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Des origines africaines des Dravidiens

 
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Soundjata Kéita
Super Posteur


Inscrit le: 06 Mai 2005
Messages: 1655
Localisation: Au sein de mon Empire

MessagePosté le: Lun 23 Mai 2005 01:41    Sujet du message: Des origines africaines des Dravidiens Répondre en citant

Bon pour éviter de dériver incessament le topic intitulé "Y a-t-il des bouddhismes sur ce forum ?" initié par notre camarade Veneyya, je profite d'inaugurer le sujet pour répondre aux interrogations soulevées par notre camarade Olmeque, concernant les éventuelles origines africaines, voire egyptiennes des arts martiaux asiatiques.

Pour rappel, voire topic consacré aux Arts Martiaux africains : http://grioo.com/forum/viewtopic.php?t=2278 (j'en profite pour remercier notre camarade Melog en l'occurrence)

Citation:
des hommes a la peau foncé originaires du sud-ouest de l'Inde (je ne sais meme plus comment les appelé...avec toutes ces classifications)
(...)
Indiens du sud ouest
Bon, c'est bien simples, ce sont les Dravidiens, toujours majoritaire dans les régions du Sud de l'actuelle Union Indienne.
D'ailleurs, toujours d'après CAD dans NNC :

"INSTITUTIONS ET MOEURS DU ROYAUME SABEEN

D'après le même auteur (Lenormant), le régime des casts, étrangers aux sémites, était la base de l'organisation sociale, comme à Babylone, en Egypte, en Afrique, au royaume de Malabar en Inde (1) :
" ... Ce régime est essentiellement koushite et partout où nous le retrouvons, il est facile de constater qu'il procède originairement de cette race. Nous l'avons vu florissant à Babylone. Les Aryas de l'Inde, qui l'adoptèrent, l'avaient emprunté aux populations populations de Koush qui les avaient précédés dans les bassins de l'Indus et du Gange" (Lenormant, Les Phéniciens, p384.)


(1) Bon pour la peine je reproduis le début de la note page 194.
Si je ne l'ai fait plus haut, c'est qu'il est un peu HS par rapport à notre sujet, mais voici :
"Les Aryas, loin d'avoir introduit le système de castes en Inde, semblent l'avoir adopté comme le remarque Lenormant. Si ce système reposait sur un ethnique, il y aurait, tout au plus, autant de castes que de races ; or il n'en est rien ; d'après les auteurs anciens, Strabon en particulier, le système émanait directement de la division du travail dans la société, comme c'est le cas chez tous les autres Kouschistes. Strabon énumère ainsi les 7 castes qui existent alors :
1 : Les Philosophes ; 2 : les cultivateurs ; 3 : les pâtres et chasseurs ; 4 : les artisans et ouvriers; 5 : les militaires ; 6 : les éphores (ceux qui parcourent le pays pour renseigner le roi sur tout ce qui s'y passe) ; 7 : conseillers et courtisans du roi. (Strabon : Géographie, Livre 15, chap. I, par.29 à 38.)
Strabon mentionne qu'il n'y avait pas de mélanges inter-castes, mais il n'est pas encore question de la caste des "parias". Cette dernière semble donc résulter d'une transformation récente de la société indienne avec le déclin de la suprématie dravidienne. Les textes sur lesqueslles on se fonde pour faire remonter la caste des parias à la plus haute antiquité sont probablement apocryphes.
Un dravidien peut être brahmane, c'est-à-dire qu'un Nègre peut appartenir à la plus haute caste ou classe de la société.
Et ceci reste vrai aussi loin que l'on remonte dans le temps. Il est donc absurde de vouloir donner une base ethnique au système de castes.
Il semblerait que le Bouddah..." (suite première réponse du présent topic ^^)

Note extraite de Nations Nègres et Culture, p.193.

Les koushites sont pour rappel originaires d'Ethiopie antique sont donc les ancêtres des Dravidiens (précisé dans des passages précédents, je n'ai plus penser à noter les pages en question, je vous reproduirais tout ça qu'en j'aurais relu NNC)

Donc d'après ce que tu dis de l'origine des arts martiaux
olmeque a écrit:
Ceci mis a part j'ai trouvé que je n'etais pas le seul a penser que l'origine des arts martiaux sort d'Égypte,des maitres d'Arts martiaux aussi. ils l'attribuent aux indiens de sud ouest et remontent jusqu'a Babylone et l'Égypte il y a 5000 ans...et ils ne sont pas noir (ex. Fabrice Huon).
Il y a de fortes chances que l'on parle bien des mêmes personnes.

olmeque a écrit:
Ensuite on peu toujours discuter de la couleur de ces indiens...
D'ailleurs pour l'anecdote, voici ce qu'on peut lire sur la première page citée lorsque l'on tape "dravidiens" sur le moteur de recherche de Google :
http://perso.wanadoo.fr/monique.vincent/ethnies/ethnies_inde/ethnie_dravidiens.htm
Tout est à peu près exacte, mais l'on ne peut s'empêcher de sourire en apprenant que "la différence se fait facilement entre un Indo-Aryen et un Dravidien. Ce dernier a un teint très foncé, presque violacé"
Après les Egyptiens rouges-bruns voire Hamites (nègres à peau blanche), voici les indiens violacés.
C'est Cheikh Anta Diop qui doit en ricaner dans sa tombe.

Blague à part, voici un site néanmoins interessant sur le sujet, bien que pétris d'imprécisions et surtout d'un manque cruel de références bibliographiques, scientifiques et historiques.

Liens à lire sur le sujet :
- page Wikipedia consacré aux Dravidiens : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dravidiens + liens hypertextes sur la Théorie de l'invation aryenne et les langues dravidiennes.

