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Afrique: de 2002 a 2019, 350 milliards de dollar petrole

 
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M.O.P.
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Inscrit le: 11 Mar 2004
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MessagePosté le: Ven 20 Mai 2005 21:30    Sujet du message: Afrique: de 2002 a 2019, 350 milliards de dollar petrole Répondre en citant

Avec de telles previsions sur notre avenir financier, que faire pour assurer notre developpement ?

A nous de nous impliquer d'une maniere ou une autre pour assurer que les choses se developpent dans le sens ou nous voulons qu'elles se developpent.
Se plaindre apres ne nous avancera pas !

Les previsions sont la, les acteurs sur le terrain, actuellement comme le montre l'article, tout semble suivre un cours que nous avons toujours connu des pays africains, avec l'exemple de la Guinee equatoriale.
Une situation que nous decrions, mais est ce une fatalite, si nous voulons que les choses changent, ne faudra t il pas faire quelque chose, mais quoi ?

- S'impliquer, mais comment ?

Parce que les US et autres chines, font et feront ce qu'ils ont a faire, c.a.d. nous plumer.
Nos ignares de dirigeant vereux se rempliront les poches, et de l'afrique ne restera qu'une peau de chagrin.


http://www.afriquecentrale.info/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=17&themeID=1&newsID=2259

Pétrole : Le plus juteux reste à venir - 12/5/2005

les pays producteurs d’Afrique généreront entre 2002 et 2019, 350 milliards de dollars de revenus grâce au pétrole, c’est-à-dire plus que le PIB actuel de la Russie et près du PIB total actuel de l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne»


Le mois dernier, le Pentagone, le ministère américain de la Défense, parrainait un séminaire de haut niveau au Nigeria. Au menu : les différentes manières de sécuriser les gisements de pétrole du golfe de Guinée, situés dans des pays en proie à des troubles réguliers. La démarche en dit long sur l’intérêt croissant que portent les Etats-Unis à l’or noir africain... L’affolement des cours ces derniers mois, l’instabilité du Moyen-Orient et la qualité du brut africain n’ont fait que renforcer cette tendance.

Selon les prévisions du US National Intelligence Council, les Etats-Unis pensent importer d’Afrique subsaharienne 25% de leur pétrole d’ici à dix ans, contre 15% actuellement. La première puissance économique du monde y investira 10 milliards de dollars par an durant la même période. Sous couvert notamment de lutte contre les terroristes islamistes – qui semblent avoir trouvé refuge dans la frange sahélienne de l’Afrique noire qui s’étend de la Mauritanie au Tchad –, Washington multiplie les gestes à l’égard du continent dans l’espoir, un peu comme au Moyen-Orient, d’y installer à terme des bases militaires et de contrôler la manne énergétique. Une station d’écoutes aurait déjà été installée à Sao Tomé et Principe, petit confetti aux fonds prometteurs posé sur l’Atlantique au large du Gabon.

Le brut africain, réputé d’excellente qualité car léger et donc facile à raffiner, attise toutes les convoitises. Les réserves avérées du continent oscillent entre 80 et 100 milliards de barils, soit 7 à 9% des réserves mondiales. Or, pour l’heure, le continent produit 9 millions de barils par jour, dont près de 5 dans la seule région du golfe de Guinée. Une étude du FMI sur l’émergence du golfe de Guinée dans l’économie mondiale, estime que «les pays producteurs d’Afrique généreront entre 2002 et 2019, 350 milliards de dollars de revenus grâce au pétrole, c’est-à-dire plus que le PIB actuel de la Russie et près du PIB total actuel de l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne».

Et encore, ces projections prudentes ont été faites sur la base d’un baril à 25 dollars... alors qu’il dépasse largement les 50 dollars ces derniers temps. Bon nombre d’experts estiment, en outre, que le continent est loin d’avoir révélé tout son potentiel. «L’Afrique de l’Ouest est l’une des sources de croissance de la production de gaz et de pétrole parmi les plus rapides au monde», soulignait cet été le département de l’Energie américain. La Mauritanie, le Mali et le Niger devraient figurer dans les prochaines années au rang des producteurs d’or noir en Afrique. C’est un véritable boom pétrolier qui se profile et une chance unique pour ce continent englué dans la pauvreté, de changer son destin.Malheureusement, on peut douter de la capacité de l’Afrique de saisir cette chance car, pour l’instant, le continent souffre de ce qu’il convient d’appeler la «malédiction de l’or noir» : un funeste mélange de corruption, de conflits, de catastrophe écologique et d’esprit d’entreprise anesthésié. La Guinée équatoriale, micro-état où on a découvert du pétrole il y a seulement dix ans – souvent comparé à un petit Koweït africain et dirigé d’une main de fer par Teodoro Obiang Nguema Mbasogo –, cristallise à lui seul tous les maux du pétrole africain : instabilité politique, corruption, détournements à grande échelle au profit des élites au pouvoir, tout cela alimenté par l’appétit des compagnies pétrolières, et... une pauvreté endémique.

La pression des institutions financières internationales, de la société civile, de l’opposition et des ONG se fait de plus en plus forte pour que ces revenus pétroliers soient soumis à plus de transparence. Au Tchad, la Banque mondiale a imposé que les revenus tirés de l’oléoduc Doba-Kribi, en service depuis 18 mois, soient mis sur un compte séquestre à Londres afin qu’ils profitent aux populations locales. D’autres initiatives, à l’instar de la britannique Eiti (initiative pour la transparence dans les industries extractives) qui demande aux compagnies pétrolières étrangères de déclarer ce qu’elles reversent aux pays africains, ont été lancées. Mais pour de multiples raisons, les compagnies, comme les Etats, rechignent à y adhérer. Et en attendant, l’ONG britannique Global Witness, dont les rapports sur la corrélation entre exploitation des ressources pétrolières et corruption font autorité, estime que 250 millions de dollars de revenus disparaissent dans la nature chaque année au Congo-Brazzaville, pour ne citer que lui.

Pour autant, cette opacité n’inquiète pas outre mesure les compagnies pétrolières qui investissent massivement. Et les Etats-Unis doivent aujourd’hui compter avec un rival de poids : la Chine. A la fin de 2003, le pays est devenu le deuxième importateur mondial de brut derrière les Etats-Unis. «Certains travaux de prospectives laissent augurer qu’en 2020, avec un besoin de près de 450 millions de tonnes, la dépendance de Pékin à l’égard du marché international pourrait atteindre 60%», écrit Jean-Marc Balencié, du cabinet de géostratégie BD consultants, dans une étude exhaustive sur les relations entre la Chine et l’Afrique subsaharienne. En Chine, assurer les revenus pétroliers est une «obsession nationale» et Pékin fait preuve d’un «activisme remarquable depuis le début des années 2000 dans le golfe de Guinée». Hu Jintao, le président chinois, lors de sa tournée africaine l’année dernière, n’a cessé d’évoquer la recherche d’une «coprospérité sino-africaine» et d’un principe «gagnant gagnant» très particulier. Ainsi au Gabon, Pékin déverse des milliards sous forme de prêts pour la construction d’infrastructures, d’hôpitaux et autres bâtiments présidentiels sans... conditionnalité aucune. En échange de quoi, le pays s’engage à lui réserver la priorité sur son pétrole.

© Le Figaro 12 mai 2005

Le Nigeria, plus prometteur que l’Angola, mais plus risqué

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Sur l’échiquier des découvertes pétrolifères, le golfe de Guinée s’est imposé récemment comme une pièce maîtresse. En Afrique, les nouveaux gisements sont situés pour les quatre cinquièmes dans l’offshore profond du golfe de Guinée. La production locale est parvenue à remplacer plus de 90% des volumes produits au cours de la période 1999-2003. A titre de comparaison, en Europe, en Amérique du Sud et même au Moyen-Orient, ce taux de remplacement reste inférieur à 40%.

Au coeur de cette région si prometteuse, le Nigeria et l’Angola sont les deux piliers sur lesquels toutes les grandes compagnies internationales fondent leur développement. Pour le moment, en termes de livraisons, le Nigeria dépasse assez sensiblement l’Angola. Tandis que le premier produit actuellement 2,4 millions de barils par jour (mbj), le second se situe juste sous la barre du million. Mais les deux pays partagent en commun des objectifs de croissance particulièrement accélérés. Alors que Lagos envisage le cap des 3 mbj d’ici à la fin de l’année, Luanda s’assigne une production de 2 mbj à l’horizon 2007.

Pour autant, la concrétisation de ces espoirs dépendra du contexte politique. «Avec l’Irak, le Nigeria se présente aujourd’hui comme le producteur pétrolier où les tensions sont les plus vives. Dans cette zone, tous les opérateurs sont obligés de prendre en compte la conjugaison souvent explosive des troubles ethniques et sociaux», souligne Pierre Terzian, directeur de Pétrostratégies. Sans compter la corruption, même si certains dirigeants tentent de la combattre. «Dans le cas du Nigeria, le président actuel fait des efforts notables, et sans doute sincères, pour moraliser un certain nombre de pratiques. Mais il reste encore beaucoup de travail à accomplir», reprend Pierre Terzian.

En attendant, l’expérience de ces derniers mois montre qu’à chaque menace de grève dans le secteur pétrolier nigérian, c’est tout le marché pétrolier qui tousse à travers le monde, avec à chaque fois une hausse brutale des cours.

En Angola, la situation est moins tendue, d’autant plus que le pays, après vingt-cinq ans de guerre civile, a retrouvé un peu de sérénité. L’une des incertitudes réside actuellement dans le potentiel exact de l’«on-shore «angolais, car pour le moment la quasi-totalité du pétrole produit dans le pays provient des gisements situés au large.

Toutes les grandes compagnies internationales sont évidemment présentes dans les deux pays. Le Nigeria possède une tradition historique anglophone, mais les groupes anglo-saxons n’y sont pas mieux traités que les autres. De toute façon, de l’avis unanime des observateurs, les compagnies trouvent face à elles des négociateurs accrocheurs qui connaissent très bien les richesses de leurs bassins sédimentaires et n’entendent pas les brader.

Cela même si, en matière de politique pétrolière, le Nigeria est encore loin d’être un acteur de référence. Son potentiel de production devrait en effet lui valoir un poids beaucoup plus important au sein de l’Opep. «Mais par rapport à des pays comme l’Algérie ou le Venezuela, il ne possède quasiment aucune influence, aucun leadership. Un peu comme la Libye, il est beaucoup plus suiveur que meneur», conclut Terzian.

© Le Figaro 12 mai 2005
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M.O.P.
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MessagePosté le: Ven 20 Mai 2005 22:20    Sujet du message: Répondre en citant

Le potentiel de l'agro-Industrie:
Savions nous qu'elle a grandement contribuee a l'emergence de pays comme le Bresil, malaisie, etc ?


Quelques Exemples:

Arrow 1- Huile de palme

L’huile de palme est bon marché et extrêmement polyvalente: utilisée dans nombre de produits alimentaires comme la margarine, les confiseries et les plats pré-cuisinés, elle entre aussi dans la composition de produits à lessive et de cosmétiques.

Plus de 80 % de la production mondiale provient de Malaisie et d’Indonésie. Alors que la Malaisie a d’ores et déjà converti la plupart de ses forêts en plantations, l’Indonésie fait tout pour rattraper et dépasser sa rivale, aux dépens de ses forêts tropicales, uniques au monde. La surface dévolue aux palmiers à huile en Indonésie a sextuplé depuis 1985, une progression qui ne semble pas près de ralentir.

D’autres pays tropicaux comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée ou la Colombie entendent profiter du boom de l’huile de palme en aménageant de nouvelles plantations. Aussi compréhensible et légitime que soit pour ces pays la volonté de s’ouvrir à de nouvelles sources de revenus, il faut éviter que les forêts en paient le prix.

Arrow 2- Soja

La culture du soja connaît un véritable boom en Amérique du Sud. En dix ans, sa production a pratiquement triplé. Précieuse source de devises pour le Brésil, l’Argentine, le Paraguay et la Bolivie, la culture du soja fait toutefois payer le prix fort à la nature. Les champs de soja pénètrent toujours plus profond dans la forêt équatoriale atlantique, la forêt tropicale amazonienne et la savane brésilienne, riche en espèces. Ces cultures couvrent chaque année 1,7 million d'hectares supplémentaires, soit l’équivalent de 40% de la superficie de notre pays.

La hausse mondiale de la consommation de viande est à l'origine de cette extension frénétique. En effet, la majeure partie du soja finit dans les auges des bovins, des porcs et des poulets élevés en Chine et en Europe. Outre le tourteau destiné à l’alimentation animale, le pressage du soja donne également une huile de qualité, qui est la plus utilisée à l’échelle mondiale et aussi polyvalente que l’huile de palme.

Le boom du soja semble perdurer. Si cette tendance se maintient, d’ici 2020, les champs de soja d’Amérique du Sud auront bientôt détruit une surface de forêts et de savanes équivalent à six fois la superficie de la Suisse.

Arrow 3- La canne a sucre, l'ethanol et le "flex-fuel ”

Saviez vous que pret de la moitie des engins bresiliens fonctionnent a l'ethanol, produit a partir de la canne a sucre ?

Le pari sur l'éthanol non sans risque pour le marché mondial du sucre


Très présent dans les médias européens, notamment en raison de la place et du potentiel de son agribusiness, le Brésil donne par ailleurs l’impression de tout miser sur l’explosion du marché de l’éthanol, sur le plan intérieur mais aussi au niveau mondial ainsi que l'a montré une conférence qui s’est tenue, à la mi-mars à Sao Paulo, à l’initiative de FO-Licht. La conviction des constructeurs automobiles face au “ boom ” des voitures “ flex-fuel ” joue évidemment un rôle central dans la stratégie brésilienne.



Biblio:
http://www.wwf.ch/fr/lewwf/notremission/forets/durable/index.cfm
http://www.sustainable-palmoil.org/
http://www.lebetteravier.com/apps/Edition/detail_edition.asp?BFID=90&artID=4502
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Imab19
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MessagePosté le: Lun 23 Mai 2005 17:14    Sujet du message: Répondre en citant

ça me fè froid au dos(le premier article)...
Ils sont entrain de faire des previsions sur des richesses qui ne sont pas les leurs et vont meme jusqu'à organiser des
séminaires ayant pour sujet: comment sécuriser les gisements pétroliers du golfe de guinée!!! Mè ke font les ministères de l'énergie des pays du golfe de guinée??? Ce sont d'autres personnes ki viennent pour gerer nos richesses!!! De toutes les façons si cet argent ne sert pas aux populations africaines, personnes ne l'aura(meme si pour cela détruire les puits de pétroles, nous le ferons!!!). Tant kil maintientront leurs pions au pouvoir, nous devons ns battre pour ke aucun gisement ne soit exploité... A koi ça sert d'exploiter ces richesses si les peuples n'en bénificient pas???
Donc pour ta première kestion ma reponse est le gel d'exploitation pétrolière tant ke les memes marionnettes sont au pouvoir....
Lorsque la kestion politique est règlée, imposer la transparences des sociétés d'exploitations(on doit connaitre la qtité de pétrole recueillie par jour, la qutité vendue et le prix par baril etc...) En fait, l'idéale serait de faire une entreprise pétrolière panafricaines(gérer par des africains dont l'intégrité nè plus à faire) et ki aurait le monopole d'exploitation et de commercialisation du pétrole africain!!!
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Mankwel
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MessagePosté le: Mar 24 Mai 2005 13:52    Sujet du message: Répondre en citant

Le problème n'est pas là Imab19... Chez les arabes du Golfe persique c'est le même système : ce sont des multinationales occidentales qui exploitent le pétrole et pourtant ces pays ont pu se développer économiquement et socialement de manière extraordinaire bien que ce ne soient pas des démocraties... Le jour où tu mettras le pied à Dubaï dans les Emirats Arabes Unis tu tomberas à la renverse qd on te dira qu'avant le 1er choc pétrolier ( 1974) il y a donc 30 ans que cette ville ultra moderne était 1 oasis dans le désert...

