Des députés maliens opposés à la visite de Sarkozy
Bamako, Mali (PANA) - Le Collectif des députés de la région de Kayes,
région dans l'ouest du Mali, a exprimé lundi son opposition à la
visite de travail que le ministre français de l'Intérieur Nicolas
Sarkozy va effectuer mercredi dans leur pays.
Dans un communiqué publié à Bamako, le Collectif s'indigne de cette
visite qui survient "au moment ou son fameux projet de loi anti-
immigration est en discussion à l'Assemblée nationale française",
suggérant au gouvernement malien à surseoir à cette visite.
Il estime qu'elle relève "purement et simplement" de la provocation à
l'endroit du peuple malien, invitant M. Sarkozy à "respecter sa
propre logique et à considérer son voyage au Mali comme indésirable".
Le Collectif, formé d'une vingtaine de députés, demande aux
parlementaires maliens et "à tout Malien épris de paix et de justice
sociale" de se mobiliser afin que M. Sarkozy annule cette visite.
Selon les statistiques officielles, la région de Kayes compte le plus
grand nombre d'immigrés maliens en France.
ce serait le pied si nos frères maliens pouvaient le recevoir avec des peaux de bananes, des oeufs et toute sorte de débris!!! Je crois qu'après ça il comprendra que nous aussi on ne veut plus d'eux en Afrique!!!!
Posté le: Mar 16 Mai 2006 16:51 Sujet du message: Re: DES DEPUTES MALIENS OPPOSES A LA VISITE DE SARKOZY
muna Deïdo a écrit:
skank a écrit:
Des députés maliens opposés à la visite de Sarkozy.
Il estime qu'elle relève "purement et simplement" de la provocation à
l'endroit du peuple malien, invitant M. Sarkozy à "respecter sa
propre logique et à considérer son voyage au Mali comme indésirable".
A mon avis , je pense qu'écrire FranSSe ou Sarkkkozy est ridicule!
Tu banalises ce qu'ont été veritablement le nazisme et le racisme en Amerique. et tu apportes de l'eau au moulins de tous ceux qui dénigrent Grioo en le taxant de "site extremiste noir".
Ais du respect pour ceux qui ont veritablement eux à subir ces cauchemars historiques. Je ne croit pas que la France puisse ètre comparée à L'Allemagne nazie, malgrés les dérives xenophobes qui y persistent!
Pourquoi n'écrit tu pas SuiSSe, pays notoirement complice des l'oligargie nazie dans sa bienveillante neutralité durant la 2e guerre mondiale et dont la population cache rarement sa "frilosité" pour ne pas dire plus, vis à vis des étrangers?
Ou bien KKKameroun,pays otage d'un lobby tribal qui a mis son économie à sac..
De mème ce pays est rempli d'individus qui pronent une sorte d'apartheid tribal, sans que cela n'émeuve une bonne partie des soit disants intellectuels camerounais!!!
Les lynchages y sont quotidiens , mème si il s'agit de vindictes populaires à l'encontre des bandits pris en flagrant délit!!! etc, etc.
Tu vois,les jeux de syntaxes sont faciles... _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo
Posté le: Mar 16 Mai 2006 18:36 Sujet du message: Gardons notre conscience eveillée !
Bamileke,
Je crois que tu ne fais pas de moderation et de sens de l'analyse dans tes propos ! En effet les Bamilekes se sentent floues depuis les independances à juste titre ! Mais plutot que porter des accusations graves a l'encontre de ton pays d'origine en ramenant la venue indesiree de Sarkozy au probleme Bamileke qui est un autre probleme !
Je te rappel que les consequences des independances spoliees, n'est pas un probleme bamileke, alors meme que les Bassa et les Douala pour ne citer qu'eux ont fait l'objet de la même purge et chasse aux independantistes menée par de Gaulle et ses sous mains infiltrés et collabos de l'interieur !
