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ÉVO MORALES nationalise!... VIVA ÉVO!
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Chabine
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Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Mar 02 Mai 2006 12:33    Sujet du message: Répondre en citant

Peux-tu nous en dire plus et nous citer des sources, stp ?
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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Chevalier de Saint-George
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MessagePosté le: Mar 02 Mai 2006 20:24    Sujet du message: Répondre en citant

Ils en ont parlé au 20h.

Voilà un président qui a des c###les. Smile
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Alyssa
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Messages: 46

MessagePosté le: Mar 02 Mai 2006 20:43    Sujet du message: VIVO MORALES ! Répondre en citant

Smile BRAVO A LUI !!! LES PDT AFRICAINS DEVRAIENT EN PRENDRE DE LA GRAINE ET PENSER A LEUR PEUPLE AVANT DE PENSER A ENRICHIR LES OCCIDENTAUX ET LEURS PROPRES COMPTES EN BANQUE SUISSE... Confused

Bolivie - Evo Morales nationalise: Espagne et Brésil les plus frappés

La Paz, 02/05 - L`Espagne et le Brésil, deux pays socialistes "amis" de la Bolivie sont les plus touchés par la nationalisation des hydrocarbures décrétée le 1er mai par le président socialiste bolivien Evo Morales, adversaire déclaré de "l`impérialisme américain".

L`armée contrôle les gisements. La nationalisation s`étendra à d`autres secteurs.

A peine rentré de La Havane, où il signait le 29 avril un "Traité commercial des peuples" l`unissant à Cuba et au Venezuela, Evo Morales, casqué et entouré de militaires armés sur le champ gazier de San Alberto, le plus riche du pays, annonçait le lundi 1er mai, choisi pour être la fête des travailleurs, la nationalisation immédiate des hydrocarbures.

Les réserves de gaz naturel de la Bolivie sont les plus importantes d`Amérique du Sud après celles du Venezuela. Des réserves limitées de pétrole sont aussi exploitées.

"Le pillage de nos ressources naturelles par des entreprises étrangères est terminé... L`Etat récupère la propriété, la possession et le contrôle total et absolu de ces ressources" clamait dans un discours radio-télévisé le président Morales, premier Amérindien élu à la charge suprême en Bolivie.

Il remerciait avec insistance l`armée de sa collaboration. "


http://www.angolapress-angop.ao/noticia-f.asp?ID=437324

Apparemment, le groupe français total est une des principales compagnies touchées par la décision du président bolivien ...
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Alyssa
Grioonaute


Inscrit le: 23 Fév 2005
Messages: 46

MessagePosté le: Mar 02 Mai 2006 20:50    Sujet du message: Répondre en citant

22 décembre 2005
Coup de tonnerre à La Paz
La Bolivie indienne rejoint la gauche latina


Au-delà du symbole, dont nul ne sous-estimera la portée, le fait que M. Evo Morales soit Indien, et le premier d’entre eux à accéder au pouvoir en Bolivie, ne constitue pas l’essentiel. Après tout, ce pays a déjà connu un vice-président aymara, M. Victor Hugo Cardenas : son origine ethnique ne l’a pas empêché de mener, ou de cautionner, une politique férocement néolibérale, lors du premier mandat de M. Gonzalo Sánchez de Lozada (1993-1997). Tout comme l’actuel chef d’Etat du Pérou, M. Alejandro Toledo (métis quechua), qui, pour se faire élire, a amplement joué sur la présence de sang indigène dans ses veines.

C’est certes en Indien aymara, et fier de l’être, mais en refusant tout « ethnicisme », que M. Morales a su, au-delà de sa communauté d’origine, rassembler autour de lui métis, classe moyenne et intellectuels. Cela lui a permis de remporter le premier tour de l’élection présidentielle du 18 décembre, avec, sans doute, 52 % des voix – chiffre annoncé le 20 décembre par le Tribunal national électoral, après le dépouillement de 60 % des suffrages. Ce faisant, M. Morales offre au pays le plus pauvre du continent américain – 74 % de la population, majoritairement indigène, y vit au-dessous du seuil de pauvreté - un espoir de changement depuis trop longtemps attendu. Président des six fédérations de planteurs de coca, député de Cochabamba depuis 1997, principal dirigeant de la première force politique du pays, le Mouvement vers le socialisme (MAS), M. Morales a accompagné et dirigé, en compagnie d’autres leaders des nombreux mouvements sociaux, les soulèvements qui, en deux ans, ont fait tomber deux présidents - MM. Gonzalo Sánchez de Lozada (17 octobre 2003) et Carlos Mesa (6 juin 2005).

Dès lors, le changement est à l’ordre du jour, largement annoncé : remise en cause du « modèle néolibéral » et de l’« Etat colonial », nationalisation des ressources naturelles, en particulier les hydrocarbures, réforme agraire, revalorisation des langues indigènes, processus d’autonomie des régions, élection d’une Assemblée constituante, en juin 2006, pour « refonder le pays ».

En Bolivie, nul ne l’ignore : les obstacles ne manqueront pas. Si les partis traditionnels ont été balayés, il n’en demeure pas moins que le MAS – 65 députés sur 130 et 13 sénateurs sur 27 – ne disposera que d’un rapport de force fragile au Congrès.

Bien que désavoués par leurs bases, qui ont massivement opté pour M. Morales, les dirigeants des mouvements de gauche les plus radicaux – M. Jaime Solares, de la Centrale ouvrière bolivienne (COB) ou M. Felipe Quispe, du Mouvement indigéniste Pachakuti (MIP) – ne lui faciliteront pas la tâche si les réformes tardaient trop. Quitte à faire de la surenchère si elles sont effectivement menées.

Ayant publiquement accepté la défaite, les conservateurs pour leur part ne tarderont pas à relever la tête en s’appuyant sur l’élite blanche des riches provinces de l’est du pays – Santa Cruz et Tarija – aux tendances séparatistes affirmées.

Il faudra également compter avec les multinationales du gaz et du pétrole (Total, Repsol, Petrobras, British Gas, Exxon, pour ne citer que les plus importantes), soutenues par leurs gouvernements (France, Espagne, Brésil, Royaume-Uni, Etats-Unis...). S’il garantit que, dans le cadre d’une politique de « nationalisation sans expropriations », ces firmes pourront continuer à travailler en Bolivie, le nouveau président a fait savoir que son gouvernement révisera tous les contrats (souvent signés en marge de la loi), augmentera taxes et royalties, reprendra la propriété des gisements, et contrôlera 50% de la production. A l’instar de la politique pétrolière menée par le président vénézuélien Hugo Chavez, la ré-appropriation de réserves de gaz évaluées à 1 375 milliards de mètres cubes (les deuxièmes du continent après le Venezuela) est en effet indispensable pour financer les mesures sociales attendues par la majorité des Boliviens.

Enfin, il faudra affronter Washington, qui vient de subir un nouveau revers dans son pré-carré latino-américain et a fait, depuis longtemps, de M. Morales, l’une de ses bêtes noires, avec MM. Hugo Chávez (Venezuela) et Fidel Castro (Cuba). Traditionnellement, pour les Etats-Unis, et sous prétexte de lutte contre le narcotrafic, tous les registres de l’agenda bilatéral sont accompagnés de conditions, directes ou indirectes, en relation avec l’éradication totale des plantations de coca : dette extérieure, coopération en matière de santé et d’éducation, relations commerciales, etc… Or, si le dirigeant du MAS a annoncé « zéro cocaïne, zéro narcotrafic », il a précisé « mais pas zéro coca ». Faisant ouvertement campagne pour la dépénalisation de cette plante utilisée par les Indiens à des fins rituelle et médicinale, il refuse les perpétuelles ingérences américaines dans les affaires intérieures du pays, au nom de la politique antidrogue. Qu’on rajoute la remise en cause de la signature d’un traité de libre commerce (TLC) et l’on aura idée du fort sentiment de défiance ressenti et exprimé à Washington.

La conjonction de ces trois facteurs – opposition conservatrice, résistance des multinationales et hostilité américaine – pourrait faire craindre le pire, dans ce pays en situation de crise permanente. Toutefois, M. Morales ne manque pas d’atouts. Le peuple a fait de lui le symbole de son désir de changement. Toute tentative de déstabilisation interne se heurtera à l’une de ces mobilisations populaires massives dont les Boliviens ont le secret. Par ailleurs, pour mener à bien le projet dont il est porteur, il arrive au pouvoir à un moment propice. En effet, rejoignant le front des pays qui refusent l’hégémonie tant du libéralisme économique que des Etats-Unis – Cuba, Venezuela, Argentine, Brésil, Uruguay –, il va bénéficier de leur sympathie, voire de leur aide et de leur protection, en même temps que lui-même les renforcera.

Maurice Lemoine

http://www.monde-diplomatique.fr/dossiers/bolivie/
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Pakira
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MessagePosté le: Mar 02 Mai 2006 20:52    Sujet du message: Répondre en citant

Viva la revolucion Cool
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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melost
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MessagePosté le: Mar 02 Mai 2006 20:55    Sujet du message: Re: VIVO MORALES ! Répondre en citant

Malgrès le GENOCIDE subit à cause des espagnoles et autres européens sanginaires,le Peuple Mayas,a su se Relever !

Il ne reste plus qu’une seule race sous Esclavagisme-Mentale et Economique qui devra se lever à son tour.
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Pakira
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MessagePosté le: Mar 02 Mai 2006 21:09    Sujet du message: Répondre en citant

^^C'est pas encore gagné,il y a la puissante région de Santa Cruz(si je me trompe) qui est plutôt blanche et métisse qui menace de faire secession...
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
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AFRIKA!!!"

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Alyssa
Grioonaute


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Messages: 46

MessagePosté le: Mar 02 Mai 2006 21:22    Sujet du message: Répondre en citant

Pakira a écrit:
^^C'est pas encore gagné,il y a la puissante région de Santa Cruz(si je me trompe) qui est plutôt blanche et métisse qui menace de faire secession...


