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Discrimination raciste à l'embauche aux Antilles

 
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Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Ven 07 Avr 2006 00:27    Sujet du message: Discrimination raciste à l'embauche aux Antilles Répondre en citant

http://antildiscrim.skyblog.com/


Citation:
Présentation

Nous partons de l'interrogation suivante:"Pourquoi est-ce si dur pour un bac+4/5 d'origine antillaise de décrocher un poste à responsabilités en Martinique ou en Guadeloupe ? « C'est le chômage, il touche tout le monde » me direz-vous.

Que dire alors des jeunes métros fraîchement débarqués, moins qualifiés, à expérience égale, qui ne semblent pas avoir autant de mal à obtenir dans les meilleurs délais LE "bon job" après lequel vous courrez depuis des années? Pour preuve, allez faire un tour dans les ZI de Martinique et Guadeloupe, demandez à voir les cadres des entreprises qui y ont leur siège...Et trouvez l'erreur...

Que dire alors de ces Directeur de Ressources Humaines d'origine antillaise qui « préfèrent » (« préférence » largement dictée par leur hiérarchie monochrome) embaucher un métro en prétextant que les jeunes antillais (aussi qualifiés soient-ils) sont trop fainéants ??!!! Le filon serait-il en voie d'extinction??! (Au grand damne de ceux qui en profitaient jusque là, car pour les autres c'est du pareil au même).

Que dire encore de ces patrons de grands groupes békés qui procèdent à un simulacre d'embauche locale pour mieux jeter leurs recrues un peu trop bronzées 1 ou 2 jours avant la fin de leur période d'essai?!

Et puis que dire de ces hommes politiques antillais qui, affalés derrière leur bureau grand standing, vous lancent avec désinvolture que votre seule planche de salut « c'est les concours administratifs » et vous font comprendre par la même occasion que toutes les années que vous avez passées en France à vous geler les fesses sur les bancs des facs, écoles de commerce, IEP et autres à étudier la communication, le management, le marketing ou les finances n'étaient pour vous que du temps perdu et pour vos parents de l'argent gaspillé ??!!!

Enfin que dire des dociles salariés antillais qui avouent honteusement à l'heure du milan qu'ils préfèrent avoir pour supérieur hierarchique un blanc (béké ou métro) plutôt qu'un antillais sous prétexte que « nèg jalou nèg » ?!!

Il y aurait tant à dire et à dénoncer....

Sommes-nous les seuls à constater que quelque chose ne tourne pas rond dans nos sociétés ?
Il est certain que non...
Chacun y joue un rôle responsable...Une chose est sûre, nos emplois sont les otages de ce cercle vicieux.
En tant que Jeunes diplômés antillais, nous avons le droit d'occuper les postes qui nous reviennent chez nous.

Nous n'avons aucune posture politique, aucun préjugé de couleur et aucune prétention sociale particulière, nous voulons juste OCCUPER LES POSTES auxquels nos études nous ont préparé et qui sont disponibles, comprendre POURQUOI c'est si difficile pour les antillais diplômés alors que d'autres y ont systématiquementaccès.

Ce blog a été crée dans le but de recueillir vos avis/témoignages afin de confirmer ou contredire cette impression de discrimination à l'embauche dont seraient victimes les jeunes diplômés antillais. Alors n'hésitez pas, lâchez vos com'* ,C'est totale démocratie!

*Tous les points de vue seront les bienvenus dans la limite du respect de chacun.

_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Ven 07 Avr 2006 00:45    Sujet du message: Répondre en citant

Morceaux choisis :


Citation:
Expéditeur : JB
Rédigé le : Mercredi 22 mars 2006 à 16:23
Article associé : Présentation | Voir l'article | Éditer l'article
Commentaire : Tout d'abord je félécite les personnes qui ont participé à la mise en place de ce blog. Il nous en apprendra beaucoup sur ce qui ce fait dans le monde professionnel des antilles.
Je vais témoigner de ces pratiques adoptées par mon patron en Guadeloupe.
Jeune dîplomé à bac+5 vivant à Toulouse, j'enchaînais les petits boulots de vendeur en attendant de trouver LE job. Jusqu'au jour où j'apprends qu'un grand groupe béké recrute ses cadres en Métropole en vue de mettre en place un grand magasin de distribution d'articles de sport en Guadeloupe. Déjà ravi par la perspective d'avoir une chance de rentrer chez moi aux Antilles, je le suis encore plus lorsque le patron métro (époux d'une békée) m'annonce que finalement je suis retenu pour le poste, presqu'à en oublier les 3mois passés à attendre sa réponse! Mieux encore, mon futur employeur pour être sûr que j'accepte son pont d'or me jure même qu'il n'aura aucun mal à dégotter un gros poste à ma copine elle aussi bien diplomée, il va jusqu'à me demander son CV+lettre de motivation... On est en juillet et grâce au passeport mobilité je suis aux Antilles quand la nouvelle tombe; les choses iront alors très vite: la société qui m'embauche me paie mon retour en métropole pour suivre une formation de 3 semaines. Là j'y rencontre les autres cadres tous des blancs à l'exception de 2 personnes qui travaillaient déjà pour le groupe.Je file à Toulouse boucler mon démémnagement ma copine fait des pieds et des mains pour trouver une formation correcte en Guadeloupe en attendant bien sûr qu'elle obtienne "gros poste" promis.Arrivés en Guadeloupe: je commence à bosser dès le lendemain et là commence ce que j'appelerai l'EXPLOITATION. Je passe mes samedi, dimanche jours fériés à bosser comme un malade, en semaine je ne suis pas chez moi avant 21H: "il faut tout préparer pour l'ouverture, après ça ira mieux" me dit-on...soit.
L'ouverture est un vrai succès et le magasin fait un chiffre d'affaire impressionnant: génial on aura des primes pour tt le boulot accompli,en plus c'est moi qui ai le plus de rayons à mananger, ça devrait payer! tu parles! Pour 50heures par semaine je gagnais 1700 euros, avec ça pas le temps pour moi de chercher un apt. Bref, après l'ouverture viennent les soldes et là recommence le calvaire, la pression au rendement, les horaires de fous. Les cadres et directeurs virent des vendeurs antillais à tour de bras avec un mépris et une condescendance digne des temps les plus tyranniques. Petit à petit l'entreprise se blanchit... La folie furieuse des soldes et passée et avec ma cop' on se dit qu'enfin je vais pouvoir souffler! le boss organise même une sortie en plein air "pour nous féliciter et surtout consolider l'esprit d'équipe entre les cadres", mon intégration au sein de l'entreprise semble réussie, j'ai mon téléphone de fonction, je gère personnellement des marchés avec des professionnels, je propose des idées pour le sponsoring, j'ai même mon adresse e-mail avec le mon de la boite dedans, presqu'à en oublier qu'on me paie au lance-pierre...Par un beau matin de mars, je vais apporter au boss un tableau de chiffres d'affaire, j'entre dans son bureau, et là il m'annonce avec une froideur déconcertante que ma période d'essai est interrompue... en gros je suis viré! Pourquoi? Comment? Parce que "la société a des contraintes économiques et qu'à la base on a pris un cadre en plus juste pour assurer l'ouverture et les soldes mais qu'ils savaient très bien qu'il y en aurait un qui ne resterait pas"! Incroyable mais vrai! Ils m'ont fait moi et ma cop' sortir de métropole, quitter tout ce qu'on avait alors qu'ils savaient qu'ils en auarit viré 1! Vu que les deux autres cadres antillais ont des enfants et qu'il était impassable que ce soit les cadres métros qui trinquent j'avais un peu plus de 99% de chances d'être éjecté, sans avertissement sans préavis, sans indemnité, tout ça parce que j'étais tjrs dans ma période d'essai (bizarrement renouvellée 2fois pour tout le monde). Dégouté, j'encaisse le coup encore plus difficilement quand, en jetant les yeux sur un calendrier je m'aperçois qu'il me vire 2 jours avant la fin de ma période d'essai.
A la question " mais pourquoi moi?!!!" le boss me rétorque , "il a fallut faire un choix..."
Et pourquoi pas l'un des cadres métros qui ont eu plus de problèmes avec la clientèle en 3mois que moi dans toute une vie?! ...Vous trouverez vous même la réponse j'en suis sûr.
Bilan des courses, ils m'ont exploité,pressé comme un citron, ils m'ont tout fait quitté pour ce qui aurait pu être un CDD de 6mois, ss indemnités, aucune solution intermédiaire n'a été proposée, rien, je vous parie que dans 6mois ils m'auront remplacé par un métro... Ma seule consolation c'est de ne pas avoir pris de crédit....(pointe d'humour pour digérer la pillule)
je ressors plus fort de cette expérience, après avoir dit mes 4 vérités à ce.... Si j'ai un conseil à vous donner faites bien attention à qui vous embauche...et méfiez vous-en.