J'ai lu l'article et la revendication du peuple Bamileke face a la reconnaissance de dette de Gaulle et la france toujours payee par le sang de nos peres, depuis le fameux sejour de Leclerc en 48 et la contribution du Cameroun a la constitution de l'armme de liberation et de restauration de la dignite et souverainete de la France sur son sol !
Mais ce qu'il me semble important d'analyser, ce sont les consequences de la presence et politique de la France au Cameroun, aprés le protectorat Allemand ! et plus particulierement la destabilisation et la destruction des equilibres sociaux-economiques et culturels d'alors, dont l'equilibre teanait a une organisation sur un modéle traditionnel que les allemends n'vaient pas touché, et dont la ville de Douala se trouvait le moteur en tant que port principal ! le principal
La principale consequence de la politique francaise, c'est la forte migration de la population Bamileke sur le Littoral et a Douala en particulier !
Cette migration n'est dû ni a la volonte du gouvernement Camerounais qui est comme on le sait complice des assassinats qui ont ete fomantes, avec le concours aussi bien de colabos Bamilekes que du reste des autres ethnies du pays !
Hors tu n'est pas sans savoir que les croyances et traditions du Peuple Douala et Sawa, ne sont pas les memes que le peuple Bamoun, Bamileke ou Beti ! et que la predominance economique des doualas sur les Bamilekes etait indiscutable !
Par ailleurs il est important de bien distinguer, la lutte de reconnaissance et de restitution de la place de nos heros des independances bafouees, et la reconnaissance du genocide Bamileke, de meme qu'il est important de ne pas faire porter la responsabilite de cet odieuse repression sur le compte des autres groupes ethniques Camerounais ! à chacun sa place et à chacun son rôle ! dans le respect de la sensibilité et des traditions de chacun !
Je vois deja ici et la des aspirations d'independance, certains Bamilekes revendiquer la paternite du developpement et rayonnement de la Ville de Douala, ou encore revendiquer l'appartenance a une espece de 13éme tribue d'Israel ! ou encore revenidquer une ascendance divine exclusive relevant de la pure fantasmagorie, autant d'elements susceptibles de constituer pour les bamilekes un serieux handicap et de s'attirer quelques meifiance et non pas ce que tu veux appeller impudiquement un apartheid tribal !
Le combat de tous les Camerounais qui se reconnaissent, que se soit pour la ré-harmonisation des grands espaces ou Etats-Nations ( formes de Fédéralisme empirique ) pré-coloniaux, la reconnaissance du genocide Bamileke, et a un degre moindre Bassa, etc...ou encore le combat pour la restauration de notre integrité morale, spirituelle et culturelle, au meme titre que celle de l'afrique, n'est pas le combat d'une seule ethnie, qui se sentirait las eule persecutee, car nous l'avons tous été et le restons tous par les gouvernements en place et leurs commanditaires !
Alors soutenir le non à la venue de Sarkozy qui se prend pour un Consul Romain en visite dans ses comptoirs et annexes imperiales, pour y dicter et y faire dicter sa loi, qui est une insulte à toute l'afrique ! est la moindre des choses !
Et le terme apartheid economique et social qui est la prolongement de cet loi dictée et légiférable, est un terme qui convient mieux a ces spoliateurs !
Posté le: Mar 16 Mai 2006 18:55 Sujet du message: Re: Gardons notre conscience eveillée !
Ngala a écrit:
Bamileke,
Je crois que tu ne fais pas de moderation et de sens de l'analyse dans tes propos ! En effet les Bamilekes se sentent floues depuis les independances à juste titre ! Mais plutot que porter des accusations graves a l'encontre de ton pays d'origine en ramenant la venue indesiree de Sarkozy au probleme Bamileke qui est un autre probleme !
Je te rappel que les consequences des independances spoliees, n'est pas un probleme bamileke, alors meme que les Bassa et les Douala pour ne citer qu'eux ont fait l'objet de la même purge et chasse aux independantistes menée par de Gaulle et ses sous mains infiltrés et collabos de l'interieur !
