La diffusion des penchants sexuels supposés de hauts responsables de l’Etat, fruit probablement d’une lutte désormais publique entre clans politiques et cercles ésotériques, place Paul Biya devant un dilemme. Le risque de diversion paraît évident. De son côté, Adamou Ndam Njoya suggère l’ouverture formelle d’un débat.
Le tempérament chevaleresque que revendiquent désormais certains confrères décidés à nettoyer la société de ses vecteurs de perdition, et qui trouve un excellent terrain d’expression dans les fameuses listes d’homosexuels (présumés), suffit-il à expliquer le temps arrêté pour livrer quelques citoyens afin d’assouvir le voyeurisme de la société ? Assurément non. Tant la coïncidence est grande entre les batailles sourdes qui travaillent le gouvernement en ce moment, et ces dénonciations qui, comme par hasard, touchent essentiellement une catégorie précise des hommes de Paul Biya. Comme si, dans ce gouvernement où on voit déjà une fracture évidente, les camps et les clans ont décidé de monter d’un cran et de mener ouvertement leurs batailles dans cette guerre où tout le monde a l’oeil rivé sur 2011.
La vitalité surprenante de la presse saisonnière, sans qu’il ne se profile à l’horizon la moindre échéance électorale, avait déjà, depuis le début de l’année, campé le décor d’une bataille sans merci au sein d’un gouvernement où le seul moyen de rester est de saboter le voisin. Ainsi, la rumeur persistante sur le désir de Paul Biya de constituer un nouveau cabinet gouvernemental avait déjà déclenché une nuée d’affaires mettant en cause plusieurs dignitaires de l’Etat. Le règlement de comptes transpirait clairement des ces affaires révélées avec les mots les plus injurieux, dans le but de couper la route à quelques adversaires politiques réels ou supposés.
La publication récente de la liste d’homosexuels présumés semble obéir à la même logique. Le profil des mis en cause, même si on trouve quelques lampistes, choisis pour noyer le coté inquisitoire de ces révélations à tête chercheuse, est d’ailleurs le même que celui des acteurs que la presse accusait il y a quelques semaines de se trouver au cœur de grosses affaires de corruption. Le propos n’est guère de dire, ni même de savoir, si un tel ou un tel autre est homosexuel. Mais le contexte de la révélation, dans une conjoncture politique virtuellement volatile, avec l’imminence des affaires laisse croire à beaucoup qu’il s’agit encore d’un épisode de règlement de comptes. Mais entre qui et qui ?
Rosicruciens et Francmaçons
L’hypothèse la plus courue est assurément liée aux cercles ésotériques qui ont trusté le sommet politico-administratif du Cameroun depuis la fin du siècle dernier. Nul n’ignore que les rosicruciens, naguère nombreux dans l’appareil de Paul Biya, se sont fait supplanter ces dernières années par des francs maçons qui jouissent aussi du rayonnement mondial plus grand de leur organisation. Si cette thèse qui voudrait que ces dénonciation soit l’expression de la vieille rivalité entre franc maçonnerie et rose-croix se confirmait, elle viendrait accréditer une autre thèse exprimée par Claude Wauthier dans Le Monde Diplomatique, selon laquelle “ Ces interventions dans la vie politique suscitent, bien entendu, de sérieuses rivalités, non seulement entre obédiences plus ou moins concurrentes, mais aussi avec d’autres organisations plus ou moins vaguement apparentées, du moins dans l’esprit du public. C’est le cas au Cameroun, où s’est apparemment développée une sourde lutte d’influence entre les maçons et les Rosicruciens ”.
Il est curieux, en effet, de constater que certaines des hautes personnalités citées par les médias “ défenseurs des bonnes mœurs ” sont des francs maçons connus et que ce sont les mêmes qui, il y a quelques semaines, étaient dans tous les journaux. Nul n’ignore que les “ frères ” de la maçonnerie fonctionnent en réseau, et que même s’ils promeuvent l’excellence, savent s’entraider, quitte à passer outre certaines considérations. Dans ce sens, la promotion de “ frères ” par vagues au sein de l’appareil est une pratique qui permet à la maçonnerie ou à d’autres cercles de même type, ici comme ailleurs, de rester au cœur des instances décisionnelles de génération en génération. Le Cameroun n’est donc pas le seul pays où ces luttes ont cours.
Scénario
L’idée probable est donc de construire un scénario à la française, où la révélation de nombreuses affaires de corruption et mœurs incriminant principalement des francs-maçons avait conduit les “ frères ” à faire la purge dans leurs rangs, laissant ainsi d’autres accéder à des fonctions ou à des transactions jusque là confisquées. D’autant qu’on laisse courir le bruit qu’au sein de cette confrérie nébuleuse, l’homosexualité est de tradition, au moins tolérée : “ Certains veulent partir en croisade contre les homosexuels ? Savent-ils que Cambacérès, 1er Grand Maître Adjoint du Grand Orient de France, Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil de France pour le REAA était homosexuel ? Ceci ne l’empêcha nullement d’être un remarquable serviteur de la Maçonnerie. Savent-ils que notre soeur Joséphine de Beauharnais, qui devint l’impératrice Joséphine après avoir épousé Napoléon Bonaparte, était bisexuelle ? Cela ne l’empêcha pas de devenir Grande Maîtresse des loges écossaises de France. Il en fut de même pour la princesse de Lamballe qui préférait les femmes aux hommes et dont sa relation intime avec Marie-Antoinette fut célèbre. Elle devint Grande Maîtresse des loges écossaises de France, elle aussi ”, écrit un grand auteur maçonnique de France, Christian Guigue.
Au Cameroun, la piste de la rivalité entre sectes n’est bien entendu pas la seule, et elle pourrait simplement être complémentaire de celle plus simple, de la guerre entre réseaux pour forcer la main à Paul Biya au moment de reconfigurer son gouvernement. Certains de ses proches collaborateurs ne plaisent pas nécessairement. Les convoitises sont nombreuses. 2011 approche, et il n’est jamais trop tôt pour se positionner. Paul Biya va-t-il garder dans son équipe des hommes et femmes soupçonnés de mener des pratiques sexuelles reprouvées par une communauté nationale largement homophobe ? C’est à ce dilemme que les comandataires des listes voulaient le confronter. Et ils ont réussi.
François Bambou
Publié le 01-02-2006
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Depuis 15 jours, des journaux à scandale ont lancé une vaste campagne d'outing, dans un pays où l'homosexualité est considérée comme un crime.
Un article du bimensuel Aurore Plus en juillet 2004 repris sur le site Cameroon Info
D es journaux privés à scandale camerounais ont lancé depuis mi-janvier une campagne polémique d'outing en publiant des listes de personnalités accusées de "déviances".
C'est le bimensuel La Météo qui a initié le mouvement, à la mi-janvier. Deux autres journaux Nouvelles d'Afrique ("Voici les pédés de chez nous") et L'Anecdote ("Déviance: la liste complète des homosexuels du Cameroun") ont pris le relais.
Dans les articles, les noms de ministres et autres hauts responsables administratifs et politiques, de prélats et d'artistes qui, selon de "bonnes sources" toujours anonymes, auraient eu des rapports avec des personnes du même sexe pour décrocher des promotions.
Ces "révélations" ont aussitôt nourri le débat dans un pays où l'influence de la religion est encore importante. "Il est bon que l'on sache, afin que chacun puisse éviter ces chemins de la dépravation", argue Dupleix Kuenzob, du Service oecuménique pour la paix, une ONG habituellement engagée dans la défense des droits de l'Homme.
Ministre cité
L'affaire s'est ensuite déplacée sur le terrain politique quand le ministre de la Communication Pierre Moukoko Mbonjo, lui-même cité dans ces listes, s'en est vivement pris lundi dernier 30 janvier à ses initiateurs.
Mais s'il a critiqué ces "outing" en série, c'est surtout "car il sera difficile d'en apporter la preuve devant les tribunaux". "Je ne vois pas comment (ces journalistes) donneront les preuves de leurs allégations, à moins qu'ils ne soient les partenaires de ceux dont les noms sont cités", a glissé le ministre.
Pierre Moukoko Mbonjo considère que publier une liste "n’est pas drôle et ne fait pas rire, surtout lorsque les mis en cause sont de hauts responsables de la République et que l’on ne dispose pas de preuves irréfutables. (...) Que l’on soit hétérosexuel ou homosexuel, l’acte sexuel se déroule dans un endroit intime, entre deux personnes, et même dans le cas d’un couple marié et hétérosexuel, seul leur statut et la naissance des enfants laissent présager des activités auxquelles peuvent se livrer ces deux personnes".
Le dossier devrait maintenant débarquer dans les prétoires, de nombreuses personnes visées ayant porté plainte.
Lourdes peines
Au Cameroun, les homosexuels sont loin de vivre leurs relations au grand jour. Leur orientation sexuelle est en effet considérée comme un crime aux yeux de la loi, passable de lourdes peines. L’article 347 bis du code pénal stipule que toute personne reconnue coupable d’homosexualité encourt "un emprisonnement de six mois à cinq ans" et "une amende de 20.000 à 200.000 francs CFA" (environ de 30 à 305 euros). Des peines qui sont régulièrement prononcées par la justice, rendant le sujet tabou.
Si l’homosexualité est aussi mal vue, c’est que les Camerounais considèrent que cette sexualité n’est pas dans leur culture. Des voix indépendantes se sont donc élevées pour lancer un débat sur la dépénalisation de ce qu'on appelle pudiquement au Cameroun le "bilinguisme".
"Le Cameroun est un Etat de droit et les libertés individuelles, dont le respect est prescrit par la Constitution, doivent être garanties", martèle Suzanne Kala Lobé, militante des droits de l'Homme, s'indignant de ce "retour des inquisiteurs".
Ventes multipliées
Derrière cette chasse aux sorcières, des observateurs voient les manoeuvres de ceux qui voudraient écarter des adversaires à l'approche d'un éventuel remaniement ministériel. Les journaux incriminés, eux, mettent en avant leur succès commercial: "Il y a très longtemps que nos tirages ne dépassaient pas les 5.000 exemplaires. Depuis que nous traitons de l'homosexualité, nous dépassons les 20.000 exemplaires", se satisfait François Bikoro Obah, rédacteur en chef de L'Anecdote, qui récidivait mardi 31 janvier avec "La suite de la liste des homosexuels".