Citation:
Expéditeur : I
Rédigé le : Mercredi 22 mars 2006 à 17:41
Article associé : Présentation | Voir l'article | Éditer l'article
Commentaire : Bonjour
Tout d'abord, je tiens également à féliciter les auteurs de ce site, car il était temps pour nous, antillais, d'avoir un espace pour échanger sur notre avenir en Guadeloupe.
Tous les jeunes ou moins jeunes antilais sont concernés par ces questions.

Il faut le dire, depuis un bon nombre d'années maintenant, tout est mis en oeuvre pour que nous, jeunes antillais, allions au plus loin de nos capacités et de nos compétences. L'Université Antilles-Guyane essaie le plus possible de diversifier et multiplier les disciplines proposées.
Malheureusement,ne pouvant pas répondre aux besoins de tous, certains étudiants sont malgré tout obliger de quitter leur région pour se rendre en Métropole ou ailleurs. En dépit du coût occasionné, et de l'éloignement, cela peut être envisagé comme quelque chose de positif.
En effet, voir du pays, rencontrer d'autres cultures, évoluer dans un autre cadre de vie n epeut être qu'enrichissant.
Seulement, ce serait à terme bénéfique, si à l'isue des études, il y avait une récompense de tous ces sacrifices et de tous ces efforts.
Le chômage est un fléau social qui touche toutes les couches sociales et tous les âges, on partage tous cet avis.
Mais "là où le bas blesse", c'est quand on y ajoute de la discrimination.On ne peut plus concevoir que dans sa propre région, on ne soit pas considéré d'égal à égal.
On ne peut plus admettre être des laisser pour compte.
On nous dira, c'est la libéralisation, le capitalisme, l'exploitation de l'homme par l'homme. Nous refusons ces principes, surtout quand ils servent de prétextes à anéantir tous les espoirs, toutes les attentes justifiées de notre jeunesse antillaise.
Nous sommes qualifiés comme tous les autres, nous sommes allés dans les mêmes écoles, les mêmes universités. Nous avons suivi le même programme scolaire. On nous a inculqué les mêmes valeurs républicaines, et nous les respectons autant que les autres.
Il n'est encore une fois pas question de racisme, ni de xénophobie sur ce site, ne nous détournons pas de notre objectif, à savoir la lutte contre toute forme de discrimination.
Les diplômes, le mérite, le sérieux et l'investissement doivent être les seuls critères d'embauche, et non la couleur de peau ou encore les affinités de toutes sortes.

Il faut réagir!!



Citation:
Expéditeur : J
Rédigé le : Jeudi 23 mars 2006 à 02:04
Article associé : Présentation | Voir l'article | Éditer l'article
Commentaire : Bonjour, je tiens tout d'abord à vous féliciter pour cette belle initiative. Il était temps d'ouvrir ce débat crucial sur l'avenir des jeunes dip' aux antilles. J'ai lu avec attention vos commentaires et je dois dire que je vais totalement dans votre sens. Depuis mon retour à la Martinique (après avoir effectué 6 ans d'études supérieures à Paris et 1 an en Espagne), j'ai moi aussi été confrontée, à maintes reprises, à des situations révoltantes au cours de ma recherche d'emploi. Mais, au début, comme d'autres peut-être, j'ai pensé que je devais être un cas isolé et que « le prochain (entretien) serait sans doute le bon ».
Aujourd'hui, je réalise que mon cas n'est pas isolé et qu'il est temps de « se bouger » pour que certaines pratiques discriminatoires à l'embauche aux Antilles ne se reproduisent plus, pour que chacun puisse enfin s'épanouir dans un métier auquel il a été préparé après de nombreux sacrifices, et contribue au développement économique de son pays.

