grioo.com

[semeki]

N'oubliez pas que ce sont les populations RDCongolaises qui ont et payent encore le prix fort de ces événements (plusieurs millions de morts en RDC!) à cause des visées expansionistes des dirigeants des petits pays voisins encouragés par les multinationales et la complicité de certains états occidentaux.

[haylé]

joseleñ

[MARVIN]

Le genocide est le resultat d'une instrumentalisation ethniste herité du colon belge et reactiver par le pouvoir Hutu et les resaux franceafriquaine pour le maintient du pouvoir et d'une strategie geo-politique.

Un peu d'histoire??

Les Tutsis , mieux eduqués, dans un pays ou la belgique(colon) se reposait tellement sur l4eglise qu'on a pu parler de theocratie , ont commis le sacrilege , en revendiquant d'une part l'independance , et d'autre part la laicité, le tout avec le vocabulaire marxiste(guerre froide) de l'epoque. La belgique et l'eglise deciderent alors de renversé completempent leurs alliances avec les Tutsis et de s'appuiyer sur la majorité de la population Hutue, se mettant a dénoncer la place trop importante de ces tutsis qu'ils avaient etablis comme leur seul relais. C'est ce qu'on a appelé la révolution Hutue, la "révolution populaire", qui s'est soldée par une serie de massacre au tournant des années 60. Ces massacres ont jeté dans l'exile tout ceux qui portaient le projet d'indépendence de ce pays. A cette époque, la France n'est pas intervenue.
Mais la faiblesse des capacités d'intervention de la belgique ont incité la Franceafrique à se transformer progressivement en franceafrique latine. La France va se substituer à l'ancien colonisateur belge au Congo, au rwanda, Burundi, et de l'ancien colonisateur portugais en Angola. Elle devient , à partir de Kolwezi - (les para francais de Giscard en 1978 sauver Mobutu en sautant sur le Katanga et ses richesse miniéres-) le principal partenaire du Zaire. Vers la fin des années 70 , pour des raisons stratégique, elle s'impose aussi comme le principal partenaire occidentale du Rwanda.
Au début des années 90 , lors de la poussée democratique en afrique qui fait suite a la chute du mur de Berlin (je me souviens en RDC ,qui comptait 1 suel parti unique "MPR" de Mobutu, ou , du jours au l'endemain , les partis politique proliferaient comme des champignons) les pouvoirs des pays Africains , en l'occurance le Rwanda, ne pouvait plus prétendre rester en place pour faire le bien du peuple , pour guider le developpement du pays (car plus personne n'y croyait encore a cette foutaise). Ayant perdu la confiance du peuple , le pouvoir en place et son partenair la franceafrique, devait trouvé un autre moyens ; il se jette alors sur l'arme ultime du politique, le bouc émisaire, l'instrumentalisation de l'ethnisme. Le nouveau discours consiste alors à dire qu'on reste au pouvoir , non pour le bien du peuple (car, je le redis, le peuple N' Y CROIT PLUS) mais pour éviter que ce pouvoir n'échoie à l'adversair de tjrs , l'adversair atavique, qui viendrait oter le pain de la bouche des Rwandais authentiques , égorger leurs fils et leurs femmes....
Il y a donc brutalement, au début des années 90, un regain forcené de l'instrumentalisation de la difference ethnique ( la celebre radio des mille collines qui s'averera etre une arme de destruction massive tres efficace ) .
Le discours de haine cible tout les Tutsis sans exeption, au prétexte que les exilés Tutsis en Ouganda , descendant des progroms des années 60 , tentent de reprendre le pouvoir via la rébellion armée FPR. Compromis La Franceafrique se solidarise avec ce régime en place , à l'ideologie ethniste,,et l'assistent dans sa polarisation raciste.
S'en est suivies, on se souvient tous des episodes:
-de l'affaire du fils Mitterand etc... impliquer (volontairement ou involontairemnt) dans une vente d'armes a un regime clanique en train de mijoter un genocide.
-Le 6 avril 1994 , l'avion d' Habyarimanaest abattu et aussitot le genocide commence. La radio des mille colline servait d'informateur au genocidaire et informait sur les cachettes des Tutsis.
-Operation Turquoise . Pffff pour contrer les troupes du FPR ouais...
Il ne faut pas avoir fait l'ENA pour comprendre que la complicité de la France dans ce genocide est le pire crime francais du XXeme siecle.