C'est déjà un bon début que de nationaliser ! Quand on pense par exemple que plus de 80% des réserves de pétroles du Tchad sont exploitées par des compagnies étrangères, ça fait réfléchir !


Hydrocarbures: la Bolivie pense convaincre les compagnies étrangères de rester

Le gouvernement bolivien du président Evo Morales s'est dit convaincu que les multinationales étrangères préfèreront renégocier leurs contrats de production de gaz et pétrole plutôt que s'en aller, après l'annonce de la nationalisation des gisements et du déploiement de l'armée.

"Plus de 80% du gaz qui permet le fonctionnement d'un monstre industriel comme Sao Paulo vient de Bolivie. Si il y a quelqu'un qui ne coupera pas les robinets c'est bien Petrobras parce que cela affecterait le principal centre industriel du Brésil", a déclaré le ministre des hydrocarbures, Andrés Soliz, pour expliquer la sérénité des dirigeants boliviens.

Le ministre a souligné que l'Argentine aussi a "une besoin impérieux du gaz bolivien". La Bolivie, l'un des pays les plus pauvres d'Amérique du sud, possède les deuxièmes plus grandes réserves de la région derrière le Venezuela (1.550 milliards de mètres cubes).

Evo Morales, premier Amérindien au pouvoir dans le pays, a annoncé lundi la "nationalisation" des hydrocarbures et le déploiement de l'armée sur les 56 gisements du pays, qui produit aussi un peu de pétrole (40.000 barils par jour). Un délai de 180 jours a été donné aux multinationales étrangères pour régulariser leur situation en signant de nouveaux contrats d'exploitation.

Le décret de "nationalisation" de M. Morales ordonne aux compagnies étrangères de "remettre la propriété et la production des hydrocarbures à YPFB" (la compagnie nationale bolivienne) et impose une nouvelle répartition des revenus, réservant 82% à l'Etat contre 50% précédemment.

Le ministre Soliz a jugé improbable des demandes d'arbitrages internationaux et d'indemnisation par les compagnies étrangères car elles savent qu'elles attendaient plusieurs années avant d'obtenir une décision judiciaire.

Jorge Alvarado, président de YPFB (Yacimientos Petroliferos Fiscales Bolivianos) a souligné à l'appui de l'optimisme ambiant que le français Total avait été le premier groupe à prendre des informations mardi sur les nouveaux contrats.

Mais le groupe espagnol Repsol-YPF qui assure 25,7% de la production de gaz bolivien via sa filiale Andina, a prévenu mardi depuis Madrid qu'il "recourra à tous les arbitrages possibles pour protéger ses actifs" en Bolivie, une fois analysées les implications du décret, notamment en matière de sécurité juridique et de garanties d'investissements.

Le gouvernement espagnol, qui a convoqué lundi le chargé d'affaires bolivien à Madrid pour lui exprimer sa "profonde préoccupation", veut réunir jeudi ou vendredi les entreprises du pays présentes en Bolivie pour faire le point.

Comme la direction du groupe Repsol, le patron de Petrobras - qui contrôle 14,5% des réserves boliviennes en gaz - Sergio Gabrielli a averti que sa firme "adopterait les mesures légales nécessaires pour préserver ses droits" face à une décision "unilatérale" et à un "geste inamical".

ET les droits de ses Boliviens qui vivent dans une misère sans nom....??? Ils y pensent ces Européens!? On croirait rêver! Quel pays occidentaux accepterait qu'un autre vienne piller plus de la moitié de ses richesses???.
Twisted Evil

Le gouvernement a aussi exprimé sa surprise alors que le Brésil s'attendait "à un traitement différencié" en raison de l'importance des investissements de Petrobras (un milliard de dollars depuis 1996) et de l'appui apporté par le président Lula à M. Morales pendant sa récente campagne électorale, a noté un conseiller de Lula cité par la presse.

Le Brésil reçoit quotidiennement 30 millions de m3 de gaz de Bolivie dont le sud du pays dépend pour 100% de ses besoins. Le président de Petrobras a tenu à rassurer la population, soulignant que la fourniture de gaz est normale et que des contrats d'approvisionnement sont en vigueur "jusqu'en 2019".

Le vice-président bolivien Alvaro Garcia Linera, mentor économique de M. Morales, a souligné que les gisements et les raffineries "resteront sous la garde de l'armée" jusqu'à ce que les objectifs fixés par le décret de nationalisation soient atteints.

"Les firmes pétrolières vont continuer d'en profiter mais maintenant ce seront des gains normaux. Avant le décret, opérer en Bolivie c'était comme gagner à la loterie car les bénéfices tirés étaient abusifs", a-t-il affirmé. ==> Tout à fait d'accord avec ça
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Steve Biko
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MessagePosté le: Mar 02 Mai 2006 22:21    Sujet du message: Répondre en citant

Ce n'est pas demain que ça arrivera en Afrique francophone, les penseurs avaient tout prévu. C'est pour cette raison qu'ils nomment des sous-prefets dociles. Et celui qui tente de lever le petit doigt, il est muselé rapidement par les sous-prefets à la demande des maîtres.
En tout cas, quand j'ai entendu cette nouvelle sur RFI dans ma voiture ce matin, j'ai failli faire un accident tellement j'étais ivre de joie.
_________________
"Soit tu es vivant, soit tu es mort et quand tu es mort, tu ne peux plus t'en soucier. Et ta façon de mourir peut elle même être une chose politique (...) car si je n'arrive pas dans la vie à soulever la montagne de l'apartheid, sûrement, l'horreur de la mort y parviendra"
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Gnata
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MessagePosté le: Mar 02 Mai 2006 22:36    Sujet du message: Répondre en citant

Well le sieur Morales a plus de c..... que je pensais !
Mais ...( parceque des [b]Mais il y en aura ) a t-il le dos assez dur pour titiller les Gouvernements Francais , Anglais , Argentin , Espagnol , Brésilien en même temps ?[/b]

Quelquesoit la reponse à cette question il d'usage de repeter Pakira en le disant haut et fort :
Citation:
Viva la revolucion


...et ensuite de se poser la question fétiche de l'americain moyen : What kind of english is that ? Laughing
_________________
"Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
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Chabine
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MessagePosté le: Mar 02 Mai 2006 23:25    Sujet du message: Re: VIVO MORALES ! Répondre en citant

melost a écrit:
Malgrès le GENOCIDE subit à cause des espagnoles et autres européens sanginaires,le Peuple Mayas,a su se Relever !

Il ne reste plus qu’une seule race sous Esclavagisme-Mentale et Economique qui devra se lever à son tour.


Pitiééééééééééé !!!

La population amérindienne de Bolivie est majoritairement QUECHUA ! Les Mayas c'est en Amérique Centrale et le sud du Mexique (jusqu'à la péninsule du Yucatan).
http://www.americas-fr.com/geographie/bolivie.html

Sinon, sur la nouvelle en elle-même : EL PUEBLO - UNIDO - JAMAS SERA VENCIDO !!!

Je vais chercher des infos, je reviens
_________________
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Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
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Chabine
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 03:49    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
L'Amérique latine progressiste passe un test décisif en Bolivie

BENITO PEREZ
Paru le Mercredi 03 Mai 2006



. ANALYSE - Le président bolivien Evo Morales a tenu sa principale promesse électorale: la nationalisation des hydrocarbures. Une ère aussi cruciale que délicate s'ouvre pour le pays andin.

«Avec cette mesure, nous jouons notre survie.» Le vice-président bolivien Alvaro García Linera n'est pas du genre à se jouer des mots. En décrétant lundi la nationalisation des hydrocarbures puisés dans le sous-sol bolivien, le gouvernement d'Evo Morales a ouvert une période d'incertitude pour l'avenir de son projet politique. Radical, déjà qualifié en sous-main de «confiscatoire» par les sociétés affectées, le décret bouleverse bien des droits acquis. A La Paz, on scrute attentivement les réactions des sociétés transnationales (STN) et de leurs parrains.
Prononcée symboliquement un 1erMai, cent jours après la prise de pouvoir de M.Morales, la décision a pris tout le monde par surprise. Si les milieux pétroliers se doutaient que quelque chose se tramait au Palais présidentiel, la plupart des analystes s'attendaient à une nationalisation «light» des hydrocarbures.


Prise de contrôle

Or le plan divulgué par Evo Morales est –au contraire– une version dure des principes adoptés lors des référendums de 2004 puis aux Chambres en mai 2005. Concrètement, l'Etat reprend la majorité des participations au sein des trois sociétés mixtes –Andina, Chaco et Transredes– issues des privatisations des années 1990 et majoritairement détenues jusqu'à présent par les STN espagnole Repsol, britannique BP et anglo-hollandaise Shell. La prise de pouvoir à 51% se fera par l'expropriation des participations boliviennes privées et par l'achat d'actions des STN.
Si elles entendent demeurer actives en Bolivie, ces sociétés ont 180jours pour négocier des contrats de prestation qui remplaceront les concessions abrogées. Même mesure pour la société brésilienne Petrobras, forcée de céder la direction de ses importants gisements gaziers.

L'opération avait été préparée de longue date dans le plus grand secret

En outre, l'ensemble des hydrocarbures puisés dans le sous-sol bolivien devront être vendus à la société publique YPFB, charge à elle de les commercialiser. Les systèmes de transport, de stockage et de distribution, ainsi que les deux raffineries du pays, dont la principale appartient à Petrobras, reviennent aussi dans le giron d'YPFB contre une compensation financière à évaluer.
Enfin, impôts et royalties versés à l'Etat se montent désormais à plus de 50% des bénéfices. Jusqu'à la signature des nouveaux contrats, les deux principaux gisements gaziers seront même taxés à 82%! Le gouvernement s'attend ainsi à engranger une manne supplémentaire annuelle de 360millions de dollars. De quoi muscler les maigres moyens à disposition d'Evo Morales pour ses projets de développement social et économique alternatifs.


