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Le WiMAX: quels enjeux pour l'Afrique?

 
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Kamiche
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MessagePosté le: Dim 27 Fév 2005 01:07    Sujet du message: Le WiMAX: quels enjeux pour l'Afrique? Répondre en citant

Une nouvelle technologie fait de plus en plus parler d'elle dans le monde des télécoms, le WiMAX http://www.wimaxforum.org (voir notamment l'article "WiMax starting to make its move", et la rubrique White Papers pour plus de détails techniques).
Le WiMAX est une technologie sans fil, conçue principalement pour fournir des connexions haut débit dans les régions isolées, et à moindre coût. En France par exemple, elle est utilisée pour connecter des régions où l'installation de l'ADSL aurait été onéreuse. Le WiMAX est donc la solution retenue pour combattre la fracture numérique entre zones rurales et urbaines.

Donc pour me répéter, deux contraintes ont dirigé la conception du WiMAX: haut débit et coûts d'installation et d'exploitation réduits.
Est-ce que de par ce fait, le WiMAX ne constitue pas une alternative à envisager prioritairement pour le developpement des télécoms en Afrique?
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Kamiche
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MessagePosté le: Sam 05 Mar 2005 01:00    Sujet du message: Répondre en citant

amadou a écrit:
Bonjour Kamiche,

Pour l'afrique moi je pense que le Courant porteur est beaucoup plus indiqué.
http://www.nokytech.net/dossier.php?lire=112&page=1

A la lecture de ce dossier dit moi ce que tu en pense.

Amadou
Je ne suis pas de cet avis, simplement parce que le courant porteur comme technologie de communication n'est pas encore standardisé, et il me semble même qu'il n'est pas encore techniquement au point. Les produits qui existent actuellement sont destinés aux réseaux domestiques (juste à l'achelle d'une maison).
Par contre, le WiMax est une technologie mature, qui est déjà déployée dans de nombreuses métropoles, comme en vendée (france) http://www.journaldunet.com/0404/040421vendee.shtml. De plus, elle permet de couvrir des zones de plusieurs centaines voire milliers de km2, pour des prix plutôts avantageux, comparées à d'autres technologies du même type.

A ce qu'il parait, il existe un projet de déploiement du WiMax en Côte d'Ivoire. Quelqu'un aurait-il plus d'infos à ce sujet?
_________________
I long to accomplish great and noble tasks, but it is my chief duty to accomplish humble tasks as though they were great and noble.
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Nino
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MessagePosté le: Lun 07 Mar 2005 13:01    Sujet du message: Répondre en citant

kamiche a écrit:
amadou a écrit:
Bonjour Kamiche,

Pour l'afrique moi je pense que le Courant porteur est beaucoup plus indiqué.
http://www.nokytech.net/dossier.php?lire=112&page=1

A la lecture de ce dossier dit moi ce que tu en pense.

Amadou
Je ne suis pas de cet avis, simplement parce que le courant porteur comme technologie de communication n'est pas encore standardisé, et il me semble même qu'il n'est pas encore techniquement au point. Les produits qui existent actuellement sont destinés aux réseaux domestiques (juste à l'achelle d'une maison).
Par contre, le WiMax est une technologie mature, qui est déjà déployée dans de nombreuses métropoles, comme en vendée (france) http://www.journaldunet.com/0404/040421vendee.shtml. De plus, elle permet de couvrir des zones de plusieurs centaines voire milliers de km2, pour des prix plutôts avantageux, comparées à d'autres technologies du même type.

A ce qu'il parait, il existe un projet de déploiement du WiMax en Côte d'Ivoire. Quelqu'un aurait-il plus d'infos à ce sujet?


Je ne vois pas en quoi la non-standardisation est un problème..
9a signifie juste ,à mon sens, qu'on ne pourra pas interconnecter ces réseaux avec les réseaux EXTERIEURS...mais en interne,je ne vois pas où la standardisation a une importance...

Et si on attend que ça soit techniquement au point,on aura raté le coche,perdu du temps et on va essayer de rattrapper le nouveau standard.

M'est d'avis que quand la CI aura terminé son déploiement du WIMAX,un nouveau standard verra le jour.

Et puis,notre vrai problème n'est pas le coût comparé du WImax par rapport à d'autres technologies, mais plutôt le prix intrinsèque.
Une technologie A a beau valoir 50% de moins qu'une technologie B, si la technologie B valait 100 millairds de dollars,la technologie A sera tout aussi inaccessible à l'Afrique.

Neanmoins,la technologie du courant porteur devrait être mis aux mains d'universitaires africains !ça urge même.
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BM
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MessagePosté le: Lun 07 Mar 2005 20:00    Sujet du message: Re: Le WiMAX: quels enjeux pour l'Afrique? Répondre en citant

kamiche a écrit:
Une nouvelle technologie fait de plus en plus parler d'elle dans le monde des télécoms, le WiMAX http://www.wimaxforum.org (voir notamment l'article "WiMax starting to make its move", et la rubrique White Papers pour plus de détails techniques).
Le WiMAX est une technologie sans fil, conçue principalement pour fournir des connexions haut débit dans les régions isolées, et à moindre coût. En France par exemple, elle est utilisée pour connecter des régions où l'installation de l'ADSL aurait été onéreuse. Le WiMAX est donc la solution retenue pour combattre la fracture numérique entre zones rurales et urbaines.

Donc pour me répéter, deux contraintes ont dirigé la conception du WiMAX: haut débit et coûts d'installation et d'exploitation réduits.
Est-ce que de par ce fait, le WiMAX ne constitue pas une alternative à envisager prioritairement pour le developpement des télécoms en Afrique?


La solution wimax est peut être neuve en ce qui concerne internet, mais pour les telecoms les transmissions hertziennes point par point, c'est la base, et en Afrique ce n'est même pas encore utilisé a plein potentiel.
Actuellement, au Camer par exemple (pour être concret), toutes les grandes villes sont reliées par reseau hertzien.

Ce qu'il nous faut en Afriq, c'est déjà passer aux backbones de fibre optique pour relier les villes les plus grandes, et migrer la structure hertzienne vers les villes et villages les plus petits.
Ceci n'est pas encore fait, car cela necessiterait des investissements que les pays africains ne sont pas prêts à initier. En effet, le tout n'est pas de construire des backbones à haut débit, aux extrémités il faut aussi générer du traffic pour exploiter et rentabiliser la bande passante, cad, il faut que les populations doivent avoir un accès facile au telephone fixe (le traffic en Afrique est encore largement dominé par la voix, au contraire de l'occident oú le traffic de données a déjà supplanté le traffic de la voix grâce au net notamment), et il faut aussi que les populations génèrent quand même un substanciel traffic de données, ce qui est difficile en Afrique oú les gens en général ne vont pas plus loin que la boite email ou les sites de rencontre.

