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Ce soir sur France 2

 
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kwassi
Grioonaute


Inscrit le: 05 Déc 2005
Messages: 6

MessagePosté le: Lun 05 Déc 2005 21:20    Sujet du message: Ce soir sur France 2 Répondre en citant

Un oeil sur la planète
France 2 lun. 05 déc. 22h55
(95 min., France, Sciences/Éducation)


Au lendemain du sommet Afrique-France de Bamako, Un OEil sur la Planète revient sur la politique de la France sur le continent noir. Audelà des déclarations d'amitiés réaffirmées, des sourires sur la « photo de famille », se cache une autre réalité.

La France prêche la générosité à l'égard de l'Afrique mais limite les visas pour les Africains ; elle prône une plus grande aide internationale pour l'Afrique mais a réduit la sienne depuis dix ans ; elle maintient à grand frais des forces militaires sur le continent mais pour quoi faire ? Après la tragédie du Rwanda, les évènements en Côte d'Ivoire ont montré des Français rejetés jusque dans leur « pré carré ». Et les Américains ou les Chinois sont déjà prêts à lui succéder. Lorsqu'elle s'implique en Afrique, la France se voit taxer de néocolonialisme ; lorsqu'elle n'intervient pas, on lui reproche son égoïsme. Alors, que fait la France en Afrique ? C'est le 12ème numéro d'Un OEil sur la planète. Reportages : / A la bonne gouvernance : Richard Binet et Didier Dahan Pays doté de richesses minières considérables, la Centrafrique a longtemps été une chasse gardée de la France qui n'a pas hésité à intervenir pour maintenir sa tutelle. Pourtant, l'indépendance a tourné au désastre et le pays est ruiné. Le gouvernement doit mendier à l'étranger la paye de ses fonctionnaires. Mais les règles du jeu ont changé. La France ne veut plus être la seule à payer et les bailleurs réclament de « la bonne gouvernance ». / Pas de visas pour Paris : Jérôme Tournier et Bruno Girodon Pour nombre d'Africains, l'émigration est vitale. La politique restrictive de visas de la France amène les candidats africains à tenter de passer clandestinement en Europe. D'autres choisissent l'Amérique du Nord. Les Etats-Unis et le Canada forment de plus en plus d'étudiants africains, les leaders de demain. Les nouvelles élites africaines ne lorgneront plus forcément vers Paris. / Du monde dans le « pré carré » : Stephan Breitner et Gilles Jacquier En Afrique, la France a toujours de nombreux intérêts. Les entreprises tricolores ont encore une place de choix. Mais il y a désormais du monde dans le « pré carré » : Américains, Chinois, Sud-africains, Malaisiens, Brésiliens sont sur les rangs pour prendre leur part de gâteau. Et leur appétit ne se limite pas au seul secteur pétrolier. Reportage au Cameroun.. / Ramenez les couleurs : Arnauld Miguet et Frédéric Ranc. Au mois de novembre 2004, l'armée française tire sur la foule à Abidjan et plusieurs milliers de Blancs doivent quitter le pays en catastrophe. Les militaires de l'opération Licorne se trouvent pris dans un guêpier. Même si la présence française a l'aval de l'ONU, elle suscite chez les nationalistes une montée de francophobie. Le contraire du but recherché. Faut-il encore intervenir en Afrique ? A quel prix ? A quelles conditions ?.

Présenté par : Thierry Thuillier.
Réalisateur : Nicolas Maupied.

Prochaines émissions:
Un oeil sur la planète ven. 09 déc. 02h25
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youngsoldier
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MessagePosté le: Mar 06 Déc 2005 01:01    Sujet du message: Répondre en citant

Le documentaire vient de se terminer...je ne sais pas ce que ceux qui l'ont vu ont en pensé,mais moi j'ai trouvé très très bien,très intsructif.Je sors avec un sentiment d'espoir pour l'Afrique de demain et aussi un sentiment de méfiance quand même car il a été souvent question de l'arrivée des Chinois et des Américains sur le continent,ce qui ne signifie pas forcément une bonne chose,ces derniers peuvent bien être des vautours tout comme la France l'a été.

En tout cas je vais essayer de me procurer le Docu sur Dvd si c'est possible,ah oui au fait les cas d'écoles de management etc...du Sénégal qui ont été évoqués m'ont fait une très bonne impression,franchement ça m'a redonné beaucoup d'espoir,vivement la fin des études pour me lancer à fond dans le secours des populations d'Afrique.
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haylé
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Inscrit le: 06 Oct 2005
Messages: 145

MessagePosté le: Mar 06 Déc 2005 01:17    Sujet du message: Répondre en citant

L'important c'est de ne pas laisser la Chine et les USA faire de bases militaire dans le continent, ça sera une erreur monumentale .