«Par la force s'il le faut»

Pour éviter tout risque de sabotage de la production durant le délai de 180 jours, M.Morales a envoyé une myriade de techniciens d'YPFB escortés par l'armée pour prendre le contrôle direct des 56gisements du pays. De quoi assommer encore un peu plus les cadres des multinationales peu habitués à un tel traitement.
L'opération avait, semble-t-il, été préparée de longue date dans le plus grand secret, M.Morales devant s'assurer du plein soutien des militaires et peaufiner son texte pour éviter autant que possible des plaintes en dommage et intérêts.
Amateur de symboles forts, Evo Morales a encore attendu de rentrer de La Havane, où il vient de signer un accord de libre-échange avec Cuba et le Venezuela de son proche allié Hugo Chávez, pour donner le véritable coup d'envoi de sa révolution économique. «La Bolivie a été le premier pays du continent à nationaliser ses hydrocarbures (en 1937, ndlr). Celle d'aujourd'hui est la troisième et définitive nationalisation de nos ressources», a déclaré le président, soulignant qu'il n'hésiterait pas à employer «la force» contre ceux qui ne «respecteraient pas la décision du peuple bolivien».


Test pour l'Amérique latine

Pour l'heure, les multinationales ont prudemment réservé leurs réactions. Sous couvert d'anonymat, des menaces de procès sont bien évoquées mais nombre d'analystes pensent que les STN éviteront un affrontement direct pouvant les conduire à quitter le pays. Vu la taille des réserves boliviennes, de juteuses affaires restent possibles, notent les experts. La crainte de perdre l'entier de leurs investissements pourrait plaider pour la recherche d'un compromis.

«C'est un geste inamical qui peut être interprété comme une rupture» par le Brésil

Principaux investisseurs dans le pays, Petrobras et Repsol ont laissé leurs gouvernements prendre les devants et exprimer leur «profonde inquiétude», selon les mots du premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero.
«C'est un geste inamical qui peut être interprété comme une rupture des discussions menées jusque-là avec le gouvernement bolivien», a critiqué de son côté Silas Rondeau, ministre brésilien de l'Energie. Plus stratégique, le leader du Parti des travailleurs au Sénat, Aloizo Mercadante, a préféré insister sur les relations d'amitié entre Lula et Morales, pour trouver un compromis respectant les intérêts brésiliens.
Même discours au sein du gouvernement argentin, qui doit renégocier ce mois les tarifs préférentiels dont il bénéficie sur le gaz bolivien...
Pour une Amérique du Sud en pleine recomposition géopolitique autour de l'axe progressiste Venezuela-Brésil-Argentine, la décision du turbulent allié d'Hugo Chávez constituera un test significatif.
Reste également à voir jusqu'à quel point les Etats occidentaux –européens et nord-américains– respecteront la décision du gouvernement bolivien...


Elections et votations en vue

L'autre grande incertitude concerne la réaction des classes moyenne et bourgeoise de Bolivie. En cas de fronde massive de leur part, l'élection en juillet à l'Assemblée constituante pourrait priver M.Morales d'une claire majorité nécessaire à son projet de réforme de l'Etat. Et le risque de voir se réveiller la fièvre sécessionniste des provinces riches en hydrocarbures est bien réel, d'autant qu'une série de consultations populaires sont également agendées sur ce thème. Enfin, une tentative de déstabilisation par la grève de cadres ou des sabotages –sur le modèle du Venezuela en 2002-2003– reste possible. Dans ce contexte, M.Morales pourra-t-il continuer à s'appuyer sur une armée très fraîchement convertie à la neutralité de classe?
Malgré toutes ces incertitudes, il paraît pourtant clair que M.Morales n'avait d'autre choix que de s'attaquer de front aux touts puissants capitaux transnationaux. Avec 70% de pauvres et une économie totalement dépendante, le gouvernement bolivien n'a pas d'autre carte à jouer que celle de son sous-sol s'il entend appliquer son programme. La refondation d'une Bolivie souveraine et maître de son développement socioéconomique est à ce prix.

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melost
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 04:32    Sujet du message: Re: VIVO MORALES ! Répondre en citant

Chabine a gémie
Citation:
Pitiééééééééééé !!!



Cette jeune dame souffre horiblement.Qlq peut-il lui apporter son aide? Car ma bourde semble lui affliger une souffrance atroce. Bref Mayas ou QUECHUA ils ont une histoire commune marquée par des Génocides. Et aujourd'hui ils s'unissent et se relèvent lentement mais sûrement.

Pour ta gouverne miss : Le QUECHUA est une langue et non pas un peuple. Egalité 1-1 Cool http://fr.wikipedia.org/wiki/Quechua
Le quechua ou runasimi (runa=humain; simi=langue) est une langue parlée au Pérou (où il a le statut de langue officielle depuis 1975), ainsi que dans d'autres régions des Andes, depuis le sud de la Colombie jusqu'au nord de l'Argentine.

Compagnon de la revolucion . Vamos , libertad Twisted Evil


Dernière édition par melost le Mer 03 Mai 2006 04:59; édité 2 fois
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Chabine
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Messages: 3040

MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 04:44    Sujet du message: Re: VIVO MORALES ! Répondre en citant

Centrafrique Presse a écrit:
La fronde contre les compagnies pétrolières en Amérique latine s'intensifie

LA PAZ lun 01 mai (AFP) - La nationalisation des hydrocarbures proclamée lundi en Bolivie constitue un nouvel épisode de la contestation croissante à l'encontre des compagnies pétrolières étrangères en Amérique latine, où l'arrivée de gouvernements de gauche a imposé de nouvelles règles du jeu.

Le président bolivien Evo Morales, qui a toujours dénoncé le pillage du pays le plus pauvre du sous-continent malgré ses immenses ressources naturelles, a lancé un ultimatum en ordonnant aux multinationales de verser plus de 80% des bénéfices à la compagnie pétrolière publique YPFB, désormais chargée de gérer tous les gisements boliviens.

Jusque-là, la loi sur les hydrocarbures datant de mai 2005 avait rehaussé à 50% les impôts et royalties à verser par les compagnies étrangères et restitué à l'Etat le contrôle de la production.

Quelque 26 compagnies étrangères dont Repsol (Espagne), Total (France), Exxon (Etats-Unis), British Gas (GB), Petrobras (Brésil), ont désormais 180 jours pour signer un nouveau contrat d'exploitation dans ce pays qui détient après le Venezuela les deuxièmes réserves de gaz d'Amérique du Sud, estimées à environ 1.550 milliards de mètres cubes.

Avec la décision annoncée lundi, M. Morales, premier président indien de Bolivie, remplit une promesse de sa campagne électorale.

Il suit aussi l'exemple de son allié, le président vénézuélien Hugo Chavez, même s'il va plus loin en ordonnant dans un geste fort la prise de contrôle par l'armée de tous les gisements d'hydrocarbures en Bolivie.

Le Venezuela vient quant à lui d'imposer aux compagnies étrangères la stricte application d'une loi sur les hydrocarbures datant de 2001, en faisant passer les impôts sur les bénéfices de 34% à 50% et les royalties de 0% à 30%.

Le président Chavez a contraint les groupes étrangers à modifier des contrats signés dans les années 1990 et à s'associer systématiquement avec la compagnie publique PDVSA en lui réservant une participation de 60%.

Une vingtaine de multinationales se sont pliés à cette exigence, dont les groupes américains Chevron et Harvest, l'anglo-hollandais Shell, le britannique BP, l'espagnol Repsol, le chinois CNP et le brésilien Petrobras, alors que la plus grande compagnie pétrolière du monde ExxonMobil a préféré vendre sa participation dans un gisement.

En revanche, l'intervention de l'armée ne s'était produite au Venezuela que sur des gisements contrôlés par le français Total et l'italien Eni pour les inciter à payer les arriérés fiscaux que Caracas leur réclamait pour avoir profité des précédents contrats. Petrobras et Shell notamment ont déjà réglé plus de 30 millions de dollars et Total a récemment cédé en remboursant des arriérés estimés à 108 millions de dollars.

En Equateur, cinquième producteur d'Amérique latine, avec 530.000 barils de brut par jour, le gouvernement a imposé en avril une nouvelle loi sur les gains des pétroliers étrangers.

Devant la flambée du prix du pétrole, Quito a décidé de répartir à égalité les bénéfices provenant de la différence entre le prix du marché du brut à l'exportation avec le prix fixé dans leur contrat.

Le Pérou pourrait suivre ce mouvement de fronde en cas d'élection du nationaliste Ollanta Humala, vainqueur du premier tour de la présidentielle.

Ce dernier a du reste promis, en cas de victoire, des "nationalisations stratégiques" dans le domaine des hydrocarbures et des mines, et la révision des contrat des compagnies étrangères.

Plus symboliquement, le président argentin Nestor Kirchner avait de son côté lancé l'an dernier un boycottage des multinationales en raison de l'augmentation de leurs prix de l'essence sur le marché intérieur, faisant plier Esso puis Shell qui avaient vu leurs ventes diminuer de 50%.


Pour compléter le tableau, le candidat de gauche aux prochaines élections présidentielles mexicaines, Andrés Manuel López Obrador, est le mieux placé pour l'instant (date : 2 juillet prochain). Le Peru aussi est en passe de basculer à gauche à la fin de ce mois.

PAR CONTRE, les mouvements militaires américains s'intensifient dans la région...