Le gros problème avec le pétrole c'est la répartition des "retombés" de son exploitation pour les populations locales et là on en vient à la responsabilité des autorités politiques locales et de leur gestion de ces ressources.

Au Gabon il y a 20 ans, il y avait Elf, Shell + qq autres compagnies pétrolières américaines, italiennes, etc... qui extrayaient le pétrole et aussi 1 société nationale étatique chargé de commercialier 1 partie du brut tiré du sol national...
Aujourd'hui, il y a toujours Elf devenu Total, Shell et les autres compagnies cités plus haut mais la société nationale étatique a disparu..tombé en faillite pour cause de mauvaise gestion... ce qui signifie que les tous "revenus" de notre pétrole nous viennent directement des multinationales et après qu'on en ait déterminé le montant ( en FCFA ) 1 an à l'avance dans le budget de l'etat!!!!

Bref ce que je veux dire, le problème n'est pas tant que ce soit les occidentaux qui exploite nos richesses minérales..peut-on faire autrement si on a pas la capacité technique ou financière de le faire nous-même??
Le problème est qu'on ne profite pas de ces revenus pour développer le pays et améliorer le quotidien des nationaux : la santé et l'education deviennent des casse-têtes... Est-ce normal que des décennies après les indépendances les africains soient obligés de sortir pour faire de bonnes études universiataires ou pour bien se soigner??
Si on a pas ce minimum pour 1 maximum de gens comment espérer monter de véritables entreprises nationales capable d'exploiter nos propres richesses??

C'est ce à quoi les futurs dirigeants de l'Afrique de demain ( nous ) devons avant tout réflechir..éviter de tomber dans les même conneries que les dirigeants actuels...

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Muana Kongo
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MessagePosté le: Mar 24 Mai 2005 14:14    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Chez les arabes du Golfe persique c'est le même système : ce sont des multinationales occidentales qui exploitent le pétrole et pourtant ces pays ont pu se développer économiquement et socialement de manière extraordinaire bien que ce ne soient pas des démocraties...
Sauf qu'ils ne sont pas sujets aux plans d'ajustement FMI/BM, qui gèrent 99,9% des dépenses de l'état, ce dernier n'ayant qu'un rôle de figurant.
Aujourd'hui, il y a toujours Elf devenu Total, Shell et les autres compagnies cités plus haut mais la société nationale étatique a disparu..tombé en faillite pour cause de mauvaise gestion... ce qui signifie que les tous "revenus" de notre pétrole nous viennent directement des multinationales et après qu'on en ait déterminé le montant ( en FCFA ) 1 an à l'avance dans le budget de l'etat!!!!
Citation:
Les états, si corrompus soient-ils ne sont un rien consultés dans la répartition des revenus. Ils sont corrompus pour ne pas trop regarder au détail de ces répartitions, c'est tout. Ainsi, quand il y a un délestage (blocage de salaires) ou une réduction du budget de l'éducation dans le supérieur, c'est parce que la BM ou le FMI l'a dit comme ça, parce qu'il est plus rentable (même juteux) pour eux d'avoir une population pas plus éduquée que le primaire. Les pourcentages critiques de cadres par exemple et d'universitaires formés en Afrique sont définis par ces institutions financières, pas par les gouvernements.
Citation:
Bref ce que je veux dire, le problème n'est pas tant que ce soit les occidentaux qui exploite nos richesses minérales..peut-on faire autrement si on a pas la capacité technique ou financière de le faire nous-même??
Comme le défendent Ogotommeli et Yazol, je pense que la clef est la souveraineté monétaire. Rien n'empêche la fabrication d'une monnaie nationale et le choix de sa valeur selon les besoins de la population. Rien n'empêche nos états de fabriquer de quoi rémunérer et faboriser l'initiative locale. Des ingénieurs en pétrochimie, il y en a par milliers en Afrique et dans la diaspora, la technologie (maitrise d'un répertoire de techniques adaptées à un domaine) est bien ce que ces ingénieurs ont acquis au cours de leur formation, non? Il n'en manque donc pas, il manque de quoi les encourager et les impliquer à mettre à profit ces compétences pour le bien de tous. Le problème est justement que nos gouvernements ont choisi de brader cette souveraineté contre le droit d'apauvrir leur peuple en ramassant les miettes au passage.
Citation:
Est-ce normal que des décennies après les indépendances les africains soient obligés de sortir pour faire de bonnes études universiataires ou pour bien se soigner??
C'est une conséquence récente (pas plus de 20 ans) et inévitable des régimes mis en place à l'encontre de la souveraineté africaine. C'est inévitable dès lors qu'on continue à accepter de traiter avec des institutions financières qui imposent d'abord de tuer l'initiative locale au profit des étrangers, de limiter les budgets de la recherche, des ministères non rentables pour ces institutions (éducation/recherche, santé etc...).
Donc il n'y a rien de surprenant là-dedans. S'il y a Elf, c'est qu'il y a un gvt que les amis de Elf ont placé pour maintenir les conditions du monopole de Elf: pas de concurrence locale, pas de structure souveraine sur place, pas de droit de regard de l'état.
http://www.cadtm.org
tous les articles du site ci-dessus sont à lire, bien que nombreux, notamment sur les plans d'ajustement et le PPTE.
Je rappelle que si nos états ont les moyens de payer en service de dette l'équivalent de 60 plans marshall sur 20 ans (soit 3 par an), ils ont de quoi produire des sociétés dignes de ce nom à condition qu'ils se débarassent des gvts serviles qui les dirigent.
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Imab19
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MessagePosté le: Mar 24 Mai 2005 14:20    Sujet du message: Répondre en citant

On è tous d'accord kan on dit ke le peuple ne profite pas des revenus du petrole et ke nos dirigeants ont une très grde part de responsabilité. Le Gabon(avec le régime bongo) en est la parfaite illustration... Mè justement kan on regarde de + près on voit ke ces compagnies soutiennent justement ces dirigeants(Cas de ELF au congo,gabon,...). ELF armait à la fois nguessou et lissouba et pendant ke nos freres s'entretuaient il exploitait trankilement le pétrole et à la fin, il verse 10000FF à l'état congolais com recette pétrolière!!! Donc tout è lié, si on veut une meilleure gestion des ressources pétrolières, il ns fo de bons dirigeants et comment les avoir si a chaque fois ke le peuple choisi un ki semble le convenir, il è aussitot destituer avec le soutien de ces entreprises???
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ARDIN
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MessagePosté le: Mar 24 Mai 2005 14:20    Sujet du message: Répondre en citant

muana kongo a ecrit:
Citation:
http://www.cadtm.org
tous les articles du site ci-dessus sont à lire, bien que nombreux, notamment sur les plans d'ajustement et le PPTE.


Tu ne le sais pas encore, mais tu viens de me rendre personnellement un tres tres grand service!
Merci pour le lien.
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Imab19
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MessagePosté le: Mar 24 Mai 2005 15:24    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.cadtm.org

Merci ARDIN pour le lien!!! Si t'as d'autres com ça merci de nous les communiquer!!!!!
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Mankwel
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MessagePosté le: Mar 24 Mai 2005 15:43    Sujet du message: Répondre en citant

Muana Kongo a écrit:
Sauf qu'ils ne sont pas sujets aux plans d'ajustement FMI/BM, qui gèrent 99,9% des dépenses de l'état, ce dernier n'ayant qu'un rôle de figurant

??? sauf si tu me dis que tous les etats africains ont toujours été depuis l'indépendance sujets aux plans d'ajustement FMI/BM je ne vois pas ce que cette allusion a de réellement pertinent si ce n'est de souligner cruellement l'incapacité de gestion des dirigeants africains depuis 1960!!

Qu'ils soient élus démocratiquement ou des dictateurs le constat est que quasiment tous les dirigeants africains ont failli dans leur gestion social et économique de leur pays que ce soit sous influence occidentale ou soviétique....

Au contraire de leurs homologues arabes...qui depuis n'ont jamais eu besoin de la tutelle du FMI/BM...

Muana Kongo a écrit:
Les états, si corrompus soient-ils ne sont un rien consultés dans la répartition des revenus. Ils sont corrompus pour ne pas trop regarder au détail de ces répartitions, c'est tout. Ainsi, quand il y a un délestage (blocage de salaires) ou une réduction du budget de l'éducation dans le supérieur, c'est parce que la BM ou le FMI l'a dit comme ça, parce qu'il est plus rentable (même juteux) pour eux d'avoir une population pas plus éduquée que le primaire. Les pourcentages critiques de cadres par exemple et d'universitaires formés en Afrique sont définis par ces institutions financières, pas par les gouvernements

Bref nous sommes encore à l'époque de la coloniale...
Car c'est bien sûr le FMI qui exige d'1 Pdt africain d'avoir 1 gouvernement de 42 ministres avec tout le budget de fonctionnement qui va au lieu d'1 20taine par exemple??
C'est la BM qui va obliger 1 gouvernement à investir plus dans les voitures neuves de luxe de fonction pour ses hauts cadres que dans l'équipement de nouveaux labaratoires pour les universités??
Enfin soyons sérieux Muana Kongo, à force de voir le mal à l'horizon on en devient aveugle face à nos propres betises...

Muana Kongo a écrit:
Comme le défendent Ogotommeli et Yazol, je pense que la clef est la souveraineté monétaire. Rien n'empêche la fabrication d'une monnaie nationale et le choix de sa valeur selon les besoins de la population. Rien n'empêche nos états de fabriquer de quoi rémunérer et faboriser l'initiative locale

On est d'accord, si dans l'absolu rien ne l'empêche et surtout pas ces diables d'occidentaux (??) pourquoi ne le faisons-nous pas??
A mon avis, si tu es incapable de gérer 1 existant je ne vois pas par quel magie tu va réussir à créer 1 nouveau système de gestion...tout simplement.. Et c'est bien le cas de la plupart des dirigeants africains actuels tellement ils sont habitués à la facilité de bouffer les budgets mis en place...

Muana Kongo a écrit:
Des ingénieurs en pétrochimie, il y en a par milliers en Afrique et dans la diaspora, la technologie (maitrise d'un répertoire de techniques adaptées à un domaine) est bien ce que ces ingénieurs ont acquis au cours de leur formation, non? Il n'en manque donc pas, il manque de quoi les encourager et les impliquer à mettre à profit ces compétences pour le bien de tous

Ah bon!! je pensais que le FMI/BM empêchait celà en dictant exactement le nombre de cadre que chaque pays africain sous tutelle devait sortir (en sous nombre évidemment..) et celà dans tous les domaines...

Muana Kongo a écrit:
Le problème est justement que nos gouvernements ont choisi de brader cette souveraineté contre le droit d'apauvrir leur peuple en ramassant les miettes au passage.

Là on est tout à fait d'accord et c'est sûr ce que j'ai toujours insisté dans la plupart de mes posts politiques, la responsabilité et la compétence du décideur politique. Car son rôle dans la bonne marche des pays africains à l'heure actuelle est primordiale.
Et c'est ce que doivent avoir à l'esprit tous les jeunes africains qui veulent faire de la politique demain dans leur pays...
le ferez-vous pour remplir vos poches ou pour le bien du plus grand nombre de vos compatriotes qq soient les obstacles que vous allez rencontrez ( dont les intérêts économiques des occidentaux aujourd'hui, des chinois demain..) ???

Muana Kongo a écrit:
Je rappelle que si nos états ont les moyens de payer en service de dette l'équivalent de 60 plans marshall sur 20 ans (soit 3 par an), ils ont de quoi produire des sociétés dignes de ce nom à condition qu'ils se débarassent des gvts serviles qui les dirigent

1 état tant qu'il existe et fonctionne 1 temps soit peu génère toujours de l'argent ( douane, impôt, taxes.. ) et donc pourra toujours rembourser qq chose même 1 peu 1 peu...
Quand à produire des compagnies minières ou pétrolières de grande envergure je ne sais pas si c'est 1 processus aussi simple que de rembourser des dettes...surtout avec nos gouvernants actuels, n'oublie pas qu'ils aiment la facilité à l'extrême...

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Muana Kongo
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MessagePosté le: Mar 24 Mai 2005 16:16    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
uf si tu me dis que tous les etats africains ont toujours été depuis l'indépendance sujets aux plans d'ajustement FMI/BM je ne vois pas ce que cette allusion a de réellement pertinent si ce n'est de souligner cruellement l'incapacité de gestion des dirigeants africains depuis 1960!!
Les économies africaines n'ont pas toujours été si mauribondes et les conditions si difficiles que ces 25 à 20 dernières années.
Il a fallu par ex. 10 ans à Mobutu avant de couler l'économie laissée par Kasa-Vubu/Lumumba. Les taux d'expatriation des pays africains n'ont explosé qu'il y a 20 à 25 ans. Ca coïncide avec l'expansion de ces institutions sur le territoire africain qui s'est faite en parallèle des institutions maçoniques, mafieuses et françafricaines.
Citation:

Au contraire de leurs homologues arabes...qui depuis n'ont jamais eu besoin de la tutelle du FMI/BM...
Les arabes n'ont pas non plus des gênes de gestionnaires en herbe, il ne faut pas rêver. La différence est juste qu'ils ont limité les prérogatives des occidentaux. Je ne connais pas de Mobutu arabe et toi? Nos pays n'ont pas plus beosin du FMI et autres (objectivement), c'est ùême le contraire. Par contre ces institutions ou plutôt leurs amis et paretenaires placent au pouvoir des pions qui feront illusion auprès du peuple.
Citation:
Car c'est bien sûr le FMI qui exige d'1 Pdt africain d'avoir 1 gouvernement de 42 ministres avec tout le budget de fonctionnement qui va au lieu d'1 20taine par exemple??
Il n'y a pas lieu de perdre de temps en de vaines considérations idéologiques là-dessus. Cela (la gestion externe du budget) est un fait que ces institutions elles-mêmes ne nient pas, il n'y a rien à ajouter.
Citation:
C'est la BM qui va obliger 1 gouvernement à investir plus dans les voitures neuves de luxe de fonction pour ses hauts cadres que dans l'équipement de nouveaux labaratoires pour les universités??
C'est bien cette institution qui impose des règlementation sur la non-concurrence des industries pharmaceutiques, et des technologies de pointe, là encore il ne faut pas rêver. De plus, je rappelle que ces voitures et autres libertés insolentes des dirigeants africains font partie des avantages qu'ils tirent de la situation, ou plutôt de leur rémunération pour bons et loyaux services. Je ne vois pas pourquoi s'attarder à contempler les miettes quand on voit où va le reste (l'essentiel) du plat.
Citation:

On est d'accord, si dans l'absolu rien ne l'empêche et surtout pas ces diables d'occidentaux (??) pourquoi ne le faisons-nous pas??
Je dis que rien sinon le fait de n'être que des agents de ces occidentaux et leurs intérêts...
Citation:

Ah bon!! je pensais que le FMI/BM empêchait celà en dictant exactement le nombre de cadre que chaque pays africain sous tutelle devait sortir (en sous nombre évidemment..) et celà dans tous les domaines...
Je ne te savais pas si puérile, je suis déçu... J'ai parlé d'africains+ diaspora, la plupart de ces intellectuels ont été soit évincés (jusque ds les années 1980) par les agents mobutu-like, les autres ont été pour la plupart formés à l'étranger... Pour le reste (répartition des financements pour le supérieur) visite le site plus haut. Un dossier complet figure sur la BM/FMI et l'éducation en Afrique. Ca évitera de discuter pour rien.
Citation:

le ferez-vous pour remplir vos poches ou pour le bien du plus grand nombre de vos compatriotes qq soient les obstacles que vous allez rencontrez ( dont les intérêts économiques des occidentaux aujourd'hui, des chinois demain..) ???
Les politiciens/oppositions actuels sont en général des recrues des réseaux étrangers, ce qui n'est pas le cas de tous les africains qui se lanceraient dans la politique demain. Il n'y a pas lieu de s'étonner qu'un employé fasse le boulot pour lequel il est recruté.
Citation:

1 état tant qu'il existe et fonctionne 1 temps soit peu génère toujours de l'argent ( douane, impôt, taxes.. ) et donc pourra toujours rembourser qq chose même 1 peu 1 peu...
Quand à produire des compagnies minières ou pétrolières de grande envergure je ne sais pas si c'est 1 processus aussi simple que de rembourser des dettes...surtout avec nos gouvernants actuels, n'oublie pas qu'ils aiment la facilité à l'extrême...
... J'éclaircis ce que je voulais dire:
en un an, l'Afrique a exporté vers l'occident l'équivalent actuel de 3 plans Marshall, le peu restant de ses ressources est géré par l'étranger et va principalement dans les dépenses administratives de l'institution pour ses "services" ou encore dans le financement des "partenariats" avec les entreprises implantées. Les miettes vont au gvt, et sont partagées entre corruption et salaires ridicules.
Les miettes ne permettront pas de faire quoi que ce soit, mais une génération de politiciens insoumis à ce régime suicidaire et capable de se coordonner avec ses ressources vives à l'extérieur du continent comme à l'intérieur peut arriver à inverser la tendance.
Selon les mêmes institutions financières, n'eurent été leur présence, 20% des sommes payées en service de dette par an pourraient redresser l'Afrique durablement... Voilà le paradoxe et le pb de l'Afrique, plus qu'une incapacité congénitale à gérer, il y a une absence totale de présence politique en Afrique. Cette absence se traduit par la présence d'agents d'un système externe qu'il nous faut abolir. J'espère qu'on s'est compris cette fois. Il ne faut pas considérer les dirigeants africains corrompus comme des élites politiques africaines mais comme ce qu'ils sont: des intérimaires des pouvoirs occidentaux. Dès lors on comprend mieux le manque réel au niveau africain qui n'a rien d'insurmontable et rien à voir avec une incapacité proprement africaine. Il y a manque d'information et manque de représentativité, donc absence de souveraineté, donc perpétuation de la chaine d'aliénation.
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Demasso
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MessagePosté le: Mar 24 Mai 2005 17:51    Sujet du message: Répondre en citant

Pour les éternels incredules, de grace, soyez coherent pour une fois.
Vous ne croyez que les "sources autorisée" ?
Ce site est pour vous: http://www.cadtm.org

Les chiffres sont de Sources : Banque mondiale, FMI, OCDE, PNUD, FAO, CNUCED, BRI, Forbes...


A parcourir sans moderation.

Merci Muana Kongo pour ce lien Wink
Si tu en a d'autres surtout fait tourner !
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Mankwel
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MessagePosté le: Mar 24 Mai 2005 18:41    Sujet du message: Répondre en citant

Muana Kongo a écrit:
Les économies africaines n'ont pas toujours été si mauribondes et les conditions si difficiles que ces 25 à 20 dernières années.
Il a fallu par ex. 10 ans à Mobutu avant de couler l'économie laissée par Kasa-Vubu/Lumumba. Les taux d'expatriation des pays africains n'ont explosé qu'il y a 20 à 25 ans. Ca coïncide avec l'expansion de ces institutions sur le territoire africain qui s'est faite en parallèle des institutions maçoniques, mafieuses et françafricaines

Donc à priori d'après toi il y a 1 relation de cause à effet directe entre l'arrivée de FMI/BM et le début de la déliquescence économique et sociale de l'Afrique noire ??
Soit, moi ce qui m'intéresse est comment en est-on arrivé à appeler le FMI/BM à la rescousse comme la panacée à nos problèmes??
cette question est dans le souci de pouvoir éviter de recommencer les mêmes erreurs...

Muana Kongo a écrit:
Les arabes n'ont pas non plus des gênes de gestionnaires en herbe, il ne faut pas rêver. La différence est juste qu'ils ont limité les prérogatives des occidentaux. Je ne connais pas de Mobutu arabe et toi? Nos pays n'ont pas plus beosin du FMI et autres (objectivement), c'est ùême le contraire. Par contre ces institutions ou plutôt leurs amis et paretenaires placent au pouvoir des pions qui feront illusion auprès du peuple

Je n'ai jamais dit que les arabes étaient des génies en gestion, j'ai juste remarqué qu'il y a 30/40 ans il n'y avait pas 1 grande différence entre l'etat économique et sociale de l'Afrique noire et celui des pays du moyen-orient et que maintenant pendant que ces derniers ont évolué positivement les nôtres ont stagné voire regresser ce qui implique à 1er vue que ce sont les second donc nous qui avons 1 problème avec la gestion...

Je n'ai pas non plus dit qu'on avait besoin de FMI/BM ( c'est toi qui l'a introduit dans ce débat...) mais je constate qu'on ( qui ?) l'a fait entrer (tel 1 loup dans la bergerie ??) et je me demande bien pq??
Ne serait-ce pas à cause de problème de remboursement de dettes contractés pour le développement??
Avant on lui empruntait juste de l'argent, maintenant il nous dit comment gérer notre argent pour qu'on lui rembourse ces vieilles dettes... C ce constat qui me divise...

Muana Kongo a écrit:
Il n'y a pas lieu de perdre de temps en de vaines considérations idéologiques là-dessus. Cela (la gestion externe du budget) est un fait que ces institutions elles-mêmes ne nient pas, il n'y a rien à ajouter

C'était juste pour recadrer...pcq dire que le FMI gère 99.9 % du budget d'1 pays ça me semble 1 peu gros...si c'est le cas il imposerait aussi le nombre de ministres des gouvernement africains...

Muana Kongo a écrit:
C'est bien cette institution qui impose des règlementation sur la non-concurrence des industries pharmaceutiques, et des technologies de pointe, là encore il ne faut pas rêver. De plus, je rappelle que ces voitures et autres libertés insolentes des dirigeants africains font partie des avantages qu'ils tirent de la situation, ou plutôt de leur rémunération pour bons et loyaux services. Je ne vois pas pourquoi s'attarder à contempler les miettes quand on voit où va le reste (l'essentiel) du plat

Enfin, je ne connais pas de pays africains, pas plus qu'arabes, qui ont eu des industries pharmaceutiques et de technologies de pointe et qui ont été "tués" par des réglèmentations (qui date de combien de temps déja??)
Quand au reste, excuse moi pour cette disgression métaphorique mais à partir d'1 ruisseau on peut arriver à 1 fleuve...tout ça pour dire que savoir gérer des miettes est 1 gage pour 1 abondance future...

Muana Kongo a écrit:
Je ne te savais pas si puérile, je suis déçu... J'ai parlé d'africains+ diaspora, la plupart de ces intellectuels ont été soit évincés (jusque ds les années 1980) par les agents mobutu-like, les autres ont été pour la plupart formés à l'étranger... Pour le reste (répartition des financements pour le supérieur) visite le site plus haut. Un dossier complet figure sur la BM/FMI et l'éducation en Afrique. Ca évitera de discuter pour rien

Si tu prends l'ironie maintenant pour de la puerilité..?!!... No comments

Muana Kongo a écrit:
Les politiciens/oppositions actuels sont en général des recrues des réseaux étrangers, ce qui n'est pas le cas de tous les africains qui se lanceraient dans la politique demain. Il n'y a pas lieu de s'étonner qu'un employé fasse le boulot pour lequel il est recruté

Pas d'intérêts occidentaux dans le pays = développement assuré du pays si j'ai bien compris ??


Muana Kongo a écrit:
en un an, l'Afrique a exporté vers l'occident l'équivalent actuel de 3 plans Marshall

?? remboursement de dettes??

Muana Kongo a écrit:
le peu restant de ses ressources est géré par l'étranger et va principalement dans les dépenses administratives de l'institution pour ses "services" ou encore dans le financement des "partenariats" avec les entreprises implantées. Les miettes vont au gvt, et sont partagées entre corruption et salaires ridicules

Tu te base sur la déclaration du budget d'1 état pour dire ça??

Muana Kongo a écrit:
Les miettes ne permettront pas de faire quoi que ce soit, mais une génération de politiciens insoumis à ce régime suicidaire et capable de se coordonner avec ses ressources vives à l'extérieur du continent comme à l'intérieur peut arriver à inverser la tendance.
Selon les mêmes institutions financières, n'eurent été leur présence, 20% des sommes payées en service de dette par an pourraient redresser l'Afrique durablement...Voilà le paradoxe et le pb de l'Afrique, plus qu'une incapacité congénitale à gérer, il y a une absence totale de présence politique en Afrique. Cette absence se traduit par la présence d'agents d'un système externe qu'il nous faut abolir. J'espère qu'on s'est compris cette fois. Il ne faut pas considérer les dirigeants africains corrompus comme des élites politiques africaines mais comme ce qu'ils sont: des intérimaires des pouvoirs occidentaux. Dès lors on comprend mieux le manque réel au niveau africain qui n'a rien d'insurmontable et rien à voir avec une incapacité proprement africaine. Il y a manque d'information et manque de représentativité, donc absence de souveraineté, donc perpétuation de la chaine d'aliénation

dans l'etat actuel des choses (PAS + mondialisation ), les politiciens africains de demain vont devoir d'abord se contenter de ces miettes et à partir de ces miettes arriver à la fois à désserer l'étau de la dette et développer l'Afrique...sauf si 1 improbable et réel plan Marshall des occidentaux, ou 1 annulation de la dette, vient nous donner 1 sérieux coup de pouce...
Maintenant que tu nous dis que c'est impossible ( du moins avec les miettes actuelles)...le sort de l'Afrique en est donc jeté et je crois que ceux de la diaspora qui se sont exilés hors d'Afrique ont bien raison d'y rester...l'Afrique est foutu... Embarassed Crying or Very sad

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Muana Kongo
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MessagePosté le: Mar 24 Mai 2005 23:25    Sujet du message: Répondre en citant

demasso, à raison a écrit:

Les chiffres sont de Sources : Banque mondiale, FMI, OCDE, PNUD, FAO, CNUCED, BRI, Forbes...
Cela répondra à la plus grande partie des interrogations de Mankwel.
Citation:

Merci Muana Kongo pour ce lien
Si tu en a d'autres surtout fait tourner !
Pas de pb, mais tu sais c'est une autre grioonaute qui me l'a fait parvenir (gisele), d'ailleurs elle a presque disparu du forum, c'est dommage...
Citation:
dire que le FMI gère 99.9 % du budget d'1 pays ça me semble 1 peu gros...si c'est le cas il imposerait aussi le nombre de ministres des gouvernement africains...
les documents qui font état de cette main-mise sur la gestion des budgets africains proviennent des institutions elles-mêmes. Il n'y a pas lieu de polémiquer.
Citation:
positivement les nôtres ont stagné voire regresser ce qui implique à 1er vue que ce sont les second donc nous qui avons 1 problème avec la gestion...
Cette analyse serait correcte sans facteur étranger.
Citation:
effet directe entre l'arrivée de FMI/BM et le début de la déliquescence économique et sociale de l'Afrique noire ??
Ils sont une pièce importante du puzzle, c'est indéniable. Les institutions financières, les multinationales, les réseaux mafieux et les gvts actuels sont des pièces d'un même rouage. encore une fois, autant se référer à des chiffres que bavarder dans le vent et je te les ai fournis plus haut (le lien).
Citation:
e ne connais pas de pays africains, pas plus qu'arabes, qui ont eu des industries pharmaceutiques et de technologies de pointe et qui ont été "tués" par des réglèmentations (qui date de combien de temps déja??)
Les accords de "coopération" signés par la génération Mobutu-Houphët garantissent une servilité et une dépendance (monopole) totale à l'occident, l'absence totale de concurrence locale. Les "dettes" contractées par cet axe Houphoët-Mobutu sont la base du système: les vendus au pouvoir se servent non pas dans les sommes versées par les institutions mais dans les "remboursements", ce qui signifie que s'ils veulent s'enrichir personnellement, ils doivent faire durer les remboursements donc fatalement accepter de payer plus que ce qu'ils doivent. Ce qui explique que 8 fois les montants des "dettes" aient été versés à ce jour, alors que l'Afrique est 4 fois plus endettée qu'il y a 20 ans sans emprunt significatif (c'est à dire que la somme des emprunts contractés depuis le début de cette "dette" ne dépasse pas 3% de ces emprunts). Le pire c'est que dans ces emprunts, une grande partie est constituée de promesses d'emprunts, et de financement des gouvernements dictatoriaux... avec la bénédiction de ces institutions... Ces institutions imposent aussi les monopoles de leurs partenaires économiques. De plus, l'une des conditions récentes à l'adhésion c'est la faillite du gvt. Il faut être un Pays Pauvre Très Endetté pour pouvoir emprunter au FMI (initiative PPTE). C'est à dire qu'il faut tout mettre en oeuvre pour couler l'économie et l'endetter pour pouvoir s'endetter encore plus. Voilà la "logique" de nos "dirigeants", et l'une des raisons pour lesquelles on les a mis où ils sont.
Citation:
à partir d'1 ruisseau on peut arriver à 1 fleuve...tout ça pour dire que savoir gérer des miettes est 1 gage pour 1 abondance future...
En clair tu préconises de brader la rivière pour en refaire une à partir d'un ruisseau lui aussi bradé? C'est intéressant comme idée...
Citation:

Pas d'intérêts occidentaux dans le pays = développement assuré du pays si j'ai bien compris ??
Je dis: pas de soumission aux intérêts occidentaux = réussite économique et redressement social. Le terme développement n'a pas de sens en soi mais c'est un autre débat.
Citation:
les politiciens africains de demain vont devoir d'abord se contenter de ces miettes et à partir de ces miettes arriver à la fois à désserer l'étau de la dette et développer l'Afrique...sauf si 1 improbable et réel plan Marshall des occidentaux, ou 1 annulation de la dette, vient nous donner 1 sérieux coup de pouce...
Maintenant que tu nous dis que c'est impossible ( du moins avec les miettes actuelles)...le sort de l'Afrique en est donc jeté et je crois que ceux de la diaspora qui se sont exilés hors d'Afrique ont bien raison d'y rester...l'Afrique est foutu...
Les futurs dirigeants auront surtout à penser des projets de société pour leur peuple tout en prenant soin de se défaire de ce système absurde dans lequel patauge l'Afrique.
Je le répète:
-> il suffit de 20% de ce qui est payé en service de dette chaque année répartis selon les besoins du peuple et non les caprices d'une institution financière pour que l'Afrique avance.
-> il suffit de dirigeants responsables, qui sauront qu'ils sont créditeurs auprès de l'occident (selon les mêmes institutions financières, l'Afrique est un prêteur net envers l'occident: la somme versée équivaut à 8 fois la somme "empruntée", qui en réalité n'est même pas due... )

Là encore, c'est un pb de souveraineté. Ca n'a pas l'air important en soi, mais il faut savoir que toutes les démarches entreprises par l'occident depuis qqes siècles n'ont qu'un but: l'enrichissement de cet ensemble.
Cet enrichissement passe par l'appauvrissement et l'asservissement de l'Afrique, c'est un fait indéniable. Donc, chaque action a été entreprise pour créer les conditions favorables à cette exploitation.
Que ce soient les frontières actuelles (espace de répercussion du pouvoir occidental sur l'Afrique, via les gvts corrompus), les institutions financières, la francophonie, l'ethnisation et la tribalisation de l'Afrique, l'exode des intellectuels (cas de la RDC où ce fut orchestré d'un commun accord car il s'agissait d'évacuer tout ce qui pouvait entraver le vassal du pouvoir étranger), les délires de l'historiographie occidentale, la primitivisation de l'Afrique etc... tout ça contribue à un niveau ou un autre au même système le pb est de s'en rendre compte pour mieux le combattre. Cette réalité est dérageante mais il faut la voir en face, même si ça semble difficile à certains...
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Mankwel
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MessagePosté le: Mer 25 Mai 2005 11:57    Sujet du message: Répondre en citant

Muana Kongo a écrit:
En clair tu préconises de brader la rivière pour en refaire une à partir d'un ruisseau lui aussi bradé? C'est intéressant comme idée...