Certes, les réseaux hertziens sont agiles (on peut les monter/demonter en une journée), mais ils nécessitent pas mal de maintenance (problématique en Afrique), et ils peuvent créer de réels problèmes de gestion de spectre et d'interférences. De plus, leur incidence technologique dans les pays africains est nulle. De l'autre côté, les réseaux fibrés ont une durée de vie particulièrement longue, et exigent une maintenance minimum, ils constituent une infrastructure durable, et même si son implantation peut être onéreuse, l'investissement profite en grande partie aux populations locales.

Mon point de vue est donc: Investissons dans le solide, il nous faut des backbones de fibre optique en Afrique. Les reseaux hertziens peuvent servir d'appoint, pour desenclaver des zones très éloignées ou à très faible densité ,mais il est dangereux d'en faire la colonne vertebrale d'un réseau de telecom, surtout pour un pays pauvre.
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Kamiche
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MessagePosté le: Mar 08 Mar 2005 01:24    Sujet du message: Répondre en citant

nino a écrit:

Je ne vois pas en quoi la non-standardisation est un problème..
9a signifie juste ,à mon sens, qu'on ne pourra pas interconnecter ces réseaux avec les réseaux EXTERIEURS...mais en interne,je ne vois pas où la standardisation a une importance...
La standardisation est un facteur important d'expansion d'une technologie, car elle permet principalement l'interopérabilité entre matériels de différents fabricants. Ainsi, les clients peuvent faire jouer la concurrence en leur faveur, ce qui résulte généralemet en une baisse de prix.
Le fait qu'une entité ne puisse connecter son réseau à l'extérieur est contraire à la philosophie d'Internet, car justement un de ses principaux objectifs est de pouvoir connecter n'importe qui à n'importe où. Et le fait qu'une autre entité ait choisi un matériel d'une autre marque ne doit pas être un facteur limitatif de la possibilité d'interconnexion.
nino a écrit:

Et si on attend que ça soit techniquement au point, on aura raté le coche, perdu du temps et on va essayer de rattraper le nouveau standard.
Il y a aussi le risque que ça ne soit jamais techniquement au point. On aura alors investi pour une technologie qui devient obsolete avant même d'avoir été utilisée.
Enfin, il y a le problème des performances. La proximité avec le courant porteur crée des interférences qui dégradent la qualité du signal. C'est d'ailleurs cela le gros problème de cette technologie.
nino a écrit:

M'est d'avis que quand la CI aura terminé son déploiement du WIMAX,un nouveau standard verra le jour.
Ce n'est pas une spécificité de la CI, ça a été comme cela chaque fois qu'un nouveau standard a vu le jour.
La question à mon avis est plutôt de savoir si le WiMax répond aux besoins particuliers de l'Afrique (du Cameroun en particulier) en ce moment précis.
nino a écrit:

Et puis,notre vrai problème n'est pas le coût comparé du WImax par rapport à d'autres technologies, mais plutôt le prix intrinsèque.
Une technologie A a beau valoir 50% de moins qu'une technologie B, si la technologie B valait 100 millairds de dollars,la technologie A sera tout aussi inaccessible à l'Afrique.
Camtel connecte actuellement certains de ces clients par des liaisons sattelites. C'est le cas par exemple du lycée technique de Garoua. Avec des amis, on a calculé que ces liaisons valaient entre 700 et 1000 fois plus chères que l'ADSL en france. Or le WiMax est conçu pour être moins cher à mettre en oeuvre que l'ADSL, avec des performances semblables ou meilleures.
nino a écrit:

Neanmoins,la technologie du courant porteur devrait être mis aux mains d'universitaires africains !ça urge même.
A moyen ou long terme ce peut être une solution, mais dans le court terme, il vaut peut-être mieux se tourner vers une technologie déjà fonctionnelle.
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Kamiche
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MessagePosté le: Mar 08 Mar 2005 02:48    Sujet du message: Re: Le WiMAX: quels enjeux pour l'Afrique? Répondre en citant

BMW a écrit:
Ce qu'il nous faut en Afriq, c'est déjà passer aux backbones de fibre optique pour relier les villes les plus grandes, et migrer la structure hertzienne vers les villes et villages les plus petits.
Ceci n'est pas encore fait, car cela necessiterait des investissements que les pays africains ne sont pas prêts à initier. En effet, le tout n'est pas de construire des backbones à haut débit, aux extrémités il faut aussi générer du traffic pour exploiter et rentabiliser la bande passante, cad, il faut que les populations doivent avoir un accès facile au telephone fixe (le traffic en Afrique est encore largement dominé par la voix, au contraire de l'occident oú le traffic de données a déjà supplanté le traffic de la voix grâce au net notamment), et il faut aussi que les populations génèrent quand même un substanciel traffic de données, ce qui est difficile en Afrique oú les gens en général ne vont pas plus loin que la boite email ou les sites de rencontre.

Certes, les réseaux hertziens sont agiles (on peut les monter/demonter en une journée), mais ils nécessitent pas mal de maintenance (problématique en Afrique), et ils peuvent créer de réels problèmes de gestion de spectre et d'interférences. De plus, leur incidence technologique dans les pays africains est nulle. De l'autre côté, les réseaux fibrés ont une durée de vie particulièrement longue, et exigent une maintenance minimum, ils constituent une infrastructure durable, et même si son implantation peut être onéreuse, l'investissement profite en grande partie aux populations locales.


Je suis d'accord avec BMW sur un point, si on veut du solide, il faut mettre au point des solutions basées sur la fibre optique, et ça coûte énormément cher. Tellement cher qu'il est presqu'impossible d'imaginer une telle éventualité sans la participation de l'état.
En dépit de la difficulté à convaincre ces messieurs de la politique et de trouver les financements nécessaires, imaginons un instant qu'on ait mis sur place ces fibres optiques. Le premier souci des investisseurs sera de vouloir un retour aussi rapide que possible, ce qui va les conduire à pratiquer des prix exhorbitants. C'est un scénario qui a été observé dans de nombreux autres domaines. Personnellement je doute que l'investissement massif dans la fibre optique permette de réduire immédiatement les coûts comme c'est le but.
BMW soulève un autre point important, celui du trafic. Le fait que le trafic de données soit minoritaire par rapport à la voix met simplement en évidence le fait que la production locale de contenus en est encore à ses balbutiements. La majorité des internautes africains accèdent à des contenus produits à l'extérieur. Cela signifie que même si on a la fibre optique aujourd'hui, on risque de se trouver face à la difficulté de générer suffisament de trafic pour consommer les ressources disponibles. Et pareil, en cas de sous utilisation du réseau, la seule solution pour les investisseurs sera d'augmenter les coûts.