[yovo]

merci as tous de m avoir eclairer et surtout donner des mots qui me permetrons de googleliser pour chercher plus d infos

[misterxafrica]

Ce qui se passe aujourd’hui en RDC, où des troupes rwandaises déguisées en rebelles tutsis congolais, désillusionnées, battent de tous côtés en retraite, doit être considéré comme étant les derniers spasmes d’un régime aux abois. Le Rwanda dont on connaît les visées sur une partie de la Rdc joue son va-tout. Il ne veut pas perdre le prétexte juteux de la Rdc, “refuge des génocidaires” au risque de se retrouver face à son opinion publique, de plus en plus critique vis-à-vis des politiques aventuristes que mène le gouvernement de leur pays. Ayant abondamment menti à son peuple et à l’opinion internationale, il ne restait à Kagame que le recours aux exploits d’éclat. Qui sont les seuls de nature à attirer attention du monde entier.
Celui-ci a compris, même si cela a mis du temps, que Kigali adore les provocations et pousse la témérité jusqu’à envoyer à la mort des enfants rwandais qui ont eu le tort d’avoir choisi le métier des armes pour servir leur pays. Et dans toutes ses expéditions militaires en Rdc, le Rwanda, quoi qu’il clame, est sorti chaque fois plutôt plus affaibli que ragaillardi. Maintenant, la question : pourquoi, de manière récurrente le pouvoir de Kigali envoie chaque fois ses militaires piller nos richesses et tuer nos compatriotes ? La réponse est connue de tous. Mais pour cette dernière agression qui tourne en cauchemar pour Kagame, il y a une raison qui mériterait d’être soulignée.

Couvé hier par toute la communauté internationale, le Rwanda qui a pratiqué le mensonge à un degré insoupçonné, se rend subitement compte que plus personne ne tient compte de lui. Dès lors qu’il est question de la Rdc, plus personne ne court prendre ses avis. Alors que l’Angola et l’Afrique du Sud sont, à des niveaux très élevés, associés souvent à toutes les réflexions sur la Rdc. Ayant de tout temps entretenu de très mauvais rapports avec la Rdc, les derniers appels de pied de Kigali n’ont rencontré ici aucun écho favorable.

Qu’on se souvienne de sa sortie d’il y a quelques temps seulement au cours de laquelle il conseillait à la communauté internationale de laisser les Congolais libres de conduire les affaires de leur pays comme ils l’entendent. Dans des circonstances différentes de celles que nous vivons en ce moment, une déclaration pareille aurait été saluée avec chaleur par tout le Congo. C’est pourtant dans une indifférence plutôt glaciale que les propos du maître de Kigali ont été accueillis ici. Autrement dit, en revenant avec fracas en Rdc, Kigali qui a pris conscience de son isolement, ne poursuivait qu’un objectif : attirer l’attention des maîtres du monde sur lui. Un coup d’épée dans l’eau. Personne ne veut se risquer à l’associer à des rencontres au cours desquelles se discutent certaines choses de la Rdc.

Le dernier élément qui a conduit Kagame à cette solution d’extrémisme désespoir, envahir de nouveau la Rdc, c’est l’option prise par l’Udps d’intégrer le processus en cours. Il ne faut pas, en effet, perdre de vue que Kigali a toujours fondé sa politique en Rdc sur des divisions, devenues célèbres, qui minent la classe politique congolaise. Il était habitué à compter chaque fois sur des Congolais prêts à l’aider à réaliser ses rêves chimériques au Congo. Il a constaté que lâché par la communauté internationale, il n’a plus en même temps de répondant fiable en Rdc. Parce que tout le monde veut des élections, cela ne peut signifier qu’une chose pour Kigali : la fin de tout. Effectivement c’est la fin de toutes ses illusions sur ce pays. Qui n’est plus propre à aucune forme de domination.

Au Congrès américain, Kagame ne fait plus l’unanimité

Une congressiste américaine, Cynthia McKinney, envoyée spéciale de Bill Clinton en Afrique, a récemment révélé, à l’occasion d’une interview accordée au magazine Afrique Education, que l’attentat du 6 avril 1994 contre le président rwandais Juvénal Habyarimana était rien moins qu’un coup d’Etat. Pour elle, ce qui s’est passé au Rwanda n’est pas un génocide planifié par les Hutu. « C’est un changement de régime. Un coup d’Etat terroriste perpétré par Kagame avec l’aide de forces étrangères ». C’est ainsi qu’elle est d’avis qu’ « il faut faire éclater la vérité aux Etats-Unis » et dit ne pas comprendre pourquoi le Tribunal pénal international pour le Rwanda refuse d’enquêter sur l’attentat du 6 avril 1994 alors que celui-ci est reconnu par l’Onu comme l’événement déclencheur du génocide.

Elle ne comprend pas non plus « pourquoi les pays occidentaux et les Etats-Unis en particulier laissent faire Kagame en Rdc ». Elle ne comprend pas également pourquoi l’Armée patriotique rwandaise massacre, pille et viole les femmes en Rdc sans que le monde entier s’en émeuve. Et enfin, elle ne comprend pas « ce silence en forme d’encouragement de la communauté internationale à l’égard de crimes abominables perpétrés par Kagame et ses hommes ».