Les journaux qui ont choisi le camp du scandale s'arrachent à prix d'or, jusqu'à 5.000 francs CFA contre un coût affiché de 300 FCFA. Des photocopies surévaluées circulent même au marché noir.
François Bikoro Obah explique en outre que sa publication, "qui a réuni toutes les preuves de ses écrits, fait actuellement oeuvre de salut public".
"Nous naviguons dans le même sens que l`archevêque de Yaoundé, Mgr Victor Tonyé Bakot, qui, dans son homélie du 25 décembre dernier, a qualifié le phénomène homosexuel d`infamie, de complot contre la famille et le mariage, de moeurs contre-nature que nous ne devons pas accepter chez nous", a ajouté François Bikoro Obah.
Distraction du public ou guerre des réseaux
Les “ pratiques professionnelles ” des hommes de médias au sujet des listes des homosexuels du Cameroun font jaser. Gare à l’effet boomerang.
Un tsunami médiatique. Une secousse médiatique de forte amplitude. Les mots ne suffisent pas pour exprimer l’effervescence médiatique née à la suite de la publication – par trois journaux de la place, en l’occurrence La Météo, L’Anecdote et Nouvelle Afrique – des listes de Camerounais coupables selon eux de pratiques homosexuelles. Donnant suite aux dénonciations du clergé catholique local et de l’Imam de Douala, ces trois journaux camerounais ont en effet connu un “ succès ” au kiosque en publiant des noms des présumés coupables d’une pratique condamnée par la loi camerounaise. L’initiative ô combien courageuse de ces trois téméraires ne manque toutefois pas de susciter des interrogations, notamment au niveau des méthodes d’investigation exploitées par ces confrères pour aboutir aux résultats connus.
La foultitude de plaintes (formelles et informelles) enregistrées depuis la publication de ces listes laisse dubitatif sur le sérieux du travail de ces trois journaux. Rosine Ebessa, citée par les journaux L’Anecdote et Nouvelle Afrique, ne se reconnaît pas dans ces pratiques. Dans une lettre ouverte, elle sollicite l’arbitrage de l’Archevêque métropolitain de Yaoundé. Grégoire Owona est également dans tous ses états à la suite de la publication de son nom dans le journal L’Anecdote. Le ministre délégué à la présidence de la République chargé des Relations avec les assemblées a d’ores et déjà envoyé un droit de réponse à L’Anecdote. Ses collègues du gouvernement attendraient quant à eux l’autorisation de leur hiérarchie pour porter plainte. Selon des indiscrétions, huit citations directes seraient déjà servies au directeur de publication du journal L’Anecdote.
Manipulation
La publication des listes par les journalistes n’est pas (non plus) éloignée de tous soupçons. En effet, la curiosité est aiguisée à la comparaison des trois listes publiées respectivement par La Météo, L’Anecdote et Nouvelle Afrique. Des retraits ou des ajouts de noms sont notamment observables d’un journal à un autre. Bien plus, des omissions sont constatables dans des secteurs d’activité redoutés tels que le commandement, l’armée ou la justice. Des “ oublis volontaires ” qui sont par ailleurs loin d’être naïfs, indique un observateur. Les ministres et les directeurs généraux de société seraient-ils donc les victimes expiatoires de la presse camerounaise ? L’on serait tenté de répondre par l’affirmative. D’ailleurs, une horde de plumitifs écument actuellement les cabinets de ministres et de directeurs généraux. L’objet de leur visite : annoncer la publication d’une énième liste sur laquelle figurerait tel nouveau nom de ministre ou de directeur général. L’enjeu de la visite : retirer le nom de la personnalité indexée contre des espèces sonnantes et trébuchantes. Le chantage de “ ces journalistes ” s’étale en outre sur toutes les personnes aux gains financiers évidents. Même dans la confrérie, la dénonciation est au rendez-vous. Selon certaines sources, une liste des homos de la presse camerounaise est en préparation. Elle sera publiée dans les prochains jours, apprend-on.
Cette façon spécieuse de travailler, on s’en doute, pourrait définitivement jeter l’opprobre sur une démarche professionnelle appréciable. Et l’effet escompté, à n’en point douter, risque de se diluer dans des querelles intestines. L’essentiel – démasquer des personnes en marge des bonnes mœurs et de la loi camerounaise sur l’homosexualité – serait alors oublié. Le séisme médiatique (sur l’actualité en rapport avec l’homosexualité) tant espéré ne serait alors qu’un coup d’épée dans l’eau. Pour le plus grand malheur des autorités morales en guerre contre cette déviance sexuelle. Les homos du Cameroun, quant à eux, tapis dans l’ombre, pourront continuer sans inquiétude leurs pratiques détestables.
Débat : Homosexualité, liberté de presse et pouvoir
Le Quotidien Mutations (Yaoundé)
ANALYSE
30 Janvier 2006
Publié sur le web le 31 Janvier 2006
La persécution des homosexuels fait-elle avancer les libertés ?
Dieu a tellement aimé le sexe masculin, qu'il lui a fait un merveilleux cadeau : la femme. De ce fait, l'homosexualité est difficile à comprendre. Dans l'imaginaire populaire, un lien homocentrique unit homosexualité, pouvoir, fortune mal acquise et corruption.
Sont dégoûtants, les comportements de corruption, de pillage des ressources matérielles, naturelles et financières appartenant, il faut le rappeler, à tout le peuple, au profit de quelques uns. Ces derniers n'ayant aucun mérite pour cela ; leur seul atout étant d'être membres de certains partis politiques, de certaines familles ou ordres ésotériques et/ou érotiques, etc.
De nombreux lecteurs de notre journal remercient Son Excellence le Président de la République de les avoir rejoints (dans le discours), dans ce qui a toujours été dénoncé à longueur de colonnes à Mutations. La persévérance de notre journal paye peut être
Dans notre journal, de nombreux lecteurs et journalistes expriment chaque jour leurs soifs de libertés.
Certains journaux, eux , ont publié une liste des homosexuels de la République ; des photos ont même été diffusées. La plupart des noms cités sont ceux de personnages très connus.
Les activités sexuelles des uns et des autres font partie de leurs vies privées. Il est rare que des citoyens se livrent à des activités sexuelles en public.
Ces articles sont des atteintes graves aux libertés individuelles des personnes citées. Chacun étant libre de disposer de sa libido comme il l'entend.
Les articles génèrent des cacosmies de règlement de comptes, d'intention de nuire ou tout simplement d'actes commandités.
Hétérosexuel, libre et fier de l'être, j'exprime ma solidarité envers ces homosexuels victimes de la violation de leurs libertés individuelles, au nom du triomphe de la liberté. Ces homosexuels sont nos compatriotes, nos frères ou nos soeurs. Autant il n'est pas acceptable de restreindre certaines de nos libertés (opinion, expression, etc.) autant, personne n'a le droit d'attenter à la liberté sexuelle de quiconque.
Je transmets également tout le réconfort dont je suis capable à ceux dont les noms auraient été injustement cités. Au nom du triomphe de la vérité.
Ce mauvais usage de la liberté de la presse pourrait orienter les détenteurs actuels du pouvoir, largement cités sur cette liste, à se cabrer Il est certains que les vrais journalistes, ainsi que ceux qui sont soucieux des libertés dans le pays, auront de plus en plus de mal à convaincre les conservateurs qui détiennent encore fermement le pouvoir politique de faire avancer la démocratie
On ne comprend ni le bien fondé, ni la stratégie poursuivie par ces articles sensationnels.
Ces articles sont un indicateur fiable et malheureusement inquiétant de la déliquescence de la Société et de la Nation : les dirigeants n'inspirent plus le respect
Il faut savoir que pour la plupart d'entre eux, le respect ne suffit pas. L'idéal serait d'inspirer la terreur.
Si les journalistes du sensationnel de la semaine dernière sont critiqués, c'est pour les risques qu'ils font courir aux acquis durement conquis pour la liberté de la presse.
Il faut également dénoncer celles des personnalités publiques qui ont érigé des pratiques douteuses en sésame pour l'ascension sociale
Un homme d'Etat africain disait "on peut tromper le peuple de temps en temps, mais, on ne peut pas le tromper tout le temps"
Les pratiques illégales et douteuses utilisées en lieu et place des lois du pays agacent maintenant le peuple, au point que voilà des dirigeants de la Nation humiliés A tort ou à raison Jetant le discrédit sur toute la classe dirigeante. Le comportement de la classe dirigeante permet il qu'elle soit au dessus des soupçons ?
Un bon dirigeant a le devoir de mener une vie exemplaire A l'inverse, celui qui ne mène pas une vie exemplaire ne mérite pas d'être dirigeant
On retombe sur la lancinante question du choix des dirigeants du pays, des institutions, de l'administration
Une sempiternelle question que se posent la plupart des citoyens: sont ils soigneusement choisis, dans l'intérêt bien compris des électeurs?
Il est urgent que les élus de la Nation donnent des signes d'apaisement sur cette grave interrogation.
Les nominations à des postes de responsabilité devraient cesser d'être des certificats d'allégeance servile, ou des réactions libidineuses.
Quand on a plusieurs fois invité à prendre les Lions Indomptables en exemple, on devrait remarquer que n'importe qui pourrait faire la même sélection que l'entraîneur de cette équipe
Des mots bien connus, simples et utilisés pour choisir ceux des joueurs et méthodes qui font gagner les Lions Indomptables, l'une des meilleures équipes de football du monde.
Des mots dont il suffit de se souvenir quand on veut choisir des hommes de qualité pour servir efficacement la Nation Et éviter la désagrégation de l'Etat qui semble se pointer
En quoi ce qui se passe dans les chambres de ces minsitres-là , aussi mauvais gestionaires qu'ils sont , peut bien nous déranger ? Je ne pense pas que la plupart des Camerounais sortirons de la misère pour autant si ces ministres étaient hétérosexuels , bisexuels oubien transexuels ! _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1327 Localisation: Paris
Posté le: Ven 03 Fév 2006 00:23 Sujet du message:
@Grankao
il faut avouer que tu as fait du bon boulot en publiant des articles de teneur différente sur un sujet on ne peut plus sensible.
J'aime bien la teneur de l'article du quotidien "Mutations".
