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Election le 30 octobre en Côte d'Ivoire???
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Marvel
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Inscrit le: 12 Juil 2005
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MessagePosté le: Sam 15 Oct 2005 03:15    Sujet du message: Répondre en citant

La France et la fameuse communauté international (autre surnom du G8 ) viennent de reconnaitre le prolongation du mandat de Gbagbo.Réaction des Gbagboïstes, ils insultent la France. Dans 15 jours (car le chronos tourne) cette même France va sauver (du moins va t-il tenter) pour la 3è fois le pouvoir infecte de Laurent Gbagbo. Les renforts sont en route a dit Alliot-Marie. Qu'elle y arrive ou pas, le sang va couler. En d'autes termes, Gbagbo invite la France en Côte d'Ivoire pour sauver son pouvoir et lui donne en sacrifice du sang ivoirien. Il le sait, nous le savons. Les surprises et les indignations qui s'en suivront ne seront que larme de Crocodile pour un sacrifice déjà conscenti et qui n'a pour seul but que de sauver le trone d'un inutile.

Mais, si la France échoue à sauver Gbagbo, elle sera quand même accusée par le même Gbagbo d'avoir fait le jeu de ses ennemis. Si elle y arrive (à le sauver), Gbagbo mènera quand même sa campagne dans un an contre la France. Vous savez pourquoi? Parce qu'il est fou à lier!

JOUR J -15
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Pakira
Super Posteur


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MessagePosté le: Lun 17 Oct 2005 23:47    Sujet du message: Répondre en citant

Après les décisions du Conseil de Sécurité de l`ONU - Paris prépare une résolution vengeresse

La France, comme depuis le début de cette guerre, tente d'assouvir ses ambitions dans la résolution onusienne qu'Abidjan attend.



La France ne veut pas grandir dans le respect de ses engagements. Elle s'est calée dans une logique qui ne fait qu'affliger le peuple ivoirien. Elle veut, à présent, fondre le camouflet qu'elle a subi le 13 octobre au Conseil de Sécurité et glisser sa vengeance dans la résolution devant régir la suite du processus de paix en Côte d'Ivoire.
Paris ne joue pas franc-jeu. Et c'est au nom de ses seuls intérêts que, le 13 mai 2003, il fait adopter au Conseil de Sécurité des Nations unies, la résolution 1479 créant la MICECI (Mission des Nations unies en Côte d'Ivoire). Une Mission de six mois, avec une composante militaire qui s'ajoute aux Forces françaises pro-rebelles et celles de la CEDEAO, dont la présence n'a pas soulagé les Ivoiriens. Le mandat de la MICECI était de faciliter la mise en œuvre de Marcoussis. Mais l'espoir du peuple, de voir l'application de Marcoussis avec le dépôt des armes par les rebelles, est déçu. Mais harcelé par son parrain hexagonal, le 20 août 2003, Seydou Diarra réclame avec vigueur à son patron Gbagbo, les pleins pouvoirs qu'il détient déjà pour, dit-il, mener à bien son programme. C'est, en fait, un pouvoir colossal et global que recherche Paris contre Abidjan, pour faire pivoter et paralyser toute résistance patriotique. D'où la résolution onusienne 1528 du 27 février 2004, autorisant le déploiement de la dynamique ONUCI pour 12 mois, qui commence le 4 avril suivant. Mais la situation reste bloquée et les Français en profitent pour piller les richesses du pays, en zone rebelle.
On comprend donc que Paris se trouve dans tous ses états depuis le 7 novembre 2004. Date où l'Union africaine, pour lever l'enlisement des négociations ouest-africaines et l'inertie de l'administration onusienne dans le conflit ivoirien, a donné mandat au chef de l'Etat sud-africain, Thabo Mbeki, pour une médiation qui a plus de caractère et de perspective. Mais cela n'est qu'un leurre. Car Paris parvient rapidement à rallier la hiérarchie de l'UA à sa magouille. Le 14 novembre, malgré le massacre des Ivoiriens dont l'armée française s'est rendue coupable, l'UA organise un Sommet extraordinaire qui soutient le projet de résolution français. Un projet qui doit être examiné le lendemain par le Conseil de Sécurité de l'ONU. Ainsi, le 15 novembre, c'est avec les larmes aux yeux que les Ivoiriens réalisent que le Conseil de Sécurité, par l'adoption de la résolution 1572, met immédiatement leur pays sous embargo sur les armes pour 13 mois. Une résolution assortie d'une menace de sanctions visant clairement les autorités ivoiriennes.

L'entêtement de Paris

Mais, passé l'effet de surprise, les Ivoiriens diront à la France : " Embargo, embargo ! Est-ce que c'est embargo nous, on mange ! " Ce message clair ne décourage pas la France. Au contraire, elle fait passer la résolution 1584 le 1er février 2005 pour renforcer l'effectivité et le contrôle de l'embargo. La surveillance de l'embargo ne se fait que dans la zone sous le contrôle gouvernemental, alors que les rebelles s'approvisionnent en armes dans les pays limitrophes (Burkina Faso, Mali). Sachant que le départ de la Licorne du territoire ivoirien marquera la fin de la guerre et sa propre descente aux enfers, la France, malgré la clameur ivoirienne qui demande le retrait de sa Force, fait adopter le 4 avril 2005, la résolution 1594 qui prolonge d'un mois - au 4 mai 2005 - son mandat ainsi que celui de l'ONUCI. A cette date, ces mandats sont reconduits au 4 juin 2005 par la résolution 1600, ensuite prolongés de sept mois par la résolution 1603. Dans ces différentes prolongations, se cache l'espoir de Paris de voir Laurent Gbagbo partir par un coup d'Etat qu'il ne se lasse pas de fomenter. On verra ainsi pour le maintien de la chape de plomb, la résolution 1609 du 24 juin 2005, qui renforce les effectifs de l'ONUCI (850 militaires et 725 civils) et prolonge son mandat, de même que celui de la Licorne jusqu'au 24 janvier 2006.
Mais bien avant le recours aux résolutions, Paris montre sa haine pour le régime Gbagbo. On se rappelle le 28 septembre 2002, lorsqu'au lendemain de l'éclatement de la rébellion armée, Abidjan lui demande l'activation des Accords de défense conclus avec lui, Paris annonce apporter uniquement son " soutien logistique ". Mais pratiquement, sur le terrain, la Force française Licorne, se constitue en bataillon supplétif pour la rébellion. Elle aide à la partition du pays. Or, le 1er octobre de la même année, les mutins-rebelles persuadés de pouvoir renverser le régime, ont invité la France à respecter une " stricte neutralité ". Le renfort militaire qu'elle fait débarquer à Abidjan le 22 octobre, sous le prétexte de contrôler le cessez-le-feu, n'évite pas aux Ivoiriens de connaître l'horreur avec la création, le 28 novembre 2002, des mouvements sanglants comme le MPIGO (Mouvement populaire ivoirien du grand Ouest) et le MJP (Mouvement pour la Justice et la Paix) à l'Ouest de la Côte d'Ivoire.

L'égoïsme de Chirac

En contraignant le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo à Paris le 25 janvier 2003, à signer la nomination d'un Premier ministre dit de consensus -Elimane Seydou Diarra-, Chirac s'octroyait ainsi un préfet chargé de soigner les intérêts français en terre ivoirienne. Et Diarra a si bien joué son rôle, que du point de vue de l'éthique, sa mission a été une réelle tache d'huile. Une insulte à la morale républicaine. Parce qu'il s'est constitué en contre-pouvoir face aux intérêts de la Nation. A travers sa politique, on se rend compte que, pour la première fois en Côte d'Ivoire, une partie du gouvernement obéissait directement à des forces étrangères et l'autre, au chef de l'Etat. La souveraineté du pays et la conscience nationale sont vendues au marché aux puces. Ce, contrairement à l'art. 31 de la Constitution assez clair: " La souveraineté appartient au peuple. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice."
Poursuivant donc sa duplicité face à Abidjan, lors du 22e sommet Afrique-France tenu les 20 et 21 février 2003 au Sénégal, Jacques Chirac appelle à " l'application intégrale " des Accords de Marcoussis. Il ne fait rien, pourtant, pour que ses poulains rebelles déposent les armes. Or, le désarmement - une priorité de Marcoussis- figure en 2e position de la feuille de route du Premier ministre, après la formation du gouvernement de Réconciliation nationale.
Aujourd'hui où le contexte est celui de la réconciliation et l'enjeu reste le désarmement pour les élections, la France ramerait à contre-courant en rédigeant une résolution truffée d'ambiguïtés et de mauvaise volonté. Pour une fois, Paris doit transcender son égoïsme et rendre au peuple ivoirien, sa liberté de vivre. Parce que, s'il a l'initiative des résolutions sur la Côte d'Ivoire, il n'est pas le seul détenteur de veto au Conseil de Sécurité. Les pays amis de l'Etat de Côte d'Ivoire n'entendent plus laisser la France faire droit à ses fantasmes anti-ivoiriens.



Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr

http://news.abidjan.net/article/?n=153954
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
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Pakira
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MessagePosté le: Lun 17 Oct 2005 23:51    Sujet du message: Répondre en citant


Premier ministre à pleins pouvoirs - La France veut-elle suspendre la Constitution ?



Le Temps - lundi 17 octobre 2005

En voulant donner à la Côte d’Ivoire un Premier ministre ayant plus de pouvoirs que le Président de la République, la France viole la Constitution ivoirienne.



La France, à travers une résolution au laboratoire, veut vraisemblablement doter la Côte d'Ivoire d'un Premier ministre qui ait " pleine autorité ". Un Premier ministre chef des armées, avec le ministre de la Défense et de la Sécurité. Mais l'adoption d'une telle résolution, ne serait rien d'autre que la mise entre parenthèses, comme le demande le bloc rebelle, de la loi fondamentale de la Côte d'Ivoire. En effet, selon l'art. 47 de la Constitution, " Le Président de la République est le Chef suprême des armées. Il préside le Conseil supérieur de la Défense. " Ainsi, faire d'un homme, qui n'est élu par personne et ne tire sa légitimité que de la mauvaise gestion de la crise ivoirienne par la Communauté internationale serait un coup d'Etat constitutionnel. Cet homme, Premier ministre, ne peut se comparer à un Laurent Gbagbo, chef de l'Etat, Président de la République. Et prétendre à exercer la plénitude de ses pouvoirs de chef suprême des armées.
Car en décidant, lors du sommet du Conseil de Paix et de Sécurité le 6 octobre 2005 en terre éthiopienne, le maintien de Laurent Gbagbo à la tête de l'Etat de Côte d'Ivoire encore pour (12) douze mois après le 30 octobre malgré les intrigues, l'Union africaine n'a pas fait de faveur au chef de l'Etat ivoirien. En s'asseyant à Addis-Abeba pour plancher sur le dossier ivoirien, les membres du CPS ont écouté et réécouté la dernière sortie du Président Gbagbo. Ce discours, où le N°1 ivoirien a pris des orientations très claires, nettes et fermes, ne pouvait qu'infléchir le cours de cet événement. L'UA a donc été condamnée à lire la Constitution ivoirienne telle qu'elle devait être lue. Elle a mis un terme aux errances conceptuelles de nos hommes politiques.
Cette victoire du peuple de Côte d'Ivoire, la France n'a pas le droit de l'éteindre. Car depuis longtemps, ce peuple s'est donné les moyens de faire respecter sa Constitution. Addis-Abeba, d'octobre 2005, n'est pas sa première victoire. En 1993, après la mort du Président Félix Houphouët-Boigny, Alassane Dramane Ouattara, alors Premier ministre, avait tenté un hold-up constitutionnel en essayant des manipulations autour de l'article 11. Sa subversion n'a pu passer. Car Henri Konan Bédié, Président de l'Assemblée nationale, dauphin constitutionnel, a aussitôt bondi sur le plateau de la télévision pour s'autoproclamer Président de la République. Fin du rêve immédiat du bel imposteur. La succession s'est donc passée, dans l'ensemble, comme prévu. Première victoire.
Puis arrive la rébellion. Elle n'est pas parvenue à abroger l'article 35 de la Constitution pour permettre au même Alassane Dramane Ouattara, père de cette insurrection armée et sanglante, d'être candidat à la Présidence de la République. La Constitution est restée en l'état. Et pour permettre cette candidature problématique d'ADO à titre exceptionnel, on a eu encore recours à une souplesse autorisée par la Constitution même, par le biais de son article 48. Deuxième victoire.
C'est la troisième victoire de la Constitution qui vient d'être consacrée par l'Union africaine et par ricochet, l'ONU. Cette grande victoire ne peut pas être écourtée par le tandem Chirac /Alliot-Marie au profit d'un quelconque Premier ministre issu de nulle part.



Germain Séhoué
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Pakira
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MessagePosté le: Lun 17 Oct 2005 23:54    Sujet du message: Répondre en citant

Pourquoi Mangou est aux trousses des militaires de la Licorne

L'intelligent d'Abidjan - lundi 17 octobre 2005

L'altercation qu'il y a eu hier entre les militaires ivoiriens et ceux de la Licorne pourrait se multiplier. Selon des informations de première main, les autorités militaires ivoiriennes ont été averties par les responsables de la Licorne en personne, de ce que des éléments qui ne sont pas sous leur contrôle, pourraient circuler librement à Abidjan avec des engins, des uniformes et autres insignes aux couleurs de l’opérationLicorne et de la France. L'état major français aurait donc conseillé la vigilance aux forces de défense et de sécurité. Malgré, le grand étonnement créé par une telle information venant de la part des responsables de la Licorne, le général Philippe Mangou a décidé de prendre le taureau par les cornes, ou du moins la Licorne par sa corne principale. En accord avec qui de droit, les déplacements des militaires français seront suivis et vérifiés. Chaque fois que les FDS rencontrent une patrouille de la Licorne, ils ont le devoir d'identifier les éléments et de se mettre en rapport avec leurs responsables qui prendront contact avec leur correspondant au niveau de l'état major des forces bleu blanc rouge pour savoir si ce ne sont pas les éléments infiltrés qui tournent avant de passer à l'action contre le pouvoir de Laurent Gbagbo. Suite au mécontentement annoncé au sein des houphouétistes après les résolutions de l'UA et la déclaration du conseil de sécurité, les sécurocrates du régime n'excluent rien et prennent au sérieux cette alerte qui aurait été donnée par la Licorne elle-même. " Ils disent non à l'UA, à l'Onu et bientôt ils risquent de dire non à Dieu lui-même s'il prend une résolution qui ne les arrangent pas. Avec ces gens là qui nous ont mis dans cette aventure, et qui reprochent à l'ONU de nous conduire dans l'aventure parce qu'elle prône le maintien d'un chef d'état élu, il faut s'attendre à tous et ne rien négliger ", justifie notre informateur lorsque nous lui avons demandé comment des mercenaires infiltrés et au service de la rébellion peuvent porter les treillis de la Licorne et circuler au nez et à la barbe des responsables d'une armée ayant l'arme nucléaire.

Notre source conseille aux partisans du chef de l'Etat un self contrôle pour ne pas entacher les victoires diplomatiques obtenues depuis peu. Il se réjouit de l'embarras actuel du G7 et encourage les FDS à maintenir l'alerte maximale, de façon responsable, rigoureuse et sereine.

Charles Kouassi

http://news.abidjan.net/article/?n=153898
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MessagePosté le: Lun 17 Oct 2005 23:59    Sujet du message: Répondre en citant

Selon Libération, journal parisien : La France prépare une «guerre de haute intensité» en Côte d’Ivoire

En Côte-d'Ivoire comme en Afghanistan, la situation se tend pour l'armée française. Selon nos informations, l'état-major vient ainsi d'envoyer des blindés en Côte-d'Ivoire. Il s'agit de neuf AMX10P, un véhicule sur chenilles de 15 tonnes. Appartenant au 16e bataillon de chasseurs, ces blindés, armés d'un canon de 20 mm, seront stationnés à Abidjan. C'est la première fois que des engins de ce type sont engagés en Afrique où, jusqu'ici, les véhicules à roues suffisaient.
Conçu pour la guerre de haute intensité en Europe, l'AMX10P sert à transporter des fantassins. «Ils nous permettront de nous affranchir plus facilement des routes», explique un officier supérieur. Mieux protégé que les traditionnels VAB (véhicules de l'avant blindé), l'AMX10P permettra d'affronter des situations militairement plus tendues, en particulier dans les rues de la capitale. «A cause du manque de protection, il y a des endroits et des moments où nous ne risquions pas nos véhicules et nos hommes», affirme un autre officier. Depuis le début de l'opération Licorne, en 2002, des militaires français avaient souhaité à plusieurs reprises ¬ mais toujours en vain ¬ l'envoi de chars Leclerc en Côte-d'Ivoire.
De retour d'une visite sur le terrain, le général Henri Bentégeat, chef d'état-major, peut constater que «la situation s'est paradoxalement détendue depuis que l'Union africaine a décidé que le président Gbagbo resterait en fonctions» plus longtemps que prévu. L'envoi des AMX10P montre que l'optimisme ne règne pas vraiment dans les armées quant à l'évolution de la situation en Côte-d'Ivoire.
Même inquiétude concernant l'Afghanistan, en particulier la région de Spin Boldak (sud-est), où sont engagés 200 hommes des forces spéciales (opération Arès). La situation est «extrêmement tendue» du fait des groupes armés talibans qui maintiennent une activité «très soutenue», vient d'expliquer le général Bentégeat aux députés de la Commission de la défense. Le risque principal provient de pièges et de mines, dont un caporal-chef a été victime en septembre. Plus récemment, l'aviation française a dû intervenir à la bombe et au canon contre une position ennemie.

Jean-Dominique MERCHET

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
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ARDIN
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MessagePosté le: Mer 19 Oct 2005 00:40    Sujet du message: Répondre en citant

CÔTE D IVOIRE: L’ONU approuve le maintien du président Gbagbo au pouvoir après le 30 octobre

© UN DPI

Le Conseil de sécurité de l'ONU a endossé les décisions prises par l'Union africaine

NEW YORK/ ABIDJAN, le 17 octobre (IRIN) - Le Conseil de sécurité des Nations unies a endossé, vendredi, le maintien du président Laurent Gbagbo à la tête de la Côte d’Ivoire après expiration de son mandat le 30 octobre.

Cette proposition lui a été soumise la semaine dernière par l’Union africaine (UA) à l’issue d’un sommet du Conseil de paix et de sécurité. Elle a été vivement critiquée par l’opposition et par les forces rebelles qui contrôlent la moitié nord de ce pays d’Afrique de l’ouest.

« Le Conseil de sécurité fait sienne la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine sur la situation en Côte d’Ivoire », a déclaré le président du Conseil de sécurité de l’ONU pour le mois d’octobre, le Représentant de la Roumanie Mihnea Ioan Motoc.

Mais le Conseil n’a pas accédé à la demande d’augmentation des effectifs des 6 600 casques bleus présents sur le terrain, formulée par l’UA lors de son sommet à Addis Abeba.

Jadis paisible et prospère, la Côte d’Ivoire, premier producteur de cacao au monde, est divisée en deux depuis septembre 2002, avec les forces de l’ONU contrôlant une zone de confiance entre le nord aux mains des rebelles et le sud contrôlé par les forces loyalistes.

L’UA demande que le président Gbagbo reste au pouvoir « pour une période n’excédant pas 12 mois » à compter du 30 octobre.

De nouvelles élections auraient du avoir lieu à cette date, selon les termes du dernier d’une série d’accords de paix qui ont tous avorté. Mais le refus des rebelles et des milices pro-gouvernementales de rendre leurs armes a empêché l'organisation d'élections à la date prévue.

L’UA a également recommandé qu’un nouveau premier ministre acceptable par toutes les parties co-dirige le pays jusqu’a la tenue d’élections.

Le président du Conseil a déclaré que les 15 membres du Conseil de sécurité appuieront la mise en oeuvre « d’élections libres, justes, ouvertes, transparentes et crédibles aussitôt que possible et au plus tard le 30 octobre 2006 ».

Dans sa déclaration, le Conseil de sécurité a pris note de la demande du Conseil de sécurité relative au renforcement des effectifs de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et indiqué que ses membres considèreraient un accroissement des troupes « basé sur une étude minutieuse dans le pays et sur la preuve de progrès significatifs allant dans le sens de l’implantation d’accords de longue durée ».

Le Conseil de sécurité s’est également réjoui de la prochaine visite en Côte d’Ivoire du président nigérian Olusegun Obasanjo, le chef de l’UA, et de Thabo Mbeki, le président sud-africain, qui a joué le rôle de médiateur dans le dernier accord de paix.