Pour l'emission je m'en tape , j'ai été toujours optimiste . Avec notre couleur, notre polygamie, nos nombreux enfants, ..... sous ne seront pas la risé de la planete . Un jour je le repeterai à un ambassadeur francais
_________________
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taf
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MessagePosté le: Mar 06 Déc 2005 01:35    Sujet du message: Répondre en citant

Pour une fois une emission traitant de l'Afrique qui sort des sentiers battus du miserabilisme eternel, de l'image figée d'une Afrique amorphe...meme si c'est loin tres loin d'etre gagné les choses bougent dans certains pays et il n'y a que ceux qui n'y mettent pas les pieds qui en douteraient. Je suis heureux de constater que de plus en plus de personnes commencent à prendre conscience de la supercherie francaise mais aussi de leur force. en verite l'avenir, c'est l'Afrique.bientot viendra le temps où tous les negres de la terre se reclameront de l'Afrique nonobstant leur degré de melanité, leur lieu geographique et comment ils y ont atterri...comme le dit un MARVEL en signature, l'Afrique, j'y crois.

Dernière édition par taf le Mar 06 Déc 2005 03:07; édité 1 fois
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taf
Grioonaute


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MessagePosté le: Mar 06 Déc 2005 01:46    Sujet du message: Répondre en citant

Par contre ils y vont un peu fort les chinese avec leur dumping féroce:Ils gagnent un marché et ne font travailler que des chinois,qu'ils font venir de leur bled alors qu'il ya tellement de chomeurs sur place!!!...ca existe ailleurs de telles pratiques??
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taf
Grioonaute


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MessagePosté le: Mar 06 Déc 2005 01:53    Sujet du message: Répondre en citant

formalhaut a écrit:
Mais c'est malin, hein, Twisted Evil de mettre des émissions pareilles à des heures à la con !

Me voilà couché tard, c pô bien, c vilain comme tout Laughing


oh le povr...pourtant il n'est pas si tard...parole d'insomniaque Shocked Very Happy ...mais bon tu vas dormir avec le coeur rempli d'optimisme et d'alegresse et demain je suis sur que tu auras une belle journée.alors guten Nacht et raconte nous ton reve... Very Happy
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Marvel
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Inscrit le: 12 Juil 2005
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MessagePosté le: Mar 06 Déc 2005 02:49    Sujet du message: Répondre en citant

Si après ça vous croyez toujours à la Françafrique, c'est que vous avez raté un train, ou bien vous avez trop duré en Europe. Le poids ou la mainmise française en Afrique c'est du passé. La France n’a que le poids que ses inconditionnels veulent bien lui donner. La réalité est toute autre. Les africains ont de nouveaux rapports avec le monde tant dans nos économies, dans nos sociétés, dans les mentalités de nos dirigeants. La France inaugure les chrysanthèmes avec des chefs d'État qui de toutes les façons se seraient maintenus au pouvoir, avec le soutien des américains, des chinois, des brésiliens… ou d’eux-mêmes. Tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute. Les sommets Africque-France, les discours de Chirac passant pour l’avocat de l’Afrique lui permettent d’aller se pavaner à l’ONU ou à l’U.E. en chantant qu’elle représente plus de 800 millions d’espoir. Si nous ne lui donnons pas cet aura, la France non seulement ne l’aurait plus, mais aucun d’entre nous Africain ne pourrait l’avoir seul. Donc nous ne perdons rien. C’est elle qui multiplie les promesses (vol de cerveaux notamment), nous ne l’y avons rien promis ni donné. Certes, j’ai un peu regretté que l’émission ne traite pas du pétrole, dernier bastion où la France bouffe un peu. Mais là aussi, il y’a déjà des chinois, des américains, des italiens… qui ont engrangés des camemberts non négligeables. L’Angola a sa propre société d’exploitation, de recherche et de forage, le Congo en fait autant. Petits transferts de technologie, expériences dans les rouages mondiaux et dans 10 ans, il n’y a que certains retardataires pour nous, brandir encore le spectre paranoïaque d’une France menaçante. Puis, faut pas oublier que le pétrole c’est 4 ou 5 pays francophones seulement, et une dizaine pour toute l’Afrique, contre 53 que compte ce continent. Ce qui circonscrit sérieusement l’influence Française même via le pétrole.

Je félicite Aminata Traoré pour avoir rappelé « l’aliénation » (c’était son mot) qui nous maintient dans le sous développement.

Je félicite ce directeur d’école supérieur qui a rappelé les faits probants qui expliquent sans ambiguïté que l’Afrique a déjà gagné son pari de se passer de la France, et qu’il ne peut en être autrement.

Je félicite ce jeune entrepreneur sénégalais qui a réussi à faire passer son pays dans le Hi Tech. Je lui souhaite d’envahir le marché européen au plus vite avec des TV made in Sénégal. J’ai prévu changer de télé pour la coupe du monde, je vais la commander au Sénégal. Je lance un avis particulier à ceux pour qui consommer ou représenter l’Afrique c’est acheter des sandales en peau de chèvre.

Mais je ne félicite pas le chef d’Etat centrafricain car si arriver au pouvoir signifie être un commis du FMI, dans l’attente d’un élan de pitié de la communauté internationale, vaut mieux démissionner.
_________________
Révélons de l'Afrique et des Noirs ce qu'ils ont de positif. Pour le reste, les impérialistes occidentaux et leurs valets aliénés ou consentants s'en chargent déjà.
L'Afrique, j'y crois!
Marvel
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Panafricain
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Messages: 1127

MessagePosté le: Mar 06 Déc 2005 03:01    Sujet du message: Répondre en citant

Rien à redire concernant ton message si ce n'est que tu es un peu severe avec Bozize.