Les USA prêts à déployer des troupes en Colombie
(les Yankees attendent les résultats des élections présidentielles colombiennes ce mois-ci Confused)

LE VENEZUELA ET CUBA MENACES : Grandes manœuvres militaires des Etats-Unis dans les Caraïbes
Ca expliquerait pourquoi nous avons droit à un ballet incessant d'hélicoptères et d'avions militaires - de l'armée française - ces derniers mois, par ici... (F-de-F n'est qu'à 2h d'avion de Caracas... )

Par ailleurs, la décision de Morales le met fortement en porte-à-faux par rapport à l'U.E. (la compagnie pétrolière espagnole Repsol est très fortement touchée par la nationalisation), déstabilise l'axe gauchiste latino avec le Brésil (quoique... ce pays n'a de socialiste que l'apparence, selon bien des observateurs... Rolling Eyes ) et s'ajoute à des alliances fort mal vues depuis Washington ( Les USA encaissent un nouveau coup : La Bolivie, Le Venezuela et Cuba signent le Traité de Commerce des Peuples )

De ce que j'ai pu lire sur la presse latino, si l'opération a até soigneusement préparée avec l'armée bolivienne, ça a l'air de tatonner davantage concernant la reprise en main des compagnies d'exploitation des gisements d'hydrocarbures (on fait appel à des techniciens tous azimuts, en particulier dans les rangs des forces armées Confused), le gouvernement a lancé un audit des compagnies nationalisées, mais a fait appel pour celà à des compétences... Norvégiennes et Canadiennes (pays non implantés en Bolivie, mais dont l'appui est certainement tout sauf désintéressé, en ces circonstances).

La décision provoquera certainement une recomposition des cartes dans le sous-continent, avec la question du Brésil à régler. Ce pays est très fortement pénalisé par la décision de Morales, à travers sa compagnie pétrolière Petrobras, mais est tellement dépendant de la Bolivie pour ses livraisons de gaz qu'il ne peut se permettre un clash (et encore moins une agression militaire contre son voisin). Une réunion au sommet est prévue entre les présidents Vénézuelien, Argentin, Brésilien et Bolivien cette semaine pour traiter d'intégration énérgétique régionale ( en espagnol : http://www.univision.com/contentroot/wirefeeds/50noticias/6497845.html ). Sachant que Chavez a déjà fortement impulsé avec succès cette politique au niveau caribéen (accords avec Cuba et la Jamaïque passés en 2005).

Il faudra voir aussi quelle va être la réaction yankee, surtout en ces temps de tension extrême sur les marchés pétroliers (le prix du baril a bondi à 74$ après cette annonce).

En tous cas, le 1er paragraphe du décret de nationalisation ( nhttp://www.misionesonline.net/paginas/principal.php?db=noticias2006&id=5563 ) peut déjà entrer dans l'histoire :

Citation:
CONSIDERANT : Que dans les périodes historiques de lutte, le peuple a conquis avec son sang le droit à ce que notre richesse en hydrocarbures retourne à la nation, et soit utilisée au bénéfice du pays.


Chabine a écrit:
EL PUEBLO - UNIDO - JAMAS SERA VENCIDO !!!

_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
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Dernière édition par Chabine le Mer 03 Mai 2006 05:43; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 04:59    Sujet du message: Re: VIVO MORALES ! Répondre en citant

melost a écrit:
Chabine a gémies
Citation:
Pitiééééééééééé !!!



Cette jeune dame souffre horiblement.Qlq peut-il lui apporter son aide? Car ma bourde semble lui affliger une souffrance atroce. Bref Mayas ou QUECHUA ils ont une histoire commune marquée par des Génocides. Et aujourd'hui ils s'unissent et se relèvent lentement mais sûrement.

Pas besoin d'aide, merci, c'est juste que les civilisations mésoaméricaines et andines sont quand même très différentes. Et c'est un héritage historique et culturel qui me concerne autant que celui de mes ancêtres africains. Il ne te viendrait pas à l'idée de mettre les mandingues, les yorubas et les bantous dans le même sac, sous prétexte d'une histoire commune liée à la colonisation, n'est-ce pas ? Wink

melost a écrit:
Pour ta gouverne miss : Le QUECHUA est une langue et non pas un peuple. Egalité 1-1 Cool

Première nouvelle... Rolling Eyes
Selon TES sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Quechuas

Citation:
Les Quechuas, Quichuas, Kichuas, Kichwas ou Kechuas, sont un groupe de peuples d'Amérique du sud qui forment la plus nombreuses des familles ethnolinguistique amérindienne (groupe de langues Quechua).

Principalement localisés dans les régions Andines du Pérou, de la Bolivie, et de l'Équateur, on en rencontre également des représentants au sud de la Colombie,ainsi qu'au nord de l'Argentine et du Chili, ce qui correspond à l'ère d'extension maximale de l'Empire Inca dont le Quechua était la langue véhiculaire.

Le mot "Quechua" était à l’origine le nom de groupes tribaux qui après avoir dominé les populations voisines, fondèrent vers le XIIe siècle le royaume de CuZco. Vers le XIIIe siècle, apparaît la dynastie Inca qui de royaume, devint un empire conquérant, unifiant des peuples aux cultures diverses en imposant leur langue alors appelée "Runa simi" ("langue des hommes" ou "langage du monde" ), et pratiquant une politique colonisatrice : transferts de populations et envoi de savants et d’artisans afin d’échanger et d’uniformiser connaissances et techniques. Ce n’est qu’à l’époque de la colonisation espagnole, que la langue pris le nom de Quechua. Les missionnaires espagnols qui adoptèrent le quechua comme langue de communication et d'évangélisation, achevèrent de propager cette langue sur de vastes territoires au détriment de langues plus anciennes.


Plus d'infos : http://nucayagta.free.fr/quechua.htm

La fierté mal placée est mauvaise conseillère, surtout quand "la jeune dame" en face connait un petit peu le rayon... Rolling Eyes

Allez, sans rancune, fêtons la Revolucion comme il se doit... en espérant que les lendemains ne déchanteront pas trop... Confused
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 05:14    Sujet du message: Répondre en citant

Les Brésiliens l'ont mauvaise, mais pas tous :

http://www.jcam.com.br/materia.php?idMateria=39756&idCaderno=1
Traduction partielle :
Citation:
L'attitude du président Bolivien, Evo Morales, qui a mis un terme au monopole qu'exerçait Petrobras sur le gaz et le pétrole dans ce pays doit servir d'exemple au Brésil, et démontre que le monde est en train de vivre une nouvelle étape, de rupture totale avec la politique néo-libérale, qui a marqué les politiques de divers gouvernements en Amérique Latine ces dernières années.

C'est avec ce positionnement que le leader du PC du Brésil à l'Assemblée Législative, le député Eron Bezerra, a expliqué que Evo Morales est en train d'ouvrir les yeux des peuples endormis sur la façon dont 7 multinacionales occidentales, dont Shell et British Petroleum, monopolisent l'activité pétrolière dans le monde, avec d'importants préjudices environementaux pour les pays concernés.

Il a ensuite appelé à valoriser et exploiter les ressources nationales, notamment dans l'état de Rio, que Petrobras avait délaissées pour aller à l'étranger, après la fin de son monopole national dans les années 90.

Ils en reviennent tous, des politiques de l'école de Chicago, les pays latino, il était temps ! Twisted Evil Ca aura coûté 20 ans de gâchis au sous-continent ! Evil or Very Mad


PS : le Brésil est le pays au monde qui a le plus développé l'alternative au pétrole, avec des véhicules roulant à l'alcool de canne à sucre (j'ai pas dit au Rhum, hein ! Mr. Green). Probablement une occasion de donner de l'ampleur à ces initiatives.
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 05:27    Sujet du message: Re: VIVO MORALES ! Répondre en citant

Citation:
Selon TES sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Quechuas

Citation:
Les Quechuas, Quichuas, Kichuas, Kichwas ou Kechuas, sont un groupe de peuples d'Amérique du sud qui forment la plus nombreuses des familles ethnolinguistique amérindienne (groupe de langues Quechua).

Principalement localisés dans les régions Andines du Pérou, de la Bolivie, et de l'Équateur, on en rencontre également des représentants au sud de la Colombie,ainsi qu'au nord de l'Argentine et du Chili, ce qui correspond à l'ère d'extension maximale de l'Empire Inca dont le Quechua était la langue véhiculaire.

Le mot "Quechua" était à l’origine le nom de groupes tribaux qui après avoir dominé les populations voisines, fondèrent vers le XIIe siècle le royaume de CuZco. Vers le XIIIe siècle, apparaît la dynastie Inca qui de royaume, devint un empire conquérant, unifiant des peuples aux cultures diverses en imposant leur langue alors appelée "Runa simi" ("langue des hommes" ou "langage du monde" ), et pratiquant une politique colonisatrice : transferts de populations et envoi de savants et d’artisans afin d’échanger et d’uniformiser connaissances et techniques. Ce n’est qu’à l’époque de la colonisation espagnole, que la langue pris le nom de Quechua. Les missionnaires espagnols qui adoptèrent le quechua comme langue de communication et d'évangélisation, achevèrent de propager cette langue sur de vastes territoires au détriment de langues plus anciennes.


Plus d'infos : http://nucayagta.free.fr/quechua.htm

La fierté mal placée est mauvaise conseillère, surtout quand "la jeune dame" en face connait un petit peu le rayon... Rolling Eyes

Allez, sans rancune, fêtons la Revolucion comme il se doit... en espérant que les lendemains ne déchanteront pas trop... Confused
[/quote]


Ok, okkkkkkéééééééééé cava cavaaaaaaaaaaa Laughing Embarassed

C'est pas ce que j'ai vais vus dans Wikki il y a 1:30 pourtant. Aurez tu les codes login donnant accès serveur de Wikki ? Parce qu'on dirait que des modif y ont u lieu.

Bon
Pour ma maigre contribution http://edition.cnn.com/2006/BUSINESS/05/02/bolivia.privatization.ap/index.html

cnn a ecrit:
Further raising fears among investors, Bolivia's government said it wanted to also extend its control over mining, forestry and other sectors of the economy.

