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Election le 30 octobre en Côte d'Ivoire???
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Nato
Grioonaute


Inscrit le: 01 Aoû 2005
Messages: 60

MessagePosté le: Sam 03 Sep 2005 10:39    Sujet du message: Répondre en citant

Shocked Les parents ceci est un forum et non un lieu pour ecrire des articles...soyez court...Certaines personnes par lassitude de tomber sur ces genres de message, ne discutent plus sur des questions relatives à la CI...Frères ivoiriens...j'espère que vous avez fait vos choix avec lucidité et responsabilité...sans influence exterieur comme interieur...ne changez pas d'option...gardez votre indépendance et vous nous servirez d'exemple.
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Pakira
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MessagePosté le: Sam 03 Sep 2005 14:49    Sujet du message: Répondre en citant

Gbagbo annonce la fin de la crise dans quelques jours


Réunification - Recevant hier vendredi les militants de l’opposition de Bangolo qui sont venus lui faire allégeance, le Président Laurent Gbagbo a annoncé à ses hôtes qu’il travaille à la fin de la rébellion qui n’est plus qu’une question de jours.


Les militants de partis politiques autres que le FPI, conduits par le député Flé Benoît, ont été reçus en audience hier vendredi par le Président Laurent Gbagbo, au Palais présidentiel au Plateau. A ses hôtes, le Président a rappelé son vœu cher de gouverner des hommes, à la différence de ses opposants qui, eux, s’activent à détruire tout le potentiel humain en vue de gouverner des cimetières. Il a souligné avec force que les rebelles sont les représentants de Lucifer sur terre tandis que lui fait tout pour que la guerre s’éloigne. «Notre pays a des problèmes parce que certains ne veulent pas respecter les règles. Mais il faut les amener à respecter les règles», a-t-il dit d’entrée, avant d’annoncer sa foi en la sortie très prochaine de la crise qui secoue la Côte d’Ivoire depuis trois ans : «Nous sommes en train de sortir de la crise et le premier élément qui justifie cela est la dernière réunion du Conseil de sécurité de l’ONU tenue le mercredi dernier à New York», a confié le Président. Plaçant toute sa confiance en cette réunion, le Président Laurent Gbagbo s’est réjoui de ce qu’elle a pu identifier clairement ceux qui sont pour la paix et ceux qui s’y opposent farouchement. C’est pourquoi il a ajouté qu’au sortir de la réunion, il ne reste plus qu’à appliquer maintenant les résolutions qui ont été adoptées antérieurement : «Tous les accords ont été examinés et les problèmes répertoriés. Je ne vais plus parcourir le monde comme je l’avais fait. Maintenant, il ne reste plus qu’à appliquer les résolutions. L’ONU a placé à nouveau sa confiance en Thabo Mbeki et l’a reconduit dans son rôle de médiateur. Désormais, il attend les moyens d’application de sa mission», a martelé le Chef de l’Etat qui s’est réjoui que la communauté internationale reconnaisse enfin qui est pour la paix et qui s’y oppose et comprenne aussi sa démarche : «Aujourd’hui, la communauté internationale comprend pourquoi j’ai bombardé les rebelles en novembre, parce que ce sont des gens qui ne comprennent rien et ne veulent pas entendre parler de paix. Donc naturellement, ce sont des gens qu’on doit contraindre au désarmement. Et je crois que ce discours commence par être compris aux Nations Unies». Satisfait donc de ce que la première étape de la réunification ait été achevée, le Chef de l’Etat dit se consacrer désormais à la question électorale. C’est pourquoi il entend rencontrer les spécialistes des questions électorales pour mettre les Nations Unies face à leurs responsabilités : «Dès lundi, je commence les consultations avec les techniciens des élections. Au sortir de ces consultations, je dirai aux Nations Unies que nous sommes prêts pour les élections, mais je refuse d’organiser ces élections sur une partie du territoire. Aussi, elles qui m’ont empêché de libérer complètement le pays en novembre dernier prendront-elles leurs responsabilités afin que les élections se déroulent sur toute l’étendue du territoire», a tranché le Président Laurent Gbagbo qui a annoncé la fin de la crise dans quelques temps : «Soyez rassurés, je travaille à la fin de la rébellion. Et dans les semaines à venir, vous allez voir le début de la fin», a-t-il dit dans un tonnerre d’applaudissements. Et ce n’est pas le porte-parole des militants PDCI, UDPCI, PIT et UDCY venus le rencontrer qui dira le contraire. Saluant le courage légendaire de Gbagbo, son génie politique, sa grande sérénité, sa fidélité et son attachement à la patrie et à la démocratie, le député Flé Benoît du PDCI a dit au Chef de l’Etat le mobile de leur déplacement massif : «Nous sommes venus vous soutenir pour mener le bon combat et vous manifester tout notre engagement à votre côté, parce que ce sont seuls les actes qui doivent compter. Et sachez que, désormais, vous serez le seul coq qui chantera dans notre région parce que vous êtes notre seul et unique candidat pour les élections à venir». Et comme doléances, il a évoqué la récurrente question de l’insécurité dans la région et souhaité que les limites de la zone de confiance soient repoussées au-delà de la région de Bangolo.

Nazaire Séry

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Pakira
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MessagePosté le: Sam 03 Sep 2005 14:52    Sujet du message: Répondre en citant

Blé Goudé enfonce définitivement Doué et Djédjé Mady


La grande Assemblée générale des jeunes patriotes qui a débuté hier et qui doit prendre fin ce jour, devra absolument faire date dans les annales de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Tel que Blé Goudé, chef des jeunes patriotes l’a lui-même dit, il faudra passer de l’étape de simple batteur de pavé à celui d’électeur effectif. C’est pourquoi, cette AG a placé ses travaux sous le triple signe de l’organisation et de la recherche des moyens, de l’identification et le recensement et enfin de la stratégie de campagne. Ces termes portaient en même temps les dénominations des 3 commissions chargées d’animer – par leurs travaux – cette grand’messe. Il s’agira ici de voir comment recenser les jeunes en âge de voter, comment les identifier, comment les amener au vote et surtout quelle démarche avoir avec eux avant et pendant le vote. Après le passage des différents interlocuteurs qui ont appelé à une réussite de ces travaux qui va, elle-même, démontrer la maturité des jeunes patriotes, Blé Goudé a pris la parole pour revigorer ses troupes, en les appelant à l’union et surtout à la sérénité pour travailler et faire gagner le candidat Gbagbo. Le faisant, il ne s’est pas gardé de rappeler aux souvenirs des uns et des autres, quelques faits qui ont marqué l’actualité ces derniers temps. C’est dans cette mouvance qu’il passé en revue l’affaire Doué et stigmatisé les agissements hors norme de Djédjé Mady, président du directoire du G7. Qui ne sauraient perturber le sommeil du président Gbagbo. En ce qui concerne Doué, voici ce qu’il a dit : «Doué vient de convaincre même les plus sceptiques que Gbagbo a raison de le débarquer ». Puis d’expliquer à l’audience que l’homme n’est pas à son premier acte de traîtrise : «Lorsqu’à l’issue de Marcoussis, Gbagbo a choisi de nommer Seydou Diarra, Doué m’a appelé pour m’inviter à prendre avec lui nos responsabilités, parce que les politiques venaient de trahir. C’est pourquoi, je l’ai obligé à prendre des responsabilités le 4 novembre 2004, devant tous à l’état-major, pour que l’histoire retienne plus tard ce qu’il y avait à retenir. Le résultat, vous le connaissez aujourd’hui. C’est encore Doué, au regard de tout cela, qui a ordonné le bombardement de l’hélicoptère dans lequel nous étions le 6 novembre 2004 par les militaires à Akouédo, alors qu’il avait lui-même ordonné à notre pilote de nous descendre dans ce camp militaire», a-t-il confessé. S’agissant de Djédjé Mady, Blé Goudé s’est dit choqué par l’attitude de l’homme : «Quand j’avais 8 ans, il était ministre. Aujourd’hui, j’ai même vieilli, j’ai un enfant. Et Djédjé Mady cherche encore à être ministre. Fort heureusement, il ne sera plus rien dans ce pays», a tranché le leader des Jeunes patriotes ivoiriens.

William-Varlet Asia

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Pakira
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MessagePosté le: Sam 03 Sep 2005 14:57    Sujet du message: Répondre en citant

Gbagbo Laurent, l’homme qui peut sauver la France

Opinion - Après trois ans de crise, le Professeur Néa Kipré examine les différentes portes de sortie qui s’offrent à la France. Pour l’Universitaire, une seule solution peut sauver l’honneur de Chirac : laisser Gbagbo désarmer militairement les rebelles.


Depuis bientôt trois ans (19/09/02), la France se trouve, des pieds à la tête, dans un bourbier sans nom dans un petit pays africain : la Côte d’Ivoire. A la tête de ce petit pays de petits Nègres se trouve un petit Nègre, Laurent Gbagbo, qui, bien que francophile comme beaucoup d’Africains de son âge, ne veut pas marchander la dignité des peuples africains et leur droit inaliénable à l’autodétermination. Pourtant, ce droit est reconnu à tous les peuples du monde. Mais la France ne veut pas que les peuples africains, anciennement colonisés par elle, en jouissent effectivement. Voici donc le bourbier ivoirien dans lequel le petit président ivoirien s’est résolument adossé à son petit peuple et a fait sienne la vérité du vieux philosophe africain cité par le Congolais Franklin Boukaka, artiste musicien assassiné par Mobutu, qui prescrit : «Mon fils, tout homme doit mourir, mais toutes les morts n’ont pas la même signification». Et voilà que la généreuse France découvre que tout peuple, même un peuple africain, est grand. Oui, tout peuple est considérable comme le chante le psychologue-philosophe-poète-musicien Pierre Akedengue, le Gabonais. Oui, monsieur l’artiste, les tirailleurs de la démocratie, les Africains qui ont appris la démocratie dans les universités françaises, fatigués de tirer ailleurs, sont venus tirer chez eux, avec Laurent Gbagbo à leur tête. Ce qui confirme que Kwame N’krumah, Patrice Lumumba, Ernest Ouandié, Thomas Sankara et tous les fils d’Afrique tués pour la dignité de l’Afrique ne sont pas morts, parce qu’une idée ne meurt pas.
Désarmée et déboussolée, la grande France ne sait plus à quel saint se vouer. Cependant, elle fait durer la situation jusqu’au pourrissement en espérant enlever Gbagbo du pouvoir. Pourtant, la France sait au fond d’elle-même que la force de Gbagbo, c’est le peuple ivoirien et tous les peuples africains. Et de même qu’il n’est pas possible de tuer une idée, de même, il n’est pas possible de vaincre un peuple, parce que tout peuple est considérable. Comment sortir donc du bourbier ivoirien sans boire le calice jusqu’à la lie ? Quelle solution choisir ? Examinons alors les solutions possibles et nous comprendrons pourquoi l’ONU, elle aussi, manipulée par la France, ne peut que tergiverser, louvoyer, résolution après résolution.

1 - Les rebelles déposent les armes de leur propre gré et la Côte d’Ivoire organise des élections, dont l’élection présidentielle

La France sait qu’une telle élection va plébisciter le président Laurent Gbagbo et le plébiscite de Gbagbo est une humiliation pour la France, surtout que cette dernière claironne partout que le peuple ivoirien n’est pas avec Gbagbo. De surcroît, Gbagbo deviendra encore plus fort dans des éventuelles négociations avec Chirac ou son successeur. En outre, que gagneront les rebelles dans un tel processus ? Ils auront le sentiment que la France, qui les a armés pour renverser l’intrigant petit président ivoirien, n’est pas allée jusqu’au bout de son action.

2 - Thabo Mbéki obtient de désarmer les rebelles par la force

Cette solution constitue le comble de l’humiliation pour la France. Comment accepter que, alors que la grande France est présente en Côte d’Ivoire, tant par son 43ème BIMA que par sa Force Licorne, un pays africain, fût-il l’Afrique du Sud, désarme, de surcroît par la force, des rebelles que elle la France, grande puissance nucléaire, a armés pour ses intérêts et sa gloire? En outre, cette solution a l’inconvénient particulier d’humilier également l’Organisation des Nations Unies qui est présente, elle aussi, en Côte d’Ivoire à deux niveaux : le représentant spécial de monsieur le Secrétaire Général de l’ONU et l’ONUCI, force armée de l’ONU en Côte d’Ivoire. Si donc les rebelles doivent être désarmés par la force, seule l’ONUCI doit accomplir cette tâche, pour préserver, du moins apparemment, la gloire de l’ONU et l’honneur de la France. Mais, si les rebelles sont désarmés par la force par Mbéki ou par l’ONUCI qui est sans armes, ils se sentiront lâchés par la France et dénonceront alors tous les coups tordus de la France.

3 - Gbagbo prend ses responsabilités et chasse, par les armes, la rébellion de son pays

Battus militairement, les rebelles seront peu crédibles lorsqu’ils accuseront la France de trahison. Et cette solution a le mérite de faire croire au monde entier que la France n’est pas directement impliquée dans la rébellion ivoirienne, puisqu’elle n’a pas combattu l’armée ivoirienne. Elle autorise également la France à demander, et probablement à obtenir, l’isolement du régime de Gbagbo, pour cause de violation du cessez-le-feu, de violation de l’embargo sur les armes et d’autoritarisme, sur le plan international pour un certain temps, le temps de nouvelles négociations. Mais elle a l’inconvénient d’inquiéter les roitelets africains qui se prennent pour des présidents-délégués français des pays africains, quant au sort de leur pouvoir usurpé aux peuples africains. Oui, cette solution signifie à tous les peuples du monde, mais particulièrement aux peuples africains, que l’heure dont parlait l’artiste G. G. Vikey, le Dahoméen, a sonné. Cet autre éveilleur des consciences africaines a chanté : «Opprimés du monde entier, ne perdez jamais espoir. Tant que la terre tourne, la roue tournera toujours. Et un jour, nous serons assez forts pour contrer les vents qui courent. Le soleil luira enfin pour nous : nous aurons la liberté».
Voilà les trois solutions qui restent à la France et à l’ONU. De ces trois solutions, laquelle sauve l’honneur de la France ? Pour faire un choix, deux principes doivent nous guider :
1- lorsque l’on n’est pas sûr de gagner un combat, il vaut mieux ne pas l’engager ;
2- un pays n’a pas d’amis et la France du général de Gaulle le sait mieux que moi. Partant de ces deux principes, je propose, pour ma part, que la France opte pour la troisième solution : laisser Laurent Gbagbo libérer militairement son pays, puisqu’il en a les moyens. En effet, abandonner les rebelles et les roitelets africains, pour construire de meilleures relations avec les futurs dirigeants africains, me paraît le moindre mal pour la France de Jacques Chirac. Je me permets donc d’affirmer qu’à cette étape de la crise ivoirienne, seul Laurent Gbagbo, président élu des Ivoiriens, peut sauver la France dans ses relations futures avec les peuples africains. Bien sûr que non, la France ne s’abaissera pas à demander à Gbagbo de la sauver ! Le président ivoirien devra donc se montrer généreux en offrant, spontanément, cette porte de sortie à la France. C’est l’appel pressant que je lui lance.

Fait à Abidjan, le 1er septembre 2005

NEA Kipré

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Pakira
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MessagePosté le: Sam 03 Sep 2005 15:05    Sujet du message: Répondre en citant

IL Y A DES SIGNES INQUIÉTANTS DE PART ET D’AUTRE

Mme Alliot-Marie
Après le Conseil de sécurité, les autorités françaises multiplient les déclarations des plus rassurantes aux plus alarmistes.

Le pays est toujours divisé en deux, au Nord, les rebelles, au Sud, les forces gouvernementales, et entre les deux, il y a six mille Casques bleus et environ 4 000 soldats français de l’opération Licorne. L’Afrique du Sud, je le rappelle, a tenté une médiation qui devrait notamment aboutir à l’organisation d’élection le 30 octobre. Les forces rebelles du Nord viennent de faire savoir qu’elles n’acceptaient pas cette médiation sud africaine. Alors, les tentatives de paix se succèdent, ça n’aboutit pas. Vous n’avez pas l’impression que finalement toutes les parties veulent en découdre militairement mais ne le disent pas officiellement ?

Je dirais ici aussi, il y a peut-être un certain parallèle à faire avec le Kosovo. Sauf que c’est plus loin; mais ça nous intéresse aussi, parce que la Côte d’Ivoire est un pays avec lequel nous avons toujours beaucoup de liens. Là aussi, nous avons une majorité, une très grande majorité de la population qui aspire au calme, qui aspire à la sécurité, qui aspire à pouvoir revivre normalement. Et puis, vous avez des extrémistes d’un côté et de l’autre, je le précise, qui, eux, ne veulent pas entendre parler de ça. Et il est évident que sur fond de rivalité, voire de haine ethnique, on voit un certain nombre de gens qui font penser qu’il ne reste qu’une chose effectivement, c’est de pouvoir reprendre les armes.