Non, je constate que la rivière est déja bradée et que pour la récupérer on a qu'1 petit ruisseau à partir duquel on doit créer 1 rivière ( l'ancienne ou 1 nouvelle )

Muana Kongo a écrit:
Les futurs dirigeants auront surtout à penser des projets de société pour leur peuple tout en prenant soin de se défaire de ce système absurde dans lequel patauge l'Afrique

Nous voulons tous la même chose et c'est bien ce que je dis ici :
Citation:
Et c'est ce que doivent avoir à l'esprit tous les jeunes africains qui veulent faire de la politique demain dans leur pays...
le ferez-vous pour remplir vos poches ou pour le bien du plus grand nombre de vos compatriotes qq soient les obstacles que vous allez rencontrez ( dont les intérêts économiques des occidentaux aujourd'hui, des chinois demain..) ???


Muana kongo, il ne suffit plus de compiler toutes les méthodes et tous les systèmes que l'occident a conçu pour asservir l'afrique et l'homme noir.
Il faut maintenant passer à l'étape suivante qui est comment faire pour commencer à se débarrasser de cette étreinte douloureuse en tenant compte de la réalité politique et économique du monde..
A t'entendre, il suffit de prendre le pouvoir politique et de décider unilatéralement:
- de ne plus rembourser les dettes
- de créer sa propre monnaie locale
- de nationaliser toutes les compagnies occidentales d'exploitation des ressources minières
en l'état économique et social actuelle des pays africains est-ce réaliste, voire même possible??

Moi je dis aux futurs décideurs politiques africains, sachant que vous allez hériter de pays dont la macro-économie est détenue à plus de 90% par des intérêts étranger ( occidentaux maintenant et bientôt chinois ), dont la situation sociale est désastreuse et où 80% des habitants tirent le diable par la queue et dont les finances du pays sont sous tutelle du FMI à cause d'1 PAS,
qu'il faut d'abord faire l'inventaire de ses propres forces et faiblesses (c'est comme en guerre, si on y va on compte d'abord ses atouts pour savoir quel stratégie employés dans la bataille..) et ainsi cibler les mauvais comportement gouvernementaux qui s'ils sont perpetués nous assurent de toujours rester sous la botte de l'occident avec pour conséquence la poursuite de la déliquescence économique, sociale et culturelle de l'Afrique...
Je crois que c'est le 1er pas concret à faire et je crois que les personnes qui vivent (ou viennent souvent) en Afrique même le perçoivent mieux que ceux de la diapora établis hors d'Afrique.

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Muana Kongo
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MessagePosté le: Mer 25 Mai 2005 12:11    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
je constate que la rivière est déja bradée et que pour la récupérer on a qu'1 petit ruisseau à partir duquel on doit créer 1 rivière ( l'ancienne ou 1 nouvelle )
Non, elle n'est pas bradée définitivement et un gvt conscient peut à tout moment révoquer les "accords" et demander réclamation, ce qui a couté la vie de Kabile père. Ce qui importe c'est surtout que le peuple soit informé et ne se laisse plus tromper. Je ne vois pas concrètement comment espérer redresser l'Afrique en distribuant ses richesses à l'étranger et en comptant sur des miettes qui ne peuvent même pas rémunérer correctement tous les fonctionnaires... et un système qui dicte où investir (ou dépenser)...
Citation:

Muana kongo, il ne suffit plus de compiler toutes les méthodes et tous les systèmes que l'occident a conçu pour asservir l'afrique et l'homme noir.
Cette étape est loin d'être bouclée, tu l'illustres à merveilles par ton scepticisme vis à vis de ce qui est pourtant évident. Biensûr, connaitre cela ne suffit pas mais c'est indispensable. Ce n'est que le strict minimum. Qd on se prépare au combat il faut une connaissance profonde de son adversaire et de ses propres limites. L'exemple dont nous parlons ne représente pourtant que la partie émergée que tu as pourtant bien du mal à accepter de prendre en compte...
Citation:
Il faut maintenant passer à l'étape suivante qui est comment faire pour commencer à se débarrasser de cette étreinte douloureuse en tenant compte de la réalité politique et économique du monde..
On n'arrive à rien sans une prise en compte de tous les paramètres et leurs modalités.
Citation:

A t'entendre, il suffit de prendre le pouvoir politique et de décider unilatéralement:
- de ne plus rembourser les dettes
- de créer sa propre monnaie locale
- de nationaliser toutes les compagnies occidentales d'exploitation des ressources minières
Je dirais:
-> ne plus rembourser et se faire dédommager;
-> ne plus compter sur l'extérieur et privilégier les économies tournées vers l'intérêt des populations: production locale pour le marché local d'abord, ensuite pour le marché africain qui doit être stabilisé, puis enfin le développement d'une strétégie de pressions sur le marché international.
-> mettre un terme aux accords de non-concurrence et autres absurdités du genre et privilégier la coopération avec les cadres de la diaspora et de l'Afrique.
Mais avant tout cela ou plutôt en parallèle: élaboration d'un projet tourné entièrement vers les populations africaines et leur bien-être en respectant les spécificités de chacune. C'est pourquoi le fédéralisme se prêtera bien à cela.
Citation:

qu'il faut d'abord faire l'inventaire de ses propres forces et faiblesses (c'est comme en guerre, si on y va on compte d'abord ses atouts pour savoir quel stratégie employés dans la bataille..) et ainsi cibler les mauvais comportement gouvernementaux qui s'ils sont perpetués nous assurent de toujours rester sous la botte de l'occident avec pour conséquence la poursuite de la déliquescence économique, sociale et culturelle de l'Afrique...
Je crois que c'est le 1er pas concret à faire et je crois que les personnes qui vivent (ou viennent souvent) en Afrique même le perçoivent mieux que ceux de la diapora établis hors d'Afrique.
Je ne pense pas que se contenter de chasser l'ombre soit une solution efficace.
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rollie fingers
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MessagePosté le: Mer 25 Mai 2005 23:49    Sujet du message: Répondre en citant

mankwel
............ d'abord jconnais pas la situation des pays arabes et j'aimerais que tu nous donne un lien ou le titre d'un livre qui explique la situation(presente et passée) des pays du moyen -orient.
Ensuite tu nous remet encore sur le plateau l'éternelle rengaine du "la responsabilité africaine".Comment explique tu qu'un mec comme sankhara ait été zigouillé alors que le faso n'est pas producteur de pétrole.Tous les africains integres ont été zigouillé avec ou sans l'intervention de pantins(d'ailleurs on peut trouver des pantins partout demandes à Pétain ou laval).Je suis pas certain que les africains aient la meme marge de manoeuvre que les émirs arabes.Qd on a en face de soi une volonté aussi déterminée de nuir(et pas seulement dans la sphere francophone:cas de la guerre du BIAFRA ,du genocide rwandais, de la sierra leone, de l'angola etc...) ,je crois qu'on doit à un moment donné se poser les vraies questions..
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MessagePosté le: Jeu 26 Mai 2005 12:14    Sujet du message: Répondre en citant

rollie fingers a écrit:
mankwel
............ d'abord jconnais pas la situation des pays arabes et j'aimerais que tu nous donne un lien ou le titre d'un livre qui explique la situation(presente et passée) des pays du moyen -orient.
Ensuite tu nous remet encore sur le plateau l'éternelle rengaine du "la responsabilité africaine".Comment explique tu qu'un mec comme sankhara ait été zigouillé alors que le faso n'est pas producteur de pétrole.Tous les africains integres ont été zigouillé avec ou sans l'intervention de pantins(d'ailleurs on peut trouver des pantins partout demandes à Pétain ou laval).Je suis pas certain que les africains aient la meme marge de manoeuvre que les émirs arabes.Qd on a en face de soi une volonté aussi déterminée de nuir(et pas seulement dans la sphere francophone:cas de la guerre du BIAFRA ,du genocide rwandais, de la sierra leone, de l'angola etc...) ,je crois qu'on doit à un moment donné se poser les vraies questions..


Merci frère!!!! mankwel nous distrait, on lui donne un lien(cf muana kongo) ki montre clairement le système mis en place par les occidentaux pour ns exploiter et il continue dans son délire. il ne fè aucun doute ke nos dirigeants ont une très grdes part de responsabilité dans ce ki ns arrive mè il fo éviter de ns dire ke les occidentaux n'ont rien à y voir et ke ns(le peuple) sommes responsable de ce ki nous arrive!!!! Cè non seulement insulter le peuple africain mè aussi salir la mémoire de nos frères, nos pères, nos soeurs qui sont mort pour la cause de l'afrique.
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Mankwel
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MessagePosté le: Jeu 26 Mai 2005 15:31    Sujet du message: Répondre en citant

Rollie Finger,

Ce topic a commencé sur des projections de revenus tirés de l'exploitation pétrolière en Afrique par les multinationales occidentales.
J'ai souligné que au plan local le problème se situait au niveau de ses retombés pour les populations et j'ai focalisé sur la responsabilité du politique local dans cette répartition.
J'ai fait la remarque que dans les pays arabes du moyen-orient il y avait eu 1 avancée dans l'économie et le social de ses populations, ce qui impliquerait 1 meilleure répartition des retombés du pétrole par le pouvoir.
J'ai pu vérifier celà de mes propres yeux du fait d'avoir déja été à Dubaï et ce qui m'avait choqué ( par rapport à la situation de mon propre pays qui est aussi producteur de pétrole ) c'est que les autochtones de cet etat ( les EAU) sont fiers de te dire qu'il y a 40 ans leur pays n'était rien d'autre qu'1 désert ( dans tous les sens du termes ).
Il est aussi de notoriété publique que la situation de l'Arabie Saoudite a réellement changé à partir de 1974 avec le 1er choc pétrolier qui ont vu les cours du baril s'envoler... Et que c'est à partir de là que l'Arabie Saoudite et tous les autres pays arabes pétrolier du Moyen Orient ont vu leurs ressources financières exploser...
désolé je n'ai pas de liens à te proposer mais je pense qu'avec google tu trouveras facilement de quoi confirmer ou infirmer mes propos.

Par rapport à Sankara, tu sais ce que moi j'admire le plus avec cet homme c'est qu'il a montré aux autres africains quel était réellement la voie à suivre et pas seulement à cause de ses déclarations vis à vis de la France ( ce que les journalistes appelaient de l'impertinence ou de l'insolence) ça c'est pas le plus important à mes yeux.
Il a changé le comportement des burkinabés ex-voltaïques, en leur faisant comprendre que c'est par leur effort personnel qu'ils allaient se faire respecter en Afrique de l'Ouest d'abord et puis dans le reste du continent voire du monde.
Lui le chef, il a montré l'exemple que le pays n'est pas riche donc il ne sert rien, à part dilapider le peu disponible, pour les dirigeants de rouler dans des grosses voitures luxueuses, on se contente du minimum et on doit travailler pour créer la richesse. Il a prôné le retour à la terre et sa culture toujours en montrant l'exemple,
Il a montré aux burkinabès qu'ils devaient être fiers d'eux même et devaient d'abord compter sur eux-même pour s'en sortir..
Ce faisant il a inculqué 1 autre mentalité à ses compatriotes..
Résultat : même s'il n'a passé que 4 ans au pouvoir, c'est d'abord grâce à son action et à partir de là que le Burkina Faso a commencé à émerger et à se faire respecter en Afrique de l'Ouest et pourtant à ma connaissance ce pays n'est pas si richement doté en matières 1ères comparé à d'autres.
Bref il a laissé comme héritage l'Esprit d'effort, d'humilité et de fierté qu'il fallait au Burkina Faso et même si Compaoré l'a sans doute amoindri il n'a pas pu l'étouffer complètement.

Si tu fais 1 comparaison avec Sekou Touré, l'autre grande "gueule" anti-française reconnu dans le monde francophone que voit-on??
Sekou Touré a été le 1er africain à avoir dit non et merde à la France, mais il n'y a que celà de positif que l'histoire retient de lui car sur le plan économique et social son bilan est malheureusement négatif et il a sombré dans la tyrannie...

Maintenant selon toi quels sont les vraies questions à se poser sur la situation actuelle du continent noir??
Je n'ai jamais renié le rôle néfaste de l'occident sur l'Afrique, mais qui doit faire en sorte que les choses changent positivement pour notre continent?? l'Occident ou l'Africain??
dans quel endroit géographique l'africain a-t-il le plus de pouvoir pour faire changer les choses?? en Europe ou dans son pays en Afrique??
A quoi nous sert cette indépendance si on rabâche constament qu'elle est limitée voire étouffée par l'Occident??
Pensez-vous que c'est aux blancs de vous donner (tout) le pouvoir ou c'est à vous de le conquerir??
Et de quel manière?? en continuant à "s'extasier" sur le système qu'il a mis en place pour vous enfermer dans sa toile ou en cherchant de quel manière vous pouver vous lever et commencer petit à petit à faire 1 pas puis 2 pas pour dans bientôt pouvoir courir et rattraper les autres??

Comme je le disais à Muana à force de ne voir le mal qu'au loin on en oublie nos travers qui peuvent nous empêcher de s'adapter à la nouvelle donne mondial et compromettre la renaissance de l'Afrique...

Que pensez-vous qui se passe en Afrique actuellement avec les dirigeants qu'on a??
Ils finissent par déteindre ( et mal en plus ) sur les populations...
Vous pensez que le fonctionnaire lambda d'1 administration d'1 pays africain se comporte mieux qu'1 Pdt ou qu'1 ministre incompétent, corrompu et paresseux de son pays??

Voilà pourquoi je disais que :
"je crois que les personnes qui vivent (ou viennent souvent) en Afrique même le perçoivent mieux que ceux de la diapora établis hors d'Afrique

maintenant si insister sur la responsabilité du politique local c'est ne faire preuve que de scepticisme à l'égard de l'action de la Françafrique où je ne sais quoi d'autre??... alors je dis que c'est faire preuve de simplisme face à 1 situation bien plus compliqué que ça..