- Le dossier consacré à la politique linguistique de l'Union Indienne disponibles sur le site de "L'Aménagement linguistique dans le monde" , le site de référence concernant la linguistique mondiale et les inplications contrètes des langues dans la vie et l'histoire des peuples.


Hotep,

Soundjata


PS : ce présent message sera réguilièrement mis à jour au gré de vos contributions qui, je l'espère, alimenteront régulièrement le sujet.
_________________
La vérité rougit l'oeil, mais ne saurait le transpercer


Pour la Renaissance du Gondwana
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Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Mar 31 Mai 2005 21:46    Sujet du message: Répondre en citant


_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Madras
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Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 117

MessagePosté le: Sam 04 Juin 2005 23:02    Sujet du message: Répondre en citant

J’avais déjà pris note de ses passages dans nation nègre et culture ainsi que dans unité culturelle de l’Afrique noire sur l’origine Africaine des Dravidiens , j’ai également pu le constater en lisant Hérodote sur les coutumes que les anciens Egyptiens pratiquaient je retrouve beaucoup de similitude (certitude) dans les traditions Tamoul de nos jours.

Hérodote livres II p191 (62)

Lorsqu’ils se rassemblent à Saïs pour sacrifier, tous allument pendant la nuit une multitude de lampes qu’ils disposent en plein air autour de leur maison. Ces lampes sont des coupelles remplies de sel et d’huile, avec une mèche qui flotte à la surface et brûle toute la nuit. Cette fête s’appelle la Fête des Lampes.

Je pense reconnaître là la fête des Lumières Dipavali

Hérodote livres II p227 (123)

Ce sont encore les Egyptiens qui ont, les premiers, émis l’idée que l’âme humaine est immortelle, qu’elle entre, lorsque le corps a péri, dans un autre être animé qui naît à son tour, et qu’après avoir passé par toutes formes qui peuplent la terre, la mer et l’air, elle pénètre de nouveau dans un corps humain à l’instar de sa naissance ; cette migration, disent-ils, demande trois mille ans.

La réincarnation est un pilier dans la culture Tamoul

J’avais aussi relevé des passages sur Apis qui donne la vache sacrée en Inde et sur les coutumes lorsqu’un proche meurt et que les membres de la famille doivent se raser le corps entièrement.
Citation:
A propos des populations de L'Inde, Hérodote distingue les Indiens Padéens d'autres Indiens qu'il décrit de la fçon suivante : " Ils sont tous de la même couleur et elle approche beaucoup de celle des Ethiopiens... mais noire comme leur peau et ressemble à celle des Ethiopiens " (version de Larcher reprise par Anta Diop). Dans la version de la Pléiade "Tous les Indiens dont j'ai parlé s'accouplent en public, comme les bêtes, et ils ont tous la peau de la même couleur, assez semblables à celle des Ethiopiens. La semence de l'homme n'est pas blanche chez eux comme chez les autres peuples, mais noire comme leur teint; il en est d'ailleurs de même pour les Ethiopiens". note du traducteur de la Pléiade sur cette phrase :" informations fantaisistes, sauf pour le teint fonçé qui est celui de la population d'origine dravidienne "(peuple qui s'établit dans l'Inde avant l'arrivée des Aryas ou Aryens. Aryens : grand rameau de la race blanche comprenant la majeure partie des populations de l'Europe et de l'Asie : parenté linguistique entre les Indo-Européens a été démontrée).
Note d'Anta Diop sur la phrase d'Hérodote, version de Larcher : Les Grecs étaient très sensibles aux nuances de couleur et les distinguaient bien là où elles existaient : les anciens distinguaient bien les nègres égyptiens et éthiopiens des sémites et des prétendues races rouges sombres : les Indous selon les modernes. http://www.afrology.com/litter/cadiop1.html

Citation:
Cultural Unity of the Dravidian and African Peoples

There is anthropological and linguistic data which indicate an African origin of the Dravidian speaking people of India. In this Web Page we review the facts connecting the Dravidian and African peoples.

by

Clyde A. Winters

The Dravidians have maintained their ancient African

Heritage. There are numerous affinities between Dravidian and

Black African culture and languages.

As in Africa the Dravidians built there both small and large

vessels from a single log or planks tied together. This method of

boat construction has been common in Africa since the rise of

ancient Egypt, and continues today in East Africa, Chad and

along the Niger River.

In both Africa and Dravidian India the people were organized

into various "caste" or corporations. Many of the corporations

such as that of the blacksmiths in Africa and India have

corresponding names e.g., Wolof Kamara and Telugu Kamara.

The are similarities in agricultural technique in Africa and

India. For example both groups used the hoe for tilling the

ground, manuring the ground to fertilize crops, terracing

irrigation and canal building. There are also affinities in

animal husbandry, and even the names of animals. For example,

sheep: Wolof xar, Brahui

(Dravidian) xar 'ram'; and cow: Wolof nag , Serere nak, Tamil

naku 'a female buffalo' and Tulu naku 'heifer'.

There are also similarities between the Dravidian and

African religions. For example, both groups held a common

interest in the cult of the Serpent and believed in a Supreme

God, who lived in a place of peace and tranquility. There are

also affinities between the names of many gods including

Amun/Amma and Murugan. Murugan the Dravidian god of the

mountains parallels a common god in East Africa worshipped by 25

ethnic groups called Murungu, the god who resides in the

mountains.

In addition among the ali tiravitar, the system of

inheritance passes from the uncle to his nephews, instead of to

his sons (maru makkal Tayam) as in Africa. And in both South

India and the Western Sudan of Africa, the dead were buried in

terra cotta jars.