Selon les représentants sud-africains, cette visite aura lieu dans les prochains jours.

Elle sera suivie par une visite du Comité de sanctions de l’ONU, qui a menacé de geler les avoirs et d’interdire les voyages des personnes qui freinent le processus de paix.

Obasanjo et Mbeki auront du mal à convaincre les opposants de Gbagbo d’accepter cet accord.

[FIN]

http://www.irinnews.org/FrenchReport.asp?ReportID=6424&SelectRegion=Afrique_de_l'ouest&SelectCountry=Côte_d'Ivoire

Source: http://www.irinnews.org
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l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH
l'Hommage a Mongo Beti sur PER-ANKH
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LPC-U : CONSTRUIRE LE CONGO POUR L'UNITÉ DE L'AFRIQUE
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Pakira
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MessagePosté le: Mer 19 Oct 2005 23:51    Sujet du message: Répondre en citant

Election du bureau de la CEI hier : Le bloc rebelle fait un hold-up


L’élection du président et des membres du bureau de la Commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), hier mercredi 19 octobre, s’est déroulée sur fond de crise. En effet, toutes les parties ne se sont pas mises d’accord sur la procédure à adopter. Le camp présidentiel représenté par le FPI a demandé que tous les 31 membres de la commission ayant prêté serment récemment participent au vote. Il a été soutenu par les représentants du PIT et de l’UDCY. Mais cette procédure conforme au règlement intérieur de la CEI a été systématiquement rejetée par le bloc rebelle. Le RDR, le PDCI, le MFA et les rebelles ont exigé que seuls les 21 membres ayant voix délibérative – à forte coloration G7 – aient droit de vote. Le bloc rebelle s’est également opposé au choix de la personne devant présider la séance d’élection, Mme Tchicaya Madeleine qui est la doyenne d’âge. En raison de ces deux points de discorde qui fondent l’irrégularité de l’élection, la majorité des membres de la CEI (16 sur les 31) – constituée des représentants du FPI, du PIT et de l’UDCY – ont tout simplement claqué la porte. C’est seulement les 15 représentants du bloc rebelle (RDR, PDCI, MFA et rebelles) qui ont procédé à un simulacre d’élection du nouveau bureau de la CEI. Le bureau de leur hold-up d’hier se compose comme suit : Président : Mambé Beugré Robert (PDCI), 1er Vice-Président : Gomis Jean-Baptiste (RDR), 2ème Vice-Président : Siman Bakari (MFA), 3ème Vice-Président : Traoré fatoumata (au nom de la rébellion), Secrétaire permanent : Auguste Sévérin Miremont (UDPCI), Secrétaire permanent adjoint : Bamba Yacouba (au nom des rebelles), Trésorier général : Coulibaly Mamadou Gnenema (au nom des rébellion). Les postes de trésorier adjoint et des quatre conseillers n’ont pas été pourvus, aucun candidat ne s’étant présenté.

Benjamin Silué

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MessagePosté le: Mer 19 Oct 2005 23:52    Sujet du message: Répondre en citant

Gbagbo veut freiner l’immigration massive vers la Côte d’Ivoire


Développement - Une armée forte pour défendre et consolider la paix en construction, contrôle efficace du flux migratoire pour mettre les Ivoiriens mieux à l’aise, tels sont les nouveaux défis du Président Laurent Gbagbo, à la veille de la sortie de crise.


Le Président Laurent Gbagbo, dans sa ferme volonté de traduire en acte la continuité de l’Etat, disait que le Président Félix Houphouët Boigny avait rendu la Côte d’Ivoire riche et que son devoir à lui est de rendre les Ivoiriens riches. Cette volonté dont la réalisation a un prix, le Président Gbagbo l’a réitérée hier mercredi au palais présidentiel, à l’occasion de la réception des populations du Leboutou venues le remercier, après l’érection de six de leurs villages en communes rurales et deux en sous-préfecture de plein exercice. Pour relever ces nouveaux défis, le Président estime qu’il faut mettre en place une politique de développement fiable qui repose sur la connaissance du nombre exact de personnes devant en bénéficier. Or, a-t-il regretté, « la croissance du pays est cassée par le nombre d’habitants » qu’il a du mal à contrôler, compte tenu d’une immigration massive et incontrôlée vers la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, saisissant l’occasion de la visite des populations du Leboutou, le Président a remis au goût du jour cette question importante : « Nous voulons mettre les Ivoiriens à l’aise. Donc il est de notre devoir de discuter franchement et sincèrement avec nos voisins immédiats et ceux de la sous région, pour trouver des mécanismes afin de diminuer le flux migratoire vers la Côte d’Ivoire », a dit le Président. « Le nombre d’habitants qu’on nous donne est faux. Tout ce qu’on sait sur la population est approximatif, alors que le nombre d’habitants agit sur la croissance d’un pays », a-t-il poursuivi. Estimant que ce manque de contrôle est préjudiciable à l’enrichissement des Ivoiriens et au développement du pays, il a décidé d’inviter ses pairs à un séminaire pour mettre à plat ce problème qui retarde son pays : «Bientôt, j’inviterai tous les pays de la sous région pour faire un séminaire sur l’immigration. Nous allons en parler de façon sereine entre voisins, afin que nous puissions dégager un vrai plan de développement de la Côte d’Ivoire ». Laurent Gbagbo a par ailleurs invité à tirer les leçons de cette invasion massive parce que, dit-il, la forêt a disparu : «Ce n’est pas de la xénophobie que de mettre ce débat à l’ordre du jour…on ne peut plus offrir de terres cultivables aux arrivants ». A titre d’exemple, il a indiqué que, de 16 millions d’hectares de forêt en 1960, il n’en reste aujourd’hui que moins de deux millions. Il a aussi invité l’ensemble des Ivoiriens à l’aider en restant citoyens et républicains : « Si on ne respecte pas l’Etat, on ne peut pas construire de Nation », a-t-il conseillé, avant de rassurer : « Les gens n’attaquent pas Laurent Gbagbo. Mais c’est la Côte d’Ivoire qu’on attaque, pour ce qu’elle est et ce qu’elle représente. Tant que je serai là, on ne pliera pas face à l’adversité. Je n’abandonnerai pas les principes de l’Etat aux mains des bandes armées qui veulent plier l’Etat », a martelé le Chef de l’Etat. Il entend tout mettre en œuvre pour défendre et consolider la paix que les Ivoiriens sont en train de construire, après avoir vécu les atrocités de la guerre : « Sachons tirer les leçons de cette guerre qui est en train de passer, qui va passer et qui est passée . Nous devons construire la paix en nous donnant les moyens de nous défendre. Soyons prêts à répondre à quiconque veut nous attaquer, parce que les Nations prospères et économiquement puissantes sont celles qui ont une armée forte ». Pour protéger les richesses de la Côte d’Ivoire, le Président Gbagbo entend donc se doter d’une armée forte : « Pendant quarante ans, on a fait l’économie en négligeant l’armée, oubliant que les puissances économiques sont les plus armées. La première des choses à faire pour nous protéger, c’est de nous donner les moyens de nous défendre. Je nous donnerai les moyens de nous défendre parce que nous allons bâtir une armée puissante », a-t-il terminé.

Nazaire Séry

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
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ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
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Marvel
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MessagePosté le: Ven 21 Oct 2005 15:34    Sujet du message: Répondre en citant

zingh2005 a écrit:
Marvel a écrit:
JOUR J -15



http://www.grioo.com/info5600.html

J'ai l'impression que ce compte à rebours débouchera sur un pétard mouillé Mr. Green


Grâce à qui? Grâce à la France bien sûr, qui a résolument opté pour que le calvaire ivoirien se prolonge. C'était trop beau pour être si bref. Elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour maintenant le dictateur-tueur Gbagbo. Tout le monde sait qu'une prolongation ne changera rien. On tergiversera des mois sur le premier ministre, les milices ne désarmeront pas et Gbagbo s'entêtera à renforcer ses escadrons de la mort pour tuer le plus de musulmans possibles à défaut de leur nier leur nationalité.
Mais je garde confiance aux ivoiriens. Ils le chasseront. Le 31 octobre s'ouvre officiellement la chasse au gibier gbagbo. Il n'a plus aucune légitimité. Même pas le semblant dont il se targuait.
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Imab19
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MessagePosté le: Ven 21 Oct 2005 15:43    Sujet du message: Répondre en citant

marvel a écrit:
zingh2005 a écrit:
Marvel a écrit:
JOUR J -15



http://www.grioo.com/info5600.html

J'ai l'impression que ce compte à rebours débouchera sur un pétard mouillé Mr. Green


Grâce à qui? Grâce à la France bien sûr, qui a résolument opté pour que le calvaire ivoirien se prolonge. C'était trop beau pour être si bref. Elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour maintenant le dictateur-tueur Gbagbo. Tout le monde sait qu'une prolongation ne changera rien. On tergiversera des mois sur le premier ministre, les milices ne désarmeront pas et Gbagbo s'entêtera à renforcer ses escadrons de la mort pour tuer le plus de musulmans possibles à défaut de leur nier leur nationalité.
Mais je garde confiance aux ivoiriens. Ils le chasseront. Le 31 octobre s'ouvre officiellement la chasse au gibier gbagbo. Il n'a plus aucune légitimité. Même pas le semblant dont il se targuait.

franchement tu m'exasperes!!! Gbagbo fait la guerre aux musulmans???? non, cè pas possible!!!!!!
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Pakira
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MessagePosté le: Ven 21 Oct 2005 23:41    Sujet du message: Répondre en citant

Mangou crie au complot

L'intelligent d'Abidjan - 10/20/2005 6:31:55 PM

Assurément, la situation sécuritaire de la Côte d'Ivoire fait passer des nuits blanches aux sécurocrates du régime. Les appels à l'insurrection générale de l'opposition après le 30 octobre auraient-ils été amplifiés au sein de la grande muette ? Rien n'est moins sûr. Cependant, la menace d'une déflagration n'est pas à écarter eu égard au communiqué des Fds mettant en garde ''tous ceux qui tentent de porter, de façon vaine, la division en leur sein''. A l'analyse, les Fds sont en état d'alerte maximum à l'approche du 30 octobre. Et des informations persistantes font état de ce que des officiers en rupture de ban avec l'armée tenteraient de se servir d'une partie des soldats ''Blé Goudé'' de 2002 pour assommer le régime. Au vu de cette réalité, le Cema Philippe Mangou a, selon certaines indiscrétions, fait annuler le voyage de Gbagbo dans le Zanzan. Depuis plusieurs jours, Mangou qui ne veut rien négliger, multiplie les rencontres pour tuer dans l'œuf les velléités subversives des fossoyeurs de la république. Voire des complots qui se trament. Mais gérer définitivement le problème de ces contingents 2002/ 2A et 2002/ 1A serait encore mieux. Pour l'avenir.

Valéry Foungbè

http://news.abidjan.net/h/154736.html
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Pakira
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MessagePosté le: Ven 21 Oct 2005 23:43    Sujet du message: Répondre en citant

La Licorne aux populations de Kossou :"D`ici le 30 octobre, nous balayerons Gbagbo"

Le Temps - 10/20/2005 6:55:05 PM

La Licorne ne démord pas dans sa volonté de faire tomber le régime du Président Laurent Gbagbo.

Le serpent n'est pas encore mort. L'adage se vérifie au regard des comportements ambigus des soldats français de la Licorne en Côte d'Ivoire. Eux qui n'hésitent pas à dire qu'ils sont en Eburnie à la demande des autorités légitimes ivoiriennes, pour ramener la paix dans ce pays agressé depuis le 19 septembre 2002 par une horde de barbares, sont sur le terrain, pris en flagrant délit de mensonge. A preuve, la soldatesque de Chirac qui s'adosse à une résolution des Nations Unies pour faire des rodéos, partout sur le territoire national, a récemment fait irruption dans des villages de Kossou (non loin de Yamoussoukro). S'adonnant à des pratiques peu catholiques qui devraient amener Mme Alliot-Marie, la ministre française de la Défense qui tient tant à l'image se son armée, à rectifier le tir. Sinon, comment comprendre que trois de ses ouailles, en plus du traumatisme que leur présence encombrante crée au sein des populations villageoises, vu qu'ils se déplacent avec du matériel de guerre imposant, puissent sans gêne, intoxiquer et désinformer les " pauvres villageois " ? En racontant que d' " ici le 30 octobre 2005, nous allons balayer le régime Gbagbo". Et encore : " Lorsque vous entendrez des coups de feu, n'ayez crainte. Restez calme et calfeutré chez vous. Ce sera le début de l'opération… "
Surpris et dégoûtés par ces propos irresponsables des trois " expéditionnaires "de la Licorne, les villageois ont alerté les leur, afin que dorénavant, la vigilance soit de mise. Pour faire barrage aux manœuvres de déstabilisation des gueux. Mieux, ils ont informé l'état- major des Forces de Défense et de Sécurité. Des dispositions idoines ont été prises par le CEMA, pour contrecarrer toutes attaques.
La Licorne
démasquée
Prise la main dans le sac au Rwanda où elle intoxiquait, désinformait et armait les populations, les unes contres les autres, créant au final ce qu'elle avait bien préparé, à savoir le génocide rwandais, l'armée française en Côte d'Ivoire ne s'est jamais départie de sa volonté de renverser le pouvoir d'Abidjan en préparant ici et là, sa crise ethnique et tribale. Quand la mayonnaise tarde à prendre, alors les soldats de Chirac ouvrent des fronts pour leurs filleuls de la rébellion ivoirienne. Toute la Côte d'Ivoire sait que la présence des troupes de Alliot- Marie dans les régions reculées de la Côte d'Ivoire, ont toujours précédé celle des assaillants que dirige Guillaume Soro, le chef rebelle, chouchou de la France des coups tordus en Afrique francophone. L'histoire ne va -t-elle pas encore bégayer vu que depuis peu, sans que rien ne le justifie, les autorités françaises assises à l'Elysée et dans des centres de décisions étatiques où de leur parti, sont les seuls à voir que " la situation est- tendue "en Côte d'Ivoire. Là où les diplomates des USA, de la Chine, d'Afrique du sud, de l'Angola, de la Russie, du Nigeria et de la plupart des Etats accrédités dans ce pays, n'ont pas la même lecture que Alliot-Marie. Que cache la France, si ce n'est de s'accrocher à un alibi pour déstabiliser un pays dont elle ne porte pas les dirigeants dans son cœur ? Sinon, qu'est -ce qui peut logiquement expliquer l'envoi, ces temps-ci, en Côte d'Ivoire, de matériel de guerre français avec une capacité décuplée : " neuf AMX10P, un véhicule sur chenille de 15 tonnes. Appartenant au 16 è bataillon de chasseur, ces blindés, armés d'un canon de 20 mm, seront stationnés à Abidjan " comme l'indique le confrère français Libération? Chirac veut-il comme en novembre dernier, paralyser Abidjan, le cœur de la résistance ivoirienne ? Au total, le Groupe international chargé de la médiation dans la crise ivoirienne, dont la décision de création prise par l'UA a été entérinée par l'ONU, devrait, à l'instar du président de l'UA, Obasanjo, du Médiateur sud-africain, le Président Mbeki, des Etats-Unis, de l'Union européenne, etc. ouvrir grands les yeux face au virage dangereux qu'emprunte la France de l'ombre. Dans son désir forcené, de faire de la Côte d'Ivoire, dans le pire des cas, un deuxième Chypre. Un pays durablement divisé et exploité dans sa partie sous occupation rebelle, pardon, française.
Schori prévenu
Pierre Schori, le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, va-t-il s'affranchir des manœuvres françaises qui tendent à faire de lui, un complice dans la mise à mort de la Côte d'Ivoire, un petit pays du Tiers-Monde ? Si le représentant d'Annan, a le droit de se plaindre des difficultés de circulation des troupes de la Licorne (font-elles vraiment partie des Casques bleus ?), il ne devrait pas perdre de vue que les soldats français qui sont dans un pays souverain et non dans un no man's land, ont le devoir d'informer le CEMA ivoirien de tous leur mouvement sur le territoire ivoirien. Or visiblement, cela n'est souvent pas le cas. A qui donc la faute si les populations ivoiriennes sont méfiantes vis-à-vis des envahisseurs ? Ne dit-on pas que chat échaudé craint l'eau froide? D'autant que les patriotes savent comment les rebelles ont fait main basse sur des régions du pays. Comment les populations wè et autres sont décimées à l'Ouest et ailleurs, au vu et au su de La Licorne. Comment des Chars français se sont retrouvés aux portes de la résidence du chef de l'Etat à Cocody, certainement pour rééditer l'opération Jean Bertrand Aristide, Président haïtien chassé du pouvoir et ex-filtré par une puissance étrangère ennemie. Comment les barbouzes d'Alliot-Marie et de Chirac, ont tué à l'Hôtel Ivoire, des manifestants ivoiriens aux mains nues. Pierre Schori sait-il que La Licorne n'a pas eu besoin d'obtenir des Casques bleus dirigés en Côte d'Ivoire par le nègre du Sénégal, le Général Fall, un quelconque feu vert, avant de détruire les aéronefs de l'armée ivoirienne ? Alors que des résolutions onusiennes mettent cette force française sous les auspices de l'ONU ? Si les Américains, à l'occasion de la dernière réunion du Conseil de Sécurité de l'ONU, n'ont pas donné tout de go, leur quitus pour le renforcement de l'effectif onusien en Côte d'Ivoire, attendant de voir d'abord clair dans son fonctionnement, ce après enquête, c'est bien parce beaucoup de pays ont désormais l'impression que la France ne se prive de rien pour instrumentaliser à son profit, des organisations internationales. Novembre 2004, ne ressemblera nullement à novembre 2005. Parole des FDS, des patriotes. Et avertissement à la chiraquie.
Douh-L.Patrice
pdouh@yahoo.fr

http://news.abidjan.net/h/154746.html
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MessagePosté le: Ven 21 Oct 2005 23:50    Sujet du message: Répondre en citant

Déstabilisation de la Côte d`Ivoire - Doué et la France préparent une insurrection militaire

Le Temps - vendredi 21 octobre 2005

Après avoir menacé de renverser le Président de la République, Doué fait circuler des tracts dans les casernes militaires.