Si tu arrives au pouvoir et que les caisses de l'etat sont vides, alors ta marge de manoeuvre est limitée.

marvel a écrit:
Si après ça vous croyez toujours à la Françafrique, c'est que vous avez raté un train, ou bien vous avez trop duré en Europe. Le poids ou la mainmise française en Afrique c'est du passé. La France n’a que le poids que ses inconditionnels veulent bien lui donner. La réalité est toute autre. Les africains ont de nouveaux rapports avec le monde tant dans nos économies, dans nos sociétés, dans les mentalités de nos dirigeants. La France inaugure les chrysanthèmes avec des chefs d'État qui de toutes les façons se seraient maintenus au pouvoir, avec le soutien des américains, des chinois, des brésiliens… ou d’eux-mêmes. Tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute. Les sommets Africque-France, les discours de Chirac passant pour l’avocat de l’Afrique lui permettent d’aller se pavaner à l’ONU ou à l’U.E. en chantant qu’elle représente plus de 800 millions d’espoir. Si nous ne lui donnons pas cet aura, la France non seulement ne l’aurait plus, mais aucun d’entre nous Africain ne pourrait l’avoir seul. Donc nous ne perdons rien. C’est elle qui multiplie les promesses (vol de cerveaux notamment), nous ne l’y avons rien promis ni donné. Certes, j’ai un peu regretté que l’émission ne traite pas du pétrole, dernier bastion où la France bouffe un peu. Mais là aussi, il y’a déjà des chinois, des américains, des italiens… qui ont engrangés des camemberts non négligeables. L’Angola a sa propre société d’exploitation, de recherche et de forage, le Congo en fait autant. Petits transferts de technologie, expériences dans les rouages mondiaux et dans 10 ans, il n’y a que certains retardataires pour nous, brandir encore le spectre paranoïaque d’une France menaçante. Puis, faut pas oublier que le pétrole c’est 4 ou 5 pays francophones seulement, et une dizaine pour toute l’Afrique, contre 53 que compte ce continent. Ce qui circonscrit sérieusement l’influence Française même via le pétrole.

Je félicite Aminata Traoré pour avoir rappelé « l’aliénation » (c’était son mot) qui nous maintient dans le sous développement.

Je félicite ce directeur d’école supérieur qui a rappelé les faits probants qui expliquent sans ambiguïté que l’Afrique a déjà gagné son pari de se passer de la France, et qu’il ne peut en être autrement.

Je félicite ce jeune entrepreneur sénégalais qui a réussi à faire passer son pays dans le Hi Tech. Je lui souhaite d’envahir le marché européen au plus vite avec des TV made in Sénégal. J’ai prévu changer de télé pour la coupe du monde, je vais la commander au Sénégal. Je lance un avis particulier à ceux pour qui consommer ou représenter l’Afrique c’est acheter des sandales en peau de chèvre.

Mais je ne félicite pas le chef d’Etat centrafricain car si arriver au pouvoir signifie être un commis du FMI, dans l’attente d’un élan de pitié de la communauté internationale, vaut mieux démissionner.
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Mar 06 Déc 2005 10:11    Sujet du message: Répondre en citant

Pleins de choses très interressantes en effet dans les différents sujets de ce reportage....certains donnent envie d'y croire...d'autre foute le blues.

Bien sur comme tous, le président centrafricain qui en est réduit à faire la manche...ca fait mal...en même temps, lui il y est pas pour rien...il a participé de ces putschs à répétition...

Bien sur le jeune sénégalais qui perform avec ces télés montées au sénégal ca fait envie !

Un truc tout de même...il est clair que c'est important de montrer les écoles de commerce qui font du bon taf, les jeunes businessmens qui assurent...mais il ne faut vraiment pas oublier vers quel projet de société cela nous emmène?

Pour moi ce n'est pas forcément parce qu'il y a des riches dans un pays que le développement est en route. Je trouve que de plus en plus de pays africains se brésilianise (avec le mauvais coté de la société brésilienne - parce qu'elle en a aussi de bon).
En ce sens qu'on se retrouve de plus en plus avec des mecs riches à millions qui vivent justent à coté du plus misérable des clampins...ce coté le bidonville construit au pied du gratte ciel flambant neuf est pour moi le changement négatif et assez important de l'afrique des années 90...celle des plans d'ajustements structurels et de l'ultra-libéralisme. Il n'y a plus de développement "harmonieux" de toute la pyramide social...mais juste des classes, des élites qui peuvent cartonner de par le capital social et culturel familial qu'ils ont à la naissance. (le cas du jeune sénégalais qui faisait ces études au canada était pour moi révélateur...on le sentait pas venir d'une famille démunie)

Et je ne sais vraiment pas si c'est un voie interressante en terme de développement (qu'on qualifiera comme l'accroissement des revenus et de la maitrise de son destin pour chacun et pas pour une minorité seulement)

Avec cela son corrolaire, la violence et le banditisme et donc les gens qui se renferment...dans les capitales africaines les murs des villas se réhaussent et je peux vous assurer que si vous avez envie de performer à mort avec un businness ici...ben il faut monter des sociétés de gardiennage et de sécurité privée !!! SadSad C'est l'hallu, ca se développe à fond et c'est super rentable !

Enfin, dernier truc qui a pas été dit dans le reportage mais qui m'a beaucoup frappé parce que l'info est tombé le meme jour que ce doc.