Vous croyez en les déclarations du Président Gbagbo ?


Nous savons qu’il y a un certain nombre de déclarations du Président Gbagbo qui a suivi effectivement certaines recommandations de la médiation du Président Thabo Mbeki de façon à aller vers ce qui peut être une échéance de réconciliation si les choses se passent dans des conditions démocratiques, c’est-à-dire vers l’élection présidentielle.
Madame, on ne peut pas l’organiser, cette élection présidentielle…


Aujourd’hui, il faut dire d’une part que la présence des Casques bleus et la présence française en soutien de l’ONUCI est indispensable; sinon il y aurait, nous voyons bien par de petits accrochages, de nouveau des affrontements et de nouveau des massacres. D’autre part, il faut que la communauté internationale fasse une très forte pression sur les deux parties, pour que les conditions de cette élection soient remplies. Alors il y a le dépôt du rapport qui vient d’être fait devant le Conseil de sécurité par l’Afrique du Sud qui va permettre de juger de la situation et ensuite effectivement, on verra à ce moment-là à quel moment les élections seront possibles dans des conditions qui soient des conditions permettant leur reconnaissance par tous. C’est vrai que nous avons des signes qui sont, de part et d’autre, inquiétants, notamment parce que le désarmement n’a pas été fait, or…

De part et d’autre…


De part et d’autre absolument. Il y a des milice; ces milices, pour certaines, ont été regroupées. Elles sont soi-disant démobilisées, mais ce que nous constatons est que les armes n’ont pas été rendues, et c’est quelque chose d’inquiétant.
Alors, vous aviez dit que les forces françaises de l’opération Licorne resteraient sur place, en tout cas jusqu’aux élections. Ces élections vont être reportées d’un mois, trois mois, un an, on reste sur place?


C’est la communauté internationale qui en décidera. Je vous rappelle qu’aujourd’hui, nous sommes présents parce qu’il y a une résolution de l’ONU nous demandant d’être présents pour soutenir les forces de l’ONUCI, c’est-à-dire les forces multinationales des Casques bleus qui sont là ; et qui a demandé expressément que nous soyons là. Sinon beaucoup de pays n’auraient pas accepter, n’accepteraient pas de rester dedans. Pour l’instant, ce mandat va jusqu’au 6 janvier et c’est à partir de ce moment-là qu’il y aura une nouvelle résolution qui décidera, et bien entendu, nous nous en tiendrons à cette résolution.
Qu’est-ce qui rend un peu inexplicable ce conflit de la Côte d’Ivoire ? Ça dure, ça dure…

Nous avons en Côte d’Ivoire un conflit qui montre une remontée des phénomènes ethniques en Côte d’Ivoire mais également dans l’ensemble de l’Afrique; et je crois que c’est là une grande préoccupation. Le Président Félix Houphouet-Boigny avait réussi à instaurer l’idée de l’Etat dans l’ensemble de la population, c’est-à-dire de quelque chose qui permet à tout le monde de vivre ensemble. Il est évident que le terme de l’ivoirité qui est ensuite survenu a commencé à tendre les relations entre les populations vivant en Côte d’Ivoire. Et maintenant, c’est vrai que nous voyons très souvent des affrontements qui ont des caractères ethniques au sein même de la Côte d’Ivoire.


Propos recueillis sur RFI

par PASCAL SORO


http://www.fratmat.net/content/detail.php?cid=R1y9krHk8bG
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Pakira
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MessagePosté le: Mer 07 Sep 2005 17:43    Sujet du message: Répondre en citant


Désabusé par les résultats de la Médiation Mbeki - Chirac prépare l` "Opération Terminator"



Le Temps - mercredi 7 septembre 2005

Jacques Chirac, au moyen de ses rebelles du MPCI aidés de la Licorne, veut en finir avec le pouvoir d'Abidjan.

Tant que les ennemis n'ont pas baissé les bras, et qu'ils feindront de jouer les amis, qui, sournoisement, préparent l'estocade au régime en place, leurs funestes complots seront sur la place publique. Depuis le 15 juillet 2005, suite à la validation des lois de Marcoussis-Pretoria par décret présidentiel, les rebelles et leurs commanditaires français ont opté pour une reprise imminente de la guerre. Et ce, parce que persuadés qu'ils n'obtiendront plus rien de Laurent Gbagbo conforté par le niveau de son sacrifice. Pour parvenir à leurs fins, ils ont décidé d'y mettre les moyens et la méthode.
La formation du commando
Suite à son stage en Afrique du Sud, dans le cadre de la formation des éléments devant assurer la sécurité des personnalités de l'opposition, Shérif Ousmane est désigné pour encadrer une unité d'élite pour mener l'“opération Terminator”. Sa troupe promue au stage-commando est, pour la majorité de ses éléments, sortie de la "Compagnie Guépard " et de la garde rapprochée de Shérif-même et du rebelle Vetcho. Sa formation a pris fin le samedi 13 août 2005. Les entraînements se sont déroulés dans la cour de l'ADRAO de Bouaké. La formation est le fait des 600 gendarmes et policiers de la rébellion formés en Afrique du Sud pour assurer la sécurité en zone rebelle. On note également l'assistance technique des moniteurs issus de la Licorne et de l'ONUCI. Toute cette formation vise le succès de l'opération.
L'”Opération Terminator"
L'opération se voulait discrète. La Licorne qui réclame en ce moment la liberté de mouvement en Côte d'Ivoire, est chargée de faire infiltrer les rebelles à Abidjan et en zone loyaliste. Ainsi, elle convoie les rebelles du MPCI dans les chars V.A.B (Véhicule avant blindé) spécialisés dans le transport des troupes. Avec donc son statut de Force impartiale, elle a facilement convoyé 1500 commandos Guépard sur Abidjan. Du 43e BIMA, ils reçoivent des véhicules et des vêtements civils pour rejoindre leurs différents contacts disséminés à travers la ville d'Abidjan. Les quartiers d'accueil sont principalement Yopougon Port-Bouët II, Mossikro, Siporex et la Gare ; Adjamé Bromakoté, Mosquée, Dalas, Williamsville, et Anyama. De ces positions, les rebelles restent en contact avec leur base et attendent le mot d'ordre.
L'attaque
Si les rebelles du MPCI ont baptisé leur coup " Opération Terminator " et mis l'accent sur la formation d'un commando d'élite, c'est bien pour " faire mal ". La stratégie est simple, mais en partie, du déjà-connu. Un policier complice va abattre un chauffeur de mini-car Dina et son apprenti. Aux environs de 20 h. Des émeutes vont éclater à Abobo, Adjamé et Yopougon. Les choses iront tellement vite que les Forces de l'ordre seront débordées et demanderont du renfort. Ce sera le moment de l'attaque simultanée du Plateau et de Cocody par les commandos Guépard basés à Bromakoté (Attécoubé) et à Williamsville. Ils joueront leur partition aux environs de 2 h du matin. Ils entendent bloquer le Port et l'Aéroport Félix Houphouët-Boigny ainsi que les deux ponts. Ils veulent couper l'électricité sur tout le territoire abidjanais et attaquer les camps d'Agban et d'Akouédo. La neutralisation de Yopougon par le corridor sera l'affaire de la Licorne. Mais avant minuit, les localités de Dabou, Sikensi, Elibou, N'Douci et Tiassalé connaîtront des attaques concomitantes. Objectif : étouffer les Forces de Défense et de Sécurité.
Dans ce coup, les auteurs promettent la grande violence. Des assassinats des piliers du régime en place sont projetés. C'est à cela que faisait allusion Doué Mathias, l'ancien chef d'état-major des FANCI -caché en ce moment au 43e BIMA malgré les dénégations du Général Eric Irastorza- en parlant de " chasse aux sorcières " qu'il entendait mener dans son coup.
Et les jours de grande distraction sportive qui polarisent l'attention des Ivoiriens, sont les moments propices pour les rebelles pour lancer ces attaques comme indiqué. La vigilance est donc recommandée à tous les Ivoiriens et non seulement aux FDS. Car Anyama et Agboville sont des signaux éloquents.

Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr

http://news.abidjan.net/article/?n=146833
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Pakira
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MessagePosté le: Mer 07 Sep 2005 17:45    Sujet du message: Répondre en citant


RFI suscite des voix contre Mbeki



Le Temps - mercredi 7 septembre 2005

Et revoilà la radio internationale de la France qui replonge à nouveau son micro dans la médiation sud-africaine de la crise ivoirienne, comme pour chercher une aiguille dans du foin. La méthode est connue de tous les Ivoiriens et même au-delà des frontières. Venir en renfort à la rébellion ivoirienne à la moindre contestation sur l'avancée du processus de paix en Côte d'Ivoire. Cela se fait soit directement en leur ouvrant ses antennes ou par personnes interposées. C'est justement ce que cette radio a tenté de réussir avec l'intervention de Claude Kabemba, chercheur et politologue sud-africain, le lundi passé. L'interviewé ignore sans doute comment cette radio s'y prend, mais après lecture de l'entretien, qui a essentiellement porté sur le travail de médiateur du Président Thabo Mbeki, l'on se rend clairement bien compte du but visé. Celui de la recherche de voix hostiles à la médiation de Mbeki, dans son propre pays. De sorte à s'en servir pour retourner les concitoyens du Président Nelson Mandela contre son successeur Thabo Mbeki, médiateur mandateur par l'Union africaine, afin de crédibiliser l'opposition des rebelles ivoiriens vis-à-vis de l' actuelle médiation. A en juger par les questions orientées du genre : "…Peut-on dire que la médiation sud-africaine a échoué en Côte d'Ivoire ? " ou alors,…est-ce que l'Afrique du Sud s'est posée en rivalité ou en complémentarité avec la France sur le dossier ivoirien ? " Ou encore, vous pensez que le Président Thabo Mbeki doit rester saisi du dossier et faire face à plus de neutralité ? " En réalité, RFI reste constante dans sa logique de créer toutes les conditions favorables à une situation de chaos en Côte d'Ivoire, faisant fi des atermoiements et tergiversations multiples des rebelles. Alors que le Président Mbeki a abouti à un résultat probant de sortie de crise, en réalisant un judicieux transfert des événements, afin de mieux les traiter. Il a ainsi reconnu, dans la plus grande neutralité, le complot international contre la Côte d'Ivoire et le rôle de la France face aux manifestants. Le chef de l'Etat sud-africain a été lui-même un témoin oculaire en novembre 2004. A travers ces événements, il a reconnu ouvertement, la dimension d'homme d'Etat de Laurent Gbagbo, en avouant que " Gbagbo is a big state man" sur qui et avec qui l'on peut compter pour débarrasser l'Afrique nouvelle du "virus" colonial "made in french ". Pour lui permettre donc de prendre la mesure de sa parole donnée, Laurent Gbagbo a tout cédé à Thabo Mbeki et continue de donner pour la paix dans son pays. Cela, il est bienséant que RFI le reconnaisse, puisqu'elle en a rendu compte. Plutôt que de faire dire que " les rebelles sont déçus que le Président Mbeki donne beaucoup plus de respect au Président Gbagbo, compte tenu de son statut de chef d'Etat ". Aujourd'hui, tout le monde a pu se rendre compte que le chef d'Etat sud-africain ne mène pas une médiation de prise du Pouvoir en Côte d'Ivoire. Il n'œuvre pas non plus pour une paix et une réconciliation forcées, telles qu'elles ont été imposées jusque-là par Chirac. Mais, il sert plutôt une médiation où la dignité de l'homme l'emporte sur la médiation de pillage organisé des richesses économiques ivoiriennes. Jusque-là, sa méthode a séduit plus d'un, parce qu'il a privilégié la diplomatie de sagesse dotée du sens de la raison par rapport à la diplomatie d'arrogance et de mépris de Chirac.

Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr

http://news.abidjan.net/article/?n=146850
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senti i sa roune nèg klè
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sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
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mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

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MessagePosté le: Mer 07 Sep 2005 17:54    Sujet du message: Répondre en citant

Vaste programme de déstabilisation de la CI - La Licorne arme toujours les rebelles

Le Temps - mercredi 7 septembre 2005

Rebelles et soldats Licorne se rencontrent ici et là pour renforcer l'armement de la rébellion et préparer le renversement du régime Gbagbo.

Depuis le mercredi 24 août dernier, la Licorne et les rebelles ont entrepris une tournée et des rencontres où des armes sont distribuées aux rebelles. Ainsi, ce 24 août, une délégation de rebelles, conduite par Koné Siaka - chef rebelle de Boundiali -, arrive à Dabou à bord d'un véhicule 4 x 4 immatriculé 1404EJ07 de couleur noire. Les rebelles rencontrent des Français. Il est procédé à deux chargements de véhicule. Le premier véhicule est envoyé à l'hôtel Nancy à Dabou. Il est mis à la disposition de la délégation de Koné Siaka, une Pajero grise, imm. 1733EB08. Elle passe la première nuit à l'hôtel Méambli de Yopougon. Elle a une séance de travail avec sept (7) éléments de la Licorne, tous armés. C'est la préparation de l'attaque du Président de la République. Avant de se retirer, les soldats de la Licorne remettent leurs armes (PA) aux membres de la délégation dont Ouédraogo Drissa et un certain Malan. Le jeudi 25 août, à 16 h, un ministre RDR - dont nous taisons le nom pour l'instant - tient une réunion dans l'enceinte de CFAO (Central Motors) à Treichville avec la délégation de rebelles et deux (2) soldats de la Licorne. L'équipe de Koné Siaka passe cette nuit à l'hôtel Assonvon à Yopougon. Dans la matinée du vendredi 26 août, des soldats de la Licorne retirent trois (3) conteneurs rouges au Port d'Abidjan. C'est un membre de la délégation rebelle qui remplit les documents. Les conteneurs prennent immédiatement l'autoroute du nord. A 15 h 30, la délégation rencontre une dame à la gare UTB à Adjamé avant de se rendre à Zoukougbeu où l'attend Sawadogo Arouna dit " Terrain ", coordinateur des mouvements rebelles basés dans cette région. Le samedi 27 août, la délégation rencontre Sawadogo Arouna et le président des jeunes de Koudougou pour la mise en place d'un dépôt d'armes et l'enrôlement des jeunes du village. La délégation leur laisse une avance de 50 000 FCFA sur une promesse de 700 000 FCFA pour acquérir leur adhésion. Ce même jour, les rebelles tiennent une réunion avec 20 tireurs d'élite algériens dans le parc de la Marahoué. Ces arabes sont dits envoyés par Mme Dominique Ouattara pour la réalisation de l'assassinat du chef de l'Etat. Cinq d'entre eux prennent position à Abidjan, trois à Yamoussoukro, deux à Dabou, deux à San Pedro, deux à Grand-Bassam et deux à Anyama. Les quatre autres sont chargés de la Présidence et de la Résidence du chef de l'Etat. Selon l'information, il y a un dépôt d'armes dans le parc de la Marahoué : 500 kalachs, 55 roquettes et des A54… Il y a également deux (2) sites d'entraînement des rebelles du côté du village de Garango. Un, le principal, à 12 km de l'école primaire et l'autre, derrière le terrain de football. Une centaine d'éléments sont signalés sur ce terrain. A Bonon, sur la route de Daloa, il est signalé une autre cache d'armes. Tout comme derrière le camp de la Licorne dans le secteur de la Basilique à Yamoussoukro. Entre le 10 et le 20 septembre courant, les rebelles recevront sous le couvert de la Licorne, 10 conteneurs de matériels militaires et une dizaine de Pajero. Les villes à ravitailler sont Bonon, Fresco, Bassam et Sassandra-Palmeraie. Le dimanche 28 août, pendant 45 mn, la délégation de rebelles rencontre l'Ambassadeur de France. De 22 h à 3 h du matin, elle est reçue au 43e BIMA par les officiers Stéphane et Philippe. Le lundi 29 août, elle est avec le DG de Nestlé-CI pendant une heure avant de passer à la Primature, d'où elle est partie à bord d'un véhicule des Nations unies immatriculé UN 01120. A 15 h, elle embarque pour Bouaflé dans un véhicule ONU immatriculé UN 01310. Avant le corridor de Gesco, elle change de véhicule. Des éléments de la Licorne lui mettent à sa disposition, deux véhicules 4 x 4 (Pajero). Fofié Kouakou l'attend dans le parc de la Marahoué, sur un site de l'entraînement. Le mardi 30 août, dans ce camp, avec Fofié, les rebelles de Koné reçoivent quatre officiers des FANCI. Après une longue réunion, l'ensemble de la délégation se rend à Zoukougbeu. Le mercredi 31 août, la délégation composée de neuf (9) rebelles dont Koffi Yao Jacques - représentant Fofié - et Sangaré Noufou - venu de Bouaké-, est de retour à Abidjan. De 20 h à 22 h, elle rencontre au 43e BIMA sept (7) soldats français dont le sergent Frédéric, le lieutenant Philippe et le colonel Olivier ainsi que le sergent Laurent, tous les deux venus spécialement de Paris pour ce coup. Entre le 05 et le 12 septembre, la délégation sera à Korhogo pour d'autres rencontres. Et à partir du 25 septembre, les camps rebelles seront suffisamment armés. La prise de Daloa est programmée pour octobre. La France fera venir d'autres armes, cinq avions de guerre et des vivres. Ce programme continue. Les soldats ivoiriens Antoine et Justin sont chargés d'informer la base du 43e BIMA par le biais de l'officier Philippe. Et il faut se méfier des déclarations lénifiantes des responsables de la Licorne et des Forces dites impartiales.