Tout se précise. Ce qui semblait être de simples rumeurs viennent d'être confirmées à travers la dernière déclaration des Forces de Défense et de Sécurité lue hier, par son porte-parole, le lieutenant Gohourou Babli Hilaire. En effet, le Général Mathias Doué, qui en sait certainement beaucoup sur l'efficacité de l'utilisation des nouvelles recrues de l'armée ivoirienne pour les coups d'Etats en préparation, veut en tout cas rééditer l'exploit. Ces jeunes militaires, on le sait, sont souvent naïvement utilisés pour des intérêts politiques. En décembre 1999, c'est sur ces " jeunes gens " que Dramane Ouattara s'est appuyé afin de chasser l'ancien chef d'Etat Henri Konan Bedié pour ensuite installer le Général Robert Guéi. En septembre 2OO2, Ouattara et ses sbires les ont encore associés à leur sale besogne pour s'en prendre au Président Laurent Gbagbo. La suite, personne ne l'ignore. La Côte d'Ivoire se trouve, depuis trois ans, dans une situation des plus catastrophiques. Et comme si cela ne suffisait pas, c'est encore aux jeunes recrues de la classe 2OO2/1A et 2OO2/2A que les éternels complices veulent jeter à l'abattoir, le lundi 24 octobre prochain, en les invitant à manifester dans le seul but d'exiger leur intégration totale dans l'effectif de l'armée régulière de Côte d'Ivoire. Le schéma est désormais bien connu et ne saurait passer inaperçu. D'ailleurs Le Temps en avait parlé dans sa parution N° 749 du mercredi 19 octobre dernier. Après donc les déclarations tapageuses des officiers indignes de l'armée de Côte d'Ivoire, c'est par des tracts que Doué, le G7 et sa branche armée veulent mettre à exécution leur plan tant annoncé à coups de tambours médiatiques. Ainsi, les casernes ont commencé à recevoir ces tracts qui ne disent rien d'autre que d'appeler des militaires à la révolte et à l'insurrection. Parce qu'ils ne seraient pas pris en compte pour constituer l'effectif des Forces armées de Côte d'Ivoire. Evidemment, une telle mayonnaise ne peut prendre ,si elle ne s'arrose pas d'une bonne dose d'actes malicieux. C'est donc à juste titre qu'un certain militaire qui se cache derrière un patronyme de la région du Centre-Ouest de la Côte d'Ivoire, région natale du Président de la République s'est exprimé, hier, sur BBC, une radio étrangère. Le nommé Zady ( ?) a affirmé qu'après le 30 octobre de l'année 2OO5, l'armée ne reconnaîtra plus le Président Laurent Gbagbo comme le chef d'Etat ivoirien. Ce militaire a dit parler au nom de l'armée ivoirienne. Il n'en fallait pas plus pour que les FDS fassent une sortie bien plus vigoureuse que celle dite de la rébellion. Son porte-parole a été, on ne peut plus clair : " Les FDS mettent en garde tous ceux qui tentent de créer la division au sein de l'armée de Côte d'Ivoire ". Babli Hilaire, a ajouté, par ailleurs, que le CEMA a donné de fermes assurances aux jeunes recrues quant à leur avenir. Ainsi donc, sont-ils invités à garder leur calme, car, a-t-il ajouté, le CEMA ne fera rien qui puisse aller contre leur intérêt. Des visites dans les casernes sont d'ailleurs prévues pour dissiper les inquiétudes des uns et des autres. Beaucoup de commentaires et de révélations sur la crise et sur le comportement de la Licorne en Côte d'Ivoire, constituent actuellement les menus des organes de presse. La France qui veut, par exemple, une bonne image de son armée. Mais en même temps qui déploie toute une armenda de matériels militaires sous prétexte que des menaces pèsent, hélas, encore sur le processus de paix. A y voir de près, l'on ne peut que se demander si ce n'est pas le fameux coup de Doué qui se concrétise petit à petit ? Peu importe, l'armée ivoirienne a décidé de frapper fort au cas où…C'est aussi le lieu de rappeler à Djédjé Mady, qui appelait à l'insubordination militaire qu'une fois les hostilités seront déclarées, que personne n'aille encore sauter les murs des bâtiments abritant les paisibles diplomates accrédités en terre ivoirienne. Ce conseil est valable pour les partisans de la transition et de la terre brûlée.
Simplice Zahui
simplicezahui@yahoo.fr

http://news.abidjan.net/article/?n=154748
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MessagePosté le: Dim 23 Oct 2005 22:29    Sujet du message: Répondre en citant

Désarmement Sans Délai Des Forces Nouvelles - Gbagbo Reste En Place - L’onu Tranche

Fraternité Matin - 10/21/2005 11:49:15 PM

Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé hier du maintien de Gbagbo après le 30 octobre, et du désarmement sans délais.

Par la résolution 1633 adoptée, ce matin, à l’unanimité, le Conseil de sécurité a souscrit à la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) selon laquelle que le Président actuel de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, demeurera chef de l’État à partir du 31 octobre 2005 –date de l’expiration de son mandat- pour une période n’excédant pas 12 mois.
D’ici au 31 octobre et conformément à une autre décision de l’Union africaine, le Conseil prie instamment le Président de l’Union africaine, le Président de la CEDEAO et le Médiateur de l’Union africaine de consulter immédiatement toutes les parties signataires des Accords de Linas-Marcoussis, d’Accra III et de Pretoria, en vue de la nomination d’un nouveau premier ministre qui doit disposer de tous les pouvoirs nécessaires ainsi que de toutes les ressources financières, matérielles et humaines voulues, en particulier dans les domaines de la sécurité, de la défense et des affaires électorales.
Se déclarant favorable à l’établissement du Groupe de travail international au niveau ministériel, également prévu par une décision de l’Union africaine, le Conseil demande à ce Groupe de travail de rendre immédiatement compte de tout obstacle ou problème que le Premier Ministre pourrait rencontrer dans l’exercice de ses fonctions et d’identifier les responsables. Le Conseil précise d’ailleurs que si un ministre ne participe pas pleinement au Gouvernement, son portefeuille doit être repris par le Premier Ministre. Le Conseil réaffirme, en outre, qu’il est prêt à imposer des mesures individuelles –restrictions à la liberté de mouvement et gel des avoirs financiers- à l’encontre de toute personne qui bloquerait la mise en œuvre du processus de paix, de toute personne qui serait tenue responsable de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire, de toute personne qui inciterait publiquement à la haine et à la violence, ou de toute personne ou entité jugée en état d’infraction à l’embargo sur les armes.
Le Groupe de travail international doit élaborer dès que possible une feuille de route en vue de tenir des élections libres, régulières, ouvertes et transparentes au plus tard le 31 octobre 2006. Outre les questions liées aux élections et à la nomination du Premier Ministre, le Groupe de travail international devra traiter de la mise en œuvre des dispositions liées à l’opération de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), et au démantèlement et au désarmement des milices. À cet égard, le Conseil exige des Forces nouvelles qu’elles appliquent sans délai le programme de DDR et demande par ailleurs instamment aux pays voisins de la Côte d’Ivoire d’empêcher tout mouvement transfrontière de combattants ou d’armes vers la Côte d’Ivoire.
LA SITUATION EN CÔTE D’IVOIRE


Texte du projet de résolution (S/2005/661)
Le Conseil de sécurité,
Rappelant ses résolutions antérieures et les déclarations de son président concernant la situation en Côte d’Ivoire,
Réaffirmant son ferme attachement au respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité de la Côte d’Ivoire, et rappelant l’importance des principes de bon voisinage, de non-ingérence et de coopération régionale,
Rappelant qu’il a entériné l’Accord signé par les forces politiques ivoiriennes à Linas-Marcoussis le 24 janvier 2003 (S/2003/99) (l’Accord de Linas-Marcoussis), approuvé par la Conférence des chefs d’État sur la Côte d’Ivoire qui s’est tenue à Paris les 25 et 26 janvier 2003, l’Accord signé le 30 juillet 2004 à Accra (l’Accord d’Accra III) et l’Accord signé le 6 avril 2005 à Pretoria (l’Accord de Pretoria),
Réaffirmant que les Accords de Linas-Marcoussis, d’Accra III et de Pretoria demeurent le cadre approprié pour le règlement pacifique et durable de la crise en Côte d’Ivoire,
Ayant pris note de la décision que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, réuni au niveau des chefs d’État et de gouvernement, a adoptée à sa quarantième réunion, tenue le 6 octobre 2005 à Addis-Abeba (“ la décision du Conseil de paix et de sécurité ”) (S/2005/639),
Ayant également pris note de la création d’un groupe de travail international au niveau ministériel (“ le Groupe de travail international ”) et des efforts de médiation menés au jour le jour par des représentants du groupe de travail international (“le Groupe de médiation ”),
Ayant entendu, le 13 octobre 2005, un exposé du Ministre nigérian et du Commissaire de l’Union africaine au nom de l’Union africaine, du Représentant spécial du Secrétaire général et du Haut Représentant pour les élections,
Se déclarant vivement préoccupé par la persistance de la crise et la détérioration de la situation en Côte d’Ivoire,
Condamnant à nouveau fermement toutes les violations des droits de l’homme commises en Côte d’Ivoire,
Considérant que la situation en Côte d’Ivoire continue de mettre en péril la paix et la sécurité internationales dans la région,
Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies,
1. Félicite l’Union africaine, en particulier le Président Olusegun Obasanjo du Nigéria, Président de l’Union africaine, et le Président Thabo Mbeki de la République sud-africaine, Médiateur de l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les dirigeants de la région, des efforts qu’ils continuent de déployer en vue de promouvoir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire, et leur renouvelle son plein soutien;
2. Salue les efforts que ne cessent de déployer le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Pierre Schori, et le Haut Représentant pour les élections, M. Antonio Monteiro, et leur réitère son plein appui, notamment pour le rôle d’arbitrage et de certification du Haut Représentant pour les élections;
3. Réaffirme qu’il souscrit à l’observation de la CEDEAO et du Conseil de paix et de sécurité concernant l’expiration du mandat du Président Laurent Ggagbo le 30 octobre 2005 et l’impossibilité d’organiser des élections présidentielles à la date prévue, et à la décision du Conseil de paix et de sécurité, à savoir, notamment, que le Président Gbagbo demeurera chef de l’État à partir du 31 octobre 2005 pour une période n’excédant pas 12 mois et exige de toutes les parties signataires des Accords de Linas-Marcoussis, d’Accra III et de Pretoria, ainsi que de toutes les parties ivoiriennes concernées, qu’elles l’appliquent pleinement et sans retard;
4. Se déclare favorable à l’établissement du Groupe de travail international au niveau ministériel et du Groupe de médiation, qui devraient tous deux être coprésidés par le Représentant spécial du Secrétaire général, engage le Groupe de travail international à se réunir le plus tôt possible, et confirme que le secrétariat du Groupe de travail international sera coordonné par l’Organisation des Nations Unies, conformément à l’article vi) du paragraphe 10 de la décision du Conseil de paix et de sécurité;
5. Prie instamment le Président de l’Union africaine, le Président de la CEDEAO et le Médiateur de l’Union africaine de consulter immédiatement toutes les parties ivoiriennes en vue de la nomination, d’ici au 31 octobre 2005, d’un nouveau premier ministre acceptable pour toutes les parties ivoiriennes signataires de l’Accord de Linas-Marcoussis, conformément à l’article ii) du paragraphe 10 de la décision du Conseil de paix et de sécurité, et de rester en contact étroit avec le Secrétaire général tout au long de ce processus;
6. Appuie pleinement l’article III) du paragraphe 10 de la décision du Conseil de paix et de sécurité, dans lequel il est souligné que les ministres rendront compte au Premier Ministre, qui exercera pleinement son autorité sur son cabinet;
7. Réaffirme combien il importe que tous les ministres participent pleinement au gouvernement de réconciliation nationale, comme il ressort clairement de la déclaration de son président en date du 25 mai 2004 (S/PRST/2004/17), considère donc que, si un ministre ne participe pas pleinement audit gouvernement, son portefeuille doit être repris par le Premier Ministre, et prie le Groupe de travail international de suivre de près l’évolution de la situation à cet égard;
8. Souligne que le Premier Ministre doit disposer de tous les pouvoirs nécessaires, conformément à l’Accord de Linas-Marcoussis, ainsi que de toutes les ressources financières, matérielles et humaines voulues, en particulier dans les domaines de la sécurité, de la défense et des affaires électorales, en vue d’assurer le bon fonctionnement du Gouvernement, de garantir la sécurité et le redéploiement de l’administration et des services publics sur l’ensemble du territoire ivoirien, de conduire le programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration et les opérations de désarmement et de démantèlement des milices, et d’assurer l’équité de l’opération d’identification et d’inscription des électeurs, ce qui permettrait d’organiser des élections libres, ouvertes, régulières et transparentes, avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies;
9. Exhorte toutes les parties ivoiriennes à veiller à ce que le Premier Ministre dispose de tous les pouvoirs et de toutes les ressources décrits au paragraphe 8 ci-dessus et ne rencontre aucun obstacle ni aucune difficulté dans l’exercice de ses fonctions;
10. Demande au Groupe de travail international, en se fondant sur les articles iii) et v) du paragraphe 10 de la décision du Conseil de paix et de sécurité, de vérifier que le Premier Ministre dispose de tous les pouvoirs et de toutes les ressources décrits au paragraphe 8 ci-dessus et de rendre immédiatement compte au Conseil de sécurité de tout obstacle ou problème que le Premier Ministre pourrait rencontrer dans l’exercice de ses fonctions et d’identifier les responsables;
11. Invite le Groupe de travail international, notant que le mandat de l’Assemblée nationale prend fin le 16 décembre 2005, à consulter toutes les parties ivoiriennes, si nécessaire en liaison avec le Forum de dialogue national mentionné au paragraphe 11 de la décision du Conseil de paix et de sécurité, en vue de faire en sorte que les institutions ivoiriennes fonctionnent normalement jusqu’à la tenue des élections en Côte d’Ivoire, et de tenir le Conseil de sécurité et le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine informés à cet égard;
12. Considère, ainsi que l’a noté le Conseil de paix et de sécurité au paragraphe 9 de sa décision, que des mesures additionnelles sont requises afin d’accélérer la mise en œuvre de certaines des dispositions des Accords de Linas-Marcoussis, d’Accra III et de Pretoria, en particulier l’opération de désarmement, démobilisation et réintégration, le démantèlement et le désarmement des milices et l’établissement des conditions nécessaires à la tenue d’élections libres, régulières, ouvertes et transparentes, y compris en ce qui concerne l’opération d’identification et d’inscription des électeurs;
13. Demande en conséquence que le Groupe de travail international élabore dès que possible une feuille de route en consultation avec toutes les parties ivoiriennes, en vue de tenir des élections libres, régulières, ouvertes et transparentes dès que possible et au plus tard le 31 octobre 2006, qui traiterait en particulier des questions suivantes:
a) La nomination d’un nouveau premier ministre, conformément aux dispositions du paragraphe 5 ci-dessus;
b) La mise en œuvre de toutes les questions en suspens auxquelles il est fait référence au paragraphe 12 ci-dessus, rappelant à cet égard que l’opération parallèle d’identification et de cantonnement des forces, prévue dans le programme national de désarmement, démobilisation, réinsertion et réadaptation signé à Yamoussoukro le 14 mai 2005, hâterait l’établissement des conditions nécessaires à la tenue d’élections libres, régulières, ouvertes et transparentes;
14. Exige des Forces nouvelles qu’elles appliquent sans délai le programme de désarmement, démobilisation et réintégration afin de faciliter le rétablissement de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national, la réunification du pays et l’organisation d’élections dès que possible;
15. Affirme que l’opération d’identification doit commencer sans retard;
16. Exige de toutes les parties ivoiriennes qu’elles mettent un terme à toutes les incitations à la violence et à la haine, à la radio, à la télévision et dans tous les autres médias;
17. Exige également que les milices soient désarmées et démantelées immédiatement sur l’ensemble du territoire national;
18. Rappelle les paragraphes 5 et 7 de la décision du Conseil de paix et de sécurité, et exige de toutes les parties ivoiriennes qu’elles s’abstiennent de tout recours à la force et à la violence, y compris contre les civils et les étrangers, et de toutes formes de manifestations de rue de nature à créer des troubles;
19. Demande instamment aux pays voisins de la Côte d’Ivoire d’empêcher tout mouvement transfrontière de combattants ou d’armes vers la Côte d’Ivoire;
20. Se déclare à nouveau gravement préoccupé par toutes les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises en Côte d’Ivoire, et demande instamment aux autorités ivoiriennes d’enquêter sans retard sur ces violations afin de mettre un terme à l’impunité;
21. Condamne les graves attaques menées contre le personnel de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et les entraves inacceptables à la liberté de mouvement de l’ONUCI et des forces françaises, exige de toutes les parties ivoiriennes qu’elles coopèrent pleinement à leurs opérations, notamment en garantissant la sécurité et la liberté de circulation de leur personnel et du personnel associé sur tout le territoire de la Côte d’Ivoire, et affirme qu’aucune entrave à leur liberté de mouvement et à la pleine mise en œuvre de leur mandat ne sera tolérée;
22. Prend note du paragraphe 13 de la décision du Conseil de paix et de sécurité, rappelle la déclaration de son président en date du 14 octobre 2005 (S/PRST/2005/49) et ses décisions au titre de la résolution 1609 (2005) du 24 juin 2005, notamment ses paragraphes 4, 5 et 6, et entend réexaminer, d’ici au 24 janvier 2006, date de la fin du mandat de l’ONUCI, le niveau des effectifs de l’ONUCI, à la lumière de la situation en Côte d’Ivoire;
23. Rappelle le paragraphe 12 de la décision du Conseil de paix et de sécurité, dans lequel ce dernier appuie les mesures individuelles prévues aux paragraphes 9 et 11 de la résolution 1572 (2004) du 15 novembre 2004, et réaffirme qu’il est prêt à imposer ces mesures à l’encontre de toute personne qui bloquerait la mise en œuvre du processus de paix, tel qu’il est notamment défini dans la feuille de route mentionnée au paragraphe 13 ci-dessus, de toute personne qui serait tenue responsable de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire en Côte d’Ivoire, de toute personne qui inciterait publiquement à la haine et à la violence, ou de toute personne ou entité jugée en état d’infraction à l’embargo sur les armes;
24. Demande instamment au Groupe de travail international, qui recevra régulièrement des rapports du Groupe de médiation, et au comité des sanctions créé par la résolution 1572 (2004) du 15 novembre 2004, d’évaluer, de contrôler et de suivre de près les progrès réalisés en ce qui concerne les questions mentionnées aux paragraphes 14 à 18 ci-dessus;
25. Décide de rester activement saisi de la question.

http://news.abidjan.net/h/155053.html
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mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

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Pakira
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MessagePosté le: Dim 23 Oct 2005 22:30    Sujet du message: Répondre en citant

Pourquoi la résolution 1633 arrange Gbagbo


Analyse – Le bloc rebelle se focalise sur les «pouvoirs» du Premier ministre au lieu de s’interroger sur ses «fonctions et attributions». Alors que la liquidation de la rébellion est inscrite dans la résolution onusienne, elle se met à rêver d’une remise en selle par un Premier ministre partisan à la Seydou Diarra. Voici pourquoi elle se trompe.


«Quand le sage montre la lune du doigt, l’imbécile regarde le doigt !» Ce proverbe chinois s’est une fois de plus vérifié en Côte d’Ivoire après la publication de la résolution 1633 du Conseil de sécurité des Nations unies. Par cécité politique ou par mauvaise foi – il ne faut surtout pas effaroucher le peu de militants qui leur restent –, les analystes politiques du G7 passent à côté du sujet. De la résolution très détaillée pourtant lue in extenso à la télévision, ils ne retiennent qu’une seule chose : le Premier ministre aura des «pouvoirs élargis», donc les pleins pouvoirs. Ils crient victoire : ce qui n’a pas été fait à Linas-Marcoussis est finalement acquis, Gbagbo a été transformé en «Reine d’Angleterre».
Il n’y a rien de plus faux. Pour mieux comprendre le sens de la résolution 1633, il faut retourner à «l’esprit» des différentes étapes du processus de paix en Côte d’Ivoire. En l’occurrence, l’accord de Linas-Marcoussis était volontairement polysémique, parce que ce qu’il recherchait au fond était tellement indécent qu’il devait rester implicite. A cette période, l’analyse politique des comploteurs était la suivante : la guerre en Côte d’Ivoire donne l’occasion à la ligue internationale qui l’a suscitée de faire advenir un nouvel ordre politique en perpétrant un coup d’Etat constitutionnel ; en dépouillant le président Gbagbo de ses pouvoirs au profit d’un Premier ministre faisant partie de la ligue internationale en question. Pendant trois ans, ce Premier ministre devait organiser la machine de fraude et de technologie électorale nécessaire pour donner le pouvoir au bloc rebelle. Seydou Diarra avait un «programme de gouvernement du jour» (qu’il n’a jamais appliqué) et un «programme de gouvernement de la nuit» (travailler au pourrissement de la situation jusqu’à ce que Gbagbo parte d’une manière ou d’une autre). Aucune pression n’était exercée sur lui ; la communauté internationale ne lui demandait rien. Dans l’édifice systémique mis en place par la France officielle, il était le bon, Gbagbo était le mauvais. Marcoussis n’a pas été fait pour fonctionner, c’est pour cela qu’aujourd’hui, après que la partie gouvernementale a fait sa part, il n’intéresse plus ses concepteurs.
Le prochain Premier ministre n’aura pas plus de pouvoirs que Seydou Diarra, et les termes de la résolution onusienne ressemblent à s’y méprendre à ceux de la délégation de pouvoirs que le président Gbagbo a accordée à Seydou Diarra – qui n’en a rien fait parce qu’il ne voulait pas travailler. Constitutionnellement, le partage des rôles est identique. Le président et son Premier ministre travailleront donc main dans la main, comme des gentlemen, sur la base d’un programme qu’ils partagent tous les deux sincèrement. Le corset programmatique imposé par l’ONU fait qu’on ne verra plus de scènes ressemblant à celle où Seydou Diarra venait brandir une arme devant les caméras, décrétant le début du désarmement, pour aller en tournée en Europe par la suite et rentrer dans ses petits souliers dès le premier hurlement de Soro.
La nomination de Seydou Diarra s’est faite à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris, celle de son successeur se fera à Yamoussoukro. L’organisateur du mode de désignation de Seydou Diarra était Jacques Chirac ; son successeur sera mis en scelle par Thabo Mbeki, Olusegun Obasanjo et… Laurent Gbagbo ! En général, il suffit de répondre à la question «qui t’a fait roi ?» pour imaginer ce qu’un responsable politique peut se permettre et pour qui il roule…
Le nom du prochain Premier ministre n’est pas important. Son rôle s’apparentera à celui d’un «missionnaire» ou d’un «consultant» chargé de mettre en œuvre une feuille de route bien précise, gravée dans le marbre d’une résolution onusienne s’ingéniant à en évoquer les moindres détails pour ne pas donner aux rebelles l’occasion de pinailler. La bonne question à se poser n’est pas «qui sera le prochain Premier ministre» mais bel et bien «quelles seront ses missions ?». La réponse est bien connue : le désarmement, le redéploiement, les élections. Tout le reste n’est que littérature.