Avant de vous raconter quelques-unes de mes expériences, je tiens à souligner qu'il y a des postes cadres disponibles à la Martinique. Pour preuve, j'ai passé plus d'entretiens en 4 mois en Martinique, que je n'en ai jamais passé en 1 an à Paris. Maintenant, reste à savoir qui en profite vraiment ?????

J'ai passé un entretien pour un poste à responsabilités au sein d'une enseigne leader, en Martinique, de la distribution de produits culturels et de loisirs. La DRH - une « métro » - qui m'a reçue, et qui devait être à peine plus âgée que moi, n'a pas cessé de dévaloriser tous mes stages, tandis que je m'efforçais de les mettre en rapport avec les compétences nécessaires au poste à pourvoir. En outre, elle me répétait que mon manque d'expérience professionnelle me faisait cruellement défaut. Or, c'est elle-même qui, la veille, avait sélectionné mon CV pour me fixer un entretien ! Elle était censée avoir lu mon CV et avoir compris que je n'avais pas d'expérience au poste en question, non ? Alors, pourquoi me convoquer pour un entretien ? Au moment de parler de ma formation, elle m'a répondu, comme pour me montrer son total désintérêt : « j'ai fait les mêmes études que vous » !! Comble de tout, après m'avoir demandé de lui parler de moi, elle m'a répondu : « je vois que vous êtes une personne focalisée sur elle-même ». De qui aurais-je dû lui parler alors ?? Bref. J'ai quitté la salle d'entretien en ayant le sentiment de m'être battue (au sens propre) pour m'exprimer. Evidemment, je n'ai jamais eu de retour quant à cet entretien.

Quelques jours après, un groupe de financement des professionnels dans les DOM me contacte pour un entretien. Très enthousiaste, je me dis que ma bonne connaissance du secteur bancaire, justifiée par plusieurs stages, a servi ma candidature. A mon arrivée dans l'entreprise, nouvellement implantée dans une Z.I, je constate que la seule et unique antillaise est la secrétaire. Le reste du personnel est « métro » ou « béké ». Je me suis crue à Paris. Si, si ! Bien sûr, la chargée du recrutement est une « métro »...Au cours de l'entretien elle m'apprend - avec moins de désinvolture que la précédente tout de même - qu'elle a le même cursus universitaire que moi, qu'elle est aujourd'hui responsable commercial, et vient à me proposer un poste d'assistante commerciale (bac+2) alors que j'ai postulé en qualité de responsable commercial (bac+4). Le tout justifié par : « vous pourriez davantage mettre vos qualités de communication en avant à ce poste bac+2 », mais j'ai préféré maintenir ma candidature initiale. Enfin, après m'avoir expliqué la suite du processus de recrutement (tests à passer..), et apparemment ravie de notre entretien, elle m'annonce qu'elle s'apprête à « briefer » de jeunes candidats qui ont été embauchés récemment. En sortant de la salle d'entretien, je jette alors un œil sur ces jeunes recrues et constate que sur 3 personnes, il n'y a pas un seul antillais ! J'ai espéré que l'on me re-contacte mais...Vous imaginerez la suite.

Dernier entretien en date, et particulièrement marquant, pour un poste cadre au sein d'une enseigne très connue dans les DOM, dans le secteur de la cosmétique/parfumerie, entre autres. Après avoir réussi une batterie de tests, un entretien m'a été fixé avec la direction générale. La veille, j'ai préparé ce que je considérais comme L'ENTRETIEN du mois, tant la perspective de travailler pour cette enseigne me réjouissait. Le jour J, en attendant patiemment que mon entretien débute, je constate, encore une fois avec stupeur, que je suis la seule candidate antillaise. Les deux autres, ne semblent pas plus âgées que moi. Pendant l'entretien, mes interlocuteurs ne cessent de me rétorquer : « mais vous n'avez aucune expérience à ce poste », après tous ces tests passés. Alors, une seule solution me vient à l'esprit : leur rappeler que je n'avais pas non plus d'expérience dans d'autres secteurs avant d'y faire des stages, leur montrer que je ne demande qu'à apprendre et leur démontrer mes compétences marketing -essentielles au poste -. Pour ce faire, je décide (consciente du « risque » que cela comporte) de leur présenter une « mini étude de marché », assez sommaire, qu'ils se font bien sûr un plaisir de relever dans ses moindres détails, en me demandant de répéter à plusieurs reprises, le temps qu'ils prennent chacun des notes. Au bout de compte, « ils ont préféré continuer avec les deux autres candidates, malgré toutes vos qualités, parce qu'elles ont plus d'expérience que vous. Mais, ils sont sûrs que vous trouverez votre bonheur ailleurs, car vous semblez très compétente », m'a t-on dit. Pour ce poste à bac +4, à moins d'avoir fini leurs études supérieures avant même d'avoir obtenu leur BAC, je me demande à quel moment ces jeunes candidates ont pu acquérir tant d'expérience professionnelle !! Pas vous ?

Enfin, j'ajoute qu'au cours d'un entretien au sein d'un organisme publique, un DRH, antillais cette fois, m'a tout bonnement conseillé de « m'expatrier à Saint-Martin, par exemple, où les gens avec mon profil trouvent facilement du travail ». Parce qu'en Martinique « c'est bouché » m'a t-il dit. Faux. Encore une fois, il y a des postes cadres Martinique. Mes entretiens réguliers en sont la preuve.

Voilà, j'espère qu'à travers ces expériences, nous prendrons conscience que nous devons rester éveillés, pour contrecarrer une réalité qui nous prive injustement d'emplois disponibles et que nous méritons, nous, jeunes antillais, au même titre que les autres. N'oublions pas que d'ici 2010, de nombreux postes seront à pourvoir avec les départs en retraite ...Qui profitera de ces places ? Réagissons dès maintenant !
Plis fos !