Cynthia McKinney affirme que le gouvernement Clinton avait décidé de changer de régime au Rwanda. Et explique que c’est ainsi que Paul Kagame est arrivé au pouvoir par la violence et la guerre.

Selon cette congressiste, le Tribunal pénal international pour le Rwanda, Tpir, qui prétend juger les Hutu, est un cirque judiciaire lamentable. Une “honte internationale”. C’est « une véritable escroquerie », affirme-t-elle, comme le montre l’excellente enquête du journaliste Charles Onana. « Ce livre, que jai reçu et qui est fortement documenté, met à nu les pratiques douteuses du Tribunal d’Arusha. Comment peut-on prétendre juger des criminels hutu alors que Paul Kagame et les éléments de l’Apr qui ont abattu l’avion du président Habyarimana et assassiné des milliers de Hutu ainsi que des Tutsi, des Espagnols et des Congolais, sont libres ? »

On la reconnaît comme la seule élue à avoir organisé une table ronde au Congrès américain sur l’attentat du 6 avril 1994, avec des agents du Fbi, des éléments de la Cia, des enquêteurs du Tpir et des témoins de l’attentat. Elle a remis des preuves au juge Bruguière et est un témoin important, avec le prix Nobel de la paix argentin Adolpho Perez Esquivel, dans l’enquête que mène la justice espagnole sur le pillage de la Rd Congo et les crimes commis par Kagame au Rwanda et en Rd Congo contre les prêtres espagnols, les Rwandais et les Congolais.

Cynthia McKinney dit ne pas pouvoir concevoir que les hommes de Kagame, “qui ont bénéficié d’une formation militaire aux Etats-Unis depuis 1990, utilisent ces compétences à des fins criminelles ». Et, apprend-elle, « c’est pour cette raison que nous avons déposé une plainte avec constitution de partie civile en Espagne avec le prix Nobel de la paix argentin Adolfo Perez Esquivel, Juan Camera, candidat espagnol au prix Nobel de la paix, et trois municipalité espagnoles, pour élucider les crimes commis en Rdc et au Rwanda de 1990 à 2002. Ayant personnellement suivi le dossier des Grands lacs au sein du parti démocrate et au Congrès, je pense que le travail que font les magistrats espagnols sera utile à la vérité ».

Connue aux Etats-Unis pour ses prises de position courageuses contre la guerre en Irak et le pillage de l’Afrique par les pays occidentaux, Cynthia McKinney, qui est la première élue noire américaine du Congrès à avoir demandé une commission d’enquête sur les événements du 11 septembre 2001 à New York, a longuement enquêté sur la tragédie des Grands lacs. Elle dénonce une politique étrangère américaine brutale et irresponsable en Afrique noire.

Désormais, Paul Kagame est invité à bien se tenir...

et en supplément :

GENOCIDE RWANDAIS : POURQUOI CARLA DEL PONTE A ETE JETEE DU TPIR PAR L’ONU (afrique Education)

Les confidences de Carla del Ponte à Charles Onana expliquent pourquoi l’ex-procureure du TPIR, Carla Del Ponte, a été renvoyée d’Arusha et pourquoi l’ONU pour la remplacer a préféré jeter son dévolu sur un paisible magistrat gambien proche de la retraite. Une trouvaille du secrétaire général Kofi Annan.

Interrogée par le quotidien suisse « La Liberté » sur la version de Charles Onana, Carla Del Ponte confirme les révélations du journaliste. « La procureure affirme avoir rencontré le journaliste et reconnaît lui avoir bien tenu les propos cités dans son livre » intitulé Les secrets de la justice internationale, Editions Duboiris, 480p. 20 euros.

Comment Paul Kagame a saboté le travail de Carla del Ponte

Dans une interview au quotidien italien La Republica, Carla del Ponte dira avoir été menacée pour ses enquêtes au TPIR par le chef de l’Etat rwandais. Interrogée sur le malaise et la nervosité de Kagame à propos des crimes commis par l’APR, qu’il dirigeait en 1994, Carla del Ponte nous a raconté :

« Lorsque nous avons commencé à mener nos enquêtes sur l’APR, nous nous sommes demandé s’il était nécessaire d’informer le gouvernement du Rwanda. Après réflexion, nous avons décidé qu’il fallait non seulement avertir le gouvernement de nos investigations mais qu’il fallait surtout essayer d’obtenir sa collaboration dans ces investigations. J’ai donc décidé de rencontrer le président Kagame à ce propos. […] Je dois préciser que nous avions identifié treize sites correspondant à des lieux où des crimes avaient été commis par l’APR. Parmi ces sites, nous avons choisi de travailler sur deux sites importants où nous avions recueilli le plus d’indices concrets et d’éléments de preuve.