Sylvie Kouamé

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
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MessagePosté le: Dim 23 Oct 2005 22:32    Sujet du message: Répondre en citant

Laurent Gbagbo : «Les livres d’histoire ne doivent plus exclure les Ivoiriens»

Hommage - Depuis quelques jours, le Président Gbagbo s’est inscrit dans une dynamique nouvelle : honorer la mémoire de tous ceux qui ont servi le pays avec bravoure, abnégation et courage. Le samedi dernier, il a rendu un vibrant hommage à Kadjo Amangoua, grand résistant ivoirien des temps coloniaux.


Bonoua, ville symbole de la résistance coloniale, a connu le samedi dernier une ambiance particulière. En effet, le Président Laurent Gbagbo qui s’y est rendu dans le cadre d’une visite d’Etat, a mis à profit sa visite dans la capitale de l’ananas de Côte d’Ivoire pour poser un autre acte de portée historique. Après le mémorial dédié le mardi dernier au premier Président de la République de Côte d’Ivoire, feu Félix Houphouët Boigny, immortalisant à jamais le « Bélier de Yamoussoukro », le Président Laurent Gbagbo y a procédé à la pose du socle ainsi qu’à la découverte de la statue de Kadjo Amangoua, grand résistant africain qui aura marqué l’histoire coloniale de Bonoua, sa terre natale. Si cette cérémonie doit être considérée comme un acte républicain qui va pérenniser la mémoire de ce grand homme, il faut faire remarquer qu’il s’agira d’exprimer la reconnaissance de toute la République à un grand résistant dont l’œuvre a résisté au temps. « La République doit honorer la mémoire de ceux qui ont servi notre pays avec bravoure, talent et abnégation. Tel est notre devoir si nous voulons que nos enfants continuent d’honorer la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour leur peuple et leur pays » comme le fit le pionnier de la résistance anti-coloniale de la Côte d’Ivoire Kadjo Amangoua. Après ce rappel de devoir de mémoire, le Président Laurent Gbagbo dont l’intervention a marqué le clou de la cérémonie d’hommage au peuple Abouré a invité les uns et les autres à la concorde et à la mobilisation autour de la Côte d’Ivoire. « Amangoua doit réconcilier Bonoua parce qu’il est mort en exil pour Bonoua et non pour sa famille. Quand le temps a fait son œuvre, c’est le devoir des vivants de tirer les leçons d’un grand homme disparu et de se réconcilier autour de ce qu’il a fait. Nous avons le devoir de nous réconcilier autour de nos ancêtres et anciens pour que demain les autres se réconcilient », a martelé le Chef de l’Etat qui a souhaité que les Ivoiriens s’entendent sur l’essentiel, c’est-à-dire la valeur du pays, et avoir le courage et la force d’aller à la paix. Tirant quelques lignes trouvées dans les archives sur les résistants ivoiriens qu’il a voulu partager avec tout le monde, le Président Gbagbo a émis le vœu que la génération actuelle tire les leçons de la lutte du résistant Kadjo Amangoua pour bâtir une Nation forte. Par ailleurs, il a souhaité qu’à l’instar de tous ceux, à travers le monde, qui ont marqué l’histoire de leur pays, notre héros national soit intégré dans les cours d’histoire. « Les livres d’histoire ne doivent plus exclure les Ivoiriens. Au contraire, ils doivent réhabiliter la lutte de nos héros. Désormais, il va falloir que notre histoire soit écrite par nous-mêmes ». Mais avant le Président Gbagbo dont l’intervention a été saluée chaleureusement, plusieurs autres intervenants se sont succédé à la tribune dont Jean Baptiste Améthier, petit fils de l’illustre disparu qui a levé un coin de voile sur le patriarche du peuple Ehivè de Bonoua dont est issue la Première Dame Simone Gbagbo. « Kadjo Amangoua fut un véritable bâtisseur, un opérateur économique, un fin stratège politique, un guerrier, un meneur d’homme », qui avait refusé la compromission avec l’oppresseur pour affirmer le droit à la liberté de son peuple à insuffler une ligne volontariste à sa destinée. Préférant le commerce des Anglais aux Français, le Chef d’état-major Kadjo Amangoua, au dire de son petit fils, a émis le vœu que les Abouré se réconcilient et se soumettent à leur loi. Il a également invité les siens à aller à l’école, à s’instruire et à combattre à armes égales avec les Blancs. A ce stade de son propos, Jean Baptiste Améthier a imploré l’esprit positif d’Amangoua à continuer de s’étendre sur toute la région afin que la Côte d’Ivoire retrouve rapidement la paix. Notons qu’au cours de cette visite- hommage du Chef de l’Etat au peuple Abouré, plusieurs personnalités dont l’Ambassadeur Hoobrey Hooks des USA et les Rois de Bonoua, de Moossou et d’Ebrah ont rehaussé de leur présence cette cérémonie.

Nazaire Séry

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MessagePosté le: Mer 26 Oct 2005 00:23    Sujet du message: Répondre en citant

A quelques jours du 30 octobre La Conareci révèle :“Comment le G7 veut prendre le pouvoir…”

Les membres de la Coalition nationale des résistants de Côte d’Ivoire se sont réunis le samedi dernier à Marcory pour affûter leurs armes en prélude au 30 octobre prochain. Des révélations saillantes ont meublé cette rencontre.

Au grand complet, les leaders de la Conareci se sont donné rendez-vous au stade Konan Raphaël de Marcory-Sicogi en vue de distiller les dernières consignes à leurs partisans à l’approche de la date fatidique du 30 octobre 2005. S’adressant particulièrement aux ressortissants de son pays – le Burkina Faso – Dominique Gnissi, chargé de communication de la Conareci les a avertis contre toute tentative de ralliement aux velléités subversives de la rébellion. “Tous ceux qui s’immisceront dans le processus électoral ivoirien comme bétail électoral subiront la foudre des patriotes et des résistants. Arrêtez dès à présent de détruire la Côte d’Ivoire sinon le Burkina Faso ne connaîtra aucun développement “, a-t-il expliqué à ses compatriotes. A sa suite, Koffi Serge, Pasteur Gammi, commandant Watchard et Damana Pickass ont donné à leur tour des conseils d’usage à la population venue nombreuse s’enquérir de la situation à venir. Parmi ces intervenants, commandant Watchard et Damana Pickass ont retenu l’attention du public. En effet, ces deux leaders ont révélé des pans de la stratégie du G7 pour parvenir au pouvoir sans attendre les futures élections d’octobre 2006. Selon Damana Pickass, l’optimisme béat qu’affiche le camp présidentiel contraste avec les informations des services secrets. Qui à l’en croire font état de graves menaces sur la cohésion sociale. Car le G7, aidé en cela par les officiers dissidents de l’armée nationale, entend coûte que coûte tenter un baroud d’honneur pour ne pas avoir à affronter Laurent Gbagbo dans les urnes. Il a de ce faite, conseillé aux populations de Marcory ” d’ouvrir les yeux sur leurs voisins immédiats car Abidjan est infiltré de nombreux réseaux dormants d’assaillants “. C’est le commandant Watchard qui rentrera dans les détails de la stratégie que le G7 planifierait pour avoir la tête de Laurent Gbagbo. ” Nos renseignements sont formels : les rebelles infiltrés à Abidjan s’activent actuellement dans les zones d’Abobo-Derrière rails et dans les environs d’Anyama. Ils rentreront en action probablement entre le 28 et le 29 octobre. Pour tromper la vigilance des Fds, ils sont en train de confectionner des centaines de tricots à l’effigie du président Gbagbo. Avec cette tenue de camouflage, ils sortiront par groupes bien déterminés et rallieront les caches d’armes qu’ils ont disséminées en des points névralgiques dans la capitale. Avec l’effet de surprise, ils peuvent faire basculer le régime puisque l’armée française qui vient de renforcer son dispositif stoppera net toute réaction des Fds “, a révélé Watchard qui, au regard de la gravité de la situation, a tenu à rassurer les populations. ” Nous suivons tous ces mouvements et nous prenons les dispositions pour ne pas être surpris “, a-t-il lancé à l’endroit des patriotes tétanisés.

Valéry Foungbé

http://www.lintelligentdabidjan.org/Quotidien/index.php?p=3356
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MessagePosté le: Mer 26 Oct 2005 00:25    Sujet du message: Répondre en citant

Arrivée des Amx 10-P en Côte d’Ivoire Des blindés à bout de souffle

Annoncé à grand renfort de dépêches et de communications dans la presse, les Véhicules de combat d’infanterie (Vci) français Amx 10-P sont arrivés le samedi 22 octobre 2005. Parmi la pléthore d’informations livrées au public, beaucoup ont omis de dire que ces blindés étaient largement dépassés et que leur présence opérationnelle dans l’arsenal français reste un crève-le-cœur pour les stratèges de l’armée de terre.

Conçu dans les années soixante par une firme qui est aujourd’hui devenue le Giat (Groupement des industries de l’armée de terre), l’Amx 10-P, véhicule blindé léger de transport de troupes de l’armée française a été construit dans le cadre de la guerre froide. Plus de trente ans de service actif font aujourd’hui de cet engin un véhicule largement dépassé pour plusieurs raisons. D’abord la sur-utilisation de ce matériel. Les Opérations extérieures (Opex) ainsi que les multiples séances d’entraînements ont engendré des dégâts sur le matériel. Aujourd’hui ce véhicule de combat pour fantassin nécessite une prise en charge technique assez lourde par manque de pièces de rechange. La situation est assez préoccupante et oblige l’armée à faire de la cannibalisation (action de récupérer les pièces détachées en bon état d’un objet, d’un appareil hors d’usage afin de les utiliser à réparer un objet du même type) pour maintenir leur état opérationnel. L’Amx 10-P de l’avis de tous les experts (surtout français) est du point de vue technologique, sérieusement obsolète par rapport à de nombreux blindés légers. Le chef d’état-major de l’armée (Cema), le général Bentégeat avouait dans une interview à ‘’Terre Information Magazine’’ (TIM) que l’armée de terre attendait avec impatience l’arrivée de son remplaçant, le futur Vbci (Véhicule blindé de combat d’infanterie). Ce dernier doit entrer en service entre 2006 et 2007, mais en attendant, la France fait assez mauvaise figure vis-à-vis de ses puissants alliés occidentaux qui disposent pour la plupart de véhicules bien plus modernes que l’Amx 10-P : Cv90, suédois, Stryker/Bradley américains, Warrior britannique, Centaurol Dardo italien ou même Bmp3 russe. La tourelle de l’Amx 10-P présente un défaut majeur qui peut s’avérer fatal sur des théâtres comme la Côte d’Ivoire ou l’Afghanistan où ils ont été récemment déployés. Le tireur en effet est obligé de se découvrir partiellement pour utiliser la mitrailleuse de 7,62 mm. En sortant tout son tronc de l’appareil cela peut s’avérer dangereux en cas de combat. Il en est d’ailleurs de même pour le conducteur dont la tête dépasse. Ces caractéristiques font figure d’anachronisme à l’heure où tous les nouveaux blindés légers sont téléopérés depuis l’intérieur du véhicule.

Olivier Guédé

http://www.lintelligentdabidjan.org/Quotidien/index.php?p=3359
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MessagePosté le: Mer 26 Oct 2005 00:31    Sujet du message: Répondre en citant

Le “G7” annonce la démission de ses ministres


“Conformément à la constitution, le président Laurent Gbagbo ayant prêté serment le 26 octobre 2000, le 26 octobre 2005, son mandat est terminé. En conséquence, nous demandons aux ministres issus du “G7” de ne plus assister à aucun conseil des ministres. Par devoir républicain et pour la continuité de l'Etat, nous les enjoignons d' évacuer les affaires courantes”.
Hier, c'est dans une atmosphère surchauffée, au siège du PDCI, que le président du Directoire du “G7” a annoncé la sortie des ministres issus des partis dits houphouétistes du gouvernement. Alphonse Djédjé Mady a donné la nouvelle à la faveur d'une rencontre qui a réuni la direction du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et les élus et cadres de ladite alliance politique. Le président du “G7” a ainsi donné un aperçu de la déclaration qui sera faite par le Directoire, cet après-midi-même, au siège du PDCI à Cocody.
Pour Alphonse Djédjé Mady, dans la résolution 1633, le Conseil de sécurité de l'ONU a marqué clairement son accord avec l'opposition ivoirienne sur la fin du mandat du président Laurent Gbagbo, le 30 octobre. Aussi soutient-t-il que l'ONU, ayant constaté la situation de vide constitutionnel, a fait de Laurent Gbagbo un simple chef d'Etat, au lieu d'un président de la république. “C'est un point de satisfaction pour nous pour dire qu'à partir du 30 octobre 2005, Laurent Gbagbo est un ancien président de la république”.
Le président du Directoire “G7” a expliqué que le président Gbagbo a été dépouillé de ses pouvoirs, qui ont été confiés au nouveau Premier ministre. “Il sera nommé un nouveau Premier ministre qui aura des pouvoirs élargis pour mener à bien sa mission. Je vous rappelle ici qu'en temps normal, le Premier ministre et les ministres sont responsables devant le président de la république. Mais, dans la résolution des Nations unies, le Premier ministre a pleins pouvoirs sur le gouvernement. Ni le Premier ministre ni les ministres ne sont responsables devant le président. Ils sont plutôt responsables devant la communauté internationale”, a-t-il expliqué.
Le porte-parole du RHDP a exigé que le nouveau Premier ministre soit issu des rangs de l'opposition. “La communauté internationale ayant décidé de maintenir le président Laurent Gbagbo comme chef de l'Etat, nous demandons pour la faisabilité de tout ce qui a été arrêté que le Premier ministre à venir soit issu des rangs du l'opposition”.
Justes après les commentaires de la résolution 1633 du conseil de sécurité, la parole a été donnée aux élus. L'ensemble des intervenants, particulièrement surexcités, ont demandé que les dispositions soient prises pour que Laurent Gbagbo soit chassé du pouvoir après le 30 octobre. La réunion entre les cadres et la direction du RHDP a été suivie d’une conférence de presse du Rassemblement des jeunes démocrates pour la paix, animée par Karamoko Yayoro, président du RJR. Ce dernier a exigé, pour sa part, une transition sans le président Laurent Gbagbo et le FPI qui, d'après lui, ont montré leurs limites. Karamoko Yayoro a invité les jeunes Houphouétistes à un rassemblement au Parc des sports, le samedi 29 octobre. Ce meeting, qu'il a baptisé meeting de la délivrance, sera organisé, selon lui, pour fêter le départ du président Laurent Gbagbo du pouvoir, tant les Ivoiriens ont souffert, et pour rendre hommage aux éléphants pour la qualification au mondial 2006.


César Ebrokié

http://news.abidjan.net/presse/notrevoie.htm
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Tedy
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MessagePosté le: Mer 26 Oct 2005 23:46    Sujet du message: Répondre en citant

1- hors-sujet: c'est possible k Pakira nous fasse grace de cette signature ki consiste a traiter Ambassadeur de''dumbest Nigga alive''. des betises, il n'est surement pas le seul a en dire sur ce forum. ca ne vaut pas une signature. j n comprend pas k les moderateurs ne le signale pas.

2. pensez-vous k la meilleure maniere d regler le probleme soit d poster autant d'articles sans les commenter?

3. j n'y connais pa sgrand chose au probleme CI et les articles sont bcq trop nombreux; j'en ai lu kks1. c k j sais pour sur, c k Gbagbo a motive des tueries dans son pays et des agressions envers les populations originaires du sahel et particulierement du Burkina durant son mandat; kil reste au pouvoir ou pas, j m'en fiche; 1e chose est sure, on paie toujours tot ou tard pour ses crimes. etre president n veut pas dire etre invincible. Dieu veille.
des guerres civiles, il y en a partout a travers le continent et elles font plusieurs milliers de morts. j n comprend pas pkoi l'afrik tte entiere devrait se lever pour celle-ci. les ivoiriens ont-ils pense 1e seule seconde kils etaient avant tt africains kan ils ont adopte leur principe de l'ivoirite et chasses tous ceux la ki travaillaient ou plutot se faisaient exploites dans les plantations dans leur pays. c n'est pas la France ki est passee a l'action a c niveau; j suis desolee il faut savoir prendre la responsabilite de ses actes et eviter de blamer le monde.
c bien beau de vouloir passer sur les souffrances de milliers de personnes pour affirmer k Gbagbo est 1 bon president. c aussi etre insensible face aux souffrances de tt c beau monde et par consequent on n peut-etre pris au serieux. si Gbagbo est reelu, c sera 1e chance pr lui d montrer kil en est un(1 bon president). car le bilan actuel est negatif en tt point. et la France kan bien-meme y a contribue n'est pas seule fautive. comme d'habitude d'ailleurs Wink
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Pakira
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MessagePosté le: Jeu 27 Oct 2005 00:28    Sujet du message: Répondre en citant

Sincerement vous commencer à me casser les sur ce forum.......
Je me suis expliquer dans les premières page et dans le premier topic http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?t=2329 .Dans ce cas je refuse de perdre du temps avec des gens qui ne savent pas lire ou qui lisent ce qui les arrangent.

Pour le hors sujet:

Citation:
- hors-sujet: c'est possible k Pakira nous fasse grace de cette signature ki consiste a traiter Ambassadeur de''dumbest Nigga alive''. des betises, il n'est surement pas le seul a en dire sur ce forum. ca ne vaut pas une signature. j n comprend pas k les moderateurs ne le signale pas.



Je met ce que je veux sur mon sig,si les mods me demande de l'enlever je le ferrai,sans aucun problème.Si mademoiselle trouve normale qu'une personne traite toute une raçe de taré,glorifie l'apartheid,appelle de ses voeux le recolonisation(pillages, génocide,massacre),et bien tant mieux pour elle Rolling Eyes
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mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Jeu 27 Oct 2005 07:17    Sujet du message: Répondre en citant

Tedy a écrit:
j n'y connais pa sgrand chose au probleme CI et les articles sont bcq trop nombreux; j'en ai lu kks1.

Pour qlq'un qui n'y connait pas grand chose, tu en as beaucoup raconté des choses : ivoirité, tueries imputables à GBagbo, xénophobie, etc.
Tu trouves que les articles sont trop nombreux, pourtant il n'y en a pas pour le volume d'un livre. Or, pour y comprendre qlq chose à une affaire aussi compliquée, c'est bien plus d'un livre qu'il faudrait lire.
Malheureusement, la paresse intellectuelle peut être un obstacle rédhibitoire à la connaissance des "choses", et à leur analyse perspicace...

1- Un président ivoirien élu est victime d'un putch manqué, que personne n'a condamné fermement ; vingt ans après "le discours de la Baule" qui devait voir certains (des hypocrites?) privilégier l'avènement d'institutions et pratiques démocratiques en Afrique. Pourtant leurs meilleurs amis africains sont demeurés les pires dictateurs (Habiyarimana, Ratsiraka, Mobutu, Eyadéma, Bongo, Biya, Sassou, etc.), qu'ils ont parfois soutenus jusqu'à l'outre-tombe...

2- dans des circonstances qu'il reste à clarifier, ce putch s'est transformé en "rébellion" dans l'intervalle de temps que les Français ont jugé nécessaire pour rapatrier leurs ressortissants établis dans la partie septentrionale de la CI ; alors que l'armée nationale était aux trousses des putchistes. Les barbouzes françaises n'auraient-elles pas aidé les putchistes malheureux à devenir de puissants "rebels", alors que ceux-ci (selon leurs propres témoignages audio) n'avaient même pas les moyens logistiques nécessaires à leur repli depuis Abidjan vers Bouaké?
En tout cas, voici une occasion inespérée que cette rebellion pour affaiblir un regime Gbagbo jugé indocile à la France, parce que non parrainé par le Syndicat Françafricain...