Germain Séhoué

http://news.abidjan.net/article/?n=146839
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MessagePosté le: Mer 07 Sep 2005 17:58    Sujet du message: Répondre en citant

Pourquoi MBeki est indéracinable

Médiation – Depuis la veille de la dernière réunion du Conseil de sécurité, les rebelles ivoiriens ont engagé un bras de fer avec le président Thabo Mbeki, qu’ils récusent. Cependant, à l’horizon, difficile d’apercevoir sur le continent le profil d’un nouveau médiateur qui serait accepté par les différents protagonistes de la crise ivoirienne.


«Le fait que pour la première fois, ce n’est pas la France qui a fait le rapport sur la situation en Côte d’Ivoire- devant le club très restreint du Conseil de sécurité - est un signal fort pour la suite du processus de paix en Côte d’Ivoire», nous confiait récemment un diplomate – ayant exercé durant plusieurs années aux Nations unies - au lendemain de la réunion du Conseil de Sécurité. Il est clair que la médiation du Président sud-africain Thabo MBeki vient de marquer un véritable grand coup, en exposant par le biais de son ministre de la défense Musiuoa Lekota sur l’évolution du processus de paix en Côte d’Ivoire devant le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (ONU). L’appréciation de cet exposé fait par les membres du Conseil de sécurité de l’ONU a été un désaveu au bloc rebelle qui attendait de cette rencontre de New-York du 31 août dernier, que le Conseil de sécurité penche pour la mise en place d’une transition qui écarterait le Président Gbagbo du pouvoir ; et surtout que le Président Thabo MBeki soit déchargé de sa médiation dans la crise ivoirienne. Rien de tout cela n’a été adopté. Au contraire, les membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur entière disposition à soutenir les efforts de paix insufflés par la médiation sud-africaine. Les Nations unies soutiennent la médiation sud-africaine ; mieux, elles entendent «prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l’imposition de sanctions individuelles», en vue d’assurer le respect des résolutions du Conseil de sécurité qu’ils ont jusqu’à présent entérinées dans le cadre du processus de paix en Côte d’Ivoire. Et la médiation du Président Thabo MBeki a non seulement la caution de l’Union africaine – puisque le représentant permanent du Nigeria a pris part à la dernière réunion de New-York sur la crise ivoirienne - mais aussi celle du Conseil de sécurité des Nations unies.
C’est naturellement fort de ce soutien que la médiation a commencé à donner de la voix quelques jours après la réunion des membres du Conseil de sécurité en répondant récemment aux attaques de la rébellion de Guillaume Soro qui indiquent qu’elle ne reconnaîtra plus sa médiation. "La médiation est une médiation de l'UA, pas des Forces nouvelles (…) le processus de négociation dépend de l'Union africaine et du Conseil de sécurité de l'Onu", a déclaré le lundi dernier, le ministre sud-africain de la Défense lors d’une conférence de presse à Pretoria.
En s’insurgeant contre le Président Thabo Mbeki, Guillaume Soro le fait également contre l’UA et les Nations unies qui approuvent le travail abattu jusque-là par le N°1 sud-africain depuis novembre 2004, date du début de sa médiation. Le Président Laurent Gbagbo le sait. C’est pourquoi, il travaille à faciliter au maximum la tâche du Président Thabo MBeki. C’est dans ce contexte que les dernières lois controversées par le bloc rebelle, (la naturalisation, la nationalité, la composition de la CEI) ont été réexaminées et modifiées par le Président Gbagbo selon leur volonté. Même si à l’heure actuellement, cette énième action ne semble plus intéresser les rebelles.
La médiation sud-africaine se présente aujourd’hui comme étant celle de la dernière chance pour les différents protagonistes de la crise ivoirienne ; surtout pour la rébellion qui espère aveuglement en une autre chance. La rébellion a épuisé toutes ses cartes à ce stade de la crise : tous les pions du réseau françafricain ont été découverts. Tous les chefs d’Etat africains qui, au début de la crise, étaient prompts à proposer leur service de médiateur, ne peuvent plus le faire à présent. Ils ont tous été démasqués car roulant pour la France et la rébellion ivoirienne ; et manœuvrent toujours contre le régime Gbagbo.
Selon nos sources, la France est pour sa part consciente de ce qu’elle doit désormais s’aligner sur la médiation MBeki afin d’espérer sortir la tête haute de cette crise qui l’a fortement discréditée. Elle sait qu’il lui est impossible de remettre en scène un de ses bras séculiers au niveau des Chefs d’Etat africains. Assurément, une telle initiative de la part de la France sera violemment rejetée par le camp présidentiel qui, aujourd’hui, se trouve être totalement en phase avec la communauté internationale. Notamment sur des questions relatives à la préparation technique des élections qui passent forcément par le désarmement des rebelles.
Si les rebelles veulent désormais s’engager dans un schéma autre que celui tracé par le Président sud-africain, ils s’exposent inéluctablement aux sanctions prévues à cet effet puisqu’ils constituent un blocage au processus de paix. Ils doivent contre leur gré compter avec la médiation sud-africaine.

Robert Kra

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
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MessagePosté le: Ven 09 Sep 2005 00:00    Sujet du message: Répondre en citant

La présidentielle ne pourra se tenir le 30 octobre, selon Kofi Annan

AFP - 9/8/2005 4:27:22 PM

La tenue d`une élection présidentielle cruciale en Côte d`Ivoire ne "va pas être possible" le 30 octobre en raison du retard dans les préparatifs, a déclaré jeudi le secrétaire général de l`Onu, Kofi Annan, qui a de nouveau évoqué la menace de sanctions internationales.

Dans un entretien diffusé par Radio France Internationale (RFI), M. Annan a indiqué que "tôt ou tard" le Conseil de sécurité de l`Onu "va être obligé" de prendre des sanctions contre les parties ivoiriennes.

"Cela ne va pas être possible parce que les leaders politiques et les partis n`ont pas coopéré", a déclaré M. Annan en réponse à une question sur la tenue le 30 octobre de la présidentielle.

"Il y a certaines choses qu`on doit faire avant des élections en octobre. On n`a même pas pu constituer la Commission électorale. Pratiquement, sur le plan technique, ce n`est pas possible" d`organiser un scrutin à la date prévue, a-t-il dit en français.

Le report de cette élection ne faisait guère de doute ces derniers jours, mais M. Annan est le premier haut responsable à annoncer, clairement, que le scrutin ne pourra pas se tenir à la date prévue.

Le Haut représentant de l`Onu pour les élections en Côte d`Ivoire, Antonio Monteiro, avait déjà estimé jeudi qu`il serait "très difficile" de maintenir la date du 30 octobre.

La Côte d`Ivoire est coupée en deux par une rébellion armée qui contrôle le nord depuis septembre 2002, et le processus de paix, et notamment la question du désarmement, est dans l`impasse, alors que la communauté internationale s`inquiète de l`éventualité d`une reprise des affrontements.

Fin août, le président Laurent Gbagbo avait appelé la "communauté internationale" à décider de la tenue ou non des élections.

Interrogé sur la questions d`éventuelles sanctions de l`Onu, M. Annan a répondu: "le Conseil de sécurité est saisi, la question des sanctions n`est pas exclue". "Je crois que tôt ou tard le conseil (de sécurité de l`Onu) va être obligé d`agir dans ce sens", a ajouté M. Annan, qui s`exprimait lors d`un entretien accordé à RFI, à la télévision francophone TV5 et à l`hebdomadaire français l`Express.

En juillet, le Conseil de sécurité avait mis en demeure les acteurs politiques en Côte d`Ivoire d`appliquer les engagements pris grâce à la médiation de l`Union africaine (UA) menée par le président sud-africain Thabo Mbeki concernant le processus de paix et les élections, sous peine de sanctions.

Les sanctions prévues par la résolution 1572 du 15 novembre 2004, consistent en l`imposition, pour une période d`un an, d`un gel des avoirs financiers et d`une interdiction de voyager à toutes les personnes considérées comme responsables d`entraves au processus de paix, de violations des droits de l`homme et d`appels à la haine dans les médias.

Le Conseil de sécurité a ensuite élargi le champ de ces sanctions aux personnes responsables d`entraves à l`application de l`embargo sur les armes vers la Côte d`Ivoire et à celles qui s`opposeraient au déroulement d`élections "libres, justes et transparentes".

La rébellion armée des Forces nouvelles (FN) et l`opposition ivoiriennes ont exigé une transition politique pour organiser à une date ultérieure la présidentielle. Le président Gbagbo refuse une telle transition.

Plus de 6.000 Casques bleus de l`Onu sont déployés en Côte d`Ivoire, avec le soutien d`environ 4.000 soldats français de l`opération Licorne.

http://news.abidjan.net/h/147129.html
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MessagePosté le: Ven 09 Sep 2005 00:05    Sujet du message: Répondre en citant

les sanctions se préparent

Le comité de sanction mis en place par le conseil de sécurité de l’ONU sur la crise ivoirienne s’est réuni hier au siège de l’organisation à New York. Aucune décision n’a été officiellement redue publique au terme de cette réunion présidée par la Grèce. Selon le représentant permanent de la Côte d’Ivoire aux nations unies, l’ambassadeur Philipe Djangoné-Bi, le comité de sanction qui vient ainsi de se réunir fera un compte rendu au conseil de sécurité dans les prochains jours. Ce n’est qu’après, a-t-il expliqué, que le conseil de sécurité se réunira à son tour pour décider. Le tout, bien entendu, sur la base récent rapport de la médiation sud africaine qui a clairement désigner les rebelles et leur refus de se soumettre au désarmement comme la seule entrave valable à l’aboutissement du processus de paix en Côte d’Ivoire.
Le 31 Août dernier, le ministre sud-africain de la défense, Mosioua Lekota s’adressant au conseil de sécurité au nom du président M’béki pour rendre compte de neuf mois de médiation de son pays en Côte avait reconnu que le président Laurent Gbagbo avait fait sa part de travail identifiée par les différents accords de paix. Comme quoi, les rebelles peuvent continuer de se promener chez les Wade Kérékou et consorts. Mais petit-à-petit l’étau se resserrer autour d’eux.

http://news.abidjan.net/presse/notrevoie.htm
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MessagePosté le: Lun 12 Sep 2005 23:22    Sujet du message: Répondre en citant

Comment Annan veut torpiller le processus de paix

Le Courrier d'Abidjan - 9/11/2005 7:20:11 PM

Impartialité - Le Secrétaire général de l'ONU a porté un sérieux coup de
frein au processus de paix en cours en Côte d'Ivoire par ses derniers
propos.

C'est un Kofi Annan balbutiant presque que l'on a vu le week-end dernier, sur les antennes d'une chaîne de télévision française. Dans un maniement de la langue française dont l'accent ne le disputait point à sa volonté toute affichée de casser la paix en Côte d'Ivoire, le patron de la maison de verre de la grosse pomme affirme trahi par sa mine, que "l'élection présidentielle à la date constitutionnelle du 30 octobre prochain n'est pas possible, les leaders et les groupements politiques n'ayant pas suffisamment
collaboré". Le patron de l'ONU poursuit pour dire que "des problèmes techniques restent à être résolus" pour aller à cette élection. Le disant, Annan coupe court à un débat - encore en cours, et - pour lequel il a bien mandaté des collaborateurs sur place à Abidjan. M. Pierre Schori, responsable de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) est bien son représentant en terre ivoirienne. A qui il a adjoint une armée onusienne depuis le début de la crise. Annan en a même rajouté, en
nommant M. Antonio Monteiro comme superviseur des élections en Côte d'Ivoire.
Ils étaient tous - y compris M. Patrick Lekota, qui, au nom de la médiation sud-africaine, a fait le bilan de la Roadmap Mbeki - devant le Conseil de sécurité de l'ONU. Ils y ont fait un exposé sans fioriture de la situation en Côte d'Ivoire. M. Annan les a laissés faire, sans leur donner des instructions et la conduite à tenir. MM. Schori et Monteiro sont revenus à Abidjan et se sont mis au travail. Touchant ici et là, chacun des protagonistes, afin que tous y mettent du sien pour une sortie de crise effective. Ils n'ont jamais désespéré. Mieux, ils donnent chaque jour une idée de leur farouche volonté de faire respecter la date du 30 octobre, quitte - du fait de problèmes techniques - à la repousser
légèrement. Voilà que M. Kofi Annan vient leur couper l'herbe sous les pieds. Alors qu'ils ont fait un rapport contre lequel il n'a pu lever le petit doigt, au siège de l'ONU à New York, c'est à Paris, au pied de Chirac que M. Annan trouve les ressources nécessaires pour faire sa sortie. Une sortie de route, évidemment teintée de mauvaise foi. Nulle part dans ses propos, le patron de l'ONU ne fait allusion à ce que le président Gbagbo a donné. A ses parts de sacrifices. Lui qui a promulgué nombre de lois, même celles à problèmes. Fâcheuse façon d'encourager quelqu'un qui a résolument accepter d'aller à la paix. Nulle part dans ses propos, M. Annan ne souligne que le blocage aujourd'hui est le fait
des rebelles. Histoire d'interpeller leurs parrains - les Français chez qui il était ce jour-là - à exercer les pressions sur leurs pantins de rebelles. Au moment où le monde entier attend de M. Annan que son
Conseil de sécurité prenne ses responsabilités, par l'usage de sanctions attendues de tous, M. Annan envoie ballader tout le monde, en bottant en touche. Espérant que tout le monde le suivra cette fois. Toute la galaxie françafricaine, en mal d'argument pour falsifier cette histoire de la Côte d'Ivoire qui se passe sous nos yeux, veut faire une pression sournoise sur Annan pour changer les lois d'un jeu préétabli. Sachant que la fameuse idée d'une transition ne peut prospérer, elle veut mettre Annan en avant pour un autre schéma, lui aussi inopérant. A Annan de ne pas se laisser piéger, car les Ivoiriens qui aiment leur pays ont fait leur part de sacrifices. Le patron de l'ONU devrait éviter que son attitude vienne mettre de l'eau au moulin de ceux qui affirment qu'il est manipulé et ne défend pas efficacement les plus faibles. La résultante d'un tel sentiment étant qu'il fait tellement preuve de fébrilité qu'il a coupé la poire au moment et là où il ne faut pas. Il faut revoir la copie.

William-Varlet ASIA

http://news.abidjan.net/h/147447.html
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MessagePosté le: Lun 12 Sep 2005 23:28    Sujet du message: Répondre en citant

Kadhafi demande à Gbagbo de chasser l’armée française

Le Courrier d'Abidjan - 9/11/2005 7:23:29 PM

Sortie – Le président libyen a donné une interview instructive aux médias publics ivoiriens. D’où il ressort que le président Gbagbo doit durcir un peu plus sa position vis-à-vis de la France pour être totalement en phase avec son homologue libyen.