Par contre, déployer rapidement une technologie peu coûteuse, puis progressivement une technologie plus performante permet d'envisager un scénario complètement différent: cela permettrait de pratiquer dès le départ des prix plus abordables, puis d'investir les bénéfices dans la mise en oeuvre d'une technologie plus performante. Et après il sera toujours possible de redéployer les stations hertziennes ailleurs dans le réseau, ce qui permet d'étendre la réseau à moindre coût.

BMW a écrit:
Les reseaux hertziens peuvent servir d'appoint, pour desenclaver des zones très éloignées ou à très faible densité ,mais il est dangereux d'en faire la colonne vertebrale d'un réseau de telecom, surtout pour un pays pauvre.
C'est en effet ce qui se passe dans les pays développés.
Une observation du réseau de certains opérateurs notamment à Douala permet de se rendre compte d'une chose: leurs réseaux n'ont pas de colonnes vertébrales!! Les données passent directement de l'antenne VSAT à la station de base qui les connecte à leurs utilisateurs. De tous les opérateurs locaux privés que je connais, il y en a aucun qui a le moindre câble - même de cuivre - posé quelquepart.
Les problèmes de maintenance et d'interférence inhérents aux réseaux ne me semblent pas insurmontables. Alors s'il faut commencer par mettre une colonne vertébrale hertzienne, pourquoi pas, surtout pour un pays pauvre.
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MessagePosté le: Mar 08 Mar 2005 09:15    Sujet du message: Répondre en citant

Mon cher kamiche,

Je pense que tu appliques des raisonnements valables pour des pays "suffisamment" riches dont les pays africains font très peu partie.
Le principal objectif d'Internet en Afrique serait pour moi d'interconnecter les africains entre eux....et si une technologie peut le faire (même non standard),alors on doit y aller.
On n'a plus le droit d'attendre et on est le continent qui doit prendre le plus de risques pour se développer.

Une fois cette step passée, on verra pour les problèmes d'interconnexion avec l'extérieur.
On a fait pareil avec les compagnies aériennes et les routes, elles nous relient à l'extérieur, mais en interne,on ne sait pas se déplacer.
On va refaire pareil Internet en utilisant des raisons qui ne nous concernent pas!
Nous relier à n'importe qui à partir de n'importe où...Oui,c'est l'idéal. Mais nous relier entre nous me parait plus urgent.

Je suis sûr que la plupart des français se connectent sur des sites hébergés en France, pareil pour les américains, les hollandais , etc...
L'accès mondial aux ressources est,je suis sûr, très largement sous-utilisé.
Il reste possible, mais la plupart des internautes se connectent localement.

C'est comme pour la téléphonie mobile, l'Europe et les USA n'ont pas les mêmes standards, qui s'en rend compte ? Et les DVD, et je ne sais quoi d'autre.

En outre, pour minimiser le risque que les courants porteurs ne soient jamais au point,il faut donc au plus vite mettre ça dans les mains d'universitaires africains. Je ne pense pas que ça soit les chinois ou les thailandais qui doivent mettre cette technologie au point pour nous .On a rien à attendre et on doit prendre ce truc à bras le corps.

En ce qui concerne l'obsolescence de la technologie quand la CI aura fini son déploiement, ce n'est peut-être pas spécifique,mais c'est grave. Le Japon a les moyens de passer rapidement de la 2G à la 3G quand la technologie change, et même de la 3G à la 4G. La CI n'a pas ses moyens là, le changement de standard y a donc 1000 fois plus d'impacts. Et c'est ça qui est important.
Quelque soit le standard choisi par l'Afrique, si ce standard devient obsolète avant 10 ans d'utilisation, on ressombrera à l'âge de la pierre taillée,car je soupçonne qu'on n'aura pas encore amorti le premier standard et on ne disposera pas de moyens financiers pour passer au nouveau standard.

On peut disposer de 200 CFA chaque jour pour prendre son taxi, mais dispose-t-on des 30 millions nécessaires à l'achat direct d'une voiture qui ferait revenir le coût du déplacement à 50 CFA sur 30 ans?
C'est là la problématique de la connexion africaine.
Peut-on financièrement déployer l'ADSL entre Yaoundé et Garoua avec la même "disponibilité" de fonds ? Si oui,alors c'est une erreur de ne l'avoir pas fait !
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nefer
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MessagePosté le: Mar 08 Mar 2005 14:03    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour
Je pense que le wi-max en Afrique est une réalité et une chance si on sait de quelle facon le develloper.
Je suis justement en train de lancer ce projet, pour tte l'afrique subsaharienne.
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Nino
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MessagePosté le: Mar 08 Mar 2005 18:27    Sujet du message: Répondre en citant

nefer a écrit:
Je suis justement en train de lancer ce projet, pour tte l'afrique subsaharienne.


Peut-on en savoir plus STP ?
Merci d'avance

Nino
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Kamiche
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MessagePosté le: Mar 08 Mar 2005 19:54    Sujet du message: Répondre en citant

nino a écrit:

Le principal objectif d'Internet en Afrique serait pour moi d'interconnecter les africains entre eux....et si une technologie peut le faire (même non standard),alors on doit y aller.
On n'a plus le droit d'attendre et on est le continent qui doit prendre le plus de risques pour se développer.

Tout à fait d'accord avec la première partie, et c'est pour cela que je m'intéresse au WiMax, qui n'est pas prévu pour interconnecter des continents entre eux.
Quant aux risques, il est bien de savoir toujours les mesurer.

On a l'impression que tu supposes dans ton discours que le courant porteur pourrait être bien moins cher à mettre en oeuvre que le WiMax, peut-être parce qu'une partie de l'infrastructure est déjà en place; ce n'est pas forcément vrai. Il y a un tas de paramètres supplémentaires qui vont entrer en jeu.
nino a écrit:

C'est comme pour la téléphonie mobile, l'Europe et les USA n'ont pas les mêmes standards, qui s'en rend compte ? Et les DVD, et je ne sais quoi d'autre.

Ils n'ont peut-être pas les mêmes standards, mais ils ont des standards tout de même. Ce n'est pas la même chose que de ne pas du tout avoir de standard.
Et si l'utilisateur ne s'en rend pas compte, ce n'est pas fortuit. C'est parce qu'il existe des passerelles qui savent translater les données d'un standard à un autre. Et le travail de ces passerelles est grandement facilité justement par la présence des standards.
nino a écrit:

En outre, pour minimiser le risque que les courants porteurs ne soient jamais au point,il faut donc au plus vite mettre ça dans les mains d'universitaires africains. Je ne pense pas que ça soit les chinois ou les thailandais qui doivent mettre cette technologie au point pour nous .On a rien à attendre et on doit prendre ce truc à bras le corps.