Que des journaux, que ce soit pour des raisons politiques, bassement pécuniaire et même si c'était pour des raisons d'ordre moral, jettent comme ça en pâture au voyeurisme des populations, la vie privée de personnalités camerounaises, me semble vraiment révélateur d'une crise grave au sein de cette société.
Ces pseudo-journalistes n'en sortiront pas grandis, ni d'ailleurs tous ceux qui se précipitent sur ces journaux ou font de pieds et des mains pour se faire envoyer les listes par mail. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
à un sot ami
agir en penseur, penser en homme d'action
En quoi ce qui se passe dans les chambres de ces minsitres-là , aussi mauvais gestionaires qu'ils sont , peut bien nous déranger ? Je ne pense pas que la plupart des Camerounais sortirons de la misère pour autant si ces ministres étaient hétérosexuels , bisexuels oubien transexuels !
Si cela ne te dérange pas, ces articles prouvent au moins que ça dérangent certains en tout cas au cameroun que des minsitres soient homosexuels , voire tout simplement l'homosexualité dérange certains!
Ce site ne se limite pas à traiter des problèmes entres la françafrique et les africains, ou des problemes des noirs en territoire d'occidents!
Moi je préfère amener des débats sur des sociétes(la vie des populations) africaines, et la question homosexuel en est une , que cela te plaises ou non!
D'autres préfèrent débattre du fait qu'un indien va posseder arcelor, c'est leurs choix!
@Grankao
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J'aime bien la teneur de l'article du quotidien "Mutations".
Que des journaux, que ce soit pour des raisons politiques, bassement pécuniaire et même si c'était pour des raisons d'ordre moral, jettent comme ça en pâture au voyeurisme des populations, la vie privée de personnalités camerounaises, me semble vraiment révélateur d'une crise grave au sein de cette société.
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Cela peut venir aussi du fait que les "responsables"politiques jouent parfois un double jeu, souvent se présentent en protecteur de la "morale " sur la place publique alors que les bruits courts sur le fait qu'ils seraient homo ou qu'ils auraient des attitudes laissant croire u'ils le sont!
D'un coté ils jouent les donneurs de leçons devant tout le monde alors que dans leurs vies privés ils sont tout autre, c'est souvent de la grande hypocrisie.
Et comme ils ont cultivé les clichés dans la population , c'est pas étonnant que leurs vies trépidentes soient sujet à débat et ouvre la voie à tous les propos pertinents ou insensé sur l'homosexualité
Cameroun : trois journaux publient une liste d’homosexuels présumés
Un « outing » forcé de personnalités qui fait scandale
mercredi 1er février 2006, par Habibou Bangré
Plusieurs personnalités camerounaises ont été classées dans trois journaux locaux comme étant homosexuelles. La Météo a amorcé l’outing il y a une dizaine de jours, L’Anecdote et Nouvelle Afrique ont suivi. Cette affaire, qui risque d’avoir des suites judiciaires, éclate dans un contexte général d’homophobie, notamment prêchée par les chefs religieux chrétiens ou musulmans.
On ne parle plus que de ça. Il y a une dizaine de jours, le journal camerounais La Météo a publié dans ses colonnes une liste de personnalités qui sont, selon lui, homosexuelles. Un crime dans ce pays. Ces outings ont fait des émules, puisque L’Anecdote et Nouvelle Afrique ont aussi publié le nom de grands du Cameroun qui, d’après eux, « en sont ». Les listes, que nous n’avons pas pu nous procurer, ne seraient pas identiques. Mais il semble que les patronymes de ministres, de proches du Président Paul Biya, d’hommes d’affaires et autres artistes apparaissent. Résultat : les personnalités qui s’estiment diffamées pourraient porte plainte.
Climat d’homophobie latente
Au Cameroun, les homosexuels sont loin de vivre leurs relations au grand jour. Leur orientation sexuelle est en effet considérée comme un crime aux yeux de la loi, passable de lourdes peines. L’article 347 bis du code pénal stipule que toute personne reconnue coupable d’homosexualité encourt « un emprisonnement de six mois à cinq ans » et « une amende de 20 000 à 200 000 francs CFA » (environ de 30 à 305 euros). Si l’homosexualité est aussi mal vue, c’est que les Camerounais refusent de concevoir que cette sexualité puisse se pratiquer dans leur pays. « Ce n’est pas dans notre culture, pas dans nos mœurs », « c’est un truc d’Occidentaux », expliquent certains.
L’affaire des outings éclate donc dans un climat d’homophobie latente. Une homophobie qui semble s’être radicalisée ces derniers mois. En mai dernier, une dizaine d’homosexuels présumés ont été arrêtés dans un bar de Yaoundé et détenus plusieurs mois sans qu’un motif clair ne leur soit spécifié. On ne sait pas s’ils ont enfin retrouvé l’air libre. Le 15 juillet à Douala, c’est un Britannique de 51 ans qui a été arrêté après avoir été retrouvé chez lui en compagnie d’un jeune homme majeur. « Le fils de l’ancien joueur de football Théophile Abega a égorgé en pleine classe un camarade d’origine burundaise, qui, selon la version officielle, lui faisait des avances. La presse a presque salué le geste », se souvient Stéphane, un gay de 30 ans qui a refusé de se jeter sur les journaux. Un climat qui a entraîné une psychose dans les lieux fréquentés par les gays et lesbiennes, qui craignaient à tout moment une descente de policiers ou de gendarmes. Car ceux qui réprouvent l’homosexualité pratiquent volontiers la délation et les autorités sont bien décidées à serrer la vis sur un « phénomène » qu’elles jugent malsain.
Les journaux n’ont aucun regret
Côté religieux, on ne fait pas plus de cadeaux. Lors de son homélie du 25 décembre, l’Archevêque de Yaoundé Victor Tonye Bakot a dénoncé les relations entre personnes du même sexe : « Je dois vous dire que l’homosexualité est un complot contre la famille et le mariage. Ne l’acceptons pas chez nous. Ce sont des moeurs contre nature (...) On expose gravement nos jeunes à cette perversion morale à cause du pouvoir de l’argent. Pour un poste de travail, une entrée dans une grande école, on contraint nos jeunes à l’homosexualité que l’on veut légaliser. (...) L’homosexualité est donc une perversion contre laquelle il nous faut lutter tous ». A l’occasion de la fête du mouton, le 10 janvier dernier, le cheik Ibrahim Mbombo a, pour sa part, dénoncé l’homosexualité et la pédophilie, qu’il juge « avilissantes ».
Un contexte qui a facilité la publication des noms de personnalités du pays, même si le sérieux de l’enquête n’est pas avéré. Et que d’aucuns n’excluent pas que les politiciens se livrent une guerre larvée par journaux interposés... « Nous avons bénéficié d’un certain concours de circonstances qui nous a poussé à publier cette liste. Le contexte était favorable. Déjà dans la société, les gens en parlaient sous cape », a déclaré le rédacteur en chef de La Météo dans une interview accordée au Messager. Sans regret, il estime avoir fait son travail et se retranche derrière les droits de liberté d’expression et d’opinion de la Déclaration universelle des droits de l’Homme pour justifier son choix éditorial. « Nous naviguons dans le même sens que l’archevêque de Yaoundé, Mgr Victor Tonye Bakot, qui, dans son homélie du 25 décembre dernier, a qualifié le phénomène homosexuel d’infamie, de complot contre la famille et le mariage, de moeurs contre-nature que nous ne devons pas accepter chez nous », a justifié François Bikoro Obah, rédacteur en chef de L’Anecdote, qui assure à la Pana avoir « réuni toutes les preuves de ses écrits » et « fait actuellement oeuvre de salut public ». Les « Trois mousquetaires », comme on les surnomme dans certains médias, gardent donc le cap sur leur décision, en dépit des menaces.
La presse soutient les « Trois mousquetaires »
Certains journaux soutiennent plus ou moins le combat de leurs confrères. Dans son édito daté du 30 janvier, le rédacteur en chef du Quotidien Mutations explique que « pour le mal qu’elle peut engendrer dans notre pays et la déroute qu’elle constitue pour la jeunesse, le combat contre l’homosexualité mérite d’être mené ». Le Messager regrette pour sa part des défaillances professionnelles des journaux ayant publié un liste, des « journalistes » ayant, selon lui, fait du chantage à certains pour qu’ils leur donne de l’argent contre l’oubli de leur nom à la publication : « Cette façon spécieuse de travailler, on s’en doute, pourrait définitivement jeter l’opprobre sur une démarche professionnelle appréciable. Et l’effet escompté, à n’en point douter, risque de se diluer dans des querelles intestines. L’essentiel - démasquer des personnes en marge des bonnes mœurs et de la loi camerounaise sur l’homosexualité - serait alors oublié. Le séisme médiatique (sur l’actualité en rapport avec l’homosexualité) tant espéré ne serait alors qu’un coup d’épée dans l’eau. Pour le plus grand malheur des autorités morales en guerre contre cette déviance sexuelle. Les homos du Cameroun, quant à eux, tapis dans l’ombre, pourront continuer sans inquiétude leurs pratiques détestables ».
Pour certains habitants, se fournir la publication des listes a été l’occasion de « vérifier ou infirmer » leurs soupçons. « On entendait des rumeurs : on a vu tel ministre sortir d’un hôtel avec untel. Mais c’est déclaré de façon ouverte, ça fait peur ! J’ai rencontré plusieurs filles lesbiennes et, pour moi, ce n’est pas aussi grave. En revanche, après toutes ces années, je n’arrive toujours pas à comprendre pour les hommes, à les imaginer l’un au-dessus de l’autre... », confie Jean. En attendant, les feuilles de choux se sont vendues comme des petits pains. On rapporte même des ruptures de stock. Les journaux ont même été photocopiés, se vendant à prix d’or. « Nous n’avons rien eu en terme de rentrée financière. Ce sont les revendeurs qui ont profité sur notre dos. Ils photocopient nos articles pour les revendre à 1 000, 1 500, 5 000 FCFA », ont expliqué, selon Le Messager, les patrons des trois journaux. Soit dans certains cas 10 fois le prix du journal.
