
Ca n'est pas du racisme, c'est une observation.

Les blancs qui aident les noirs qui meurent c'est cliché, voilà.

[Sergio Lafrikain]

Salut,

Raison de plus pour que nous voyons ces films et que nous, Noirs d'Afrique et d'ailleurs, produisons des films à leur juste valeur, si tel est ton propos.

Mais ceci dit, dans MalcolmX, je ne vois pas où les blancs aident réellement les Noirs. Juste, qui'ls n'ont pas le choix devant les arguments de MalcolmX. Il met au pied du mur devant leur barabrie. Je pense que Spike Lee a été fidèle à l'Histoire.

Dans la "couleur pourpre", on voit très bien le racisme ambiant, mais ce qui est intéressant c'est de voir un Danny Glover reproduire les actes barbares de "ses maîtres". Il est cruel à sa façon. On pourrait appeler ça de l'aliénation.

Dans racine, on voit des Noirs fiers d'appartenir à leur maître, fiers d'être esclaves.

En outre, il me semble que l'histoire de Steve Biko est adéquate à la réalité. C'est bien Donald Woods qui sort de l'Afrique du Sud avec les écrits de Biko. Il en sort facilement parce qu'il est Blanc. Les Noirs, eux, sont parqués dans des zones et n'ont aucun droit d'aller et venue. Et le héros, cela saute aux yeux, c'est Biko dans Cry Freedom. Il suffit de voir sa prestation oratoire lorsqu'il est devant les juges.

Dans Hurricane carter, c'est Lazarus Martin, le jeune Noir vivant à Toronto, qui sauve Rubin carter.

J'oubliais le film sur Lumumba. Il est trahi par ses propres frères. On peut dire qu'il est le seul gentil.

Pour avoir vu ces films avec des Blancs, ils étaient extrêmement gênés de voir la condition des Noirs et le sort que leurs grand-parenst et ancêtres réservaient aux nôtres. Je crois que la férocité blanche ressort plus qu'autre chose.

Pour terminer, dans La liste de Schindler, c'est un allemand (interprété par Liam Neeson) qui sauve des juifs des Chambres à gaz.
Le propos est que dans une situation d'oppression extrême (Apartheid, Ségrégation...), il y aura toujours quelques modérés dans le système oppressif mis en place. Ceux-là peuvent aider ceux qui sont opprimés - et qui sont les vrais acteurs de leur libération - à se libérer et à retrouver des droits.

Pour moi, il peut regarder ces films et se faire son propre jugement; lire les ouvrages précités par tous; voir les tableaux ou autre qui traitent de ces périodes sombres ou de ces conditions bafouées...

Bien à toi

Courage, force et paix

[Nénuphar]

Tu as bien regardé la liste de Schindler?? Ce mec a senti le vent tourner, il avait les infos, il voyait les Allemands!
Il a fait de la lèche aux bonnes personnes au bon moment tout le long de sa vie pour s'en sortir... Plus malin que les autres, oui, meilleur, sûrement pas!

[Sergio Lafrikain]

Salut,

Je ne parle pas de ce que je n'ai pas vu ou lu. Seulement nous n'avons pas la même interprétation par rapport au film :

Oskar Schindler était un industriel allemand et membre du parti nazi qui s'installe en Pologne occupée par l'Allemagne. Son but : profiter de la guerre et développer ses affaires, en exploitant une main-d'œuvre juive à "bon marché". Charmeur, déterminé, opportuniste, il réussira à faire fortune.
Il ouvrira néanmoins les yeux à la réalité et aux horreurs du nazisme, et usera de son talent afin de protéger ses employés. Il va devoir se heurter au chef du camp de Plaszow, Amon Goeth. Mettant sa vie en péril, il ira jusqu'à se ruiner pour sauver mille deux cents employés, les mille deux cent de la liste.

Là où tu as mal vu le film, c'est le fait de voir un homme mesquin comme lui prendre conscience tout d'un coup d'une horreur qui s'annonce et qui a déjà commencé. C'est toute l'ambiguïté du personnage. Mais si tu t'arrêtes aux antinomies telles que bon-méchant, blanc-noir, gentil-méchant ton analyse n'en sera que simplifiée et tronquée. Il y aura pour toi des méchants à vie et des gentils à vie. Schindler n'est pas présenté comme gentil mais comme quelqu'un qui prend conscience de quelque chose qui le dépasse alors qu'il est inscrit au parti nazi.

Donald Woods faisait partie de la race blanche dominante en AFS, et pourtant grâce à Steve Biko il a réellement pris conscience de la condition des Noirs. Steve Biko n'était pas obligé de travailler avec lui et lui non plus. Seulement, le premier avait un combat à mener pour la libération de son peuple et le second avait l'avantage d'être ouvert et modéré. Biko se défendait très bien et n'avait pas besoin d'un gentil blanc comme tu dis. C'est aussi simple que cela.

Bien à toi.

Courage, Force et Paix.

[Nénuphar]

J'ai lu le livre quand j'étais plus jeune... C'est vrai que j'ai des idées assez arrêtées sur beaucoup de choses. Je ne m'en cache pas je ne suis pas tolérante et pas conciliante. Espérons que je peux encore changer et voir le monde avec moins de méfiance

Ainsi, j'apprécierai peut-être un film comme la Liste de Schindler même si Spielberg m'énèrve à faire larmoyer le monde à longueur de temps...