LINGUISTIC EVIDENCE FOR INDO-AFRICAN

LINGUISTIC UNITY

1.1 Many scholars have recognized the linguistic unity of

Black African (BA) and Dravidian (Dr.) languages. These

affinities are found not only in the modern African languages but

also that of ancient Egypt. These scholars have made it clear

that lexical, morphological and phonetic unity exist between

African languages in West and North Africa as well as the Bantu

group.



Dravidian languages are predominately spoken in southern India

and Sri Lanka. There are around 125 million Dravidian speakers.

These languages are genetically related to African languages. The

Dravidians are remnants of the ancient Black population who

occupied most of ancient Asia and Europe.



1.2 K.P. Arvaanan (1976) has noted that there are ten common

elements shared by BA languages and the Dr. group. They are (1)

simple set of five basic vowels with short-long consonants;(2)

vowel harmony; (3) absence of initial clusters of consonants; (4)

abundance of geminated consonants; (5) distinction of inclusive

and exclusive pronouns in first person plural; (6) absence of

degrees of comparison for adjectives and adverbs as distinct

morphological categories; (7) consonant alternation on nominal

increments noticed by different classes; (8)distinction of

completed action among verbal paradigms as against specific tense

distinction;(9) two separate sets of paradigms for declarative

and negative forms of verbs; and (l0) use of reduplication for

emphasis.

1.3 There has been a long development in the recognition

of the linguistic unity of African and Dravidian languages. The

first scholar to document this fact was the French linguist L.

Homburger (1950,1951,1957,1964). Prof. Homburger who is best

known for her research into African languages was convinced that

the Dravidian languages explained the morphology of the

Senegalese group particularly the Serere, Fulani group. She was

also convinced that the kinship existed between Kannanda and the

Bantu languages, and Telugu and the Mande group. Dr. L.

Homburger is credited with the discovery for the first time of

phonetic, morphological and lexical parallels between Bantu and

Dravidians

. For example, she noted that the Bantu infinitive with a final

-a, the subjunctive in -e, the preterit in -i or -idi,and the

doer's name in -i, are all found with identical values in

Kannanda and other Dravidian languages. Dr. Homburger also found

that both the Bantu languages and Kannanda there was the causal

suffix -is.

1.4 Prof. Tuttle (1932) also contributed to the investigation

of links between African and Dravidian languages. In a short

paper he wrote in the 1930"s he presents numerous lexical and

grammatical parallels for Dravidian and the Nubian.

1.5 One of the most interesting studies done to date on the

links between African and Dravidian languages was the work of N.

Lahovary (1963). Professor Lahovary in his review of the possible

link between the languages spoken by the founders of the major

ancient civilizations, gives a stimulating discussion of cognates

among various African languages and Dravidian (Dr.). He gives

numerous lexical examples for the ancient kinship of the

Dravidian group and BA languages, including ancient Egyptian,

Hausa, Bantu ,Nubian and Somali, to name a few.

1.6 By the 1970's numerous scholars had moved their

investigation into links between Dr. and BA languages on into the

Senegambia region. Such scholars as Cheikh T. N'Diaye (1972) a

Senegalese linguist, and U.P. Upadhyaya (1973) of India , have

proved conclusively Dr. Homburger's theory of unity between the

Dravidian and the Senegalese languages.

1.7 C.T. N'Diaye, who studied Tamil in India, has

identified nearly 500 cognates of Dravidian and the Senegalese

languages. Upadhyaya (1973) after field work in Senegal

discovered around 509 Dravidian and Senegambian words that show

full or slight correspondence.

1.8 As a result of the linguistic evidence the Congolese

linguist Th. Obenga suggested that there was an Indo-African

group of related languages. To prove this point we will discuss

the numerous examples of phonetic, morphological and lexical

parallels between the Dravidian group: Tamil (Ta.), Malayalam

(Mal.), Kannanda/Kanarese (Ka.), Tulu (Tu.), Kui-Gondi, Telugu

(Tel.) and Brahui; and Black African languages: Manding

(Man.),Egyptian (E.), and Senegalese (Sn.)



________________________________________________________________

_ COMMON INDO-AFRICAN TERMS

ENGLISH DRAVIDIAN SENEGALESE MANDING

MOTHER AMMA AMA,MEEN MA

FATHER APPAN,ABBA AMPA,BAABA BA

PREGNANCY BASARU BIIR BARA

SKIN URI NGURU,GURI GURU

BLOOD NETTARU DERET DYERI

KING MANNAN MAANSA,OMAAD MANSA

GRAND BIIRA BUUR BA

SALIVA TUPPAL TUUDDE TU

CULTIVATE BEY ,MBEY BE

BOAT KULAM GAAL KULU

FEATHER SOOGE SIIGE SI, SIGI

MOUNTAIN KUNRU TUUD KURU

ROCK KALLU XEER KULU

STREAM KOLLI KAL KOLI

-----------------------------------------------------------------

. . . . . . . . . . .PRONOMINAL PARALLELS IN BA AND

Dr. LANGUAGES



LANGUAGES / 1ST PER. SING. /2ND /3RD 1ST PL/ 2ND PL./ 3RD PL.

Dravidian an, naa, ne i a an,anu a,ar aru

Somali ani adigu isagu innagu annagu

Nubian anni ir tar u ur tar

Bantu ni u a tu m wa

Manding na, n' i a,e alu

Hausa na ka,kin ya mun kun un

Wolof maa ya na ne,pu ngen na

Egyptian 'ink ntk,ntt ntf inn nttn ntsn

Elamite u un nun r,ir

-----------------------------------------------------------------

1.10 In African languages and Dravidian there is a system of

five basic vowels and three-fold distinction of lip-rounded and

unrounded, and a two-fold distinction of duration (short, long).