Pas la peine de compter sur la Maison des droits de l’Homme
Le ministre délégué à la présidence de la République chargé des Relations avec les assemblées a envoyé un droit de réponse à L’Anecdote pour démentir l’homosexualité qu’on lui prête. Musicienne et journaliste Rosine Ebessa s’est, quant à elle, tournée vers l’Archevêque de Yaoundé, à qui elle a écrit son désespoir devant « ces accusations diffamatoires et dénigrantes qui ternissent [son] image à la fois auprès de [sa] famille, [ses] collègues et [ses] nombreux fans », rapporte Le Quotidien Mutations. Le ministre de la Communication a rabroué les journalistes, lundi, lors des ses vœux de nouvelle année.
Le ministre de la Communication n’a pas mâché ses mots quant aux « dérives désespérantes » des journaux privés. Pierre Moukoko Mbonjo considère que publier une liste « n’est pas drôle et ne fait pas rire, surtout lorsque les mis en cause sont de hauts responsables de la République et que l’on ne dispose pas de preuves irréfutables. (...) Que l’on soit hétérosexuel ou homosexuel, l’acte sexuel se déroule dans un endroit intime, entre deux personnes, et même dans le cas d’un couple marié et hétérosexuel, seul leur statut et la naissance des enfants laissent présager des activités auxquelles peuvent se livrer ces deux personnes ». Pour le moment, aucune plainte n’aurait été déposée, même s’il n’est pas exclu que cela change dans les prochains jours. « La loi au Cameroun prévoit que dans un cas de diffamation, il appartient à la personne diffamée de saisir un tribunal. Jusqu’à présent, je n’ai pas eu connaissance d’une plainte déposée », assure un responsable du ministère de la Justice, qui estime qu’avec « le temps les choses vont se tasser ».
Stéphane voit d’autres issues possibles. « On n’aura peut-être pas de chasse aux sorcières, mais la société va se radicaliser contre les homosexuels », estime le jeune homme gay. Et ce n’est pas la Maison des droits de l’Homme, bizarrement homophobe, qui leur viendra en aide si on les attaque. Lorsque nous lui avons demandé comment elle réagirait si un couple de femmes ou d’hommes lui demandait une assistance parce qu’il est persécuté, la directrice, Madeleine Afite, a déclaré : « En principe, s’ils sont poursuivis, nous demanderons l’application de la loi pour qu’ils comprennent que l’homosexualité n’est pas une bonne chose. Nous veillerons à ce qu’ils ne soient ni bastonnés, ni torturés et que les textes soient appliqués »...
Ce qui irrite la population camerounaise, c'est le mode de recrutement réel ou supposé des hauts dirigeants de ce pays.Certains parlent "D'ANUSTOCRATIE"
La population est las de voir des gouvernements pléthoriques se succéder depuis 24 ans et qui ne font étalage que de leur imcompétance, cupidité , arrogance et épicurisme débridé!
Dérrière cette homophobie diffuse, c'est la volontée de dénoncer et d'umilier une caste pour qui le bien ètre des population est le dernier soucis.
Toutes les tentatives légale de dénoncer la caste dirigeante ayant échoué , se sont les attaques "sous la ceinture" que l'on use.
Ceci est inquiétant, car derrière le non respect des autoriés, c'est l'anarchie totale qui guette le pays deP Biya.
Mais en laissant une population au bord de la route, avec une éducation défallante et un laissé aller general, les dirigeants camerounais ne récoltent -ils pas ce qu'ils ont semé? _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo
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Posté le: Ven 03 Fév 2006 20:58 Sujet du message:
bamiléké a écrit:
Ce qui irrite la population camerounaise, c'est le mode de recrutement réel ou supposé des hauts dirigeants de ce pays.
je partage ton analyse globale, mais par contre dans le cas précis je ne suis pas d'accord avec toi. Cette campagne n'est sûrement pas le fait du hasard. C'est loin d'être un mouvement spontané émanant de la population.
Il faudrait donc voir qui est à l'origine de cela, qui l'a organisé.
Ce n'est pas pour moi le peuple qui tape au dessos de la ceinture, c'est évidemment une partie de l'élite camerounaise sont l'action n'aura malheureusement comme effet que de saper encore plus l'idée que les gens se font de leur pays.
@Grankao
la question qu'il faut se poser, c'est à qui profite le crime? _________________ Un ennemi intelligent est préférable
à un sot ami
agir en penseur, penser en homme d'action
Si cela ne te dérange pas, ces articles prouvent au moins que ça dérangent certains en tout cas au cameroun que des minsitres soient homosexuels , voire tout simplement l'homosexualité dérange certains!
Ce site ne se limite pas à traiter des problèmes entres la françafrique et les africains, ou des problemes des noirs en territoire d'occidents!
Moi je préfère amener des débats sur des sociétes(la vie des populations) africaines, et la question homosexuel en est une , que cela te plaises ou non!
En fait j'abondais dans ton sens mon ami , parcequ'en Côte-d'Ivoire aussi a un certain moment dans les années 90 , il y avait des rumeurs sur certains ministres à propos de leur sexualité , et ca a fait la une aussi dans certains journaux , ...et jusqu'à encore aujourd'hui l'Homosexualité est juridiquement condamné ( ce que je trouve absurde d'ailleurs ! ) et mon intervention fut la morale que nous avons tiré de cette histoite .
De fait , dans la précipitation , ma courte intervention t'as parut bizare , sinon , c'est un débat qu'il faut faire . _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
Ce qui irrite la population camerounaise, c'est le mode de recrutement réel ou supposé des hauts dirigeants de ce pays.
je partage ton analyse globale, mais par contre dans le cas précis je ne suis pas d'accord avec toi. Cette campagne n'est sûrement pas le fait du hasard. C'est loin d'être un mouvement spontané émanant de la population.
Il faudrait donc voir qui est à l'origine de cela, qui l'a organisé.
Ce n'est pas pour moi le peuple qui tape au dessos de la ceinture, c'est évidemment une partie de l'élite camerounaise sont l'action n'aura malheureusement comme effet que de saper encore plus l'idée que les gens se font de leur pays.
@Grankao
la question qu'il faut se poser, c'est à qui profite le crime?
Je me doute bien que toute cette campagne de dénonciation relève plutot des règlements de comptes politiques en vue de se positionner pour l'aprés Biya!
J'insiste seulement sur la délectation que s'en fait le petit peuple.
Constamment humilié, le voilà qui peu lui aussi se moquer des turpitudes de la classe dirigeante.
Les journaux qui ont publiés ses listes sont en rupture de stock et les photocopies s'arrachent!!!(j'en suis témoin)
Sous des apparences calmes , la société camerounaise est en crise profonde, car elle ne sait plus à quels saints se vouer. Ceux qui sont censés montrer l'exemple se vautrent dans la médiocrité.
L'argent, le tribalisme d'Etat, l'accaparemment par une petiteminorité de toutes les richesses exacerbent les rencoeurs.
Lorsque l'on observe les députés à l'Assemblée Nationale, remplie d'escrocs, de prostituées et de pilleurs des caisses de l'Etat; quand ont voit les cooptations au sommet de lEtat,dons les critères de choix échappent aux commun des mortels il ne faut plus s'étonner de rien!
Ainsi le mode de lutte politique que nous exhibe nos politiciens est une bonne indication du degré de moralité (ou d'immoralité) dont ils font preuve.
Il n'y à pas d'idée , ni de programme. C'est seulement, "qui couche avec qui...."
La chienlit est entrain de recouvrir toute la République! _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
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Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1327 Localisation: Paris
Posté le: Sam 04 Fév 2006 00:47 Sujet du message:
bamiléké a écrit:
J'insiste seulement sur la délectation que s'en fait le petit peuple.
Constamment humilié, le voilà qui peu lui aussi se moquer des turpitudes de la classe dirigeante.
Tu sais les gens se délectent toujours du parfum de scandale.
@Mouyabi
je me demande quelles sont tes motivations pour publier cette liste ici. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
à un sot ami
agir en penseur, penser en homme d'action
Posté le: Sam 04 Fév 2006 07:49 Sujet du message: Re: La liste des soupçonnés
mouyabi a écrit:
Voici la liste des Homos de la république du Cameroun (Paru dans le Journal L’Anecdocte) : Gouvernement et Entreprises d’Etats : -
Paul Biya (président de le république) Le ministre de la Communication, le Pr. Pierre Moukoko Mbonjo, Mendo Zé (Crtv) Martin Aristide OKOUDA ( Ministre des travaux publics) - Benjamin AMANA (Ministre de la fonction publique et de la réforme administrative) - Philippe Mbarga Mboa (Ministre des sports et de l’éducation physique) - Robert Mbella Mbappe (PCA-ART) - Grégoire Owona (Sga-Comité central RDPC- Ministre chargé des relations avec les assemblées. - Claude Njuimo Monthé Président de la chambre de commerce de l’industrie et de l’artisanat du Cameroun) - Foé Ndi (Intendant du palais de l’unité) - Marie claire Nnana (Directeur Général de la Sopecam) - Feu Réné Owona (ancien conseiller à la Présidence de la République) - Feu nicolas Amougou Noma ( Délégué du Gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé,Mort d’avoir été sodomisé par vengeance par plusieurs jeunes) Ferdinand Oyono ,- Paul Biya, trafiquant d’armes et feyman Omgba damase Feu Ava Ava (député à l’assemblée Nationale) - Ingwat II Joseph (Directeur Général SODECAO) - Eteki Mboumoua William Aurélien (Président de la Croix Rouge du Cameroun) - Gervais Mbarga (ancien Directeur des programme CRTV-Télé), Marafa Amidou Yaya du Minatd., Amougou Nouma, ancien maire de Yaoundé, Okouda et Laurent Esso.