En ce qui concerne l'obsolescence de la technologie quand la CI aura fini son déploiement, ce n'est peut-être pas spécifique,mais c'est grave. Le Japon a les moyens de passer rapidement de la 2G à la 3G quand la technologie change, et même de la 3G à la 4G. La CI n'a pas ses moyens là, le changement de standard y a donc 1000 fois plus d'impacts. Et c'est ça qui est important.
Les moyens qui justement ont permi au Japon de passer à la 3G proviennent des bénefices tirés du succès de la 2G, et particulier du capital confiance créé chez les investisseurs.
nino a écrit:

Quelque soit le standard choisi par l'Afrique, si ce standard devient obsolète avant 10 ans d'utilisation, on ressombrera à l'âge de la pierre taillée,car je soupçonne qu'on n'aura pas encore amorti le premier standard et on ne disposera pas de moyens financiers pour passer au nouveau standard.
Cette argumentation devrait plutôt conduire à faire le choisx du WiMax, parce que vu qu'elle est acceptée par un consortium de près d'une centaine d'entreprises réunies dans le WiMAX Forum, elle devrait être bien plus perenne.
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MessagePosté le: Mar 08 Mar 2005 20:44    Sujet du message: Re: Le WiMAX: quels enjeux pour l'Afrique? Répondre en citant

kamiche a écrit:
Je suis d'accord avec BMW sur un point, si on veut du solide, il faut mettre au point des solutions basées sur la fibre optique, et ça coûte énormément cher. Tellement cher qu'il est presqu'impossible d'imaginer une telle éventualité sans la participation de l'état.
En dépit de la difficulté à convaincre ces messieurs de la politique et de trouver les financements nécessaires, imaginons un instant qu'on ait mis sur place ces fibres optiques. Le premier souci des investisseurs sera de vouloir un retour aussi rapide que possible, ce qui va les conduire à pratiquer des prix exhorbitants. C'est un scénario qui a été observé dans de nombreux autres domaines. Personnellement je doute que l'investissement massif dans la fibre optique permette de réduire immédiatement les coûts comme c'est le but.

Probable.
C'est clair que ce n'est pas en Afrique qu'on va faire du "fiber to the home", ce n'est même pas une solution viable pour connecter les petites villes (et encore, en Afrique, "petite ville" signifie un patelin oú il n'y a pas de teleph).

Les telecoms restent un secteur qui ne peut pas se developper sans un investissement prealable de l'Etat, ça fait partie de ce qu'on appelle "le service universel".

Certaines newtechs peuvent nous aider à surmonter nos insuffisances, comme par exemple les Vsats permettent à pas mal d'africains de surfer commodement en dépit de l'état lamentable du réseau local. De même, un helico sera assez commode pour circuler dans une zone oú il n'ya pas de routes.
Mais nous ne devons pas tomber dans le piège qui nous ferait croire que les newtech peuvent nous permettre de nous passer du B A BA des reseaux de telecoms, ce serai comme dire "Hé, les helicos existent, pourquoi faire des routes?"

Si tu me dis: "Le wimax peut être utile, et même pourquoi pas, être la prestation de base d'une société privée de telecoms", je te dis: oui, why not? C'est même une excellente idée.
Mais si tu me dis: "Le wimax peut resoudre les problèmes de telecoms que nous avons en Afrique", je te dirai que j'en doute.

La priorité des priorités en Afriqe selon moi, c'est de democratiser à 80% la téléphonie fixe. L'Etat doit mettre la main à la poche, et s'il ne le fait pas, les privés ne le feront pas à sa place. Et sur ce reseau de telephonie fixe, on pourra greffer ce qu'on veut, mais sans lui l'édifice me paraît un peu bancal.

Je ne suis pas contre les new tech (wimax, wifi, 3G, etc...), que ce soit clair. Je dis juste que le sans fil est coherent lorsque le "avec fil" existe, et que le 3G a un sens lorsqu'on est passé par le 2G (il y a des exceptions, bien sûr, mais en règle générale c'est comme ça).
La colonne vertebrale fibrée est selon moi presque indispensable.
Même dans le lien que tu proposes (wimax en vendée), ils feront à côté une boucle fibrée de 25km.

kamiche a écrit:
BMW soulève un autre point important, celui du trafic. Le fait que le trafic de données soit minoritaire par rapport à la voix met simplement en évidence le fait que la production locale de contenus en est encore à ses balbutiements. La majorité des internautes africains accèdent à des contenus produits à l'extérieur. Cela signifie que même si on a la fibre optique aujourd'hui, on risque de se trouver face à la difficulté de générer suffisament de trafic pour consommer les ressources disponibles. Et pareil, en cas de sous utilisation du réseau, la seule solution pour les investisseurs sera d'augmenter les coûts.

Par contre, déployer rapidement une technologie peu coûteuse, puis progressivement une technologie plus performante permet d'envisager un scénario complètement différent: cela permettrait de pratiquer dès le départ des prix plus abordables, puis d'investir les bénéfices dans la mise en oeuvre d'une technologie plus performante. Et après il sera toujours possible de redéployer les stations hertziennes ailleurs dans le réseau, ce qui permet d'étendre la réseau à moindre coût.

Globalement ton raisonnement me semble correct, mais comme l'a soulevé nino, "peu couteuse" c'est combien?
Si c'est 20 fois moins cher que la fibre et les reseaux classiques, moi j'achète les yeux fermés.
Si c'est juste moitié moins cher, ce sera une aubaine pour les occidentaux, mais encore trop cher pour nous.
Et si c'est juste moitié moins cher, je prefère que nous fassions le sacrifice de fibrer notre réseau, au moins dans ses grands axes.
Même si au départ ça peut sembler bon prix, la durée de vie des reseaux hertziens est courte, et son coût de maintenance est élevé (mais ça c'est jamais precisé dans la notice d'achat, ni dans les pubs Very Happy). Tu aurais tort de négliger ces facteurs car ils forceront aussi les investisseurs à hausser les prix pour rentrer dans leurs frais.
C'est vrai que la fibre est chère à installer, mais après, on se la coule douce pendant 10 ou 20 ans, c'est presque la maintenance zero.
Selon les cas, on peut donc choisir un reseau hertzien ou fibré, mais le facteur prix ne fait pas forcément pencher la balance du côté hertzien/wimax comme tu l'écrit, ça dépend.

kamiche a écrit:
BMW a écrit:
Les reseaux hertziens peuvent servir d'appoint, pour desenclaver des zones très éloignées ou à très faible densité ,mais il est dangereux d'en faire la colonne vertebrale d'un réseau de telecom, surtout pour un pays pauvre.
C'est en effet ce qui se passe dans les pays développés.
Une observation du réseau de certains opérateurs notamment à Douala permet de se rendre compte d'une chose: leurs réseaux n'ont pas de colonnes vertébrales!! Les données passent directement de l'antenne VSAT à la station de base qui les connecte à leurs utilisateurs. De tous les opérateurs locaux privés que je connais, il y en a aucun qui a le moindre câble - même de cuivre - posé quelquepart.
Les problèmes de maintenance et d'interférence inhérents aux réseaux ne me semblent pas insurmontables. Alors s'il faut commencer par mettre une colonne vertébrale hertzienne, pourquoi pas, surtout pour un pays pauvre.