_________________________________________________________________

VOWEL SYSTEM OF DRAVIDIAN

BLACK AFRICAN



i u ii uu

e o ee oo

a aa

_________________________________________________________________

1.11 There is also phonetic correspondence. Similarity

exist between the dull sonorous consonants, the nasal and labial

series. This is especially true in the pronunciation of the

sonorous consonants, e.g., clay: Malinke banko, Bambara bogo,

and Telugu banko-mannu; Telugu varu, vallu, vandru, vandlu,

(they,them), equal Mande/Manding alu or aralu.

1.12 In Dravidian and Black African the -f, and -b are

derived from -p, and therefore are also letters are inter-

changeable . The letters -r, -l, -d, and -c, -s, -z, are also

interchangeable.

________________________________________________________________

_ DEMONSTRATIVE BASES

LANGUAGES /PROXIMATE /DISTANT /FINITE

Dravidian i a u

Mande i a u

Fulani o a

Serere e a

Wolof i a u

_________________________________________________________________

2. Ancient Egyptian and Dravidian. There are numerous

corresponding lexical items in Egyptian and Dravidian languages,

below are a few:

Language abscess abyss to go with build

Egyptian bnw.t kiki hp hr qd

Dravidian pun kedu po -nnu kattu



-------------------------------------------------------------

Language chief great/noble young house

Egyptian neb bw hrd l

Dravidian nab'grand' bal kura il,ll

------------------------------------------------------------

Language speak small to be

Egyptian mdw sr,srr wnn

Dravidian matu siru unn-

-------------------------------------------------------------

3. Dravidian and Mande languages. The Dravidian and Mande

group of languages are very close. In fact in Dravidian Mande

means "people". It would appear that the speakers of these

languages lived in close proximity of each other during the

neolithic in the Fezzan region of Libya. (Winters 1985b) Winters

has proved that the Dravidian and Mande languages are genetically

related and that speakers of these languages jointly colonized

parts of Africa, Asia Minor and the Far East.

3.1 The Manding group of languages and Dravidian are very

close. They share many grammatical and lexical similarities. In

both these languages -ka, is used to represent 'to be', as well

as a subjunctive. For example, in the Mande languages ka, is

particle of different values, which corresponds to kaa, the

infinitive in Telugu, of the verb ag-uta 'to become'(Ta. aga),

e.g., Man. a ka-nye 'its good', Tel. ka valenu 'it is

necessary'. The same radical ka, represents the optative form in

Telugu, e.g., aapani mundara kani 'how is labor given first

place' ; and in Manding a k'a a barka d'i ma 'it is god who

gives blessings'.

3.2 In Dravidian the suffixes -ke, -ge, -ka are used as the

primitive verb 'to be' or 'to do'. They are usually used with

abstract nouns, e.g., ol 'to reign', ol-ka 'domination'; ose

'to be content', ose-ge 'delight'; nammu 'to believe', nammu-ka

'confidence'. The Dravidian -ke, corresponds to the Mande verb

ke 'to do', which is often used with the suffix -la ,to form

derived nouns. For example in Manding, sene 'cultivation',

sene-li ke-la 'cultivator'; and tobi 'to cook', tobi-li ke-la

'the cook'.

3.3 In Telugu the suffix -tu, is used as the present partci-

ple while in the Mande group there is -to fulfilling the same

function e.g., Tel. chestu 'made', Man. tege 'to cut', tege-to

'cutting'.

3.4 Moreover Telugu kani 'not to be', corresponds to Mande

kana the prohibitive negative participle and subjunctive, e.g.,

Man a kana bugo 'do not hit him'.

3.5 The past participle suffix in Tamil is -tu,-du or -i,

in Telugu we have -i and -ti. The -tu or -ti suffix of the

Dravidian languages, corresponds to the Mande -ti or -te , suffix

used to form the negative sense, e.g., Man. a ya 'he is here',

a ti ya 'he is not here'; a be ta 'he is coming', a te ta 'he is

not coming'.

3.6 In the Dravidian languages the plural is formed by the

-lu suffix, especially in Telugu. In the northern Mande group -

lu, -ru, -u, are used for the construction of the plural. We

thus see analogy in the formation of the plural tense in

Dravidian and Mande e.g., Tel. magadu ' husband,man', magalu

'men'; Man. mogo 'husband', mogolu 'husbands'.

3.7 Analogy exist between Manding and Dravidian terms.

I.Consonantal Correspondence

English Tamil Manding

s=/=s

woman asa musa

t=/=t

fire ti ta

l=/=l

house lon lu 'family habitation

d=/=t

law di tili

camp dagha otagh

forest kaadu tuu

m=/=m

mother amma ma

land man ma 'surface,area'

k=/=k

kill kal ki

man uku moko

b=/=p

great pal ba

x=/=s

sheep xar 'ram' sara

c=/=s

penis col sol-ma

abundant cal,sal s'ya

II. Full Correspondence

English Dravidian Manding

life zi 'abundance

clay banko-mannu banko

blacksmith inumu numu

lie kalla kalon

cultivation bey be

lord,chief gasa kana,gana

to recite sid, sed siti

great bal ba

to do cey ke

rock kal kulu

road sila

if,what eni ni

to cut teg tege

exalted ma

4.1 Somali-Dravidian. Many affinities exist between the

Dravidian and Somali languages. These affinities include

similarity in phonetic systems, pronominal concordance,

demonstrative and lexical items. In Dravidian the demonstrative

are characterized by the opposition of the radical vowels a, i

and u. This same type of opposition appears in Somali

demonstrative postposition -ka, -ki, and -ku. The pronominal

concordance is best typified in Dravidian and Somali (Som.) in

the possessive pronoun 'I or me', e.g., Dr. en 'me'; Som. -ani

'me'. Also in Dravidian and Somali they share similar terms to

denote youth, e.g., Dr. ar, aru of the second person used to

denote young; and Som. arur 'youth'.

