grioo.com

[BM]

Salut à tous

Depuis quelques années, les Nations Unies organisent conjointement avec des institutions comme la Nasa ou le Congrès International d'Astronautique un sommet oú sont abordés tous les problèmes liés a l'espace. Chaque 2 ans, 200 jeunes du monde entier sont invités à y participer.
En 2002, l'évènement a été organisé à Houston, au Texas, à quelques pas du centre nevralgique de la Nasa. Malheureusement, l'info a mal circulé: l'Afrique a été sous-representée à cet evenement et les fonds devant financer la participation de jeunes africains a donc servi à d'autres (par des mecanismes directs ou indirects, certains peuvent être partiellement financés, et d'autres totalement).

Les problémes liés à l'Espace et abordés dans ce genre de sommets recouvrent presque tous les domaines de la connaissance: La physique (cela va de soi), l'ingenierie (lancement de navettes spatiales, stations orbitales, approvisionement en energie, etc...), la biologie (vie extra-terrestre, conditions de vie en apesanteur, comportement des êtres vivants hors de la planète Terre), l'economie (le "space business", vous connaissez?), et même le Droit (les Americains ont-ils le droit de planter leur drapeau sur la lune? Les entreprises européenes qui aujourd'hui vendent des parcelles de la Lune sont-elles en infraction? Dans le droit spatial, le vide juridique fait le lit de tous les abus).

Il serait souhaitable qu'au moins 30 africains soient invités (si ma memoire est bonne, il n'y en avait qu'une dizaine 2002). Je ne crois pas me tromper en remarquant que le parcours du Dr Simo (publié il y a quelques mois sur grioo) avait motivé plus d'une personne sur ce site.

A tous ceux qui se sentent interessés, n'hesitez pas à faire acte de candidature.
La chance ne sourit qu'aux audacieux.

[Diarra]

Salut à toi BMW et à tous les grioonautes

Merci des ces infos. Je pense que les africains devraient activement se manifester dans cet autre domaine aussi pour qu'on ait quelques droits dans l'espace. Il est vrai que nous sommes pratiquement contraints à la soumission sur la planète terre, mais n'empêche, comme dit Aminata Dramane TRAORE, ex ministre de la culture du Mali, desserrons l'étau.

[BM]

Salut, Diarra
Tu as disparu, le frère !!! J'espère que tout roule comme tu veux.

A propos du post, j'avais oublié d'ajouter un truc: faites circuler les liens. Vous pouvez ne pas être interessés personnelement, mais certainement vous avez autour de vous des gens qui aimeraient participer à ce genre d'évènement.

[Diarra]

[M.O.P.]

www.africamaat.com/article.php3?id_article=206


Comment s'y prendre pour integrer la Nasa


Cheikh Modibo Diarra, une étoile africaine dans l'espace



Il ne se considère pas comme un héros africain et pourtant….

Né à Bamako au Mali et fils de paysans, Cheikh Modibo Diarra est devenu à force de travail et de rigueur, manageur technique à la NASA. Ainsi, après avoir guidé les sondes Magellan vers Vénus en 1989, Galileo vers Jupiter, Ulysse vers le soleil et Observer vers Mars, il continue à s'illustrer dans les projets spatiaux de plus en sophistiqués. L'un de ses plus formidables exploits, fut de calculer et de programmer l'itinéraire de la sonde Pathfinder, de sa base de lancement à Cap Canaveral à la Vallée d'Arès sur Mars, située par 19.3 degrés de latitude nord et 33.5 degrés de longitude ouest.

"C'est comme si vous tirez à la carabine depuis le sommet du Mont Blanc, sur une pièce de monnaie posée sur la couronne de la statue de la liberté à New York et que vous fassiez mouche", disait-il encore aux journalistes, venus l'interviewer. A bord de la sonde Pathfinder, le robot qui a exploré le sol martien portait le nom de Sojourner, en hommage à Sojourner Truth, la militante noire (c'est dire l'impact des Noirs sur les travaux scientifiques aux USA).