Les Chinois ont acheté X airbus à la france mais ont mis comme clause le tranfert d'une partie de la technologie obligatoire ! Ils ont su jouer de la négociation pour obtenir cela ! Cette info me semble capitale et les africains devraient y songer sérieusement !
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Mar 06 Déc 2005 11:46    Sujet du message: Répondre en citant

taf a écrit:
Par contre ils y vont un peu fort les chinese avec leur dumping féroce:Ils gagnent un marché et ne font travailler que des chinois,qu'ils font venir de leur bled alors qu'il ya tellement de chomeurs sur place!!!...ca existe ailleurs de telles pratiques??


En effet, le dumping social chinois semble costaud ! Le problème vient selon moi encore une fois du fait que les pays africains comme ils l'ont fait pour la France ne gèrent pas réellement leur relation avec la Chine et accepte un peu tout et n'importe quoi...ce serait bien que l'Histoire se répète pas là dessus ...Sad

Sinon, pour info à Abidjan je suis surpris depuis quelque temps de voir des Chinois "descendre" et s'implanter de plus en plus bas dans l'échelle des métiers...pensez qu'il y a désormais à Abidjan des vendeurs de breloques diverses au feux rouge Chinois...et que j'ai même vu (mais j'ai pas réussi à confirmer cette info) un chauffeur de taxi Chinois ! Smile Smile
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GONDWANA
Grioonaute 1


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MessagePosté le: Mar 06 Déc 2005 12:09    Sujet du message: Répondre en citant

Benny Da B' a écrit:
taf a écrit:
Par contre ils y vont un peu fort les chinese avec leur dumping féroce:Ils gagnent un marché et ne font travailler que des chinois,qu'ils font venir de leur bled alors qu'il ya tellement de chomeurs sur place!!!...ca existe ailleurs de telles pratiques??


En effet, le dumping social chinois semble costaud ! Le problème vient selon moi encore une fois du fait que les pays africains comme ils l'ont fait pour la France ne gèrent pas réellement leur relation avec la Chine et accepte un peu tout et n'importe quoi...ce serait bien que l'Histoire se répète pas là dessus ...Sad

Sinon, pour info à Abidjan je suis surpris depuis quelque temps de voir des Chinois "descendre" et s'implanter de plus en plus bas dans l'échelle des métiers...pensez qu'il y a désormais à Abidjan des vendeurs de breloques diverses au feux rouge Chinois...et que j'ai même vu (mais j'ai pas réussi à confirmer cette info) un chauffeur de taxi Chinois ! Smile Smile


Comme l'a montré le reportage c'est encore pire au Cameroun,le BTP c'était encore acceptable,mais ce qui ne va pa c'est que des chinois concurrencent les Camerounais dans tous les secteurs de l'économie même les plus simples comme l'alimentation.Une anectode:on trouve des chinoises qui vendent les beignets au Cameroun en bord de route.
Grosse irresponsabilité de l'Etat.
J'espère que vous avez aussi noté la différence de traitement des journalistes entre le Cameroun et les autres pays.Il suffit de filmer un chantier chinois pour se faire menacer par un gendarme armé d'une mitraillette.Le Cameroun est dit pourtant un pays en "paix".En Côte d'Ivoire et Centrafrique qualifiés d'instables on a pas vu les journalistes se faire contrôler de la sorte.Le pompon c'est quand le gendarme rackette les journalistes à la fin.Trente euros,le prix de sa misère mentale.



Evil or Very Mad Evil or Very Mad
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Mar 06 Déc 2005 12:18    Sujet du message: Répondre en citant

GONDWANA a écrit:

Le pompon c'est quand le gendarme rackette les journalistes à la fin.Trente euros,le prix de sa misère mentale.

Evil or Very Mad Evil or Very Mad


Bah ca prouve surtout que les entrepreneurs Chinois sont protégés en haut lieu et ont du dealer avec quelqu'uns....ca nous rappelle des choses tout çà... SadSad
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Marvel
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MessagePosté le: Mar 06 Déc 2005 12:55    Sujet du message: Répondre en citant

Ayayayay!!! J'ai l'impression en vous lisant, Benny et Gondwana, qu'on a pas vu la même chose. En tout cas nos cerveaux ne l'interpretent pas de la même manière. Afropessimisme quand tu nous tiens.
Je savais que quelqu'un allait nous sortir l'affaire des airbus chinois et les clauses du contrat. J'ai vu la même chose dans ce reportage. Quand les investisseurs participent financièrement à la réalisation d'un projet, ils exigent d'avoir leur propre personnel. Même si légal, le président camerounais en a honte et tente de le cacher. Ca signifie bienq ue ce n'est pas un fou inconscient qui est prêt à brader son pays. D'autre part, pour le projet gagné par les français, mais financé à 100% par le Cameroun, 100% du personnel est camerounais. Le Cameroun a fait entendre sa voix commeil faut.
Le problème est que pour la Chine on félicite, mais pour l'Afrique on cherche la petite bête pour trouver le petit défaut à critiquer, parce que la confiance n'y est pas. Aaaaaahhh mon cher Benny, pourquoi vous nous chercher des poux du matin au soir?
Merci quand même de rappeler à Panaf la participation de Bozize à la destabilisation du pays depuis plus de 5 ans et j'ajouterai que ce qu'il reprochait à Patassé et qui l'a conduit au coup d'Etat est bien le fait que Patassé n'arrivait pas à remplir les caisses.
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Mar 06 Déc 2005 13:08    Sujet du message: Répondre en citant

Marvel,

je suis loin d'être un afropessismiste...sinon je serais pas ou je suis Wink !