4.3 Analogy between numerous grammatical points occur within

Dravidian and Somali. In Dravidian to make the plural form , the

suffix -lu is used. This corresponds to the Somali plural element

-o, yo , which is joined to nouns to make the plural form e.g.,

inan-ka 'boy,son' , inammo 'sons'; maga'a 'name', maga'yo

'names'.

4.4 In Dravidian the suffixes -ke, -ge, and -ka are used

as the primitive verb 'to be', it is employed with abstract

nouns, .e.g, ose 'to be content', osa-ge 'gladness'. This

corresponds to the Somali suffix -kar 'can, be able', which is

used with the infinitive , e.g., waan sameyn kareuuey 'I was able

to do (it)'.

4.5 The past tense in many Dravidian languages is formed by

the suffix -i, -ya and -ti, especially in the case of Telugu.

The use of the Dravidian -ya suffix corresponds to the Somali

particle -yey, used to form the past tense. In Somali -nayya

is used as the present continuous, e.g., sameey 'do', waan 'I':

waan sameey 'I am doing, making', with the addition of the yey

suffix we have waan samayyey 'I made', or waan geeyyey 'I

brought'. This use of -yey, agrees with the Telugu use of both

-i and -ya.

4.6 Somali -ii, is used to make the past tense of the

definite article e.g., ninku faraska buu dilayya 'the man is

beating the horse', ninkii baa faraskii dilay 'the man beat the

horse'. As you can see from the example given above the -ii

element is joined to both the subject ninkii 'the man' and the

object faraskii 'the horse'. This use of -ii, parallel to

Dravidian -i.

4.7 In Somali the continuous present is ayya, e.g., waan

furayya 'I am opening'; and the present imperative for the

plural is -a, e.g., fur 'to open', fura 'open'. The Somali -a,

is also used with a noun to indicate the present even if the verb

has the past tense, e.g., kitaab 'book', safari 'journey:

kitaabkanu safarkaygii buu tilmaanayya 'this book describes the

journey which I took'. This use of the Somali -a, and ayya ,to

the Tamil present termination elements aal and aan.

4.8 Also, in both Dravidian and Somali the doers name is

suffixed by the elements -i or -ii.

4.9 Dravidian and Somali cognates.

English Dravidian Somali

to take kal gee, qaad

to become aagu garow

full ar dereg

to be ul ol

camp dagha deg

woman mag-wa naag-ta

fire ta-gula dab-ka

with -nnu na

beg ira bari

tree cettu ged

lose ila hallee

yield kay yeelo

sickness allal il-mo

to suck nag-il nug

hunger gasi,kasi gadzo

female sex organ al-ku a'lol

young man al y'il

ear kaatu deg-ta

cheek katuppal,kadapu laab-tab

" ,jaw gandu, kanda g-nd

neck kural,gantalu luqun-ta,

" " " hunguri-gaha

heart karalu,kard wadne-ka

belly basaru,vayiru alool(sha)

mother aay, ayya hooyo-da

father appa, appan aabbe-ha

sneeze ciintu siin,hindis

village uur tuulo-da

cultivate bele, bey beer

eat un

horse pari faras-ka



5.1 Dravidian and Nubian. There is visible correspondence

between the Dravidian (Dr.) group and Nubian : Nile Nubian (NN),

Kordofan Nubia (KN), Old Nubian (ON) and Modern Nubian (MN). The

unity between these languages first recognized by the Tuttle and

later elaborated on by Lohovary (1963).

5.2 There is a similarity between Dravidian and Nubian

pronouns:

1st Sing./ Plural 2nd Sing./Pl. 3rd Sing./ Pl.

Dravidian aan,na nam i,ni tan tam

Nubia aani ir, ur tar, ter

5.3 Dravidian and Nubia both use the suffix -ku or -ko for

the diminutive. In these languages -ke is often used to denote

'smallness' e.g., ke in Coptic, kenna in Dravidian , kina in

Nubian.

5.4 The dative suffix in Dravidian -ke, -ge,, -ki,-gi and -

ku corresponds to the Nubian dative-accusative suffixes :ON -ka,

MN -gi and KN -gi.

5.5 In both Tamil and Nubian there are similar genitive

endings: Ta. -n or -in, NN n-, in, and KN en, nini.

5.6 Nubian and Dravidian cognates.

English Dravidian Nubian

play aad od

sister akka keg

say an,en onul

woman,daughter asa as

elephant ane,enugu onul

bean avari ogod

water er iri

mother ia een

to be ir in

true olle ale

day ulla ul

son maga ga

mountain male mule

fish min anissi

eat tin,ti di

stone,rock kal kulu

tongue na nar,nad

shore kare gaar

6.1 Dravidian and Senegalese. Cheikh T. N'Diaye (1972) and

U.P. Upadhyaya (1976) have firmly established the linguistic

unity of the Dravidian and Senegalese languages. They present

grammatical, morphological, phonetic and lexical parallels to

prove their point.

6.2 In the Dravidian and Senegalese languages there is a

tendency for the appearance of open syllables and the avoidance

of non-identical consonant clusters. Accent is usually found on

the initial syllable of a word in both these groups. Upadhyaya

(1976) has recognized that there are many medial geminated

consonants in Dravidian and Senegalese. Due to their preference

for open syllables final consonants are rare in these languages.

6.3 There are numerous parallel participle and abstract noun

suffixes in Dravidian and Senegalese. For example, the past

participle in Fulani (F) -o, and oowo the agent formative,

corresponds to Dravidian -a, -aya, e.g., F. windudo 'written',

windoowo 'writer'.

