Grioo.com   Grioo Pour Elle     Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  



grioo.com
Espace de discussion
 
RSS  FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

le monde: "les communauté juives et noires"

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Actualités Diaspora France
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
GrandKrao
Bon posteur


Inscrit le: 17 Fév 2005
Messages: 889

MessagePosté le: Sam 22 Avr 2006 15:54    Sujet du message: le monde: "les communauté juives et noires" Répondre en citant

Cela semble à la mode ce mois ci pour les journaux français de se lancer dans une "analyse" des hommes et femmes noires vivant en France!
peut être pour ne pas être en reste par rapport à marianne et au nouvelobs, allez savoir, Le monde s'est lance lui ausi dans une enquète sur les noirs et particulièrement les rapports entre juifs et noirs.
Je poste ici deux articles du Monde sur le sujet:
Lisez plutôt!

Citation:

Enquête
Juifs-Noirs, le grand malentendu
LE MONDE | 21.04.06 | 17h18 • Mis à jour le 21.04.06 | 17h19

Dans les banlieues et parmi les intellectuels, les communautés juive et noire s'affrontent et se tolèrent mal.

AFP/MEHDI FEDOUACH

Durant l'été 1995, square du Châtelet, Edouard Nduwa assiste à une réunion de la Nation de l'islam. Ce mouvement afro-américain, dirigé par un chef charismatique et antisémite, Louis Farrakhan, était la même année capable de réunir un million d'hommes à Washington. A Paris, devant une vingtaine de personnes tout au plus, le représentant français se lance pendant trois heures dans une interminable diatribe. "Il expliquait que l'ennemi numéro un des Noirs, c'était les juifs, enchaînait les préjugés antisémites sur leur réussite sociale, parlait de la traite des esclaves organisée par les juifs, jouait de la concurrence des mémoires avec la Shoah, citait les noms de personnalités juives des médias", se souvient le témoin.



Mais le maigre auditoire ne mord pas. "Les résistances étaient fortes. Les Noirs présents embarrassaient l'orateur par leurs questions, contestaient ses théories, se moquaient." Edouard repart rassuré : lui, le converti au judaïsme, devenu Guershon Nduwa, n'aurait jamais à craindre l'antisémitisme de ses frères de couleur en France. Né au Congo en 1964, de parents animistes, Nduwa avait obtenu en 1988 une bourse pour suivre des études en Israël. Il y a découvert le judaïsme. En 1993, il a débarqué en France, avec Edouard sur son passeport et Guershon dans son coeur. "Personne alors ne m'a fait de remarque sur ma religion", assure-t-il. A l'époque, Elie et Dieudonné ne faisaient-ils par rire dans des sketches où "M. Cohen" et "M. Bokassa" échangent les insultes racistes ?

Mais, peu à peu, Guershon Nduwa a vu "monter la frustration des Noirs. Des gens ont su jouer de leur situation économique catastrophique, explique cet éducateur spécialisé qui s'occupe de handicapés mentaux. Ils ont été de plus en plus nombreux à acquiescer à l'idéologie importée de Farrakhan. Il fallait un coupable à leurs maux : le juif était le parfait bouc émissaire."

En une décennie, les thèmes qui faisaient s'esclaffer square du Châtelet sont devenus prégnants dans la communauté noire. Des militants de la cause africaine ou antillaise ont développé un discours trouble, habillé d'antisionisme. "C'est allé crescendo jusqu'à ce qu'ils trouvent une personnalité médiatique qui leur ouvre les bras et leur confère une audience inespérée : Dieudonné."

"L'antisémitisme demeure minoritaire chez les Noirs", estime cependant Guershon Nduwa. Le phénomène est difficile à mesurer. La police ou la gendarmerie, tout comme la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), qui établit chaque année un rapport sur le sujet, n'ont pas, de par la loi républicaine, de typologie spécifique pour les Noirs, comme victimes ou comme auteurs d'actes racistes. Le débat sur le caractère antisémite du meurtre d'Ilan Halimi reflète la difficulté à appréhender cette récente poussée.