Dans une ville, le reseau n'a pas vraiment besoin de colonne vertebrale.
De même, un réseau tourné vers l'exterieur n'a pas vraiment besoin de backbone (satellites).
Mais a l'échelle d'un pays c'est indispensable. Au Camer, le nord et le sud doivent être reliés par une colonne vertebrale, de même que Ydé et Douala.
Un pays comme la RDC, le Tchad ou le Soudan, necessite un backbone pour franchir les distances. Un pays surpeuplé comme le Nigeria necessite un backbone pour gerer le traffic.

Mais je le dis encore: pour le net, le wimax peut être un truc vraiment très adequat pour l'Afrique, c'est à voir.
Mais pour la telephonie, je ne crois pas.

Ce dont j'ai peur avec les newtech, c'est qu'elles nous donnent une illusion de progrès, et parfois, ce qui de mon point de vue est extrêmement dangereux, l'Etat profite des newtechs pour fuir ses responsabilités.
Tiens, c'est comme la téléphonie mobile.
Orange par exemple a acheté sa licence à 32 milliards de CFA au Camer, ce qui fut une aubaine pour les gloutons qui nous gouvernent.
Aujourd'hui, ils ont plus de 800 000 abonnés.
Mais ils ont moins de 300 employés (et les chefs sont français, of course)
Leur investissement, c'est quoi? Des antennes et des autocoms par-ci par-là, sur tout le territoire.
Depuis lors, ils ont récupéré leur investissement, et si ce n'est pas encore fait, dans 2 ou 3 ans max c'est tout cuit.
Et voilà donc ou je veux en venir: si pour une raison ou pour une autre Orange veut se barrer du Camer (guerre, etc...), ils n'auront qu'à empaqueter toutes leurs antennes, les redeployer dans un nouveau marché, et fin de la dictée.
Et entre temps ils auront vidé notre pays d'une incalculable quantité de pognon, sans RIEN laisser sur place.

Donc, incidence technologique au camer? Zero.
Incidence économique? Zero.

C'est ça les newtechs dans le tiers-monde, tu as l'illusion que tu progresses, mais selon la conjoncture, en un temps trois mouvements tu te retrouve à poil, tu te rends compte que technologiquement et economiquement, vous n'avexz pas avancé d'un iota.
Mais tu conviendras avec moi qu'un opérateur qui aura implanté un réseau fibré ou filaire ne pourra pas le faire sans injecter de l'argent dans le pays (travaux publics), et surtout il ne pourra pas se casser du jour au lendemain avec ses câbles et ses fibres.

Donc, en conclu: les solutions newtech en Afrique, c'est comme conduire une voiture sur une route cabosée et se dire "La solution, ce serait une voiture 4X4", au lieu de "La solution, ce serait une route goudronnée".
Si un individu (ou une société, ou une communauté) me dit "Acheter une 4X4 résoud le problème", je trouve que c'est vrai, il a raison et il doit exploiter cette possibilité, c'est tout ce qui est en son pouvoir.
Mais si l'Etat me dit "Parfait: les gens n'ont qu'à acheter des 4X4", je dis non.

Donc, si tu installes du wimax en Afrique pour faire du bizness à titre privé, je te dirai que c'est une bonne, voire une excellente idée.
Mais si à grande echelle (comme semble le faire la CI) on veut passer par dessus la structure elementaire des reseaux de telecoms, je prévois que la chute sera dure.
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serge
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MessagePosté le: Jeu 10 Mar 2005 00:03    Sujet du message: Répondre en citant

Le Wimax comme solution d'appoint pour atteindre les zones eloignees est une voie,surtout si les besoins en bande passante sont assez important. Il y a d'autre solutions qui existent et sont implementee dans certain pays. L'etat peut participer a la mise en place de ses solutions, mais sans forcement injecte un seul sous, les compagnies privee s'occupant du financement.

La Cote d'Ivoire a des heureuses experiences a ce niveau, avec l'action de l'ATCI, le regulateur ivoirien, et une entreprise de telecom comme Cote d'Ivoire Telecom. Dans le contrat liant l'etat de Cote d'Ivoire a Cote d'Ivoire Telecom, l'operateur telecom est tenu chaque annee de connecter un certain nombre d'abonnee en zone rurale, qu'ils soit dans des campements ou des villages difficilement accessible. En cas de manquement a son contrat, Cote d'Ivoire Telecom est tenu de payer une amende pour chaque ligne telephonique manquante. Tout cela est controle par le regulateur, l'ATCI, qui agit comme un veritable gendarme. L'effet benefique que cela a sur le devellopement des telecoms dans le pays est assez remarquable. Pour pouvoir remplir son contrat, Cote d'Ivoire Telecom est oblige d'etre a l'affut de toutes les technologies qui lui permettront de pouvoir acceder aux villages les plus eloigne a un moindre cout, et la majorite de ces technologies sont les sans fil. Cela fait que des variante du WiMAX (capable de debit de 64kbps et 128 kbps) sont deja fonctionnelle dans le reseau de telephonie rurale (technologie d'un equipementier francais et japonais), meme si les potentialites sont souvent meconnu des utilisateurs dans les villages. Maintenant reste a savoir, si dans les villages, des debit de 64 et 128kbps sont insufisant pour le besoin de la population pour justifier le passage au WiMAX qui a le haut debit comme premiere qualite.

L'interet du WiMAX dans les villes, pour les entreprises et les nombreux cybercafe est un peu plus justifiable. A ce niveau encore, l'etat n'a pas a investir un centime, il peut se baser entierement sur les entreprises prives.

