Grioo.com   Grioo Pour Elle     Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  



grioo.com
Espace de discussion
 
RSS  FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Débat Africain sur la Renaissance Africaine !

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Politique & Economie Africaines
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Hannibal
Grioonaute 1


Inscrit le: 03 Aoû 2004
Messages: 242

MessagePosté le: Lun 27 Mar 2006 00:06    Sujet du message: Débat Africain sur la Renaissance Africaine ! Répondre en citant

Lien : http://www.rfi.fr/radiofr/emissions/072/accueil_15.asp
_________________
« C’est la Voix des sans-voix pour dénoncer ceux qui se croient au-dessus de la Loi. Et qui se prennent pour le Roi des Rois. Les Martyrs sont morts pour la Résistance. Ils ont payé très cher pour notre Indépendance. Ce Chant pour leur exprimer notre reconnaissance. Oui, ce cri d’alarme pour nous révolter. » : Méway
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Katana
Bon posteur


Inscrit le: 23 Déc 2005
Messages: 669

MessagePosté le: Lun 27 Mar 2006 01:31    Sujet du message: Répondre en citant

Qu’en penses-tu Hannibal ?

L’Afrique peut-elle « renaitre » ou se « racheter » par l’argent, comme le sous entendait l’un des protagonistes ?

J’ai trouvé que le débat accordait très peu d’espace aux peuples.

Or, la renaissance africaine ne peut pas se faire sans l’adhésion totale des peuples.

D’où mon insistance sur la nécessité d’intensifier et de privilégier le développement humain avant tout.

Par développement humain j’entends une renaissance physique (ce qui semble normal pour certains et qui pourtant ne l’est pas pour beaucoup de nos frères et sœurs), culturelle et intellectuelle des africains.

D’autre part, j’ai bien peur que la renaissance africaine ne devienne la prochaine « vache à lait » de certains faux prophètes qui la conçoivent comme un outil de propagande et non comme un véritable projet de civilisation bien plus global et profond.

A ce titre, le rôle de Tabo Mbeki, bien que ré initiateur (sincère) du concept au niveau politique, semble assez ambigu.

A suivre…
_________________
"Nous avons accepté l'inacceptable"
JP Bemba
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Hannibal
Grioonaute 1


Inscrit le: 03 Aoû 2004
Messages: 242

MessagePosté le: Lun 27 Mar 2006 12:04    Sujet du message: Répondre en citant

katana a écrit:
Qu’en penses-tu Hannibal ?


Salut Frère,

D'abord je suis heureux que ce débat ait lieu. Même si étant donné le profil des intervenants et la durée de l'émission, on n'a pas abordé tous les aspects de la Construction de la Renaissance africaine dans l'Union Africaine (le Culturel, l'Historique, l'Education...).

Rapidement : je préfère mille fois l'impérialisme (même si ce mot est abusif et inapproprié) sud-africain avéré ou supposé à celui que nous subissons depuis le 15ème Siècle de la part des Européens. Car il est plus facile de se parler entre nous afin de ramener l'Afrique du Sud à la raison et à plus d'équilibre que les impérialistes occidentaux dont la tradition de prédation et de domination est devenue une seconde nature.

Je dis "Impérialisme avéré ou supposé" car certains Frères issus des Etats Francophones, pour masquer leur attachement à la France s'emploient à discréditer l'initiative de MBEKI afin de retarder la Construction de l'Union Africaine qui naturellement recentrera forcément les choses au détriment de l'Occident. Et pourtant, sur le plan économique, la réalité est que l'Afrique du Sud gagne dans ses relations avec l'Europe, les Etats-Unis et l'Asie plutôt qu'avec les pays Frères qui sont en plus à proximité. Donc, méfions-nous de certaines réactions qui ne sont que des échaffaudages qui masquent plutôt d'autres desseins inavoués.

Ensuite, je crois que l'Union Africaine souffre d'un problème de méthodologie. Sur le plan pratique, je ne vois comment nous pourrons réussir une telle entreprise si certains pays considérés comme des moteurs plus ou moins naturels de par leur puissance économique, miltaire, démographique... se voient comme des adversaires.