Sammy Ghozlan, président du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme, tente au cas par cas de démêler l'écheveau des motivations. Cet ancien commissaire se souvient de ce jeune qui avait été passé à tabac par une bande, en banlieue parisienne. "Après l'avoir roué de coups, les agresseurs ont vu l'étoile de David qu'il portait autour du cou. Ils se sont alors écriés : "Et en plus, c'est un juif !""

Acte antisémite ou simple crapulerie ? La frontière est ténue. "Certains font de l'antijuif comme M. Jourdain faisait de la prose. Ils assimilent des clichés", assure-t-il.

Cet observateur engagé estime l'antisémitisme noir "extrêmement minoritaire mais extrêmement violent". Il constate avec inquiétude que les agressions, quasi inexistantes il y a encore deux ans, ne cessent d'augmenter. Elles sont, selon Sammy Ghozlan, surtout le fait de "Noirs de confession musulmane". Insultes ou attaques physiques, ces dernières semaines seulement, des incidents ont été recensés à Sarcelles, Villiers-le-Bel, Garges-lès-Gonesse, Ivry, Clichy-sous-Bois, Lyon ou Villeurbanne. Le 18 mars, dans le 19e arrondissement de Paris, quatre jeunes apostrophent deux jeunes juifs d'un "Salut youpin !" puis les passent à tabac. "Quelque chose tourne vraiment mal entre les juifs et les Noirs", constate Abdoulaye Barro, 41 ans. Né au Burkina Faso, l'homme n'a longtemps connu du monde juif que la figure tutélaire de Mme Cohen, une coopérante qui enseignait au prytanée d'Ouagadougou. L'étudiant " de culture musulmane libérale" est venu en 1981 achever son cursus à l'université de Poitiers. Il trouve des "affinités électives" entre certains textes juifs et la culture africaine.

Abdoulaye Barro participe en 1994 à la création de l'association JUAF (Juifs et Africains). On y parle alors "d'amitié naturelle" entre deux mondes qui ont une connaissance commune de la souffrance et du racisme. Nullement d'antagonisme : pourquoi y en aurait-il ?

Le climat est alors, selon l'initiateur, à une "indifférence sympathique" entre les deux communautés. Prévaut encore dans l'intelligentsia noire la formule de Frantz Fanon, un des "Nègres fondamentaux" avec Senghor et Césaire : "Quand un Noir entend dire du mal d'un juif, il doit ouvrir les oreilles car c'est de lui qu'on parle."

Mais Abdoulaye Barro se souvient de ce jour de 1996 où il a rencontré le rabbin Gilles Bernheim. "Moi, je revenais d'un séjour au Sénégal. Farrakhan y avait effectué une visite qui avait été un échec. Son extrémisme n'avait pas été compris car il était contraire à la culture africaine, qui ramène tout au centre. J'étais plutôt optimiste. Gilles Bernheim, lui, revenait de Sarcelles. Il y avait découvert les tensions qui montaient entre Noirs et juifs dans les collèges de la ville. Il était inquiet."

Les prémonitions se sont confirmées. "Les banlieues où les jeunes Noirs sont victimes de discriminations ont été un terreau favorable aux discours venus des Etats-Unis. Avec la seconde Intifada, en 2000, les descendants de colonisés africains se sont identifiés aux Palestiniens, poursuit Abdoulaye Barro. Les juifs se sont battus pour avoir une place dans la société française. Par glissement, ils sont devenus ceux qui empêchent les Noirs d'obtenir la leur. Du modèle, on est passé à la convoitise, puis au ressentiment, et finalement à la haine."

Cheikh Doukouré estime également qu'"on ne peut dissocier l'antisémitisme du problème des banlieues". Né en Guinée, dans ce qui était alors une colonie française, le réalisateur, âgé de 60 ans, milite de longue date pour la cause noire à travers ses films (Blanc d'ébène, Ballon d'or). Ce combat lui vaut un crédit dans les milieux africains.

Benoît Hopquin
Article paru dans l'édition du 22.04.06


Lorsque Dieudonné s'est exprimé après lui sur l'esclavage ou la discrimination, Cheikh Doukouré a d'abord applaudi. "Il disait des vérités sur la condition des Noirs, voulait faire bouger la société française. Mais il n'a pas su arrêter là son combat et a laissé libre cours à son besoin de provocation", regrette-t-il.