3- Mise en déroute par la supériorité aérienne de l'armée ivoirienne en Novembre 2004, la rebellion a en réchapper à nouveau par un concours de circonstances ayant amené la France a jugé unilatéralement nécessaire de détruire la flotte aérienne ivoirienne. Chacune des interventions de ce pays "ami" à chaque moment crucial de cette crise a eu pour conséquence objective de favoriser la cause rebelle : quel drôle de coincidence, n'est-ce pas Question

4-Si tu avais lu Mamadou Koulibaly, entre autres exemples, tu aurais su que c'est Allassane Ouattara qui a commencé à compter les Africains non-ivoiriens en Côte d'Ivoire, afin de les ponctionner (à travers qlqs mesures fiscales sélectives) pour financer son budget de programme d'ajustement structurel. Puis, Bédié redoutant en Ouattara un sérieux concurrent aux pécédentes présidentielles, lui a opposé l'ivoirité avec le concours de qlqs médiocres "intellectuels". Donc, ce n'est pas Gbagbo l'inventeur de cette "Ivoirité", ni des lois prises dans le cadre de cette ivoirité. D'ailleurs, son parti était minoritaire dans le Parlement ivoirien qui a adopté les textes incriminés. Lesquels textes il a fait modifier, conformement aux recommadations du médiateur Thabo Mbéki ; à la différence des "rebels" qui n'ont suivi aucune desdites recommandations, et dont les prises de position sonnent comme un lointain échos de celles de la Chiraquie...
Bref, si tu n'y connais pas grand chose, commences par te renseigner avant de juger...
_________________
http://www.afrocentricite.com/
Umoja Ni Nguvu !!!

Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
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Imab19
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MessagePosté le: Jeu 27 Oct 2005 11:50    Sujet du message: Répondre en citant

tedy a écrit:
1- hors-sujet: c'est possible k Pakira nous fasse grace de cette signature ki consiste a traiter Ambassadeur de''dumbest Nigga alive''. des betises, il n'est surement pas le seul a en dire sur ce forum. ca ne vaut pas une signature. j n comprend pas k les moderateurs ne le signale pas.

2. pensez-vous k la meilleure maniere d regler le probleme soit d poster autant d'articles sans les commenter?

3. j n'y connais pa sgrand chose au probleme CI et les articles sont bcq trop nombreux; j'en ai lu kks1. c k j sais pour sur, c k Gbagbo a motive des tueries dans son pays et des agressions envers les populations originaires du sahel et particulierement du Burkina durant son mandat; kil reste au pouvoir ou pas, j m'en fiche; 1e chose est sure, on paie toujours tot ou tard pour ses crimes. etre president n veut pas dire etre invincible. Dieu veille.
des guerres civiles, il y en a partout a travers le continent et elles font plusieurs milliers de morts. j n comprend pas pkoi l'afrik tte entiere devrait se lever pour celle-ci. les ivoiriens ont-ils pense 1e seule seconde kils etaient avant tt africains kan ils ont adopte leur principe de l'ivoirite et chasses tous ceux la ki travaillaient ou plutot se faisaient exploites dans les plantations dans leur pays. c n'est pas la France ki est passee a l'action a c niveau; j suis desolee il faut savoir prendre la responsabilite de ses actes et eviter de blamer le monde.
c bien beau de vouloir passer sur les souffrances de milliers de personnes pour affirmer k Gbagbo est 1 bon president. c aussi etre insensible face aux souffrances de tt c beau monde et par consequent on n peut-etre pris au serieux. si Gbagbo est reelu, c sera 1e chance pr lui d montrer kil en est un(1 bon president). car le bilan actuel est negatif en tt point. et la France kan bien-meme y a contribue n'est pas seule fautive. comme d'habitude d'ailleurs Wink

Je vais etre beaucoup moins diplomate que mon prédécesseur, moi je dirai ke kan on ne connait pas on la ferme tout simplement!!! Le combat que menent les ivoiriens en ce moment est un combat qui dépasse les frontieres de la CI!!! Toute l'afrik est concernée!!! Alors au lieu d'amener la division tu ferais mieux de te taire!!! Je parie meme ke tu n'as jamais vécu en afrik et tu es loin de connaitre les réalités africaines donc ferme-là!!!!!
Désolé mais bon certaines personnes par leurs betises me mettent hors de moi!!!
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Marvel
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MessagePosté le: Jeu 27 Oct 2005 23:12    Sujet du message: Répondre en citant

Wouais ouais… Ca fait un moment que j'interviens sur ce sujet. Je vous attendais messieurs les gbagboistes. C'est bizarre que vous vous en preniez soudian à Tedy, qui a eu l'honnêteté que les détails l'importaient peu. Un honnêetteé qui est devenu sa faute. Je vais reexpliquer le sfaits, en démeurant dans le même contextes que Tedy, sans relever les détails inutiles qui vous paressent capitales, comme s'il falait savoir exactement le cheminement du commandement de la Luftwafe pour condamner Hitler.

Citation:
1- Un président ivoirien élu est victime d'un putch manqué, que personne n'a condamné fermement ; vingt ans après "le discours de la Baule" qui devait voir certains (des hypocrites?) privilégier l'avènement d'institutions et pratiques démocratiques en Afrique. Pourtant leurs meilleurs amis africains sont demeurés les pires dictateurs (Habiyarimana, Ratsiraka, Mobutu, Eyadéma, Bongo, Biya, Sassou, etc.), qu'ils ont parfois soutenus jusqu'à l'outre-tombe...


On parle bien de la Côte d’Ivoire ?
Car en C.I. c’est l’histoire d’un putschiste, Guéï, qui a organisé des élections staliniennes au cours desquels, un homme sans foi ni loi, Laurent Gbagbo a participé, toute honte bue. Au lendemain de la proclamation des résultats contestés par la rue, la même rue a porté Laurent Gbagbo au pouvoir. Les résultats de cette élection déjà biaisée dans sa forme et dans son fond ont été revue pour permettre de légitimer l’action de la rue qui venait de porter Gbagbo au pouvoir. Il n’y a pas l’ombre d’un soupçon de légitimité dans cette histoire, pas plus qu’il y’en a une dans le mandat d’un an que la même personne se targue d’avoir obtenu de l’ONU au delà du 31 octobre. Alors lorsque vous parlez du président ivoirien élu, Castro ou le mollah Omar ont bien plus de légitimité.
Dès le lendemain "du soulèvement populaire" qui a porté Gbagbo au pouvoir, parmi les avis les plus éminents, Thabo Mbeki pour l’extérieur, le RDR et le PDCI pour l’intérieur, en appelaient à une nouvelle élection, ce qui n’était que logique. Sans celle-ci, la CI partait à la dérive. Nous le savions tous. Est ce la France qui a refusé cette nouvelle élection, où c’est Mbeki qui jouait le jeu de la France? NON, C’EST LAURENT GBAGBO président porté par la rue qui a décidé que les ivoiriens devaient consommer sans brancher le fait de s'être fait avoir en ce mois d’octobre 2000. Je repose encore la question : CELA ETAIT DANS L’INTÉRÊT DE QUI ? Réponse: du seul Laurent Gbagbo.
Alors remonter au sommet de La Baule c’est un non sens.

Citation:
2- dans des circonstances qu'il reste à clarifier, ce putch s'est transformé en "rébellion" dans l'intervalle de temps que les Français ont jugé nécessaire pour rapatrier leurs ressortissants établis dans la partie septentrionale de la CI ; alors que l'armée nationale était aux trousses des putchistes. Les barbouzes françaises n'auraient-elles pas aidé les putchistes malheureux à devenir de puissants "rebels", alors que ceux-ci (selon leurs propres témoignages audio) n'avaient même pas les moyens logistiques nécessaires à leur repli depuis Abidjan vers Bouaké?
En tout cas, voici une occasion inespérée que cette rebellion pour affaiblir un regime Gbagbo jugé indocile à la France, parce que non parrainé par le Syndicat Françafricain...


A vous entendre, de l’élection au putsch il ne s’est passé qu’une nuit. Quelle amnésie!
Une fois le pouvoir conquis, comme tout régime mal acquis et illégitime, Laurent Gbagbo s’est replié sur sa base ethnique. Or le repli implique le rejet de l’autre. Tiens, justement, la Côte d’Ivoire était secouée par une crise d’identité ouverte sous le régime de Bédié. Populiste et opportuniste, Gbagbo tiendra là sa chance pour écraser une partie considérable de ses compatriotes sur des critères nazis. Je dis bien NAZIS. Je vous passe les détails de l’humiliation subie par les ressortissants du nord musulman, les charniers et autres projets de génocide. A partir du moment où on me dit que je ne suis ressortissant de pays où je suis né, je ne vois pas pourquoi je respecterai la fausse légitimité de cet homme qui en a décidé ainsi. C’est cette situation intolérable qui a conduit au putsch de 2002. C’était pas trop tôt. Ce putsch est complètement légitime car même si on préfère le règlement des problèmes par la paix, un putsch sur un putschiste n’est pas un crime. Il est le résultat du pourissement de la situation par Laurent Gbagbo, de son incapacité et réussir l’union du pays. Car, il faut le dire, on a vu des moins légitimes que lui faire 100 fois mieux. La, il n’y a toujours pas de France. Les nordistes n’ont pas besoin de la France pour leur expliquer qu’ils sont traités comme des chiens et qu’ils faut réagir.

La réaction de Gbagbo sera égal à la monstruosité du personnage. D’un putsch mal fomenté par des individus mal armés, mal entraîné, non soutenu (et l’on sait aujourd’hui Gbagbo était informé de la préparation de ce putsch), l’illégitime président va en profiter pour mener une riposte sans merci, digne des pires sanguinaires de l’histoire. Le général Guéi non impliqué dans ce putsch, y paiera gratuitement de sa vie. Les nordistes voyant l’étendu de la colère du monstre, sachant leur holocauste inévitable, ont bloqué la partie nord du pays, et provoqué la scission pure et simple. La France n’intervient qu’a partir de ce moment là, pour soit disant évacuer ses ressortissants. La France fera bien de ne pas écouter dans un premier temps les appels de Gbagbo qui lui demande de dégager pour en découdre non pas avec un groupe de rebelles, mais contre tous les nordistes, comme ils se comportait depuis 2 ans à Abidjan et comme la riposte du fameux putsch avait laissé percevoir de ses méthodes sans merci. Si la France ne s’était pas interposée, la Côte d’Ivoire ne serait plus là aujourd’hui.
Très vite, les nordistes se sont fait une union derrières les jeunes putschistes quasi inconnu, et ont, semble t-il obtenu le soutien du Burkina. Soutiens que je remercie du plus profond de mon cœur, si celui-ci est avéré. A partir de là, grâce à l’interposition française ce ne sont pas les rebelles qui ont été sauvés, mais Gbagbo.

Citation:
3- Mise en déroute par la supériorité aérienne de l'armée ivoirienne en Novembre 2004, la rebellion a en réchapper à nouveau par un concours de circonstances ayant amené la France a jugé unilatéralement nécessaire de détruire la flotte aérienne ivoirienne. Chacune des interventions de ce pays "ami" à chaque moment crucial de cette crise a eu pour conséquence objective de favoriser la cause rebelle : quel drôle de coincidence, n'est-ce pas ?


Non content d’être un politicien médiocre, Gbagbo est aussi un piètre stratège. En effet, en Novembre 2004, se basant sur je ne sais quel calcul, il déclare la guerre à la France.
Je déteste Chirac du plus profond de mes tripes. Mais cette attaque m’a prouvé à quel point cet homme, Chirac, est un président faible, indécis, incapable. Lorsqu’on a attaqué le WTC le 11 septembre 2001, Bush n’est pas allé tirer sur les camps de l’armée afghane. Mais toute l’Afghanistan s’est retournée en colonie américaine. Et cela ainsi jusqu’à l’éradication du dernier taliban vivant. J’aurais été Chirac… Laissez moi rire !
Mais bon bref, j’en conclu que Gbagbo est de mèche avec Chirac pour je ne sais quel intérêts communs. On ne peut humilier un grand pays comme la France, par une attaque délibérée, et celle-ci se contente de détruire à son tour quelques avions, alors qu’elle a le pouvoir d’en finir en ce régime en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Aujourd’hui n’importe qui pourra attaquer des bases de l’armée française (pays ayant la bombe atomique je le rappelle) et espérer s’en tirer quand même. Non, messieurs la France ne vaut plus rien. Chirac l’a trop rabaissée au nom d’intérêts mystérieux avec Gbagbo. Depuis ce jour là je ne peux plus admettre un seul discours qui me dira que Gbagbo n’est pas de mèche avec Chirac.

Je vois presque partout les pauvres africains habitués à accuser la France trouver là un terrain de jouissance dans l'affaire ivoirienne. Mais nous savons très bien que c'est une analyse qui ne résiste pas aux faits. La France ne peut être accusée ici que si on tente le type d'amnésie auquel on assiste. La France s'est mal conduite souvent en Afrique. Elle est en grande partie responsable du sous développemnt, de la protection de nombreux régimes corrompus etc... mais dans l'Affaire Cote d'Ivoire, son rôle est d'avoir protégé Gbagbo toujours et toujours. Comme elle a plaidé son a à l'ONU our qu'il soit maintenu le 31 octobre. Oui, effectivement la France est contre les ivoiriens, donc pour Gbagbo.
Quant à l'histoire selon laquelle la constitution ivoirienne accorderait à Gbagbo le droit de rester après le 31 octobre et ceci jusqu'à l'élection du prochain président, elle ne prouve que le degré de piétrerie des juristes qui entourent Gbagbo. Donc selon eux, il suffit à Gbagbo de ne pas organiser des élections pour un prétexte ou pour un autre, et le voilà président à vie? Quelle stupidité. Meme un étudiant en droit en première année vous l'expliquera. Le président reste en place jusqu'à la prise de fonction de son successeur dans le cas ou un succésseur est désigné à la fin du mandat de celui-ci. Cela se sousentend par le fait que le mandat du précédent est strictement limité. Si non ce serait trop facile d'être élu une fois, puis c'est à vie, de manière l'egale. N'importe quelle cour constitutionnelle devant un tel cas jurique se penchera sur l'intention du législateur. Et cet intention n'a pu être dans le cas le cas ivoirien, de prolonger ad vitam eternam le mandat du précédent ou de la laisser finir à son goût. Gbagbo aurait eu un peu d'honnêteté il aurait démissionné le 30 octobre, pour que l'intérimaire constitutionnel puisse légalement organiser les élections dans les mois qui lui sont impartis, et permettre à la constitution qu'il prétend aimer de se laisser appliquer.
Mais bon, cessons de rêver, je ne crois plus à ce type. He's a lier! A crazy man.

J'en appelle au sens des responsabilités, de la paix et du progrès des voisins de la Cote d'Ivoire. Laurent Gbagbo est un danger continental qui menace la paix et le progrès de toute la sous région. Jé n appelle au Burkina, au Nigéria, au futur président Liberian, au Ghana et aux autres de tout mettre en oeuvre pour hasser Laurent Gbagbo. Si pas le 30 octobre, le jour suivant et ceux d'après. S'il ne le peuvent dans la lumières qu'ils le fassent dans l'ombre.... Mais il n'est pas concevable d'accorder un jour de plus à ce malade mental.
Mais en plus, il se prend pour un type élu. Sérieusement il y croit! Ca suffit là!
Aux ivoiriens je dis: La liberté a un prix. Dans un an rien n'aura changé en C.I. si non que Gbagbo aura ffait quelques exilés de plus, quelque charniers supplémentaires. J'en ai eu les larmes aux yeux de voir des ivoiriens en masse, parmi les refoulés du Maroc. Dieu de Baola, c'est avec le pays d'Houphouët qu'on joue comme ça? Et celui qui en est ele réponsable, c'est à dire celui qui en répond, Gbagbo, il estime avoir encore une année à faire?
Je ne critique pas les chefs d'Etat africains, je ne le ferai jamais. Mais pas Gbagbo, c'est plus fort que moi. Et je répète JE NE SUIS PAS IVOIRIEN.

Citation:
4-Si tu avais lu Mamadou Koulibaly, entre autres exemples, tu aurais su que c'est Allassane Ouattara qui a commencé à compter les Africains non-ivoiriens en Côte d'Ivoire, afin de les ponctionner (à travers qlqs mesures fiscales sélectives) pour financer son budget de programme d'ajustement structurel. Puis, Bédié redoutant en Ouattara un sérieux concurrent aux pécédentes présidentielles, lui a opposé l'ivoirité avec le concours de qlqs médiocres "intellectuels". Donc, ce n'est pas Gbagbo l'inventeur de cette "Ivoirité", ni des lois prises dans le cadre de cette ivoirité. D'ailleurs, son parti était minoritaire dans le Parlement ivoirien qui a adopté les textes incriminés. Lesquels textes il a fait modifier, conformement aux recommadations du médiateur Thabo Mbéki ; à la différence des "rebels" qui n'ont suivi aucune desdites recommandations, et dont les prises de position sonnent comme un lointain échos de celles de la Chiraquie...


Hitler non plus n’a pas inventé les pogroms antijuifs. Et ?
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Tedy
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MessagePosté le: Ven 28 Oct 2005 01:20    Sujet du message: Répondre en citant

imab19 a écrit:
tedy a écrit:
1- hors-sujet: c'est possible k Pakira nous fasse grace de cette signature ki consiste a traiter Ambassadeur de''dumbest Nigga alive''. des betises, il n'est surement pas le seul a en dire sur ce forum. ca ne vaut pas une signature. j n comprend pas k les moderateurs ne le signale pas.

2. pensez-vous k la meilleure maniere d regler le probleme soit d poster autant d'articles sans les commenter?

3. j n'y connais pa sgrand chose au probleme CI et les articles sont bcq trop nombreux; j'en ai lu kks1. c k j sais pour sur, c k Gbagbo a motive des tueries dans son pays et des agressions envers les populations originaires du sahel et particulierement du Burkina durant son mandat; kil reste au pouvoir ou pas, j m'en fiche; 1e chose est sure, on paie toujours tot ou tard pour ses crimes. etre president n veut pas dire etre invincible. Dieu veille.
des guerres civiles, il y en a partout a travers le continent et elles font plusieurs milliers de morts. j n comprend pas pkoi l'afrik tte entiere devrait se lever pour celle-ci. les ivoiriens ont-ils pense 1e seule seconde kils etaient avant tt africains kan ils ont adopte leur principe de l'ivoirite et chasses tous ceux la ki travaillaient ou plutot se faisaient exploites dans les plantations dans leur pays. c n'est pas la France ki est passee a l'action a c niveau; j suis desolee il faut savoir prendre la responsabilite de ses actes et eviter de blamer le monde.
c bien beau de vouloir passer sur les souffrances de milliers de personnes pour affirmer k Gbagbo est 1 bon president. c aussi etre insensible face aux souffrances de tt c beau monde et par consequent on n peut-etre pris au serieux. si Gbagbo est reelu, c sera 1e chance pr lui d montrer kil en est un(1 bon president). car le bilan actuel est negatif en tt point. et la France kan bien-meme y a contribue n'est pas seule fautive. comme d'habitude d'ailleurs Wink


Je vais etre beaucoup moins diplomate que mon prédécesseur, moi je dirai ke kan on ne connait pas on la ferme tout simplement!!! Le combat que menent les ivoiriens en ce moment est un combat qui dépasse les frontieres de la CI!!! Toute l'afrik est concernée!!! Alors au lieu d'amener la division tu ferais mieux de te taire!!! Je parie meme ke tu n'as jamais vécu en afrik et tu es loin de connaitre les réalités africaines donc ferme-là!!!!!
Désolé mais bon certaines personnes par leurs betises me mettent hors de moi!!!


c moi ki suis desolee k tu t'emportes si vite. dis au moins avant tout en koi je raconte des betises. j n'ai retrace k des faits(ceux-la ki m'auront le plus touche dans cette affaire); se sont-ils realises oui ou non durant le mandat de Gbagbo???? Ka-t-il fait pour eviter les massacres. ou plutot, k n'a-t-il pas fait pour les favoriser?????
j'ai preciser k c'etait c k j savais pour sur dans cette affaire. cela veut dire k j n'ai pas dicuste de c k j n sais pas. relis-moi et tu comprendras. avant d'affirmer k j raconte ma vie.
quant a L'Afrik, j n'entends pas prendre le trophee de la vraie africaine mais j'y ai grandi et j'ai sejourne dans plusieurs pays du continent; j suis meme passee par la CI durant la crise. j'ai mon rapport la dessus. j n me targue pas d'en savoir beaucoup tt simplement pck j n suis pas les actualites dessus. c n'est pas de la paresse intellectuelle; simplement k j n'ai aucune foi dans les developpements mediatiques. k c soit ceux de la France ou de la CI.
k vous supportiez Gbagbo, c'est votre choix; mais n'essayez pas de nous endormir en le faisant passer pour un saint. il utilise tres bien la France pour servir ses interets. et kan ca l'arrange a un moment, il decide kil est contre la France; pour moi c un idiot. et j'espere d tt coeur kil se montrera un peu plus intelligent cette fois.
bien k generalement on trimballe ce genre de tare toute sa vie.

j suis simplement etonnee k les brillants esprits d c forum soutiennent les yeux fermes k c'est le messie liberateur. j'avoue k j m pose des kestions
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Ven 28 Oct 2005 10:08    Sujet du message: Meuh noooon.... Répondre en citant

Gbagbo n'est pas du tout un idiot...il est tout simplement plus malin (d'autres dirait tordu) que beaucoup puisqu'il est en train de réussir à rester au pouvoir sans aucun mandat et en plus à faire valider cela par l'ONU....Je parie mon billet que cela ne durera pas qu'un an d'ailleurs ! Crying or Very sad

Sinon dans le journal Nord-Sud d'hier..page 8:

"Page 8 - Police nationale : L’assassin de Jean Hélène récompensé par un nouveau grade.