Ce qui me gêne dans le discours de Muana kongo c'est qu'il se place d'emblée sur le terrain de la gépolitique globale comme si on avait les moyens de lutter d'égal à égal avec l'Occident.

Citation:
-> ne plus rembourser et se faire dédommager


Je ne sais pas quel gouvernement africain à l'heure actuelle même avec toute la bonne volonté du monde peut arriver à se faire dédommager par l'occident ou même ne serait-ce qu'imposer qu'on garde les taux d'intérêts des dettes non soldés datant d'avant 1980 et l'envolée des taux d'intérêts américains qui est la cause majeure de toute la détresse financière actuelle de l'Afrique...
Nous n'avons aucun moyen de rétorsion tellement nous somme faibles économiquement et désunis politiquement..

maintenant quel est le mode opératoire concret au quotidien pour arriver 1 jour (le plus vite possible ) vers cet objectif ( le dédommagement des pertes subis par l'Afrique depuis des siècles )??
En clair on commence par où?
Cet aspect me semble occulté dans les brillantes réflexion de Muana Kongo

Prendre le pouvoir politique en Afrique aujourd'hui et demain ce n'est pas seulement pour s'opposer à l'influence de l'occident sur l'Afrique, c'est aussi et d'abord pour son peuple et notamment le bas peuple..celui qui n'a pas les moyens de voyager, de s'acheter le câble et savoir ce qui se passe à l'étranger et qui n'a pas la culture nécessaire pour comprendre les grands enjeux géopolitiques du monde.
Celui-là en Afrique à l'heure actuelle, il veut manger, se soigner décement et savoir que ses enfants peuvent accéder à 1 bonne éducation..bref croire en des lendemains meilleures que ceux d'aujourd'hui, là où il vit et a toujours vécu...

Cool Cool Cool
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Muana Kongo
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MessagePosté le: Jeu 26 Mai 2005 16:02    Sujet du message: Répondre en citant

Soyons sérieux 5 minutes:
voilà la situation: l'économie dépend presque entièrement des exportations et l'initiative locale est étouffée avec le consentement des gvts. C'est une situation absurde, d'accord ou pas?
Tous les pays africains peuvent si les populations sont suffisamment informées et déterminer, refuser de rembourser quoi que ce soit et tourner l'économie vers le local essentiellement, vrai ou faux?
Dans ces conditions, on élimine déjà le gros du pb actuel qui fait que pas 50%, ni 10%, mais 2% des revenus sont gérés par les "dirigeants" de l'état qui se les partagent comme des miettes entre leurs poches et le peuple.
Tu trouves raisonnable de se satisfaire de cette situation??? Penses-tu vraiment qu'il faille concentrer ses efforts sur la gestion de ces miettes et tirer une croix sur les 98% restants???

Tu préfères peut-être ne pas le savoir après tout? C'est ce qui ressort de tes répliques hasardeuses... (J'attends ta méthode miracle pour s'en sortir dans ces conditions... )

Ce qui est marrant c'est que tu prends l'exemple de Sankara, qui refusait de payer ces "dettes" précisément...
Le Burkina était-il une supérpuissance du temps de sankara??? Pas à ma connaissance, mais il avait sa souveraineté, et c'est ça qui a changé la mentalité des burkinabé.

Maintenant, pour les ex. de ce type, on en a avec Kabila père, qui en quuelques mois a fait exploser l'économie congolaise. Ce type n'était pas un génie, mais il avait compris que tout se jouait sur la souveraineté de l'état. Le pb est qu'il n'a pas eu le temps ni peut-être le projet d'impliquer plus le peuple. Le véritable enjeu c'est que chaque africain devienne un Sankara ou un Lumumba en puissance, de sorte qu'assassiner le dirigeant digne de ce nom qui gênerait les intérêts occidentaux s'avèrera inutile et contre-productif.

certaines de tes réflexions me font penser à de la résignation: "acceptons parce qu'on ne peut pas rêver mieux". C'est ça le simplisme excessif. Comme tu le remarqueras, la situation est bien plus complexe qu'un simple pb de corruption (les états les plus corrompus au monde ne sont pas ceux qu'on montre officiellement, pas plus que les plus endettés: les US sont 200 fois plus endettés que l'Afrique, mais cette dernière finance leur déficit... Niveau corruption, Chirac n'est pas un modèle, mais son pays va bien parce qu'il détourne des fonds dans une armoire remplie tandis que les "notres" détournent des miettes...).

Maintenant ma question:
Les dirigeants africains gèrent en tout et pour tout environ 2% des revenus (le reste étant aux mains des institutions, cf le site). Dans ces 2%, ils doivent verser une partie à leur corrupteurs pour les corrompre à leur tour et assurer leur soutien (financement des campagnes européennes et des réseaux maçoniques: cf le site et le rapport de l'ONU sur le pillage de la RDC). A l'arrivée, il reste 1% des revenus.

En admettant que les 2% soient correctement gérés, il en faut 25 fois plus pour redresser la situation. Comment les produisent-ils? Se contenter de ces miettes est-il productif?
a mon sens, non, c'est pourquoi mon avis est qu'il est nécessaire d'envisager des méthodes pour se débarrasser totalement de l'ensemble du système.

En occident, les noirs pourraient agir efficacement par la pression du bulletin de vote s'ils ne préféraient pas s'intégrer ou se vautrer dans la médiocrité kelmanienne.
En Afrique, les noirs peuvent s'ils sont informés se tourner vers le travail de la terre, le dvt d'une industrie basée sur leur culture, refuser de laisser survivre les institutions qui menacent leur bien-être: les frontières actuelles, la francophonie etc... et bien-entendu refuser de payer quoi que ce soit.

Quand un système t'étouffe, je pense qu'il faut chercher à s'en débarrasser, s'en accomder représente un travail inutile si on y arrive, mais surtout suicidaire si on y échoue.

En passant, le seul qui s'extasie sur ce topic, c'est toi, sur les pays arabes qui étaient des déserts comme tu dis. La différence en est qu'ils ont préféré tisser entre eux des liens politiques forts, traiter d'abord entre états de même poids afin de grandir pour ensuite se mesurer aux plus lourds. Nous autres, on préfère se convaincre qu'on mourra sans l'occident, ce qui doit bien les faire marrer sachant que dans les faits la dépendance va dans l'autre sens...
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Mankwel
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MessagePosté le: Jeu 26 Mai 2005 19:35    Sujet du message: Répondre en citant

Muana Kongo a écrit:
voilà la situation: l'économie dépend presque entièrement des exportations et l'initiative locale est étouffée avec le consentement des gvts. C'est une situation absurde, d'accord ou pas?

Je suis tout à fait d'accord que c'est absurde et je l'ai même dit déja plus haut : " sachant que vous allez hériter de pays dont la macro-économie est détenue à plus de 90% par des intérêts étranger ( occidentaux maintenant et bientôt chinois ) "

Muana Kongo a écrit:
Tous les pays africains peuvent si les populations sont suffisamment informées et déterminer, refuser de rembourser quoi que ce soit et tourner l'économie vers le local essentiellement, vrai ou faux?

Pour informer et convaincre les populations, il te faudra du temps ( 1 débat parlementaire etc...) or
- la plupart des Banques de ton pays là où on stocke l'argent sont des filiales de groupes étrangers
- Les principales sources financières de ton Trésor Public par les taxes et les impôts sont des sociétés étrangères ou filiales
- ton trésor public a de la réserve pour 2 ou 3 mois maxi avec lequel tu dois tout faire : payer les fonctionnaires, assurer les charges de l'état envers les privés locaux, assurer les prestations sociales etc..
Avec le risque de voir tous les intérêts étranger se casser s'ils sentent le coup venir, tu as intérêt à espérer 1 énorme esprit de sacrifice de tout ton peuple pour se lancer "comme ça" dans cette solution...
Or il est fort à parier qu'avec cette solution 1 rébellion d'1 population de ton pays se sentant marginaliser depuis l'indépendance, émergera rapidement pour te chasser du pouvoir...


Muana Kongo a écrit:
Dans ces conditions, on élimine déjà le gros du pb actuel qui fait que pas 50%, ni 10%, mais 2% des revenus sont gérés par les "dirigeants" de l'état qui se les partagent comme des miettes entre leurs poches et le peuple

Celà suppose que tu puisse bloquer physiquement 1 déplacement éventuel de la manne financière correspondant aux non remboursement des dettes ( voir plus haut ) ou alors la remplacer par 1 monnaie en lequel tes propres compratriotes auront confiance ( pour éviter l'inflation sans fin ) si les intérêts étranger se cassent du pays...
A l'heure actuelle où les frontières tendent à s'ouvrir avec les intégrations régionales, où l'information circule sans frontière extrêmement vite... celà me semble très difficile..

Par contre si la majorité de la macro-économie locale ( industries + banques) est aux mains des nationaux, alors là oui ça peut être possible et ça par là qu'il faut commencer...

Muana Kongo a écrit:
Tu trouves raisonnable de se satisfaire de cette situation??? Penses-tu vraiment qu'il faille concentrer ses efforts sur la gestion de ces miettes et tirer une croix sur les 98% restants???

Où ai-je dis que je me satisfaisais de cette situation??
J'ai dit que la situation actuelle de la plupart des pays africains était celle-là et qu'on part avec ça..
prendre le pouvoir politique est 1 processus identique qu'hériter de son paternel : on commence avec l'existant qui est à cet instant t.
Je ne vois pas ce qui a de puéril ou de stupide à commencer par mettre de l'ordre sur ce que je maîtrise complètement et partir de cette base pour réconquerir le reste...mais bon comme je n'y comprend rien aux enjeux géopolitiques entre l'Occident et l'Afrique noire, je laisse le soin au grand spécialiste dire ce qu'il y a lieu de faire.

Muana Kongo a écrit:
Tu préfères peut-être ne pas le savoir après tout? C'est ce qui ressort de tes répliques hasardeuses

En quoi mes répliques sont hasardeuses ??? Je te concède qu'on a pas la même vision des choses, toi tu prend tout de manière globale et dans 1 perspective d'affrontement idéologique avec l'Occident où l'Afrique noire est vu comme 1 ensemble unique et homogène...
mais au cas où tu l'aurais oublié le topic est partie des revenus du pétrole or tous les pays africains ne sont pas des producteurs de l'or noir et dans ce domaine précis il est plus question de coopération ( où c'est vrai pour l'instant les locaux se font entuber bien profond...) où chacun doit tirer le max de statisfaction de son côté...

Muana Kongo a écrit:
Ce qui est marrant c'est que tu prends l'exemple de Sankara, qui refusait de payer ces "dettes" précisément...
Le Burkina était-il une supérpuissance du temps de sankara??? Pas à ma connaissance, mais il avait sa souveraineté, et c'est ça qui a changé la mentalité des burkinabé.

d'où justement le retour à la terre, la chasse au gaspi des deniers publics, etc...qu'il avait institué, est-ce incohérent avec ce que j'ai dit??
Et pour info c'est rollie finger qui a "amené" Sankara sur ce topic..
Le Burkina n'était pas 1 superpuissance de son temps et ne l'est toujours pas d'ailleurs. Et c'est sankara qui a fait prendre conscience aux burkinabès qu'ils étaient indépendant malgré la France, le franc CFA, la Francophonie, etc... Et maintenant le Burkina n'est plus la risée de l'Afrique de l'ouest...

par contre je note de ta part aucun commentaires sur Sekou Touré, pourtant véritable nationaliste africain anti-colonial...

Muana Kongo a écrit:
Le véritable enjeu c'est que chaque africain devienne un Sankara ou un Lumumba en puissance, de sorte qu'assassiner le dirigeant digne de ce nom qui gênerait les intérêts occidentaux s'avèrera inutile et contre-productif

S'inspirer de leur esprit de sacrifice pour leur patrie et ses habitants, nous sommes tout à fait d'accord...

Muana Kongo a écrit:
certaines de tes réflexions me font penser à de la résignation: "acceptons parce qu'on ne peut pas rêver mieux".

Je ne suis pas résigné, je suis lucide et je mesure l'ampleur de la tâche qui attend les africains et le temps joue contre nous car le monde tourne de plus en plus vite...

Citation:
les US sont 200 fois plus endettés que l'Afrique, mais cette dernière finance leur déficit... Niveau corruption, Chirac n'est pas un modèle, mais son pays va bien parce qu'il détourne des fonds dans une armoire remplie tandis que les "notres" détournent des miettes...).

Et surtout les USA sont endettés envers eux-même ( leurs propres banques ).
Chirac n'est pas 1 modèle mais son bouffage ne met pas en danger l'économie du pays et aussi il sait qu'il aura tôt ou tard des comptes à rendre de son vivant dès qu'il n'est plus président, ça rien à voir avec nos dictateurs...

Muana Kongo a écrit:
Les dirigeants africains gèrent en tout et pour tout environ 2% des revenus (le reste étant aux mains des institutions, cf le site).

j'ai consulté qq pages du site ( pas tous ) mais si tu peux me donner la page exacte de cette donnée pour information.
Ce n'est 1 secret pour personne que les budgets de nos pays ne représentent pas la réalité économique, déja que la gestion des recettes de l'etat est opaque ( donc il faut commencer par l'éclaircir...) et après on peut s'attaquer aux fameux accord de coopération France-Afrique...

Muana Kongo a écrit:
En admettant que les 2% soient correctement gérés, il en faut 25 fois plus pour redresser la situation. Comment les produisent-ils? Se contenter de ces miettes est-il productif?
a mon sens, non, c'est pourquoi mon avis est qu'il est nécessaire d'envisager des méthodes pour se débarrasser totalement de l'ensemble du système

Toutes les vieilles grandes entreprises du monde ont commencé avec 1 plus petit capital que celui qu'ils ont actuellement...
On va apprendre à créer de l'argent pour grignoter petit à petit notre part de notre propre PIB jusqu'à il soit recouvert par notre PNB réel...c'est ça le défi.
avoir 1 jour nos propres banques commerciales qui finissent par marginaliser les filiales de BNP, Crédit Lyonnais et consort...qui vont être les bases d'1 véritable banque centrale nationale permettant de couper le cordon avec le trésor français pour s'approprier le CFA.
Ces banques vont aussi permettre à des entrepreneurs locaux de monter des sociétés locales de plus en plus grande envergure pour marginaliser à leur tour le grand négoce aux mains des français et des libanais puis rentrer dans le capital des grands ( Total, shell ) avec l'aide de l'etat qui là peut se permettre de nationaliser vu qu'il a 1 assise financière véritablement locale...
Avec 1 véritable assise financière locale, le politique a 1 plus grande marge de manoeuvre dans la géopolitique..
Bien sûr tout ça ne se fera pas en quelques années mais il faut bien amorcer le processus 1 jour ou l'autre...

Muana Kongo a écrit:
refuser de laisser survivre les institutions qui menacent leur bien-être: les frontières actuelles, la francophonie etc... et bien-entendu refuser de payer quoi que ce soit

ça été la plus grosse erreur des dirigeants africains à l'époque de l'indépendance en 1960, garder les frontières de la coloniales... qd on voit les guerres qu'il y a actuellement en Afrique... Mais la fédéralisation de l'Afrique sur la base ethnique me paraît pas évidente à faire et est surtout à contre-courant des intégrations régionales actuelles..