"Les jeunes laissés-pour-compte identifient le juif au capital, poursuit le réalisateur. Ils ne stigmatisent pas le juif en tant que juif mais en tant que réussite sociale. Leur discours raciste tient d'abord à leur manque de culture." Une lente dérive pour en arriver à ce "communiqué" envoyé par un extrémiste noir à la communauté juive après la mort d'Ilan Halimi : "S'il vous prenait l'envie d'effleurer ne serait-ce qu'un seul des cheveux du frère (Youssouf Fofana), nous nous occuperons avec soin des papillotes de vos rabbins."

Internet est devenu le vecteur essentiel de ce discours haineux. Des forums africains ou antillais relayent, parfois contre leur gré, des propos nauséeux. On y trouve des attaques contre le "lobby qui n'existe pas", lire le lobby juif. Morceaux choisis : "Les juifs n'arrêtent pas de manipuler le monde", "ils sont fourbes", etc. Des textes douteux circulent, comme cette liste de journalistes supposés sionistes ou cette analyse sur le rôle "prépondérant" des juifs dans la traite négrière.

Cette montée de la détestation, Diana Pinto lui trouve "un air de déjà-vu". Italo-franco-américaine, cette historienne a passé une partie de sa vie aux Etats-Unis, étudié notamment à Harvard avant de s'installer à Paris. Au début des années 1960, sa mère, Laura, enseignait à l'université noire de Morehouse (Géorgie).

Avec d'autres intellectuels juifs, elle a participé au combat pour les droits civiques de Martin Luther King. "Les Noirs luttaient pour l'égalité des chances et ce combat rejoignait l'universalisme des juifs de gauche", explique aujourd'hui sa fille.

Puis la communauté noire américaine s'est radicalisée avec le Black Power, la "Nation of Islam" ou l'afrocentrisme d'un Leonard Jeffries. Diana Pinto côtoiera des étudiants noirs qui refuseront d'accueillir un Blanc à leur table. "La main blanche la plus facile à mordre était finalement la main juive puisque c'était une de celles qui étaient tendues", explique Diana Pinto.

La guerre de six jours, en 1967, a ouvert une brèche entre juifs et Noirs convertis à la foi musulmane. La concurrence entre Shoah et esclavage a pris comme amadou.

L'historienne se souvient également du revirement boudeur d'une partie des intellectuels juifs aux Etats-Unis. Comme Norman Podhoretz, héraut de la gauche américaine et soutien de Martin Luther King, devenu un des pères du néoconservatisme. Ce courant de pensée a alors noué des alliances idéologiques avec les forces réactionnaires de l'Amérique blanche.

Diana Pinto, qui a raconté cette expérience dans son livre Entre deux mondes (édition Odile Jacob), constate un semblable virage en France, "même s'il serait faux de mettre un calque". Elle voit monter "un courant pessimiste de la France au nom de la République", représentée notamment par un de ses hussards, le philosophe Alain Finkielkraut.

Une partie de l'électorat s'est ainsi droitisée. Lors d'une cérémonie en hommage à Ilan Halimi, Philippe de Villiers a été applaudi à la synagogue de la Victoire, le 23 février, à Paris : son discours anti-islamiste séduit.

Une véritable défiance vis-à-vis des Noirs est également apparue. Tel responsable du Conseil représentatif des associations noires (CRAN), créé en novembre 2005, se souvient d'une rencontre avec des responsables juifs. "Ah bon ! Vous, les Noirs, n'êtes pas tous antisémites ?", lui avait-on signifié, sans savoir à quel degré se plaçait la remarque. Sur un site juif, n'évoque-t-on pas les "sauvages enragés" ?

Les propos sur les Africains pleurnichards ou les Antillais "assistés" d'Alain Finkielkraut ont créé des rancoeurs. "Dieudo est prétendument antisémite, tandis que Finkielkraut ne fait qu'exprimer sa liberté d'expression", ironise un intervenant sur la Toile. Cette impression de "deux poids-deux mesures" revient comme une litanie. Elle est ressentie par nombre de Noirs, bien au-delà des cercles qui adhèrent aux thèses conspirationnistes. Le faible écho donné à l'agression de l'humoriste en Martinique, en 2005, ou à l'attaque de son théâtre par des nervis, le 19 février, alimente le même grief et entretient l'image du martyr.