6.4 The Wolof (W) -aay and Dyolo ay , abstract noun

formative corresponds to Dravidian ay, W. baax 'good', baaxaay

'goodness'; Dr. apala 'friend', bapalay 'friendship'; Dr. hiri

'big', hirime 'greatness', and nal 'good', nanmay 'goodness'.

6.5 There is also analogy in the Wolof abstract noun

formative suffix -it, -itt, and Dravidian ita, ta, e.g., W. dog

'to cut', dogit 'sharpness'; Dr. hari 'to cut', hanita 'sharp-

ness'.

6.6 The Dravidian and Senegalese languages use

reduplication of the bases to emphasize or modify the sense of

the word, e.g., D. fan 'more', fanfan 'very much'; Dr. beega

'quick', beega 'very quick'.

6.7 Dravidian and Senegalese cognates.

English Senegalese Dravidian

body W. yaram uru

head D. fuko,xoox kukk

hair W. kawar kavaram 'shoot'

eye D. kil kan, khan

mouth D. butum baayi, vaay

lip W. tun,F. tondu tuti

heart W. xol,S. xoor karalu

pup W. kuti kutti

sheep W. xar 'ram'

cow W. nag naku

hoe W. konki

bronze W. xanjar xancara

blacksmith W. kamara

skin dol tool

mother W. yaay aayi

child D. kunil kunnu, kuuci

ghee o-new ney

Above we provided linguistic examples from many different

African Supersets (Families) including the Mande and Niger-Congo

groups to prove the analogy between Dravidian and Black African

languages. The evidence is clear that the Dravidian and Black

African languages should be classed in a family called Indo-

African as suggested by Th. Obenga. This data further supports

the archaeological evidence accumulated by Dr. B.B Lal (1963)

which proved that the Dravidians originated in the Fertile

African Crescent.

Thundy believes that the Dravidians may have left Nubia

after Senefru (c.2613 B.C. conquered Nubia. Senefru's raid

caused much destruction and may have encouraged many Kushites to

flee Nubia for safe areas of settlement. http://www.geocities.com/Tokyo/Bay/7051/dra2.htm
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Madras
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MessagePosté le: Dim 05 Juin 2005 12:46    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Bref historique des relations entre les nations d’Afrique noire et d’Asie
Durant l’antiquité, l’Egypte ancienne Négro-Africaine, à savoir KEMET , a entretenue des relations continuelle avec le monde Hindou nègre Dravidien :
la cannelle étant utilisée pour l’embaumement des morts, était achetée en Inde (1).
Willeke Wendrich, assistant professeur à UCLA (University of California, Los Angeles) confirme que les échanges entre l’Inde et l’Afrique ont été prolifique jusqu’à l’époque où Kemet fut sous domination romaine. (2).
Nous voyons donc bien que les relations (commerce, brassage de population...) Hindous et Africaines ne datent pas de l’arrivée des Hindous aux Antilles vers 1850 !!!
L’historien grec Diodore de Sicile explique encore que c’est pour avoir échangé des notions spirituelles, que les Hindous ont adopté la vache sacrée qui n’est autre que la symbolique d’Isis, la vache sacrée nourricière de l’Egypte ancienne.
L’historien Arabe Mas Udi, relate lui dans les "Prairie d’Or" que les Africains et les Hindous Dravidiens étaient tenus pour des descendants du meme rameau des fils de Cham (fils noir de Noé) :
"Quant aux fils de Cham (fils noirs de Noé), ils s’établirent dans les pays du sud (...) le plus grand nombre des descendants de Canaan, fils de Cham, vinrent habiter la Syrie (...) Nawfîr, fils de Put, fils de Cham, à la tête de ses enfants et de ceux qui le suivaient prit la direction de l’Inde et du Sind (...) Il ressort de cette tradition que les habitants de l’Inde et du Sind sont les descendants de Nawfîr, fils de Put, fils de Cham, fils de Noé".
La parenté de ces deux peuples fut encore soulignée par le Grec Arien (3ème siècle avant J. C.) qui alla jusqu’à comparer l’Inde à l’Ethiopie.
Enfin, l’historien français Fabre d’Olivet, dans son Histoire du genre humain, confirma lui aussi, cette parenté en attribuant à la « race sudéenne », c’est à dire aux Nègres, les réalisations architecturales de l’Ethiopie, de l’Egypte et de l’Inde.
D’autre part, au pays des BASWAHILI (Peuple Bantu du Sud Ethiopien à l’Est Africain jusqu’à la Tanzanie actuelle y compris les archipels de Pemba, Zanzibar...) , dès 3ème siècle avant JC jusque vers 15ème siècle, les relations avec l’Empire Chinois sont attestés différemment (3) :
la littérature chinoise mentionne des relations commerciales avec l’Afrique Noire à l’époque de la dynastie des Han (entre 220 avant JC et 206 avant JC)
le don d’un rhinocéros à l’empereur chinois Empereur P’ing (6ème siècle de notre ère) par un ambassadeur Swahili.
vers 1225, des documents chinois atteste de la rencontre de l’envoyé de l’empereur, Chu-fan-chi avec Baswahilis.
En 1414, don d’une girafe à l’Empereur Chinois qu’un artiste chinois a peint sur toile. (4).
Par ailleurs, dans les Carnets de Bord du Navigateur portugais Vasco de Gama, vers le 15ème siècle, il est noté que l’expédition vers l’Inde du Sud fut conduite par un capitaine Baswahili ; la destination était le port d’une ville chère à de nombreux Antillais : Kalikata dite Calcutta. (3).
Plus au Sud, dans les ruines de la Forteresse de pierre de l’empire de MWENE MUTAPA (au Zimbabwe actuel) entre le 13ème et 15ème siècle de notre ère, de la faïence chinoise et des tissus perses et hindous ont été retrouvés. Les premiers Européens du 18ème siècle ont à tout prix, essayer de nier la création de cet état africain aux Nègres Bantous, ils voulurent l’attribuer encore à un « Blanc Mythique » bien que la réalité scientifique dise autrement ! (5), (6), et (7).
Enfin vers 1000 de notre ère, le royaume Sud-Africain de MAPUNGUBWE, grand producteur d’or (le rhinocéros en or en est l’emblème) des vestiges asiatiques (porcelaine...) ainsi que des reliquats hindous, perses et des pièces datant de l’Egypte Gréco-Romaine ont été retrouvés par des chercheurs de l’Université de Pretoria. (8.)
Grâce à ces relations Négro-Africaines et Asiatiques, vers le 15ème siècle, une carte de l’Afrique fut élaboré par l’amiral chinois Chang Ho, carte nommée "Da Ming Hun Yi » signifiant carte amalgamée de l’empire Ming très précieusement conservée par le Japon à Ryukoku University, Kyoto (9).
Un exemplaire a été récemment remis au Président Sud-Africain Thabo Mbeki.(Lire son discours très édifiant au cours de sa visite au Japon) (10). Sur cette carte, on voit bien le Nil, le lac Tanganyika, le fleuve Zambèze...preuve que ces échanges afro-asiatiques ont été profonds.
Notons aussi que les échanges afro-asiatiques n’ont pas eu d’échos sanglant comme les rencontres afro-européenne...Ceci soulève une question : Qu'a-t-il pu arriver pour que les rencontres afor-européennes dégénèrent à ce point ?