Muana Kongo a écrit:
Quand un système t'étouffe, je pense qu'il faut chercher à s'en débarrasser, s'en accomder représente un travail inutile si on y arrive, mais surtout suicidaire si on y échoue

Je suis d'accord, reste à concocter la bonne méthode pour le faire et le procédé le plus évident n'est pas forcément le plus efficace ( c'est à voir et il faut convaincre tes compatriotes affamés, malades et sans éducation..)

Muana Kongo a écrit:
En passant, le seul qui s'extasie sur ce topic, c'est toi, sur les pays arabes qui étaient des déserts comme tu dis

Reconnaître la valeur de quelqu'un fut-il son ennemi est 1 preuve de sagesse et d'humilité...je ne vois pas en quoi c'est repréhensible ou ridicule...
ce qu'il faut par la suite c'est comprendre comment et dans quel contexte il y est arrivé sans se dénaturer...
C'est ce que les japonais et maintenant les chinois font avec les occidentaux...
je m'arrête là sinon tu vas dire que je m'extasie maintenant sur les jaunes... Laughing

Muana Kongo a écrit:
Nous autres, on préfère se convaincre qu'on mourra sans l'occident, ce qui doit bien les faire marrer sachant que dans les faits la dépendance va dans l'autre sens

Si on est pas déja mort dans les faits ( je parle de l'Afrique pas de
l'homme noir ) ???

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Muana Kongo
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MessagePosté le: Jeu 26 Mai 2005 21:36    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

- la plupart des Banques de ton pays là où on stocke l'argent sont des filiales de groupes étrangers... la majorité de la macro-économie locale ( industries + banques) est aux mains des nationaux, alors là oui ça peut être possible et ça par là qu'il faut commencer...
On en revient à ce que je dis et ce qu'illustre le lien que j'ai fourni (tu l'as consulté?): sans un changement radical de l'état d'asservissement actuel et un sursaut de souveraineté (rejet des cadres "légaux" ou du moins législatifs actuels, qui tuent dans l'oeuf cette nationalisation), le progrès économique et social ne sont pas envisageables. Encore une fois: tu parles de se résigner à accepter ce système, les faits montrent que ce n'est pas possible. Si le sujet de base est la manne pétrolière, il n'en reste pas moins que ce pétrole est africain et il est anormal que des entreprises étrangères fassent leurs comptes sur ce que nos ressources leur rapporteront et ce qu'elles voudront bien nous laisser... Mais ça ne changera pas tant qu'on n'arrivera pas à se détacher de cette peur de la vérité.
Citation:

prendre le pouvoir politique est 1 processus identique qu'hériter de son paternel : on commence avec l'existant qui est à cet instant t
Quand le cadre ne va pas, on le réforme.
Citation:
toi tu prend tout de manière globale et dans 1 perspective d'affrontement idéologique avec l'Occident où l'Afrique noire est vu comme 1 ensemble unique et homogène...
Non, je raisonne sur les faits, qui font de l'Afrique noire un ensemble homogène malgré lui, la réserve de matières premières de la mondialisation. Je n'ai pas créé ce système, et il ne me plait pas. Alors si je veux le combattre ou le contourner, mieux vaut connaitre ses bases et ses limites. En revanche, l'idéologue c'est toi, toi qui raisonnes sur des présomptions. Dois-je te rappeler qu'au départ de cette discussion tu ignorais la part des institutions financières dans la gestion de nos budgets? dois-je te signaler que tu ne le prends toujours pas en compte dans tes analyses?
Citation:
tous les pays africains ne sont pas des producteurs de l'or noir et dans ce domaine précis il est plus question de coopération
Ce domaine précis est caractéristique d'une tendance générale: la Cote d'Ivoire ne produit pas de pétrole, mais la france peut faire le même genre de calculs sur ses productions agricoles, user du même monopole avec Bouygues etc... etc... La donne est la même partout.
Citation:

d'où justement le retour à la terre, la chasse au gaspi des deniers publics, etc...qu'il avait institué, est-ce incohérent avec ce que j'ai dit??
Oui et non. Sankara avait décidé de tourner le dos à ce système. Par exemple, l'agriculture était tournée vers le local sous Sankara; le système occidental impose une économie tournée vers le "marché mondial" (ça aussi: critères d'adhésion FMI/BM/OMC). Toi, tu préconises de conserver ce système tout en prenant pour exemple qq1 qui l'a rejeté en bloc. En cela c'est incohérent.
Citation:

par contre je note de ta part aucun commentaires sur Sekou Touré, pourtant véritable nationaliste africain anti-colonial...
Tu n'as visiblement pas compris mon point de vue... Le problème n'est pas d'être anticolonialiste, ce n'est que la base indispensable pour tout africain, ou tout nègre sain d'esprit. La question est d'avoir une vision claire des pb relationnels Afrique/Occident et de la rivalité qu'il nous faut assumer sous peine de mourrir. Sankara avait cette vision et un projet. Kasa-Vubu avait cette vision et un projet. Kabila père avait cette même vision et un projet. Ils ont réussi, bien que l'espace d'un temps, à montrer que c'était réalisable. En avons-nous tiré des leçons? Penses-tu que le refus de Sankara de payer des sommes qu'il ne devait pas était purement symbolique/idéologique? Non, d'ailleurs il eut été incohérent de chasser le gaspillage des miettes et d'entretenir celui du plat principal, c'est ce qu'il avait mis en application, n'est-ce pas?
Citation:
S'inspirer de leur esprit de sacrifice pour leur patrie et ses habitants, nous sommes tout à fait d'accord...
Justement, je ne parle pas d'esprit de sacrifice seul, sinon autant ajouter les terroristes de tous bords à la liste. Je parle de la conscience du pb dans sa globalité + un idéal de société + un projet concrêt. Le jour où nos écoles apprendront à former ce genre d'individus plutôt que des francophiles, on sera hors de danger.
Citation:

Chirac n'est pas 1 modèle mais son bouffage ne met pas en danger l'économie du pays
C'est exactement ce que je dis. C'est pour la simple raison qu'il détourne dans un grenier plein, tandis que nos dictateurs "détournent des miettes". Je dirais même que ces miettes sont leur rémunération. On ne peut réellement parler de corruption même, puisqu'à la base ils sont là pour faire ce qu'ils font et bouffer les miettes qu'ils bouffent. Tout ça pour illustrer que ce n'est pas une question de corruption mais de souveraineté: la différence entre le corrupteur et le corrompu...
Citation:
'ai consulté qq pages du site ( pas tous ) mais si tu peux me donner la page exacte de cette donnée pour information.
Ce n'est 1 secret pour personne que les budgets de nos pays ne représentent pas la réalité économique, déja que la gestion des recettes de l'etat est opaque ( donc il faut commencer par l'éclaircir...) et après on peut s'attaquer aux fameux accord de coopération France-Afrique...
cherche à plans d'ajustements. J'ai consulté ce site pour la première fois il y a un an et c'est aussi à cette période que j'ai posté le lien pour la première fois... en principe il doit encore être sur le forum.
Citation:

Toutes les vieilles grandes entreprises du monde ont commencé avec 1 plus petit capital que celui qu'ils ont actuellement...
On va apprendre à créer de l'argent pour grignoter petit à petit notre part de notre propre PIB jusqu'à il soit recouvert par notre PNB réel...c'est ça le défi. ...
Bien sûr tout ça ne se fera pas en quelques années mais il faut bien amorcer le processus 1 jour ou l'autre...
Ce jour ne viendra pas tant que seront en vigueur des accords pensés pour le rendre inaccessible.
Citation:

ça été la plus grosse erreur des dirigeants africains à l'époque de l'indépendance en 1960, garder les frontières de la coloniales... qd on voit les guerres qu'il y a actuellement en Afrique... Mais la fédéralisation de l'Afrique sur la base ethnique me paraît pas évidente à faire et est surtout à contre-courant des intégrations régionales actuelles..
1 le fédéralisme était au programme de pas mal de pays ds les années 1960 et même en application de fait (les provinces étaient autonomes et administrées par des locaux, en langues locales le plus souvent). L'intégration actuelle est un échec sur toute la ligne, plus vite on s'en rendra compte mieux ce sera. Il est étonnant que cette "intégration" réponde une fois de plus à des conseils et des intérêts étrangers et à aucun projet/besoin africain...
Citation:

Je suis d'accord, reste à concocter la bonne méthode pour le faire et le procédé le plus évident n'est pas forcément le plus efficace ( c'est à voir et il faut convaincre tes compatriotes affamés, malades et sans éducation..)
D'où le besoin d'informer, former. A petite échelle, ça marche très bien. Ca marchait aussi pdt les qqes années de répis que représentaient les qqes dirigeants qui ont donné une lueur d'espoir.
Citation:

Si on est pas déja mort dans les faits ( je parle de l'Afrique pas de
l'homme noir ) ???
Si nous sommes morts, alors nous n'avons plus rien à perdre, alors battons-nous jusqu'au bout. Un certain Malcolm X disait que la seule manière de régler le pb des noirs c'est de l'envisager dans sa globalité, comme un problème au niveau de l'humanité noire. C'est on ne peut plus logique qd on sait que l'ensemble de cette humanité fait les frais d'un seul et même système.
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Tedy
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MessagePosté le: Ven 27 Mai 2005 01:09    Sujet du message: Répondre en citant

j'invite tt le monde a lire: les bases economiques et culturelles d'un etat federal d'Afrique noire; de Cheikh Anta Diop. pour tout ceux ki cherchent encore difficlement la solution aux problemes de l'Afrique ils y trouveront une reponse claire, explicite et irrefutable. les solutions ou du moins la solution, est connue depuis les independances. l'heure est a l'action; non a la polemique Wink .
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Mankwel
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MessagePosté le: Ven 27 Mai 2005 18:39    Sujet du message: Répondre en citant

Muana Kongo a écrit:
Encore une fois: tu parles de se résigner à accepter ce système, les faits montrent que ce n'est pas possible.

Que peut faire 1 combattant bléssé et affaibli qd il est fait prisonnier par ses ennemis?? Accepter d'abord la sauce de merde que lui fournissent ses gôeliers comme ration, dans le but de recouvrer les forces nécessaires pour tenter 1 évasion...n'est-ce pas??
mon analogie tombe certainement comme 1 cheveu dans la soupe dans ce débat, mais c'est celle-là qui me vient à l'esprit pour bien exprimer l'idée que j'ai des relations Occident/Afrique...



Muana Kongo a écrit:
En revanche, l'idéologue c'est toi, toi qui raisonnes sur des présomptions. Dois-je te rappeler qu'au départ de cette discussion tu ignorais la part des institutions financières dans la gestion de nos budgets? dois-je te signaler que tu ne le prends toujours pas en compte dans tes analyses?

De quels budgets tu parles exactement?? Ceux déclarés et officiels du gouvernement ou ceux qui prennent en compte réellement tous les flux d'argent circulant à travers le pays et correspondant à l'exploitation de toutes les ressources naturelles du pays??
Dans le budget officiel du pays je doute que ton ratio là n'apparaisse... ce serait trop gros.
Or mon analyse est focalisé dessus...
Ok on a pas la même portée d'analyse...On va dire que tu vois plus loin que moi...

Muana Kongo a écrit:
Penses-tu que le refus de Sankara de payer des sommes qu'il ne devait pas était purement symbolique/idéologique? Non, d'ailleurs il eut été incohérent de chasser le gaspillage des miettes et d'entretenir celui du plat principal, c'est ce qu'il avait mis en application, n'est-ce pas?

Rien à ajouter....

Muana Kongo a écrit:
Ce jour ne viendra pas tant que seront en vigueur des accords pensés pour le rendre inaccessible

C'est à dire tant qu'il y aura des valets de la France comme dirigeants des états africains... D'où mon interrogation aux futurs dirigeants africains des 20 prochaines années : "le ferez-vous pour remplir vos poches ou pour le bien du plus grand nombre de vos compatriotes qq soient les obstacles que vous allez rencontrez ( dont les intérêts économiques des occidentaux aujourd'hui, des chinois demain..) ???"

Muana Kongo a écrit:
1 le fédéralisme était au programme de pas mal de pays ds les années 1960 et même en application de fait (les provinces étaient autonomes et administrées par des locaux, en langues locales le plus souvent). L'intégration actuelle est un échec sur toute la ligne, plus vite on s'en rendra compte mieux ce sera. Il est étonnant que cette "intégration" réponde une fois de plus à des conseils et des intérêts étrangers et à aucun projet/besoin africain...

des pays immenses comme la RDC avec 1 grande diversité ethnique ont certainement plus besoin d'être 1 état féderal que 1 état centralisé à la française... Par contre je ne comprend pas pourquoi tu dis que l'intégration actuelle est 1 échec vu qu'on veut tous 1 Afrique Unie et soudée??

Muana Kongo a écrit:
Si nous sommes morts, alors nous n'avons plus rien à perdre, alors battons-nous jusqu'au bout. Un certain Malcolm X disait que la seule manière de régler le pb des noirs c'est de l'envisager dans sa globalité, comme un problème au niveau de l'humanité noire. C'est on ne peut plus logique qd on sait que l'ensemble de cette humanité fait les frais d'un seul et même système.

Malcolm X avait 1 (grande) longueur d'avance dans sa vision des choses c'est ce qui en fait 1 personnage historique énorme à l'échelle planétaire.

Cool Cool Cool
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Mankwel
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MessagePosté le: Mar 31 Mai 2005 18:01    Sujet du message: Répondre en citant

Marin.R.Delany a écrit:
en bon Afro, nous oublions la base du probleme: les hommes..... La jeunesse africaine actuelle qui sera les responsables de demain..


Salut Marin, si tu lis bien tous mes posts politiques tu verras que j'ai la même pensée que toi... Et je dirais même plus : la plus grande richesse d'1 nation ce sont ses hommes et femmes...

Marin.R.Delany a écrit:
Allez faire un tour dans les facs Francaise et autres et mes gars vous serez déçu. Déçuu t'entendre cette jeunesse se dire panafricaniste mais penser a l'occidental: l'Afrique doit se develloper mais en imitant les Européens. Ils ne proposent pas de solution mais des remakes

Aliénation quand tu nous tiens...mais attention tout de même à ne pas tout mélanger : vouloir mettre tout son pays à l'heure de l'electricité, du GSM, de l'Internet et de la Télé par satellite accessible à tous n'est pas mauvais si on sait garder ses valeurs culturels propres...

Marin.R.Delany a écrit:
Les Indiens et les chinois se devellopent non pas en faisant des remakes mais en profitant de leur force: population disciplinéée pour la Chine et population ayant de nombreux ingénieurs pour l'Inde

Et surtout les élites politiques de ces pays représentent réellement leur peuples et agissent d'abord avec 1 esprit patriotique cherchant l'intérêt de leur nation...ajoutez-y leur "vécu" historique et leur immense population et vous obtenez des puissances nucléaires, spatiales et macro-économiques comparables aux pays occidentaux...

Marin.R.Delany a écrit:
nous nous etudions en pensant aux retombés pour le pays d'accueil.

Peux-tu être plus explicite car j'avoue ne pas très bien comprendre là...