A Media Tropical, une onde antillaise, les libres antennes deviennent des exutoires à la colère. "Les auditeurs ont un sentiment d'injustice, explique Daniel Valminos, 56 ans, président de la radio. Quand on parle d'un serial killer, on pense à Guy Georges, pas à Emile Louis ou Michel Fourniret. Dans les médias, on parle des motivations racistes de Fofana, mais on ne parle pas des discriminations dont sont victimes les Noirs tous les jours. A Sarcelles, les Noirs représentent 30 % de la population mais n'ont qu'un seul élu au conseil municipal."

"Chaque fois qu'on essaye de faire valoir notre souffrance, on nous accuse de vouloir établir une concurrence", poursuit Daniel Valminos. L'homme se souvient de la marche organisée le 23 mai 1998, à Paris, où 40 000 Afro-Antillais avaient défilé "en habits du dimanche" entre République et Nation pour que la France se souvienne de l'esclavage. L'action eut peu d'échos. L'adoption par l'Assemblée nationale, en 2001, d'une loi faisant de la traite un crime contre l'humanité, n'en eut guère non plus.

Beaucoup moins en tout cas que les impertinences de Dieudonné. "Les médias font monter chacun de ses propos et lui donnent une audience. Dans le même temps, ils ignorent de grandes voix comme Edouard Glissant qui ont un discours construit", regrette le président de Media Tropical. Daniel Valminos estime que la solution passe par "une meilleure visibilité des couleurs de la France".

"Les Noirs montent dans la société. Les Américains ont su prendre à bras-le-corps ce problème. On est en droit d'exiger ça de la République", assure Diana Pinto. Pour Cheikh Doukouré aussi, "dès que les Noirs trouveront leur place dans la société, la tension tombera d'elle-même".


Benoît Hopquin
Article paru dans l'édition du 22.04.06

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
GrandKrao
Bon posteur


Inscrit le: 17 Fév 2005
Messages: 889

MessagePosté le: Sam 22 Avr 2006 15:59    Sujet du message: Répondre en citant

voici l'adresse du premier article:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3230,36-764022@45-1,0.html

Suite autre article:

Citation:

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3230,36-764023@51-728532,0.html

Les Amitiés judéo-noires tentent vaille que vaille de se faire entendre
LE MONDE | 21.04.06 | 17h18 • Mis à jour le 21.04.06 | 17h18


Les "amitiés judéo-noires" sont nées d'une improbable rencontre. Le réalisateur Cheikh Doukouré a poussé un jour la porte du cabinet d'Yves Kamami, un ORL parisien réputé. L'un défendait la cause des Noirs à travers ses films, l'autre était membre du comité directeur du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). L'un était de gauche, l'autre de droite. Mais au fil des séances et des discussions, une amitié s'est nouée entre les deux hommes. Le Noir avait même invité le juif à jouer un rôle sur le tournage de son dernier film, Paris selon Moussa, s'inspirant de l'occupation de l'église Saint-Bernard par des sans-papiers, en 1996.



Militant antiraciste, Yves Kamami avait été membre du comité directeur de la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) de 1980 à 1995. Il était également des premières manifestations de SOS Racisme, en 1984. Mais, à partir de 2000, l'homme a vu, consterné, "les communautés noires et juives se monter l'une contre l'autre". S'est développée la concurrence des mémoires, Gorée contre Auschwitz. Comme si l'esclavage et le génocide n'avaient pas au moins un point commun : "la déshumanisation de l'autre".

Les deux hommes se chamaillent sur Dieudonné. Mais au moins ils parlent. A la fin de 2004, "las des tensions entre deux communautés qui se connaissent mal" (Cheikh Doukouré), ils estiment nécessaires de prolonger leur dialogue par la création d'une association.