Malgré sa condamnation à 17 ans de prison, la carrière du sergent de police Séri Talou Dago Théodore, l’assassin du journaliste de RFI Jean Hélène est prise en compte par la hiérarchie. Mieux, le policier tueur est récompensé par un nouveau grade.
Alors que l’opinion attendait tranquillement que le meurtrier du journaliste purge sa peine de 17 ans, des nouvelles surprenantes lui parviennent. Un courrier émanant du ministère de la Sécurité annonce, en effet, que 957 sergents de police de la promotion 2001-2002 passent à l’échelon à supérieur. La décision N° 390 MSI/DGN/DPP est entrée en vigueur depuis avril dernier après être passée au contrôle financier. En d’autres termes, ces valeureux serviteurs de la nation, bénéficient de l’avancement normal prévu par leurs fonctions. Rien de bien anormale, serait-t-on tenté de dire. Sauf peut être la présence du titulaire du matricule 8323 dans la liste. Sous ce numéro, se cache en effet un certain Seri Tolou Dago Théodore. Le policier à la gâchette facile qui a éliminé froidement Jean Hélène. Autrement dit, malgré sa condamnation, malgré sa détention, sa carrière se poursuit tranquillement. Comme s’il s’était agi de le retirer tout juste de la circulation pour calmer les clameurs, le temps de pouvoir lui rendre sa liberté, avec tous les avantages inhérents à son statut de « héros de la République ». A l’évidence, Seri Dago qui avait joui d’un club de soutien dirigé par un journaliste proche du pouvoir, sait qu’il n’est pas seul.


Elle est excellente !! Smile Smile
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Pakira
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MessagePosté le: Ven 28 Oct 2005 14:36    Sujet du message: Répondre en citant

Comment le G7 tente de retourner l’armée


Déstabilisation – La jeunesse du rassemblement des houphouëtistes pour la paix persistent et signent. Le lendemain du 30 octobre prochain sonnera le départ de Gbagbo du pouvoir. Cette attitude, malgré la résolution 1633 interdisant les manifestations de rue, n’est pas fortuite. La preuve !


Des informations parvenues à la grande muette ces dernières semaines sont prises très au sérieux, c’est pourquoi des mesures «draconiennes» ont été envisagées pour parer à toute éventualité. C’est que des tracts distribués, depuis environs deux semaines, par des «mains obscures» appellent les «jeunes recrues et les militaires nationalistes, hommes de devoir, à se désolidariser de la soldatesque à la solde de Gbagbo qui n’a que d’yeux pour sa propre promotion et ses intérêts financiers». «Le temps de la paix venu et le pays réunifié, vous serez lâchés par les frontistes, égoïstes, et vous vous retrouverez à la rue sans aucune aide», a noté le tract en question à l’endroit des jeunes volontaires dont la présence au sein de l’armée a donné du tournis à la rébellion. Des stations d’essences qui poussent comme des champignons dans la République aux villas cossues en passant par la récente récompense du chef de l’Etat aux éléphants footballeurs – une villa d’une valeur de 30 millions avait été offerte à chaque joueur sélectionné –, les diviseurs de l’armée ivoirienne ont passé tout au peigne fin pour démontrer à quel point les jeunes recrues, dont le versement des primes n’était pas encore à l’ordre du jour, pourraient devenir des laissés pour compte. La mayonnaise était sur le point de prendre, eu égard aux murmures appréhendés par des supérieurs hiérarchiques directs des jeunes gens. En référence au schéma «Zinzins et bahéfoué» qui leur a permis d’occuper la moitié Nord du pays, l’opposition polico-armée a tenté d’exploiter une éventuelle dissidence au sein de l’armée ivoirienne. Des sources proches de l’état-major font aussi état de vastes mouvements ces dernières semaines du Nord vers le Sud. Et, selon des informations parvenues des zones rebelles, ces mouvements ne seraient pas fortuits. Ils visent à appuyer les manifestations de rue projetées par les jeunes du RHDP. L’on indique également qu’au cours de leurs différentes sorties à l’intérieur du pays, certains leaders de jeunesse de l’opposition, notamment du Rassemblement des républicains (RDR) et du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) ont eu des rencontres de «remobilisation à huis clos» – au-delà de celles qu’il y a eu publiquement – dans le but de créer la chienlit le 30 octobre. Et les troubles, selon un officier de la gendarmerie, pourraient justifier l’entrée en scène de la Licorne dont le ministre Alliot-Marie craint un affrontement civil en Côte d’Ivoire. Depuis quelques semaines, les populations notent des mouvements suspects des soldats français à Daloa. Les éléments du Lieutenant-colonel Robin, commandant du sous groupement ouest de l’armée française basée à Daloa, quartier Industriel, selon notre correspondant sur place, ont renforcé leur dispositif. Les blindés français font régulièrement le plein de leurs réservoirs. Or, d’ordinaire, les militaires français, a remarqué un pompiste, «passaient ici tout juste pour prendre un peu de carburant et surtout faire la vidange.» Il faut noter que le général Elrick Irastorza et ses hommes ont réceptionné du renfort en matériel militaire pour, dit-on, contenir un éventuel débordement dans les affrontements civils. L’opposition politico-militaire veut tâter le terrain de la rue pour faire son coup d’Etat.

Benjamin Silué

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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MessagePosté le: Ven 28 Oct 2005 14:45    Sujet du message: Répondre en citant

Comment le G7 tente de retourner l’armée

Déstabilisation – La jeunesse du rassemblement des houphouëtistes pour la paix persistent et signent. Le lendemain du 30 octobre prochain sonnera le départ de Gbagbo du pouvoir. Cette attitude, malgré la résolution 1633 interdisant les manifestations de rue, n’est pas fortuite. La preuve !


Des informations parvenues à la grande muette ces dernières semaines sont prises très au sérieux, c’est pourquoi des mesures «draconiennes» ont été envisagées pour parer à toute éventualité. C’est que des tracts distribués, depuis environs deux semaines, par des «mains obscures» appellent les «jeunes recrues et les militaires nationalistes, hommes de devoir, à se désolidariser de la soldatesque à la solde de Gbagbo qui n’a que d’yeux pour sa propre promotion et ses intérêts financiers». «Le temps de la paix venu et le pays réunifié, vous serez lâchés par les frontistes, égoïstes, et vous vous retrouverez à la rue sans aucune aide», a noté le tract en question à l’endroit des jeunes volontaires dont la présence au sein de l’armée a donné du tournis à la rébellion. Des stations d’essences qui poussent comme des champignons dans la République aux villas cossues en passant par la récente récompense du chef de l’Etat aux éléphants footballeurs – une villa d’une valeur de 30 millions avait été offerte à chaque joueur sélectionné –, les diviseurs de l’armée ivoirienne ont passé tout au peigne fin pour démontrer à quel point les jeunes recrues, dont le versement des primes n’était pas encore à l’ordre du jour, pourraient devenir des laissés pour compte. La mayonnaise était sur le point de prendre, eu égard aux murmures appréhendés par des supérieurs hiérarchiques directs des jeunes gens. En référence au schéma «Zinzins et bahéfoué» qui leur a permis d’occuper la moitié Nord du pays, l’opposition polico-armée a tenté d’exploiter une éventuelle dissidence au sein de l’armée ivoirienne. Des sources proches de l’état-major font aussi état de vastes mouvements ces dernières semaines du Nord vers le Sud. Et, selon des informations parvenues des zones rebelles, ces mouvements ne seraient pas fortuits. Ils visent à appuyer les manifestations de rue projetées par les jeunes du RHDP. L’on indique également qu’au cours de leurs différentes sorties à l’intérieur du pays, certains leaders de jeunesse de l’opposition, notamment du Rassemblement des républicains (RDR) et du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) ont eu des rencontres de «remobilisation à huis clos» – au-delà de celles qu’il y a eu publiquement – dans le but de créer la chienlit le 30 octobre. Et les troubles, selon un officier de la gendarmerie, pourraient justifier l’entrée en scène de la Licorne dont le ministre Alliot-Marie craint un affrontement civil en Côte d’Ivoire. Depuis quelques semaines, les populations notent des mouvements suspects des soldats français à Daloa. Les éléments du Lieutenant-colonel Robin, commandant du sous groupement ouest de l’armée française basée à Daloa, quartier Industriel, selon notre correspondant sur place, ont renforcé leur dispositif. Les blindés français font régulièrement le plein de leurs réservoirs. Or, d’ordinaire, les militaires français, a remarqué un pompiste, «passaient ici tout juste pour prendre un peu de carburant et surtout faire la vidange.» Il faut noter que le général Elrick Irastorza et ses hommes ont réceptionné du renfort en matériel militaire pour, dit-on, contenir un éventuel débordement dans les affrontements civils. L’opposition politico-militaire veut tâter le terrain de la rue pour faire son coup d’Etat.

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MessagePosté le: Ven 28 Oct 2005 14:47    Sujet du message: Répondre en citant

Malgré la résolution onusienne : Les rebelles forment 140 soldats pour servir «la République sécessionniste»


La rébellion ivoirienne n’a pas encore dit son dernier mot. Et cet entêtement la perdra certainement. Malgré les injonctions de la résolution 1633 fraîchement sortie des entrailles de l’ONU, Guillaume Soro, ses soldats et leurs commanditaires ne veulent pas se laisser conter. Mieux, ils disent à qui veut les écouter qu’ils ne lâcheront rien, malgré la résolution onusienne. Ils n’ont pas tardé pour en faire la démonstration. Lundi dernier, la ville de Bouaké a été le théâtre d’une importante cérémonie militaire. Nos sources sur place ont ainsi pu s’informer et voir la chose de leurs yeux. Guillaume Soro et toute la hiérarchie militaire rebelle ont procédé ce jour-là à la présentation officielle de 65 gendarmes, 75 policiers et 100 militaires, version rébellion bien sûr. Aux dires des différents responsables politiques et militaires de la rébellion, «ces nouveaux promus sont appelés à servir la nouvelle République sécessionniste». Etant entendu, toujours selon ces mêmes rebelles, que «rien ne pourra empêcher la reprise de la guerre tant que Gbagbo restera au pouvoir». Comme pour donner de la contenance à cette donne, deux jours auparavant, le samedi 22 octobre, un communiqué de la radio télévision patriotique de Bouaké – c’est ainsi qu’on appelle désormais la télévision des rebelles – annonçait un entraînement militaire tripartite – à l’arme lourde et à l’arme légère - rébellion, Licorne et ONUCI. Pour des raisons de stratégie et pour fuir les regards, l’entraînement a été délocalisée à Korhogo. Il a effectivement eu lieu à l’entrée de «Cité du Poro» ce même jour, vers 10 heures, où les trois forces militaires citées plus haut se sont retrouvées. Le macadam qui passe devant le Lycée Houphouët-Boigny pour prendre la direction de l’aéroport de la ville a été aussi le théâtre de cette supposée démonstration de force. Dont la rébellion entend se servir pour assurer son acte sécessionniste. Un acte qu’ont malheureusement cautionné la Licorne et l’ONUCI.

William-Varlet ASIA

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MessagePosté le: Ven 28 Oct 2005 14:48    Sujet du message: Répondre en citant

Règlement de la crise ivoirienne : Kofi Annan exhorte les parties à respecter les résolutions UA/Onu


Le secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, a exhorté jeudi toutes les parties ivoiriennes à s'engager à respecter les décisions de l'Union africaine (UA) et de l'Onu sur la transition politique après le 30 octobre. "Du fait (de ces décisions), le secrétaire général exhorte (les Ivoiriens) à coopérer avec les médiateurs internationaux pour faciliter la nomination d'un nouveau Premier ministre dès que possible et préparer un plan permettant d'organiser des élections transparentes, libres et justes en 2006", selon un communiqué de presse. M. Annan appelle également toutes les parties ivoiriennes à "éviter toute action, notamment l'organisation de rassemblements politiques qui pourraient créer des tensions". Le secrétaire général ajoute que l'Onu est déterminée à collaborer étroitement avec toutes les parties ivoiriennes, l'Union africaine, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Ecowas) et tout autres partenaires internationaux pour parvenir à un règlement pacifique et durable. Le Conseil de sécurité de l'Onu a repris le 21 octobre les décisions de l'Union africaine sur la transition politique en Côte d'Ivoire après le 30 octobre, prévoyant de donner tous pouvoirs à un nouveau Premier ministre de consensus, en remplacement de Seydou Diarra, et de maintenir le président Laurent Gbagbo, pour une période n'excédant pas 12 mois. Ce schéma, pour aller aux élections générales, a été élaboré après le report de l'élection présidentielle prévue à cette date, faute d'accord entre les parties ivoiriennes, alors que ce pays traverse une crise politico-militaire, sans précédent, depuis trois ans.

AFP
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MessagePosté le: Ven 28 Oct 2005 14:55    Sujet du message: Répondre en citant

Résolution 1633 du Conseil de Sécurité - Comment l`ONU a donné du souci aux leaders politiques

Le Temps - 10/27/2005 6:55:10 PM

Le choix du futur Premier ministre est un casse tête chinois pour le G7. Qui s'arrache les cheveux du fait que la résolution 1633 de l'ONU ne dit rien contrairement à Marcoussis, sur l'avenir politique du remplaçant de Seydou Diarra.



La résolution 1633 du Conseil de Sécurité de l'ONU, risque de donner bien de soucis aux leaders politiques de l'opposition ivoirienne, notamment ceux du G7. Et la pomme de discorde pourrait en être le point 5. Comment ? Bien que s'étant expliquée largement sur la feuille de route du nouveau Premier ministre acceptable pour toutes les parties signataires des Accords de Linas-Marcoussis, la résolution 1633 du Conseil de Sécurité de l'ONU ne précise pas si ce dernier peut se présenter à la future élection présidentielle. Ce que Linas-Marcoussis a pris soin de préciser en son point C. "Le gouvernement de Réconciliation nationale sera dirigé par un Premier ministre de consensus qui restera en place jusqu'à la prochaine élection présidentielle à laquelle il ne pourra pas se présenter". Bien sûr qu'on pourra rétorquer que cette résolution 1633 de l'ONU n'a jamais omis de toujours faire référence aux Accords Linas-Marcoussis. Mais le champ politique réserve bien de surprises et de retournements de situation. Et qui dit accords politiques reste conscient de ses subtilités et autres récupérations politiciennes.



La polémique s'appelle 1633

D'où la polémique que suscitera la récente résolution 1633 de l'ONU qui pourrait être un piège. Celle-ci (1633) s'appuie sur les décisions du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union africaine et dit : " (Le Conseil de sécurité de l'ONU) prie instamment le Président de l'Union africaine, le Président de la CEDEAO et le Médiateur de l'Union africaine de consulter immédiatement toutes les parties ivoiriennes en vue de la nomination, d'ici au 31 octobre 2005, d'un nouveau Premier ministre acceptable par toutes les parties ivoiriennes signataires des Accords de Linas-Marcoussis, conformément à l'article (II) du paragraphe 10 de la décision du Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, et de rester en contact étroit avec le Secrétaire général tout au long de ce processus". Voici ce que dit le paragraphe 1 du point 10 de la décision du Conseil de paix et de sécurité de l'UA: "Un nouveau Premier ministre acceptable par toutes les parties signataires des Accords de Linas-Marcoussis sera nommé. Le gouvernement qu'il dirigera sera composé de personnalités proposées par les parties ivoiriennes signataires des Accords de Linas-Marcoussis. "



La peur d'un Premier ministre ambitieux

Nullement la résolution 1633 de l'ONU ne fait cas de l'avenir politique du nouveau Premier ministre ivoirien. Et c'est cette opportunité que tente de saisir au bond l'opposition politique et armée. Parce que, il faut le noter, l’ONU laisse une porte ouverte à toutes sortes de supputations. Et les différents états-major des partis de l'opposition politique comme armée semblent en être conscients. Qu'ils ne veulent pas présenter un candidat assez ambitieux difficilement manipulable, valable, et qui risque de porter ombrage aux candidats potentiels des états-major à l'élection président de 2005. Leur crainte s'exprime ainsi : "si le futur Premier ministre applique bien sa mission à lui confiée par le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, il pourra s'en enorgueillir et s'en servir pour un tremplin pour son avenir politique. Il pourra même damer le pion à notre candidat potentiel s'il pose sa candidature ". Surtout que la résolution 1633 de l'ONU ne l'en interdit pas de façon claire. De cette méfiance découlera certainement le blocage dans le choix du nouveau Premier ministre. Et c'est ce qui explique aussi le choix unanime porté sur l'actuel Premier ministre, Seydou Diarra. Chez les Houphouëtistes, on murmure entre quatre sourires que Seydou Diarra avec ses 75 ans révolus "ne fait pas peur" pour la course au pouvoir.



Le secret du soutien au maintien de Seydou Diarra

Ce " flou " sur cette affaire de Premier ministre dont l'ONU ne dit rien sur son avenir donne l'insomnie et est un élément déstabilisateur au sein du G7. Guillaume Soro, le Secrétaire général des factions rebelles qui avait renoncé aux visées présidentielles juste après la table ronde de Marcoussis, commence à voir son appétit grandissant. " Si la communauté international a pris un décret nommant Laurent Gbagbo comme Président de l'équipe A du Sud, il faut que cette communauté internationale nomme Guillaume Soro par décret au poste de Premier ministre de l'équipe B du Nord. " En mettant ainsi les deux pieds dans le plat, le Secrétaire général des rebelles venait de dévoiler au grand jour ce que les véritables patrons du G7, Konan Bédié du PDCI-RDA et Alassane Ouattara du RDR avaient longtemps compris et gardaient secret comme un totem. De ce mutisme de la résolution 1633 de l'ONU sur l'avenir politique du nouveau Premier ministre, des cadres de l'opposition politique et armée pourraient et peuvent se faire des costumes de présidentiables. Cela a commencé par la rébellion qui a d'abord proposé deux personnalités à ce poste : Dakoury Tabley et Guillaume Soro. Si pour le premier, c'est quasiment impossible en raison de la stratégie de positionnement d'un cadre du Nord pour les futures batailles, il n'en est rien pour le second qui multiplie les voyages à cet effet. Pour le Secrétaire général du MPCI et pour toute la rébellion, la bataille de l'après Ouattara a déjà commencé. " Bédié est un peureux et Ouattara ne peut plus venir, je reste dans ce cas le capitaine de l'opposition contre Gbagbo ", Soro est bien clair sur le sujet.



Ce qui effraie Ouattara…

Pareil au Rassemblement des Républicains (RDR) de Alassane Dramane Ouattara. Dans ce parti il a toujours été reproché au président Ouattara, de faire le culte de sa personnalité et de ne jamais faire la promotion des cadres. Le 4 décembre 2000, ce dernier, voyant sa candidature rejetée, avait demandé à tous les cadres de son parti de se retirer des élections législatives, et ils ont exécuté. Mais quand en 1995, la candidature de Djéni Kobenan, fondateur du RDR avait été rejetée à Adjamé par le régime Bédié, cela n'avait nullement ému Ouattara et son parti, et les élections s'étaient déroulées comme si de rien n'avait été. Ouattara avait permis à ses militants de battre Campagne pour le reste des candidats. Cette petite histoire a fortement instruit M. Fofana Zémogo, un éminent cadre du Nord, membre influent du RDR. Si Fofana Zémogo est choisi comme le nouveau Premier ministre, il est clair qu'il fera ombrage au mentor Ouattara, qui voit ainsi son champ d'influence sérieusement réduit au Nord. C'est ce qui explique que de plus en plus de voix s'élèvent au RDR pour soutenir mordicus le maintien de Seydou Diarra à la Primature. En tout cas, pas question d'un ambitieux qui viendrait faire pâlir de jalousie le patron.