Pour le reste du débat, il est clair que en plus de la faiblesse de ses élites politiques actuelles, l'autre gros problème de l'Afrique c'est le (sur)poids de la dette qui nous livre poings et pieds liés au FMI/BM et donc au diktat de l'Occident.

les raisons morales ( esclavage, colonisation, etc..) abondent pour que la dette africaine soit annulée mais je crois que c'est 1 voeu pieux pour ne pas dire 1 rêve surtout avec la mondialisation qui est déja bien réelle...
sauf si les africains s'activent pour la faire annuler...
Et si tous les pays africains arrivaient à s'entendre pour décider unilatéralement et ensemble de stopper tous les remboursements multilatéraux dans le même timing jusqu'à 1 véritable allègement de la dette globale....
1 allègement de nature à permettre 1 véritable décollage économique de l'Afrique...

Les futures élites politiques africaines peuvent-elles relever ce défi??

Cool Cool Cool
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Imab19
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MessagePosté le: Mer 01 Juin 2005 11:18    Sujet du message: Répondre en citant

Salut,
aucun doute la 1re des richesses d'un pays est ces Hommes!!!
un de nos frères a lancé un topic dont l'intitulé étè kel modele de dvloppement pour l'Afrique? Il è dommage ke bcp nè pas donné leur point de vu.ça ns aurait permis de ns rendre compte de ce ke nos frères pensent. Quant à moi, g sui du meme avis ke vs. En effet, mon point de vue è ke ns n'avons point besoin d'un modèle(ke ce soit occidental ou asiatique) car le dvloppemnt doit tenir compte des cultures et des valeurs d'un peuple. Or chaque peuple è unique donc par conséquant aucun modèle existant ne peut ns convenir(g m trompe peut-etre!!). Il ns faut juste mettre en place les facteurs de dvloppement ke sont l'éducation,la santé et le travail.Et on arrive justement au point ki fè mal:les hommes pour poser cette base:les politiques!!! Les africains ont des projets plein la tete mè rien nè mis en place pour les aidés à les réaliser.Bien au contraire, on ns met les batons dans les roues car il fo pas ke les sociétés étrangères soient concurrencées!!! Quant à la dette,el ns pèse cè clair surtout kel n'a servi k remplir les poches de nos bouffons de dirigeants!!! com tu le dis Marin.R.Delany, une position commune face à la dette serait l'idéale mè il ne fo pas rever aucun des dirigeants afrikains actuels ne peut etre partisant d'un blocus face à la dette d'autant plus kils sont les principaux responsables de la dette. Le salut pour ns passe par le remplacement de la totalité de nos dirigeants.En effet, les nouvo dirigeants pourront alors refuser de payer la dette contracter par des dictateurs et vu kel(la dette) n'a pas servi aux nations et ke les bailleurs de fonds savaient kils pretaient de l'argent à des dictateurs verreux!!!
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MessagePosté le: Mer 13 Juil 2005 02:00    Sujet du message: Répondre en citant

L'ère du pétrole cher, par Yves Cochet

LE MONDE | 11.07.05 | 13h22 • Mis à jour le 11.07.05 | 13h22


Les fluctuations quotidiennes ou hebdomadaires des cours du baril de brut sur le marché new-yorkais sont dues à une multitude de facteurs d'origine et de portée très différentes.

Les commentateurs citent ordinairement les débits de l'OPEP, l'état des stocks commerciaux américains, le temps qu'il fait, les spéculateurs, le terrorisme, la faiblesse des capacités de raffinage, la situation en Irak, en Iran, au Nigeria, au Venezuela, en Russie...

Mais ces "explications" semblent valides quelle que soit la hauteur du cours du baril ­ 30 dollars, 40 dollars, 50 dollars... ­, alors que nous manque l'explication principale sur la hauteur elle-même, 60 dollars aujourd'hui. Trois facteurs décisifs poussent durablement les cours du brut à la hausse : la raréfaction géologique du pétrole conventionnel (peu cher à extraire), l'entrée dans un monde de terrorisme et de guerres permanentes pour le contrôle du pétrole, la forte augmentation de la demande due à la croissance asiatique et au maintien de la consommation occidentale. C'est l'anticipation de ce dernier facteur par les négociants qui fait aujourd'hui flamber les cours.

Pendant le premier siècle et demi de l'ère du pétrole ­ de 1859 à 2004 ­, la demande mondiale a toujours été satisfaite par l'offre. Vous vouliez plus de pétrole ? Nous avions des marges de manoeuvre. Nous ouvrions plus les robinets. Il en coulait plus. Nous en vendions plus.

Les chocs pétroliers de jadis étaient politiques, non économiques. Aujourd'hui, alors que la demande mondiale moyenne en 2005 avoisinera les 84 millions de barils par jour (Mb/j), les marges de manoeuvre de l'offre sont quasi inexistantes.

Tous les robinets débitent à leur capacité maximale, à la limite de la demande, et au risque qu'un événement (grève, sabotage, conflit local...) baisse les approvisionnements. Il s'ensuit une situation de pénurie relative, poussant les prix vers le haut.

Tant que l'offre ne parviendra pas à satisfaire la demande, le prix du pétrole augmentera jusqu'à ce qu'un nombre suffisant de consommateurs ­ ils sont des milliards ! ­ ajustent leur consommation aux possibilités de leur budget. Si l'offre mondiale plafonne à 84 millions de barils par jour (Mb/j), les prix se caleront à la hauteur nécessaire pour que la consommation ne dépasse pas ces 84 Mb/j. Et lorsque la déplétion (diminution) géologique s'accentuera, le déclin absolu de l'offre mondiale prendra place à un taux d'au moins 2 % par an. Les prix auront alors tendance à augmenter encore pour exclure plus de consommateurs et réduire la consommation.

Mais la longue dépendance au pétrole de nombreux pays m'incite à penser que la demande restera forte pour des raisons vitales. La recherche de la croissance et l'augmentation de la population mondiale continueront à alimenter une progression de la demande de l'ordre de 1,5 % par an. En effet, les chiffres montrent que la demande de pétrole est relativement inélastique par rapport aux prix (contrairement à la demande de fraises). Autrement dit, ce n'est pas parce que les prix vont monter que la demande diminuera

En 2004, la demande a crû de plus de 3,5 %, soit 2,7 Mb/j ­ la plus forte hausse depuis vingt-cinq ans ­, tandis que le cours du baril moyen est passé de 26 dollars en 2002 à 31 dollars en 2003 et 41 dollars en 2004. Depuis le début 1999 jusqu'à la fin 2004, les cours du brut ont augmenté de 350 % et la demande de 10 %, contrairement à toutes les prévisions. Ce phénomène pourrait presque se nommer l'élasticité inverse : la demande croît lorsque les cours montent. Toutefois, cette "règle" surprenante ne vaut que jusqu'à une certaine hauteur des prix, pour une vitesse modérée de la hausse, et pour une durée limitée de prix élevés.

Une autre croyance conventionnelle et fausse postule que des prix hauts du pétrole ralentissent l'économie. Le contraire peut se constater : des prix assez élevés tendent à pousser la croissance mondiale qui, en 2004, n'a jamais été aussi forte depuis quinze ans. En effet, lorsque le cours du baril monte, les volumes considérables de pétrodollars récoltés par les compagnies pétrolières, privées et surtout nationalisées, se recyclent en achats de matières premières, de produits finis ou de denrées agricoles auprès des pays exportateurs de ces biens, différents des pays exportateurs de pétrole.

Le commerce mondial croît, en impliquant même certains pays pauvres qui transforment rapidement le produit de la vente de leurs matières de base en achat de biens manufacturés dont ils manquent. Ces pays n'épargnent pas, ils possèdent une forte propension marginale à la consommation. Tout revenu supplémentaire est converti en importation de ce qu'ils n'ont pas.

Ce schéma s'est appliqué aux petits dragons asiatiques, Singapour, Corée du Sud et Taïwan dans les années 1970, alors que les cours du pétrole avaient augmenté de plus de 400 % entre 1973 et 1981. Il correspond aujourd'hui au boom de la Chine, de l'Inde, du Pakistan et du Brésil. La demande mondiale de pétrole est donc peu liée à la hauteur des cours du brut à New York. jusqu'à un certain niveau et jusqu'à une certaine vitesse de la hausse néanmoins.

Un choc pétrolier peut, avec un décalage, provoquer un ralentissement ou une récession dans une région du monde et, simultanément, stimuler l'économie dans une autre région. C'est la mondialisation en tant que dynamique planétaire qui importe, non les économies d'énergie de tel pays du Nord, annulées par la voracité énergétique de tel pays émergent.

Au total, un transfert d'activités énergie intensives des pays du Nord vers les pays émergents s'additionne à une augmentation du trafic mondial de marchandises pour accroître finalement la consommation d'énergie. Les prétendues "économies de la connaissance" postindustrielles de l'OCDE reposent sur un transfert massif de leur base matérielle et énergétique vers les "économies émergentes".

Si les cours continuent à monter tendanciellement vite, à partir de 70 ou 80 dollars par baril, il est vraisemblable que les conséquences inflationnistes de la hausse des cours du pétrole soient suffisamment marquées pour que les gouverneurs des banques centrales des pays riches et pétrovoraces ­ l'Amérique du Nord, le Japon, l'Union européenne ­ relèvent les taux d'intérêt pour tenter de contenir l'inflation.

Ce remède accroîtra la douleur, réactivant celle que nous avons déjà éprouvée lors du deuxième choc pétrolier des années 1979-1983, sous l'impulsion ultralibérale de Margaret Thatcher et de Ronald Reagan. En effet, lorsque le coût de l'argent augmente, les marchés financiers se contractent et les entreprises rencontrent plus de difficultés à se financer par la Bourse ou par l'emprunt, ce qui ralentit l'activité économique. Si l'argent est plus cher, tout devient plus cher, l'inflation s'accroît.

Pour tenter, par un second moyen, de la juguler, les banques impriment plus d'argent, ce qui provoque le résultat inverse : la poursuite de l'inflation. Ainsi, la méthode de la hausse des taux, censée lutter contre l'inflation, entraîne au contraire la contraction des marchés financiers et l'inflation de l'argent, puis des prix, la destruction des emplois et les difficultés des entreprises.

Le pétrole est moins un produit final qu'un facteur de production, souvent un petit facteur dans un coût de production total. Il en résulte, pour l'instant, peu d'incitations à la substitution du pétrole ou à la réduction de la demande. Même le changement climatique et ses effets létaux n'ont pas persuadé du contraire l'acheteur d'un 4 × 4 dont la grand-mère est morte pendant la canicule de l'été 2003.

Cette relative rigidité renforcera la gravité des conséquences économiques et sociales du triple choc qui arrive. Nul n'y étant préparé, il sera sévère. Car, cette fois-ci, il n'y aura aucun retour long à la baisse des cours, à de bas prix des produits pétroliers. L'inflation risque d'être forte, la récession aussi.

Ce dont je parle ici n'est pas "la fin du pétrole", mais "la fin du pétrole bon marché". Cela sera hélas suffisant pour provoquer d'énormes instabilités économiques et sociales, pour disloquer les pouvoirs politiques et provoquer des guerres. Le malheur est que, malgré les avertissements hurlés par quelques-uns, les responsables économiques et politiques n'ont pas du tout anticipé la situation qui s'annonce, comme le montre l'indigent projet de loi d'orientation énergétique adopté par l'Assemblée nationale mercredi 23 juin. Le choc est donc inévitable. Il n'y a pas de plan B. Il n'y a qu'une demi-solution, la sobriété immédiate, pour réduire un peu les effets dévastateurs du choc en repoussant un peu son arrivée inéluctable.


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Yves Cochet est député Vert de Paris et ancien ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement.



par Yves Cochet
Article paru dans l'édition du 12.07.05
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MessagePosté le: Mer 13 Juil 2005 02:01    Sujet du message: l'Afrique n'est pas si mal partie. Répondre en citant

Interview Lionel ZINSOU

Afrique : les raisons d'espérer
l'Afrique n'est pas si mal partie.


L'Afrique a mauvaise presse. La situation est souvent décrite de manière catastrophique. Le banquier d'affaires Lionel ZINSOU, d'origine béninoise, trouve qu'on exagère. Rencontre.

Propos recueillis par Patrick BONAZZA

Lionel ZINSOU, 50 ans, normalien, agrégé d'économie, associé-gérant chez Rothschild, n'a jamais coupé avec l'Afrique, avec ses racines. Né d'une mère française, son père était médecin de Léopold Sédar Senghor, son oncle a été président du Bénin. Le banquier d'affaires, associé à Yoplait, espère ouvrir dans ce pays, début 2006, une petite unité de production de yaourts. Le 4 juin il a inauguré à Cotonou une fondation - une première en Afrique - pour accueillir les oeuvres d'artistes africains contemporains. Alors que les chefs d'Etat de la planète réunis les 6 et 7 juillet près d'Edimbourg, en Ecosse, se penchent sur le sort de l'Afrique et que des concerts sont organisés un peu partout pour attirer l'attention sur le continent noir, Lionel ZINSOU livre ses impressions. Pour lui, paradoxalement, l'Afrique n'est pas si mal partie.

Le Point : D'où vient votre optimisme sur l'Afrique ?

Lionel ZINSOU : Tout simplement du fait que le continent noir est la zone qui se développe le plus rapidement après l'Asie. Au cours des cinq dernières années, sa croissance a été plus forte que celle de l'Amérique du Nord et de l'Amérique latine, sans parler de l'Europe. Le climat économique s'améliore parce qu'une partie des conflits dont on parle tant se règlent, au Congo-Brazza, en Angola. Maintenant qu'il connaît la paix, le Mozambique affiche le plus fort taux de croissance du continent (15 %) !

Oui, mais il y a la Côte d'Ivoire...

En Côte d'Ivoire, ce n'est pas le chaos, même si la situation se dégrade sérieusement. Jusqu'à 1999, les statistiques ont fait état d'une croissance de 6 à 7 %. Depuis le coup d'Etat, la croissance a ralenti, mais jusqu'à 2004 on n'est pas tombé en récession. Le coton sort toujours, le cacao et le café aussi.

De là à parler de « boom »...

L'Afrique fait preuve d'une vitalité incroyable. Le succès des télécoms est prodigieux, tout comme celui d'Internet. A Cotonou on fait la queue devant les cybercafés, que l'on trouve d'ailleurs maintenant dans n'importe quelle sous-préfecture. C'est étonnant, en pleine nuit, de voir miroiter dans certaines maisons l'écran bleuté des ordinateurs. Au-delà de l'anecdote, on n'imagine pas que les économies africaines ont des taux d'épargne record. Au Togo, au Bénin, au Burkina, la population gagne en moyenne 1-1,5 dollar par jour, mais parvient à économiser entre 15 et 20 % de ces revenus. Aujourd'hui, il y a plus d'argent en Afrique que de projets à financer.

Alors pourquoi cette agitation pour annuler la dette des pays pauvres ?

C'est un beau coup politique de la part du Premier ministre britannique, Tony Blair. Il a amené les Etats-Unis sur des positions que défend depuis longtemps la France. Médiatiquement, il rafle la mise. La gauche britannique donne des leçons au monde. Sur le fond, cela ne change pas la donne. Mais symboliquement cela remet l'Afrique au centre.

L'Afrique n'attend donc plus rien des pays industrialisés.

N'allons pas si loin, mais le prestige de l'Afrique du Sud sur le continent est de ce point de vue intéressant.

L'Afrique du Sud ?

La commission de réconciliation imaginée par Mandela a accompli une oeuvre immense. Les Sud-Africains ont réussi à faire triompher la raison sans dissimuler les souffrances de l'apartheid. Ils ont su gérer magnifiquement la transition. L'Afrique du Sud exerce une magistrature morale exceptionnelle sur tout le continent. La vraie défaite de l'Europe est morale.