Sinon pour l'histoire de la clause, moi je revenais pas sur le cas du cameroun mais de manière plus globale sur le fait que depuis trèèèès longtemps on consomme en afrique beaucoup de choses sans avoir eu le courage ? le culot ? les moyens ? d'exiger le transfert de technologie permettant à terme de le produire sur place. Ca me plait que les Chinois l'aient fait et ca me plairait que ca se fasse sur le continent Wink

Quand tu dis le projet gagné par les francais mais financé par le cameroun = employés camerounais donc l'etat a fait entendre sa voix...mmmhh...pas si sur...logique de cout tout simplement...les boites francaises savent qu'elles peuvent désormais trouver sur le continent des ressources humaines qualifiées sans passer par des expats couteux...d'ou simple logique de baisse des couts de prod mais d'augmentation des marges...selon moi Wink

Les Chinois le font certainement dans l'autre sens ils exploitent leur propre peuple (à mon avis la condition de ces ouvriers chinois "exportés" au Cameroun doit pas être trop folichonne) pour garder des couts faibles mais aussi pour donner du taf aux quantités astronomiques de bras qui chôment dans leur propre pays.

Pour finir, je pense pas être un éternel chercheur de poux...j'essaie juste de ne pas me contenter d'un moindre mal pour l'Afrique. . .
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taf
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MessagePosté le: Mar 06 Déc 2005 13:28    Sujet du message: Répondre en citant

marvel a écrit:
Quand les investisseurs participent financièrement à la réalisation d'un projet, ils exigent d'avoir leur propre personnel. Même si légal, le président camerounais en a honte et tente de le cacher. .


Avoir leur propre personnel d'accord s'il s'agit de quelques contremaitres, la direction de gestion du projet, et encore, mais de là à avoir un staff ouvriers compris estampillé 100°/° made in china....il y'a raison de se poser des questions; si cela resulte d'une logique de guerre economique contre les entreprises occidentales au détriment du chomeur africain moi je dis non et il y'a lieu de revoir les termes de tels contrats dans ce domaine. Et si les autorités camer le cache c'est que ca la fout mal....
EADS peut-il monter les 150 airbus chinois, sur le sol chinois avec un personnel 100°/° EUROPEENS sur les sites de production? Non seulement les chinois ont poussé ces derniers à assembler leurs coucous en chine mais il est sur qu'il y'aura des chinois à tous les niveaux de ce projet et il ne serait pas etonnant de voir d'ici quelques années un clone d'airbus made in china...
Nous, Africains devont aussi etre capables, à defaut d'imposer de nouvelles "rules" commerciales pour le moment, d'imposer à une entreprise qui opere sur notre sol d'embaucher des autochtones...c'est le minimum social.
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Marvel
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MessagePosté le: Mar 06 Déc 2005 14:04    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
mais de là à avoir un staff ouvriers compris estampillé 100°/° made in china....il y'a raison de se poser des questions; (...) EADS peut-il monter les 150 airbus chinois, sur le sol chinois avec un personnel 100°/° EUROPEENS sur les sites de production? (...) Nous, Africains devont aussi etre capables, à defaut d'imposer de nouvelles "rules" commerciales pour le moment, d'imposer à une entreprise qui opere sur notre sol d'embaucher des autochtones...c'est le minimum social.


C'est une question de coût plutôt que de nationalisme. Si l'ouvrier camerounais coutait moins cher que le chinois, l'entreprise chinoise n'importerait pas de main d'oeuvre. Elle roulerait à perte et un autre rafflerait le marché. A la limite, une loi pourrait limiter le travail des étrangers sur le sol camerounais. Mais dans ce cas, la Chine n'aurait pas investi les 2 millions d'euros qu'elle a apporté à ce projet. Et ca tu ne peux pas lui imposer de le faire. Tout ne s'impose pas. Il y'a des logiques comptables que tu ne peux pas contourner.
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taf
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MessagePosté le: Mar 06 Déc 2005 14:50    Sujet du message: Répondre en citant

Ok pour la question de coût mais je me pose quand meme la question de savoir si ce n'est pas une logique comptable specifique à l'Afrique ou si de telles pratiques se font ailleurs comme je le demandais plus haut ?
je crois aussi qu'on peut avoir le choix quant aux choix de politique economique qu'on veut bien faire valoir sur son sol si volonté il y'a...rien n'empeche un gouvernement de stipuler que tte entreprise desirant travailler sur le sol camer par exple doit apparetenir à 51°/° de parts à des camer et employer un nombre x de personnes....comme c'est le cas dans un pays comme les E.A.U....Je sais que ce n'est pas fastoche pour nos pays de poser des regles rigides surtout que ce l'on refuse, le voisin va l'accepter facilement; d'où l'imperieuse necessité pour l'Afrique ou ses sous ensembles comme cedeao ou autres de parler d'une meme voix et precipiter la voix du federalisme...oups...voila que je mette à rever tout haut...
sinon quelles solutions pour endiguer de telles pratiques?il est où Theo Van qui semble s'y connaitre en economie???
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kwassi
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MessagePosté le: Mer 07 Déc 2005 00:54    Sujet du message: Répondre en citant

marvel a écrit:



Je félicite Aminata Traoré pour avoir rappelé « l’aliénation » (c’était son mot) qui nous maintient dans le sous développement.