Citation:
De Yann, posté le Lundi 27 mars 2006 à 10:32

À JM, je dirai que ce n'est pas qu'une constatation, c'est la réalité. Il faut la vivre, la subir, pour comprendre.
Je ne suis pas raciste, je milite contre, mais avouez qu'il y a trop d'injustice.
Le comble de l'injustice se situe dans les hôpitaux en Guadeloupe où on ne recrute quasiment pas d'originaires, en revanche, l'européen qui vient pour y faire de la plongée a toutes ses chances.
Ma soeur, dîplomée à Paris, a voulu rentrer et a fait plusieurs demandes à l'hôpital de Pointe-à-Pitre. En vain. Elle a dû se reconvertir et apprendre la comptabilité. En revanche, elle s'est renseignée et s'est rendue compte que de nombreux européens venant tout droit de la métropole avaient été embauchés à l'époque où on ne daignait même pas répondre à ses demandes d'emploi.
Mieux encore, les jeunes antillais sont mis en CDD (maximum 6 mois) lorsque d'autres sont directement embauchés.
Le pire, c'est l'hôpital de Grand Bourg à Marie-Galante, où la majorité du personnel est blanc. Et tenez vous bien, il y a le clan des blancs qui se dresse contre les noirs (qu'on compte sur les doigts de la main), ils ont été jusqu'à vouloir éjecter un chirurgien africain, compétent, apprécié de la population. Ce chirurgien a quitté son pays, il est arrivé avec femme et enfants et au bout de quelques années, le personnel européen souhaite qu'il parte, alors que les enfants commencent à s'adapter.
Mais que fait donc l'UGTG ?
J'ai souvent été contre les pratiques de l'UGTG mais ce parti est nécessaire à la Guadeloupe.
Pour l'instant la population de Marie-Galante est accueillante, gentille, mais lorsqu'elle ouvrira les yeux et se rendra compte de la réalité, elle deviendra forcément raciste.
Les européens arrivent aux antilles, ne sont pas plus compétents, et ils s'imaginent être en vacances.
Ils bâclent le travail, ne se préoccupent pas de la santé des malades, et ne pensent qu'à partir à la plage, faire de la plongée. D'ailleurs, qu'ils enseignent, qu'ils soignent, ils arrivent en tong et paréo. Aucun respect, c'est intolérable.
Ma soeur étant revenue à sa formation intiale, a pu intégrer une équipe de "soignants". Elle est entourée d'européens. Récemment, une infirmière a refusé de prendre la tension des malades, a engueulé un patient, et a décrété qu'elle était venue pour faire de la plongée et qu'elle n'avait pas le temps. Elle ne sourie qu'à la fin de son service.
Les antilles n'intéressent certaines personnes que pour le côté carte postale. C'est inadmissible.
Il faut dénoncer de tels actes. Il faut que l'esclavagisme sournois cesse et que le racisme anti-noir soit balayé.
De nombreux antillais veulent rentrer au pays et ne peuvent pas. Toutes les forces vives (la jeunesse) étant expatriée, la place revient à qui vous savez.

Autre problème : une autre soeur a voulu inscrire sa fille dans une école privée de la Jaille. Elle a un bon dossier, 17 de moyenne général, et elle a été refusée. Elle a mené son enquête. Seuls les enfants de gendarme ont droit d'entrée dans cette école. Je sais bien que ma soeur peut aller voir ailleurs et qu'elle n'aura aucun souci, mais par principe, il faut dénoncer de tels actes.
Arrêtons de subir. Nous sommes intelligents, cultivés, il faut se bouger et se battre contre le système.



Citation:
William
Sujet : Une quadruple discrimination

Message :
Salut à tous.
Encore bravo pour ce blog, il était nécessaire d'en créer un similaire.

Pour ma part, je voudrait dire qu'en fait, nous souffrons, nous jeunes antillais diplômés, d'une quadruple discrimination:
-Discrimination envers les jeunes:les employeurs remettent en causes nos qualité sur la simple base de notre âge, prétextant que les jeunes manquent de sérieux au travail et qu'ils n'ont pas suffisamment d'ambition

-Discrimination à l'expérience:même quand une offre d'emploi correspond
parfaitement à nos qualification, il y a l'argument qui tue:3 à 5 ans
d'expérience professionnelle exigée. Comment peut-on sérieusement demander une telle expérience à un jeune diplômé, et comment lui refuser justement d'obtenir cette expérience en lui refusant son premier poste?

-Discrimination de compétence:c'est la plus absurde. Depuis notre plus jeune âge on nous pousse à suivre de longues études pour devenir des "grandes personnes",façon de pensée héritée de nos grands parents. Et quand on arrive enfin sur le marché du travail, après avoir trimé comme des malades pour obtenir nos diplômes, on nous sort qu'on est ou pas assez qualifié, qu'on est trop qualifié, ou qu'on n'as pas la bonne qualification. Oui, c'est vrai. Comment, honnêtement, dire à une personne qui a le BAC+4-Bac+5 qu'elle n'est pas assez qualifiée pour un poste qui demande moitié moins de compétences et de diplômes,voir encore moins (par ex pour un emploi d'étalagiste dans un super marché, faut pas avoir fait polytechnique)? Comment oser dire à cette même personne qu'on ne peut pas l'employer parce qu'il faudrait la payer en fonction de son diplôme, alors même qu'elle accepterait le salaire proposé? Ou encore, comment oser, avoir la honte de dire à ce jeune diplômé qu'il n'a pas le diplôme adéquat pour faire et vendre des sandwichs, qu'il faudrait au moins un CAP d'hôtellerie restauration? (Expérience personnellement vécue)

-Discrimination "raciale":c'est la plus honteuse et la plus illégale. Mais très
largement pratiquée, et en toute impunité. De quel droit des jeunes antillais seraient moins méritants que des jeunes métropolitains pour travailler ici, aux antilles, chez eux, et à compétences égales? Est-ce une question de préférence raciale? Est-ce une question de préjugés? Les métropolitains sont-ils plus sérieux et plus productifs au travail (pour ce que j'ai put constater, ils ont plutôt l'air d'être en vacance)? Est-ce une nouvelle application de la politique coloniale?:favoriser l'implantation des métropolitains dans les DOM et obliger les jeunes domiens à partir en métropole pour trouver un travail. Cela ressemble beaucoup à la politique du Bumidom, pratiquée à l'époque de nos parents.

Très franchement, je trouve honteuse l'attitude des employeurs, des politiques, voir même des institutions,bien souvent complices, dans toute cette affaire.
Comment qualifier ces procédés, ce manque total de solidarité avec la jeunesse, cette tromperie?