Lors de notre première rencontre, le président Kagame m’a assurée de sa coopération en me disant qu’il demanderait à l’auditeur militaire de coopérer avec nous. A mon grand étonnement, lorsque j’ai rencontré l’auditeur militaire, il semblait me dire qu’il n’était pas sûr que le président Kagame avait vraiment accepté une quelconque coopération avec le TPIR à propos de nos enquêtes portant sur l’APR. Après plusieurs mois de silence, je suis repartie à Kigali pour rencontrer le président Kagame. Je me souviens bien qu’il avait demandé à l’auditeur militaire d’être présent à notre entretien. Le procureur rwandais M. Gahima était également venu. J’ai à nouveau fait état du manque de coopération du Rwanda par l’intermédiaire de l’auditeur militaire à nos enquêtes sur l’APR.

Dans une attitude assez catégorique, le président Kagame a dit à la fois à l’auditeur militaire et au procureur Gahima de coopérer avec le TPIR. En sortant de cette rencontre, je croyais que les obstacles étaient levés. J’avais même envoyé une requête écrite à l’auditeur militaire. Malheureusement, il n’y a plus eu de suite. Nous avons naturellement continué nos enquêtes à l’étranger.

J’ai recueilli des preuves suffisantes sur les crimes commis par l’APR mais j’avais aussi besoin de poursuivre mes investigations sur le territoire rwandais. J’ai donc demandé une troisième rencontre avec le président Kagame. Lors de cette nouvelle entrevue, son attitude a complètement changé. Il m’a clairement dit que ce n’était pas ma tâche de conduire les enquêtes sur l’APR.

Il a souligné que de telles enquêtes relèvent plutôt de la compétence des autorités rwandaises et pas du TPIR. Il me dira donc d’abandonner ce travail. Je lui ai néanmoins rappelé que le TPIR est indépendant et que si les enquêtes sur l’APR relevaient vraiment de la juridiction nationale rwandaise, je n’avais pas de preuve que la moindre enquête avait été menée jusque-là sur l’APR.

Par conséquent, je réaffirmai mon intention de continuer à enquêter sur l’APR ».

Dès cet instant, Carla del Ponte devient l’ennemie jurée du chef de l’Etat rwandais. L’entêtement du procureur à conduire un travail impartial sera perçu comme un défi, un affront insupportable à celui qui n’a jamais hésité à faire assassiner ou à emprisonner ceux qui lui tiennent tête. […] Comment les ennemis de Carla del Ponte vont-ils se manifester ? Le procureur raconte ainsi les premiers coups tordus de Kigali :

« Je me souviens bien qu’on a immédiatement commencé à avoir des problèmes dans nos procès à Arusha. Nos témoins ne pouvaient plus venir du Rwanda, certaines lois ont été modifiées par le gouvernement rwandais. Les difficultés devenaient trop nombreuses. Naturellement, personne ne m’a dit que c’était à cause des enquêtes spéciales contre l’APR. J’ai quand même bien compris qu’elles jouaient évidemment un rôle non négligeable dans tout ce qui nous arrivait. Comme les ennuis s’accumulaient et que la situation ne se débloquait pas, j’ai dit à la présidente du TPIR, Mme Nevanethem Pillay qu’il devenait urgent d’aller devant le Conseil de sécurité pour expliquer la situation ».

Kofi Annan a empêché Carla del Ponte de poursuivre les criminels du FPR

La Suissesse avait mis la main sur un autre dossier gênant qui montre indiscutablement que les extrémistes tutsi de l’APR ont commis des crimes atroces au cours de l’année 1994. Ce dossier communément appelé « rapport Gersony » a été rédigé par un expert américain mandaté par l’ONU. Une fois achevé, ce rapport a été remarquablement étouffé par le gouvernement Clinton. […] Soucieux d’en savoir davantage sur le rapport Gersony et sur l’étrange comportement de l’ONU et des Etats-Unis devant les crimes contre l’humanité commis en 1994 par l’APR, nous avons demandé des détails à Mme Carla del Ponte. Son témoignage est stupéfiant :

« Ce que je peux dire est que le fameux rapport Gersony est très important. Nous l’avons retrouvé et il est aujourd’hui dans les dossiers du TPIR. Il y a tout de même une lettre de quelqu’un qui nous a fait croire que ce rapport n’avait jamais existé. Nous avions surtout retrouvé M. Gersony, l’auteur dudit rapport. Il nous avait avoué que son rapport existait bel et bien.

Un jour, nous avons reçu un document expurgé qu’on nous a présenté comme étant le rapport Gersony. Nous avons finalement interrogé M. Gersony. Il était prêt à répondre à nos questions, mais il lui fallait une autorisation de l’ONU. L’ONU lui a malgré tout refusé l’autorisation de nous parler. Nous avons tout fait pour obtenir le droit d’entendre M. Gersony. On nous a dit non. J’en ai parlé personnellement au Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan. Mais il n’y avait rien à faire. C’était non !