Durement touchée par les guerres, les coups d’Etat, les épidémies…, l’Afrique a longtemps joué le rôle de victime face aux pays riches. Cependant, des femmes et des hommes n’ont cessé de croire au développement économique et social du continent et se battent avec courage et détermination.
Aminata Traoré et Abdulah Coulibaly font partie de ces personnalités africaines influentes, qui croient résolument en l'avenir de leur continent. Entretien avec Aminata Traoré, figure charismatique des alter-mondialistes et militante engagée pour l’émancipation de l’Afrique.




Interview: Aminata Traoré
Une grande voix africaine


Pourriez-vous revenir sur votre parcours professionnel et politique?

J’étais Chercheur à l’Université d’Abidjan, de 1975 à 1988 et détachée auprès du Ministre de la Condition Féminine de Côte d’Ivoire. J’ai ensuite travaillé, de 1988 à 1992, dans un programme régional du PNUD visant à promouvoir le rôle des femmes et des communautés défavorisés dans la gestion de l’eau et l’assainissement. Cet itinéraire m’a appris à mieux appréhender la relation de cause à effet entre les réalités internes à nos pays et l’ordre du monde. J’ai occupé le poste de Ministre de la Culture et du Tourisme au Mali de 1997 à 2000. Je suis essayiste et l’une des animatrices du mouvement social au Mali et en Afrique. Sur le terrain, j’essaie de vivre mon discours quant à un autre monde possible à travers des micro-réalisations dans les domaines de la culture, la réhabilitation des infrastructures des quartiers défavorisés dont le mien ainsi que la promotion des textiles et de l’artisanat africains.

Vous êtes aussi écrivain et vous venez de publier Lettre au Président des Français à propos de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique en général, pourriez-vous nous en parler?

Étant donné le poids de la France dans les anciennes colonies et plus particulièrement en Côte d’Ivoire qui était sa vitrine en Afrique de l’Ouest, il m’a semblé important de rappeler au Président des Français la nécessité de la coresponsabilité. Le traitement des conflits qui déchirent l’Afrique sous le seul angle du tribalisme permet à la France de se dérober, de banaliser les méfaits du capitalisme dans ses anciennes colonies. L’ivoirité n’est en effet que l’une des expressions de l’intolérance qui s’exacerbe avec le chômage, les inégalités et les injustices dont les causes macroéconomiques échappent aux populations. En d’autres termes, l’ivoirité en tant qu’idéologie d’exclusion, n’aurait pas vu le jour et bénéficié d’un écho important n’eut été la désinformation de la population quant à l’essoufflement du modèle économique qui avait fait la prospérité de la Côte d'Ivoire. La mauvaise foi des autorités françaises est compréhensible mais regrettable. Admettre la fin du modèle capitaliste qui a réussi à la Côte d’ivoire, dans les années 60 à 70, revient à remettre en question le bien-fondé de la présence française en Côte d'Ivoire et en Afrique de l’Ouest. Ce qui n’est pas envisageable ni par la France ni par une certaine élite africaine idéologiquement et politiquement dépendante.

Grâce à votre persévérance, vous avez éveillé les consciences africaines sur le drame continu des dépendances qui plombent les efforts de développement du continent. Quelles sont vos actions actuelles et celles à venir?

Les micro-réalisations ci-dessus évoquées, auxquelles je m’attelle, participent à la rééducation du regard des Maliens et des Africains sur eux-mêmes et leurs pays. Du moins, tel est mon souhait parce que le regain de confiance en nous-mêmes est fondamental, essentiel. L’éveil des consciences, qui en découlera, fera des Africains, non des électeurs et des consommateurs mais des citoyens qui participent aux prises de décisions en connaissance de cause et exercent leur droit de regard sur les réformes qui sont mises en oeuvre en leur nom. Le prochain Forum Social Mondial dont Bamako sera, l’un des lieux en janvier 2006 sera, je l’espère, l’un des temps forts de ce travail.

Comment percevez-vous les relations actuelles entre la France et l’Afrique?

Les rapports de force entre la France et nos pays, qui ont toujours été déséquilibrés, le sont davantage aujourd’hui. La France ne peut pas prendre le risque d’un désengagement véritable en Afrique dont elle a besoin, dans la course aux parts de marché qu’impose le néolibéralisme. Elle fait semblant de se désengager pour ne pas avoir à répondre des conséquences des turpitudes passées et actuelles, mais intervient à travers différents dispositifs dont la Francophonie, le sommet des Chefs d’Etat, des Accords de coopération militaires et économiques, ses médias… La France pourrait mieux et plus en matière de coopération avec l’Afrique n’eût été le virus libéral qui la ronge en son propre sein et qu’elle s’obstine à exporter. Mais en France, je compte un réseau important d’amis et d’alliés avec qui je me bats, convaincue qu’une autre Afrique n’est possible qu’avec une Europe sociale et solidaire.