SOCIETE CIVILE :
Mayo Jean-Pierre (Directeur de l’hôpital de la caisse) - M. Wamba (Medecin à l’hôpital de la caisse à Yaoundé) - Rabiatou Njoya (Cohéritière du trône Bamoun)
OPERATEURS ECONOMIQUES :
Eyebe Lebogo (Ancien député reconverti dans les affaires) - Paul Njankouo (Notoirement député feyman à Yaoundé) - Siaka André (Directeur des Brasseries du Cameroun) - Giacomoni (Ex DG PMUC) - Jean claude OTTOU (Directeur général MTN-CAMERON) - Essame Essame (Directeur Général BUCAVOYAGE) HOMMES D’EGLISE - Mgr Akonga Essomba (Ancien viciaire de l’achvèque de Yaoundé, Recteur du séminaire Ste Thérèse de Mvolyé) - Père jean Hervé (Principal du Collège Vogt) - Mgr Owona Mimboé (Eveque de Bafia) - Engelbert Mveng (membre du clergé décédé)
CULTURE ET SPORT : -
Ayissi le Duc (chorégraphe camerounais) Charles loïc Benga (promoteur Evenementiel) - Jean Pierre Sa’a (producteur artistique Propriétaire de la maison JPS production) - Papillon (Artiste Musicien) - Grace Decca ( Artiste musicienne) - Zelé le Bombardier ( Artiste Musicien) - Guy Lobe ( Artiste musicien) - Paul Longo (Président de la Fédération Camerounaise de Sports Nautiques) - Yannick Noah (Ancien tennisman, encadreur psycologique des lions indomptables) - Bachot (encore appelé seigneur de la nuit gérant des boites de nuits katio’s et César récemment décédé) - Angoula Angoula (producteur artistique promoteur )
Je ne sais pas dans quel intention cette liste a été posté, mais quoiqu'il en soit je ne vois pas de renaissance africaine dans ce genre d'agissement!
Les affaires de chambres de personnes adultes si publiques soient elles, doivent elles etre mis sur la place publique?
ce qu'on attends d'elle c'est d'être efficace dans leurs domaine de travail ou d'action pour le paysque cela soit dans la gestion des affaires d'état pour le developpement ou dans le divertissement!
Posté le: Sam 04 Fév 2006 13:06 Sujet du message: Re: La liste des soupçonnés
mouyabi a écrit:
Voici la liste des Homos de la république du Cameroun (Paru dans le Journal L’Anecdocte) : Gouvernement et Entreprises d’Etats : -
Paul Biya (président de le république) Le ministre de la Communication, le Pr. Pierre Moukoko Mbonjo, Mendo Zé (Crtv) Martin Aristide OKOUDA ( Ministre des travaux publics) - Benjamin AMANA (Ministre de la fonction publique et de la réforme administrative) - Philippe Mbarga Mboa (Ministre des sports et de l’éducation physique) - Robert Mbella Mbappe (PCA-ART) - Grégoire Owona (Sga-Comité central RDPC- Ministre chargé des relations avec les assemblées. - Claude Njuimo Monthé Président de la chambre de commerce de l’industrie et de l’artisanat du Cameroun) - Foé Ndi (Intendant du palais de l’unité) - Marie claire Nnana (Directeur Général de la Sopecam) - Feu Réné Owona (ancien conseiller à la Présidence de la République) - Feu nicolas Amougou Noma ( Délégué du Gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé,Mort d’avoir été sodomisé par vengeance par plusieurs jeunes) Ferdinand Oyono ,- Paul Biya, trafiquant d’armes et feyman Omgba damase Feu Ava Ava (député à l’assemblée Nationale) - Ingwat II Joseph (Directeur Général SODECAO) - Eteki Mboumoua William Aurélien (Président de la Croix Rouge du Cameroun) - Gervais Mbarga (ancien Directeur des programme CRTV-Télé), Marafa Amidou Yaya du Minatd., Amougou Nouma, ancien maire de Yaoundé, Okouda et Laurent Esso.
SOCIETE CIVILE :
Mayo Jean-Pierre (Directeur de l’hôpital de la caisse) - M. Wamba (Medecin à l’hôpital de la caisse à Yaoundé) - Rabiatou Njoya (Cohéritière du trône Bamoun)
OPERATEURS ECONOMIQUES :
Eyebe Lebogo (Ancien député reconverti dans les affaires) - Paul Njankouo (Notoirement député feyman à Yaoundé) - Siaka André (Directeur des Brasseries du Cameroun) - Giacomoni (Ex DG PMUC) - Jean claude OTTOU (Directeur général MTN-CAMERON) - Essame Essame (Directeur Général BUCAVOYAGE) HOMMES D’EGLISE - Mgr Akonga Essomba (Ancien viciaire de l’achvèque de Yaoundé, Recteur du séminaire Ste Thérèse de Mvolyé) - Père jean Hervé (Principal du Collège Vogt) - Mgr Owona Mimboé (Eveque de Bafia) - Engelbert Mveng (membre du clergé décédé)
CULTURE ET SPORT : -
Ayissi le Duc (chorégraphe camerounais) Charles loïc Benga (promoteur Evenementiel) - Jean Pierre Sa’a (producteur artistique Propriétaire de la maison JPS production) - Papillon (Artiste Musicien) - Grace Decca ( Artiste musicienne) - Zelé le Bombardier ( Artiste Musicien) - Guy Lobe ( Artiste musicien) - Paul Longo (Président de la Fédération Camerounaise de Sports Nautiques) - Yannick Noah (Ancien tennisman, encadreur psycologique des lions indomptables) - Bachot (encore appelé seigneur de la nuit gérant des boites de nuits katio’s et César récemment décédé) - Angoula Angoula (producteur artistique promoteur )
Yannick Noah, homo ??
D'ou tiens-tu cette liste ??
Ce qui est surprenant c'est le bis repetita de l'affaire .En effet souvenons-nous de l'une des pires dictatures africaines au Malawi avec un certain Banda président à vie du pays .Le bonhomme avait sa petite cour d'homosexuels autour de lui,dans sa garde rapprochée comme dans son gouvernement dans laquelle il puisait à loisir.Les affaires de l'état passaient toutes par lui et les hommes d'Etat,sous lui.Bien sûr aucune démocratie,une économie saignée et un peuple exsangue .Banda grand maître d'une loge sectaire occidentale et ne s'en cachant pas.
Mouyabi a tout a fait raison dans son post.Pas de discours européen ici l'homosexualité érigée en mode de gouvernement en Afrique est un danger et c'est bien de celle là que l'on parle,là où il faut être Polytechnicien ailleurs ou sorti de Harvard,au Cameroun il semble qu'il faut désormais sortir d'un lit pour occuper un postee de responsabilité .Vu qu'il n'y a plus à rendre des comptes au peuple mais à son "maître d'oreiller",on comprend bien que la gestion d'un pays ne puisse rien donner.
Rien n'est jamais trop beau pour sa maîtresse et quand on aime on ne compte pas,surtout quand il ne s'agit pas de délier sa bourse,mais celle d'un pays.
Posté le: Dim 05 Fév 2006 15:31 Sujet du message: Re: homosexualité?
mouyabi a écrit:
Pour le peu qu’on sache, les problèmes de fond auxquels nous devons tous faire face en ce nouveau millénaire et auxquels nous devons tous être confrontés tous autant que nous sommes ne trouvent pas solution dans l’homosexualité.
Qui a eu cette étrange idée ?
GONDWANA a écrit:
Mouyabi a tout a fait raison dans son post.Pas de discours européen ici l'homosexualité érigée en mode de gouvernement en Afrique est un danger et c'est bien de celle là que l'on parle
Ah bon, c'est de cela qu'il s'agit ?
GONDWANA a écrit:
Rien n'est jamais trop beau pour sa maîtresse et quand on aime on ne compte pas,surtout quand il ne s'agit pas de délier sa bourse,mais celle d'un pays.
Ou bien de ça ? _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Posté le: Dim 05 Fév 2006 21:00 Sujet du message: Re: homosexualité?
mouyabi a écrit:
Mesdames Messieurs, chers frères Noirs de la diaspora, chers patriotes africains,
Depuis quelques jours, le monde entier par la voix des média internationaux découvre une affaire de mœurs sordide qui secoue l’appareil étatique camerounais. Trois quotidiens privés camerounais auraient de toute évidence publié des listes de personnes publiques impliquées dans des pratiques sexuelles contre-nature et contraire à la loi camerounaise.
Le monde entier découvre!! tu es sure!?
"Par la voix des médias internationaux"!?? quoi il n'ya pas de journaux cameraounais qui ont un site internet et qui publie ces informations!!!
pourquoi penser que tout les débats internes en afriuqe ne sont révéles par les médias occidentaux! il y a internet en afrique et les organismes de presses s'en servent!
Pour le reste si il est prouvé que ceux la même qui doivent garantir la loi la trahissent , il n 'y aura rien de nouveau à cela dans beaucoup de pays africains!
mouyabi a écrit:
Ce que je pense qui peut-être reprochés à ces gens par la publication de ces listes ce n’est pas tant les galipettes auxquelles ils se livrent en disposant de leur corps comme bon leur semble au risque d’enfreindre la loi en vigueur mais c’est :
1. D’user du chantage et de contraindre les futurs administrateurs de pays à se livrer à l’homosexualité avec eux en contrepartie de brillante carières.
2. C’est de contraindre les hommes d’affaires à se livrer à la pédérastie afin de pouvoir participer à l’essor de ce pays.
3. C’est de brider les initiatives privées.
4. C’est de confiner le pouvoir entre les mains de personnes avec une moralité douteuse.
5. C’est l’entrave à la loi en vigueur.
6. C’est de pratiquer le népotisme et du chantage
7. C’est d’induire la perte de la morale et de l’éthique
8. C’est la banalisation de la sexualité et la disparition de limites etc.
En parcourant les divers avis des uns et des autres à ce sujet, je m’étonne aujourd’hui que par l’usage de la rhétorique à des fins sophistes, beaucoup s’insurgent et crient à l’absence de preuves. Mais que je sache, l’absence de preuve n’est preuve de l’absence, ce n’est pas parce qu’on n’a pas été faire des photos de ces gens nus dans les chambres se livrant à l’infamie qu’ils ne le font pas ce dont on les accuse.
hum! cela sent le réligieux!!!
mouyabi a écrit:
Comme on peut voir, l’aliénation mentale a amené chacun à se prononcer selon son idéal et son paradigme personnel. Non content de ne pouvoir prendre la réelle mesure du problème, beaucoup se sont contentés d’excuser puis de justifier les faits parce que nos ancêtres gaulois se livraient eux aussi à la débauche.
Nous voyons ici les conséquences dramatiques de la l’aliénation et de la perte identitaire commune. Nous ne savons pas qui nous sommes, quel est notre passé nous justifions nos actes en prenant comme référence le passé des autres. Puisque les occidentaux, nos maîtres à penser le font donc nous aussi nous en avons ce droit. Pourtant toute société un tant soit peu structurée est régie par des lois, la morale et l’éthique. Et la loi camerounaise condamne l’homosexualité. En justifiant l’injustifiable ici on fait fi de cette loi, on analyse une situation tirée d’un référentiel différent dans un autre référentiel et on induit de cette manière là les personnes qui lisent et qui sont non averties dans l’erreur.
