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Sondage: hit parade des domiens!!!!

 
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GrandKrao
Bon posteur


Inscrit le: 17 Fév 2005
Messages: 889

MessagePosté le: Sam 22 Avr 2006 15:25    Sujet du message: Sondage: hit parade des domiens!!!! Répondre en citant

Citation:

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-764290@51-764388,0.html

Au hit-parade des domiens : des sportifs et Mme Taubira
LE MONDE | 22.04.06 | 12h59



Effet miroir : invités à "citer des personnalités originaires d'outre-mer", les domiens résidant en métropole évoquent, dans 81 % des cas, le nom d'un sportif. 51 % citent au moins un artiste. Seules 42 % des personnes interrogées citent spontanément le nom d'une personnalité politique. Derrière le trio de sportifs constitué de Thierry Henry, Marie-José Pérec et Lilian Thuram, Christiane Taubira est la personnalité d'outre-mer la plus citée spontanément. La députée (app. PS) de Guyane, qui apparaît dans 21 % des réponses, devance de cinq points, dans la catégorie des politiques, le poète et ancien maire de Fort-de-France, Aimé Césaire.



Tous deux relèguent loin derrière les autres personnalités citées, parmi lesquelles figurent la sénatrice (UMP) et ancienne présidente de la région Guadeloupe, Lucette Michaux-Chevry, ainsi que le député européen et (surtout) ancien président de SOS-Racisme, Harlem Désir.

Mme Taubira, arrivée en tête du premier tour de l'élection présidentielle dans les DOM, bénéficie d'une solide notoriété, mais aussi d'une forte popularité parmi les métropolitains originaires d'outre-mer. Instigatrice de la loi reconnaissant l'esclavage comme crime contre l'humanité, la députée tire ici profit de l'importance accordée à ce combat par les populations ultramarines.

76 % des personnes interrogées par l'institut CSA ont une "bonne opinion" d'elle. 57 % souhaitent "qu'à l'avenir elle joue un rôle plus important dans la politique française". A cette question, elle devance nettement Harlem Désir (31 %) et l'ex-porte-parole des Verts Stéphane Pocrain (23 %). Un rôle plus important ? Mme Taubira, qui avait obtenu 2,3 % des voix en 2002 sous l'étiquette du Parti radical de gauche, s'interroge sur l'efficacité et la pertinence d'une nouvelle candidature à l'élection présidentielle en 2007 (Le Monde du 10 mars).

Si les domiens résidant en métropole souhaitent probablement cette candidature, ils ne semblent guère se faire d'illusions sur le résultat. Seules 28 % des personnes interrogées par l'institut CSA pensent qu'"aujourd'hui, en France métropolitaine, une personne noire puisse être élue" à la présidence de la République. 68 % estiment, à l'inverse, que l'Elysée reste hors de portée. Ils sont 75 % à penser qu'un (e) Noir (e) puisse être élu (e) député (e) ou maire.

Les domiens résidant en métropole portent, au demeurant, un jugement très mitigé sur les responsables politiques actuellement en place. Les élus de métropole sont jugés trop indifférents aux spécificités et particularismes des populations originaires d'outre-mer. Dans ce contexte, le ministre de l'outre-mer, François Baroin, reçoit un satisfecit en obtenant une courte majorité de "satisfaits" (37 % contre 31 %).

Quant au bilan des élus locaux des DOM, il n'engendre guère d'enthousiasme en métropole. 45 % des sondés se disent "satisfaits" de l'action des présidents de région d'outre-mer, contre 31 % qui sont d'un avis contraire. L'action des présidents de conseils généraux recueille quasiment le même taux de satisfaction.

Jean-Baptiste de Montvalon
Article paru dans l'édition du 23.04.06
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Goyave
Grioonaute régulier


Inscrit le: 20 Mai 2005
Messages: 313

MessagePosté le: Sam 22 Avr 2006 17:46    Sujet du message: Répondre en citant

Il y avait aussi cet article:


Citation:

La France dans les yeux de l'outre-mer

LE MONDE | 22.04.06 | 12h59 • Mis à jour le 22.04.06 | 13h02

La France est-elle (ou non) "accueillante", "raciste", "en déclin" ? Y parle-t-on "trop", "assez" ou "juste comme il faut" de l'esclavage, de la colonisation, des discriminations ?

Ces questions - parmi d'autres - ont été posées à 497 Français métropolitains originaires d'outre-mer dans un sondage CSA, dont les résultats seront présentés, lundi 24 avril, lors d'un colloque organisé par le Conseil régional d'Ile-de-France et le Cifordom - une association qui vient en aide aux personnes originaires d'outre-mer.

Cette étude a été réalisée entre le 13 et le 24 janvier, soit peu avant que la crise du contrat première embauche (CPE) ne vienne (temporairement) interrompre la bataille des mémoires qui agitait la société française depuis des mois. Polémique sur le "rôle positif" de la colonisation, commémoration de l'esclavage, crise des banlieues, création du Conseil représentatif des associations noires (CRAN) : l'outre-mer - où le ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, a dû renoncer à se rendre, en décembre 2005 - a suivi avec passion tous ces débats. Et c'est bien sûr à leur aune que l'on observe les résultats de l'enquête CSA.

La question qui porte explicitement sur le communautarisme est formulée en ces termes : "Selon vous, le repli communautaire est-il surtout (...) un danger (ou) un moyen de se protéger contre le racisme et les discriminations ?" 53 % des personnes interrogées répondent qu'il s'agit d'un danger ; 34 % y voient un moyen de se protéger ; 13 % ne se prononcent pas.