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Interview: Abdulah Coulibaly
Par amour pour l'Afrique




Rencontre avec Abdulah Coulibaly, consultant international et président fondateur de l’Institut des hautes études en management (IHEM) à Bamako.

Comment est né votre projet de créer l’IHEM?

L’Afrique manque cruellement de cadres africains compétents. J’ai voulu, en 2000, promouvoir la culture de l’excellence et créer un véritable campus universitaire, l’IHEM. Plusieurs partenariats (universités canadiennes, françaises et bientôt belges) ont permis à mon institut de proposer des programmes de haut niveau, reconnus à l’étranger. Ma mission est de coupler formation, savoir-faire et savoir être mais aussi de permettre à ma centaine d’étudiants de se constituer un réseau, indispensable à toute carrière professionnelle.

Votre Institut organise chaque année, depuis 5 ans, le Forum de Bamako, quelle est sa vocation?

Ce forum est un véritable espace d’échanges et de réflexions entre hauts dirigeants et experts africains, européens et américains. Pour l’édition 2006, la problématique sera : “Quel visage aura l’Afrique à l’horizon 2025 ?”. Nous ferons un état des lieux des succès et échecs de l’Afrique depuis son indépendance et nous nous projetterons dans l’avenir, plus particulièrement au niveau de l’éducation et de la santé.

D’où vient votre attachement à la France?

J’ai fait mes études d’ingénieur en France et j’y ai rencontré mes meilleurs amis. Certains d’entre eux sont, aujourd’hui, consultants ou professeurs à la Sorbonne. Par amitié, ils interviennent régulièrement à l’IHEM et actuellement deux de mes étudiants maliens sont à la Sorbonne ! Je crois sincèrement au brassage des nationalités et des cultures, tel le Melting Pot aux Etats-Unis. L’Afrique doit profiter de ce métissage des compétences, et elle sera à l’origine, j’en suis sûr, d’un travail extraordinaire.

Que pensez-vous du désengagement de la France?

Face à l’importance de ses déficits, la France ne pouvait plus garder la même place qu’auparavant. Cependant, elle a intérêt, stratégiquement, à garder des liens forts avec l’Afrique, car celle-ci lui permet, notamment, de lui donner une puissance qu’elle n’aurait pas, face par exemple… aux Etats-Unis.

Comment voyez-vous l’Afrique d’ici les prochaines années?

L’espoir est vraiment permis en Afrique ! Grâce à ce monde d’ouverture et à la possibilité de transfert des compétences, les Africains ont leur carte à jouer. Quand la France dominait l’Afrique, elle avait tendance à l’écraser et ceci a, malheureusement, exacerbé des rancoeurs. Mais, j’ai confiance en la nouvelle génération, mois complexée, et prête à faire de leurs rêves des réalités. Dernièrement, un de mes étudiants m’a confié qu’il visait le Prix Nobel d’économie ! Ma mission est de pousser ces jeunes et l’Afrique en général à avoir enfin confiance en eux-mêmes.


Source:http://info.france2.fr/emissions/1705437-fr.php
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Nkossi
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MessagePosté le: Ven 09 Déc 2005 18:37    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai enregistré l'émission, elle est repassée sur TV5, pour le moment, je n'ai regardé que des extraits. Je vais tout regardé tranquillement ce week end.
Mais il me semble qu'il y a une chose qui n'est pas évoquée : le Franc CFA, on a beau multiplier les partenaires commerciaux : Chine, USA... les reserves de changes engrangées iront à 65 % sur le Compte d'Opérations au... Trésor public français. Je ne crois qu'il y ait véritable émancipation quand on laisse à d'autres la gestion de sa monnaie...
Il ne s'agit pas pour chaque pays de créer sa petite monnaie dans son coin, mais de transformer la Banque Centrale des Etats de l'Afrique Centrale BEAC et la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest BCAO en véritables instituts d'émissions et véritables prêteurs en dernier ressort...
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manocry
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MessagePosté le: Ven 09 Déc 2005 18:38    Sujet du message: Répondre en citant