......................
Mouyabi
Effectivement la perte identitaire, mais il serait aussi temps de traiter des réligions importées aussi, si l'on veut vraiment se débarasser des valeurs d'occident!
Mais enfin voyons ou toute cette histoire va aboutir, mais je dout que ce soit la fin du népotisme, mais plutôt le lynchage de personne déjà isolées et ne naviguant pas dans les hautes sphères! attendons voir!!!!
Je vais te faire une confidence, si ces gens avaient directement affaire à moi, on nom de l'intérêt supérieur de la nation je les ferai tous liquider non seulement eux mais aussi tous ceux qui sont soupçonnés de graviter autour de ces milieux et de porter atteinte à l'intégrité de l'Etat.
Comme c'est beau, et si différent des pratiques qe l'on reproche aux dictateurs africains.
Le despotisme éclairé ç'a existé en europe. Entre dictature et despotisme éclairé il y a une confusion lamentable que tu fais.
Quand l'intérêt vital d'une nation est touché, quand l'avenir des générations futures est hypothéqué par des individus qui ont perdu tout sens des réalités, il faut des hommes d'honneur pour ramener tout le monde à la raison.
Mouyabi
Oh! pal mal le jeu de mots, mais un criminel est un criminel!
Les bon dictateurs ça n'existent pas , il faut juste savoir ce qu'ils ont pu faire de contructif durant "leur pouvoir"!
Et je doute que se préoccuper d'abord de savoir avec qui et dans quel position couche ses concitoyens amène de véritablement changement pour le développement économiques et social du pays !!!
Oh! pal mal le jeu de mots, mais un criminel est un criminel!
Les bon dictateurs ça n'existent pas , il faut juste savoir ce qu'ils ont pu faire de contructif durant "leur pouvoir"!
Et je doute que se préoccuper d'abord de savoir avec qui et dans quel position couche ses concitoyens amène de véritablement changement pour le développement économiques et social du pays !!!
Les bons dictateurs existent,un Kaddhafi par exemple je te l'échange contre 10000 Biya.
Ouai,
C'est ca,
y'en a marre
On veut bien se faire enc####
par les dictateurs sanguinaires
a la solde de l'Occident,
et leurs representants
escrocs et politicards
corrompus,
mais seulement
s'ils sont...
...ethero. _________________ (>8 ¬ ° }
If you will suck my soul...
...I will lick your funky emotions
(<8 ¬ p }
Inscrit le: 20 Jan 2006 Messages: 204 Localisation: TA-NEFER
Posté le: Lun 06 Fév 2006 16:26 Sujet du message:
@ Mouyabi et Marin
Mille merci les gars pour votre CLARTE patriotique !
Franchement, j´ai la nausee en lisant les propos de certains. Ils se tablent plus sur la forme que sur le fond, avec ce genre de confusions intellectuelles et d´hypocrisies l´Afrique a encore mille ans pour reapproprier son IDENTITE et ses Valeurs ANCESTRALES.
Contre ces UNIVERSALISTES eurocentres qui se prennent pour des intellectuels nous devions mener une lutte sans MERCI.
L´Enemi n´est pas seulement "l´homme BLANC", disons le clairement, mais bien d´autres Noirs/Africains alienés a jamais.....
c'est curieux que l'on traitre que du journaliste occidentale et pourtant ceux qui soulèvent la question c'est d'abord des journalistes africains , qui choissisent de publiées une liste d'homme politique et leurs vies sexuels, ainsi c'est journaliste sont négligés dans ce débat au profit une fois encore de pourquoi le blanc à écrit dessus, où faut il rappele à certains que journaux africains avec leurs sites internet existent!!!
voici dans l'ordre l'apparition des postes contenant des sites internet!
mais visiblement certains prefèrent marmonner sur ce qui est dit que dans le nouvelobs!
:
François Bambou est surment blanc ou s'il ne l'est, il va passer pour un traitre à je ne sais quoi, vieil rhétorique!!!
le quotidient MUTATION est surement un journal européen, si il ne l'est pas c'est un journal qui passera pour subversif!
Ainsi pour certain tout débat ne vaut que entre afrique et europe(occident) mais pas du tout interne, sinon c'est faire le jeu de "diviseurs extèrieurs", bref on passe de la condamnation de la supériorité d'une "race" au refus de voir dans nos "communautés" nos propres failles du fait de nos propres actes, non! non! tout vient de l'exterieur!!!
quelle illusion de croie qu'on peut batir du solide sans un bon socle!
voilà pour ceux qui sont obsédés par les seuls propos tenu ans un journal occidental!
hummm!
------
Quant au sujet proprement dit! si ces journaux qui publient des listes en ont raz le bol des dirigeants camerounais, il serait bien de dresser un bilan de la politique économique et financière de ces hommes aux peuples!
Car quoi qu'on en dise même si ces puissants violent la loi, qui les amenera devant des juges pour ces faits!???
Tout au plus vont ils faire bastonner quelques personnes déjà bien affaibli avec le risque que certains qui ne sont nullement coupable de tels actes comdamné par la loi soient victimes de lynchage!!!
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1327 Localisation: Paris
Posté le: Mer 08 Fév 2006 12:49 Sujet du message:
Un des problème soulevé ici est pour moi la déontologie dont devraient faire preuve les médias surtout quand les accusations portées sont d'une telle gravité. Car ce qui choquerait si ces accusations étaient fondées, ce ne serait pas tant la vie privée de tel ou tel, mais l'idée d'un système politique totalement gangréné par des pratiques homosexuelles, sachant quand même que ces actes représentent un tabou très grave dans la société camerounaise. Tout le monde sait qu'un accusation telle que celle, sauf dans des circonstances particulières, peut signifier la mort sociale de quelqu'un.
Plus les crimes dénoncés sont importants et plus la rigueur journalistique doit s'exercer. Et cela doit être dit avec force. Où est l'enquête? où sont les témoins?
Commencer à lyncher les gens sans preuve, que ce soit médiatiquement ou carrément physiquement comme le préconise Mouyabi, est ce vraiment l'Afrique dont on rêve?
S'étonner de la légèreté avec laquelle ces médias salissent l'image de centaines de personnage sans aucunement étayer leurs accusation, est ce vraiment faire preuve d'universalisme béant.
je crois certains se retranchent derrière des concepts tels que l'universalisme ou le sophisme pour masquer au bout du compte leur mépris de l'individu africain.
j'ai déjà eu à m'exprimer sur ce point sur le forum. Je ne suis pas du tout étonné que ce soient les même personnes qui parlent de despotisme éclairé ou de populations totalement alinées. il y a en effet une grande cohérence à prétexter l'aliénation des peuples africains dans le but de les spolier de leur droit à prendre en main leur destin.
Tu as raison, c'est problème posé en la circonstance à la société camerounaise, comme il a pu y avoir des exemples en France avec l'affaire Baudis par exemple.
Les liens que tu as publié ont bien montré qu'il y avait débat interne au Cameroun sur la question est c'est bien le plus important.
donc Mouyabi, tout ce verbiage pour en arriver à ces 2 idées complètement éculées:
1)Il n'y a pas de fumée sans feu
2)les africains ne sont pas mûrs pour la démocratie
c'est triste
_________________ Un ennemi intelligent est préférable
à un sot ami
agir en penseur, penser en homme d'action
Chers tous!
Tout d'abord je dédie ma révérence à ce cher MOUYABI( et tous ceux qui l'ont soutenus jusque là), qui a l'envergure des héros dont a besoin l'afrique.
Quant aux autres, libre à vous de penser ce que vous voulez, mais sachez qu'avec des gens comme vous, l'afrique restera le dernier des derniers et le plus miséreux des continents.
A Jofrere et tous les corrompus qui le soutiennent.
Ton discour est grandiloquent, rétheur, mais lamentablement creux, d'où il retentit comme une cloche. Car telle une cloche est vide tel ton discour est vide.
Avec toutes tes paraphrases, tu parles pour ne rien dire. Pourtant tu sembles hyper intelligent de par ton vocabulaire si soutenu, mais tu me rappelles pathétiquement un ex président Africain, à qui la grande intelligence n'a servi qu'à le mener à sa dérive.
Vous faites pour laplupart d'entre vous du politiquement correcte dans le langage, comme ci c'est de ça dont l'afrique a besoin. Alors que ce systeme de poli... corre.. ne marche déja pas en France, vous vous voulez l'importer en Afrique.
Donc il n'est pas question de parler la langue de bois avec des discours habiles subjugant les pauvres noirs et les incitant à l'abomination de l'infamie qu'est l'homosexualité.
Surtout qu'en plus, on parle d'anustocratie, c'est à dire livrer son anus à un de ces rapaces pour avoir une bonne situation dans le pays, malgré son cursus.
Toute personne pourvue d'un temps soit peu de raison trouverait cela anormal, mais comme par enchantemant, les Africains qui jadis, garants de la morale et de l'hétique, préferent aujourd'hui l'héritage de la france. Une france où pour percer dans certains domaines comme la politique ou les médias il faut être homosexuel.
Je suis consterné et indigné de voir des Noirs qui se disent intéllectuels comme ce jofrere et tous ceux qui sont à sa solde se complaire à l'idée que dans un pays, la réussite sociale et financière dépende du fait d'être homosexuel, ou encore de livrer le sexe de sa femme et ses filles encore mineures à des politiques en quête de libido animalière.
Heureusement qu'il existe encore des gens comme ce valeureux mouyabi qui n'ont pas peur de crier haut et fort que l'homosexualité est un fléau inqualifiable qu'il faille extirper de l'afrique commed'ailleurs toutes les autres abominations que nous avons hérité de la France.
Si Noirs savaient si Noirs pouvait, l'Afrique serait libre .
Je dois dire que je n'en reviens pas, je suis vraiment écoeuré de voir que nous ne parlons pas d'une seule voie à ce sujet sur ce site. Je ne savais qu'autant de Noirs trouvaient l'homosexualité normale.
Moi qui pensait qu'à bali et dans tous ces coins en thaïlande (le paradis des pédophiles), on y trouvait que des blancs, je commence à comprendre qu'on y trouve des et pas en moindre quantité.