Le «Guide de la Révolution libyenne», le colonel Mouammar Kadhafi, a donné une interview conjointe aux médias d’Etat ivoiriens (Fraternité-Matin, la RTI Première chaîne, Radio Côte d’Ivoire). Au-delà des foucades habituelles du numéro un libyen, quelques données assez intéressantes sur la vision qu’a Kadhafi de la crise ivoirienne apparaissent. Kadhafi a reçu les médias ivoiriens avant tout pour leur transmettre des messages forts. Premier message : il soutient Gbagbo. «Personnellement, je pense que mon frère le président Laurent Gbagbo est un dirigeant révolutionnaire. On partage la même vision. Quand il y a un dirigeant révolutionnaire dans le monde, dans le tiers-monde plus particulièrement, il y a toujours ces forces réactionnaires, ces forces racistes, impérialistes qui prennent toujours le parti de ses opposants contre lui. Vous pouvez constater vous-mêmes les prises de position des autres à l’égard du président Mugabe, à l’égard du président Gbagbo et à l’égard de la Libye». L’éloge est dithyrambique, et suscitera sans aucun doute des crises d’hystérie à Ouagadougou, traditionnellement capitale chérie de la Libye et de ses pétrodollars. Ceci dit, il pourrait également gêner aux entournures un président ivoirien aujourd’hui soucieux de se présenter comme le bon élève de la communauté internationale plutôt que comme un révolutionnaire exalté…
Kadhafi, qui avait été coopté par le Burkina Faso dans la croisade anti-Gbagbo au début de la crise parce qu’on lui avait dit que le régime ivoirien maltraitait les musulmans, a visiblement changé d’avis sur la question. Il estime désormais que le thème religieux a été utilisé au profit des puissances occidentales. «Mon message à mes chers frères de la Côte d’Ivoire, ils doivent préférer leur unité à n’importe quelle autre aspiration ou convoitise. Car leur différend a ouvert une brèche pour que d’autres forces pénètrent en Afrique. Je suis de confession musulmane. Moi, je suis musulman et je conseille à mes frères et sœurs musulmans de Côte d’Ivoire qu’il n’est pas de leur intérêt de faire bande à part. Il n’est pas de leur intérêt de donner aux forces étrangères, aux puissances étrangères, l’occasion de pénétrer. Votre religion, votre confession vous appellent à la paix, à l’unité. La religion musulmane vous pousse, vous encourage à empêcher votre ennemi ou adversaire d’entrer dans votre pays. Ce n’est pas de leur intérêt de voir la partition de la Côte d’Ivoire», dit Kadhafi. Aura-t-il des échos dans certains milieux très actifs, aux confins de la politique et de la religion ?
Au-delà de toute chose, Kadhafi profite de l’interview qu’il a accordée aux médias d’Etat ivoiriens pour envoyer un message assez direct à son homologue ivoirien. En substance, il dit au président Gbagbo qu’il sera plus disposé à l’aider si et seulement si il choisit d’entrer dans un schéma de lutte révolutionnaire en demandant explicitement le départ des «forces étrangères», plus particulièrement de l’armée française – la seule qui se trouve en Côte d’Ivoire à la demande du gouvernement ivoirien et au nom d’un accord de défense bilatéral. «Moi, je suis avec le président Gbagbo et je suis avec le peuple ivoirien frère. Nous contribuons vivement à régler, à résoudre les problèmes de la Côte d’Ivoire. Mais nous avons une conditionnalité, à savoir le retrait des forces étrangères, des mains étrangères. Les forces étrangères, les mains étrangères devraient être retirées de la Côte d’Ivoire», dit ainsi Kadhafi. L’on se souvient que, dans une interview au Figaro, juste avant le sommet de la Francophonie de Ouagadougou, Kadhafi avait explicitement attaqué la présence française en Côte d’Ivoire et plus globalement en Afrique. «Personnellement, je n'ai pas encore compris la raison de la présence militaire de la France en Afrique. Qu'est-ce qu'elle veut y faire ? Notre voisin le Tchad, par exemple, a vécu un conflit d'un quart de siècle. Je n'ai pas vu de rôle pour les forces françaises. On ne comprend pas pourquoi elles sont là. Et voyez ce qui se passe en Côte d'Ivoire : je crains que cela n'ait une influence négative sur les relations afro-françaises. Car il y avait une confiance mutuelle entre l'Afrique et la France. Je crois que c'était une erreur d'intervenir en Côte d'Ivoire. Maintenant, la confiance a disparu», avait-il dit. Visiblement, Kadhafi, qui s’est rapproché des Etats-Unis, n’estime plus nécessaire de flatter la France comme par le passé et est prêt à surfer sur la vague de défiance que la politique aventureuse de Chirac a créée en Afrique. Il reste que son compagnonnage avec Blaise Compaoré, instrument préféré des «mains étrangères» en Afrique, altère quelque peu la cohérence de son propos.
En tout cas, une fois de plus, le président ivoirien est face à un dilemme diplomatique. Ses pairs africains les plus prompts à le soutenir, tel Kagamé (qui nargue la France mais est activement soutenu par les Etats-Unis), le sentent «mou» et peu disposé à entrer dans le cercle des présidents qui défient une ou plusieurs puissances occidentales.

Par Benjamin Silué

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MessagePosté le: Lun 12 Sep 2005 23:50    Sujet du message: Répondre en citant

Paris menace d’utiliser son droit de veto pour protéger les rebelles


Révélations – La dernière livraison du très françafricain hebdomadaire Jeune Afrique L’Intelligent nous permet, malgré des grosses ficelles de désinformation, d’anticiper sur les prochaines batailles diplomatiques que la France officielle mènera contre la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo.


La guerre diplomatique sournoise que Jacques Chirac mène à la Côte d’Ivoire continue de plus belle. Elle se livre, comme d’habitude, dans les salons feutrés de l’Elysée, mais également à la Maison de Verre à New-York. La dernière édition de Jeune Afrique L’Intelligent, désormais feuille de liaison de la Françafrique, nous donne, à travers un article de François Soudan intitulé «France-Côte d’Ivoire : le dessous des cartes», l’occasion d’explorer les dernières trouvailles rhétoriques et propagandistes des stratèges de l’Elysée, mais également de nous faire une idée de ce qu’ils préparent pour la suite. Décryptage des ficelles devenues trop grosses de la désinformation à la française.

1 – La médiation initiée par Roland Dumas désarçonne l’Elysée

Le 17 août dernier, jour de la rencontre France-Côte d’Ivoire, Le Courrier d’Abidjan vous accompagnait dans les méandres des enjeux d’un match «100% politique». Ce match était un des «supports» de la médiation de Roland Dumas, ancien ministre socialiste des Affaires étrangères français. Une médiation que l’Elysée ne peut pas refuser, comme l’explique François Soudan. «Il fallait à Gbagbo un dinosaure, d’où l’idée d’embaucher Roland Dumas. Bonne pioche : à 83 ans, l’ancien ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand, redevenu avocat, est un homme d’expérience qui a ses entrées partout, y compris, ce qui ne gâche rien, à l’Elysée. Hôte de l’indépendance, le 7 août, Dumas a trouvé au bord de la Lagune de quoi se consoler de la très médiatique défense de Saddam Hussein. Depuis, Dumas joue avec habileté les missi dominici entre Paris et Abidjan. Avec pondération aussi : selon nos informations, il a ainsi dissuadé son nouveau client d’intenter une action en justice contre la France à propos des fusillades de novembre 2004 devant l’hôtel Ivoire. Gbagbo lui avait confié le dossier, mais il l’a convaincu d’y renoncer – tout du moins pour l’instant», écrit François Soudan. Traduction : Dumas a rendu des services que Chirac ne peut pas oublier, et il a des arguments en béton. De plus, Gbagbo exerce à travers lui un chantage dont le locataire de l’Elysée pourrait se passer. Le vieil avocat peut quitter son rôle de conciliateur pour celui de défenseur des victimes de novembre 2004. Quel impact cela créerait donc en France ? L’ancien chef de la diplomatie, l’ex-président du Conseil constitutionnel qui accuse Chirac de «forfaiture en Côte d’Ivoire»… L’Elysée, qui ne peut rejeter la médiation Dumas du revers de la main, a donc décidé de se convaincre que, de toute façon, Gbagbo n’est pas fiable. Ainsi, François Soudan se plaint de ce que «alors que ses pairs multipliaient les vœux de bon rétablissement à Jacques Chirac, hospitalisé, Laurent Gbagbo a été l’un des très rares chefs d’Etat africains à ne pas avoir envoyé à l’Elysée de message de sympathie» (ce qui est faux, bien entendu, puisqu’une dépêche AFP a repris le contenu du message de Gbagbo). JAI s’offusque de ce que «les partisans du président ivoirien» ont relayé la rumeur sur la mort de Chirac, le soir du match Côte d’Ivoire-Cameroun. L’Elysée essaie par ailleurs de se convaincre de la pertinence de sa grille ethnique selon laquelle Gbagbo pèse «au maximum un quart de l’électorat», et ne veut pour cela pas d’élection. Alors que la partie la moins haineuse de l’establishment français brandit, pour contredire le monarque, le sondage confidentiel de la SOFRES, institut français réputé, qui donne Gbagbo gagnant dans tous les cas de figure (JAI se contentant de donner la simulation la moins favorable au président sortant au second tour : 52% à Gbagbo contre 48% à Bédié). Dur, dur, de détester Gbagbo de nos jours, en s’appuyant sur des données rationnelles…

2 – Chirac veut faire un coup contre Gbagbo, mais se sent surveillé par Mbeki

François Soudan de JAI raconte une anecdote qui, dépouillée des pièges de désinformation classiques, nous renseigne bien sur l’état d’esprit à Paris : «Sans que l’on sache très bien ce qui relève chez lui de la sincérité, de la rouerie ou de la complotite aiguë, [Gbagbo] téléphone le soir même (ndlr : le 17 août) au médiateur sud-africain, le président Thabo Mbeki. «Les Français, lui dit-il en substance, ont juré ma perte. Chirac a ordonné un coup d’Etat contre moi pour demain, jeudi 18 août !» Trop malin pour y croire vraiment, Mbeki répercute le message à Paris, où l’on hausse les épaules… avant de s’arracher les cheveux. Le jour J, en effet, point de putsch à Abidjan mais une déclaration radiophonique au lance-flammes de l’ancien chef d’état-major ivoirien Mathias Doué, qui appelle au renversement de Gbagbo ! Ce dernier y voit évidemment la preuve que son «information» n’était pas fausse. Les Sud-Africains ne cachent pas leur mécontentement. Et les Français recherchent avec frénésie d’où le général a bien pu lancer son appel à la subversion. Les antennes de la DGSE à Libreville et Ouagadougou exonèrent rapidement le Gabon et le Burkina ; on cherche même en France, au cas où, puis en Suisse où Doué aurait été signalé. Avant de «cibler», sur la base de quelques renseignements, un peu par élimination aussi, mais sans certitude absolue, le Ghana voisin, où le «Chinois» se cacherait depuis plusieurs mois…», écrit François Soudan. Au-delà de l’envie forcenée de protéger Bongo et Compaoré (Doué a pourtant été vu par des quidams à Ouagadougou), de l’invraisemblance de certains détails (c’est bien sur RFI, radio financée par le Quai d’Orsay, que Doué a lancé ses appels), toute cette prose traduit une réalité. Paris veut renverser Gbagbo, mais a l’impression que Mbeki l’épie en permanence, lui demande des comptes précis et ne la laissera pas faire facilement. D’ailleurs, pour essayer de dissiper son image de comploteur qui lui colle à la peau depuis novembre 2004, Chirac a fait pondre à un expert du ministère de la Défense un rapport selon lequel c’est «un proche conseiller» de Gbagbo qui a fait bombarder le cantonnement français à Bouaké, pour camoufler une défaite – ne riez pas ! – contre des rebelles «très solidement retranchés» à Bouaké.

3 – Paris a contraint Bédié à rentrer en Côte d’Ivoire

François Soudan relaie les états d’âme de l’Elysée sur les leaders politiques ivoiriens. Ouattara est jugé peu fiable (à vrai dire, il est grillé, et Paris le sait), Soro décevant. Bédié semble le seul sur qui Paris compte pour faire face électoralement. C’est pour cette raison que la France l’a quasiment contraint à rentrer en Côte d’Ivoire. JAI écrit : «La méfiance de Paris envers Gbagbo n’induit absolument pas un quelconque sentiment de confiance vis-à-vis des principaux leaders de l’opposition. Tout se passe comme si la France n’avait pas d’Ivoirien de rechange – une position d’ailleurs revendiquée et théorisée au Quai d’Orsay dans le cadre de la «fin de la Françafrique de papa». Alassane Ouattara devra sans doute se résoudre à attendre l’hypothétique accession à l’Elysée de son ami Nicolas Sarkozy pour voir enfin se dissiper cette réputation de politicien insaisissable et vaguement sulfureux qui est la sienne aux yeux des Français. Soro, avec qui le courant n’est jamais passé, a pu mesurer, lors de son passage à Paris, en mai dernier, à quel point il était tenu à distance : seul le président du Conseil constitutionnel, Pierre Mazeaud, avait alors accepté de le revoir, en souvenir de Marcoussis. Quant à Bédié, c’est une autre histoire. L’ancien président est directement «traité» par l’Elysée, qui le pousse depuis des mois à regagner Abidjan afin d’être présent sur le terrain».

4 – La France opposera son veto pour protéger les rebelles

Il ne faut pas s’illusionner. Les propos globalement peu élogieux que tient la France en privé sur les «leaders ivoiriens» que Kofi Annan étrille vagument en public, ne doivent pas faire oublier une réalité. En Côte d’Ivoire, Paris a ses amis (l’opposition politico-rebelle) et ses ennemis (Gbagbo et ses «extrémistes»). Pas question de sanctionner «unilatéralement» les rebelles, bien qu’ils soient les seuls à bloquer le processus de paix, selon le rapport du ministre sud-africain de la Défense endossé par le Conseil de sécurité, dont fait partie la France. Mbeki a mis en difficulté Paris en invitant le Comité des sanctions à constater la situation sur le terrain, au lieu de se contenter de bien théoriques supputations. La Chiraquie a d’ores et déjà sorti ses griffes. JAI raconte. «L’ambassadeur grec Adamantos Vassilakos, qui préside le Comité des sanctions de l’ONU, est annoncé en Côte d’Ivoire pour une mission d’information d’ici à la fin du mois de septembre. Paris attend ses conclusions et s’opposera «évidemment» au sein du Conseil de sécurité à toute velléité de sanctionner unilatéralement un camp plutôt qu’un autre». Drôle de manière de procéder : Paris veut intimider les membres du Comité de sanctions avant son arrivée à Abidjan. La France est prête à sortir le gros bâton du droit de veto pour éviter la Berezina à ses poulains. Un proche du dossier, qui s’est épanché à l’oreille du journaliste de JAI, poursuit : «Nous ne prendrons aucune décision sans l’accord des Africains, en particulier de l’Union africaine. Mbeki, on le sait, y est hostile. Obasanjo beaucoup moins.» En gros, la France tentera de diviser l’Union africaine pour obtenir, ou les sanctions contre le camp Gbagbo en même temps que contre les rebelles, ou pas de sanctions du tout.


5 – Paris ne se «mouillera» pas dans la bataille de la transition

«Paris estime qu’au vu de la Constitution, rien n’empêche Gbagbo de continuer à exercer ses fonctions pendant la durée de ce report. Pas question donc d’une «solution Diarra» avec un chef d’Etat de transition, comme le réclame l’opposition», écrit François Soudan de JAI. Il confirme ainsi ce que d’autres sources disent. Paris ne se battra pas de manière forcenée pour une «transition». Pas parce qu’elle n’est pas d’accord, mais parce que l’état actuel du rapport de force diplomatique (et médiatique) ne le lui permet pas, et que les termes de la Constitution sont clairs pour quiconque veut lire sans passion. Ceci dit, si le G7 arrive à imposer son idée comme un grand, la France, bien entendu, appuiera…

Sylvie Kouamé

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MessagePosté le: Jeu 15 Sep 2005 22:48    Sujet du message: Répondre en citant

La médiation tranche : Pas de transition, Gbagbo reste en place


Realpolitik - La médiation sud-africaine vient de sortir de son silence. Depuis hier, par la voix de M. Patrick Lekota, la médiation vient de prendre position contre toute idée de transition.