Sources :
1) Histoire générale de l’Afrique de l’Unesco, Volume 1, L’Afrique Ancienne.
2)http://www.popular-science.net/history/india_egypt_trade_route.html visitée le 29/04/03
3) Basil Davidson « African civilization revisited » ; 1991, African World Press Edition page 128-141 - page 154 - 155
4) Joseph Ki-Zerbo « Histoire de l’Afrique Noire », Hatier 1978. page 191.
5) « Pour la Science » janvier 1998
6) Voir l’article Racisme archéologique de Jean-Philippe Omotunde
7) Cheikh Anta Diop « Nations Nègres et cultures » présence africaine 1956, chapitre 3
8.) Voir les sites web de l’Université de Pretoria (Afrique du Sud) consacrés à Mapungubwe. www.up.ac.za/services/marketing/mapungubwe.htm http://mapungubwe.up.ac.za/index2.html
9) Site de la télévision anglaise BBC http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/2446907.stm
10) http://www.unu.edu/africa/mbeki/oct2001.html visitée le 29/04/03
11) Aboubakry Moussa Lam « De l’origine égyptienne des Peules », éditions Présence Africaine/Khepera 1997 page 131
12) Cheikh Anta Diop, Conférence de Niamey au Niger en 1984, disponible en format audio sur http://www.ankhonline.com et http://www.cesaire.org 13) Ama Mazama « l’impératif afrocentrique » éditions Menaibuc 2003.

http://kitani.skynetblogs.be/?date=20041122
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Pakira
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MessagePosté le: Dim 05 Juin 2005 15:02    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Madras Smile
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Soundjata Kéita
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MessagePosté le: Dim 05 Juin 2005 22:03    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Madras.
Je me permets juste une remarque par rapport à certaine source citée :

http://kitani.skynetblogs.be/?date=20041122
Magnifique travail de "copiage-collage" de la part de notre camarade.
Le ponpon avec ce qu'on peut lire sur la colonne de droite :
Citation:
Bon à savoir
Les textes sont, en parties (sic), adaptés d'articles paru sur le site www.africamaat.com mais dénué de leurs propos racistes et afrocentristes extrême. L'Homme n'est rien sans son voisin.
Cela se passe de commentaire...

Aussi voici la version d'origine et non-censurée :
- http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=89


Hotep,

Soundjata
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Madras
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MessagePosté le: Lun 06 Juin 2005 21:53    Sujet du message: Répondre en citant

Soundjata Kéita a écrit:

Aussi voici la version d'origine et non-censurée :
- http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=89


Désolé j'avais pas tout lu si j'avais su je n'aurais pas mis leur lien et j'aurais cité directement www.africamaat.com , rien ne vaut l'original!
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Soundjata Kéita
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MessagePosté le: Mar 28 Juin 2005 22:16    Sujet du message: Répondre en citant

Un point sur l'histoire de l'aryanisme :

Voici ce que j'ai lu dans les commentaires laissés par un internaute sur Africamaat.com :

Citation:
2005-04-28 06:26:28 par Bilal
PAR UN BLANC NOIR, je vais te la faire simple : la nécessité de faire passer le nègre pour quantité négligeable date de bien avant la traite négrière. Pour les bilingues, je conseille un site qui est le must du genre (plusieurs fois hawardisé) : The Global African Presence (www.cwo.com/ lucumi/runoko.html). J’ai ainsi appris l’existence du livre de Manu : les Dravidiens formaient un peuple issus de prêtres égyptiens ayant fui les avancées de Cambyse en Egypte. Très développés (au top en fait), ils étaient néanmoins constamment attaqués par les Aryens. Avec le temps, ils se sont retouvés dans le sud de l’Inde et ont cédé aux envahisseurs qui ne se sont pas arrêtés à les vaincre : ils ont créé l’hindouisme et écrit un livre digne des nazis. Ce livre (le livre de Manu) stipulait comme pour les lois de Nuremberg qu’un nègre ne pouvait pas toucher une blanche, que s’il le faisait, il devait être privé du membre avec lequel il l’avait fait, tout noir devait marcher dans la rue en trainant derrière lui un balai pour effacer la trace de son passage, il n’avait pas le droit de lire les textes sacrés des hindouistes (sinon on lui crevait les yeux et on lui coupait la langue pour ne pas qu’il en parle), etc. Le système de caste était né et les Dravidiens ont crée le boudhisme par la suite à partir de l’hindouisme. Je vous passe les détails mais c’est important de noter ceci : il a fallu du temps pour que cette idéologie arrive à rendre obligatoire la négation des apports du peuple noir à l’Humanité par des peuples qui, pendant de nombreuses années, ne trouvaient rien à y redire et les en remercier même.