Les débuts sont laborieux : le premier colloque des amitiés judéo-noires, en février 2005, est perturbé par les imprécations d'extrémistes antisémites, affirmant qu'"Hitler n'avait pas fini le travail", et par l'intervention des supporteurs de Dieudonné.

"Les intellectuels noirs que nous invitions se décommandaient souvent au dernier moment, pour des raisons obscures", raconte Yves Kamami. "Du côté juif aussi, nous avons eu du mal à nous faire accepter", regrette Cheikh Doukouré.En 1994 déjà, Abdoulaye Barro avait suscité la même réserve avec la création de JUAF, un groupe de réflexion sur les Africains et les juifs. De trop rares soutiens, dont ceux de l'écrivain Albert Memmi et de Théo Klein, ancien président du CRIF, ont appuyé sa démarche. "Les intellectuels juifs ne connaissent rien à la question noire. Ils restent sur des approches spéculatives, même si certains commencent à ouvrir le dialogue", constate Abdoulaye Barro.

Dans cette cacophonie, les Amitiés judéo-noires tentent vaille que vaille de se faire entendre. Yves Kamami préside en outre au sein du CRIF une commission de travail et de dialogue avec les Africains et les Antillais. Les Amitiés judéo-noires sont, elles, membres du nouveau Conseil représentatif des associations noires (CRAN).

Une revue, Aleph, beth, publiée par JUAF, essaye également de lancer des passerelles intellectuelles. Des sites Internet comme Diasporablog tentent la même entreprise. En février, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a organisé un voyage de dix jours au Rwanda, avec des personnalités juives et noires. Autant de contre-feux à l'intolérance.

Il n'en fallait pas plus pour que tous ces acteurs soient taxés de renégats par les extrémistes juifs ou de sous-marins sionistes par les adeptes de la théorie du complot. "Tout Noir qui s'approche des juifs est considéré par eux comme un traître", constate Abdoulaye Barro. Cheikh Doukouré est régulièrement calomnié. Il a reçu des menaces. "C'est difficile de se faire entendre mais il ne faut pas reculer", assure-t-il, persuadé que "le dialogue peut triompher de tout".

Article paru dans l'édition du 22.04.06
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Sam 22 Avr 2006 16:20    Sujet du message: Répondre en citant

Encore un amalgame de vaste n'importe quoi dans notre cher quotidien, plus négrophobe que jamais...

Je ne vais pas me perdre en stériles litanies, comme dirait FANON (que ce journaliste ignare est incapable de citer correctement, du reste Rolling Eyes ), la pantalonnade commence dès la photo qui accompagne le titre : on y voit un ARABE en discussion avec un BLANC, dans un local où figurent des drapeaux ALGERIENS et une étoile de DAVID à la fenêtre... Où sont les noirs ? Je ne sais pas... Rolling Eyes

"Juifs-Noirs" selon Le Monde : DU VASTE N'IMPORTE QUOI... Rolling Eyes
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Lun 24 Avr 2006 00:18    Sujet du message: Répondre en citant

Ca, ça mérite le GRIOO D'OR de la citation la plus extraordinaire de l'année :

kennedy a écrit:
dans les commentaires de l'article
Juifs-Noirs, le grand malentendu
l

jugez par vous meme et apres on va dire que ce sont les noirs les racistes
les lecteurs du MONDE se lachent


Citation:
http://www.lemonde.fr/web/article/reactions/0,1-0@2-3230,36-764022,0.html

Christopher ELM
23.04.06 | 05h02
Abordons le fond du problème: La base de l'antisémitisme est un sentiment de jalousie envers un peuple sur-doué, dont le QI moyen est de 10% supérieur à celui du reste de l'humanité. Les Sub-sahariens sont, quant à eux, les témoins encore vivants de différentes étapes des 200,000 dernières années de l'hominisation. Ils constituent en cela un groupe hétérogène et différent du reste de l'humanité. C'est là qu'il faut chercher la cause du racisme et du fossé qui sépare les "Noirs" des Ashkenazes
.


Exxxxxxxxceeeeeeeeeeptionnel, Christopher ELM !!! Fooooooooormidable analyse où l'on reconnait sans aucun doute la supériorité intellectuelle juive, PARDON, ASHKENAAAAAAAAAAAAZE !!!