Pour la suite suivre le lien.
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 05:28    Sujet du message: Répondre en citant

Pas encore repéré de réactions officielles du gouvernement gringo, en attendant, une analyse intéressante (malgré la source Confused) :

http://www.usatoday.com/news/world/2006-05-02-bolivia-gas_x.htm

Citation:
Energy proves a volatile weapon
Updated 5/2/2006 10:49 PM ET

Citation:
TOP PRODUCERS

Top natural gas producers


1. Russia

2. USA

3. Canada

4. United Kingdom

5. Indonesia

42. Bolivia

Top oil producers

1. Saudi Arabia

2. Russia

3. USA

4. Iran

5. China

8. Venezuela

Source: CIA World Factbook



By Jeffrey Stinson, USA TODAY
LONDON — Bolivia's military seizure of natural gas fields and oil refineries helped drive the price of oil to a near-record Tuesday. The action fed worries that more nations will use energy resources as political weapons at a time of tight supplies and soaring prices.
Evo Morales, Bolivia's leftist president, sent soldiers to gas fields and refineries Monday. He declared the facilities nationalized and threatened to evict foreign energy companies unless they agreed to new gas and oil contracts that would give the Bolivian government control over production and a larger share of profits.

Oil prices in New York rose to $74.61 on Tuesday, up 91 cents from Monday. The record, not adjusted for inflation, is $75.17, set April 12. Natural gas and heating oil prices also rose.

"Ten years ago, (Bolivia) wouldn't have created a ripple because there was enough world supply," says Phil Flynn, vice president and energy analyst with Alaron Trading Corp. in Chicago. "But now we're in a sellers' market. What we're seeing now is any nation with any supply is trying to cash in. It's a very dangerous trend."

The Bolivian move follows actions by:

Venezuela. President Hugo Chavez, an anti-American populist Rolling Eyes , is demanding dramatic increases in royalties and taxes paid by foreign energy producers in his country. He has also threatened to seize some of those companies' assets.

At the same time, Chavez has tried to counter U.S. influence in Latin America and the Caribbean by engaging in "oil diplomacy" — offering to supply oil to Cuba, Argentina, Brazil, Uruguay, Paraguay and 12 other countries at below-market prices. Twisted Evil

Ecuador. Last month, it passed a law that would force oil companies to turn over at least half their profits on oil sold above a specified price.

Russia. President Vladimir Putin has tightened government control over the country's gas monopoly, Gazprom, and oil producer Rosneft. Earlier this year, Gazprom cut off supply to Ukraine in a price dispute. Gazprom CEO Alexei Miller has suggested that Gazprom will look for new customers if its expansion plans in Europe are blocked by countries worried that Gazprom can dictate prices.

Russia has sought to use its gas monopoly and large oil reserves as a political tool by promising lower prices to certain countries or by showing that supplies can be cut off. "Putin's idea of energy security is security for Russia," says Frank Verrastro, director of the energy program for the Center for Strategic and International Studies in Washington. "He's learned that he can use (Gazprom) for his own political purposes."

Says Flynn, "Power has gone to the heads of these countries."

Meanwhile, Iran, the world's No. 4 oil producer, is engaged in diplomatic showdown over its nuclear program.

Iranian officials have sent conflicting messages about whether United Nations sanctions would prompt them to withhold oil from thirsty markets. On Tuesday, Deputy Oil Minister M.H. Nejad Hosseinian predicted oil prices of $100 a barrel this winter.

"If there was 4 billion barrels extra supply in the world, do you think Iran would be pushing forward with its nuclear program?" Flynn says.

Verrastro says it is too soon to know whether Morales has political aims like Chavez of Venezuela or merely wants more royalties from the gas and oil companies in Bolivia. "If he's taking lessons from Chavez, it's worrisome," he says.

Gwyn Prins, a professor at New York's Columbia University who is teaching here at the London School of Economics, warns that countries that nationalize oil and gas resources and use energy as a political tool risk driving prices too high.

"You can kill the goose that lays the golden egg," he says. "The world will find alternatives."

France, Italy, Britain and other countries in Western Europe already have reacted to Russia's implied gas threat by announcing new energy initiatives, as well as looking at relying more on nuclear energy and other alternative sources.

Prins says President Bush has advocated weaning the USA from foreign oil because of the danger of being held hostage for energy by nations that can pose a threat.

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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 05:31    Sujet du message: Re: VIVO MORALES ! Répondre en citant

melost a écrit:
Ok, okkkkkkéééééééééé cava cavaaaaaaaaaaa Laughing Embarassed

C'est pas ce que j'ai vais vus dans Wikki il y a 1:30 pourtant. Aurez tu les codes login donnant accès serveur de Wikki ? Parce qu'on dirait que des modif y ont u lieu.

Continue pas à t'enfoncer, jeune monsieur Laughing Sinon, la prochaine fois, je te réponds en espagnol... (ou en quechua ? non, je blaaaaaaaaaaaaague ! Wink )

Allez, Viva la Revolucion !

PS : t'aurais jamais du choisir ce pseudo là ! Me... lost ! Laughing Laughing Laughing
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 05:56    Sujet du message: Répondre en citant

J'espère que ni Evo Morales, ni Hugo Chavez ne finiront comme Jacobo Arbenz il y a 50 ans, au Guatemala :

http://www.lecourrier.ch/modules.php?op=modload&name=NewsPaper&file=article&sid=38003

Citation:
Le 27 juin 1954, des forces venant du Honduras, où elles ont été armées et entraînées par la CIA, renversent le gouvernement légitime de Jacobo Arbenz, coupable d'avoir lancé une réforme agraire et exproprié des terres de l'United Fruit Company.

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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 09:23    Sujet du message: La Révolution, enfin Répondre en citant

Chabine a écrit:
J'espère que ni Evo Morales, ni Hugo Chavez ne finiront comme Jacobo Arbenz il y a 50 ans, au Guatemala :

http://www.lecourrier.ch/modules.php?op=modload&name=NewsPaper&file=article&sid=38003

Citation:
Le 27 juin 1954, des forces venant du Honduras, où elles ont été armées et entraînées par la CIA, renversent le gouvernement légitime de Jacobo Arbenz, coupable d'avoir lancé une réforme agraire et exproprié des terres de l'United Fruit Company.


Il ne faut pas se leurrer: l'Occident réagira par la force. C'est un réflexe culturel chez eux. Le sort de Jacobo Arbenz n'est qu'un exemple pris dans la multitude.

Ca ne veut pas dire qu'Evo Morales et les autres leaders progressistes sont condamnés. Simplement qu'ils ont interêt à bien assurer leurs arrières.
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 13:39    Sujet du message: Re: La Révolution, enfin Répondre en citant

Farao a écrit:
Chabine a écrit:
J'espère que ni Evo Morales, ni Hugo Chavez ne finiront comme Jacobo Arbenz il y a 50 ans, au Guatemala :

http://www.lecourrier.ch/modules.php?op=modload&name=NewsPaper&file=article&sid=38003

Citation:
Le 27 juin 1954, des forces venant du Honduras, où elles ont été armées et entraînées par la CIA, renversent le gouvernement légitime de Jacobo Arbenz, coupable d'avoir lancé une réforme agraire et exproprié des terres de l'United Fruit Company.


Il ne faut pas se leurrer: l'Occident réagira par la force. C'est un réflexe culturel chez eux. Le sort de Jacobo Arbenz n'est qu'un exemple pris dans la multitude.

Ca ne veut pas dire qu'Evo Morales et les autres leaders progressistes sont condamnés. Simplement qu'ils ont interêt à bien assurer leurs arrières.


Surtout que quand je te dis qu'il y a un ballet d'hélicos militaires ici depuis des mois, c'est pas des blagues ! La menace est bien réelle ! Sad Sad Sad

Sinon, un article très dense sur l'événement :

Bolivie : "la première mesure de gauche depuis la chute du Mur de Berlin"
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 15:37    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
J'espère que ni Evo Morales, ni Hugo Chavez ne finiront comme Jacobo Arbenz il y a 50 ans, au Guatemala


Ou comme Mossadegh en Iran, le mec qui voulut dans les 50s nationlaiser les puits de pétrole... ou comme Allende au Chili...ou encore en Afrique comme Pascal Lissouba au Congo-Brazzaville qui certes n'a pas voulu nationaliser mais qui n'était pas en "règle" avec les exigences French...[/url]
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 15:50    Sujet du message: Répondre en citant

Le Figaro a écrit:
Le libéralisme est rejeté dans toute l'Amérique latine

Hier conquises par les privatisations, les classes moyennes des pays sud-américains demandent des comptes à leurs élus


DE BUENOS AIRES A CARACAS, de Quito à Montevideo, le bruit a couru, entre admiration et réprobation : «Il l'a fait.» Evo Morales l'a fait, il a décrété la nationalisation des hydrocarbures, première richesse de la Bolivie. Que ce soit le président du pays le plus pauvre d'Amérique du Sud qui saute le pas impressionne dans la région. «C'est fort !» confie le cadre d'une multinationale pétrolière. «Nous avons été pris par surprise», a déclaré, lundi, Marco Aurelio Garcia, conseiller pour les questions internationales du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. Et les universitaires de se souvenir de la vocation de «laboratoire» de la Bolivie : première réforme agraire, première guérilla, première dictature, premier retour de la démocratie, premières privatisations... annonçant à chaque fois une vague dans toute la région.

«La question est de savoir si cette nationalisation sera un cas isolé ou une tendance dans toute la région», s'inquiétait hier le cabinet de conseil conservateur Stratfor. Car pour les multinationales étrangères, en particulier dans le secteur de l'énergie, les symptômes sont inquiétants. Depuis 2002, l'envolée des cours des hydrocarbures a incité tous les pays pétroliers à revoir les règles du jeu. Et pour cause : l'essentiel des contrats a été établi sur la base d'un baril de pétrole à 15 dollars. Il dépassait hier la barre des 73 dollars.

La Russie, le Tchad et l'Iran en profitent. L'Amérique latine aussi, où cette tendance est accentuée par un rejet des recettes néolibérales mises en place sous la tutelle des organismes financiers internationaux (Banque mondiale, Fonds monétaire international) dans les années 90. Baptisé «Consensus de Washington», cet ensemble de règles a réussi à combattre l'inflation. Il a permis la modernisation des services publics, dont les concessions ont été cédées à des multinationales.