A mon avis, il faut nécessairement une complicité entre l'Afrique du Sud et le Nigéria, en attendant que la RDC ne se remette sur pieds car elle peut rivaliser aussi avec les autres surtout si, une fois relevée, elle se sent mise à l'écart. Dans un premier temps, en attendant la RDC disais-je, les pays de la CEMAC (Afrique centrale) doivent dégager un leadership concerté en abondannant une part substantielle de leur souveraineté, ce qui est évidemment diffiicile avec des leaders agents de la Françafrique l'autre canaille anti-africaine.

Ce leadership éventuel de l'Afrique centrale qui sera renforcé le moment venu par la RDC, devra rejoindre le bloc des moteurs à savoir l'Afrique du Sud pour le camp de l'Afrique Australe, le Nigéria pour le camp de la CEDEAO (Afrique de l'Ouest), ainsi chaque camp fera avancer les réformes nécessaires dans son bloc. Il faut d'ores et déjà reconnaitre que l'Afrique du Sud est bien avancée dans son bloc surtout sur le plan économique car elle a carrément annulé les barrières douanières, les visas... avec ses voisins immédiats.

Si nous procédons ainsi, nous éviterons les gueguerres inutiles comme ce qu'on a vu entre le Sénégal, l'Afrique du Sud et le Nigéria... soit à propos du plan OMEGA, le NEPAD ou la représentation à l'ONU du Continent.

Etant donné l'état de nos régimes, nous sommes obligés de passer par les institutions d'abord car en cas de référendum hasardeux aujourd'hui dans les territoires africains, tellement les Peuples sont mal informés, et vu que certains régimes sont des bras locaux des puissances occidentales, le risque est grand de dévoyer et de tromper les Peuples sur les véritables intentions de l'Union Africaine. On peut dans ces conditions, si on n'y prend garde, de voir certains Peuples africains préférer la francophonie à l'Union africaine, ce qui serait le comble.

mon avis, parallèlement aux réformes institutionnelles et économiques, il faut mobiliser les Intellectuels, la Société civile et largement l'ensemble de l'élite africaine, dans un puissant mouvement continental ample, vaste, décisif, dans les universités communes construites pour la circonstance, dans les colloques, conférences, foires, festivals, forum, modifications des programmes d'éducation en se basant sur des acquis culturels, historiques, scientifiques, linguistiques afin de consolider une véritable Unité Culturelle africaine, d'éveiller la Conscience Historique des Peuples, en posant des symboles d'Unité (Boganda, Matwa, Soundjata, Sankara, Samora Machel, Steevo Biko, Lumumba, Kimbangou....). Ce n'est qu'après cette période plus ou moins longue pendant laquelle les Peuples se sentiront réellement concernés, associés par des symboles et autres moyens et enfin nous nous risquerons aux référendum.

Le débat est ouvert car de toute façon, l'Union Africaine reste la perspective la plus réaliste qui peut nous aider à nous protéger contre les violations d'un Monde qui s'organise en bloc puissant. Quand on a conscience de tout ça, on doit éviter de faire des petites difficultés, des obstacles indépassables.

Panafricainement,

Hannibal
_________________
« C’est la Voix des sans-voix pour dénoncer ceux qui se croient au-dessus de la Loi. Et qui se prennent pour le Roi des Rois. Les Martyrs sont morts pour la Résistance. Ils ont payé très cher pour notre Indépendance. Ce Chant pour leur exprimer notre reconnaissance. Oui, ce cri d’alarme pour nous révolter. » : Méway
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marvel
Bon posteur