Un gouvernement de transition en Côte d’Ivoire après le 30 octobre 2005, date de la fin du mandat du président Laurent Gbagbo, serait synonyme de «chaos». Patrick Lekota, ministre sud-africain de la Défense et collaborateur direct du médiateur Mbeki dans le règlement de la crise en Côte d’Ivoire, a été on ne peut plus clair hier, à l’occasion d’une conférence de presse : «Nous avons clairement indiqué au Conseil de sécurité de l’Onu que l’actuelle Constitution de Côte d’Ivoire, sur laquelle les accords sont basés, ne prévoit pas une telle idée de gouvernement de transition. Cela pourrait uniquement provoquer le chaos et d’énormes perturbations dans la société. Si vous changez maintenant, vous allez entraîner la Côte d’Ivoire vers des périodes sombres», a-t-il indiqué à l’ensemble des journalistes présents à cette conférence de presse, organisée au moment où la question ivoirienne est au centre de certaines discussions à New York. «Selon notre lecture de la Constitution, le gouvernement en place restera en place. En particulier, dans la mesure où il n’est pas responsable de la non-application des accords», a-t-il enfoncé le clou et clouant par là même le bec aux partisans du chaos après le 30 octobre 2005.
M. Lekota a par ailleurs dit sa volonté de voir ces élections être reportées en novembre prochain, ne voyant pas les raisons pour quoi elles ne pourraient avoir lieu au plus tard à la fin de l’année 2005.
M. Lekota a aussi réaffirmé au cours de cette conférence que la médiation sud-africaine continuerait son travail. Sur les sanctions onusiennes, il a précisé qu’il ne revenait pas à l’Afrique du Sud d’en prendre les initiatives, mais plutôt au Conseil de sécurité de l’ONU. Par ailleurs, le conférencier n’a pas omis de marquer son étonnement face aux dernières réactions du bloc rebelle et du G7. Pour lui, ces derniers ont toujours été parties prenantes de ses initiatives et ne s’en sont jamais plaint, étant entendu «qu’ils ont toujours eu confiance dans la médiation et dans tous les accords signés sous sa direction». M. Lekota a profité de cette conférence pour faire le tour de la crise ivoirienne et a rappelé à l’assistance que le démantèlement des milices pro-Gbagbo est en partie conduit par des officiers sud-africains et se passe dans d’excellentes conditions. C’est pour quoi il a souhaité que le désarmement se fasse dans les plus brefs délais. «Et il devrait se faire dans les plus brefs délais», a-t-il martelé. A la séance des questions après l’exposé liminaire du conférencier, les journalistes lui ont fait remarquer que sa thèse épousait étrangement celle de M. Affi N’Guessan, président du FPI, parti au pouvoir en Côte d’Ivoire et dont est issu M. Gbagbo. La réaction de M. Lekota a été la suivante : «D’abord, j’ai remarqué que vous avez posé des questions trop dirigées. Ensuite, je tiens à vous faire savoir que je ne connais pas personnellement M. Affi. Je ne l’ai vu qu’une seule fois. Tout ce que je viens de vous dire a été déjà consigné dans notre rapport qui se trouve depuis à l’ONU. Le problème entre M. Affi et moi, c’est que tous ceux qui sont dans la vérité disent toujours la même chose. C’est tout.». Une journaliste a aussi fait savoir à M. Lekota que le choix des Ivoiriens s’était porté sur M. Seydou Diarra pour diriger la «transition». Autre réaction de M. Lekota : «Seydou Diarra ? N’est-ce pas lui qui dirige actuellement le gouvernement de réconciliation nationale ? Vous et moi, nous pouvons aller vérifier s’il fait son travail. Je ne crois pas un seul instant qu’il soit la solution. La seule qui vaille, ce sont les élections avant le mois de décembre.», a clos M. Lekota qui a été rejoint – comme s’ils s’étaient passé l’information – par le Premier ministre français Dominique de Villepin qui appelait depuis New York, au même moment hier jeudi, à des élections «le plus rapidement possible en Côte d’ivoire» : « Il est pour nous essentiel que ces élections aient lieu le plus rapidement possible. L’échéance essentielle, c’est bien l’élection présidentielle. Nous souhaitons qu’elle soit libre, transparente». Pour le Premier ministre français revenu peu après à la charge, «C’est au représentant du Secrétaire général de l’ONU pour les élections, M. Monteiro, qu’il appartient de déterminer la nature et l’ampleur du report de l’échéance qui devait avoir lieu le 30 octobre 2005. Il est important que le Conseil de sécurité puisse accompagner ce processus en maintenant la pression sur l’ensemble des parties pour obtenir une pleine application des accords», a-t-il souligné en appelant à travailler pour une «véritable incitation au désarmement». Pour qui sait lire entre les lignes, les carottes sont en train de cuire pour de bon pour le bloc rebelle.


Avec JS depuis Pretoria

William-Varlet ASIA

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MessagePosté le: Jeu 15 Sep 2005 22:52    Sujet du message: Répondre en citant

La Côte d’Ivoire victime de la folie d’un seul homme, Jacques Chirac

Pour une fois, on ne nous jettera pas à la figure la «paranoïa» et la «complotite» des «extrémistes proches de Gbagbo». C’est Le Figaro, le quotidien conservateur français le plus respecté, aux pages internationales réputées dans le monde entier, qui le dit. La France est divisée sur le conflit ivoirien. Si le Quai d’Orsay (Philippe Douste-Blazy, dont la conseillère Afrique est toujours Nathalie Delapalme, qui en est à son troisième ministre), Matignon (Dominique de Villepin, ancien ennemi juré de Gbagbo) sont décidés à permettre un retour de la paix en Côte d’Ivoire par des élections, l’Elysée (Jacques Chirac himself) et la Défense (Michèle Alliot-Marie, marionnette du président de la République sans autonomie), rêvent d’en découdre avec les autorités élues de Côte d’Ivoire. «Le Quai d'Orsay et Matignon sont pour des élections, assure un proche du dossier, mais l'Élysée et la Défense estiment qu'il ne peut y avoir de sortie de crise qu'avec une sortie de Gbagbo», écrit Le Figaro.
La communauté internationale ne pourra pas dire qu’elle ne savait pas. Elle ne pourra pas non plus banaliser l’information en la mettant sur le compte d’états d’âme d’hommes politiques éloignés du terrain des opérations. Car il s’agit bel et bien des donneurs d’ordre directs des 4000 soldats de l’Opération Licorne, mandatés par l’ONU, donc par toute la communauté internationale, dont on nous explique aujourd’hui qu’ils poursuivent d’autres buts que celui qui leur a été assigné. A cause de leur refus d’obéir et de rendre compte à leur mandant, la Côte d’Ivoire a subi les événements de novembre 2004. Après ces événements et en dépit du bon sens, le Conseil de sécurité a refusé de mettre les hommes de Licorne sous la coupe d’un commandement onusien unifié. L’organisation basée à New York, déjà discréditée par de nombreux scandales, veut-elle se suicider ?
Les révélations du Figaro viennent donner de la cohérence aux derniers articles de François Soudan, de Jeune Afrique L’Intelligent et ajouter aux décryptages du Courrier d’Abidjan. Ainsi, quand l’Elysée, désarçonné par les récents sondages de l’institut français SOFRES qui donnent Gbagbo gagnant dans tous les cas de figure, brandit des estimations ethniques affirmant que le président ivoirien pèse «au maximum un quart de l’électorat» et ne veut, pour cela, pas d’élection, il faut comprendre que c’est Chirac lui-même qui ne veut pas d’élection. Dans son raisonnement, l’Elysée oppose d’ailleurs l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire et la «sortie de Gbagbo». Les Français doivent savoir que leur président mène, à Abidjan, une guerre se fondant sur le refus de la démocratie.
L’opinion française, les élites hexagonales laisseront-ils faire un nouveau Rwanda qui tuera la crédibilité de leur diplomatie, non seulement en Afrique et dans le monde entier ? En effet, les similitudes sont fortes entre un François Mitterrand mourant, à la fin de son règne, voulant à tout prix mener sa guerre «de prestige» au Rwanda, pour l’intérêt de son clan familial, et Jacques Chirac, malade, en fin de parcours, décidé à en découdre en Côte d’Ivoire en dépit de l’intérêt singulier de la France.

Sylvie Kouamé

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MessagePosté le: Jeu 15 Sep 2005 23:09    Sujet du message: Répondre en citant



Vives tensions à Brobo - ONUCI et Licorne au bord de l`affrontement



La tension est montée d'un cran hier, à Brobo, ville située à quelques 20 km à l’Est de Bouaké. Des soldats de l'ONUCI et ceux de la Licorne se disputent le contrôle de la ville. En effet, une rumeur de prise de la ville par les rebelles a révolté la population qui s'est confiée aux soldats marocains en position à Brobo. Quelques jours avant, une délégation de rebelles fait savoir à certaines autorités que la ville de Brobo fait partie de leur position. Et qu'elle (délégation) s'y rendrait pour s'entretenir avec les populations. Ce à quoi les habitants de la ville ont opposé une fin de non recevoir. Cependant, au moment où les tractations avaient lieu, les soldats de la Licorne venant de Bouaké, investissent ladite ville, au prétexte qu'elle est exposée à l'insécurité. Toute chose qui a révolté les populations et dont les réactions ont suscité un sursaut d'orgueil dans les rangs des soldats onusiens. Le colonel major, commandant de la position de l'ONUCI à Brobo demande à la Force Licorne de quitter les lieux. Une altercation s'en suit entre soldats ONUCI et ceux de Licorne. Ce qui a du coup créé de vives tensions entre ces deux Forces impartiales, selon les informations reçues au téléphone d'un témoin des faits depuis Brobo. Un soldat onusien de nationalité marocaine avait été tué à la machette en présence des soldats français de Licorne, le mercredi 31 août dernier, au moment où siégeait le Conseil de Sécurité de l'ONU sur la crise ivoirienne.. Il faut craindre que la tension suscitée par l'invasion de la rébellion de la ville de Brobo surveillée par le cantonnement marocain de l'ONUCI, ne réveille le démon de la vengeance. Au moment où nous mettions sous presse, une forte délégation de l'ONUCI recevait la Licorne et les populations pour aplanir les divergences dues à la présence de Licorne et voir dans quelle mesure sécuriser la ville.

S. Z.

http://news.abidjan.net/article/?n=148369
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Pakira
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MessagePosté le: Sam 17 Sep 2005 16:05    Sujet du message: Répondre en citant

Projet de déstabilisation de la Côte d`Ivoire - 200 mercenaires burkinabé bientôt à Abidjan

La rébellion ivoirienne, en complicité avec les armées française et burkinabé, prépare la guerre au moment où le Président Gbagbo se sacrifie pour la paix en Côte d'Ivoire.

Comme indiqué dans notre dossier du mercredi 7 septembre dernier sur le programme de déstabilisation de la Côte d'Ivoire, cette tournée de complot entre les rebelles et la Licorne se poursuit. Ainsi, le mardi 6 septembre, à Bouaké, Issiaka Ouattara dit Wattao, chef de guerre, demande officiellement le soutien logistique de l'armée francaise pour bouter Laurent Gbagbo hors du pouvoir. C'est une demande en vivres et en armement. Le Lt Philippe du 43e BIMA remet un chèque de dix millions, du Premier ministre De Villepin, à l'ensemble des rebelles devant participer à l'opération. Korhogo. Mercredi 07 septembre 2005. Les officiers Antoine et Justin des FDS reçoivent chacun 800 mille francs pour leur félonie et leur participation au complot. A 17 h, dans un bois sacré de la contrée, un sacrifice humain est organisé au nom d'Alassane Dramane Ouattara, président du RDR. Le jeudi 08 septembre, dans le camp militaire de Bobo-Dioulasso, se tient une réunion des rebelles. A 10 h, on visionne une casette vidéo relative à la ville d'Abidjan. Le film met en exergue les points stratégiques de la capitale économique ivoirienne. L'élément est suivi d'un briefing explicatif du plan d'attaque d'Abidjan à 200 militaires burkinabé désignés et suffisamment équipés.
A cette rencontre, on a entre autres comploteurs, le colonel Olivier, représentant Michèle Alliot-Marie, le Lt Philippe, le Directeur du Cabinet du ministre burkinabé de la Défense et les 200 soldats burkinabé sous le commandement du colonel Porgo Amidou. Ces rebelles devraient être transportés à Abidjan par l'armée francaise dans le mois d'octobre. Leur mission : affronter les FDS. Le Directeur de Cabinet reçoit du Parigot, séance tenante, une forte somme d'argent de la part de Dominique de Villepin. Ce jour, des consignes particulières relatives à l'attaque de la résidence du Président de la République sont passées. L'attaque devra s'effectuer par l'arrière de la résidence à partir du plan lagunaire. Pendant ce temps, des soldats francais pré-positionnés dans le périmètre de la résidence, prendront contact physique avec le Président Gbagbo pour le contraindre à l'exil. Ces soldats n'hésiteront pas à tirer sur tous les militaires des FANCI qui opposeraient une quelconque résistance à cette opération. Quant aux Patriotes, ils seront systématiquement refoulés à l'aide de bombes lacrymogènes. Aucune personnalité ne sera autorisée à sortir du territoire ivoirien. C'est dans cette perspective que les mercenaires d'origine arabe, prédisposés dans la base ONUCI - côté autoroute du Nord - débuteront leur mission de reconnaissance de la ville d'Abidjan dès fin septembre courant.
Lire dans notre édition de demain, comment les rebelles entendent exécuter Henri Konan Bédié.

Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr

http://news.abidjan.net/article/?n=148435
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MessagePosté le: Sam 17 Sep 2005 16:13    Sujet du message: Répondre en citant

Transition après le 30 octobre Le plan secret du G7 pour faire tomber Gbagbo

L'intelligent d'abidjan 10:42 am
Les stratégies se multiplient dans les différents états-majors, avant la date fatidique du 30 octobre 2005. L’opposition est en effet déterminée à obtenir une période de transition après l’expiration du mandat du président Laurent Gbagbo. Une exigence dont on ne veut pas entendre parler dans le camp présidentiel. Peu à peu, la stratégie secrète de l’opposition pour tomber le pouvoir se dévoile. Révélations.

La question de l’instauration d’une période de transition qui exclut l’actuel chef de l’Etat, après le 30 octobre, suscite de vifs débats, depuis le retour d’un an d’exil du président de l’ancien parti au pouvoir, le PDCI.

A peine le sol ivoirien foulé, le 11 septembre 2005, Henri Konan Bédié (HKB) a indiqué qu’il était hors de question que le président Gbagbo fasse un jour de plus au pouvoir, après le 30 octobre, date prévue pour l’organisation de l’élection présidentielle.

” Quand on a passé cinq ans à gouverner et qu’on n’a pas tenu les promesses démocratiques, quelle autre prolongation peut-on espérer ? “, s’est-il interrogé. Pour lui, il ne fait l’ombre d’aucun doute. En traînant les pieds, ses adversaires politiques ont plutôt voulu ” prolonger le plaisir ” des fastes d’Etat. C’est pourquoi, ” pas un jour de plus au pouvoir actuel”, a-t-il martelé.

Mais comment l’opposition, regroupée au sein du G7 (groupe de 7 des 10 signataires des accords de Marcoussis), compte-t-elle parvenir à ses fins ?

Dans les officines des adversaires de l’actuel chef de l’Etat, une stratégie secrète est entrain d’être concoctée. Elle consisterait en une démission collective de tous les ministres du G7 du gouvernement et des autres structures de l’Etat. Y compris le Premier ministre. Cette situation créerait un vide et un choc grave avec un grand effet médiatique. Ce qui pourrait contraindre le chef de l’Etat à céder.

Mais, dans le camp présidentiel, on veut garder la sérénité. Et ce cas de figure, contrairement à ce que l’on pourrait penser, est même souhaité. Un responsable du parti au pouvoir explique, sous le couvert de l’anonymat, que la démission collective de l’opposition et de la rébellion ne saurait paralyser le fonctionnement de l’Etat. ” Le gouvernement, en tant que tel n’est pas une institution de l’Etat. Si l’Assemblée nationale fonctionne, le Conseil économique et social fonctionne, l’Inspection d’Etat, le Conseil constitutionnel, l’Armée… tous fonctionnent, on ne peut dans ce cas parler de vide constitutionnel “, explique notre interlocuteur.

Pour lui, cette stratégie de l’opposition serait suicidaire pour elle-même. “Le chef de l’Etat, en tant que garant des institutions, se verrait dans l’obligation de prendre toutes les mesures pour que l’Etat soit en marche”, ajoute-t-il. Selon des sources proches du parti au pouvoir, un schéma aurait déjà été préparé pour faire face à ce cas de figure. Un nouveau gouvernement, formé pour la plupart de militants du parti au pouvoir et de personnalités de la société civile, favorables au régime, serait même déjà constitué. Ceux qui sont dans les secrets s’appellent même déjà et se font également appeler ” Monsieur le ministre “.

” Si ce cas de figure se présentait, on se retrouverait encore à des négociations interminables. Mais, entre-temps, le président Gbagbo et ses hommes auraient le contrôle du pouvoir d’Etat “, se réjouit notre interlocuteur. Qui ajoute qu’avec la présence des forces étrangères en Côte d’Ivoire, une épreuve de force militaire ne peut aboutir. Et même si c’était le cas, affirme-t-il, le pouvoir aurait tous les moyens pour sortir vainqueur.

Une situation de tension qui complexifie davantage le processus de sortie de la crise. Surtout que même au niveau de la communauté internationale, la gestion du dossier ivoirien est au cœur d’un bras de fer entre le président de l’Union africaine et le médiateur sud-africain.