Perte de crédibilité du FMI

Mais il s'est accompagné d'une hausse du chômage et d'une augmentation des inégalités sociales. Parallèlement, aucun programme sérieux n'a été installé pour lutter contre la corruption, l'indigence de la justice, la dégradation progressive des retraites et du système de santé. Enfin, les privatisations ont donné lieu à un changement de la conception des services publics. Plus chers, l'eau, l'électricité, le téléphone et même l'énergie, devenaient inaccessibles à une partie de la population. Trop souvent signés dans des conditions douteuses, ces contrats ont souvent méprisé les spécificités locales, en faisant par exemple passer des infrastructures gazières au milieu de communautés indigènes protégées, ou en provoquant de graves violations de l'environnement. Hier conquises par la «modernité» des privatisations, les classes moyennes des pays les plus durement frappés (Venezuela, Argentine, Bolivie, Pérou, Equateur) demandent aujourd'hui des comptes à leurs élus.

Moins soucieux de plaire aux investisseurs étrangers et aux organismes financiers internationaux qu'à des populations qui n'ont pas hésité à jeter leurs chefs d'Etat dehors, ces derniers optent pour une «négociation musclée», souvent sur le mode du «c'est à prendre ou à laisser». La perte de crédibilité du FMI est telle que nul ne leur reproche d'ignorer ses conseils. Et dans le domaine de l'énergie, les gouvernements font jouer la compétition. Aux traditionnels acteurs occidentaux, les Latino-Américains opposent les Russes, les Indiens, et bien sûr, les Chinois.

Depuis le début de la décennie, le Venezuela a donné le ton. Le président Hugo Chavez a augmenté impôts et royalties, et contraint les multinationales à s'associer avec la compagnie nationale PDVSA. Il y a quelques jours, c'est l'Equateur qui a approuvé une loi permettant au gouvernement d'exiger plus de 50% des revenus du pétrole lorsque le cours du baril passerait au-dessus d'un certain niveau. A six mois de l'élection présidentielle, il est fort à parier qu'aucun candidat ne fera marche arrière. Au Pérou, Ollanta Humala, un des deux candidats en lice pour le second tour, prévu à la fin mai, a prévu de nationaliser les réserves de gaz et les mines, s'il l'emportait.

La décision d'Evo Morales brouille pourtant l'analyse d'une rupture entre les pays du sud et les multinationales européennes et américaines qu'on se plaisait à faire ces dernières années. L'entreprise la plus touchée par la nationalisation est en effet brésilienne, et le client qui dépend le plus du gaz bolivien est l'Argentine. Morales a confirmé la fragilisation des intérêts des groupes occidentaux. Il démontre aussi que l'unité de façade entre les gouvernements latino-américains dits «de gauche» s'est lézardée.


Tout le monde flippe, car le contexte énergétique mondial est favorable à la contagion de ce type de mesures, mais bien sûr, fallait que le Figaro conclue en soulignant la division des gouvernements de gauche latino... Rolling Eyes Division qui ne concerne, en l'espèce, que le Brésil, et qui devrait se régler par la concertation régionale, pas plus tard que cette semaine.
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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 16:02    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
«Indépendance et souveraineté»

Detlef Kotte, économiste à la Cnuced, analyse la décision d'Evo Morales
par Vittorio de FILIPPIS et Christian LOSSON
QUOTIDIEN : mercredi 03 mai 2006




Detlef Kotte est économiste à la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced).

Comment analysez-vous la décision de la Bolivie de nationaliser le secteur des hydrocarbures ?

C'est un sujet chaud. Et récurrent : c'est le premier pays à avoir nationalisé le pétrole en 1937. Lors de la dernière privatisation du secteur des hydrocarbures en 1996, la répartition des revenus du gaz était avantageuse pour les multinationales : 82 % pour elles et le reste pour l'Etat, contre 50 % auparavant. Une grande partie des profits était rapatriée par les firmes qui bénéficiaient de surcroît d'exonérations d'impôts considérables. Une situation d'autant plus sensible dans le pays le plus pauvre d'Amérique du Sud, qui possède pourtant des richesses considérables, mais ne peut même pas offrir du gaz de ville à sa population. Désormais, l'Etat bolivien peut tabler sur un revenu de 780 millions de dollars, soit 20 % des dépenses publiques ou encore six fois plus qu'en 2002.

Est-ce le début d'un mouvement de réappropriation de leurs ressources naturelles par les pays en voie de développement ?

Le changement de rapport de force est manifeste. On assiste à la généralisation d'un mouvement de balancier où les Etats reconsidèrent leurs contrats avec les firmes pétrolières, nationales ou étrangères. Au Venezuela, les ressources du pétrole alimentent en partie le financement de programmes sociaux (santé, éducation...). A l'inverse de ce que faisait ce pays dans les années 70 lorsque les bénéfices de la manne avaient été accumulés ­ à l'instar du Tchad aujourd'hui ­ dans un fonds qui a surtout servi à alimenter l'évasion des capitaux.

On peut comprendre la férocité de la compétition entre pays du Sud pour attirer les investissements étrangers dans l'industrie ou les services. Mais aujourd'hui elle ne se justifie pas entre les pays producteurs de gaz ou de pétrole. La preuve : il n'y a pas que la Bolivie ou le Venezuela qui remettent la main sur leur manne. On le voit aussi en Russie, au Kazakhstan, en Equateur, en Argentine et même en Grande-Bretagne, où Tony Blair vient de faire passer une taxe de 20 % sur les exportations de pétrole de la mer du Nord. Mais c'est plus du pragmatisme que de l'idéologie...

Rien à voir avec la dimension politique du choc pétrolier de 1973 ?

Il y a une différence de taille : les prix sont aujourd'hui attisés par l'explosion de la demande et non par la réduction de l'offre. Mais il y a une similitude : comme en 1973, les pays comme la Bolivie tentent d'affirmer une forme d'indépendance et de souveraineté politique via un contrôle de leurs ressources naturelles.

Redoutez-vous la réaction des firmes étrangères et des Etats qui consomment beaucoup de pétrole ?

Au Venezuela, une seule firme a quitté le pays... Beaucoup, pourtant ont crié au scandale quand Caracas a décidé de porter ses taxes à 50 % et ses royalties à 30 %. Idem lorsque La Paz a, avant Morales, proposé un deal 50-50 avec les firmes qui ont hurlé à la spoliation. Elles peuvent aussi geler leur investissement. Pas facile à justifier après les profits records de l'an passé...

Le choix du président bolivien va-t-il dans le sens de la mondialisation plus juste que vous prônez ?

Ça nous intéresse, oui. Mais il faut s'assurer que ce choix serve à la diversification de l'économie et à la redistribution des richesses.

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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 16:04    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.liberation.fr/page.php?Article=379159

Extrait :

Citation:
Impôts ridicules. La «guerre du gaz» dure depuis dix ans en Bolivie, depuis la fin du premier mandat du président Gonzalo Sánchez de Lozada (1993-1997), lancé dans une politique de privatisation accélérée. Les contrats signés alors avec les compagnies étrangères leur accordent quasiment tous les droits. En échange d'impôts frôlant le ridicule (18 %). Selon ses partisans, cette politique permet de multiplier par dix les réserves prouvées et probables et par plus de quatre les réserves exploitées. Mais le magot n'atteint pas ou trop peu les bidonvilles de La Paz. Manifestations, blocages des routes... : la «guerre du gaz» pousse à la démission deux présidents, Gonzalo Sanchez de Lozada (lors d'un deuxième mandat) en 2003 et son successeur, Carlos Mesa en juin 2005.

La décision d'Evo Morales s'inscrit dans un mouvement que l'on retrouve dans certains autres pays d'Amérique Latine. Au Venezuela, Hugo Chávez a repris directement en main la compagnie publique pétrolière PDVSA et imposé aux compagnies étrangères des augmentations d'impôts. En Argentine, les multinationales de distribution d'essence ont subi il y a un an un appel au boycott lancé par le président péroniste de gauche Nestor Kirchner pour avoir augmenté leurs prix. Le même Kirchner a renationalisé la gestion de l'eau dans le «grand Buenos Aires». Au Pérou, le candidat arrivé en tête le 9 avril au premier tour de la présidentielle, le nationaliste de gauche Ollanta Humala, promet la nationalisation du secteur minier, une des principales ressources du pays.

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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 16:37    Sujet du message: Répondre en citant

Toujours pas trouvé de réaction officielle Yankee, peut-être qu'ils ne sont pas au courant... Mr. Green

http://americandaily.com/article/13339

Extrait :
Citation:
The question that should be raised is: why is there such surprise -- almost disbelief -- over a communist behaving like a communist? Rolling Eyes Do not rattlesnakes behave like rattlesnakes? With South American countries steadily falling into the hands of extremists, the US government may have to adjust its geopolitical priorities. The governments of Cuba, Venezuela and Bolivia are only starting their new "revolucion," although perhaps Fidel is getting a bit long-in-the-tooth for such a dramatic shift in Latin America.

While conservatives and some moderates may wish to take a hard-line against these emerging threats to the US economy and national security, look for the liberals to once again support these fledgling communist nations as they did in Nicaragua during the Reagan Administration. In fact, some of the same American players who fought President Reagan tooth-and-nail are still in the US Senate and House of Representative -- especially Senators John Kerry and Ted Kennedy.

In addition, most Americans appear to be oblivious to the military buildup occurring in oil rich Venezuela, which -- along with Iran -- is one Russia's best customers for warplanes, high-tech weapons systems and military equipment.

Declassified intelligence reports have shown that the Chinese government also has ambitions in South America and the Caribbean.

Bolivia's actions should not surprise our intelligence community. And if it does surprise intelligence analysts at the CIA, NSA and other agencies, then perhaps they should concentrate more on doing their job of protecting Americans, America and its interests, and concentrating less on leaking information and playing partisan politics on our dime.