Il me semble cependant que le WiMAX est une technologie pour boucle locale radio, ce qui fait qu'elle ne peut etre utlisee pour les communications inter urbaines. Ce qui nous ramene au poste de BMW qui suggere que les etats mettent d'abord l'accent sur la mise en place de reseaux de fibre optique et faisceau hertzien numerique. L'etat, au travers des agences de regulation peut induire les operateurs prive a numeriser et moderniser le reseau de telecom nationnaux (backbone). Les entreprises de telecom sont en afrique, parmis les plus profitables. A titre d'exemple, en Cote d'Ivoire, malgre la rebellions qui a divise le pays en deux depuis plus de deux ans, des entreprise comme Cote d'Ivoire telecom continue a se faire des dizaines de milliards de chiffre d'affaire (toujours en hausse), de meme que les operateurs de telephonie cellulaire qui voient leur chiffre d'affaire grimper au fil des annees. Ainsi, Cote d'Ivoire telecom a pu investir pour construire un reseau de fibre optique de tres bonne qualite depuis plus de dix ans, qui traverse la cote d'Ivoire du sud au nord reliant les grandes villes que sont Abidjan, Bouake, yamoussoukro et Daloa. Cela a permis d'augmenter le taux de numerisation du reseau nationale, parametre qui est surveille par le regulateur national. Malheureusement, comme la plupart des infrastructures high tech en Cote d'Ivoire, cette fibre optique est largement sous utilisee.

Le WiMAX et autres technologie telecom sont a introduire en Afrique, mais elle n'ont pas besoin d'un financement des etats, au contraires, si les gouvernements gere bien leur secteur telecom, ces nouvelles technologies peuvent etre des sources de revenu pour nos etats, au travers de vente de licence par exemple.
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Imhotep
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MessagePosté le: Ven 15 Avr 2005 17:51    Sujet du message: Répondre en citant

Je viens de prendre votre debat en cours et je me permets d'ajouter un petit mot. Il y a un projet qui a ete lance en 1999/2000? et qui devait permettre de connecter toutes les cotes africaines en fibre optique. Il s'agit de Africa One- Africa Optical Network, projet soutenu, je crois, par Philip Emeagwali, cet informaticien nigerian, specialiste de supercomputing. Je ne sais pas actuellement a quel niveau se trouve le projet. Il semble que certaines regions sont deja dans la phase 3 du projet, d'autres dans la phase 2 et d'autres encore dans la phase 1.


Ce point de presse qui date de 1999 parle de ce projet
http://www.lucent.com/press/0699/990604.coa.html

Il me semble que sur le plan cout, le WiMax est une serieuse alternative a l'heure actuelle ou, apparemment, nous n'avons pas de moyens. Il y aura a l'avenir Convergence des reseaux et des services sur la base de IP (All-IP Net, ce sont les reseaux de 4e Generation - 4th Generation IP Net). Or avec WiMax, nous pouvons deja faire ce saut sans trop de difficultes (il suffit d'avoir quelques stations de base - Towers - tres correctement situees, ce qui necessite une tres bonne planification) . Sur la base de cette infrastructure WiMax (pour l'instant) couplee aux technologies basees sur le protocole IP, il est possible d'offrir une solution Triple Play (VoIP, IPTV, Internet) a un cout derisoire, grace aussi aux methodes de compression performantes qui existent deja. Une Conference de l'ONU "Wireless Internet Opportunity for Developing Countries" semble proposer WiFi/WiMax, pour les pays les moins avances, comme solution pour resoudre le probleme de la fracture numerique. www.firstmilesolutions.com/The_WiFi_Opportunity.pdf

Maintenant, si nous disposons suffisamment de moyens, nous pouvons peut-etre envisager une meilleure solution, la fibre optique par exemple, comme Backbone, mais c'est une solution tres couteuse et qui necessite d'enorme expertise pour l'installation. Il faut definir nos criteres de choix:
- performance/cout
- faciliter d'installation et de maintenance
- scalabilite ( "scalability")
- solution court/moyen/long terme
- quel type de service offrir (Voix, Donnee, Internet...)
- ...

Toute la question est la: Voulons-nous acceder maintenant a une technologie de pointe qui generera d'autres activites, elles-memes generatrices d'emplois et de valeurs ajoutees, ou devons-nous retarder encore notre bond dans la modernite jusqu'a ce que nous ayons suffisamment de moyens pour mettre en oeuvre une solution viable et dans la duree et dans le critere performance/cout...?
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MessagePosté le: Lun 30 Mai 2005 13:21    Sujet du message: Répondre en citant

amadou a écrit:
Bonjour Kamiche,
Pour l'afrique moi je pense que le Courant porteur est beaucoup plus indiqué.
http://www.nokytech.net/dossier.php?lire=112&page=1
A la lecture de ce dossier dit moi ce que tu en pense.
Amadou


Autre article sur les CPL http://www.cpl-france.org/modules.php?name=News&file=article&sid=145

Afrique du Sud : le CPL pour démocratiser le téléphone et Internet.

Les Sud-africains pourront, d'ici le deuxième trimestre 2005, jouir d'un abonnement téléphonique grâce au réseau électrique. C'est le défi que se sont lancés des compagnies locales d'électricité pour casser le monopole de Telkom, la compagnie publique de téléphone. Un défi qui permettra également de proposer des prestations Internet.


A l'heure actuelle, seulement 10% des Sud-africains disposent d'un abonnement téléphonique à cause des tarifs prohibitifs pratiqués par la compagnie publique Telkom, dont le monopole devrait arriver à échéance le mois prochain.

Contribuer à démocratiser le téléphone, l'Afrique du Sud est presque totalement électrifiée (à 98%), c'est l'objectif affiché de la City Power Johannesburg, la compagnie d'électricité de la ville. Elle espère d'ailleurs être rejointe par d'autres entreprises d'autres régions afin d'offrir ses services à l'échelle nationale. Les plus pauvres, que l'on retrouve majoritairement dans la population noire sud-africaine, pourront ainsi jouir d'une ligne fixe mais aussi de l'Internet.

Par ailleurs, le prix des communications pourrait être le tiers de celui pratiqué actuellement par Telkom. Une façon également fort efficace de réduire le fossé numérique qui demeure encore entre Blancs et Noirs au sein de la nation Arc-en-ciel. Le pays qui compte le plus d'utilisateurs du Net en Afrique.
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BM
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MessagePosté le: Ven 10 Juin 2005 20:19    Sujet du message: Répondre en citant

Nokia et Intel s'allient dans la technologie WiMAX
Par Lucas van Grinsven
vendredi 10 juin 2005, 20h44



AMSTERDAM (Reuters) - Le premier fabricant mondial de téléphones portables Nokia et le numéro un mondial des semi-conducteurs Intel annoncent l'intensification de leur collaboration pour faire de la technologie WiMAX une nouvelle norme de connexion internet haut débit sans fil.