Il serait temps que toutes ces personnes prennent leurs responsabilités, sinon ce seront leurs responsabilités qui les rattraperont



Citation:
De J, posté le Mercredi 29 mars 2006 à 06:02

Merci William pour ton intervention structurée, qui passe au crible les principaux obstacles à l'embauche des jeunes dip' aux antilles.
Il est vrai que de nos jours, tous les prétextes sont bons pour nous maintenir en dehors du « circuit emploi » et, ainsi, ne jamais nous permettre de faire nos preuves, d'acquérir cette fameuse « expérience », si indispensable.
Je dois dire que tout au long de ma recherche d'emploi, j'ai entendu tout et n'importe quoi, d'ailleurs j'en ai en partie fait état lors d'un précédent témoignage.
Voilà encore une preuve de ce que j'avance, concernant le problème de l'expérience requise cette fois : Un jour, alors que je postulais en qualité de secrétaire de direction en CDD (niveau Bac+2 ; je suis titulaire d'un Bac+5) - tant la conjoncture de l'emploi dans mes domaines de spécialité était mauvaise – la chargée de recrutement m'a répondu : « au vu de votre CV, je dirais que vous êtes plus un profil secrétaire junior, alors que nous recherchons une secrétaire senior » !!!!!! Comme s'il fallait nécessairement avoir 15 ans d'expérience, en plus d'un bac +5, pour faire du traitement de texte, du classement, passer des commandes de fournitures de bureau et répondre au téléphone (car c'était bien là les seules tâches rattachées au poste) !!! Je pourrais écrire des heures durant sur toutes ces aberrations, tant les exemples ne manquent pas.
Je dois, dire que ce blog est une véritable bouffée d'oxygène, après plusieurs mois passés à répondre sans relâche à des offres d'emploi dans mes secteurs de prédilection, à me rendre à des entretiens infructueux, à me demander si j'étais la seule à vivre et à contester cette réalité discriminatoire, honteuse en tous points et malheureusement en constant développement. Le changement, l'avancée vers l'égalité des chances d'accéder à l'emploi aux Antilles peuvent poindre. Mobilisons-nous !

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MessagePosté le: Ven 07 Avr 2006 00:47    Sujet du message: Répondre en citant

A la question que dire?

Je dis que certains, voir plus font un complexe d'infériorité vis à vis des blancs, pour eux les blancs c'est l'assurance que tout se passe bien....jusqu'à ce qu'ils subissent le racisme eux même de la part des blancs et là ils se rappellent que le blanc ne les voient pas différents de leurs "frères" qu'ils dénigrent en paroles et en pensés et ont le culot de courrir faire un semblant d'union jusqu'à ce que cette maladie qu'est l'oublie les frappent à nouveau......
Il y en a qui sont aussi Maso car préférant l'humiliation que leur font subir les blancs à une solidarité avec leurs semblables qui subissent des injustices tous les jours ou presque....
On pourrait croire que ces des enfants mais non! ils sont adultes et ils consentent aux relais des propos racistes de ceux qu'ils estiment être leur maîtres....
"Noirs! ils sont?" non tu parles! ils aimeraient tellement evacuer cette mélanine qui leur fait si mal dans leurs chairs et dans leurs âmes.....!!!!

Enfin heureusement! tout n'est pas si noir pour les noirs Wink
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Chabine
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MessagePosté le: Ven 07 Avr 2006 01:09    Sujet du message: Répondre en citant

La majorité des recruteurs aux Antilles sont blancs. Les autres sont à 99% aliénés. CEUX-LA font un complexe d'infériorité. Les autres Antillais, jeunes diplômés en galère ou employés subissant la situation sont en train de développer un complexe de RAZ-LE-BOL généralisé, mais je te dis pas à quel point. Le mythe selon lequel les employés Antillais n'aiment pas être dirigés par leurs compatriotes, c'est une grosse fumisterie. La majorité en a raz-le-bol des injustices.

Je ne comprends pas ton commentaire, GrandKao Confused
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GrandKrao
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MessagePosté le: Ven 07 Avr 2006 05:56    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a écrit:
La majorité des recruteurs aux Antilles sont blancs. Les autres sont à 99% aliénés. CEUX-LA font un complexe d'infériorité. Les autres Antillais, jeunes diplômés en galère ou employés subissant la situation sont en train de développer un complexe de RAZ-LE-BOL généralisé, mais je te dis pas à quel point. Le mythe selon lequel les employés Antillais n'aiment pas être dirigés par leurs compatriotes, c'est une grosse fumisterie. La majorité en a raz-le-bol des injustices.

Je ne comprends pas ton commentaire, GrandKao Confused



Citation:

..............
Que dire alors de ces Directeur de Ressources Humaines d'origine antillaise qui « préfèrent » (« préférence » largement dictée par leur hiérarchie monochrome) embaucher un métro en prétextant que les jeunes antillais (aussi qualifiés soient-ils) sont trop fainéants ??!!! Le filon serait-il en voie d'extinction??! (Au grand damne de ceux qui en profitaient jusque là, car pour les autres c'est du pareil au même).

Que dire encore de ces patrons de grands groupes békés qui procèdent à un simulacre d'embauche locale pour mieux jeter leurs recrues un peu trop bronzées 1 ou 2 jours avant la fin de leur période d'essai?!

Et puis que dire de ces hommes politiques antillais qui, affalés derrière leur bureau grand standing, vous lancent avec désinvolture que votre seule planche de salut « c'est les concours administratifs » et vous font comprendre par la même occasion que toutes les années que vous avez passées en France à vous geler les fesses sur les bancs des facs, écoles de commerce, IEP et autres à étudier la communication, le management, le marketing ou les finances n'étaient pour vous que du temps perdu et pour vos parents de l'argent gaspillé ??!!!

Enfin que dire des dociles salariés antillais qui avouent honteusement à l'heure du milan qu'ils préfèrent avoir pour supérieur hierarchique un blanc (béké ou métro) plutôt qu'un antillais sous prétexte que « nèg jalou nèg » ?!!
.........


Voilà ce à quoi je réponds!

Que des hommes politiques répondent avec désinvolture comme il est dit :"votre seule planche de salut c'est les concours administratif.......", moi je vois là l'affirmation par ces Hommes que leurs semblable sont des incapables et doivent se contenter de peu, pourquoi ne les encouragent ils pas, même si j'ose croire qu ce comportement n'est pas celui de l'ensemble des hommes politiques antillais !!!!
et la suite est dans la même logique, le salarié docile qui préfère avoir un supérieur blanc.....c'est là aussi un complexe d'infériorité!