Vicky Delore

http://www.lintelligentdabidjan.org/Quotidien/index.php?p=2775
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MessagePosté le: Sam 17 Sep 2005 16:15    Sujet du message: Répondre en citant

New-York : Obansanjo et Mbeki «déterminés à coopérer»


Le bloc rebelle se confond de jour en jour et semble être dépassé par ce qui se passe sur la scène internationale. Alors que ses journaux barraient à leurs manchettes d’hier que l’Union africaine venait de dessaisir le président Thabo Mbeki, on se rend compte que c’est plutôt une collaboration étroite qui s’installe entre l’organisation panafricaine et le médiateur de la crise ivoirienne. En effet, une rencontre de haut niveau a eu lieu jeudi dernier à New-York entre le Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, le président nigerian Olusegun Obasanjo et le président Thabo Mbeki en vue de statuer sur la marche à suivre pour mener à bien le processus de paix en Côte d’Ivoire. Dans un communiqué rendu publique, les trois hommes ont indiqué que « Les participants ont reconnu qu'il était nécessaire d'intensifier les efforts de l'Union africaine, de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et des Nations Unies, visant à mettre en œuvre les importants accords qui ont été atteints en Côte d'Ivoire ».
En outre, « le Secrétaire général, le président Obasanjo et le président Mbeki ont exprimé leur détermination à continuer de coopérer étroitement pour venir en aide au peuple de la Côte d'Ivoire afin d'arriver à une résolution pacifique et durable de la crise», indique le message.
Il est clair que le rêve du bloc rebelle s’effondre malgré son acharnement à ne pas voir la réalité. L’UA et la médiation Mbeki sont en phase et travaillent désormais de façon plus étroite. Mbeki est encore à la barre et les rebelles doivent cesser de se leurrer.

Robert Kra

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
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MessagePosté le: Sam 17 Sep 2005 16:17    Sujet du message: Répondre en citant

Pakira, je viens de lire le dernier article que tu as reproduit.

Tu en penses quoi ? A mes yeux, cela ressemble à une fable. Mais je ne sais pas si c'est la forme ou le fond qui me fait penser à de la simple propagande destinée à maintenir les esprits en éveil.
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"Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)


Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
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kiwi1
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MessagePosté le: Sam 17 Sep 2005 16:29    Sujet du message: Répondre en citant

Concernant cette éléction, des renforts des soldats français de l’opération licorn sont installés au TOGO...
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Pakira
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MessagePosté le: Sam 17 Sep 2005 16:35    Sujet du message: Répondre en citant

TjenbeRed a écrit:
Pakira, je viens de lire le dernier article que tu as reproduit.

Tu en penses quoi ? A mes yeux, cela ressemble à une fable. Mais je ne sais pas si c'est la forme ou le fond qui me fait penser à de la simple propagande destinée à maintenir les esprits en éveil.


Lequel??Celui sur les burkinabés??C'est claire que c'est de la propagande pur jus,mais comme je l'ai dit plus haut,ils sont en guerre!Et comme tu l'as fait remarqué il faut maintenir "les esprits en éveil" Cool

Par contre des articles comme"La Côte d’Ivoire victime de la folie d’un seul homme, Jacques Chirac ","Paris menace d’utiliser son droit de veto pour protéger les rebelles " etc...sont assez pertinents à mon avis Cool
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TjenbeRed
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MessagePosté le: Dim 18 Sep 2005 12:17    Sujet du message: Répondre en citant

Pakira a écrit:
TjenbeRed a écrit:
Pakira, je viens de lire le dernier article que tu as reproduit.

Tu en penses quoi ? A mes yeux, cela ressemble à une fable. Mais je ne sais pas si c'est la forme ou le fond qui me fait penser à de la simple propagande destinée à maintenir les esprits en éveil.


Lequel??Celui sur les burkinabés??C'est claire que c'est de la propagande pur jus,mais comme je l'ai dit plus haut,ils sont en guerre!Et comme tu l'as fait remarqué il faut maintenir "les esprits en éveil" Cool

Oui, je voulais parler de celui-là. Tes posts d'après et mon message se sont croisés. Merci
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MessagePosté le: Dim 18 Sep 2005 23:41    Sujet du message: Répondre en citant

Apparement les choses changent avec Obasanjo. Cool

************************************************************

Obasanjo manœuvre contre Gbagbo

A la lumière du rapport du Président Mbeki du 30 août 2005 et d’une récente déclaration selon laquelle les élections prévues en octobre pourraient ne pas se tenir, il serait nécessaire pour la CEDEAO et l’UA de réexaminer la situation en Côte d’Ivoire. Nous le ferons en consultation avec le Secrétaire général et le Conseil de sécurité (de l’ONU)”.
Ces propos sont ceux tenus par le Président en exercice de l’Union africaine, Olusegun Obasanjo, samedi à la tribune des Nations unies. Ils viennent en échos aux résolutions prises par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA, qui s’est réuni le 14 septembre dernier à New-York, en marge du sommet des Nations unies.
Au terme de leur conciliabule, les Chefs d’Etat ont produit un communiqué (voir déclaration ci-dessous) qui dissimule mal la manœuvre en cours. D’une part pour éjecter du processus le médiateur de l’UA, le Président sud-africain, Thabo Mbeki, et d’autre part pour porter l’estocade au Chef de l’Etat ivoirien, cela dans les règles de l’art. Comme ce fut le cas en novembre dernier, lorsque sous l’instigation de l’ex-puissance coloniale, une demi-douzaine de Chefs d’Etat de l’UA se sont réunis à Abuja (Nigeria) pour demander des sanctions contre la Côte d’Ivoire, au lendemain des tueries de l’armée française. Ce qu’il faut comprendre, au-delà des félicitations de circonstances adressées au médiateur sud-africain -qui dans son rapport a désigné sans ambages ceux qui font obstacle au bon déroulement du processus de sortie de crise - c’est que les Africains veulent encore servir de paravent aux puissances occultes qui ont décidé de mettre fin, par tous les moyens, au régime de la Réfondation.
Selon des sources bien introduites, le but de la manœuvre est celle-ci: La CEDEAO - qui compte en son sein de farouches adversaires, pour ne pas dire des ennemis jurés du Chef de l’Etat ivoirien - va se réunir, avant le 30 octobre, à la demande de l’UA; présidée par le Nigérian Olusegun Obasanjo qui, dit-on, ne digère toujours pas que la Côte d’Ivoire n’ait pas soutenu son candidat contre celui du Rwanda lors de l’élection à la présidence de la BAD. Cette nouvelle mascarade consistera à retirer la médiation au Président Mbeki, qui s’est avéré trop indépendant d’esprit. Ayant récupéré “leur” affaire, les Chefs d’Etat de l’Afrique de l’Ouest, plus en phase avec la puissance tutélaire et l’administration onusienne, vont décider d’accorder un délai de grâce au Président ivoirien. Selon ces mêmes sources, la proposition en cours est de prolonger de 90 jours le mandat de Laurent Gbagbo. Mais ce ne sera qu’un leurre. Car dans le même temps, la CEDEAO va demander que l’organisation des élections, notamment la présidentielle, soit entièrement du ressort de l’ONU. Ainsi, une nouvelle Commission électorale sera mise en place, laquelle désignera une autre structure que l’Institut national de la statistique (INS) pour procéder au recensement et à l’établissement du listing électoral. Imaginez le résultat… La manœuvre in fine est de battre Gbagbo sur son propre terrain, celui des élections, mais avec un corps électoral irrégulièrement constitué.


Auteur: Michèle PEPE

http://www.fratmat.net/content/detail.php?cid=j2uVN07D0Yi
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Pakira
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MessagePosté le: Dim 18 Sep 2005 23:50    Sujet du message: Répondre en citant

Mamadou Koulibaly à ses parents du Nord : «On nous fait la guerre pour des coffres-forts à Paris»


Rupture - Le président Mamadou koulibaly a eu hier, dimanche, à échanger avec ses parents du Nord. Aussi, les a –t-il exhortés à prendre une part très active dans la libération totale et complète de la Côte d’Ivoire.


Le palais de la culture de Treichville a refusé hier, du monde pour la cérémonie de présentation officielle de l’Association des Ivoiriens du Nord pour la paix (AINP). Pour une sortie officielle, ce fut une véritable démonstration de force, de mobilisation et un pari réussi pour le jeune président Coulibaly Zié Moussa qui a fait déplacer le président Mamadou Koulibaly, accompagné de nombreux députés issus de différents partis politiques. Et c’est Coulibaly Zié qui se fera fort d’expliquer que son mouvement, qui est apolitique mais qui a son mot à dire sur la politique nationale, œuvre au rapprochement de tous les fils du Nord en vue de ressouder le tissu social. Décidant de faire triompher la paix en allant à la rencontre de tous avec un sens aigu du dialogue pour le retour définitif de la stabilité en Eburnie, le président de l’AINP entend œuvrer au raffermissement des liens sacrés existant jadis entre les Ivoiriens. Et Mme Sidibé Awa Camara, présidente des hirondelles de la paix, de lui emboîter le pas en réaffirmant haut et fort l’engagement sans faille des femmes au combat pour le retour de la paix, denrée si chère aujourd’hui à la Côte d’Ivoire. « Nous voulons la paix et la réconciliation au prix même de notre vie », a-t-elle martelé. Et c’est dans cette atmosphère de quête de paix et de liberté que le président de l’Assemblée nationale qui a rehaussé de sa présence cette manifestation, va porter également un message qu’il demandera aux personnes présentes dans la salle de porter aux autres. « Allez parler aux autres pour dire que personne ne viendra nous utiliser ou nous manipuler pour dire que la guerre faite à la Côte d’Ivoire est celle du Nord ». Faisant à nouveau le procès du pacte colonial, Mamadou Koulibaly a éclairé ses parents du Nord sur ce qu’on leur cache dans cette guerre. « Nous avons été utilisés dans cette crise. Notre terre d’origine se meurt. Le Nord n’est plus comme avant », a-t-il dépeint ce tableau triste et sombre de sa région. Poursuivant, il a voulu toucher du doigt les dures réalités vécues par les Nordistes vivant au Sud. « Notre terre d’origine est étouffée. Ici au Sud où on vit, on est soupçonné pour manque de confiance et c’est à peine si on ne nous taxe pas d’être des rebelles ». Fort de tout cela, il a invité ses parents à expliquer partout qu’ils n’épousent pas les thèses de la rébellion et les a exhortés à refuser l’asservissement. Et pour se libérer de ce joug colonial dans lequel toute la Côte d’Ivoire est ferraillée, Mamadou Koulibaly a préconisé l’exemple américain où Georges Washington et ses camarades ont bataillé dur pour arracher leur indépendance à la Grande Bretagne. « Il nous faut prendre notre indépendance par la force. Mais ce ne sera pas facile », a-t-il fait observer. Il opte pour cette voie parce qu’il reconnaît que l’indépendance de la Côte d’Ivoire n’en est pas une. Et pour preuve, s’appuyant sur les accords de défense et de coopération que la France n’a d’ailleurs jamais respectés, Koulibaly a révélé haut et fort que « nos Présidents ne sont que des représentants de celui qui siège à l’Elysée », sans véritable pouvoir. Pour le président de l’Assemblée nationale, il est donc temps que l’actuelle génération reconquiert sa dignité et se batte pour arracher sa vraie indépendance. Au passage, il a fait observer que depuis des siècles, l’Occident use des mêmes stratégies pour déposséder l’Afrique de ses biens. Aussi, a-t-il poursuivi pour souligner que la Côte d’Ivoire n’a pas échappé à ces manipulations qui consistent à diviser les gens pour exploiter leurs richesses. Ce qui est le cas de la guerre que subit aujourd’hui la Côte d’Ivoire. « On nous fait la guerre pour les coffres-forts qui sont à Paris ». Revenant aux accords de défense et de coopération, Mamadou Koulibaly a reconnu que ce sont des « accords d’exploitation des matières premières » auxquels il faut rapidement mettre un terme. Pour clore, le président de l’Assemblée nationale qui s’est tourné vers l’organisation des élections que la France retarde pour faire mourir le pays à petit feu, a exhorté ses parents au pardon, à la réconciliation, à la réunification, au désarmement puis aux élections pour la reconstruction du pays.

Nazaire Séry

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
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Marvel
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MessagePosté le: Lun 19 Sep 2005 13:29    Sujet du message: Répondre en citant

Pakira,

Vos efforts (louables) de relais gbagboïste me laissent une bienheureuse impression de fin de règne. Vous semblez faire la chronique d'une fin annoncée de ce régime, mais avec des informations contradictoires aux faits en espérant que votre foi puisse modifier l'histoire. Encore 40 jours de soufrance pour le peuple ivoirien et il en aurait définitivement terminé avec cet homme qui est le pire que la Cote d'Ivoire peut connaitre car plus bas n'est plus possible.
Je n'avale pas votre communication panafricaine sur un Gbagbo victime du néocolonialisme. Foutaise et manipulation des masses.
Ce qui m'attriste peut-être, c'est que ce monstre n'ait même pas un dernier sursaut d'humanité pour éviter à son peuple un ultime et inutile bain de sang fin octobre. Comme s'il était d'un génie indiscutable, comme si ses formules de gestion sont les seuls qui peuvent maintenir en vie les ivoiriens, comme si sans lui la Cote d'Ivoire n'aurait jamais existé, il achète les armes pour rester président le 31 octobre contre vent et marées et les risque de niveau le plus élevé pour ses compatriotes. Et des dizaines de milliers d'ivoiriens vont perdre la vie parce que Gbagbo veut rester président. C'est malheureux.
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Pakira
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MessagePosté le: Mar 20 Sep 2005 02:22    Sujet du message: Répondre en citant

marvel a écrit:
Pakira,

Vos efforts (louables) de relais gbagboïste me laissent une bienheureuse impression de fin de règne. Vous semblez faire la chronique d'une fin annoncée de ce régime, mais avec des informations contradictoires aux faits en espérant que votre foi puisse modifier l'histoire. Encore 40 jours de soufrance pour le peuple ivoirien et il en aurait définitivement terminé avec cet homme qui est le pire que la Cote d'Ivoire peut connaitre car plus bas n'est plus possible.
Je n'avale pas votre communication panafricaine sur un Gbagbo victime du néocolonialisme. Foutaise et manipulation des masses.
Ce qui m'attriste peut-être, c'est que ce monstre n'ait même pas un dernier sursaut d'humanité pour éviter à son peuple un ultime et inutile bain de sang fin octobre. Comme s'il était d'un génie indiscutable, comme si ses formules de gestion sont les seuls qui peuvent maintenir en vie les ivoiriens, comme si sans lui la Cote d'Ivoire n'aurait jamais existé, il achète les armes pour rester président le 31 octobre contre vent et marées et les risque de niveau le plus élevé pour ses compatriotes. Et des dizaines de milliers d'ivoiriens vont perdre la vie parce que Gbagbo veut rester président. C'est malheureux.


De grand mot,de belles phrases,pour un discours vide et nul Rolling Eyes

Je l'ai déjà dit,ce qui veulent mettre des news anti-gbagbo,je les enconrages fortement Cool Je suis le seul qui mets des news de cote d'ivoire venant de côte d'ivoire!Car tel est le but de ce topic,vous faire voir une autre vision que celle occidentale.
Je n'ai ni vie,ni mort sur ce topic,alors les anti-gbagbo allez y de tous coeurs(sur les news) Very Happy
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
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MessagePosté le: Mar 20 Sep 2005 02:31    Sujet du message: Répondre en citant

Malgré la crise politique, l`économie ivoirienne résiste

AFP - 9/19/2005 3:25:03 PM

Malgré la crise militaro-politique sans précédent qu'elle traverse depuis trois ans, la Côte d'Ivoire n'a pas connu l'effondrement économique redouté et pourrait finir l'année sur une légère croissance positive.
Après un premier semestre difficile dû aux conséquences des violentes manifestations antifrançaises de novembre 2004, qui avait vu le départ dans la précipitation et la confusion des occidentaux et d'une partie de la communauté libanaise, l'activité économique était tombée en récession.

"Les opérateurs économiques avaient mis aussitôt la pédale douce et ont préféré baisser leurs stocks repoussant leur réapprovisionnement", explique un économiste à Abidjan qui souligne que, désormais, en dépit de la crise politique qui perdure, "la machine repart", le pays pouvant même enregistrer une croissance de 1% en 2005 pour la première économie de l'Afrique de l'Ouest francophone.