Cela étant je remercie, l'auteur de ce sujet, car ça m'a permis de voir que l'homosexualité chez les Africains se répand plus vite que le sida.
En tout cas merci, j'en aurai appris des choses.
Ya vraiment de quoi avoir peur pour le continent, si ses hommes sont incapables de faire la distinction des sexes, et sils aplelent bien ce qui est mal, au nom du politiquement correcte.
A tous ceux qui sont encore normaux, et qui font bon usage de leur raison, sachez que le combat est grand, mais courage la raison l'emporte sur la folie, j'ose croire.
Sur tout ne nous laissons pas berner par ces trompeurs habiles, et par leurs discours insidieux.
Si Noirs savaient si Noirs pouvaient.
Voilà qui devrait cloturer le débat sur l'intention des journalistes européens qui en ont parler! on attends pas les européens!
A lire!
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http://www.cameroon-info.net/cmi_show_news.php?id=17269
La conférence organisée avant-hier au Kaba-Ngondo a tourné, malgré quelques voix divergentes, en une dénonciation de cette pratique.
Il n’y a réellement pas eu débat lundi dernier au pavillon culturel Kaba Ngondo. A cause de la condamnation quasi unanime de l’homosexualité. Certes, l’affiche était alléchante. Près d’une dizaine de personnes invitées comme panélistes pour apporter leur contribution au thème : " Homosexualité : débat public ou procès de la presse ? ". Après l’émotion qu’a suscité la publication récente par certains journaux de listes d’homosexuels présumés. Suzanne Kala-Lobé, journaliste à " La Nouvelle Expression ", Biloa Ayissi et François Bikoro — deux des responsables des journaux ayant publié ladite liste —, Célestin Lingo, président de l’UJC, Patrice Etoundi Mballa, journaliste, Charles Ateba Eyene, coordonnateur national du Club Ethique et Me Achet Martin Luther, avocat, se sont étripés verbalement, autour du modérateur Laurent Charles Boyomo Assala, directeur de l’Esstic, sous les hourra et acclamations d’un public surexcité. " On n’avait jamais vu cela au Kaba-Ngondo depuis qu’on organise des rencontres intellectuelles ", s’étonnera une des hôtesses. Le débat prévu, lui, s’est transformé en guerre des tranchées entre ceux qui récusent fermement l’homosexualité et ceux — minoritaires — qui plaident pour le droit à la différence.
Suzanne Kala-Lobé, prise à partie par les trois-quarts de la salle chauffée à blanc, compte parmi ceux qui tolèrent au nom des libertés. Elle récuse le travail de stigmatisation des personnes par ces journaux. Car soutient-elle, il faut faire la différence entre l’homosexualité ordinaire, comme penchant naturel et l’instrumentalisation de la pratique pour atteindre le pouvoir. Ce qui, à terme, peut porter atteinte à la cohésion de la société. Levée de boucliers. Notamment du Pr. Titi Nwel. Le sociologue dénonce ces pratiques où certains individus veulent dominer les autres, en voulant faire accepter ces agissements à la société. Pour lui, l’homosexualité relève de la post-modernité, où des individus ont dépassé la loi, alors que la société camerounaise elle, est encore dans la modernité, où la loi doit être respectée. Celle-ci en rappel, réprime sévèrement l’homosexualité (art. 347, bis du code pénal : 6 mois à cinq ans de prison). Les responsables des journaux, profitant de l’espace offert, ont déclaré quant à eux avoir des preuves de leurs allégations, et attendre les procès. Ou encore chez Charles Ateba Eyene, préoccupé par les problèmes de la jeunesse : " La pratique de l’homosexualité, qui est une forme de corruption n’a pas de place dans un pays sous-développé. Dans une société comme la nôtre dans un contexte de mondialisation, ce sont des valeurs de compétence et d’excellence qui sont requises pour toute promotion ".
Pour le reste, dans une cacophonie indicible, certaines personnes ont tenté de démontrer que l’Afrique a connu des termes pour nommer l’homosexualité. Tandis que pour Célestin Lingo, les homos sont " en deçà des chiens " et leur pratique relève du " magico-politique " Les discussions ont à des moments eu des relents politico-idéologiques. Répondant à l’intervention d’un ressortissant canadien au sujet de personnalités occidentales gay qui occupent des postes de responsabilité importants dans leur pays, Hameni Bieleu, leader de parti politique, déclare qu’on ne doit pas importer des modèles étrangers au Cameroun, alors que pour un autre, l’Occident n’est pas une référence en matière de mœurs. Des querelles d’Upécistes ont même rejailli à un moment, portant sur l’amalgame entre le combat pour la liberté et la tolérance vis-à-vis des homosexuels. Un médecin, neurochirurgien, est venu parler, grâce à un témoignage, des dégâts corporels, de l’incontinence rectale qu’entraîne la sodomie. Au finish, il y a eu comme un goût d’inachevé dans cette espèce d’orchestration bruyante initiée au départ avec des intentions louables par Ferdinand Nana Payong. De digressions en périphrases, le thème du départ a été délaissé par la quasi-totalité des intervenants, tandis que les passions commençaient à s’exacerber. Quelques injures ont même fusé. Tous pourtant sont repartis avec, chacun, une opinion sur la question, sûrs que les débats au Cameroun sur l’homosexualité, et sur sa réelle ou supposée utilisation comme moyen d’ascension sociale, ne font que commencer…
Posté le: Mer 08 Fév 2006 17:42 Sujet du message: Re: le bien-être de tous avant toute chose
mouyabi a écrit:
Edité par Grioo
c'est curieux! ces termes ont été utilisés par ceux qui sont au pouvoirs chez nous pour faire tuer ceux qui s'opposaient à eux sur la façon dont il gerait l'état!
Comme quoi l'opposant peut très vite devenir ce qu'il combat!
Inscrit le: 01 Mar 2004 Messages: 1327 Localisation: Paris
Posté le: Mer 08 Fév 2006 20:58 Sujet du message: Re: heuuuu
mouyabi a écrit:
Parler de démocratie dans un tel état de déliquescence de désordre c'est une utopie atopique et uchronique.
On ne met pas la démocratie dans la misère et l'illétrisme. On ne met pas la démocratie dans le tribalisme.
Ha afrique !!!
Mouyabi
On peut être désemparé devant la violence des certains propos. on peut même être séduit par un discours musclé appelant à un sursaut de la nation. La patrie est en danger.
Comme de bien entendu, à l'heure de la société de l'information, certains surfent sur la vague d'émotion provoquée par une diffusion de masse d'une liste de pédés présumés, pour nous présenter un tableau cataclysmique du Cameroun: CORRUPTION, PEDOPHILIE, SATANISME et j'en passe. L'enfer sur terre. SODOME et GOMMORHE reconstitués.
A les écouter, le Cameroun serait peuplé à 95% d'homosexuels et homosexuelles. Forcément, qui d'entre nous n'a jamais eu à réclamer une faveur, pour un visa, un document foncier. Tout un peuple d'homosexuels.
Tous?
Non heureusement, il existe une race d'individus incorruptibles, qui représentent l'essence de la nation comme Mouyabi et sa petite clique. Ils vont venir, mettre tous ces déviants dans des camps. Tant qu'à faire, avec eux, ils enfermeront aussi les intellectuels qui à force d'européanité ont précipité plus que d'autres le pays vers sa chute. C'est la rédemption.
Mais tout ça est bien évidemment faux. Certains doivent se frotter les yeux pour reconnaitre derrière la descrition outrancière le pays quitté hier. Une chose est certaine, les forces à l'oeuvre derrière tout cela sont des forces ennemies du Cameroun. je repose la question. A qui profite le crime?
aussi sûrement que Pol Pot haïssait son peuple puisqu'il en a massacré plusieurs millions au nom de la RENAISSANCE KHMER, les gens comme mouyabi et consors nourrissent une haine féroce pour les leurs, une haine de soi, mépris de soi qui se retranche malheureusement comme souvent derrière le discours de la renaissance africaine. Il ne faut pas s'y tromper. Combien de sanguinaires, d'assassins, de fossoyeurs ont trompé les gens avec ce discours.
En toute cohérence, quand on méprise le peuple, on n'envisage en aucune façon de lui confier le pouvoir. avec vos "despotes éclairés" j'espère que vous ne trompez plus personne. _________________ Un ennemi intelligent est préférable
à un sot ami
agir en penseur, penser en homme d'action
Recentrons le problème, ne nous perdons pas dans des querelles de bar...
Voici un article qui pourait éclairer certains...
L’éclairage de SHANDA TOnmE
Notre plume doit servir la vérité, le courage, et l’honneur, et non la diffamation, le chantage, et la lâcheté : j'accuse
C’est un grand commis de la République, qui, victime de ce qui ressemble de plus en plus à une cabale organisée autour de l’homosexualité, s’exclame à la fin d’une lettre qu’il adresse à la presse pour rétablir son honneur : “ où va le Cameroun ” !
C’est un autre citoyen, responsable dans une entreprise publique, victime de la même folie attentatoire à l’image et à la réputation d’autrui, qui martèle : “ peux-tu imaginer, ma fille est revenue de l’école, en pleurant, parce qu’on lui a dit que son papa est ceci et cela ! j’ai porté plainte pour l’honneur et la dignité de ma famille, de mon épouse, de mes enfants ”.
Ces épisodes m’ont littéralement brisé, interpellé, et métamorphosé. Je n’ai jamais autant ressenti peser sur mes épaules de leader d’opinion, de citoyen et de témoin actif du processus de destruction moral de notre pays, une si grande responsabilité. Cette responsabilité, c’est celle qui commande, à un moment donné de la vie d’un peuple, que des hommes et des femmes en qui l’on voue les quelques charismes, se saisissent de l’actualité, s’engagent, se positionnent, et orientent l’intelligence collective.
L’expérience des grands procès de l’histoire qui ont marqué nos lectures, nous renvoie à l’affaire Dreffus en France, et le rôle que joua l’écrivain Emile Zola. Alors que tout un système avait été mis en branle pour crucifier le jeune capitaine Dreffus, Zola, courageusement, prendra le contre-pied, pour défendre l’infortuné, et confondre tout le monde. Il écrira son inoubliable “ j’accuse ”.