Toute fois il se peut que l'auteur du texte exagère et là mes propos suite à la lecture de ce texte sont exagérés, mais vu que tu(Chabine) l'as posté sans autres commentaires, je suppose que tu es d'accord avec ce qu'il décrit et dit! c'est vrai que je devrai d'abord me reseigner ailleurs, mais bon ce que l'auteur dit je l'ai déjà entedu de la part d'une connaissance antillaise et même de ma monitrice d'autoécole( Blanche), donc je crois que l'auteur fait part d'une certaine réalité et par conséquent mes propos aussi!!
Mais cela(le complexe d'infériorité) ne se limite pas qu'aux antillais si c'est cela que tu as compris!
Ah! petite précision, quand je dis Hommes politiques antillais, j'entends bien Hommes noirs , tu me diras qu'il ya des antillais blancs, soit mais moi je parle des noirs au sens large!!!
voilà Wink
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Joseleñ
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MessagePosté le: Ven 07 Avr 2006 08:17    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine tu sais que je t'aime bien Wink , mais dans la vie il faut parfois balayer devant sa porte, ne dit-on pas que qui aime bien chatie (chabine) bien ?
La désinvolture de l'homme créole, des Antilles, j'entends par là ne peut survenir que d'une vraie prise de conscience de son poids économique dans la société. Comment concevoir que dans cette France, les Antillais sont Français depuis la nuit des temps, les emplois administratifs leur sont grandement ouvers, mais où passe l'argent des fins de mois ? Attendez, c'est dingue de constater l'absence totale de ne frères et soeurs des antilles dans le commerce de proximité, des petites PME etc. Peut peut être que si l'homme ou la femme créole de Antilles commençait à réinvestir ses petites économies quelque part, ce serait ouvrir d'autres voies à tous ces jeunes fraîchement diplômés et qui ont besoin d'emploi pour s'épanouir. Il est quasiment impossible de créer une entreprise en sortant des bancs d'école, faute d'expérience et de moyens. Il va falloir, bon sang que le créole des Antilles se rende compte qu'il n'est que le spectateur de son pays, parce que les Antilles ont toujours été dirigés par les blancs depuis l'esclavage. Le leg économie de la traite n'appartient pas aux noirs. La dernière fois tu criais et je t'encourageais, aux Africains, je cite " Inventez votre propre modernité ", aux Antillais je leur dis " l'héritage de l'esclavage ne doit pas vous concerner, construisez les Antilles en partant de vos maigres ressources " Tu me diras que c'est une autre histoire. Tout à fait
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Joseleñ
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MessagePosté le: Ven 07 Avr 2006 08:54    Sujet du message: Répondre en citant

Mais son pouvoir d'achat est très intéressant, tiens comme nous autres à Château Rouge...
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essama
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MessagePosté le: Ven 07 Avr 2006 12:00    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine, ce qui se passe aux antilles est exactement ce qui se passe en afrique francophone. Après nos indépendances fictives, les français ont complètement assiégé nos économies en y implantant leurs entreprises et leurs banques.
Contrairement à ce que tu penses, par rapport aux messages que j'ai posté le but de mes interventions n'était pas de montrer que l'afrique avait un niveau de développement super génial mais plutôt encourager les africains à s'interesser davantage à l'entreprenariat.
Il est important que les noirs comprennent l'importance de l'économie dans le fonctionnement d'une société car c'est elle qui la régie sans quoi ils seront toujours économiquement dépendants. J'ai remarqué que la plupart des noirs ici en france attendaient tout des entreprises françaises quand bien même ils étaient capables de créer leurs pme.
Le cas aux antilles est très affligeant car les noirs sont sous representés dans le secteur de l'emploi alors qu'ils sont chez eux. Il aurait fallu que les élus locaux encouragent davantage les jeunes noirs antillais dans la création d'entreprise, ceci aurait permis La formation progressive d'une classe d'entrepreneurs . Je me dois d'avouer que ce n'est pas aussi facile que ça car le gouvernement français fait tout pour que les locaux ne puissent pas avoir une part active dans les économies antillaises en octroyant les crédit de création d'entreprises principalement aux métropolitains et aux békés. Cette manie est plus vieille que le monde la métropole evacue ces chômeurs dans ses colonie afin que ceux-ci puissent s'y implanter en leur donnant les meilleurs privilèges.
Mes interventions sur ce forum sont justement axées sur ce problème que tu viens de soulever, je voudrais que les africains s'interessent de plus en plus à l'économie et aux finances et qu'ils comprennent que les états sont de nos jours inexistants en afrique et qu'il faille de ce fait qu'ils se prennent en charge en créant leur propre pme en france ou en afrique ou pour votre cas aux antilles. Ce n'est que de cette manière que nous pourrions nous réapproprier petit à petit nos espaces économiques et améliorer les conditions de vie des populations locales. Les autres peuples (ljuifs, arabes, asiatiques) l'ont très bien compris, l'africain ou l'antillais ne devrait pas en être une exception. Nous nous devons impérativement d'encourager toutes les initiatives privés aussi petite qu'elles soient.
_________________
http://africainvest.blogspot.com/
"Il vaut mieux une action imparfaite qu'une parfaite inaction"


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Chabine
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MessagePosté le: Ven 07 Avr 2006 15:10    Sujet du message: Répondre en citant

GrandKrao a écrit:
Voilà ce à quoi je réponds!

Que des hommes politiques répondent avec désinvolture comme il est dit :"votre seule planche de salut c'est les concours administratif.......", moi je vois là l'affirmation par ces Hommes que leurs semblable sont des incapables et doivent se contenter de peu, pourquoi ne les encouragent ils pas, même si j'ose croire qu ce comportement n'est pas celui de l'ensemble des hommes politiques antillais !!!!
et la suite est dans la même logique, le salarié docile qui préfère avoir un supérieur blanc.....c'est là aussi un complexe d'infériorité!