Comment comprendre que c’est l’ONU qui refuse que le TPIR recueille le témoignage d’un homme qui a enquêté sur les crimes de l’APR en 1994 ? ».

En définitive, rien ne justifie l’absence de l’APR dans le box des accusés du TPIR. Accusée par Kagame de « mettre sur un même pied d’égalité les présumés génocidaires et les gens qui ont arrêté le génocide » par le ministre rwandais de la Justice, M. Jean de Dieu Mucyo, Carla del Ponte précise :

« Vous savez, Kagame a aussi dit cela à maintes reprises. Il me l’a d’ailleurs répété. En réalité, je ne suis pas là pour faire une évaluation politique. Je ne mets personne sur le même niveau. Je travaille sur la responsabilité personnelle et je traduis en justice ceux contre qui j’ai des preuves. Mais, enfin, qu’est-ce que ça veut dire mettre ‘‘sur le même pied d’égalité ?’’. Je n’ai jamais compris ce que cela signifie vraiment. Car le mandat du Conseil de sécurité ne fait pas de distinction entre les criminels. Ce mandat n’a jamais dit qu’il fallait mettre en accusation seulement les Hutu pour le génocide du Rwanda. Le mandat dit clairement que chaque Rwandais coupable de crime en 1994 doit être poursuivi par la justice internationale. Les preuves que j’ai recueillies sur l’APR ont été remises à mon successeur, le nouveau procureur Hassan Bubacar Jallow. C’est à lui de continuer le travail »1.

A vrai dire, le procureur gambien, Hassan Bubacar Jallow, n’a pas été nommé pour poursuivre le travail initié par Carla del Ponte, même s’il voulait donner l’impression qu’il était ouvert à tout dialogue. Le 17 janvier au cours d’un entretien à Radio France Internationale, il n’a pas hésité à dire que son mandat ne lui permettait pas d’engager des poursuites contre l’APR. Sa position est donc claire …et l’ONU laisse faire.

Le rapport de la CIA qui accuse la France dans l’attentat du 6 avril 1994

Voici comment la CIA a remis un rapport erroné à l’ancien Premier ministre Jean Kambanda pour brouiller les pistes et compromettre la France dans un attentat terroriste. C’est en novembre 1994, lorsque le gouvernement intérimaire prend le chemin de l’exil vers l’Est du Zaïre, que des agents de la CIA entrent en contact avec l’ambassadeur du Rwanda à Ottawa (Canada), le docteur Ségasayo. Ils lui demandent de servir d’intermédiaire entre eux et Jean Kambanda. Ils savent que l’ambassadeur rwandais est très proche du Premier ministre et qu’il facilitera la prise de contact. L’accès à Jean Kambanda ne se fait cependant pas sans difficulté car il se trouve dans les camps de réfugiés installés à Bukavu, dans le sud-Kivu (Est du Zaïre). Les agents de la CIA se font alors passer pour des hommes d’affaires américains qui veulent organiser un voyage avec le Premier ministre rwandais aux Etats-Unis. […] Jean Kambanda se résout à effectuer le voyage non sans se demander pourquoi tant d’attention à son égard et surtout pour son pays, que l’on vient d’abandonner à la folie génocidaire. Lorsqu’il arrive à Nairobi, les agents de la CIA lui présentent une série de documents dans lesquels on trouve un rapport intitulé : Résultats de l’enquête sur l’assassinat des présidents Cyprien Ntaryamira du Burundi et Juvénal Habyarimana du Rwanda, le 6 avril 1994. […]

Une chose est aujourd’hui sûre : ce rapport, venant d’une agence canadienne dénommée ISTO (International Strategical and Tactical Organization) et travaillant pour le compte de la CIA, est un faux. C’est un modèle du genre comme savent en fabriquer les services de renseignements de tous les pays. Quelques noms connus, un scénario invraisemblable, des événements et des dates imaginaires, mêlés à une logique apparente. Juste ce qu’il faut pour laisser croire à l’ancien Premier ministre rwandais qu’il détient un scoop. C’est ainsi que la conviction de Jean Kambanda sera faite, que les Français ont préparé l’attentat terroriste avec Kagame contre Juvénal Habyarimana. Il y a aussi, dans les valises des agents de la CIA, un dossier politique qui affirme que seuls les anciens pays colonisateurs sont responsables des conflits et de la dérive du continent africain. Le dossier souligne que les Etats-Unis, qui n’ont jamais eu de colonies sont seuls capables de sauver l’Afrique de l’abîme colonial. Il conclut que le FPR, pas très apprécié de la population hutu, n’est pas la solution ni à court, ni à moyen, et encore moins à long terme pour le Rwanda. En conséquence, les Etats-Unis, qui ont des intérêts immédiats à défendre dans la région, préfèrent nouer des liens profonds et rapides avec les Hutu, et précisément avec le gouvernement intérimaire en exil. Le discours des agents de la CIA, tissé sur mesure, est suffisamment éloquent pour persuader Jean Kambanda d’envisager un voyage aux Etats-Unis.