Bédié…

Au PDCI-RDA aussi la bataille est rude. Là-bas, le mot d'ordre est de soutenir le maintien de Seydou Diarra ou à défaut " le futur Premier ministre doit sortir des rangs des Houphouëtistes ", dixit Djédjé Mady, pour cacher le canular. Cela cache bien la grande peur du vieux parti face à une certaine catégorie composée de vieux briscards et de jeunes loups. La présence sur la ligne de départ, de Emile Constant Bombet, ancien ministre de l'Intérieur d'Houphouët-Boigny, Charles Konan Banny actuel gouverneur de la BECEAO et Tidiane Thiam administrateur de société, tous du PDCI-RDA. Des cadres qui dégagent de très fortes personnalités et qui jouissent d'une aura inoxydable défiant le temps et les crises. Le choix d'une de ces trois personnalités au poste de Premier ministre ferait tressaillir de colère Henri Konan Bédié et ses suiveurs du PDCI-RDA.



Et le G7

Le MFA d'Anaky Kobena et l'UDPCI du défunt Général Guéi aujourd'hui phagocytée (du moins la tendance Mabry Touakeusse), par l'attelage PDCI-RDA - RDR ne verraient pas d’un mauvais œil un Premier ministre- pourquoi pas ?- sortir de leurs entrailles respectives. Comme ils pourront aussi changer de cible et ne cracheront pas sur le morceau pour ainsi s'aligner, si " le désigné " une fois boosté à la Primature, leur fait à chacun, de " bonnes propositions ". La charte des Houphouëtistes, RHDP, signée à Paris et portant sur le partage du pouvoir après Gbagbo n'évoque nullement le cas du nouveau Premier ministre qui viendrait remplacer Seydou Diarra. D'où la problématique de la réévaluation du pacte des Houphouëtistes. Pour qui connaît les vieilles querelles (mise en sourdine pour stratégie électorale) des deux têtes de pont de ce rassemblement, il est à parier que le PDCI-RDA de Bédié ne peut accepter - il serait même suicidaire pour lui - qu'un cadre RDR soit Premier ministre ne serait-ce que pour douze mois. Et vice versa. Le choix du nouveau Premier ministre mal négocié pourrait entraîner l'implosion du G7, du RHDP ou tout simplement les deux. Dans tous les cas, comme on le voit, Laurent Gbagbo peut bien choisir son Premier ministre, mais peut-il compter sur les calculs des Houphouëtsistes portant sur l'avenir politique de ce dernier ? La résolution 1633 de l'ONU cause beaucoup de soucis au bloc rebelle.

Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr

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MessagePosté le: Ven 28 Oct 2005 17:18    Sujet du message: Répondre en citant

Cinq ans après
Les Ivoiriens jugent le pouvoir Gbagbo


vendredi 28 octobre 2005 par Hippolyte Oulaï

M. Théophile Grah, enseignant, professeur d’histoire“ C’est le mérite qui lui revient ” Il aurait fallu qu’on juge le président de la République, Laurent Gbagbo, par rapport aux cinq années qu’on donne à un président pour se faire valoir. Nous pensons qu’il n’a pas pu gérer le pays comme il se doit. Etant donné qu’il a été beaucoup gêné par la guerre. Cependant, les deux années, avant la guerre, il a tenté des actions qui permettaient de penser que ce mandat aurait été assez prometteur. Mais malgré la guerre, il a continué de payer les fonctionnaires,...les choses ont tourné comme il se devait. Je pense que c’est le mérite qui lui revient.

Mlle Marie Noëlle Anoh, déplacée, sans emploi“ Je n’ai rien à lui reprocher ” Je souhaite que tout aille bien. Car, nous voulons rentrer chez nous. Etant à Bouaké, je faisais quelque chose. Mais depuis que je suis à Abidjan, je ne fais plus rien. Cette situation ne m’a pas profité. J’ai tout perdu, je suis sans emploi. Moi, cela ne m’arrange pas. Je crois que ce n’est pas la faute au président Gbagbo. Je n’ai rien à lui reprocher.

M.Nestor Daly Yao, informaticien “Que chacun revoit sa position pour aller à la paix ” Il a eu beaucoup d’avancée tant au niveau des rebelles que du gouvernement. Je pense qu’aujourd’hui, plus que jamais, chacun doit penser à mettre un peu d’eau dans son vin pour que nous puissions retrouver la paix, qui est si chère aux Ivoiriens. C’est l’idéal que chacun souhaite. Par rapport à ces cinq années, ce que je peux retenir, c’est qu’au niveau du camp présidentiel, il y a eu beaucoup de va-t-en guerre. Qui n’ont pas été à même d’assoupir leur position de sorte que les rebelles aussi puissent revoir la leur. Donc , il y a eu une crise de confiance. Alors, de part et d’autre, il faut ramollir les positions pour qu’on puisse aller à la paix. Quant à la résolution 1633, je pense que c’est une bonne initiative, parce qu’elle est porteuse d’espoir pour une sortie de crise.

M.Daniel Aloka, entrepreneur “ Gbagbo a permis à l’Ivoirien de prendre conscience ” Moi, je ne parlerai pas de cinq ans de pouvoir de Laurent Gbagbo, parce qu’en fait, il n’a pu gouverner que deux ans. Et, il y a une partie de ces deux ans qui a servi à installer son pouvoir. Mais son mandat a été perturbé et il y a eu trois ans de collégialité. Donc, ce n’est pas cinq ans de pouvoir. Mais, quand on dit qu’on ne reconnaît pas son pouvoir, et qu’en même temps, on reconnaît ce qu’il signe et qu’on accepte son argent, je ne crois pas qu’il y ait eu cinq ans de pouvoir. Je pense que le Président Laurent Gbagbo a permis à l’Ivoirien de prendre conscience. C’est-à-dire s’exprimer, dire ce qu’ils pensent, s’opposer à quelque chose sans crainte de représailles. Il a aujourd’hui une excuse, parce qu’il peut se dire qu’il aurait pu faire plus, qu’il a été perturbé et nous le pensons également. Mais son mandat est positif, malgré la situation. Les jeunes se sont lancés dans l’entrepreneuriat, les paysans ont pris conscience de ce que la terre peut leur rapporter mieux. Donc aujourd’hui, s’il n’y avait pas eu la rébellion, peut être qu’on aurait eu une autre analyse à faire dans ce sens.

M. Hippolyte Ouhi, ingénieur agro-alimentaire “ On devrait lui donner une seconde chance ” Je pense qu’on a tout mis sur la guerre. Mais, malgré cela, il a fait ce qu’il pouvait. Il n’est pas facile à n’importe qui de pouvoir travailler et de créer des emplois, même en période de guerre. Mais ce que nous regrettons, c’est la division du pays. Parce que de l’autre côté aussi, il y a de l’emploi, mais nous ne pouvons pas y accéder. Nous les diplômés, nous souffrons aujourd’hui, du fait de la guerre. Mais je pense que son mandat est quand même positif, malgré la guerre et on devrait lui donner une seconde chance. Pour qu’il aille jusqu’au bout de son programme. A mon avis, il a bien travaillé, parce que les fonctionnaires ont toujours été payés. Dans le privé, les gens se plaignent. Mais, je crois que dans l’ensemble, ça va.

M. Esmel Samuel Koucra, agent commercial “ il a ouvert les portes... ” Depuis qu’il est arrivé au pouvoir, on ne lui a pas laissé le temps de travailler. Dans certains pays en crise, il y a la famine. Mais, en Côte d’Ivoire, malgré la crise, on continue de payer les fonctionnaires. Même les commerçants arrivent à survenir à leur besoin. Malgré la guerre, on l’empêche de travailler, mais il arrive à s’occuper de sa population. Il a créé des entreprises. Il a donné des moyens aux jeunes gens. Parce qu’auparavant les Ivoiriens ne pouvaient s’exercer au commerce. Mais aujourd’hui, il a ouvert les portes. Il nous a montré qu’il ne faut pas tendre la main. Mais qu’il faut se débrouiller. Il faut lutter. Je pense que cette guerre que nous menons, c’est pour l’avenir du pays. Avec lui, la Côte d’Ivoire peut progresser encore plus.

M.Guy-Roland Abé, instituteur “ Il faut passer par les élections ” C’est dur , parce qu’au niveau du privé, nous avons des frères qui ont été renvoyés. Ceux là, on est obligé de s’occuper d’eux, en tant que fonctionnaire. Mais avec le salaire divisé en trois ou en quatre, que pouvons nous faire ? Donc, je pense que dans un pays où , il y a des coups d’Etat, la guerre, c’est très difficile. Quelle que soit la politique du Président, la meilleure solution, c’est de passer par des élections.

M. Christophe Dagri, profession libérale “ C’est la guerre qui l’a freiné... ” Je pense que son mandat est positif, mais c’est la guerre qui l’a freiné. Il faudrait qu’on lui laisse le temps de travailler. Ce qu’il a déjà fait est suffisant, c’est-à-dire l’école gratuite, la libéralisation de la filière Café-cacao, l’Assurance maladie universelle (Amu). Ce sont des signes forts. Si en cinq ans de mandat le Président Gbagbo ne fait rien, on va élire quelqu’un d’autre. Mais, ce n’est pas la peine de venir faire la guerre et c’est ce que je déplore. Parce que, si à chaque fois, les opposants doivent prendre les armes, ce sera une routine, on ne va jamais en finir. C’est le peuple souverain qui doit choisir.

M. Bakayoko Issiaka, transporteur “ Qu’on lui donne une seconde chance ” Rien ne marche. Et aujourd’hui, presque tous les jeunes sont à la traîne. Si vous voyez des gens se retrouver à certains endroits, passant des journées entières à discuter, à la fois sur tout et rien, c’est parce qu’il n’y a rien à faire. On doit donner une seconde chance au Président Laurent Gbagbo. Parce qu’il n’a pas pu travailler à cause de cette rébellion qui est arrivée. A cause de la rébellion, des gens ont perdu leur emploi. L’Ivoirien moyen n’arrive pas à manger à sa faim

M. Venance Sehouhan, enseignant au supérieur “ Son mandat est une réussite ” Le Président Gbagbo a un programme qu’il devrait mettre en œuvre. Mais, il a été malheureusement freiné par certaines personnes. Il faut dire que de par la décentralisation, les conseils généraux, il avait donné la possibilité à nos populations qui sont à l’intérieur du pays de s’épanouir en donnant la possibilité aux jeunes désœuvrés de se prendre en charge et vivre décemment. Vivement, on avait souhaité que le projet de l’Assurance maladie universelle soit réalisé. Malheureusement, avec toutes les difficultés qu’on a, cela n’a pas été possible. Et pourtant, des gens souffrent et meurent dans les hôpitaux, pour une ordonnance de 2500 f cfa, 5000 fcfa. Ça fait pitié, ça fait mal. Et la population continue de souffrir. Mais, si on avait permis la mise en œuvre de l’assurance maladie, on en serait pas là. Je crois que ce mandat est une réussite. Parce que le Président Gbagbo a déplacé son combat pour le mieux-être des populations, dans le sens de la libération du pays. Maintenant, il est question que le pays soit libre pour que les richesses profitent à toute la population.

M Sosthène Do, gérant de boîte de nuit “ Malgré la guerre, le peuple est resté avec lui ” On ne lui a pas donné l’occasion de travailler. Sinon son programme était très intéressant. Mais ses adversaires ont provoqué la guerre, parce qu’ils ne voulaient pas qu’il réussisse son programme. Mais ceux qui ont déjà gouverné savent que Laurent Gbagbo allait faire la différence. Et qu’il allait toujours avoir le peuple avec lui. Malgré la guerre, le peuple est resté avec lui. Je pense que c’est ce qu’il faut à la Côte d’Ivoire, après Houphouët Boigny.

M. Aubin Bassaen, greffier “ ...On est resté sur notre faim ” Il est difficile de faire un bilan compte tenu du fait que le pouvoir de Gbagbo a été exercé en réalité sur deux ans. Avec un gouvernement qui a tourné comme il se devait, on reste sur notre faim. Parce que l’espoir suscité par le gouvernement d’Affi N’guessan avec les Conseils généraux, un début de décentralisation, nous tendions progressivement vers le développement. Si tout se passait bien, la Côte d’Ivoire allait connaître une prospérité économique, sans précédent. Malheureusement, la guerre a fait ce que l’on sait. On est tenu, aujourd’hui, de faire un bilan quelque peu mitigé. Mais en même temps, je profite pour dire qu’il doit désormais avoir une politique d’anticipation des crises. Quand on sait que le danger planait depuis un moment, il aurait fallu avoir une politique d’anticipation de sorte que nous puissions gérer la crise depuis le début pour ne pas qu’elle prenne la tournure que nous connaissons maintenant. C’est ce qui a fait défaut. A la longue, il va falloir revoir les mesures de sécurité.

Mme Véronique Bah, présidente d’Ong Je suis présidente d’une Ong apolitique. Par rapport au mandat du Président Gbagbo, je pense qu’il a fait ce qu’il pouvait. Ce qui est positif, c’est qu’il a travaillé avec une ouverture d’esprit. Et le mémorial qu’il a dédié au premier Président de Côte d’Ivoire m’a beaucoup marqué. Ce que je déplore, c’est que sa simplicité l’a conduit à démystifier le pouvoir. Au point que chacun pense aujourd’hui qu’il peut être Président. Le poste de Président est quelque chose de sacré. Il est humble, c’est bien beau. Mais en Afrique, le poste de Président doit être entouré d’un peu de mystère. Quand il y a trop d’ouverture, c’est pas bon pour les Africains

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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

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nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Ven 28 Oct 2005 21:03    Sujet du message: Répondre en citant

1) Je ne suis pas Gbagboïste, mais afrocentriste : j'ai observé que la France est une tierce partie à la crise ivoirienne, et que toutes les décisions qu'elle a prises ou contribué à prendre visaient , au minimum, à affaiblir un président (mal) élu ; au profit de putschistes.
Cette stratégie s'est déployée en plein jour, au mois de novembre 2004, avec l'occupation militaire de certaines zones de la ville d'Abidjan. En son temps j'avais fait observé qu'un attentat ayant assassiné des dizaines de militaires français à Beyrouth n'avait pas suscité une telle promptitude belliciste...

2) Des décisions économiques et sociales prises par le gouvernement de Gbagbo (avant le putsch) sont proprement révolutionnaires dans le contexte africain ; même si elles ont été déjà vues ailleurs (en France) : couverture santé universelle, libéralisation des filières café cacao, au profit d'une meilleure rémunération des planteurs...

3) Une conférence de réconciliation nationale avait été organisée, avec la participation de tous les leaders politiques, laquelle avait engagé une procédure pour octroyer (ou reconnaître) la nationalité ivoirienne à ADO.
Il avait été convenu qu'aucun désaccord politique ne devait plus servir de prétexte pour prendre des initiatives anti-constitutionnelles, a fortiori putschistes.

4) La partie gouvernementale a accédé aux nombreuses recommandations, notamment du médiateur Mbeki, alors que les rebelles n'ont topujours pas commencé le moindre début de désarmement. C'est la principale raison pour laquelle les élections ne pourront avoir lieu dans les délais prévus. Gbagbo a donc bel et bien le droit de rester à son poste.

5) etc. Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit. Et me contente d'exposer mes raisons de penser que la crise ivoirienne est un épisode de la décolonisation inéluctable de l'Afrique dite francophone. Whait & see...
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Umoja Ni Nguvu !!!

Les Panafricanistes doivent s'unir, ou périr...
comme Um Nyobè,
comme Patrice Lumumba,
comme Walter Rodney,
comme Amilcar Cabral,
comme Thomas Sankara,
Et tant de leurs valeureux Ancêtres, souvent trop seuls au front...
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Pakira
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MessagePosté le: Sam 29 Oct 2005 00:43    Sujet du message: Répondre en citant

L’opération «Trois jours noirs sur la Côte d’Ivoire» en marche…


Déstabilisation - Le bloc rebelle a arrêté sa stratégie : à défaut de pouvoir renverser Gbagbo «par la rue», il faut prendre de nouvelles villes pour le contraindre à quitter le pouvoir soit de lui-même, soit sous la pression de la communauté internationale, comme ce fut le cas en Haïti. La manifestation du 30 octobre n’est qu’un prétexte, ou la cerise sur le gâteau !


Le compte à rebours a véritablement commencé, et au moment où nous écrivons ces lignes, nous sommes en prière pour voir la Côte d’Ivoire survivre à notre réveil ! Car si l’on en croit aux informations données par les «Grandes oreilles» ivoiriennes et aux recoupements faits par des services de renseignements de pays amis, il est fort à parier que les jours à venir s’annoncent sombres pour la Côte d’Ivoire.
En effet, depuis quelques jours déjà, plusieurs journalistes des médias (radio, télé et presse) internationaux et principalement français, séjournent à Bouaké et dans les régions environnantes. Certains, comme Thomas Hofnung, correspondant du journal français Libération, ont été aperçus du côté de Raviart, en zone de confiance (Centre), et à Dimbokro, en zone gouvernementale. Cette flopée de journalistes étrangers dans la région a attiré l’attention de nos RG, qui ont voulu en savoir davantage sur cette présence somme toute suspecte à l’approche du 30 octobre, date fatidique si elle en est, selon les oiseaux de mauvais augure du bloc rebelle. Surtout qu’en septembre 2002, une cohorte de journalistes occidentaux venus à Bouaké sous le fallacieux prétexte de couvrir la coupe UFOA, se sont transformés en reporters de guerre ou en chargés de communication des responsables de la rébellion armée, qui endeuille les populations et coupe la Côte d’Ivoire en deux, depuis le 19 septembre 2002.
Voici le pot-aux-roses découvert par nos «Grandes Oreilles», aidées de leurs collègues d’autres pays amis.

Dimbokro, Tiébissou, Bondoukou et Daloa, la cible des rebelles

Selon donc nos renseignements, le meeting ou la manifestation de rue du 30 octobre annoncé par le G7 pour réclamer le départ du président Laurent Gabgbo du pouvoir, n’est que de la poudre aux yeux. «Cette mise en scène» fait partie d’un scénario savamment orchestré depuis au moins deux mois par l’opposition civile et armée, pour faire diversion et attaquer ou chercher à «annexer» plusieurs autres villes en zone gouvernementale.
Ainsi, la stratégie du G7 consiste à focaliser l’attention de nos autorités et de nos Forces de défense et de sécurité sur leur pseudo-manifestation d’Abidjan, et profiter pour attaquer et prendre des villes de l’intérieur du pays. Quatre (4) localités ont été ciblées par les rebelles : Dimbokro, qui mène directement sur Abidjan par la ligne de chemin de fer ou vers Bobodioulasso au Burkina, où ils peuvent rebrousser chemin en cas d’échec de leur opération ; Tiébissou, qui leur permettra de prendre rapidement pied à Yamoussoukro ; Daloa, pôle économique et ville stratégique du centre-ouest, qui pourra leur permettre de rallier rapidement le port de San-Pédro, qui a toujours été dans la ligne de mire des rebelles depuis le déclenchement de l’insurrection armée ; et Bondoukou, que les hommes de Morou Ouattara, ex-chef de guerre de Bouna ont déjà attaqué à deux reprises, sans succès. Selon les renseignements en notre possession, les rebelles, pré-positionnés depuis quelques jours dans des villages qui longent la voie ferrée et infiltrés dans les localités ci-dessus citées, comptent attaquer simultanément ces quatre villes, certainement à partir d’aujourd’hui (si ce n’est déjà fait dans la nuit d’hier). Et ce, jusqu’au dimanche 30 ou lundi 31 octobre, où ils comptent conclure en beauté leur tempête baptisée «Trois jours noirs sur Abidjan», que nous avons déjà eu à révéler, il de cela quelques semaines.