Mais son parcours professionnel, Diarra le droit à sa bonne étoile et aussi aux noirs américains. En quittant le Mali le bac en poche, Diarra s'était inscrit à l'université de Jussieu à Paris pour y préparer une licence de mathématique et de mécanique analytique. Il y restera de 1973 à 1976. Sentant sa carrière de scientifique en panne sèche en France, il décide de visiter l'Europe puis l'Afrique pour finalement tenter sa chance aux USA. A Washington, il s'inscrit un peu par hasard à l'université d'Howard où les Noirs sont très actifs dans tous les domaines scientifiques et technologiques. Jugez en vous-même : cette université possède de nombreux contrats avec les plus hauts centres technologiques du pays, dont la NASA. Après avoir terminé ses études, Diara décidé d'y enseigner entre autre, la mécanique spatiale. C'est alors que le NASA le remarque et fait appel à lui.
Il a beau être l'un des plus grands scientifiques et mathématiciens du monde, Diarra reste avant tout africain. Avec les Africains-Américains, il forme une équipe soudée et ensemble, ils permettent à d'autres africains doués, de venir les rejoindre à la NASA. Ils viennent du Ghana, du Nigeria et d'autres régions. "A la NASA", dit-il, "il n'y a pas de problème dans notre équipe, justement parce qu'on y trouve de tout : musulmans, juifs, chrétiens, bouddhistes… de tous les continents. Chacun y apporte du sien et on se sent renforcé".

Je l'ai personnellement rencontré à Paris et ce qui est frappant c'est sa simplicité et son ouverture. C'est un homme de son temps, conscient de la douleur de l'Afrique. "Vous savez, l'Afrique peut dépasser les pays les plus avancés pour peu que nous comprenions l'importance des sciences et de la technologie". Explication : Autrefois, on mesurait le dynamisme d'un pays par sa capacité à extraire des matières premières, aujourd'hui ce n'est plus le cas. C'est la capacité à produire des idées et des solutions technologiques qui prime. "Il faut mettre l'accent sur l'éducation et tourner nos esprits vers l'avenir en dotant la jeunesse africaine d'un savoir de haut niveau", a-t-il ajouté.

Aux USA, les Noirs prennent au sérieux le développement technologique de l'Afrique et chaque année des collectes de fonds s'organisent pour pallier aux problèmes de santé et de cadre de vie. Naturellement les médias francophones n'en parlent pas pour ne pas amplifier cette dynamique. Diarra lui dirige "The African Group for Basic Space Science", une organisation dont la vocation est de promouvoir l'apprentissage des sciences de pointe en Afrique. L'idée est de créer une université de technologie avancée sur le continent. Il collabore aussi avec "l'Association Africaine de l'Astronautique" aux USA. C'est fort louable. Il est aussi à l'origine des Sommets Annuels Africains pour la Promotion des Sciences et des Technologies auprès des jeunes générations, en collaboration avec l'Université de Nouakchott et l'association « Pathfinder pour l'éducation » dont il est le président du comité scientifique. Les forces désireuses d'enfoncer encore plus les Africains sont si actives, que nous ne pouvons en dire plus pour ne pas compromettre tous ces projets.


Le robot Sojourner


Néanmoins, il est important de souligner que les scientifiques Africains, Africains-Américians et Africains-Caribéens mettent tous l'accent sur l'éducation de la jeunesse et la familiarisation avec les sciences. L'Egypte est pour nous un exemple type. C'est en faisant appel au génie scientifique africain que les Africains anciens de la période pharaonique sont parvenus à relever tous les défis de leur environnement (médecine, urbanisme, agriculture, éducation, architecture…) sans compter sur personne. Sans ce recours aux sciences, l'Egypte n'existerait pas. De même, sans le recours aux sciences, l'Afrique n'existera pas. Il n'existe pas un seul problème que rencontre l'Afrique actuellement, qu'un inventeur ou qu'un savant panafricain n'a pas encore résolu. Le principal problème vient de l'application sur le terrain de ces inventions à cause du climat politique désastreux, de la pression occidentale sur les organes de pouvoir et des monopoles des multinationales étrangères vouées au profit à court terme. J'ai personnellement déjà rencontré beaucoup d'inventeurs noirs et leurs créations sont toutes remarquables. Mais combien ont pu passer à une phase opératoire sur le terrain ?

Aujourd'hui, on peut faire reculer le désert ou y faire pousser des tomates, puiser de l'eau de façon efficace, produire de l'électricité à partir de barrage hydraulique, de l'énergie solaire, etc… Les énergies naturelles sont des atouts majeurs pour le continent (eau, soleil, vent) mais restent sous utilisées. Que l'on écoute Cheikh Anta Diop, Georges Niccolo ou Cheikh Diarra parler de l'avenir de l'Afrique, tous ont le même discours et pourtant, ils ne se sont pas très écoutés.