Vraiment, malgré mon Q.I. de babouin (23,5) , je suis SOUFFLEE par une aussi brillante analyse... Un talent qui n'est pas sans évoquer cet intellectuel primate d'origine martiniquaise, qui avait exposé celà en ces termes :

Citation:
Le Noir a deux dimension. L'une avec son congénère, l'autre avec le Blanc. Un Noir se comporte différemment avec un Blanc et avec un autre Noir. Que cette scissiparité soit la conséquence de l'aventure colonialiste, nul doute... Qu'elle nourrisse sa veine principale au coeur des différentes théories qui ont voulu faire du Noir le lent acheminement du singe à l'homme, personne ne songe à le contester.

Frantz FANON, Peau Noire Masques Blancs

Nul doute que c'est une intelligence supérieure, alliée à une grande sensibilité (sensibilité, pas hypocrysie, bande d'insolents ! Twisted Evil ), qui auront conduit ce grand penseur (sans nul doute Ashkénaze, on reconnait la marque des grands Mr. Green), Christopher ELM , à user de la métaphore fine ("Les Sub-sahariens sont, quant à eux, les témoins encore vivants de différentes étapes des 200,000 dernières années de l'hominisation"), afin d'éviter COURAGEUSEMENT de nous traiter directement de MACAQUES !!!

Quel courage ! Quelle clarté de vues ! Et surtout, quelle clairvoyance chez les modérateurs du site du Monde, grande référence intellectuelle s'il en est, pour avoir laissé passer des propos aussi peu scandaleux !!! Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil

Quand je pense que je me fais allumer pour moins que ça... Rolling Eyes Je vais postuler pour modérer sur le site du Monde, ils seront plus gentils avec moi qu'ici ! Twisted Evil

Par contre, je ne comprends pas qu'ils laissent passer une remarque pareille : non pas que l'expression ouverte d'un racisme aussi ouvertement outrageant m'étonne, venant d'un lecteur français sur un quotidien négrophobe, non, les nègres, on s'en fout, en France, voyons... Twisted Evil Ce qui me choque, c'est que l'ANTISEMITISME de cette remarque n'aie pas été dûment chatié : Christopher ELM sombre dans un délire tellement profond qu'il OSE exclure du peuple élu, et supérieurement intelligent, sa composante SEPHARADE (son message ne concernant que les Ashkénazes). Non mais, sérieusement, comment OSE-T-IL ???

Et comment Le Monde peut-il tolérer ça ? Des messages CRASSEMENT RACISTES, passe encore, mais ANTISEMITES, c'est in-ad-mis-si-ble !


Bon, blague à part, c'est quand même EXCEPTIONNEL de pouvoir lire des messages aussi ouvertement débiles autant qu'insultants sur le site "modéré" du plus grand quotidien de France ! Shocked C'est vous dire à quel point le débile profond qui a écrit ça (et qui pousse le raffinement jusqu'à faire le distingo entre juifs, on aura tout vu Rolling Eyes ) est en phase avec la Rédaction de ce torchon... Evil or Very Mad Mad Evil or Very Mad
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Panafricain
Super Posteur


Inscrit le: 22 Fév 2004
Messages: 1127

MessagePosté le: Mer 26 Avr 2006 17:24    Sujet du message: Répondre en citant

Le Christopher ELM en question n'est pas juif (aucun juif ne peut porte de prenom commençant par christ) et ses propos frisent l'incitation à la haine raciale et n'ont pour objectif que de jeter de l'huile sur le feu...ça fait peur dis donc...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
kony
Grioonaute


Inscrit le: 02 Déc 2005
Messages: 84

MessagePosté le: Jeu 27 Avr 2006 05:31    Sujet du message: Répondre en citant

C'est pas parce que le gars a choisi Christophe comme pseudo que ça veut dire qu'il est pas juif ! il me semble pas que le Monde demande de montrer sa carte d'identité pour autoriser tout un chacun à poster sur son forum...donc chacun est libre de s'inventer le pseudo qu'il veut, je pensais que c'était évident aux yeux de tous...
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Actualités Diaspora France Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum



Powered by phpBB © 2001 phpBB Group