Ce que révèle notre actualité immédiate, sous la plume de quelques inquisiteurs d’une certaine presse, est une détestable démonstration de notre perdition morale. Cela mérite que l’on se lève, que les justes montent en première ligne, que nous ayons le courage de dire non ! Qu’ils soient muent par leurs coutumes, leurs chefs de culte, ou par l’argent, c’est non !
J’accuse, ceux qui ont si légèrement, et si fatalement, renversé nos priorités, et troublé la conscience populaire, avec des histoires insensées sur le sexe des anges, la table des rois, et les récréations de leurs ennemis. Rien, mais alors rien, ne peut justifier, que l’on porte atteinte aussi gravement, à l’image, à l’honneur et à la réputation des gens. Si c’est au nom du fameux code pénal, alors laissez faire le procureur, lequel nous brandira l’arme du crime, le lieu, les victimes. J’accuse, ceux qui, profitant des libertés relatives d’une société qui sort à peine d’une autocratie absolutiste, manipulent leurs plumes pour diffamer, mentir, intriguer, et salir, au lieu de se mettre au service de la vérité, du courage, et de la raison collective. Aucune preuve, aucun motif, aucune incitation, ne saurait donner le droit à quiconque d’exposer la vie privée d’un autre, ou de le présenter sous des pratiques qui ne sont pas les siennes. Nous n’avons ni le droit de nous occuper de la manière dont les gens tiennent leurs cuillères à table, ni de la couleur des sous-vêtements qu’ils préfèrent.
J’accuse, ceux qui, plongés dans des frustrations diverses, développent des jalousies intéressées contre ceux qui dans leurs subconscients, seraient en réalité leurs modèles et idoles. Ce que préfigurent les dénonciations troublantes auxquelles nous assistons, ce sont des règlements des comptes inacceptables, diligentés par des lâches qui, de l’ombre, animeront des tueries et des massacres à grande échelle. Se taire maintenant, c’est laisser libre cours, à des abus dangereux, que les générations futures, en fouillant les archives, prendront pour la culture générale de notre société en ce 2006.
J’accuse, ceux qui pressés d’en finir avec un régime, ou pressés de voir certaines personnes quitter la scène, recourent à la délation, à la médisance, et à la provocation pour les atteindre moralement. Je ne militerai jamais avec ceux qui, lorsque cela les arrange, trouvent normal de brutaliser leurs épouses au nom des traditions africaines, et réfutent les mêmes traditions, lorsqu’il s’agit de s’identifier à quelques codes moraux universels. Rien ne peut venir rétrécir ou altérer le libre droit des gens, de jouir de leurs vies, de la façon la plus convenable pour eux.
J’accuse, tous ceux qui, ayant certainement perdu la raison, se livrent à la culture de la vindicte populaire, comme cette étonnante justice des rues, qui consiste à brûler vif, des gamins qui volent des broutilles, pendant que des gangsters en col blanc, distraient impunément des milliards.
Je refuse, que notre lutte, cette quête longue et sérieuse pour l’alternance démocratique véritable, cette soif de changer de régime, cette urgence de justice sociale et de meilleure répartition des richesses, échoue maintenant sur l’autel des rancœurs programmés de quelques fous de la plume. Les souffrances du plus grand nombre et les attentes qui en résultent sont réelles, mais nous ne militerons jamais pour une prise de pouvoir par les voies de la vulgarité et de l’indignité.
Ce que révèlent les fous de la plume qui font l’actualité, c’est en effet une crise profonde de la société camerounaise. La trop longue attente d’une société meilleure aboutit aujourd’hui, à cette forme de lassitude prompte à faire éclore tous les dangers, à renverser toutes les valeurs, et à soupçonner tous ceux qui incarnent le pouvoir. Lorsque la norme devient la tricherie, l’incompétence, le vol, et le favoritisme, on se sent perdu. En fait, on ne comprend pas ou plus, pourquoi, ce sont toujours les mêmes, qui sont ceci ou cela, et font ceci et cela. On développe alors des haines à leurs endroits, après les avoir ciblés, et on déverse sur leurs noms, toutes les calomnies, jusqu’à s’occuper de leurs intimités.
Le problème est grave, car dès lors qu’on en vient, à ne plus reconnaître qu’un citoyen a obtenu ses diplômes par les voies régulières, en étant même major de ses multiples promotions, on tombe dans la mort de l’intelligence, l’assassinat de la vérité, et la diabolisation du mérite. C’est trop facile, de transformer une ascension professionnelle des plus méritées, en récompense des appartenances à des clans, des sectes et des fratries de toutes natures. Mélanger le vrai et le faux pour convaincre, est une astuce vieille comme l’âge du Christ.
Notre plus haute conscience, nous commande, par conséquent, de dire non à ces travers, de les condamner, et de soutenir qu’au contraire, ce sont ceux qui cherchent ainsi à nier les compétences des gens, qui indiquent des mauvais repères à la jeunesse.
Que le pouvoir soit rouge, jaune, ou bleu, il sera toujours fait des compétents, et des cancres, dans un mélange qui selon la nature du régime et son niveau de démocratisation, privilégie quelques-uns, au détriment de quelques autres. Le meilleur combat dans ce cas, c’est la revendication effrénée de la justice, et non le chantage. De même, dès lors que du journalisme, il n’y a plus que le chantage, la délation, et l’extravagance de quelques mercenaires de l’écriture publique, le crime s’installe, et la corruption n’est plus le fait des gouvernants, mais de ces incapables, de ces envieux, qui aspirent à manger par tous les moyens.
Faut-il enfin, le dire aussi, que j’accuse, tous ceux qui font de l’Afrique et des Africains, un berceau de pureté, proclamant l’homosexualité étrangère, tout en adoptant le téléphone mobile, les véhicules de luxe japonais, et le costumes trois pièces de cet Occident qu’ils pourfendent à longueur de journée. Non, ni la Rose Croix, ni la Franc-maçonnerie, ne saurait, dans la vision idiote de quelques ignorants, relever des chambres des mysticismes criminels et pervers. Nous avions déjà, ici même, fait une auto critique en règle, sur notre lecture déformée des œuvres de bienfaisance du Lion’s Club et du Rotary par exemple. Notre tort c’est de chercher à diaboliser, tout ce que nous ne connaissons pas, tout ce que nous ne comprenons pas, ou tout ce que nous maîtrisons mal.
Certes, et personne ne viendra nous démentir, beaucoup de Camerounais, ont cru qu’en se faisant membre de tel ou tel fratrie, ils graviraient rapidement les échelles de l’ascension politique et sociale. C’est ce qui fait assimiler aujourd’hui, et confondre en même temps, toute réussite, avec cette forme de prostitution de l’esprit et du corps. La vérité est ailleurs, et nous le disons avec l’indépendance, la suffisance, et la tranquillité d’un citoyen libre, militant de toutes les grandes causes qui, de surcroît, n’appartient à aucune de ces fratries, mais tout en respectant le droit intangible de quiconque d’y trouver son bonheur.
J’accuse enfin, pour que l’histoire retienne, ceux qui auront voulu nous faire changer de combat, nous conduire dans ce que Pius Njawé qualifiait, déjà, trop prudemment sans doute, de distraction. Je veux que l’on traite un monsieur responsable de salaud, parce que son bilan milite pour ce traitement, et non pas que l’on me parle de son sexe et de ses amours. J’attends de voir le résultat des investigations faites auprès des banques sur la fortune des gestionnaires de la chose publique, et non pas que l’on fasse pleurer leurs enfants par des dénonciations incendiaires.Nous ne prendrons pas le pouvoir par ce moyen, et nous ne réussirons rien par cette voie. Nous ne croiserons pas non plus les bras pour attendre le ciel, comme semblent l’indiquer les pasteurs de toutes les religions. De la rue, nous bousculerons les tenants du pouvoir, sans qu’il soit besoin, de parler de leurs pratiques sexuelles.
Je vous accuse, messieurs, d’avoir, en ce début d’année 2006, fait un très mauvais usage de votre plume ! Appelez donc à la révolte populaire contre la hausse des prix, la vie chère, la misère et la pauvreté ! levez-vous et prenez les devants des cortèges des manifestants, et vous aurez rendu un grand service à la survie de la république. Je vous suivrai alors partout dans ce combat !
Le messager
Le 08-02-2006 _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo
J’accuse, ceux qui, plongés dans des frustrations diverses, développent des jalousies intéressées contre ceux qui dans leurs subconscients, seraient en réalité leurs modèles et idoles. Ce que préfigurent les dénonciations troublantes auxquelles nous assistons, ce sont des règlements des comptes inacceptables, diligentés par des lâches qui, de l’ombre, animeront des tueries et des massacres à grande échelle. Se taire maintenant, c’est laisser libre cours, à des abus dangereux, que les générations futures, en fouillant les archives, prendront pour la culture générale de notre société en ce 2006.
Tu sais quoi Bamiléké, un vieux proverbe bulu dit " â kulu zâ mvôto", qui veut dire "Tortue, de nous deux, qui porte la carapace ?" A moins que je ne sache pas lire ni comprendre la langue française. Je me comprends, j'apprenais la mienne...
Distraction! Distraction!
On veut distraire le peuple en l'agrevant de personne susceptible de subir sa colère issus des fustrations de tant d'années de vole et de mauvaise gestion du patrimoine commun!
Mais qui pour écrire clairement en tête de page d'un journal que Biya a ruiné le cameroun!?
Qui pour mettre la liste des brigands qui ont détournés des fonds publiques pour assouvir leurs besoins personnels!?
Personnes évidement!
déclarés l'homosexualité d'hommes politiques , et alors, dans nos états qui va les conduire aux juges? qui? personne!
On vient distraire le peuple avec une liste sur fond de thème de people pour couche populaire , et certains croint voir une minirévolution! non! c'est de la poudre yeux ! tout au pluis seront pris dans les mailles de la "justice" l'anonyme et qui va recupérer les lauriers de cette "justice" populaire, toujurs les mêmes qui sont au pouvoir!
Ces journaux ont fait dans la distraction pour couches populaires, nullement une avancée vers un vrai changement!
La voiture est en panne , on change la carosserie, on laisse le moteur et certains sont contents, mais elle ne va pas repartir la voiture!!
Qu'ils dressent en première pages le bilan économique et sociale de Biya et ses compairs et la on verra leurs courages!!!
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