Intel mise sur le WiMAX, qu'il présente comme une technologie mobile de longue portée, à la différence du Wi-Fi, autre technologie de communication sans fil intégrée à ses puces Centrino qui équipent les ordinateurs portables.

Le soutien que le finlandais apporte aujourd'hui à cette technologie, alors qu'il n'a pas toujours été un ardent défenseur du WiMAX, montre qu'il y voit un marché. Les opérateurs télécoms mobiles, pour lesquels Nokia construit déjà des réseaux de troisième génération, sont demandeurs de solutions internet haut débit sans fil.

"Les opérateurs sont intéressés. Il est encore trop tôt pour dire qui et comment, mais nous (Intel et Nokia) voulons nous assurer que cela marche", a déclaré Tero Ojanpera, responsable de la stratégie chez Nokia.

"Le point clé est que la norme WiMAX soit prête", a-t-il dit, ajoutant qu'en dépit des efforts de recherche de Nokia, une norme compatible avec toutes les puces et tous les appareils mobiles ne verrait pas le jour avant la fin de l'année.

Nokia pense désormais que le WiMAX et ses réseaux de troisième génération pourraient être complémentaires, et s'assurera que les relais Wi-Max peuvent cohabiter avec ceux de la téléphonie mobile.

"En particulier, dans les zones sensibles", a expliqué Ojanpera dans un entretien téléphonique, faisant référence aux zones où les réseaux pourraient être rapidement surchargés si de nombreux abonnés téléchargent des clips et passent des appels en visio.

Dans ces zones, un réseau internet dédié comme le WiMax s'avèrera plus efficace pour le transport de données.

LES BONNES PUCES POUR LES BONS APPAREILS

En s'associant, les deux géants veulent accélérer le développement de puces adaptées à tous les appareils mobiles.

Intel, qui fournit plus de 80% des processeurs qui équipent les PC, lutte pour entrer sur le marché des téléphones portables. Nokia, comme les autres principaux fabricants de combinés, n'est pas client pour les processeurs traditionnels d'Intel. Cette alliance dans le WiMAX devrait favoriser le rapprochement des deux entreprises.

"Avoir des innovateurs comme Nokia qui travaillent à populariser le WiMAX et d'autres technologies haut débit sans fil est très encourageant", a déclaré dans un communiqué Sean Maloney, qui dirige le Mobility Group d'Intel.

Nokia et Intel sont membres du forum WiMAX, association professionnelle à but non lucratif dont l'objectif est de promouvoir et de certifier la compatibilité et l'interopérabilité du WiMAX.
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Kamiche
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MessagePosté le: Mer 13 Juil 2005 18:28    Sujet du message: Répondre en citant

Voici un article sur le CPL tiré de ce lien http://www.adae.gouv.fr/spip/article.php3?id_article=123

On se rend compte à sa lecture que si le CPL se développe bien, c'est surtout le CPL indoor qui est utilisé pour connecter les réseaux domestiques, et dans le meilleur des cas les réseaux de (petits) campus. Donc c'est clairement une technologie de réseau local.
Quant aux CPL outdoor, il est loin de connaitre le même succès.
Par conséquent, il ne me semble pas que l'on puisse mettre en opposition le CPL et le WiMAX, pour la raison qu'on ne va pas les déployer sur les mêmes segments du réseau.
Une bonne approche consistera donc à voir comment les deux technologies peuvent être utilisées de façon complémentaires, non seulement pour déployer un réseau de type urbain, mais aussi pour interconnecter plusieurs points d'un réseau d'entreprise par exemple.



Les Courants Porteurs en Ligne

Un des objectifs majeurs des pouvoirs publics en matière de nouvelles technologies est de favoriser l’accès de chacun à Internet.

Les obstacles peuvent être d’ordre financier ou technique.

La solution Courants Porteurs en Ligne -CPL- permet d’accéder aux ressources réseau et à Internet via le réseau électrique existant et à partir de toutes les prises électriques.

Souple et moins coûteuse qu’un câblage traditionnel, cette technologie offre aux collectivités de nouvelles possibilités d’accès aux technologies de l’information et de la communication.

Elle a déjà été mise en oeuvre par une quinzaine de collectivités depuis 2000.

La technique utilisée et les règlements en vigueur en font une solution ciblant surtout, pour l’instant, les structures disposant déjà d’une connexion et voulant la rendre disponible à l’ensemble de ses bâtiments.

Origine de la technologie des Courants Porteurs en Ligne

Les CPL consistent à superposer au signal 50 Hz -le courant électrique « classique »- un signal à haute fréquence (1-30 MHz) et faible énergie qui se propage sur l’installation électrique et qui peut être reçu et décodé à distance.

Ce principe est utilisé depuis des dizaines d’années par EDF, par exemple pour faire basculer les compteurs électriques d’un poste tarifaire à l’autre : jour/nuit, etc.

Depuis 1996, l’application des technologies les plus modernes du traitement du signal aux CPL permet d’atteindre aujourd’hui des débits de l’ordre de plusieurs dizaines de Meb/s.

La technique CPL comme réseau local informatique : le développement domestique ou indoor

Le bâtiment dispose déjà d’une connexion à Internet par des moyens classiques mais ne peut, pour des raisons financières et / ou techniques, la partager avec les postes existants ou le réseau interne s’il existe.

Avec les CPL, un bâtiment électrifié devient un bâtiment communicant qui apporte de nouveaux services à ses occupants.

Le réseau CPL peut être considéré comme :

- un réseau informatique complémentaire qui vient étendre un réseau Ethernet existant ;

- un réseau informatique pour un bâtiment qui n’en disposait pas ;

- un réseau informatique supplémentaire qui vient doubler le réseau existant.

La solution CPL sera particulièrement pertinente si :

- le câblage classique est impossible (sites classés) ou trop coûteux ;

- le délai de mise en oeuvre doit être très court

- la couverture réseau doit être étendue pour peu de points communicants ;

- l’accès aux ressources réseaux se fait à différents endroits, de façon nomade.

Les caractéristiques : une infrastructure souple

Le réseau CPL est une infrastructure souple qui ne nécessite aucun travaux. Les caractéristiques de la solution CPL sont les suivantes :

1 - rapidité de mise en oeuvre : le réseau électrique existe déjà ; il n’y a pas de travaux à réaliser donc pas de nuisances et pas de délais d’installation -2 à 3 jours seulement pour l’équipement d’un collège ;

2 - un taux de couverture proche de 100%. Le réseau CPL diffuse les accès réseaux et Internet dans les prises électriques de l’ensemble du bâtiment, y compris des bâtiments voisins s’ils sont électriquement reliés. Un site comportant plusieurs bâtiments pourra donc communiquer sur le même réseau, sans avoir à creuser de tranchées ;

3 - un coût compétitif. Le coût des CPL réside d’une part dans l’étude d’ingénierie relative au site pour obtenir une couverture complète de communication, d’autre part dans le coût du matériel. Toutes les prises électriques deviennent des points communicants potentiels.