La bombe qui sème la panique à l’ONU et au TPIR

Selon l’enquête de Charles ONANA
L’ONU n’a aucun fax du général Dallaire sur la planification du génocide

L’histoire commence le 10 janvier 1994 lorsque ce fameux Jean-Pierre rencontre le colonel Luc Marchal, commandant belge du secteur Kigali, et lui raconte qu’il est membre de la sécurité présidentielle d’Habyarimana, responsable de l’entraînement des miliciens hutu et membre de l’état-major des FAR. C’est sur la base de ces affirmations qu’il aurait été pris pour un informateur crédible et digne de foi par le général Dallaire. C’est aussi après les confidences de Jean-Pierre au colonel Marchal que le général Dallaire aurait acquis la certitude que les Hutu avaient planifié depuis un moment un génocide contre les Tutsi. A l’issue de cette rencontre, le général Dallaire aurait donc pris la décision d’alerter les Nations Unies d’un plan des Hutu visant à éliminer méthodiquement tous leurs compatriotes tutsi. Ce message de Dallaire est devenu la preuve qu’évoquent tous les experts et les journalistes sur « la planification du génocide ». Que disent donc les faits ? […]

En juin 2003, un avocat canadien, Me André Tremblay, commis à la défense d’un officier rwandais réputé être un des cerveaux de la « planification du génocide » dans le procès des militaires, veut retrouver l’original de ce fax. Il reçoit une réponse étonnante de l’assistant du Secrétaire général de l’ONU, Ralph Zacklin : « Nous avons mené une large recherche dans les archives de l’ONU pour retrouver à la fois l’original du document qui avait été signé par le général Dallaire et transmis de Kigali ainsi que l’original de la transmission qui avait été reçu à New York. Nous regrettons de devoir vous informer que ni l’un ni l’autre de ces documents originaux n’ont été retrouvés ».

Dallaire a-t-il donc réellement envoyé un fax sur « le plan d’extermination des Tutsi » le 11 janvier 1994 à l’ONU ? […]

Après le départ de Jacques-Roger Booh Booh en juin 1994, son successeur, M. Shaharyar Kahn, réagit aux vives attaques des autorités rwandaises qui accusent l’ONU de n’avoir rien fait pour empêcher le génocide alors qu’elle avait été alertée dès janvier 1994 par le fax du général Dallaire. […]. Voulant comprendre ce qui s’est réellement passé, M. Kahn diligente donc une enquête interne et demande la vérification de tous les télégrammes, fax, et autres correspondances échangés entre Kigali et New York. Il veut savoir si le prétendu fax alarmant du général Dallaire a été négligé. Il cherche surtout à savoir comment une information aussi importante qu’une « planification de génocide » a pu échapper à l’attention de tous les fonctionnaires de l’ONU. Il crée donc une commission d’enquête composée de trois officiers supérieurs. Le 9 novembre 1995, une note de l’un de ces officiers, le colonel J Fletcher, au représentant spécial du Secrétaire général, détaille tous les câbles de Dallaire à l’ONU depuis décembre 1993 […]. Le 20 novembre 1995, M. Kahn rend à son tour son rapport, non seulement sur le fax de Dallaire mais aussi sur la planification du génocide :

« Shaharyar Khan aux Nations Unies, New York
Objet : mises en gardes de la MINUAR contre le génocide