Inscrit le: 12 Juil 2005
Messages: 581

MessagePosté le: Mar 28 Mar 2006 05:18    Sujet du message: Répondre en citant

La grande question à mon avis, c'est comment faire accepter des institutions supranationales à 53 chefs d'Etats dont pour la plupart l'attrait du pouvoir ne réside justement qu'au plaisir de jouir de tous les atouts de la fonction?
Par petits ou grands lots je ne vois pas ce que ça change. Bongo ne donnera pas une partie sensible de sa souverraineté (justice, controle financier, ou armée) à une institution de la CEMAC comme il ne l'accordera pas à une autre de l'U.A. C'est ce même Bongo qui disait de Alpha Oumar Konaré que "ce type dans son insolence et la gravité de ses propositions a tendance à oublier qu'il n'est plus chef d'Etat, donc n'est pas notre pair mais un subalterne." (dans Jeune Afrique). Il ne faut donc même pas rêver que ce soit au niveau d'Adis Abeba que l'union sera impulsé.
Quant au brassage des peuples en ouvrant juste les frontières, ça permet à l'Afrique du sud de combler sa carence en main d'oeuvre et à ses voisins de donner une issu à leurs nombreux chomeurs pour éviter l'implosion sociale, mais comme hier ses relations ont eu lieu entre le Burkina et la Cote d'Ivoire sans apporter une fusion (au contraire meme), je ne crois pas qu'on arrive à grand chose avec cela.

Imaginons alors que dans 25 ans 5 pays africains soient présidés par des panafricains convaincus. Il faudra un autre miracle pourqu'au moins 3 de ces pays soient voisins (j'y crois meme pas, pour tout vous dire). Donc ils ne peuvent s'unir que sur papier. Entretemps l'un va mourir, l'autre va être renversé, un troisième sera au bout de son mandat, un 4è s'avérera être un aventurier qui prendra gout au pouvoir personnel et il restera le 5è, seul, à faire des discours et à être porté en héros sur les forums.

Ma conviction est que d'une manière ou une d'autre, l'Union ne se fera qu'en l'imposant à tous les pays. Par le chantage financier, le forcing politique, la manipulation des masses ou au pire des coups d'Etat commandités par une cellule panafricaine irréductible.
Mais, je me demande bien si nous avons le droit d'imposer nos visions par la force, simplement parce que nous croyons avoir raison. Je n'en ai pas la réponse.
_________________
Révélons de l'Afrique et des Noirs ce qu'ils ont de positif. Pour le reste, les impérialistes occidentaux et leurs valets aliénés ou consentants s'en chargent déjà.
L'Afrique, j'y crois!
Marvel
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
taf
Grioonaute


Inscrit le: 10 Mai 2005
Messages: 87

MessagePosté le: Mar 28 Mar 2006 06:29    Sujet du message: Répondre en citant

Une renaissance africaine passe avant tout par une éducation de masse des peuples dans les langues nationales pour qu'ils en comprennent les tenants et les aboutissements, pour qu'ils s'interessent enfin vertitablement aux debats politiques, faire en sorte qu'ils en deviennent les veritables acteurs et non des pions d'un echiquier politique qu'on deplace à sa guise au gré d' élections qui n'ont de democratiques que le nom; pourquoi ne pas faire de l'unite et de la renaissance africaines la base meme de l'enseignement tout de suite?mettre sur pied des comites de propagande pour la Renaissance en formant des personnes qui vont sillonner nos villes et nos campagnes les plus reculées pour edifier nos peuples sur l'imperatif de cette renaissance? j'estime que ce premier pas franchi, il serait plus aisé pour que le senegal travaille dans d'autres domaines main dans la main avec la gambie, le mali, la guinee, la guinee bissau....en vue d'une union federative. mais ceci est helas tributaire d'une volonté politique sans faille, preuve d'un amour, d'un attachement indefectible à son peuple qui fait cruellement defaut à nos pseudo dirigeants et dont les potentiels successeurs sont de la meme veine et les entendre parler de renaissance africaine est tout à la fois anecdotique s'il ne leur permet pas tout juste de se donner un semblant de bonne conscience.
obenga en parle ici meme si le calendrier fort interessant qu'il propose risque malheureusement de ne pas respecter les dates qu'il propose(surtout dans ses premieres phases).qu'en pensez-vous?

http://www.afrikara.com/index.php?page=contenu&art=914
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
taf
Grioonaute