L'Afrique du Sud est-elle pour autant une force d'entraînement économique ?

L'Afrique du Sud est un pôle de référence. Quand vous êtes rwandais, congolais, mauricien, malgache, voire réunionnais, le pays développé le plus proche et le plus sympathique, c'est l'Afrique du Sud. C'est là que vous trouverez tous les services rares, qu'il s'agisse de technologies, de finances, de télécoms. Ce pays est développé et il est des nôtres. Pour le continent, c'est un espoir fantastique.

Il n'empêche que l'image renvoyée par le continent reste catastrophique...

Vous faites allusion à un type de littérature comme « Négrologie », de Stephen Smith.

Si l'on veut...

J'ai une vision totalement opposée à celle-là. Ce qui est en cause, ce qui est dénoncé, c'est sûrement l'attitude des élites, des nomenklaturas, des soi-disant amis de l'Afrique, des mafieux de la « Françafrique », de certaines bonnes âmes de l'humanitaire mais jamais des peuples. Tout ce qui marche en Afrique est arraché aux élites et vient de la base.

Mais les Etats sont toujours en crise.

Les Etats africains vont mal, les grandes villes vont mal, l'ordre public va mal. Quand vous êtes à Abidjan, Cotonou ou Lagos, au fond vous êtes très pessimiste, vous vous dites que l'Afrique n'y arrivera pas, que c'est le chaos. Mais si vous faites 150 kilomètres, alors vous devenez euphorique... Le désordre dans les capitales aujourd'hui est le même que celui constaté à Manille ou Jakarta. La vérité est que l'Afrique est en pleine surchauffe. On refuse de voir la croissance économique exceptionnelle de l'Afrique durant la dernière décennie. Il est à la mode de nos jours de magnifier l'Asie en général et de déprécier l'Afrique en particulier. La vérité, c'est que ce sont les deux continents les plus proches par la performance économique depuis dix ans.

Tout de même, l'Afrique n'est pas l'atelier du monde...

C'est vrai. Elle possède une économie de services (de 60 à 70 % du PNB). En termes d'emploi, l'agriculture fixe la majorité de la population. L'industrie ne joue pas un rôle moteur. Même si partout il y a des activités extractives, agroalimentaires, des industries d'emballage, chimiques, des fabriques de médicaments, des huileries, des brasseries. Mais les marchés sont trop petits. Le PNB du Bénin équivaut à celui de la ville de Nantes. Cette balkanisation est une entrave à l'essor de l'industrie. Mais l'Afrique, c'est le triomphe du petit commerce. Allez vous promener dans les rues de Dakar ou de Lomé et arrêtez-vous à un feu rouge. Vous verrez alors les commerçants venir à vous. Les touristes pensent qu'ils ont affaire à des mendiants. S'ils regardaient les choses avec les mêmes lunettes qu'ils ont en Asie, ils s'extasieraient devant le dynamisme des autochtones.

Votre expérience de businessman au Bénin confirme-t-elle ces impressions ?

Complètement. Pour signer le contrat de mon usine de yaourts, j'ai pu accomplir toutes les formalités un samedi. Vous voyez ça ici, en France... D'ailleurs, si je m'étais aperçu que j'avais oublié mon costume à Paris, un tailleur, après être passé à mon domicile, me l'aurait livré dans la journée... En Afrique, il y a une souplesse et une flexibilité incroyables, absolument incroyables, dont on n'a pas idée en Europe.

Mais qui veut investir en Afrique ?

Les Européens, c'est vrai, ne sont plus les seuls candidats. Ils sont relayés par les Chinois et les Indiens, qui sont de plus en plus présents, et remontent toutes les filières, qu'il s'agisse de noix de cajou, de coton, d'huile... Le coton ne prend plus la direction des filatures des Vosges, il part dans le Jiangsu.

Tout de même, les campagnes africaines, ce n'est pas le paradis...

La révolution agricole, au lieu de prendre deux siècles comme en Europe, va se faire en trente ans. Le problème, c'est que si la maladie sévit, si la guerre civile éclate, si des populations sont déplacées, victimes de razzias, tout s'arrête, ça c'est clair. Sinon, la productivité et les revenus dans les campagnes s'améliorent. Bien sûr, l'exode rural continue. Mais il faut cesser de regarder les gens qui s'installent dans les villes comme des économiquement faibles. Si les gens viennent en ville, c'est parce que c'est là qu'il y a des emplois, c'est là qu'il y a tous les services, tout ce qui manque.

Oui, mais tous n'ont pas un emploi...

L'existence de déracinés est due à une croissance trop rapide. Echappant à tout contrôle familial ou tribal, ces déracinés vont peut-être vous « braquer » ou « piquer » votre 4 x 4. A Lagos ou Johannesburg, on vit derrière des barbelés. A Cotonou, ça va à peu près. A Dakar, ça commence à devenir critique. Les expatriés et les bourgeois qui habitent les beaux quartiers trouvent cela pénible. Mais n'exagérons rien. Il est fini le bon vieux temps des colonies, quand les Blancs dans leurs costumes blancs vivaient dans les quartiers blancs. A l'époque, les exclus, on ne les voyait pas. Ils étaient dans la brousse, ils n'étaient pas aux portes de la ville.

La famine n'a pas disparu d'Afrique.

Non, parce que la guerre n'a pas disparu non plus. Mais aujourd'hui, sur le continent, il y a davantage de gens qui meurent du sida que de faim.

Le sida, ce fléau...

Sans doute. Mais ce que l'on sait moins, c'est que la première cause de mortalité en Afrique, ce n'est pas le sida, c'est la rougeole, puis le paludisme.

L'aide au développement est-elle encore utile ?

Quand ils accordent des prêts, le FMI et la Banque mondiale mettent de plus en plus de conditions. Les ONG prennent une part très importante dans les programmes d'aide. Il y a moins de perte en ligne qu'auparavant...

Les Etats seraient-ils moins voraces ?

Sans aucun doute. Peu à peu, les Etats ne se mettent plus systématiquement dans la poche la différence entre les prix bas servis aux producteurs de coton, cacao ou café... et les prix plus élevés du marché mondial. Cette fiscalité ruinait les agriculteurs et les conduisait à délaisser les cultures d'exportation pour plonger dans l'autoconsommation complète. La famine n'était plus loin.

Les cultures d'exportation ne se sont-elles pas développées au détriment des cultures vivrières ?

Quelle erreur ! Les cultures vivrières, tous les économistes du développement en conviennent, progressent en parallèle, voire un peu plus vite que les cultures d'exportation. Les gens ne sont pas fous.

L'émigration africaine n'est-elle pas un syndrome de la mauvaise santé économique ?

Tout au contraire. Les diasporas, en réinvestissant dans les pays d'origine, font des miracles. On l'a vu pour la Chine ou pour l'Europe de l'Est. Les Balkans sont restés debout grâce aux envois de leurs émigrés. Eh bien, pour l'Afrique, c'est pareil. Dans certains pays comme le Sénégal, le Mali ou le Burkina, les sommes expédiées par les émigrés représentent entre une et deux fois l'aide publique au développement. C'est massif.

Les richesses naturelles peuvent-elles faciliter le développement de l'Afrique ?

Il ne faut pas en attendre grand-chose. Le Nigeria est un pays autant construit que détruit par le pétrole. En moyenne période - cela est bien établi -, la rente que procurent les richesses naturelles n'a à peu près que des effets pervers sur l'économie. Aucun grand pays développé n'a réussi à sortir de la misère grâce aux richesses naturelles.

Les liens économiques entre l'Europe et l'Afrique semblent se distendre...

L'Afrique, à mon avis, est un symptôme du déclin européen. Les Européens, comme frappés de cécité, ne veulent pas voir le potentiel du continent noir. Les Européens ne nous voient plus, ils ne nous comprennent plus, on ne les intéresse plus. Les Européens ne voient pas que l'Afrique représente un potentiel fantastique, ils ne cherchent plus du tout à comprendre. Peu d'intellectuels s'y intéressent et ceux qui le font ne sont pas écoutés. Les politiques, à part Jacques Chirac, n'en parlent plus.

C'est terrible ce que vous dites...

Les Européens regardent de leur balcon du Nord ces gens qui grouillent là-bas, au Sud, du côté de l'Afrique, ces pauvres qui ont le sida et vivent dans la misère crasse des bidonvilles. Les Européens ne sont plus à la hauteur des attentes. En Afrique, les jeunes professeurs ou les jeunes médecins - le niveau d'éducation en Afrique monte - s'intéressent à Lula le Brésilien, à Mandela l'Africain. Autour d'eux ils voient d'abord les Chinois, qui investissent les campagnes ou achètent des usines. Dans les ports africains les bateaux s'en vont vers la Chine, remplis de coton, et reviennent pleins de tee-shirts. Comment font les Chinois ? C'est la question que se posent les Africains.

Les Européens doivent-ils ouvrir des usines en Afrique ?

Les Européens ne réalisent pas que, pour une PME, diriger une affaire en Chine, c'est la croix et la bannière. Ce serait tellement plus simple d'opérer au Mali ou au Sénégal. L'avenir du monde ne passe pas forcément par Bangalore et Shenzhen. Il passe aussi par Bamako et Ouagadougou.

Un film récent, « Le cauchemar de Darwin », montre les méfaits des investissements étrangers en Afrique...

Le film est sans doute spectaculaire mais déformant. Imaginons que l'on représente l'Europe à travers la mésaventure de MetalEurope.

Evoquer la colonisation mène-t-il à quelque chose ?

On peut, si l'on y tient, expliquer le chaos et la misère qui règnent en Afrique par la traite des esclaves, la colonisation, l'économie de plantations... Mais si on dit que ce qu'on voit c'est une société qui va trop vite, un bouillonnement, une croissance un peu anarchique, alors on relativise les conséquences de la colonisation. Si l'on ajoute à cela la vitalité démographique, alors...

Les Etats-Unis s'intéressent-ils à l'Afrique ?

Les Etats-Unis regardent l'Afrique de très près. Ils investissent massivement dans le pétrole au Tchad, en Guinée équatoriale, au Nigeria, en Angola... Ils ont des pays-relais sur le continent comme l'Afrique du Sud, l'Ouganda et même le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda, le Burundi... Aujourd'hui, les Africains attendent de plus en plus des Etats-Unis, ou en tout cas de l'Amérique du Nord. Ceux qui nourrissent des réserves idéologiques vis-à-vis des Etats-Unis se tournent en effet vers le Canada.

Alors, avec la France, le divorce est définitif.

C'est trop dire qu'il y a divorce. Mais pour moi qui suis français à tous égards et africain par devoir et par affection, le plus terrible, c'est que ça n'a même plus d'importance...
© le point 07/07/05 - N°1712 - Page 64 - 2204 mots
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MessagePosté le: Lun 25 Juil 2005 11:11    Sujet du message: Répondre en citant

Nous avons du soucis a nous faire !!!


Pétrole : Les Etats-Unis doivent sécuriser le Golfe de Guinée - 23/7/2005

http://www.afriquecentrale.info/fr/news/news.asp?newsID=2591

Les Etats Unis devraient renforcer leur présence diplomatique et militaire dans les pays du Golfe de Guinée pour y protéger la production pétrolière, estime un rapport du Centre d'études stratégiques et internationales (Centre for Strategic and International Studies, CSIS).


"Le Golfe de Guinée est lié aux intérêts vitaux de la politique étrangère américaine", juge ce document.


La région représente déjà 15% des importations pétrolières des USA. Ce niveau devrait atteindre 25% d'ici 2015, avec la mise en exploitation de nouveaux gisements.
Le Nigeria, l'Angola, la Guinée équatoriale et le Gabon sont les principaux pays producteurs du Golfe de Guinée, devant Sao Tomé, le Cameroun, le Tchad et le Congo, qui sont en train d'augmenter leur production.
La production régionale devrait ainsi passer dans les cinq prochaines années de deux à trois millions de barils de brut par jour.


Si les perspectives de futures explorations sont bonnes, la corruption et l'instabilité de certains gouvernements et la hausse de la criminalité armée comme du mercenariat font peser une menace potentielle sur les intérêts américains dans la région, averti le CSIS.


"A court terme, une soudaine interruption (de l'approvisionnement) dans le Golfe de Guinée compliquerait mais ne menacerait pas directement la sécurité de l'énergie américaine".
"Il est moins clair cependant si les USA pourraient supporter à plus long terme une interruption soutenue de leur approvisionnement en pétrole et gaz", juge le rapport.


"Une interruption prolongée de la production dans ces régions augmenterait la dépendance américaine vis-à-vis du Moyen-Orient, menacerait des vies américaines et la viabilité des investissements US dans le Golfe de Guinée (...)," prévient le document.


Le CSIS recommande la mise en place par le gouvernement américain d'un fonds spécial pour aider les gouvernements de la région, en particulier le Nigeria, qui compte 70% des réserves pétrolières estimées de la région mais est menacé par la corruption et l'instabilité.


Il propose également une plus grande coopération militaire, en particulier dans le domaine naval, et un renforcement de la présence diplomatique américaine dans la région. Les Etats Unis de ne disposent pas de présence militaire permanente dans le Golf de Guinée.


Au cours des trois dernières années, la production pétrolière au Nigeria a été à plusieurs reprises perturbée par l'activité de groupes armés. Sao Tomé et la Guinée équatoriale ont fait face à des tentatives de coups d'Etat appuyées par des mercenaires étrangers.


Le rapport du CSIS a été rédigé par les membres de son "groupe spécial sécurité pour le Golfe de Guinée", dont des responsables de l'industrie du pétrole, des universitaires, des diplomates et d'anciens militaires, sous la direction du sénateur du Nebraska, Chuck Hagel.
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MessagePosté le: Dim 02 Oct 2005 20:01    Sujet du message: Répondre en citant

Pétrole : Déby veut plus que des ''miettes'' - 1/10/2005

http://www.afriquecentrale.info/fr/news/news.asp?rubID=1&srubID=11&themeID=1&newsID=2982


Le Tchad souhaite renégocier l’accord le liant aux compagnies pétrolières exploitant son brut, car il ne lui laisse "que des miettes", a déclaré le président tchadien Idriss Déby, dans un entretien paru samedi dans le quotidien français le Figaro.


"Le partage de la richesse pétrolière a été convenu en 1988 par mes prédécesseurs. Le Tchad n’y gagne que des miettes. Nous souhaitons une renégociation de la convention qui nous lie aux compagnies pétrolières", a affirmé le président Déby.


"J’aimerais que les pays auxquels ces compagnies appartiennent (Les Etats-Unis et la Malaisie) le comprennent aussi", a-t-il ajouté.


En octobre 2004, la présidence tchadienne avait accusé le consortium américano-malaisien composé des compagnies Exxon, Chevron et Petronas, chargé d’exploiter le pétrole du sud du Tchad, ne pas respecter la convention le liant au gouvernement tchadien, et de vendre son brut à vil prix.
Idriss Déby avait appelé à des "nouvelles relations de partenariat" avec le consortium.


Le deux parties se sont rapprochées cette année. "La plupart des divergences ont été aplanies", avait déclaré le 24 juin le ministre tchadien du Pétrole Youssouf Abassallah.


L’accord signé entre le consortium et le Tchad attribue à ce dernier 12,5% des revenus tiré de la vente de son pétrole. En 2004, l’or noir a rapporté 143 millions de dollars au pays, ce que le gouvernement tchadien ne trouve "pas satisfaisant".
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