La perception du danger du communautarisme est plus forte parmi les diplômés, les plus de 45 ans, ceux qui sont nés en métropole, et ceux qui considèrent que le racisme est "une chose très ou plutôt répandue". Moindre dans les cas de figure inverses, elle est également liée à l'origine des personnes interrogées.

60 % des personnes originaires de la Réunion - où l'attachement à la métropole est particulièrement fort - estiment que le communautarisme représente surtout un danger. En revanche, les métropolitains originaires de Guadeloupe considèrent majoritairement le communautarisme comme une nécessaire protection.

Le sentiment d'appartenance guide également la réponse à cette question. De façon générale, les personnes interrogées "se sentent" à la fois françaises et du département dont ils sont originaires. Ceux qui se sentent "avant tout" "noirs" ou "antillais" sont plus tentés de considérer le communautarisme comme un moyen de protection.

Si elle est majoritairement rejetée en tant que telle, la tentation communautariste transparaît surtout, de façon indirecte, dans les réponses à d'autres questions. 83 % des personnes interrogées considèrent que la création du CRAN - qui a été accusé de favoriser le communautarisme - est une "bonne chose". 64 % (contre 28 %) se déclarent favorables "à ce qu'on instaure des quotas pour faciliter l'accès des minorités visibles à certaines professions et mandats politiques".

Ce dernier résultat est très homogène quel que soit le profil des personnes interrogées ; à l'exception des diplômés de l'enseignement supérieur, qui ne sont que 47 % à se dire favorables aux quotas.

L'attachement à une mémoire spécifique est très vif. 65 % considèrent qu'il est "essentiel" de parler de l'esclavage ; 68 % estiment que l'on n'en parle "pas assez". 92 % des personnes interrogées sont favorables à la loi Taubira, qui reconnaît l'esclavage et la traite comme des crimes contre l'humanité. De façon générale, 85 % trouvent que les élus en métropole devraient "prendre davantage en compte les spécificités et les particularismes des originaires d'outre-mer".

Les domiens vivant en métropole semblent surtout douter des capacités d'intégration de la société française, ce qui reste l'un des principaux ferments de la tentation communautariste. Si 73 % des personnes interrogées estiment que la France est "accueillante", 59 % la jugent "raciste", les femmes et les jeunes ayant tendance à porter un jugement plus sévère. 89 % considèrent que le racisme est "une chose répandue" dans notre pays.

Une majorité cite spontanément "les Noirs", puis "les Arabes", comme en étant, à leurs yeux, les principales victimes. 77 % estiment "essentiel" de parler des discriminations. 64 % déclarent en avoir été personnellement victimes (51 % à plusieurs reprises), principalement dans la recherche d'un logement ou d'un emploi.

Dans la note de synthèse qui accompagne les résultats du sondage, l'institut CSA se veut rassurant. "Malgré la forte présence du racisme en France, les métropolitains originaires d'outre-mer n'envisagent pas le repli communautaire comme une solution. Le communautarisme est bien plus assimilé à un danger qu'à une utile protection", peut-on lire en tête des "principaux enseignements" de l'étude. "Il transparaît que le respect des différences, essentiel, peut se faire dans un cadre distinct du communautarisme", ajoutent les auteurs du sondage. A y regarder de plus près, il semble que cette conclusion un brin "politiquement correcte" puisse être nuancée.

Le paradoxe est là : tout se passe, au vu de cette étude, comme si les domiens vivant en métropole savouraient - par choix ou par nécessité - chacun des ingrédients potentiels d'une recette - le communautarisme - qu'ils réprouvent majoritairement. On peut se féliciter que la bouteille soit à moitié vide, ou s'inquiéter qu'elle soit à moitié pleine.

On peut aussi s'interroger sur cette apparente contradiction, pour tenter de la résoudre. Tout en soulignant que les domiens "demeurent dans une matrice républicaine", et continuent de "revendiquer un droit à la ressemblance" le directeur de CSA-Opinions, Stéphane Rozès, convient que cette population est "travaillée par des phénomènes d'inégalités sociales et de discriminations ethniques". D'où sa "tentation d'aller chercher dans le repli communautaire ou la référence au passé" de nouveaux outils, présumés plus efficaces, pour remédier à leur situation.

Selon M. Rozès, le modèle républicain ne serait pas remis en question, mais seulement interpellé. Les domiens, explique-t-il, "ne demandent pas un changement de logiciel, mais ils se saisissent de différents leviers pour rappeler à l'ordre la République".

La balle est dans le camp du gouvernement et des élus, instamment priés de trouver des réponses, notamment sur le terrain de la lutte contre les discriminations. Nouvelle contradiction : les métropolitains originaires des DOM formulent cette exigence, mais manifestent leur défiance vis-à-vis de ceux qui ont le pouvoir d'y répondre. Le temps presse.

Jean-Baptiste de Montvalon
Article paru dans l'édition du 23.04.06



Il vaut mieux lire le document présentants les résultats du sondage (http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/doc/20060421/764182_portraitdomiens.pdf) que l'analyse du Monde qui se focalise, comme l'on pouvait s'y attendre sur les questions sur communautarisme. De plus, je trouve le titre complètement erroné car je ne pense pas que l'avis des originaires des DOM vivant en France représente tout à fait l'avis des habitants des DOM.
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