J'ai lu l'article et la revendication du peuple Bamileke face a la reconnaissance de dette de Gaulle et la france toujours payee par le sang de nos peres, depuis le fameux sejour de Leclerc en 48 et la contribution du Cameroun a la constitution de l'armme de liberation et de restauration de la dignite et souverainete de la France sur son sol !
Mais ce qu'il me semble important d'analyser, ce sont les consequences de la presence et politique de la France au Cameroun, aprés le protectorat Allemand ! et plus particulierement la destabilisation et la destruction des equilibres sociaux-economiques et culturels d'alors, dont l'equilibre teanait a une organisation sur un modéle traditionnel que les allemends n'vaient pas touché, et dont la ville de Douala se trouvait le moteur en tant que port principal ! le principal
La principale consequence de la politique francaise, c'est la forte migration de la population Bamileke sur le Littoral et a Douala en particulier !
Cette migration n'est dû ni a la volonte du gouvernement Camerounais qui est comme on le sait complice des assassinats qui ont ete fomantes, avec le concours aussi bien de colabos Bamilekes que du reste des autres ethnies du pays !
Hors tu n'est pas sans savoir que les croyances et traditions du Peuple Douala et Sawa, ne sont pas les memes que le peuple Bamoun, Bamileke ou Beti ! et que la predominance economique des doualas sur les Bamilekes etait indiscutable !
Par ailleurs il est important de bien distinguer, la lutte de reconnaissance et de restitution de la place de nos heros des independances bafouees, et la reconnaissance du genocide Bamileke, de meme qu'il est important de ne pas faire porter la responsabilite de cet odieuse repression sur le compte des autres groupes ethniques Camerounais ! à chacun sa place et à chacun son rôle ! dans le respect de la sensibilité et des traditions de chacun !
Je vois deja ici et la des aspirations d'independance, certains Bamilekes revendiquer la paternite du developpement et rayonnement de la Ville de Douala, ou encore revendiquer l'appartenance a une espece de 13éme tribue d'Israel ! ou encore revenidquer une ascendance divine exclusive relevant de la pure fantasmagorie, autant d'elements susceptibles de constituer pour les bamilekes un serieux handicap et de s'attirer quelques meifiance et non pas ce que tu veux appeller impudiquement un apartheid tribal !
Le combat de tous les Camerounais qui se reconnaissent, que se soit pour la ré-harmonisation des grands espaces ou Etats-Nations ( formes de Fédéralisme empirique ) pré-coloniaux, la reconnaissance du genocide Bamileke, et a un degre moindre Bassa, etc...ou encore le combat pour la restauration de notre integrité morale, spirituelle et culturelle, au meme titre que celle de l'afrique, n'est pas le combat d'une seule ethnie, qui se sentirait las eule persecutee, car nous l'avons tous été et le restons tous par les gouvernements en place et leurs commanditaires !
Alors soutenir le non à la venue de Sarkozy qui se prend pour un Consul Romain en visite dans ses comptoirs et annexes imperiales, pour y dicter et y faire dicter sa loi, qui est une insulte à toute l'afrique ! est la moindre des choses !
Et le terme apartheid economique et social qui est la prolongement de cet loi dictée et légiférable, est un terme qui convient mieux a ces spoliateurs !
Pourriez-vous garder vos problèmes ethniques pour vous?
Posté le: Mar 16 Mai 2006 19:07 Sujet du message: Re: Gardons notre conscience eveillée !
Ngala a écrit:
Bamileke,
Je crois que tu ne fais pas de moderation et de sens de l'analyse dans tes propos ! En effet les Bamilekes se sentent floues depuis les independances à juste titre ! Mais plutot que porter des accusations graves a l'encontre de ton pays d'origine en ramenant la venue indesiree de Sarkozy au probleme Bamileke qui est un autre probleme !