C’est clair que j’ai été surpris par l’objectivité du documentaire. Bien que n’étant pas d’accord avec certaines explications comme celle du génocide rwandais qui enlevaient toute responsabilité à la France, mis à part ça, une telle franchise de la part des français me fait vraiment froid au dos !! Pourquoi ? Ben parce que je sais que de par l’histoire, les blancs et en particulier les français ne font rien pour rien, surtout pas pour les beaux yeux des noirs. Rappelons nous, dans la période des pseudos « indépendances » de nos pays, la France a récapitulé en feignant d’offrir l’indépendance aux pays africains alors que ces derniers s’étaient battus farouchement. Mais en coulisse, de gaulle avait soigneusement préparé la néocolonisation notamment avec ses agents de terrain parmi lesquels le redoutable Foccart. Le peuple s’est alors fait avoir, car bien que les français se soient retirés physiquement de l’administration, ceux-ci ont pris le soin de mettre à la place, des marionnettes dont la tâche était d’exécuter les ordres de l’Elysée. Les vrais indépendantistes qui devraient normalement prendre le pouvoir ont été tués ou contraints à prendre l’exil.
Mais comme toute chose, cette stratégie politique a une fin, et justement elle est en train de tirer vers sa fin. Et les français la remarquent amèrement. Ce qui m’amène à conclure que ce reportage n’avait pas pour but de montrer les africains gonflant leurs torses ou prenant leur destin en main, mais en réalité, constituait plutôt un cri d’alarme destiné en priorité à l’élite française. A mon humble avis, la France feignera une fois de plus de laisser les africains libres et maîtres de leur destin, alors qu’elle prépare probablement en douce, un nouveau stratège de domination. Je ne sais pas si vous avez remarqué, le journaliste tentait en vain de vouloir faire passer les chinois pour des envahisseurs. Des fois j’avais l’impression qu’il criait vraiment au loup ! A mon avis une rumeur visant à discréditer gravement les chinois ne tardera pas à surgir dans les prochaines années à venir. Bien que je ne sois pas spécialement favorable à la venue massive des chinois dans le continent, je préfère de loin leur politique à celle des français. Car les chinois se comportent en vrai partenaire tandis que chez les français, il y a toujours un arrière goût de colon. Il y avait qu’à voir comment certains intervenants français du reportage s’exprimaient. Certains n’hésitaient même pas à parler d’empire français, à croire qu’on est en plein 21e siècle ! Donc prudence, le retour en force de la France risque d’être terrible, elle le fait déjà savoir en Côte d’Ivoire.
Je pense que nous devons envisager tous les scénarios catastrophes possibles afin d’éviter de retomber une fois de plus dans les plan machiavéliques des francais, une fois bien sûr libérés de nos gouvernants despotes croupissants. Quitte à tomber dans la paranoïa, mais au moins nous vivrons debout.
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Nkossi
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MessagePosté le: Ven 09 Déc 2005 20:26    Sujet du message: Répondre en citant

marvel a écrit:

C'est une question de coût plutôt que de nationalisme. Si l'ouvrier camerounais coutait moins cher que le chinois, l'entreprise chinoise n'importerait pas de main d'oeuvre. Elle roulerait à perte et un autre rafflerait le marché. A la limite, une loi pourrait limiter le travail des étrangers sur le sol camerounais. Mais dans ce cas, la Chine n'aurait pas investi les 2 millions d'euros qu'elle a apporté à ce projet. Et ca tu ne peux pas lui imposer de le faire. Tout ne s'impose pas. Il y'a des logiques comptables que tu ne peux pas contourner.


Je suis d'accord avec Marvel, c'est le B-A BA du capitalisme : maximiser les profits tout en minimisant les coûts de production...
J'ai déniché un article de Gris-Gri qui nous montre que ces employés chinois sont surexploités, sous payés et pas tjs en totalité Rolling Eyes au point de faire grève contre leurs compatriotes-employeurs...

Citation:
(…) Pire, radio-trottoir accuse les groupes chinois d'employer des prisonniers pour diminuer leurs coûts. « C'est faux. Il s'agit de travailleurs honnêtes. », s'est du coup insurgé, et à plusieurs reprises, l'ambassadeur de Chine à Alger. Honnêtes, peut-être, mais pas commodes, sûrement... Depuis plusieurs mois, les Algériens assistent mi-scandalisés, mi-hilares, à des émeutes provoquées par des travailleurs chinois et le plus souvent violemment réprimées par la police, surtout lorsque les manifestants encerclent l'ambassade de Chine. En février dernier, à Tiaret, dans l'ouest du pays, les émeutiers ont même barré des routes et mis le feu à leurs cantonnements avant d'occire plusieurs cadres du groupe qui les employait.
Les raisons d'une telle violence ?
Des salaires versés en retard, des parties en devises jamais transférées aux familles restées au pays et des conditions d'hébergement déplorables. « Des actes d'anarchie » a reconnu le gouvernement chinois, qui a présenté ses excuses officielles. Les meneurs ont été rapatriés et des employés algériens ont du coup été recrutés. Mais les incidents n'ont pas cessé. La présence de plusieurs milliers de travailleurs chinois, au moins dix mille sans compter les clandestins, fait, en revanche, les affaires du secteur privé algérien, qui y voit une main d'oeuvre corvéable à merci. « Des pauvres gars travaillent toutes la journée, et le soir ils se cassent le dos dans les chantiers des villas des généraux. », déplore [le banquier] qui dresse un parallèle avec le début des années 1990 où la bonne société algéroise exploitait des centaines de clandestins venus d'Afrique sub-saharienne.
Quand aux autorités, elles s’inquiètent avant tout de l’impact de la présence chinoise… sur le commerce local. Dans toutes les grandes villes du pays, les quartiers où le trabendo était florissant sont en train de changer de physionomie avec l’insatallation permanente de commerce chinois qui, peu à peu, contrôlent des pans entiers du secteur informel.

Mustapha Boudhine in Le Gris-Gri International N° 33

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mtd
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MessagePosté le: Ven 09 Déc 2005 23:08    Sujet du message: Répondre en citant

bonsoir!
j'ai trouvé cette émission trés interressante; j'ai appris beaucoup sur les relations france-afrique. Par contre si vous savez comment faire pour se procurer le dvd ou une cassette enregistrée... Faîtes-moi signe! MERCI avec un grand M.
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Marie
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