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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 16:52    Sujet du message: Répondre en citant

Les hommes doués de bon sens se multiplient, n’en déplaise à « tonton d’América » Twisted Evil

Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.

Le monde Change.

Ça fait plaisir.

Smile
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 17:09    Sujet du message: Répondre en citant

Viva la Revolucion !
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hormheb
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 17:34    Sujet du message: Amerique Latine et economic hit man Répondre en citant

A propos du risque que encours Chavez & Co.

http://www.democracynow.org/article.pl?sid=04/11/09/1526251

je vs invite a voir cet interview d'un "economic hit man".
Qqu'un payer par les Us pour "hit" l'economie d'un pays ou d'une region et si possible utliser l'elimination physique.

Democary now, pour ceux qui ne connaisse pas cette Tv engagee tres populaire aux US chez ceux en quete de sces independantes d'info, est en general tres fiable.

c'est l'occasion aussi de decouvrir le site et Amy Goodman. Endroit ou on a envie de revenir. Je suis sur que bcp ds ce forum en seront ravis.
Tt est en anglais.

Juste un extrait de l'interview:
AMY GOODMAN: Can you explain how Torrijos died?

JOHN PERKINS: Omar Torrijos, the President of Panama. Omar Torrijos had signed the Canal Treaty with Carter much -- and, you know, it passed our congress by only one vote. It was a highly contended issue. And Torrijos then also went ahead and negotiated with the Japanese to build a sea-level canal. The Japanese wanted to finance and construct a sea-level canal in Panama. Torrijos talked to them about this which very much upset Bechtel Corporation, whose president was George Schultz and senior council was Casper Weinberger. When Carter was thrown out (and that’s an interesting story–how that actually happened), when he lost the election, and Reagan came in and Schultz came in as Secretary of State from Bechtel, and Weinberger came from Bechtel to be Secretary of Defense, they were extremely angry at Torrijos -- tried to get him to renegotiate the Canal Treaty and not to talk to the Japanese. He adamantly refused. He was a very principled man. He had his problem, but he was a very principled man. He was an amazing man, Torrijos. And so, he died in a fiery airplane crash, which was connected to a tape recorder with explosives in it, which -- I was there. I had been working with him. I knew that we economic hit men had failed. I knew the jackals were closing in on him, and the next thing, his plane exploded with a tape recorder with a bomb in it. There's no question in my mind that it was C.I.A. sanctioned, and most -- many Latin American investigators have come to the same conclusion. Of course, we never heard about that in our country.


http://www.democracynow.org/article.pl?sid=04/11/09/1526251
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 19:36    Sujet du message: Répondre en citant

Salut hormheb

Et merci pour cette interview qui me permet de me conforter dans l’idée que je ne suis pas un illuminé de la théorie du complot (bien que l’histoire de l’humanité elle-même ne soit qu’une succession de complots, nous avons peur d’être catalogué « adepte de la théorie du complot »…Allez comprendre.)

Personnellement, j’ai toujours pensé que la crise Asiatique de 1997 était une véritable attaque contre une économie trop ambitieuse (je me souviens qu’au collège en cours on nous parlait déjà des "Tigres de l’Asie du sud" et de leur économie florissante ou du "Miracle asiatique").

Maintenant que tu m’as fait découvrir ce fameux « Hit Man », je comprends mieux pourquoi un prix-Nobel d’économie et dirigeant de la Banque Mondiale comme Joseph Stiglitz qui se trouvait dans la région et étudiait son économie au moment de la crise asiatique a pu dire que : « Tous les spécialistes ont étés surpris par la soudaineté et la dureté (efficacité ?) de la crise » à commencer par les pays concernés eux-mêmes.

En tous cas, en bon tacticien militaire, je sais qu’Hugo Chavez est entrain de préparer son peuple à un affrontement militaire éventuel.

Dans toute l’histoire de l’humanité, aucune armée n’a jamais soumis une nation entière qui se défend et le génie de Chavez est d’avoir responsabilisé son peuple dès sa réintégration suite au coup d’état dont il avait été victime.

Ce qu’il fait et les décisions qu’il prend à tous les niveaux, il ne le fait pas pour mais avec son peuple.

Si le Venezuela est attaqué militairement, c’est le peuple dans son ensemble qui se sentira attaqué et qui prendra les armes (les chômeurs de longue durée sont déjà en formation…).

Efficacité garantie.

Chavez est un homme fort car il voit le problème et cherche à trouver une solution sans esquiver.

Il sera dur à « bouger » et s’il tient avec succès, l’effet domino sera garanti.
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 19:51    Sujet du message: Répondre en citant

katana a écrit:
En tous cas, en bon tacticien militaire, je sais qu’Hugo Chavez est entrain de préparer son peuple à un affrontement militaire éventuel.

Dans toute l’histoire de l’humanité, aucune armée n’a jamais soumis une nation entière qui se défend et le génie de Chavez est d’avoir responsabilisé son peuple dès sa réintégration suite au coup d’état dont il avait été victime.

Ce qu’il fait et les décisions qu’il prend à tous les niveaux, il ne le fait pas pour mais avec son peuple.

Si le Venezuela est attaqué militairement, c’est le peuple dans son ensemble qui se sentira attaqué et qui prendra les armes (les chômeurs de longue durée sont déjà en formation…).


Je confirme : c'est TOUTE la population qui se prépare actuellement à une agression militaire. C'est malheureusement indispensable

Tout comme pour l'Iran, l'étau se resserre autour de la République Bolivarienne :

- Manoeuvres militaires dans les Caraïbes
- Accusations de narco-traffic de la part des voisins engringaos Colombiens
- Menaces internes de sécession de la part de l'état occidental de Zulia (région pétrolière du lac Maracaïbo)
- Crise diplomatique en cours avec le président Péruvien sortant, Alejandro Toledo

L'armée vénézuélienne a une tradition hyper loyaliste, donc je les vois mal retourner leur veste, mais j'avoue que la situation commence vraiment à sentir le roussi, et nous sommes aux 1ères loges... Sad
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Pakira
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 21:21    Sujet du message: Répondre en citant

La Bolivie après la nationalisation des hydrocarbures

LA PAZ, le 2 mai (PL). – La Bolivie parait entrer aujourd’hui dans une nouvelle étape de son histoire, avec ses champs pétroliers, ses gazoducs, ses raffineries et jusqu’à ses stations service sous contrôle militaire et encore secouée par la nationalisation des hydrocarbures.

La prise des installations exploitées par les multinationales a été ordonnée par le président Evo Morales, devant d’éventuels sabotages, après la signature hier du décret de nationalisation, ouvrant ainsi une journée intense de joie patriotique.

Le dirigeant a appelé hier soir les multinationales pétrolières à respecter la nationalisation des hydrocarbures, et déclaré aux entreprises qui menacent d’arrêter d’investir en Bolivie, «qu’ils s’en aillent».

Il a ajouté que les compagnies seront les bienvenues si elles acceptent de se soumettre à la volonté souveraine du peuple et de respecter les lois et la Constitution de la Bolivie et le décret de nationalisation.

La mesure élève de 50 à 82% la participation bolivienne dans la valeur de la production des principaux puits producteurs de gaz, et oblige les entreprises à remettre toute leur production à l’Etat, qui contrôlera sa production, sa commercialisation et son industrialisation.

Il récupère aussi dans le giron de l’Etat cinq entreprises privées – deux de production, une de transport, une de raffinerie et une de logistique – à travers l’attribution ou l’expropriation d’actions pour que l’entreprise Yacimientos Petroliferos Fiscales Bolivianos (YPFB) détienne la majorité des actions.

Morales a admis que les entreprises qui ont investi ont le droit de récupérer leurs capitaux, mais si elles n’acceptent pas les nouvelles règles, «le mieux est qu’elles s’en aillent».

En soulignant que la mesure est à peine un commencement, il a annoncé à l’avance qu’il était prévu de mettre en marche fin mai des programmes d’industrialisation du gaz en territoire bolivien.

Il a promis aussi qu’après la nationalisation des hydrocarbures auront lieu celles des mines, des ressources forestières et de toutes les richesses nationales.

Il a ajouté qu’une série de décrets est en préparation pour trouver une solution au problème de la terre, posé par les latifundistes qui possèdent illégalement des parcelles que les paysans pauvres réclament pour travailler.

Il a souligné que la mesure répond à la volonté du peuple qui a voté majoritairement pour lui en décembre dernier.

Le chef de l’Etat a appelé à l’unité nationale en défense de la nationalisation, face aux conspirations prévisibles de certaines multinationales pétrolières.

http://www.granma.cu/frances/2006/mayo/mar2/19bolivia-f.html
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 21:23    Sujet du message: Répondre en citant

De quel côté penchera l'armée bolivienne?

http://risal.collectifs.net/article.php3?id_article=1706
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sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 21:27    Sujet du message: Répondre en citant

Je sais pas si les américains vont intervenir direcctement au Venezuela maintenant ,mais si il le font c'est toute l'amérique latine qui va prendre feu,et c'est ce que voulait faire le Che,créer 4,5,10 Viet Nam pour venir à bout de l'impérialisme,comme il le disait Cool
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sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 22:24    Sujet du message: Répondre en citant

Chabine a écrit:
Je confirme : c'est TOUTE la population qui se prépare actuellement à une agression militaire. C'est malheureusement indispensable

Tout comme pour l'Iran, l'étau se resserre autour de la République Bolivarienne :

- Manoeuvres militaires dans les Caraïbes
- Accusations de narco-traffic de la part des voisins engringaos Colombiens
- Menaces internes de sécession de la part de l'état occidental de Zulia (région pétrolière du lac Maracaïbo)
- Crise diplomatique en cours avec le président Péruvien sortant, Alejandro Toledo

L'armée vénézuélienne a une tradition hyper loyaliste, donc je les vois mal retourner leur veste, mais j'avoue que la situation commence vraiment à sentir le roussi, et nous sommes aux 1ères loges... Sad


Vraiment désolé Chabine,

Il est vrai que les « bruits de bottes » de sont assez effrayants et déstabilisants pour les innocents qui se trouvent au centre.