Durant la récente conférence sur le génocide, les officiels rwandais en arrivèrent une nouvelle fois à la conclusion que les mises en garde du FPR sur un génocide planifié de longue date par le précédent gouvernement avaient été, soit supprimées [par le représentant spécial du Secrétaire général Booh Booh] soit négligées [au siège des Nations Unies après les rapports du général Dallaire]. Les accusations sont faites contre l’ONU, la MINUAR et les principales puissances notamment la Belgique.
J’ai nommé un comité constitué du colonel Fletcher, de monsieur Tikoca qui était l’observateur militaire en chef et présent au Rwanda durant la période et de Isel Rivero qui s’occupait du Rwanda à partir du siège des Nations Unies à cette époque. Les conclusions de ce comité sont jointes. Elles confirment le constat selon lequel il n’y a eu aucune information ni indication d’un génocide planifié. Il y a eu, bien sûr, des mises en garde contre des affrontements armés, de la violence et des tueries pour des raisons ethniques.
La note jointe avec les télégrammes vous est envoyée pour des informations sur le climat politique ».
Ce document est une véritable bombe au sein même de l’ONU. Tout le monde s’est assis sur ce rapport car l’on avait déjà diffusé partout que la tragédie du Rwanda était un « génocide planifié » et qu’un tribunal international était créé à cet effet. Acculé dans la présentation de preuves sur la « planification du génocide » et sur l’authenticité de son fax, le général Dallaire peine. Le TPIR aussi. Huit jours après les conclusions de M. Kahn, le fameux fax de Dallaire est mystérieusement introduit au département des opérations de maintien de la paix alors dirigé par Kofi Annan. Il viendrait d’une obscure ONG britannique dénommée Connaughton Camberley Surrey. Cette organisation aurait envoyé ce document le 27 novembre 1995 à partir du numéro 0127625210 à 20h16. L’objectif était probablement d’insérer le pseudo fax du 11 janvier 1994 dans les archives des Nations Unies un an après les événements du Rwanda et de valider ainsi la thèse d’un « génocide planifié ». L’administration onusienne va repérer ce fax douteux. Une note d’un employé de l’ONU affirme : Ce câble n’a pas été retrouvé dans les archives du département des opérations de maintien de la paix. La présente copie a été introduite aux archives le 28 novembre 1995.

le vent tourne enfin.............

[TjenbeRed]

Je viens de revoir Charles ONANA sur i-télé.

Sa thèse est claire : le génocide des Tutsi n'a pas été planifié et l'avion du Pdt rwandais a été abattu à l'initiative de KAGAME.

Qui est donc Charles ONANA : le fils caché de Stephen SMITH ?

Plus sérieusement, il a l'air tellement convaincu d'avoir des preuves crédibles qu'il est déstabilisant.

Quelqu'un, qui serait au fait de la question, peut-il présenter des éléments, car je n'ai rien compris aux joutes qui ont précédé et qui m'ont paru se résumer à une querelle de personnes sur des considérations générales ?
_________________
"Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)

Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]

[Skank]

[Skank]

[ogunsiron]

[TjenbeRed]

[Katana]

Ce que je trouve dramatique avec cette « guerre » du Rwanda qui a abouti à celle des grands lacs, c’est que tout le monde dit « un peu » la vérité…Et tout le monde ment…

Ils sont tous mouillés.

De Kagamé à la France en passant par les USA, la Belgique, Onana etc…

Une partie de ma famille a vécu le drame des grands lacs en direct et je pense que les témoignages de terrain sont plus évocateurs que tous les reportages et autres enquêtes.

Charles Onana utilise une méthode bien connue : Noyer des mensonges dans une partie de vérité et les entremêler…Du coup, il faut décortiquer littéralement son bouquin pour discuter point par point de la véracité d’une ligne ou d’un paragraphe…C’est du langage politique…

Il minimise le rôle de la France et Il ment !

Il accentue le rôle des Nations unies et des USA et il a raison !

Des témoins fiables ont croisé des soldats des forces spéciales US NOIRS reconnaissables « à leur accent » (témoignage de terrain, je vous dis…) parmi les « soldats » du FPR qui étaient entrés au Congo.

Tous les mercenaires engagés par la France pour aider Mobutu se souviennent encore des snipers qui les ont littéralement massacrés dans l’avancée de Kabila et des Rwandais au Congo.

La tragédie des grands lacs est une bataille entre les membres du conseil de sécurité (France, USA, BG, et un petit cabot, la Belgique) pour le contrôle de la région des grands lacs.

Bataille qui commence au Rwanda mais dont la cible principale était le Zaïre (Plus près de 4 millions de morts et cela ne choque personne…).

J’ai enregistré un reportage intitulé « l’Afrique en Morceaux, la tragédie des grands lacs » http://www.cndp.fr/TICE/teledoc/dossiers/dossier_afrique.htm#A77 dans lequel tous ces criminels avouent plus ou moins sans honte quel fut leur rôle dans cette guerre.

Yoweri Museveni, Kabila père, Kagame, l’avocat de Mobutu (qui raconte une conversation avec Dominique de Villepin au cours de laquelle Villepin lui dit que : « C’est foutu »… ), l’ambassadeur américain au Zaïre de l’époque qui explique sans honte comment il a « accompagné » la percée de Kabila et de l’armée du FPR, Kagame qui n’avais pas trop l’air de ce soucier de la mort de tous les Tutsis…Mais plutôt énervé par la trahison de Kabila père qui n’avait pas respecté leurs accords pour lui permettre de dépouiller l’Est du Congo.

Bref,

La vérité est ailleurs…

Charles Onana et sa maison d'édition Duboiris

Une maison d'édition très spéciale qui publie des auteurs proches des thèses du gouvernement français

Cette maison d'édition créée en 2003 a 7 et 1 titres à son catalogue. Rapellons que Charles Onana est un journaliste camerounais qui se présente avec beaucoup d'insistance comme "journaliste d'investigation indépendant".