[Sergio Lafrikain]

Salut nénuphar,

No problemo.
Si j'insiste sur le cinéma, c'est parce que j'ai eu l'occasion durant mes études, de travailler dans un cinéma. Je pouvais donc voir cent fois les mêmes scènes de film, faire attention au moindre "détail qui tue", à la musique... J'ai donc pu mesurer l'impact que ça pouvait avoir sur les personnes.
Je peux te dire que discuter avec des anciens combattants qui sortent du "Soldat Ryan", ça fait quelque chose. Ah c'est vrai que tu n'aimes pas Spielberg!!!
J'aurais aimé, à l'instar de Sembène Ousmane, que le cinéma africain s'impose et se fasse plus connaître. "Camp de Thiaroye" n'a pas touché beaucoup de personnes malheureusement. Je peux me tromper.
Seulement à la différence des livres qu'il faut lire évidemment - je le conseille - , le cinéma s'impose aux hommes parce qu'il est partout et il faut avoir un bon esprit critique pour ne pas se laisser embarquer dans des histoires à l'eau de rose ou falsifiées.

Bien @ toi
_________________
Si tu ne sais pas où tu vas, tâche au moins de te souvenir d'où tu viens !

[Adina]

L'aventure ambigüe- Cheikh Amidou Kane, Amkoullel l'enfant Peuhl-Amadou Hampaté Bâ, Unité de la culture Africaine-Cheikh Anta Diop.
_________________
Mu mpenda mu dangwanè kanga...

[Linda]

Salut!

[améline]

Mongo Béti: Perpetue, Remember Ruben
Sembene Ousmane: Voltaïques (recueil de nouvelles) le film Xala
Ahmadou Ampaté Ba: l'aventure ambigue pardonCheik Ahmidou Kane
André Brink: une saison blanche et sèche
Simone Schwartz-Bart Un plat de porc aux bananes vertes, la mulatresse solitude
Baba de Karo Autobiographie d'une Haoussa
Bruce Jackson Leurs prisons

[BB]

[ARDIN]

A Muana Kongo et a Ma-Lembe, Un bouquin que je vous conseille vivement: LE ROYAUME DE CONGO et les Contrees environnantes en 1591 de Filippo Pigafetta & Duarte Lopes

Ce livre est une synthese de ce que l'Europe connaissait de l'Afrique Noire a l'epoque. L'Auteur, Filippo Pigafetta met en forme les informations que lui confie le marchand portugais Duarte Lopes.

Vous y trouverez une description complete et detaillee de ces regions(topographie, hommes, flore, faune), des moeurs locales, des pratiques commerciales, de l'esclavage, et fait historique de la presence militaire, commerciale et religieuse des Portugais depuis leur arrivee un siecle plus tot.

Il s'agit d'un texte fondamental, le premier du genre sur le Congo et l'Angola, qui a ete abondamment pille par la plupart des chroniqueurs et voyageurs des XVIIe et XVIIIe siecles.
De nombreux mythes, sur les Amazones, l'anthropologie, les sources du Nil, se sont cristallises dans cet ouvrage pour hanter des generations d'explorateurs jusqu'au debut du XIXe siecle.
A LIRE!!!
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l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH
l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH
l'Hommage a Aime Cesaire sur PER-ANKH

LPC-U : CONSTRUIRE LE CONGO POUR L'UNITÉ DE L'AFRIQUE

[Farao]

Ma pièce de théatre préférée: La Tragédie du Roi Christophe, par Aimé Césaire. Je ne sais pas combien de fois je l'ai lue...
_________________
Les Vrais savent. Préviens les autres...

[africanpenguin]

Ahh quel topic génial !! Moi qui avait du mal à choisir des livres.
Ma petite contribution:

Le ventre de l'Atlantique de Fatou Diome pour le thème très moderne, j'aime beaucoup sa façon de voir les choses

Au-delà du silence d'André Brink et je le conseille, assez dur même si la fin est assez décevante (réaliste). Cela raconte à travers l'histoire d'une allemande -embarquée comme du bétail parmi tant s'autres- vers l'actuelle Namibie: le barbarisme du colonialisme...

Lucarne de Raharimanana. Excellent, très dur envers la nouvelle société malgache. Le style peut lasser mais ce livre ne laisse pas indifférent.[/b]

[Makaveli]

Je voudrais parler de 3 livres que j'ai bien appréciés.
Les 2 premiers concernent l'Histoire du Black Panther Party aux US. Si vous croyez tout connaitre de cette période sans avoir lu ces 2 bouquins, vous vous trompez.
Devant mes yeux, la mort de George Jackson est un bouquin assez théorique on va dire, ça ressemble plus à un essai sur le pourquoi de l'action aux states à cette époque. Ecrit alors qu'il est en prison, ce livre vous fend le coeur.

Prenez les armes d'Earl Anthony raconte plus dans sa chronologie l'histoire des BP de l'intérieur du début jusqu'à l'exclusion de ce militant aux convictions fortes. Il permet de cerner la brutale réalité de la vie d'un membre des BP à cette époque. Il donne des pistes sur les vraies raisons de l'échec du mouvement au final (échec relatif d'ailleurs).Bref si vous avez des révolutionnaires de salon autour de vous,lisez le bouquin puis prétez le leur.

Le 3e bouquin est (encore) celui d'un auteur afro-américain qui m'a sidéré. Au bout de 20pages je croyais avoir affaire à un bounty de plus, à la fin du livre j'ai cherché son adresse mail partout pour pouvoir le contacter tellement c'était fort. c'est Harlem d'Eddy L. Harris.
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The african holocaust continues...