Toute fois il se peut que l'auteur du texte exagère et là mes propos suite à la lecture de ce texte sont exagérés, mais vu que tu(Chabine) l'as posté sans autres commentaires, je suppose que tu es d'accord avec ce qu'il décrit et dit! c'est vrai que je devrai d'abord me reseigner ailleurs, mais bon ce que l'auteur dit je l'ai déjà entedu de la part d'une connaissance antillaise et même de ma monitrice d'autoécole( Blanche), donc je crois que l'auteur fait part d'une certaine réalité et par conséquent mes propos aussi!!
Mais cela(le complexe d'infériorité) ne se limite pas qu'aux antillais si c'est cela que tu as compris!
Ah! petite précision, quand je dis Hommes politiques antillais, j'entends bien Hommes noirs , tu me diras qu'il ya des antillais blancs, soit mais moi je parle des noirs au sens large!!!
voilà Wink

OK, ça va déjà mieux en expliquant Wink

Bon, j'ai laissé passer ce commentaire, si je l'avais lu en entier, je ne l'aurais pas posté. Il est correct concernant la mentalité de la plupart des DRH (la plupart, pas tous, j'en connais qui ne sont pas dans cette veine, et ils sont Antillais), désespéremment approprié concernant la classe politique (il y aurait beaucoup à dire là-dessus, mais bon, ça fait longtemps que les jeunes Antillais ont renoncé à compter sur eux, donc je ne vais pas épiloguer), mais par contre l'histoire que le salarié antillais réclame son petit chef blanc, car il ne supporte pas d'être dirigé par un compatriote, c'est faux, faux, archi-faux. J'ai plein d'exemples, en plus de mon expérience personnelle. Non seulement c'est faux, mais en plus, ils ont fini par comprendre que à ce petit jeu là, ni eux ni leurs enfants qu'il ont envoyé faire des études supérieures poussées à grands frais n'auront jamais accès à une promotion. Et ça, ils l'acceptent de moins en moins. La majorité des grèves qui éclatent ces derniers mois ont pour motif la discrimination raciale.

Ce gros cliché n'est qu'une composante de plus de l'arsenal idéologique mis en place pour saper nos fondements (de même que "les Guadeloupéens contre les Martiniquais, les Négropolitains contre les Antillais restés au pays, les Antillais contre les Africains", etc, etc...).

Je ne nie pas la persistance de certains clichés et blocages, mais les oeillères sont en train de tomber, ce blog en est la preuve.
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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Chabine
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MessagePosté le: Ven 07 Avr 2006 18:15    Sujet du message: Répondre en citant

joseleñ a écrit:
Chabine tu sais que je t'aime bien Wink , mais dans la vie il faut parfois balayer devant sa porte, ne dit-on pas que qui aime bien chatie (chabine) bien ?

Pas de soucis

joseleñ a écrit:
La désinvolture de l'homme créole, des Antilles, j'entends par là ne peut survenir que d'une vraie prise de conscience de son poids économique dans la société. Comment concevoir que dans cette France, les Antillais sont Français depuis la nuit des temps, les emplois administratifs leur sont grandement ouvers, mais où passe l'argent des fins de mois ? Attendez, c'est dingue de constater l'absence totale de ne frères et soeurs des antilles dans le commerce de proximité, des petites PME etc. Peut peut être que si l'homme ou la femme créole de Antilles commençait à réinvestir ses petites économies quelque part, ce serait ouvrir d'autres voies à tous ces jeunes fraîchement diplômés et qui ont besoin d'emploi pour s'épanouir. Il est quasiment impossible de créer une entreprise en sortant des bancs d'école, faute d'expérience et de moyens.


Alors, 2/3 points sur les i :

- merci de me préciser ce que tu entends par "La désinvolture de l'homme créole, des Antilles"... Est-ce que tu parlais de Francky Vincent ou de mes compatriotes ? Je préfère demander AVANT de prendre position.

- "les Antillais sont Français depuis la nuit des temps, les emplois administratifs leur sont grandement ouvers" : plus exactement les emplois administratifs de catégorie la plus basse. Pour l'encadrement et les postes décisionnaires, on repassera. Mais peut-être est-ce du à leur... "désinvolture" ? Rolling Eyes

- "mais où passe l'argent des fins de mois ?" Bonne question, je n'ai pas de statistiques. Selon les clichés en vogue, il passe dans les BMW achetées à crédit. C'est vrai pour une partie de la population. Tout comme certains Congolais avec la sape ou certains Français avec COFINOGA. Je ne vois pas où tu veux en venir.

- "Attendez, c'est dingue de constater l'absence totale de ne frères et soeurs des antilles dans le commerce de proximité, des petites PME etc."
Alors là, excuse-moi, tu es assez mal renseigné. Rien que dans mon entourage proche ou moins proche, je peux trouver :
- trois chefs d'entreprises dans l'agro-alimentaire, 2 aux Antilles, un en France, dont les produits sont diffusés au niveau national
- un entrepreneur installé en Chine depuis 2 ans après avoir monté et fait progresser sa boîte aux Antilles, puis en France. Il n'est pas le seul Antillais installé là-bas pour le business, d'ailleurs.
- un entrepreneur qui a monté sa boîte de services télécom en Guadeloupe, après avoir quitté un opérateur local où il était employé
- le plus gros entrepreneur en agriculture bio du Québec
- un entrepreneur en distribution spécialisée aux Antilles

Le commerce de proximité est tenu par des Antillais aux Antilles (pas les gros hypers, du moins, en partie).

Alors bon, l'auto-critique, je veux bien, mais au moins qu'elle soit étayée sur autre chose que sur des clichés.

joseleñ a écrit:
Il va falloir, bon sang que le créole des Antilles se rende compte qu'il n'est que le spectateur de son pays, parce que les Antilles ont toujours été dirigés par les blancs depuis l'esclavage. Le leg économie de la traite n'appartient pas aux noirs. La dernière fois tu criais et je t'encourageais, aux Africains, je cite " Inventez votre propre modernité ", aux Antillais je leur dis " l'héritage de l'esclavage ne doit pas vous concerner, construisez les Antilles en partant de vos maigres ressources " Tu me diras que c'est une autre histoire. Tout à fait

Tu es bien gentil, l'héritage de l'esclavage ne doit pas nous concerner, sauf que les évolutions ne se font pas comme ça, juste en claquant des doigts. En particulier quand le pouvoir économique, et en particulier les BANQUES, n'ont pas changé de mains. Tu veux emprunter pour lancer ton business ? Bon courage. Mon conseil est de faire comme si tu voulais acheter un 4x4 dernier cri absolumment hors de tes moyens, puis de te débrouiller pour investir le fric autrement, tu auras moins de mal à décrocher un crédit.