Cette "performance" a été saluée d'ailleurs récemment par des experts du Fonds Monétaire international (FMI) et l'avenir économique de la Côte d'Ivoire apparaît ainsi relativement "solide", contrastant avec une situation politique bloquée qui a amené, la semaine dernière, le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a estimé que l'élection présidentielle prévue le 30 octobre était impossible à organiser.


La Côte d'Ivoire, dont les richesses et la population sont concentrées au sud, bénéficie d'atouts non négligeables en étant notamment premier producteur mondial de cacao avec 40% de parts de marché, un rang qu'elle continue de garder malgré la coupure du pays en deux avec la rébellion des Forces nouvelles (FN) qui contrôle le nord depuis le coup d'Etat raté de septembre 2002 contre le président Laurent Gbagbo.

La récolte de cacao pour 2004/2005, si elle est légèrement inférieure à la précédente avec des prévisions de 1.300.000 tonnes, est considérée comme bonne.

A cette récolte, vont s'ajouter près de 200.000 tonnes de fèves acheminées en fraude notamment vers le Ghana voisin où le prix d'achat est bien plus rémunérateur, selon des analystes.

"Le cacao acheminé en fraude à l'étranger rapporte plus d'argent aux paysans qui voient ainsi leur pouvoir d'achat conforté", affirme avec réalisme l'une de ces sources, qui note encore que la pluviométrie a été bonne cette année laissant présager de "bonnes récoltes dans d'autres secteurs agricoles".

Petit producteur de pétrole avec 23.000 barils/jour (b/j), le pays, confrontré à la hausse vertigineuse du baril, va être en partie soulagé dans les mois à venir, avec la mise en service d'un nouveau gisement off shore, Baobab, qui devrait doubler la production ivoirienne et satisfaire ainsi une grande partie des besoins locaux.

"Ces données de base montrent que le pays n'est pas au bord du gouffre, même si la situation financière du pays reste préoccupante", note cependant un économiste occidental relevant que le niveau des "arriérés de paiement s'accroît inexorablement".

Ces arriérés extérieurs et intérieurs sont en effet passés de 1.744 à 1.829 milliards de francs CFA de décembre 2004 à juin 2005 (2,6 à 2,75 milliards d'euros) pour un produit intérieur brut est estimé à 8.000 milliards FCFA (12 milliards d'euros).

Parallèlement, le pays est confronté à une forte fraude fiscale due à la corruption qui se développe de plus en plus dans le pays, n'hésitent pas à affirmer des connaisseurs de l'économie ivoirienne, contribuant ainsi à mettre à mal les finances du pays.

Cette fraude fiscale concernerait plus particulièrement la forte communauté libanaise, de plus en plus influente au plan économique.

La fraude aurait déjà coûté 120 milliards de francs CFA (182 millions d'euros) à l'économie en 2004, a révélé récemment le directeur général des impôts (DGI), Féh Kessé, soulignant que cette somme était "sous-estimée".

Pour lutter contre cette fraude, une "facturation obligatoire" de toutes les transactions commerciales a été instituée début septembre, suscitant aussitôt l'ire des commerçants.

http://news.abidjan.net/h/149075.html
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MessagePosté le: Mar 20 Sep 2005 02:32    Sujet du message: Répondre en citant

Comment les rebelles ont ruiné la Côte d`Ivoire



Le Temps - 9/18/2005 6:40:46 PM

Pendant que tous les Ivoiriens sans exclusive, ainsi que tous les partenaires de la communauté internationale, bénéficient, grâce à la bravoure des Forces de Défense et de Sécurité et des jeunes Patriotes, des commodités de nations civilisées à Abidjan, le Nord du pays est en déconfiture. En effet, durant trois ans de crise, le MPCI a ruiné la moitié nord de la patrie. Le bilan des experts de la société civile est lourd. Plus de 600.000 maisons pillées et détruites. 37.000 ha de plantations de paysans expropriées par les dozos. 524 écoles rasées dans l'Ouest et le Centre. 110 centres et unités de santés inopérants entraînant de facto la prolifération d'infections de toutes catégories avec pour conséquence, l'accroissement du taux de mortalité des malades à près de 85% dans tout le Nord. On estime à plus de 1024, le nombre des bâtiments administratifs, salles de théâtre et de cinéma, établissements socio-culturels, foyers de jeunes servant à l'alphabétisation, petites et moyennes entreprises, usines détruits. Le Chaos est total. Au niveau des chiffres, à titre d'exemple, il faudrait débourser la somme de 457.120.000.000 FCFA (Quatre cent cinquante sept milliards, cent vingt millions) pour la réhabilitation des logements des militaires et gendarmes occupés ou saccagés par les rebelles dans toutes les villes du Nord. Il faut le dire, depuis le 19 septembre 2002, la rébellion et ses sponsors ont commis des actes de génocide sans pareil dans l'histoire de la Côte d'Ivoire. Ils ont perpétré des atrocités barbares à Abidjan, Bouaké, Korhogo et dans l'Ouest du pays. L'armée française qui a usurpé l'enseigne de l'ONU, cachée derrière le prétexte des forces impartiales, a commis et cautionné des actes impardonnables. 86 gendarmes et leurs enfants froidement assassinés à Bouaké sous leurs yeux. 60 jeunes patriotes lâchement tués à l'hôtel l'ivoire, une dizaine de patriotes dont un journaliste massacrés à Duékoué par la force Licorne. Toutes les agences de BCEAO en zone rebelle ont été dévalisées avec la complicité des militaires français
Malgré toutes ces manœuvres morbides, la détermination des Forces de Défense et de Sécurité de Côte d'Ivoire, est demeurée exemplaire comme dès les premières heures de l'attaque. En témoigne le récit de la libération d'Abidjan et Yamoussoukro.

Francesca Adeva


http://news.abidjan.net/h/148875.html
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MessagePosté le: Mar 20 Sep 2005 02:38    Sujet du message: Répondre en citant

Obasanjo peut-il écarter Mbeki ?


Obasanjo peut-il réussir à dessaisir Mbeki du dossier ivoirien ? Telle est la question qui se pose depuis que de petits malins font courir les rumeurs les plus fantaisistes à propos de la médiation sud-africaine.

Quand on lit attentivement le communiqué de la 38ème réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) tenue le 14 septembre à New York, on peut dire tranquillement qu'il n'y a pas de quoi fouetter un chat. Le communiqué indique clairement que “le Conseil se félicite du rapport de la médiation de l'Union africaine ; félicite le président Thabo Mbeki d'Afrique du Sud, médiateur de l'Union africaine, pour ses efforts inlassables et exprime son appréciation pour les progrès accomplis à ce jour relativement aux questions restées en suspens qui bloquaient la mise en œuvre complète des Accords de Linas-marcoussis et d'Accra...”
C'est dire que le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) ne rejette nullement les conclusions de la médiation du président Mbeki. Au contraire, le président sud-africain reçoit les félicitations de ses pairs qui considèrent même que, grâce à lui, les questions qui, selon eux, bloquaient la mise en œuvre complète des accords signés sont désormais résolues.
Ces questions, on s'en doute, concernent les réformes politiques préconisées par les accords de Linas-Marcoussis, à savoir la nationalité, la naturalisation, la Commission électorale indépendante...
Pour le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, ces questions se conjuguent désormais au passé puisqu'il utilise à bon escient l'expression “qui bloquaient”. Cela veut dire que l'intervention du président sud-africain a permis de lever les blocages. Le Conseil est donc en parfaite harmonie avec le médiateur qui estime que les lois promulguées par le président Gbagbo le 15 juillet et corrigées le 29 août sont bien conformes à ce qui lui avait été demandé. Ce n'est donc pas un hasard si, pour la première fois, M. Lekota, représentant du médiateur, a publiquement rendu hommage au président ivoirien qui, selon lui, aura tout fait pour que le processus de paix avance. Il n'a pas hésité à soutenir qu'on ne pouvait plus rien demander à Laurent Gbagbo. On peut logiquement en déduire que le Conseil partage entièrement cette vision. Et la suite du communiqué le dit sans ambages : “le Conseil exprime son inquiétude sur le fait que les parties ivoiriennes n'ont pas démontré la volonté politique nécessaire pour la mise en œuvre complète des accords signés sur les questions pendantes, notamment le démantèlement et le désarmement des milices, le DDR et la création de conditions permettant la tenue d'élections justes et transparentes...”

Maintenant le DDR
et les élections

Ainsi, il n'y a donc plus aucun doute dans la tête des membres du Conseil. Tous les blocages ayant été levés, il restait maintenant à passer au démantèlement et au désarmement des “milices”, à la mise en œuvre du processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) des ex-combattants et à réunir les conditions d'élections fiables.
Le jeudi 15 septembre dernier, soit au lendemain de la réunion du Conseil, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire, M. Pierre Schori, indiquait, dans un communiqué, que l'opération de démantèlement des fameuses milices avait connu un franc succès. Reste donc à mettre en œuvre le DDR qui concerne principalement les rebelles. Et là, quoique l'expression “les parties ivoiriennes” donne l'impression qu'il s'agit effectivement de tout le monde, chaque acteur comprend bien qui est interpellé. Ici, ceux qui sont interpellés, ce sont ceux qui refusent d'exécuter leur part du contrat, selon le rapport du médiateur. Et c'est à ceux-là que le Conseil demande de “s'engager à nouveau dans le processus de paix, à faire preuve de retenue et à honorer leurs engagements”.
Mais, en attendant, le Conseil estime qu'il est nécessaire de “réexaminer la situation en Côte d'Ivoire avant le 30 octobre 2005. A cet effet, le Conseil demande au sommet de la CEDEAO de se réunir de toute urgence pour examiner la situation relativement à la mise en œuvre des accords en souffrance et d'adresser un rapport à une réunion du Conseil de paix et de sécurité, à convoquer de toute urgence ...”
La prochaine réunion de la CEDEAO planchera donc essentiellement sur les aspects des accords qui n'ont pas encore été mis en œuvre, à savoir la question du DDR et les élections. Les chefs d'Etat membres de la CEDEAO devraient proposer au Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine les mesures pour amener les récalcitrants à respecter leurs engagements. Il n'est nullement dit que l'on devrait à nouveau discuter de ce qui est considéré comme acquis. La question des décisions prises par le président Gbagbo le 15 et le 29 août ne devrait donc pas être à l'ordre du jour. Il ne devrait pas non plus être question de remise en cause de la médiation sud-africaine. Puisque le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine a fait siennes les conclusions de son rapport. Comme l'avait fait, deux semaines plus tôt, le Conseil de sécurité des Nations unies.
Peut-on imaginer qu'un processus si bien engagé soit brusquement remis en cause par la CEDEAO ? Peut-on imaginer que la CEDEAO juge subitement que le Conseil de sécurité de l'ONU et le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine n'ont pas été suffisamment sages ?

Le rôle historique
de la CEDEAO

Il s'agit là d'hypothèses largement surréalistes. En réalité, il apparaît sans équivoque que la communauté internationale veut que les structures régionales et sous-régionales jouent leur partition pour que chacun se sente concerné par les décisions qui seront prises au bout de la chaîne de commandement. La CEDEAO devrait proposer les mesures de coercition permettant de faire bouger les choses. L'Union africaine devrait les examiner, les adopter et les transmettre au Conseil de sécurité des Nations unies qui les transformera en résolutions.
La grande question est de savoir si la CEDEAO est en mesure de jouer pleinement le rôle historique qui lui est dévolu. Compte tenu des intérêts en jeu et des rivalités sous-régionales, la CEDEAO pourra-t-elle pour une fois prendre les décisions judicieuses en vue de ramener la paix en Côte d'Ivoire ? En tout cas, certains prêtent déjà au président nigérian Olusegun Obasanjo l'intention d'organiser la mise à l'écart en douceur de Thabo Mbeki en s'appuyant sur certains chefs d'Etat ouest-africains qui lui reprocheraient d'avoir pris parti pour le président Gbagbo. Reste à savoir quel argument de poids il évoquera pour réussir l'opération.
En tout cas, en approuvant les conclusions du rapport du médiateur, le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine et le Conseil de sécurité des Nations unies ont déjà battu en brèche les accusations des rebelles selon lesquelles le médiateur serait partial. Et si, malgré cela, la CEDEAO devait s'aligner sur les positions de la rébellion, alors elle ne ferait que confirmer la thèse de coalition sous-régionale pour déstabiliser la Côte d'Ivoire.
Enfin, si l'intention du président nigérian avait été de dessaisir Mbeki, a-t-il vraiment les moyens de réussir là où Chirac a échoué ? Et puis, s'est-on demandé un seul instant si le président Gbagbo était prêt à accepter un autre médiateur ? Pour Pascal Affi N'Guessan, en tout cas, les choses sont très claires : Mbeki sera le dernier médiateur dans la crise ivoirienne.



Augustin Kouyo

http://news.abidjan.net/presse/notrevoie.htm
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Pakira
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MessagePosté le: Mar 20 Sep 2005 02:41    Sujet du message: Répondre en citant

Patron de Jeune Afrique L’Intelligent et figure de la Françafrique médiatique : Béchir Ben Yahmed fait l’éloge de Gbagbo

Le fait est assez important pour être signalé. Béchir Ben Yahmed, dans son dernier éditorial reconnaît sans ambages les mérites politiques du président ivoirien Laurent Gbagbo. Cet éloge est d’autant plus intrigant que l’éditorialiste de JAI rechigne à parler de l’Afrique et des leaders politiques africains, préférant évoquer les grandes affaires de ce monde et la situation politique au Moyen-Orient. Evoquant quatre présidents de «quatre pays importants», Ben Yahmed explique qu’ils «font face à une crise plus ou moins sérieuse ; chacun à sa manière, et cette manière révèle le tempérament, parfois les mauvaises habitudes de l’un ou de l’autre». Dans son analyse, Ben Yahmed étrille George W. Bush face à l’ouragan Katrina et Hosni Moubarak face à la faible participation à la première élection présidentielle en Egypte. Il donne une appréciation mitigé sur Jacques Chirac – qui se relève de sa maladie mais a commis l’erreur de ne pas positionner Villepin plus tôt, laissant de la place à Sarkozy. Et il encense Gbagbo, trois ans après le début de la guerre : «Le président de la Côte d’Ivoire a été élu le 22 octobre 2000, mais son mandat a été «cassé» par le coup d’Etat du 19 septembre 2002. S’il n’a pas emporté le régime, le «coup» a divisé le pays en deux zones séparées par des forces d’interposition ; l’économie tourne au ralenti, et c’est un petit «miracle ivoirien» si l’Etat continue de fonctionner. Aucune des nombreuses médiations entreprises n’a réussi à réconcilier les forces politiques qui se disputent le pouvoir ; la dernière en date, menée par l’Afrique du Sud, a délivré, avant de s’achever, un satisfecit au président Gbagbo et un blâme à peine voilé à ses adversaires. Le secrétaire général de l’ONU s’est prononcé publiquement dans le même sens. C’est là un fait nouveau, et à mon avis, important : le 30 octobre prochain, lorsqu’il arrivera au terme de son mandat, le président de la Côte d’Ivoire pourra continuer à exercer ses fonctions sans crainte d’être récusé par la communauté internationale : les appels en ce sens, maladroitement formulés par ses adversaires agissant en ordre dispersé, ne seront pas entendus. Laurent Gbagbo doit cette victoire à son habileté tactique et au fait que lui se trouve à Abidjan, tandis que ses principaux adversaires ont quitté le pays : rentré de Rome au lendemain du 19 septembre 2002, il a constamment occupé le terrain et continue. Cela se révèle payant.»
Les mauvaises langues remarqueront que Béchir Ben Yahmed, ancien confident de Jacques Foccart (ouvrier de la Françafrique) et homme d’affaires avisé, a du flair. Sent-il les signes des temps ? Se rend-t-il compte que ses amis traditionnels l’ont lâché et qu’il est plus que temps de renouer avec les bons échanges de procédés avec la Côte d’Ivoire… et les publireportages ? Enigme tunisienne.

Sylvie Kouamé

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
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nèg klè pè nèg nwè
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senti i sa roune nèg klè
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sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
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MessagePosté le: Mar 20 Sep 2005 02:45    Sujet du message: Répondre en citant

Jour J - 40
On arrête pas le temps. Laughing Laughing Laughing Laughing hi hi hi hi
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Pakira
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MessagePosté le: Mar 20 Sep 2005 03:04    Sujet du message: Répondre en citant

marvel a écrit:
Jour J - 40
On arrête pas le temps. Laughing Laughing Laughing Laughing hi hi hi hi


.................... Confused c'est tout????
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MessagePosté le: Mar 20 Sep 2005 12:21    Sujet du message: Répondre en citant

Pakira a écrit:
marvel a écrit:
Jour J - 40
On arrête pas le temps. Laughing Laughing Laughing Laughing hi hi hi hi


.................... Confused c'est tout????