Inscrit le: 10 Mai 2005
Messages: 87

MessagePosté le: Mer 29 Mar 2006 19:11    Sujet du message: Répondre en citant

Théophile OBENGA propose un Agenda pour la Renaissance Africaine
14/11/2005


Théophile OBENGA est la personnalité des études africaines contemporaines que l’on ne présente plus tant sa contribution est immense et essentielle au paradigme de reconstruction d’humanités africaines endogènes, à partir du legs du passé, des Anciens africains d’Egypte pharaonique aux héritages du Zimbabwe, du Kongo, du Ghana etc. De la rupture épistémologique qui l’a emmené, à la suite de Cheikh Anta Diop l’inventeur de la Nouvelle Histoire Universelle, à reconstruire les parentés linguistiques donc culturelles entre les civilisations africaines d’Egypte et du reste du continent, le Professeur Obenga poursuit ses travaux vers une rupture politique.

Le concept de Renaissance convoqué est de dimension civilisationnelle, au sens où ses variables sont simultanément comportementales, structurelles, infrastructurelles, individuelles, collectives, politiques, économiques, géostratégiques, socio-humaines, psychologiques... Son implantation dans l’écologie animée des idées qui mettent en mouvement les peuples et les sociétés, requière certes une victoire idéationnelle, scientifique patente comme c’est le cas de l’historiographie et de la philosophie de l’histoire inventée par Cheikh Anta Diop. Pour autant la traduction en programmes d’actions collectifs exige une série d’efforts supplémentaires, la mise en œuvre d’une économie intellectuelle et quasi martiale, d’un vaste courant alimenté d’idées, d’innovations d’application, de concepts opérationnels d’oxygénation de ces ruptures fondatrices. Au sein des formations politiques, des universités, des associations, des familles, des instances alternatives aux monopoles institutionnels prédateurs qui maintiennent le statu quo, la Renaissance africaine pour être, devrait avoir une traduction adéquate et performative.
La réflexion de Théophile Obenga, toujours érudite attire l’attention sur l’universalité des luttes des peuples pour venir à bout des dominations, servitudes, asymétries qui les retiennent dans des geôles sociales, politiques, mêmes dorées. Le Japon sous l’ère Meiji, la construction de l’état d’Israël sont des exemples récents de mise en œuvre volontariste de projets de changements, de renaissance, nés et accompagnés par des grandes idées, des grands desseins patriotiques et nationaux imaginés, conçus par des humains mus par leurs propres utopies. On pourrait en dire de même des nations industrielles émergentes d’Asie, Chine, Inde, Taiwan, …

La démonstration de la force fédératrice et paradigmatique des civilisations africaines comme centralité, référencialité de valeurs et de réalisations autochtones sans esprit de clocher, l’accomplissement de sociétés non carcérales en Afrique pharaonique, l’érection d’architectures monumentales aussi impressionnantes sans sociétés esclavagistes, avec une complémentarité de genre [homme / femme]enviable jusqu’à ce jour, l’existence de classes dirigeantes savantes dévouées à leur nation dans un contexte apparenté théocratique, sont des éléments de civilisation très mobilisateurs. L’investissement en recherches d’exhumation, de critiques, de comparatismes, se doit de prendre racine hic et nunc, avec une lecture renouvelée du monde, de sa réalité, de ses hiérarchies et tropismes.

Théophile Obenga appelle ainsi à sortir de l’enfermement internationaliste et néocolonial des Fmismes, Banque mondiale, Dettes, etc. Autant d’institutions qui représentent des structures mentales d’embrigadement, que les Africains devraient mettre en disette, à l’instar des logomachies africanistes eurocentristes, pour se concentrer sur ces grands desseins sans lesquels les nations ne sauront s’édifier.

La Renaissance se dit pour se projeter comme intentionnalité et non contingence. Elle ne se laisse pas enfermer par les scansions apeurées et déboussolées des proférations de « La glorifications du passé », trouvaille miteuse des Africains et Européens eurocentriques, déclassés par la perte de la seule rente intellectuelle qui leur restait : le monopole du champ de l’Afrique étudiée et enseignée.