Qu'en pensez-vous, est-ce que l'un d'entre vous en sait un peu plus sur le sujet, car cela donne à réfléchir sur la soi-disante fascination de l'Allemagne de l'entre deux guerres pour la culture indienne qui précéda la basculement nazi, la "blancheur de vivre" façon "Bollywood Chewingum", la confirmation que l'invasion aryenne est loin d'être une simple théorie scientifique, etc.


Hotep, Soundjata

Réponse de Zingh2005 :

zingh2005 a écrit:
Sogolon Djata,

voici ce que j'avais trouvé y' a un petit moment sur ce sujet:

Citation:
La période Indienne archaïque des Dravidiens et des Moundas

Pourquoi attribue-t-on certains récits de l'Inde antique à des périodes de -8000 à -9000 ans sans pouvoir apporter de preuves matérielles ? Car même si le livre du Rig Veda, considéré comme le plus ancien de la religion védique a été rédigé par écrit aux alentours du Xème siècle avant notre ère, il a certainement été transmis oralement depuis très longtemps et sa partie tradition qui mentionne des phénomènes inexpliqués jusqu'à maintenant, ne relève pas que des légendes !

Dans cette " période indéfinissable " les historiens situent en Inde des peuples d'hommes à la peau sombre : les DRAVIDIENS et les MOUNDAS. La religion de l'Indus fait partie des plus anciennes religions de notre humanité, elle a débuté bien avant l'émergence des premières civilisations connues en Orient et probablement avant les premiers écrits qui ne sont apparus qu'aux alentours de l'an -3000 en Egypte et en Mésopotamie.

Les dravidiens avaient la renommée d'être un peuple sociable et moins agressif que les autres. Pourtant un jour aux alentours des années -1700 leur civilisation a presque complètement disparue devant les troupes d'envahisseurs aryens venus du Nord qui les déçimèrent comme du bétail... De même, un autre pays l'EGYPTE qui depuis mille ans n'avait bataillé que dans des guerres civiles ou frontalières va également dès -1785 av. J.C. connaître la défaite et subir le joug des envahisseurs Hyksos venus de l'Est du Caucase. Heureusement les Hyksos se montrèrent moins féroces et ils acceptèrent un compromis qui dura deux siècles, entre leurs dieux et ceux de l'Egypte.
Que s'est-il réellement passé au nord de l'Asie pour chasser vers le sud tant de guerriers et d'envahisseurs de différentes teintes de peau et de différentes régions si éloignées ?...

Vers l'an-1700, la civilisation Dravidienne de l'Inde a été vaincue, décimée, et remplacée par des tribus d'envahisseurs iraniens et des peuplades à la peau claire venues de l'Inde du Nord et des bords de la Mer Caspienne qu'on identifiera plus tard sous le nom d'ARYENS.
Déferlant en hordes sauvages ces ARYENS ont d'abord envahi la vallée de l'Indus et ont détruit " les grandes cités : d'HARAPA et de MOHENJO - DARO. Après s'être installés dans les plaines verdoyantes, ils étendirent durant deux siècles leurs conquêtes sur les anciennes peuplades du Sud-Ouest de l'Inde, en obligeant les survivants des régions conquises, à vénérer leurs dieux et à adopter leurs rites.

Leur principale divinité s'appelait INDRA, il était le Seigneur de la guerre et dieu de la foudre, celui dont la force est capable de renverser les murs des villes fortifiées, de les brûler pour en permettre leur conquête et leur mise à sac... Longtemps la religion des dieux sera le reflet des hommes méchants ayant la mentalité des conquérants aryens durs, matérialistes et sans pitié ! D'où venait donc ce dieu qui renverse les remparts et que ces hommes à demi-sauvages craignaient comme la foudre ?

En Inde il faudra attendre qu'un millénaire s'écoule pour constater (vers-650) un changement de mentalité des hommes et une nouvelle façon de percevoir des divinités devenues plus sages et plus religieuses grâce aux enseignements d'ouverture des Brahmanes (les prêtres et religieux de l'Inde) ces hommes qui se sont mis à refuser la violence ont démontré par l'exemple de leur sainte vie que les dieux étaient là non pour tuer tout ce qui vit, mais au contraire pour tolérer les plus faibles et inciter le genre humain à vivre dans un nouvel esprit de conciliation et de recherche de la perfection . Cette foi en la renaissance spirituelle trouve son principal point d'appui dans une théorie des cycles de la vie des âmes assujetties aux cycles des renaissances sur terre, jusqu'à ce qu'elle soit jugées dignes d'accéder au ciel et deviennent immortelles comme les dieux. De cette évolution d'esprit sont nés successivement : l'Hindouisme, le Bouddhisme et le Jaïnisme qui ont remplacé le culte Védique.

Peu à peu l'Inde va perdre ses rituels de sacrifices sanglants d' animaux et d'êtres humains sacrifiés aux cruels dieux védiques, pour être remplacés par des offrandes de céréales, d'huiles et de végétaux, tandis que l'homme va se découvrir cette seconde entité spirituelle qui lui ouvrira le chemin vers des divinités plus conforme à l'image de divintés plus parfaites, justes et miséricordieuses.




http://www.chez.com/historel2/orient/10inde.htm


Merci Zingh, très interessant en effet.


Hotep, Soundjata
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