On peut remarquer que la seule enquête critique à l'égard de la France, la question des tirailleurs sénégalais, est présentée comme soutenue par Jacques Chirac. Donc ne désespérons pas, dans soixante dix ans, si l'idéologie militaire ne change pas en France d'ici là à propos de l'Afrique, cette maison d'édition publiera enfin des vérités sur le génocide au Rwanda et l'implication de la France. Parions qu'avant, cette maison d'édition sortira un livre pour relativiser le massacre des Bamilekes au Cameroun par l'armée française. Mais un huitième titre depuis le 30 novembre 2005 toujours pour voler au secours de la France. (Et toujours pas d'enquête sur les massacres des Bamilékés de la part de ce journaliste d'investigation camerounais !).

Ce nouveau titre, "Les secrets de la justice internationale", serait consacré aux "Magouilles au Tribunal Pénal International pour le Rwanda" selon Afrique éducation (encore un membre de la bande). Il est bien placé pour en parler puisqu'un de ses amis, l'avocat Degli, d'un barreau français, avec lequel il a fait des conférences sur ses thèses, a été radié des avocats du TPIR pour malversation. Une tentive de redorer le blason de la Françafrique au TPIR... et puis descendre le TPIR au moment du jugement de Bagosora, cerveau présumé du génocide et seul officier rwandais à avoir suivi l'école de guerre française, un frère d'arme, c'est une signature...

"Le patron de Dallaire parle". Le titre déjà, rappelle l'ouvrage "Foccart parle". C'est aussi comme une signature.

Booh Booh n'existe que parce que Dallaire existe. Il est le patron du fameux Dallaire. S'il est le patron de Dallaire ce serait donc un être exceptionnel et méconnu ! Selon la "quatrième de couverture", Booh Booh, le très contesté diplomate camerounais de l'ONU, attaque Roméo Dallaire, avec des secrets d'alcoves faciles à fabriquer, et le rend responsable du "fiasco de la Minuar". Visiblement ça vole très bas. C'est à la hauteur des auteurs du génocide. Un travail de tentative de destruction d'une réputation. Rappellons que le général Dallaire a beaucoup critiqué l'action de la France et le jeu diplomatique de Booh Booh. Ce dernier est un ami personnel du secrétaire général de l'ONU de l'époque, Boutros Boutros Ghali, celui qui est ensuite devenu le secrétaire général de la très française "francophonie".

Il faut dire que ce cher Boutros a déclaré, selon la quatrième de couverture du livre de Philpot , édité par la maison Duboiris, ("ça ne s'est pas passé comme cela à Kigali"), que "le génocide au Rwanda est à 100 % la responsabilité américaine". Dans son livre Philpot ne consacre pas un seul chapitre au génocide. C'est ce qui s'appelle faire fort dans le respect de l'honnêteté intellectuelle.

Charles Onana se vente d'avoir gagné un procès contre le président rwandais. La réalité est que le président rwandais a porté plainte après le délais réglementaire de trois mois contre le livre d'Onana et que sa plainte était donc irrecevable. Mais pour Onana c'est la preuve que Kagame est bien l'auteur de l'attentat du 6 avril. Et si le président rwandais n'a pas fait appel, c'est la preuve qu'il a peur. A noter que son deuxième livre sur l'attentat était sorti très discrètement, sans doute pour qu'on ne puisse pas le contester à temps...

Charles Onana et Robin Philpot ont été traités de négationistes dans un article du quotidien Libération en février 2005. Libération a été pouruivi par les deux compères. On attend la délibération des juges. Des rumeurs disent qu'elles est sortie, mais nous n'en avons encore aucune référence.

Nous avions trouvé sur Internet, sur un site de recherche d'emploi en ligne, un lien vers un CV d'une personne dont le nom était caché, citant la maison Duboiris comme ayant été parmi ses employeurs et ayant été à deux reprises employée par des ambassades de France. Malheureusement depuis que nous avons publié ce lien, il a mystérieusement disparu du site en question.

Comme dit Bidochon, ce n'est pas un tare existencielle de travailler dans une ambassade de France. Mais quand on revendique d'être "JOURNALISTE INDEPENDANT", et qu'on édite des livres favorables à la diplomatie française en se focalisant sur certains faits et en niant les autres, ça renforce un certain parfum bien de chez nous.

Mais il est vrai que Charles Onana n'a jamais fait voeux de rigueur.... Mais même sans rigueur, cette histoire de "génocide" des Camerounais Bamileke par l'armée française selon le pilote d'hélicoptère de l'armée française Max Bardet, ça devrait motiver le journaliste camerounais d'investigation qu'il prétend être.

http://survie67.free.fr/France/booh-booh.htm#
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"Nous avons accepté l'inacceptable"
JP Bemba

[MARVIN]