Je te rappel que les consequences des independances spoliees, n'est pas un probleme bamileke, alors meme que les Bassa et les Douala pour ne citer qu'eux ont fait l'objet de la même purge et chasse aux independantistes menée par de Gaulle et ses sous mains infiltrés et collabos de l'interieur !
J'ai lu l'article et la revendication du peuple Bamileke face a la reconnaissance de dette de Gaulle et la france toujours payee par le sang de nos peres, depuis le fameux sejour de Leclerc en 48 et la contribution du Cameroun a la constitution de l'armme de liberation et de restauration de la dignite et souverainete de la France sur son sol !
Mais ce qu'il me semble important d'analyser, ce sont les consequences de la presence et politique de la France au Cameroun, aprés le protectorat Allemand ! et plus particulierement la destabilisation et la destruction des equilibres sociaux-economiques et culturels d'alors, dont l'equilibre teanait a une organisation sur un modéle traditionnel que les allemends n'vaient pas touché, et dont la ville de Douala se trouvait le moteur en tant que port principal ! le principal
La principale consequence de la politique francaise, c'est la forte migration de la population Bamileke sur le Littoral et a Douala en particulier !
Cette migration n'est dû ni a la volonte du gouvernement Camerounais qui est comme on le sait complice des assassinats qui ont ete fomantes, avec le concours aussi bien de colabos Bamilekes que du reste des autres ethnies du pays !
Hors tu n'est pas sans savoir que les croyances et traditions du Peuple Douala et Sawa, ne sont pas les memes que le peuple Bamoun, Bamileke ou Beti ! et que la predominance economique des doualas sur les Bamilekes etait indiscutable !
Par ailleurs il est important de bien distinguer, la lutte de reconnaissance et de restitution de la place de nos heros des independances bafouees, et la reconnaissance du genocide Bamileke, de meme qu'il est important de ne pas faire porter la responsabilite de cet odieuse repression sur le compte des autres groupes ethniques Camerounais ! à chacun sa place et à chacun son rôle ! dans le respect de la sensibilité et des traditions de chacun !
Je vois deja ici et la des aspirations d'independance, certains Bamilekes revendiquer la paternite du developpement et rayonnement de la Ville de Douala, ou encore revendiquer l'appartenance a une espece de 13éme tribue d'Israel ! ou encore revenidquer une ascendance divine exclusive relevant de la pure fantasmagorie, autant d'elements susceptibles de constituer pour les bamilekes un serieux handicap et de s'attirer quelques meifiance et non pas ce que tu veux appeller impudiquement un apartheid tribal !
Le combat de tous les Camerounais qui se reconnaissent, que se soit pour la ré-harmonisation des grands espaces ou Etats-Nations ( formes de Fédéralisme empirique ) pré-coloniaux, la reconnaissance du genocide Bamileke, et a un degre moindre Bassa, etc...ou encore le combat pour la restauration de notre integrité morale, spirituelle et culturelle, au meme titre que celle de l'afrique, n'est pas le combat d'une seule ethnie, qui se sentirait las eule persecutee, car nous l'avons tous été et le restons tous par les gouvernements en place et leurs commanditaires !
Alors soutenir le non à la venue de Sarkozy qui se prend pour un Consul Romain en visite dans ses comptoirs et annexes imperiales, pour y dicter et y faire dicter sa loi, qui est une insulte à toute l'afrique ! est la moindre des choses !
Et le terme apartheid economique et social qui est la prolongement de cet loi dictée et légiférable, est un terme qui convient mieux a ces spoliateurs !
Je me suis contenté de stigmatiser l'outrance grammaticale de Muna Deido.
A ma connaissance je n'ai a aucun moment parlé des bamis dans mon intervention ci dessus.
L'exclusion mutelle concerne toutes les populations camerounaises manipulées par des forces predatrices...
Ton intervention me semble totalement hors sujet.