Plus de 300 rebelles entraînés par la Licorne pour l’opération

Pour la logistique, Soro Guillaume s’est adressé à son parrain sahélien, Blaise Compaoré, qui a assuré l’acheminement de caisses d’armes, de munitions, de véhicules blindés légers, de lances-roquettes, de battéries anti-aériennes, etc. En flagrante violation de l’embargo imposé par l’ONU aux différentes parties ivoiriennes en conflit. Quant à la formation des hommes, qui a duré deux mois, elle a d’abord été conduite par Shérif Ousmane, qui a suivi récemment un stage en Afrique du Sud, avant d’être relayée par certains gradés français de la force Licorne. Qui ont assuré l’encadrement de ces commandos, estimés à 300 à 400 rebelles venus de plusieurs unités, principalement de la «compagnie Guépard» de Shérif Ousmane. Deux camps d’entraînements ont servis de préparation de cette opération apocalyptique : Satama-Sokoura, vers Dabakala, et au sein de l’ADRAO, à la sortie de Bouaké, sur la route de Katiola. Ces unités spéciales de rebelles ont été formées à la technique de guérilla urbaine (combats de rue et corps-à-corps), et le clou de cette formation intensive a eu lieu il y a une dizaine de jours à l’hôtel Harmattan à Bouaké, sous l’œil vigilant de Shérif Ousmane et des instructeurs militaires de la Licorne.

ADO, Soro et Doué en conseil de guerre à Bouaké

Selon des témoignages recueillis au téléphone au près de personnes vivant à Bouaké, les confrères de la presse internationale qui ont pris pied au Nord circulent dans la «capitale de la rébellion» à bord de véhicules estampillés «Presse». Ils font des interviews à des jeunes de Bouaké, qu’ils vont «balancer» dans leurs médias le moment venu, et qu’ils feront passer pour des jeunes d’Abidjan qui demandent le départ de Gbagbo. Un habitant a même été plus précis : «hier (Ndlr : jeudi), j’ai vu des journalistes français filmer des jeunes à la Cathédrale (de Bouaké, Ndlr). D’autres prenaient des photos et certains posaient beaucoup de questions, je ne sait pas pourquoi». Toujours selon nos sources, ces journalistes ont été convoyés à Bouaké par Alassane Dramane Ouattara en personne, via le Burkina Faso, où le mentor du RDR séjourne en ce moment même. Avant-hier jeudi, Soro, qu’on annonçait en mission à l’étranger – cela participe de la stratégie de diversion – tenait un conseil de guerre dans son fief avec ADO, Mathias Doué et tous les autres chiens de guerre. Notamment Wattao, rentré de Ouaga pour la circonstance.
Avant-hier jeudi également, des responsables du PDCI et du RDR, parmi lesquels le maire RDR de Bouaké, Fanny Ibrahima était en bonne place, ont animé une conférence de presse à Bouaké. Ils en ont profité pour galvaniser les troupes, en mettant au grand jour un pan de leur plan. «Nous allons faire partir Gbagbo comme en Roumanie au temps de Causescou, en Ukraine (Ndlr : la Révolution orange) ou à Madagascar», ont-ils déclaré dans un tonnerre d’applaudissements.
Dès cette nuit (Ndlr : hier nuit), des colonnes de rebelles infiltrés à Abidjan et pré-positionnés dans certains quartiers favorables à la rébellion, ont reçu comme consigne de prendre la Radio, au Plateau, le Centre émetteur d’Abobo et la Télévision, à Cocody.
Mais tous ces projets macabres du bloc rebelle auront-ils raison de la détermination de nos vaillantes Forces de défense et de sécurité, qui ont fait la serment de défendre la patrie au péril de leur vie ? Depuis quelques jours déjà, des unités de renfort ont pris la direction des villes de l’intérieur qui se trouvent dans le viseur du rassemblement des rebelles (RDR). «Pro Patria Pro Lege». C’est la devise de l’une de nos forces. Qui vivra, verra !

Anassé Anassé - 2anass@voila.fr

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Pakira
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MessagePosté le: Sam 29 Oct 2005 00:54    Sujet du message: Répondre en citant

Attention au syndrome de juillet 2002…

Rétro - Deux mois avant le 19 septembre 2002, les hauts gradés de l’armée ivoirienne avaient fait allégeance au chef de l’Etat et rassuré la population sur l’avenir de la Nation. La suite, on la connaît…


Deux époques, mêmes circonstances. En juillet 2002, la tension sociopolitique était subitement montée d’un cran, à la veille des élections des conseils généraux de départements. Après l’accalmie relative consécutive à l’organisation du Forum de Réconciliation national qui a duré deux mois (octobre à décembre 2001), la Côte d’Ivoire est à nouveau entrée dans un cycle de menaces de troubles et de lendemains incertains.

En juillet 2002, ADO appelait à un coup d’Etat…

C’est que le docteur Alassane Dramane Ouattara, président du Rassemblement des Républicains, venait en effet d’annoncer publiquement lui-même, jeudi 25 juillet 2002 à Abobo, au cours du dernier meeting du RDR avant le scrutin du dimanche 28 juillet : «Nous n’attendrons pas 2005 pour prendre le pouvoir». Le mentor du RDR justifiait alors sa détermination à écourter le mandat du président Laurent Gbagbo par le fait que son parti avait remporté les élections municipales de mars 2001. Alors, ADO s’était estimé injustement privé de la présidentielle d’octobre 2000 et des élections législatives de décembre de la même année – sa candidature ayant été rejetée par la Cour Suprême pour «nationalité douteuse», le RDR a boycotté les deux scrutins. Et, selon les convictions de M. Ouattara, le Rassemblement des Républicains qui remporterait encore les élections des conseils généraux, était le parti majoritaire auquel devrait échoir la gestion de l’Etat, à travers sa personne.

… En réponse, Gbagbo et l’Armée rassuraient la population…

Prenant la menace de déstabilisation très au sérieux, le président de la République, Laurent Gbagbo, avait réuni, vendredi 26 juillet 2002, dans la même «Salle des Pas Perdus» du Palais de la Présidence au Plateau, tous les gradés et les différents chefs de commandement de l’Armée, de la Gendarmerie, de la Police, des Douanes, des Eaux et Forêts ivoiriennes…, comme il vient de le faire ce mercredi 26 octobre – vous avez dit 26 ? Ce jour-là, en présence des généraux Mathias Doué, chef d’Etat-major des Armées ; Touvoly Bi Zogbo, Commandant supérieur de la Gendarmerie nationale, et Bombet Denis, Commandant des Forces terrestres, le président Laurent Gbagbo a tenu à peu près le discours suivant : «Pour un monsieur qui a été Premier Ministre de ce pays, ce sont des propos intolérables. Je pourrais le poursuivre pour atteinte à la sûreté de l’Etat, mais je ne le ferai pas… J’en appelle seulement à son sens des responsabilités et j’espère qu’il va se ressaisir...», avant de ponctuer son discours par : «Il n’y aura rien !». A la suite du chef de l’Etat, les différents corps d’armée, par la voix du général Mathias Doué, avaient rassuré les populations en ces termes : «Les Ivoiriens peuvent dormir tranquillement sur leurs deux oreilles. Tant que nous sommes là, il n’y aura jamais de coup d’Etat dans ce pays».

…mais le 19 septembre 2002, un coup d’Etat qui avait
échoué se transformait en rébellion armée

Les Ivoiriens étaient d’autant plus sereins et confiants en leur armée que, quelques semaines plus tôt, Lida Kouassi Moïse, alors ministre de la Défense, annonçait sur les antennes de la télévision nationale (RTI 1ère chaîne) que «l’armée ivoirienne a la capacité de feu nécessaire pour repousser n’importe quelle agression venant de l’extérieur». De plus, avec la décrispation qui a suivi la formation du gouvernement d’Union nationale le 5 août 2002, avec l’entrée du RDR au gouvernement, les Ivoiriens avaient commencé à espérer des lendemains qui chantent. La suite, on la connaît. Une rébellion armée qui a fait son entrée par le Nord, en provenance de Ouaga, la capitale du Burkina Faso de Blaise Compaoré, coupe la Côte d’Ivoire en deux depuis le 19 septembre 2002.
Aujourd’hui encore, des menaces de troubles pointent à l’horizon et le G7 - groupement de quatre partis politiques (PDCI-RDA, RDR, UDPCI, MFA) et des trois mouvements rebelles (MPCI, MPIGO et MJP) signataires des Accords de Marcoussis et d’Accra – crie à qui veut l’entendre que, passé le 30 octobre, Gbagbo n’est plus président de la République de Côte d’Ivoire et qu’il ira chercher le pouvoir dans la rue.
Et cette fois encore, Gbagbo a parlé. Le chef de l’Etat a dit qu’«il n’y aura rien le 30 octobre et après le 30 octobre», et notre armée a une fois de plus rassuré les Ivoiriens. La «Grande Muette» a même mis en garde contre les fauteurs de troubles et a, par la voie de son chef d’Etat-major, le général Philippe Mangou, déclaré qu’aucune tentative de déstabilisation ne sera tolérée.
Certes, notre armée est maintenant conduite par la «Légion de l’Honneur», des officiers supérieurs et généraux, ainsi que des soldats de rang prêts à mourir pour leur patrie. Mais une vigilance accrue est indispensable en ces temps où le bloc rebelle projette l’apocalypse sur la Côte d’Ivoire. Surtout quand on sait que le G7 veut retourner une partie de l’armée contre les autorités légales. Attention donc au syndrome de juillet 2002 !

Anassé Anassé - 2anass@voila.fr

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MessagePosté le: Sam 29 Oct 2005 00:55    Sujet du message: Répondre en citant

DEUX FRANCAIS EXPLUSES DE COTE D’IVOIRE


Claude Jean-Michel ROY et Gérard DULION, tous deux de nationalité française expulsés de Côte d’Ivoire.

Les deux hommes quittent ce soir (28 octobre 2005), sous bonne garde, Abidjan pour Paris sur un vol Air-Ivoire.

MOTIFS : - exercice illégal de la Médecine
- faux et usage de faux
- détention illégale d’armes à feu
- et activités de déstabilisation des Institutions de la République de Côte d’Ivoire.

PRECISIONS : les nommés Claude Jean-Michel ROY et Gérard DULION sont respectivement nés le 11 octobre 1962 à Abidjan (domicilié à Marcory – Biétry Boulevard de Marseille) et le 15 mars 1946 à paris, 19e Arrondissement (domicilié à Marcory Zone 4 rue Lumière).

P.

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Pakira
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MessagePosté le: Sam 29 Oct 2005 01:23    Sujet du message: Répondre en citant

Projet de déstabilisation de la Côte d'Ivoire: Deux espions français expulsés hier

Les services de sécurité de l'Etat de Côte d'Ivoire ont expulsé, hier vendredi 28 octobre, du territoire national (du moins de la zone sous contrôle gouvernemental) , deux ressortissants français soupçonnés de comploter contre l’Etat de Côte d’Ivoire. Il s'agit des nommés Claude Jean-Michel Roy et Gérard Dulion, qui ont exercé pendant de nombreuses années en Côte d'Ivoire, dans le domaine de la médecine. Sous cette couverture, ils accomplissaient, loin de tout soupçon, leur sale besogne.
Selon des sources informées, ils constituaient des éléments importants dans les projets de déstabilisation de la Côte d'Ivoire échafaudés par les ennemis du pays.
Cet activisme pour la déstabilisation de la Côte d'Ivoire constitue l'un des motifs de leur expulsion. Les autres motifs étant l'exercice illégal de la médecine, faux et usage de faux et la détention illégale d'armes à feu.
Né le 11 octobre 1962 à Abidjan, Claude Jean-Michel Roy est domicilié à Marcory-Biétry Boulevard de Marseille où il possède une clinique connue sous le nom de “clinique France-Ivoire”. Une clinique dans laquelle, il avait reçu, il y a quelques mois, le général Mathias Doué lorsque celui-ci avait, confient des sources, fait croire qu'il était malade. “C'était en fait un refuge idéal pour parachever le plan de déstabilisation de la Côte d'Ivoire. le curieux médecin n’est pas étranger à l’opération “trois jours noirs en Côte d'Ivoire” initialement prévue pour août 2005 et les récentes déclarations de Doué contre le pays. Des sources crédibles rapportent que Claude Jean-Michel Roy est en réalité un agent de la DGSE, le service de contre-espionnage français. En tant qu’élément de la DGSE, il coordonnait tout”, précise une source militaire.
Gérard Dulion, le compère de Michel Roy, est né le 15 mars 1946 dans le 19ème arrondissement de Paris. Il est domicilié à Marcory-Zone 4 rue Lumière.

didierdepri@yahoo.fr

Didier Depry

http://news.abidjan.net/presse/notrevoie.htm
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Marvel
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MessagePosté le: Sam 29 Oct 2005 02:13    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
1) Je ne suis pas Gbagboïste, mais afrocentriste : j'ai observé que la France est une tierce partie à la crise ivoirienne, et que toutes les décisions qu'elle a prises ou contribué à prendre visaient , au minimum, à affaiblir un président (mal) élu ; au profit de putschistes.
Cette stratégie s'est déployée en plein jour, au mois de novembre 2004, avec l'occupation militaire de certaines zones de la ville d'Abidjan. En son temps j'avais fait observé qu'un attentat ayant assassiné des dizaines de militaires français à Beyrouth n'avait pas suscité une telle promptitude belliciste...


En novembre 2004 ce sont les troupes sous les ordres de Laurent Gabgbo qui déclarent la guerre à la France. Que la France ait été faible une fois, ne justifie pas qu'elle soit toujours. Mais là encore, elle l'a été.

Citation:
2) Des décisions économiques et sociales prises par le gouvernement de Gbagbo (avant le putsch) sont proprement révolutionnaires dans le contexte africain ; même si elles ont été déjà vues ailleurs (en France) : couverture santé universelle, libéralisation des filières café cacao, au profit d'une meilleure rémunération des planteurs...


Des décisions économiques en grande pompe tout le monde peut en prendre. Faut-il encore assainir le climat pour qu'elles soient suivies d'effet. La politique est un tout. Ce ne sont pas de bonnes intentions qui un jour trouveront des jambes et s'exécuteront tous seuls. Le régime Gbagbo est un échec criard.

Citation:
3) Une conférence de réconciliation nationale avait été organisée, avec la participation de tous les leaders politiques, laquelle avait engagé une procédure pour octroyer (ou reconnaître) la nationalité ivoirienne à ADO.
Il avait été convenu qu'aucun désaccord politique ne devait plus servir de prétexte pour prendre des initiatives anti-constitutionnelles, a fortiori putschistes.


A quoi servait-il qu'ADO soit ivoirien et que tout son électorat ne le soit plus? ADO n'est plus que le symbole de la question de l'ivoirité et il est peut-être celui en souffre le moins. Ceux qui ont fomenté et moralement soutenu le putsch de 2002 ce sont les milliers d'autres nordistes insulté par le révolutionnaire Gbagbo et dont les entraves à la vie étaient devenu insoutenables. Le charnier de Yopougon n'a été selon vous qu'une triste affaire de suicide collectif? Mais enfin!

Citation:
4) La partie gouvernementale a accédé aux nombreuses recommandations, notamment du médiateur Mbeki, alors que les rebelles n'ont topujours pas commencé le moindre début de désarmement. C'est la principale raison pour laquelle les élections ne pourront avoir lieu dans les délais prévus. Gbagbo a donc bel et bien le droit de rester à son poste.


Mbeki n'a rien compris à la situation. Je me suis opposé sur (d'autres forums) à sa nomination comme médiateur. La médiation ce n'est pas de donner raison à quelqu'un mais d'arriver à la résolution d'un problème. La mauvaise foi, les caprices, les intérêts personnels, ça existe et il appartient à la médiation de les applanir. Mbeki a échoué. Pas la peine de parler ce né st plus qu'une question d'heure. Gbagbo savait qu'il y'aura des morts s'il se maintient. Ceux-là on pourra les considérer comme directement assassiné de la main de Gbagbo. Ne faites pas semblant de dire qu'on ne savait pas, la situation nous a échappé, que c'est l'opposition qui a fourbi les armes etc... La C.I. peut arriver à un génocide à la machette, Gbagbo le sait. Mas pour garder son pouvoir un jour de plus, il est prêt à sacrifier toute la Cote d'Ivoire. Voila la seule réalité, la seule situation où nous nous trouvons.

Je ne suis pas ivoirien mais je suis enragé parce qu'on jamais vu un génocide venir aussi clairement et aussi surement, alors que celui qui l'a activé et peut le stopper est pris par certains pour un héros. Au nom de je ne sais quelle légitimité. Son garde du corps lui foutrait une balle dans la tête ce soir, il aura sauvé des millions de vie. Surtout, Ogotemmelli, Pakira et les autres pro Gbagbo, ne revenez pas nous dire ici que "on ne savait pas" quand je vous accuserai directement et personnellement de complicité de génocide. Je croise les doigt pour les ancêtres protègent la Cote d'Ivoire!

Citation:
5) etc. Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit. Et me contente d'exposer mes raisons de penser que la crise ivoirienne est un épisode de la décolonisation inéluctable de l'Afrique dite francophone. Whait & see...


Tu parles des accords mal conclus et mal tenus entre politiciens ivoiriens et à la fin de ton sketch, tu nous sors la France de ton chapeau. Sans tête ni queue. Ce qui m'épate c'est que des gens y croient.
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Marvel
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MessagePosté le: Sam 29 Oct 2005 02:52    Sujet du message: Répondre en citant

Savais-tu que durant la traite négrière et l'esclavage arabe pour aracher 1 noir sain on tuait 2 à 10 personnes? Alors des génocides... Ouf!


1. Trouvez de véritables liens de cause à effet.
2. Le mythe d'une France maléfique et perpétuellement néfaste correspond à une habitude de l'aliénation africaine qui consiste à toujours accuser un très opportun sorcier qui le jour est comme tout le monde, mais la nuit, sans raison apparente, allie tous les démons contre vous et jete des sorts à n'en plus finir. Wake up!
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Marvel
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MessagePosté le: Sam 29 Oct 2005 09:13    Sujet du message: Répondre en citant

Tous les noirs descendent de la traite négrière. Moi africain aux parents restés sur le continent j'en suis aussi victime. Méfions-nous des discours à la Kelman pour qui l'esclavage n'est que le passé des antillais. Les africains restés ne sont que les survivants d'une longue guerre. Hélas ils l'ignorent encore pour la plupart.

Bon vois-tu, votre rétorique antifrançaise n'est pas ma tasse de thé. Jouer du matin du soir à vous faire peur, à vous convaincre que des forces supermaléfiques empêchent votre développement , va toujours dans la même logique de l'afropessimisme, du découragement permanent des noirs, de la victimisation, de dresser un tableau négatif pour faire de la sortie de galère africaine un objectif presque impossible parce que les forces du mal sont surpuissant. Cette vision de l'Afrique n'est pas la mienne. Chez moi on dit "le sage ne voit jamais le diable". Imaginez que je sois un investisseur polonais, mexicain ou vietnamien et que je viens sur Grioo m'informer de ce que les africains pensent d'eux-mêmes et du monde avant d'aller y investir, et je tombe que sur des discours comme ça. Si vous dites que le continent est miné par une volonté étrangère superpuissante qui est contre le développement, j'estime que vous en savez plus que moi et je ne peux que vous croire. Alors je m'en retourne aller investir ailleurs où les gens ont foi et disent que le développement est possible. Ce discours n'est pas constructif.
Houphouët n'a jamais accusé les français, il a fait d'un pays pauvre à la base une référence continentale. A l'inverse, Sankara qui est le chouchou de beaucoup d'entre nous n'a pas réussi à batir une seule cité universitaire pour loger ses étudiants. Du bruit, du bruit et encore du bruit.

Je ne nie pas la responsabilité française dans l'échec du développement en Afrique. Mais dans le cas ivoirien elle est tirée par les cheveux. Gbagbo a tout fait pour rater. Demain des ivoiriens vont tuer d'autres ivoiriens. Pour que cela n'arrive pas, c'est un noir, un ivoirien, qui en a la clé. Gbagbo se retire, on évitera le chaos. Surtout pour un mec dont les armées peuvent aller bombarder une puissance étrangère et n'a pour seule défense que de dire qu'il ne savait pas, un génocide lui échappera facilement des mains. Nous le savons aujourd'hui. Mais pourquoi diantre voulez-vous que cela arrive, pour que demain, vous pleuviez de discours antifrançais? J'ai suivi sur RFI que des armes blanches sont entrain d'être distribués côté "jeunes patriotes". Faut-il un français pour aller dire aux nordistes qu'ils risquent le pire et donc de se préparer en conséquence? Bien sûr que non, ils sont prêts depuis... Pendant ce temps, que font les intellectuels africains? Ils ont trouvé le terrain de prédilection pour nourrir leur fantasme du sorcier. Ils demandent à la France de se retirer. Pour que les ivoiriens en découdent en toute indépendance?
On se trompe de débat. La paix en C.I. est entre les mains de L.G. POINT.

Marvel
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