Mais il vaut mieux des « innocents » armés, nourris et prêts à défendre leur vie en connaissance de cause.

Comme je le disais plus haut, le monde change et cela passera par des événements tels que ceux que l’on sent venir aujourd’hui.

Les USA en particuliers et les occidentaux en général sont entrain de créer une situation inédite ou les autres peuples les considèrent de plus en plus comme le premier obstacle pour la paix, leur prospérité et leur souveraineté.

Cette situation n’est pas viable à moyen ou long terme pour l’occident et les occidentaux.

La doctrine américaine est que leur mode de vie est « non négociable », au risque d’entrainer la mort de plus de 100.000 Irakiens pour du pétrole.

Je crois qu’un adage Ivoirien (mes frères et sœurs ivoiriens me pardonneront d’avance si je me trompe de pays) dit que : « quant on ne veut pas, on dit non ».

Et bien le Venezuela ne veut plus et dit non.

La Bolivie, le veut plus et dit non.

L’Iran ne veut plus et dit non.

Beaucoup de pays asiatiques et africains ont déjà dit non et ont été sévèrement punis en retour.

Mais de nouvelles générations se lèvent en se moment pour redire « NON ! On ne veut plus ! ».

Et si cela doit passer par la guerre…Ma foi, personne ne condamne les occidentaux pour avoir fait la guerre et construit leur prospérité actuelle (dettes colossales en corolaire) de cette façon.

Du courage Chabine, du courage !

Oser regarder avec lucidité les événements actuels sans détourner la tête, c’est déjà être acteur de l’histoire qui s'écrit.

Ne détournons pas la tête car demain, il nous faudra également prendre nos responsabilités.

Nous devons regarder et comprendre.

Et oui, le temps passe et comme le dit Fanon : « Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, l’accomplir ou la trahir ».

Notre tour arrive...
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Katana
Bon posteur


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MessagePosté le: Mer 03 Mai 2006 22:55    Sujet du message: Répondre en citant

http://confidentiel.net/imprimer.php3?id_article=319

Il devient difficile d’évoquer les Etats-Unis sans penser à l’effroyable gachis de leur politique étrangère. Le mépris affiché pour les instances internationales, l’arrogance monomaniaque, leur soutien aux dictatures de la planète tel le Myanmar(1), la Colombie(2), ou bien celles du continent africain, pour lesquelles une attention particulière est portée de par les richesse qu’elles recèlent.

L’évidente corrélation entre le monde des affaires et la politique, leur démocratie pitoyable ou il est permis de mettre au pouvoir un homme qui reçoit moins de voix que son adversaire. Et dans un même temps, n’avoir à la bouche que les mots "démocratie" et "liberté".

Comment parler de succès en Afghanistan alors qu’un seul minuscule quartier de Kaboul est sous controle du mal élu Amid Karzaï (3), mal élu parce que dans un pays qui frole les 65% d’analphabétisme (4), comment ne pas soupçonner des fraudes si la population ne peut déchiffrer les écrits des bulletins de vote ?

Est-il besoin de revenir sur les formidables avancées de la "démocratie" et de la "liberté" en Irak ?

Mais que va t’il donc se passer si la Chine, plus important possesseur de dollars après le Japon, décidait de "réaliser" sa dette, et/ou d’étouffer l’oncle Sam (4) ?

Dans un même temps, l’inscription de pays non dociles aux vues et injonctions de Washington sur une liste dénommé "Axe du mal", annonce de nouvelles actions en perspective. Effectivement, le monde entier aura pu constater que Cuba est une menace conséquente pour le territoire des Etats-Unis. Tout en oubliant la situation honteuse des détenus de Guantanamo.

Sinistre farce qui consacre une période nouvelle de surarmement des pays visés. Comment dénier à l’Iran, à la Syrie, le droit de prendre des précautions face au bellicisme affiché d’un empire chancellant, qui au final, ne peut conforter son mode de consommation qu’en faisant main basse sur les richesses naturelles d’autres nations, et ce faisant, au travers d’interventions militaires ? Qui peut encore croire à la mascarade de Colin Powell face au conseil de sécurité de l’ONU (5) ?

Peut-être les Etats-Uniens eux même, mais eux seuls. L’autisme de ce peuple est une abberration incompréhensible (6), il n’est plus possible d’invoquer le lobby médiatique abbrutissant dès lors ou ce pays est l’un de ceux les plus raccordés à Internet (7). Pourquoi n’entendons nous pas s’élever la "vox populi" devant le fait qu’a chaque nouvelle intervention de l’armée des Etats-Unis, la sécurité du Monde, et la leur, s’en trouve encore plus fragilisé ?

Les nords américains seraient ils autistes ? Ne voyant pas que le reste de la planète s’enfonce dans l’anti-américanisme primaire, sous le prétexte que finalement, ce peuple est à l’image de leur président : Un dangereux crétin, de surcroit intégriste religieux.

Ils doivent nous entendre, certain nous écoutent déja (9). En moins de deux ans, ce pays à ruiné l’élan de sympathie planétaire consécutif au 11 septembre. Devons nous rester optimiste ?

"Certains tiennent à souligner la différence entre le peuple Etats-uniens, et leurs gouvernements. Cependant au regard de l’Histoire, c’est bien vite oublié qu’ils ont tous banni Chaplin le génie, et que leurs enfants ont élu Reagan"…

(1) Ex-Birmanie. Les USA fournissent de l’armement aux généraux de Rangoon sous prétexte de lutte contre la culture du pavot, il apparait comme évident que des défoliants seraient mieux adaptés

(2) Voir aussi Le Courrier.ch (Site consulté le 15/04/2006)

(3) Ses détracteurs, qui lui reprochent sa proximité avec les Etats-Unis, le surnoment "le maire de Kaboul"

(4)Les réserves de devises de la Chine étaientt de 875,1 milliards de dollars, en hausse de 32,8 % en base annuelle, selon les dernières données rendues publiques vendredi par la banque populaire de Chine.

(5) Chiffre de l’UNESCO : http://portal.unesco.org/education/fr/ev.php-URL_ID=14658&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

(6) LE SECRETAIRE D’ETAT AMERICAIN, COLIN POWELL, PRESENTE DES INFORMATIONS « SÛRES ET FIABLES » SUR LES TENTATIVES DE L’IRAQ DE DISSIMULER LES ARMES ET ACTIVITES INTERDITES PAR LA RESOLUTION 1441

(7) Il faut souligner que quelques voies s’élèvent pour remettre en cause la version officiel du gouvernement sur le 11 septembre, et que sans tomber dans la "complotite aigüe", nombre d’interrogations demeurent sur l’acte fondateur de la pérénisation de l’impérialisme US, depuis la chute du communisme.

(Cool Seulement 56% de leur population est vacciné, il y a par contre 117 téléphones pour 100 personnes

(9) "Les français avaient raison", article du 07/11/2003, édité par le très conservateur journal du congrès US
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Chabine
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MessagePosté le: Jeu 04 Mai 2006 02:34    Sujet du message: Répondre en citant

Revue de presse sur la menace militaire qui plane sur le Vénézuéla :

VENEZUELA : Les medias préparent à une invasion

La menace étasunienne plane sur le Venezuela

Le Venezuela à l'heure des changements

« Le Venezuela pourrait devenir un objectif militaire prioritaire des États-Unis »

Vénézuela : Chavez prépare des milices

Le Venezuela dans la ligne de mire de Washington

Les États-Unis effectuent des exercices militaires majeurs dans les Caraïbes

Manœuvres militaires dans les Caraïbes : Le Venezuela et Cuba en ligne de mire ?
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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
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Concept
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MessagePosté le: Jeu 04 Mai 2006 10:45    Sujet du message: Répondre en citant

Merci chabine pour les liens précédent, mes sources d'info sont en train de s'enrichir.

Au fait j'ai vraiment été touché par la cérémonie d'investiture du président
EVO MORALES. Je vois que sa ligne politique suit ses discours.

LE VENEZUELA entraine cuba dans son sillage, et la Bolovie semble
tout aussi engagée.

Le pouvoir au peuple commence à avoir un sens dans cette région, même si Fidel Castro reste un personnage douteux à mes yeux.

Au fait je me souviens d'une chose à propos de l'Iran, ce qui à précédé la guerre Iran/Irak à (l'époque L'Irak de Sadam avait pour sponsor les Occidentaux) à été la nationalisation des indutries pétrolières. Le régime
des "Ayatolahs" de khomeni ou le Diable réincarné.

Twisted Evil Comment ne pas être diabolisé quand à une certaine époque
vous possédiez les 2/3 des réserves prouvées du pétrole mondiale.

Du coup on leur à fait la guerre par pays interposé, à cette époque Sadam
était un enfant béni de l'occident.

Il ne faudrait pas que ça se reproduise en amerique du sud, alors que les voyant passent au vert dans cette région du monde.

Very Happy Allez je le fais avec l'accent, Ahhhh vrrrrrrrrrrraiment !!! si le kam pouvait lui aussi entrer dans le merrrrcosurrrrr !!! on répartirait un peu mieux les super profits de Total Ayo !!.

Au fait essayez ce lien, desfois qu'il vous aurait échappé.
http://medda.over-blog.com

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sinon un ensemble de frontières inutiles. Vive l'intégration continentale, les USA "united state of Africa" et tous nos enfants, pères et mères des caraïbes.
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MessagePosté le: Jeu 04 Mai 2006 10:54    Sujet du message: Répondre en citant

Smile Petite précision quand je parle des 2/3 des réserves je fais référence à la péninsule arabo-persique.

Twisted Evil D'ou la diabolisation de ses populations, en raison des richesses de leur territoires, c'est vrai l'islam et coran c'est plus vendeur.

ps: je tiens à préciser que je ne suis pas musulman.
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