Les jeunes élites, les acteurs et penseurs de la Renaissance africaine comme mouvement civilisationnel gagneraient selon Théophile Obenga à adopter un schéma prudent mais nécessaire de mise en route de ce grand dessein, une espèce d’agenda qui pourrait se charpenter autour de quatre grandes phases critiques :

§ 2005-20015 : Renaissance et intense conscientisation des AfricainsCette phase clé est celle de la conscientisation africaine visant à construire une nouvelle élite habitée par l’idéal de la Renaissance. Répandre cette idée, mobiliser les ressources humaines du continent et des diasporas, susciter un éveil, un éléctro-choc collectif, favoriser l’émergence d’une nouvelle culture panafricaine de l’espoir, construire des réseaux relationnels pour aboutir à un Congrès Mondial Panafricain. Cette phase est celle de l’ancrage profond dans les mentalités de l’idéal, du paradigme de la Renaissance africaine.

§ 2015-2030 : Grands projets et financementsLa Renaissance en tant que utopie de civilisation s’incarnera à travers des projets, des bâtiments et constructions techniques, technologiques, politiques, socio-humaines. La question du financement devra être envisagée avec des approches nouvelles, les échanges en nature de type troc moderne avec la Chine par exemple, construction d’ouvrages contre fourniture de matières premières ; la préférence pour les dettes entre gouvernements au détriment des banques privées … L’électrification du continent, l’Université africaine, la Recherche, les infrastructures, … sont candidats pour de tels projets.

§ 2030-2050 : Penser un Etat Fédéral d’AfriqueLe contexte des idées formé, les élites averties et tirées vers l’avant par le paradigme de la Renaissance étendu à ses nombreuses applications, les infrastructures et grands projets panafricains donneront une concrétude à cet idéal. Il faudra alors rationaliser ces efforts, leur donner une institutionnalisation la plus éminente qui soit, une personnalité juridique, morale, des emblèmes, une symbolique collective, une identité institutionnelle. L’Etat fédéral africain. C’est à cette instance que seront gérées et discutées les questions de géopolitique, géostratégie, la question d’un programme nucléaire africain entre autres.

§ 2100 L’Exploration spatiale africaineL’Etat fédéral africain devra se préoccuper des grandes questions stratégiques d’un point de vue global, celui au sens littéral du globe terrestre. L’avenir du continent, de l’Afrique et des Africains, sous les angles présents et prospectifs, lui seront une mission immanente. C’est à ce stade que s’élaborera une conception de l’Exploration spatiale africaine.


La Renaissance africaine est vue in fine comme une Renaissance humaine, planétaire, ouverte et solidaire. Sa mission ultime est cohérente avec les cosmogonies africaines elles-mêmes, leurs invariants : Osiris, Ama, Naweja Nangila, Nzambe, créent à chaque fois une humanité indivisible, insécable, marquée du paraphe originel de l’égalité. Cette égalité ne saurait être arrachée, volée, usurpée aux Africains sous le motif de quelques farces idéologiques que ce soit. Une responsabilité échoit également au berceau des civilisations, landau du premier humain moderne, homo sapiens sapiens. Il doit recréer les conditions pour une harmonie universelle par des valeurs idoines, le corpus de la Maât, afin de diviniser le passage terrestre de l’humain en magnifiant la vie, le beau, la création.




N.B : Cet article fait la synthèse des interventions du Professeur Obenga sur le thème de la Renaissance Africaine, lors du colloque Menaibuc de Juillet 2005 et ses autres interventions notamment à Toulouse à l’invitation de l’association Kemit le 26 septembre 2004 [voir sites Kametrenaissance]
Voir aussi Association Kemit : http://kemit31.free.fr/phpBB2/index.php

A.A.
http://www.afrikara.com/index.php?page=contenu&art=914
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Politique & Economie Africaines Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum



Powered by phpBB © 2001 phpBB Group