As-tu entendu parler de l'emblématique affaire Jet Aviation Services ? Ben voilà ce qui arrive aux entrepreneurs antillais trop ambitieux qui pensent que, comment tu as dit déjà ? "l'héritage de l'esclavage ne (les) concerne pas" :

http://www.hello-caribbean.com/hello31/mque_jetaviationserv.htm

http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=139&var_recherche=Jet+Aviation

L'entrepreneur Antillais aux Antilles touche à une chasse gardée et fait l'objet de luttes féroces. En France, certains doivent s'escuser d'être les patrons pour ne pas perdre des clients (véridique), et se font passer pour des sous-fifres. Problème qu'ils n'ont pas en Chine ou au Canada, apparemment. Donc, contrairement à ce que tu penses, y'en a qui se bougent, mais ce n'est pas aussi facile que de claquer des doigts et balayer l'historique d'un revers de la main. C'est CA, la modernité que nous devons inventer.

Chacun ses hadicaps et ses atouts. Au plan des ressources naturelles et humaines, entre l'Afrique et les Antilles, franchement, y'a pas photo. Chez vous, le problème est principalement politique, je ne doute point de l'essor à venir si ce problème est réglé dans un proche avenir.
_________________
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Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
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Chabine
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MessagePosté le: Ven 07 Avr 2006 18:21    Sujet du message: Répondre en citant

essama, je dois partir, là, mais je ne t'oublie pas, je répondrai plus tard Wink
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
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MessagePosté le: Sam 08 Avr 2006 08:26    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Est-ce que tu parlais de Francky Vincent ou de mes compatriotes


Qui est Fracky Vincent, est-ce le chanteur à la mode des années 1990 qui, avec ses "fruitsb de la passion " a viscéralement choqué ses compatriotes, au point d'atteindre le point culminant de l'orgueil du "soi", ce que j'appelle "moi empirique"

Citation:
La désinvolture de l'homme créole, des Antilles"


Chabine es-tu entrain de me demander comment je me repreésente l'individu par rapport ay type antillais ?

Quand j'ai en face de moi un Antillais, j'ai comme l'impression, je dis bien comme l'impression que son unique préoccupation, sa seule certitude est son "moi" qu'il sait gongler à sa guise sans avoir assez de recul par rapport à ce moi en commençant à se demander si quelque part il n'existe pas un "moi" plus métaphysique le "moi pensant ", qui n'est autre que le "soi". Parce que le "soi" est très difficile d'acquérir et d'autant plus qua dans la confusion la plus acerbe du "moi" et du "soi", d'aucuns font de leurs "passions" des représentations intéressées pour valoriser leur "soi" inexistant qui n'est autre, je le repète le gonflement du "moi". J ete renvoie à la question où passe l'argent des fins de mois..."

Citation:
Alors bon, l'auto-critique, je veux bien, mais au moins qu'elle soit étayée sur autre chose que sur des clichés.


Tu as bien raison, mais il est important de comprendre la différence entre le "moi" et le "soi", brèf faire une étude métaphysique de sa personne et je ne le dirais jamais assez ici à grioo que c'est en partant des préjugés et de ces clichés qu'on aboutit à l'indubitable vérité. Et donc à faire la différence entre le "moi" que j'utilise pour gonfler mes représentations passionnelles et le "moi pensant " que j'utilise pour protéger mon "soi". Ce moi pensant suppose la connaissance de son histoire et la façon dont l'individu ainsi considéré se positionne par rapport à ce passé.

Tu comprendras que je ne suis pas un philosophe...Salut
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MessagePosté le: Sam 08 Avr 2006 08:52    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Citation:
Est-ce que tu parlais de Francky Vincent ou de mes compatriotes



Qui est Fracky Vincent, est-ce le chanteur à la mode des années 1990 qui, avec ses "fruits de la passion " a viscéralement choqué ses compatriotes, au point d'atteindre le point culminant de l'orgueil du "soi", ce que j'appelle le "moi empirique"

Citation:
Citation:
La désinvolture de l'homme créole, des Antilles"



Chabine es-tu entrain de me demander comment je me repreésente l'individu par rapport au type antillais ?

Quand j'ai en face de moi un Antillais, j'ai comme l'impression, je dis bien comme l'impression que son unique préoccupation, sa seule certitude est son "moi", qu'il sait gongler à sa guise sans avoir assez de recul, en commençant à se demander si quelque part il n'existe pas un "moi" plus métaphysique, le "moi pensant ", qui n'est autre que le "soi".

Parce que le "soi" est très difficile à acquérir et d'autant plus que dans la confusion la plus acerbe du "moi" et du "soi", d'aucuns font de leurs "passions" des représentations intéressées pour valoriser leur "soi" inexistant, qui est, je le repète le gonflement du "moi".

Je te renvoie à la question où passe l'argent des fins de mois..."

Citation:
Alors bon, l'auto-critique, je veux bien, mais au moins qu'elle soit étayée sur autre chose que sur des clichés.


Tu as bien raison, mais il est important de comprendre la différence entre le "moi" et le "soi", brèf faire une étude métaphysique de sa personne.

Je ne le dirais jamais assez ici à grioo que c'est en partant des préjugés et de ces clichés qu'on aboutit à l'indubitable vérité. Et donc à faire la différence entre le "moi" que j'utilise pour gonfler mes représentations passionnelles et le "moi pensant " que j'utilise pour protéger mon "soi".

Ce moi pensant suppose la connaissance de son histoire et la façon dont l'individu ainsi considéré se positionne par rapport à ce passé.

Tu comprendras que je ne suis pas un philosophe...Salut

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Goyave
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MessagePosté le: Dim 30 Avr 2006 09:58    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a eu un reportage sur ce sujet dans le journal de 13h de TF1 hier, enfin plus particulièrement sur la création d'entreprise par des guadeloupéens noirs.

Pour visionner : http://videos.tf1.fr/video/news/lesjt/
Journal de 13h, Sujet : Fin des répartitions inégales des emplois en Guadeloupe ?

C'est assez rare d'en entendre parler sur TF1. De plus, le reportage insiste bien sur le rôle des banques qui sont très frileuses pour accorder des prêts à des entrepreneurs antillais alors qu'elles en accordent facilement aux métropolitains fraîchement arrivés (ce qui n'est pas dit dans le reportage par contre Confused ).
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