Trop souvent, on attend la solution de l'étranger, avant de compter sur soi et sur son génie indigène. La révolution mentale et l'éducation, telle sont les seules issues qui nous permettront de mettre un terme à ces travers. Il faut donc :

donner aux jeunes des modèles scientifiques issus du monde noir,

adapter l'apprentissage des sciences dans les langues maternelles,

centrer la matrice pédagogique sur l'Egypte ancienne et non pas sur la Grèce pour renouer avec nos humanités classiques et maîtriser les savoirs des anciens,

vivifier la créativité africaine dans l'univers technologique (pas que dans la musique) pour relever les défis,

reformater les enseignants pour qu'ils soient en mesure de faire éclore le génie africain qui sommeille dans tout jeune en se basant sur l'expérience scientifique et technologique de l'Afrique,

changer la méthodologie d'apprentissage des sciences en mettant au point une méthode africaine, plus dynamique, pour susciter la motivation (en occident l'apprentissage des sciences est souvent rébarbatif),

libérer la vérité historique et la vérité historique nous libérera.

Telle est la voie que nous devons suivre. Elle exige la détermination de tous les panafricains. Nos enfants risquent tous très gros en cas de laxisme.

[Muana Kongo]

Ca mériterait d'être placé parmi les articles de grioo. C'est très instructif, et pas sujet à des conversations stériles.
Merci pour ta contribution! J'attends toujours une nouvelle intervention de ta part sur le panafricanisme. Et j'aimerais que cela débouche sur quelque chose de concrêt. Je ne te chache pas que j'ai la conviction que nous pouvons bousculerles choses, et ça part d'abord de bases réfléchies, aussi j'attends les contributions de tous ceux qui veulent vraiment faire avancer les choses pour que ce projet d'union panafricaine voie le jour. L'humanité n'a pas été immédiatement peuplée de miliards d'individus, pas plus que les pays se forment en un éclair, c'est une lutte de chaque instant aussi que chacun prenne ses armes (je sais que ce n'est pas nécessaire pour la majorité, mais pour ceux qui seront tentés de m'accuser de haine: c'est une image, une expression, et en aucun cas une incitatiojn à la violence. Las intéressée, ou l'intéressé se reconnaitront/a)

[M.O.P.]

Salut muana kongo,
effectivement si grioo pouvait placer cet article en premiere page ce serait pas mal.
De telles informations peuvent servir de motivation a la jeunesse africaine qui tres souvent manque de modele et son desempare quand a quelle orientation donner a leurs etudes. Beaucoup d'entre nous sommes passes par la.

J'oublie pas notre theme du panafricanisme!!!

A bientot.

[nehem]

[GISELE]

Bonjour BMW
J'avais relayé l'information à la lecture du message en juin, mais tout le monde a pensé que les infos seraient en anglais et cela les a découragé. Je suis moi même passionnée, non pas par tout l'espace, mais par les travaux des frères Bogdanof. Sans eux je n'aurai sans doute pas donné un nom à ce qui m'intéressait dans le SS et dans le BB en particulier.

Mais j'espère pouvoir mieux m'organiser en 2005 pour "macher" les infos avant de rechercher d'éventuels postulants autour de moi pour l'édition 2005 (s'il y en a une). Mais je crois que le lancement en 2007 de Planck....(oublié la 2e partie du nom) va être précédé d'informations particulières.
Plus que simplement "intégrer" la NASA comme perspective à présenter (c'est pas mon truc je l'avoue), je m'interese aux questions de "sécurité partagée" entre ceux qui ont des satellites et ceux qui n'en ont pas.
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A quand les tribunaux contre l'incitation aux viols?

[yannicklubamba]

salut je soutiens vivement ton idee les afriquains endroits a tous les opportunites et ouvertures scientifiques comme toutes les autres peuples et nous devons suivre de pres l'evolution par exemple des exploration sur mars et je pense qu'un jour nous africains nous ferrons aussi de grand voyage spacial
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la vie est pleine desurprise

[OGOTEMMELI]

[quote="formalhaut"]