Pour accéder au réseau sur une prise électrique, il faut un modem CPL qui se branche d’un côté dans la prise et de l’autre côté sur la carte Ethernet de l’ordinateur.

Ce modem peut être déplacé.

Les modems peuvent être acquis de façon progressive au fur et à mesure que les besoins augmentent ;

4 - les réseaux CPL en 2002 sont capables de partager des débits de 5 à 45 Meb/s selon la configuration des bâtiments. Aujourd’hui, les sites qui disposent déjà de la technologie CPL en France utilisent des bandes passantes de 5 ou 10 et jusqu’à 30 Meb/s.

Ils sont donc dès à présent en mesure de relayer les accès Internet haut débit jusqu’à chaque prise électrique, ainsi que de satisfaire des communications informatiques ordinaires. Même les applications plus gourmandes en débit sont opérationnelles sur CPL.

Les futures générations de CPL devraient voir leurs débits à nouveau augmentés d’ici 2004-2005 ;

5 - un réseau compatible avec un réseau lourd. Un réseau CPL est un réseau IP. Cela signifie qu’un ordinateur capable de fonctionner sur un réseau Ethernet classique fonctionnera de la même manière sur un réseau CPL.

L’existence conjointe de réseaux lourds et de réseaux légers permettra au responsable informatique d’optimiser ses investissements et gérer ses ressources dans l’espace et dans le temps en fonction de ses besoins

Trois applications concrètes des Courants Porteurs en Ligne

Exemple d’un établissement d’enseignement

Le collège Jean Zay, à Valence, a bénéficié de l’une des premières expérimentations de la technologie CPL grâce à un accord entre EDF et le Conseil Général de la Drôme.

Le collège est un établissement scolaire relativement ancien, avec un préfabriqué éloigné et des ordinateurs répartis aux quatre coins des bâtiments.

La question s’est posée de savoir comment les relier en un réseau pédagogique. Le coût d’installation d’un câblage classique ou de la fibre optique était très élevé.

La solution a été d’utiliser un réseau préexistant : le circuit électrique.

La salle informatique, la classe de technologie et les bureaux administratifs sont desservis par un réseau Ethernet catégorie 5 à 100 Meb/s.

Toutes les autres salles du collège, y compris deux classes installées dans des bâtiments modulaires dans la cour de récréation, peuvent maintenant accéder aux ressources réseau et à Internet grâce au réseau CPL.

Les salles d’enseignement général qui sont sur deux niveaux se partagent l’usage de quatre chariots multimédia. Ceux-ci sont dotés d’un PC, d’un vidéo projecteur, d’un scanner, d’une imprimante et d’un modem CPL.

L’ensemble des deux réseaux Ethernet et CPL forme un tout homogène : tous les ordinateurs communiquent entre eux.

Tous les ordinateurs partagent le même accès Internet -haut débit par câble- dans les mêmes conditions car le débit utile est conditionné par la connexion extérieure et n’est ralenti ni par le réseau Ethernet ni par le réseau CPL.

La complémentarité des réseaux et les différents usages des CPL sont mis en évidence : l’infrastructure lourde du réseau câblé Ethernet dessert de façon fixe les points de plus forte communication du collège. L’infrastructure légère, représentée par les CPL, apporte la capacité de communication à l’ensemble des bâtiments. A un faible coût, elle permet de donner l’accès Internet et réseau, de façon nomade et mutualisée, grâce aux chariots.

Exemple d’un site classé

L’Abbaye de l’Epau appartient au Conseil Général de la Sarthe qui l’utilise notamment pour ses réunions hebdomadaires ou des spectacles. Les murs très épais et le statut du site interdisent l’installation d’un câblage ou d’un système radio.

Le réseau CPL permet désormais à la régie vidéo de la salle du Conseil Général, à la salle des chefs de service, ainsi que la loge du gardien d’accéder à Internet et de se relier à distance au réseau du Conseil Général via Internet, sur un réseau sécurisé.

L’installation de ce réseau a pu être réalisée en une journée.

Exemple d’un bâtiment tertiaire

La Division Business Innovation d’EDF (DBI) est installée dans une tour de La Défense. Elle héberge régulièrement des équipes projets pour des durées temporaires. Les projets doivent être mis en réseau de façon indépendante les uns des autres, les ressources communes -salles de réunions- sont partagées et doivent facilement accéder à Internet.

Enfin, EDF-DBI est connecté au réseau informatique d’EDF qui répond à des critères stricts de sécurisation et les équipes projets ne peuvent y accéder.

La solution CPL comprend trois niveaux de communication physique :

- chaque projet est rendu indépendant par un réseau câble Ethernet propre ;

- l’accès des projets à Internet est obtenu par un accès ADSL direct partagé et protégé à travers le réseau CPL établi sur la partie concernée du bâtiment ;

- les salles de réunion qui sont communes à tous disposent d’Internet via le réseau CPL ;

- les projets se partagent une imprimante haute capacité via le réseau CPL.

Dans cet exemple, il fallait s’adapter au caractère évolutif des équipes projets. Chacune dispose d’un réseau léger de quelques ordinateurs réunis par câble autour du serveur/routeur de projet.

Le groupe d’ordinateurs peut être installé n’importe où grâce à la disponibilité du réseau CPL.

Les ordinateurs communiquent entre eux au sein du même projet via le réseau câble ; le projet communique avec l’extérieur à haut débit en partageant un accès ADSL.

Les salles de réunion peuvent être utilisées par quiconque sans mettre en cause la sécurité des Intranets de projets ou l’Intranet EDF.

Merci à Christian Lezarme, enseignant au collège Jean Zay, à François Portal, Développeur d’Affaires chez EDF-Business Innovation et au Service Education du Conseil Général de la Drôme.

Lien :

http://www.alterlane.fr

Julie Morel

ALTERLANE

Cet article est de la responsabilité de son auteur et n’engage aucunement l’ADAE
_________________
I long to accomplish great and noble tasks, but it is my chief duty to accomplish humble tasks as though they were great and noble.
The world is moved along, not only by the mighty shoves of its heroes, but also by the aggregate of the tiny pushes of each honest worker.


-- Helen Keller --
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