Ben oui c'est tout. A quoi bon s'époumoner puisque le temps en notre meilleurs allié? Ce qui n'est pas ton cas, et je comprends ta course contre la montre.
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Nkossi
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MessagePosté le: Mar 20 Sep 2005 17:14    Sujet du message: Répondre en citant

Pakira a écrit:
Patron de Jeune Afrique L’Intelligent et figure de la Françafrique médiatique : Béchir Ben Yahmed fait l’éloge de Gbagbo

Le fait est assez important pour être signalé. Béchir Ben Yahmed, dans son dernier éditorial reconnaît sans ambages les mérites politiques du président ivoirien Laurent Gbagbo. Cet éloge est d’autant plus intrigant que l’éditorialiste de JAI rechigne à parler de l’Afrique et des leaders politiques africains, préférant évoquer les grandes affaires de ce monde et la situation politique au Moyen-Orient. Evoquant quatre présidents de «quatre pays importants», Ben Yahmed explique qu’ils «font face à une crise plus ou moins sérieuse ; chacun à sa manière, et cette manière révèle le tempérament, parfois les mauvaises habitudes de l’un ou de l’autre». Dans son analyse, Ben Yahmed étrille George W. Bush face à l’ouragan Katrina et Hosni Moubarak face à la faible participation à la première élection présidentielle en Egypte. Il donne une appréciation mitigé sur Jacques Chirac – qui se relève de sa maladie mais a commis l’erreur de ne pas positionner Villepin plus tôt, laissant de la place à Sarkozy. Et il encense Gbagbo, trois ans après le début de la guerre : «Le président de la Côte d’Ivoire a été élu le 22 octobre 2000, mais son mandat a été «cassé» par le coup d’Etat du 19 septembre 2002. S’il n’a pas emporté le régime, le «coup» a divisé le pays en deux zones séparées par des forces d’interposition ; l’économie tourne au ralenti, et c’est un petit «miracle ivoirien» si l’Etat continue de fonctionner. Aucune des nombreuses médiations entreprises n’a réussi à réconcilier les forces politiques qui se disputent le pouvoir ; la dernière en date, menée par l’Afrique du Sud, a délivré, avant de s’achever, un satisfecit au président Gbagbo et un blâme à peine voilé à ses adversaires. Le secrétaire général de l’ONU s’est prononcé publiquement dans le même sens. C’est là un fait nouveau, et à mon avis, important : le 30 octobre prochain, lorsqu’il arrivera au terme de son mandat, le président de la Côte d’Ivoire pourra continuer à exercer ses fonctions sans crainte d’être récusé par la communauté internationale : les appels en ce sens, maladroitement formulés par ses adversaires agissant en ordre dispersé, ne seront pas entendus. Laurent Gbagbo doit cette victoire à son habileté tactique et au fait que lui se trouve à Abidjan, tandis que ses principaux adversaires ont quitté le pays : rentré de Rome au lendemain du 19 septembre 2002, il a constamment occupé le terrain et continue. Cela se révèle payant.»
Les mauvaises langues remarqueront que Béchir Ben Yahmed, ancien confident de Jacques Foccart (ouvrier de la Françafrique) et homme d’affaires avisé, a du flair. Sent-il les signes des temps ? Se rend-t-il compte que ses amis traditionnels l’ont lâché et qu’il est plus que temps de renouer avec les bons échanges de procédés avec la Côte d’Ivoire… et les publireportages ? Enigme tunisienne.

Sylvie Kouamé

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BBY est à la recherche de publireportages. Son canard peut écrire tout et n'importe quoi, il suffit de payer ! Il fait la danse du ventre pour que Gbagson (qui n'est pas dupe) passe à la caisse.
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La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA

Visitez le blog de Théo http://kouamouo.ivoire-blog.com/
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Pakira
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MessagePosté le: Mer 21 Sep 2005 14:18    Sujet du message: Répondre en citant

La lettre du président Gbagbo à Kofi Annan

Presidence - 9/19/2005 11:45:24 PM

Abidjan, le 19 septembre 2005

Monsieur le Secrétaire général,

J’ai l’honneur d’appeler votre haute attention sur les faits suivants :

J’ai pris connaissance, le 17 septembre 2005, d’un communiqué émanant de la Mission Permanente d’Observation de l’Union Africaine auprès des Nations Unies, intitulé « Communiqué de la 38ème réunion du Conseil de Paix et de Sécurité ».

Ce texte fait mention d’une réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union
Africaine qui se serait tenue le 14 septembre 2005, à New York, au niveau des Chefs d’Etat et de gouvernement, avec un seul point à l’ordre du jour : la situation en Côte d’Ivoire.

Ce communiqué appelle de ma part les remarques suivantes :

1. Sur la forme, il s’agit d’une séance de travail convoquée par le Président de l’Union Africaine, en vue d’être informé sur l’évolution du processus de paix en Côte d’Ivoire. Il ne s’agit donc pas d’une réunion formelle du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine, justifiant la publication d’une résolution engageant l’ensemble de l’Organisation.

Au demeurant, outre le Médiateur et le Président de l’Union Africaine, un seul Chef d’Etat était présent à cette réunion. Les autres Chefs d’Etat, y compris ceux présents à New York, se sont fait représenter, en raison du fait d’avoir été informés au pied levé quelques heures seulement avant la tenue de la réunion.

2. Sur le fond, je suis surpris que ce communiqué renvoie dos à dos les parties ivoiriennes qui n’auraient pas montré de volonté politique pour appliquer les accords, alors que le rapport du Médiateur, qui a travaillé pendant onze (11) mois sur le dossier, indique clairement le point de blocage, constitué par le refus de désarmer de la rébellion. Ayant pour ma part appliqué les accords dans leurs moindres détails, je trouve ce communiqué subjectif et hors de propos.

3. Toujours sur le fond, le communiqué souligne la nécessité de réexaminer la situation en Côte d’Ivoire avant le 30 octobre 2005 et demande à la CEDEAO de faire une évaluation et de soumettre un rapport au Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine qui prendra des décisions.

A ce sujet, je voudrais vous exprimer, Monsieur le Secrétaire général, mon rejet par avance d’une saisine de la CEDEAO sur la Côte d’Ivoire en raison de l’implication directe de certains pays membres de cette organisation dans le conflit ivoirien.

Par ailleurs, je considère que nous sommes à la fin du processus entamé à Linas-Marcoussis et j’ai, en ce qui me concerne, honoré tous mes engagements. Le Médiateur a présenté un rapport au Conseil de sécurité des Nations Unies, le 31 août 2005. Il revient donc à l’Organisation des Nations Unies, qui est engagée en Côte d’Ivoire à tous les niveaux, de prendre ses responsabilités pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire, conformément aux accords de Pretoria.

Au surplus, la juridiction de la CEDEAO concernant la connaissance de la crise ivoirienne ne peut être à nouveau retenue car c’est bien après l’échec de cette organisation sous-régionale que la communauté internationale s’est saisie de l’affaire par la convocation de la table ronde de Linas-Marcoussis. Tout nouvel arrangement unilatéral de la CEDEAO constituerait un retour en arrière et une menace très grave pour la paix, la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire.


Veuillez agréer, Monsieur le Secrétaire général, l’assurance de ma très haute considération.


Laurent Gbagbo


SEM Kofi Annan
Secrétaire général
Organisation des Nations Unies
New York


Ampliations :

 Monsieur le Président du Conseil de sécurité de l’ONU
 Monsieur le Président de l’Union Africaine
 Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine

http://news.abidjan.net/h/149287.html
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ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Pakira
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MessagePosté le: Mer 21 Sep 2005 14:20    Sujet du message: Répondre en citant

Gbagbo défie la mafia françafricaine - Analyse

Le Courrier d'Abidjan - 9/20/2005 6:41:40 PM



Le président ivoirien, dans sa dernière lettre à Kofi Annan, gêne les manœuvres d’un petit groupe de chefs d’Etat qui, défiant les règles de base des institutions africaines, sont prêts à tout pour appuyer la coalition franco-rebelle.


Assurément, la dernière lettre du président Laurent Gbagbo à Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU, restera dans les annales de la diplomatie africaine. A travers ce courrier, le chef de l’Etat ivoirien pousse un grand «ras-le-bol» face aux manœuvres des nageurs en eaux troubles qui ont pris en otage la résolution de la crise ivoirienne.
Mais au-delà de l’aspect émotionnel, Gbagbo pose deux grands actes politiques et diplomatiques. Il dénonce un scandale, et il tue un tabou.

Le scandale : quand des chefs d’Etat africains publient de faux documents

Cela faisait plusieurs jours que des rumeurs éparses circulaient sur le «transfert» du dossier ivoirien à la CEDEAO. Chose curieuse, ces rumeurs n’étaient pas confirmées par le communiqué officiel de la rencontre Obasanjo-Mbeki, publié par les services du secrétaire général de l’ONU. Communiqué qui confirmait le statut de médiateur de Mbeki et préconisait une plus large coopération entre le Conseil de sécurité de l’ONU, l’Union africaine et la CEDEAO. En bref, pas de quoi fouetter un chat. Mais d’où provenaient donc les différentes «sources» de la presse pro-rebelle et d’une partie de la presse française ?
En réalité, à New York, dans les locaux de l’ONU, s’est organisée une réunion informelle de trois chefs d’Etat africains, qui se sont débrouillés pour inviter leurs pairs assez tard pour qu’ils ne puissent pas être présents, et ont aussitôt transformé leur réunion en sommet du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. Lequel Conseil est doté de quinze membres : le Gabon, l’Ethiopie, l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Cameroun, le Congo, le Kenya, le Soudan, la Libye, le Lesotho, le Mozambique, le Ghana, le Sénégal et le Togo. En dehors du président en exercice de l’UA et du médiateur de la crise ivoirienne (le mandant et le mandaté), un seul chef d’Etat africain membre du CPS (visiblement Abdoulaye Wade, ce que certaines sources contestent) était présent à cette réunion. Le quorum était donc loin d’être atteint. C’est d’autant plus étrange que d’autres présidents de pays membres du CPS étaient présents à New York et n’ont pas participé à la réunion. Parmi eux, entre autres, les présidents camerounais et congolais…
Pis, la «résolution» ne porte pas l’en-tête du CPS, mais il émane de la Mission permanente d’Observation de l’UA auprès de l’ONU. Le document a donc tout l’air d’un faux.
Cette logique du faux fait suite au sommet d’Abuja, organisé en novembre 2004 par un groupe de cinq amis, se trouvant être chefs d’Etat africains, qui s’est autoproclamé sommet de l’UA et a pondu une déclaration demandant des sanctions contre la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo. Le sommet avait été commandé par la France, qui voulait contrecarrer les résistances chinoises et russes au Conseil de Sécurité des Nations Unies, en brandissant une caution africaine. Cette fois-ci, la réunion a été demandée par la France qui veut contourner le rapport du médiateur sud-africain en vue de faire une résolution sur la Côte d’Ivoire, qui ne prescrira pas la seule chose prévue par les accords et non réalisée : le désarmement des rebelles.

Le tabou : l’implication de pays membres de la CEDEAO dans le conflit

La France espère obtenir de la CEDEAO ce qu’elle ne peut avoir de manière unanime de l’Union africaine, où les pays de «l’autre Afrique» siègent et ne permettraient pas n’importe quoi : une approbation du projet de transition imaginé par Paris mais porté par la rébellion. Paris cherche également à écarter Thabo Mbeki de la réunion qui balisera le terrain pour une future réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. Ou comment utiliser l’Union africaine à la carte… La France est d’autant plus confiante dans la CEDEAO qu’y figurent des Etats, tels le Burkina Faso et le Mali, qu’elle a mandatés pour déstabiliser la Côte d’Ivoire. Elle a en outre de nombreux pays vassaux au sein de l’organisation ouest-africaine. C’est cette imposture – qui voit Blaise Compaoré par exemple participer à des sommets, notamment à Accra II et à Accra III, comme bienveillant médiateur – que le président Gbagbo dénonce. Il met ainsi sur la place publique une crise qui couve au sein de l’organisation depuis le 19 septembre 2002 : en dépit des textes fondateurs qui interdisent formellement, entre autres, à un pays de servir de base arrière à des actions de déstabilisation, le club des chefs d’Etat ouest-africains a laissé faire sans rien dire le Burkina Faso, le Mali et dans une certaine mesure, le Sénégal d’Abdoulaye Wade. Le conflit est désormais ouvert, et pourrait se solder, au pire des cas, par une sortie de la Côte d’Ivoire de la CEDEAO. Comment traiter du cas d’un pays qui n’est plus membre ? Pour la première fois, Abidjan lève le ton de manière franche et officielle face aux manœuvres de l’ombre de capitales voisines. Les autres pays membres auront-ils le cran d’aller au clash ? Les prochains jours nous le diront.



Par Sylvie Kouamé

http://news.abidjan.net/h/149363.html
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MessagePosté le: Mer 21 Sep 2005 19:21    Sujet du message: Répondre en citant

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Pakira
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MessagePosté le: Jeu 22 Sep 2005 15:59    Sujet du message: Répondre en citant

Thabo Mbeki accuse directement la France

Opposition - Les choses ont pris une nouvelle tournure en ce qui concerne les dernières conduites à tenir pour une sortie de crise effective en Côte d’Ivoire. Alors que Obasanjo convoque une réunion d’urgence de la CEDEAO à laquelle Laurent Gbagbo est fortement opposé, le médiateur Thabo Mbeki sort de sa réserve pour assener ses vérités à travers un communiqué de presse dont nous vous proposons l’intégralité en exclusivité et in extenso.

«Les articles publiés dans certains journaux, tirant apparemment leur source des agences de presse françaises, selon lesquels l’Union Africaine et le Conseil de Sécurité auraient décidé de demander au président Mbeki de se retirer de la médiation pour la paix en Côte d’Ivoire sont dénués de toute vérité.
Il est tout à fait clair que certaines forces s’échinent à perpétuer la déstabilisation dans la région. Il est en effet malheureux qu’une partie des médias français se soit prêtée à une telle campagne de désinformation. Les déclarations contenues dans un quotidien, citant «Le Monde», au sujet d’une réunion qui aurait été présidée par Olusegun Obasanjo, président de l’UA et du Nigeria, ne sont que pures affabulations.
En réalité, le communiqué final de la 38ème réunion du Conseil de Sécurité et de Paix de l’UA, présidé par le président Thabo Mbeki, a, sans équivoque, loué les mérites du médiateur de l’UA et exprimé «son appréciation pour les progrès accomplis jusque-là dans le traitement des dossiers de première importance qui empêcheraient la mise en application complète des accords de Linas-Marcoussis et d’Accra».
Le Gouvernement sud-africain est néanmoins conscient du fait qu’il y a des intérêts significatifs en jeu et qu’il y aurait des éléments qui se sentiraient menacés par le retour de la paix dans la région, surtout une paix négociée par les Africains eux-mêmes.
L’Afrique du Sud continuera de jouer un rôle constructif en contribuant à la résolution des problèmes auxquels le continent africain se trouve confronté et, par conséquent, salue l’initiative du sommet de la CEDEAO de se tenir, comme indiqué dans le communiqué final de la 38ème réunion du Conseil de paix et de Sécurité «pour évaluer la situation concernant les problèmes liés à la mise en application des accords en cours et en faire un rapport à la réunion du Conseil de Sécurité et de Paix».
Tel est le contenu du message fort que le médiateur Thabo Mbeki a adressé – par la voie d’un communiqué de presse – à l’ensemble des journalistes en fonction à Pretoria, ce, relativement à tous les bruits qui circulent autour de la crise ivoirienne. Le message, on peut le dire, est adressé, par voie de conséquence à l’ensemble des Ivoiriens épris de paix et qui voudraient voir leur pays sortir la tête de l’eau. C’est hier, aux environs de 9 heures, que nous avons reçu cette correspondance. Il n’y a pas de risque à dire que le ton monte d’un cran en ce moment. On le voit à la teneur de la correspondance qui fait la lumière sur les connexions multiples qui entendent faire échec au processus de paix bien enclenché par la médiation sud-africaine. Cela s’explique par les mensonges et autres complots distillés ça et là et qui sous-tendent la prétendue réunion convoquée d’urgence à Abuja et dont les contrevérités sont relevées par la correspondance dont vous avez des extraits. La teneur de cette note est même un désaveu pour la galaxie françafricaine habituée aux grands complots et prouve à quel point des Chefs d’Etats africains peuvent aider à exterminer un pair, pour peu qu’on leur propose quelques contrats équivalant à des guinées.

William-Varlet ASIA

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