Si le cas des Bamis t'interresses , je te conseille le livre de Mongo Beti: La France contre l'Afrique. ed , La decouverte.
Je crois que je devrai changer de pseudo , car il semble avoir" l'effet du chiffon rouge face au taureau", pour certains compatriotes!
Remarquer que le pouvoir au Cameroun (et pas seulement) à une base tribale, n'a rien de subversif et qu'il y ai des complices venant d'un peu partout n'a rien d'extraordinaire!!!!
Il y à bien quelques noirs bien placés dans l'administration et la sociéte française, cela exclu t-il le fait qu'elle puisse ètre jugée essentiellement ethnocentrée?
Vu que certain en profitent pour la qualifier de nazie , j'affirme simplement que d'autres systèmes pourraient aussi ètres aussi légèrement accusés de la mème tare.
Detester Sarkozy, je veux biens,mais sans hystérie per favore... _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo
Posté le: Mar 16 Mai 2006 19:10 Sujet du message: Re: Gardons notre conscience eveillée !
skank a écrit:
Ngala a écrit:
Bamileke,
Je crois que tu ne fais pas de moderation et de sens de l'analyse dans tes propos ! En effet les Bamilekes se sentent floues depuis les independances à juste titre ! Mais plutot que porter des accusations graves a l'encontre de ton pays d'origine en ramenant la venue indesiree de Sarkozy au probleme Bamileke qui est un autre probleme !
Je te rappel que les consequences des independances spoliees, n'est pas un probleme bamileke, alors meme que les Bassa et les Douala pour ne citer qu'eux ont fait l'objet de la même purge et chasse aux independantistes menée par de Gaulle et ses sous mains infiltrés et collabos de l'interieur !
J'ai lu l'article et la revendication du peuple Bamileke face a la reconnaissance de dette de Gaulle et la france toujours payee par le sang de nos peres, depuis le fameux sejour de Leclerc en 48 et la contribution du Cameroun a la constitution de l'armme de liberation et de restauration de la dignite et souverainete de la France sur son sol !
Mais ce qu'il me semble important d'analyser, ce sont les consequences de la presence et politique de la France au Cameroun, aprés le protectorat Allemand ! et plus particulierement la destabilisation et la destruction des equilibres sociaux-economiques et culturels d'alors, dont l'equilibre teanait a une organisation sur un modéle traditionnel que les allemends n'vaient pas touché, et dont la ville de Douala se trouvait le moteur en tant que port principal ! le principal
La principale consequence de la politique francaise, c'est la forte migration de la population Bamileke sur le Littoral et a Douala en particulier !
Cette migration n'est dû ni a la volonte du gouvernement Camerounais qui est comme on le sait complice des assassinats qui ont ete fomantes, avec le concours aussi bien de colabos Bamilekes que du reste des autres ethnies du pays !
Hors tu n'est pas sans savoir que les croyances et traditions du Peuple Douala et Sawa, ne sont pas les memes que le peuple Bamoun, Bamileke ou Beti ! et que la predominance economique des doualas sur les Bamilekes etait indiscutable !
Par ailleurs il est important de bien distinguer, la lutte de reconnaissance et de restitution de la place de nos heros des independances bafouees, et la reconnaissance du genocide Bamileke, de meme qu'il est important de ne pas faire porter la responsabilite de cet odieuse repression sur le compte des autres groupes ethniques Camerounais ! à chacun sa place et à chacun son rôle ! dans le respect de la sensibilité et des traditions de chacun !
Je vois deja ici et la des aspirations d'independance, certains Bamilekes revendiquer la paternite du developpement et rayonnement de la Ville de Douala, ou encore revendiquer l'appartenance a une espece de 13éme tribue d'Israel ! ou encore revenidquer une ascendance divine exclusive relevant de la pure fantasmagorie, autant d'elements susceptibles de constituer pour les bamilekes un serieux handicap et de s'attirer quelques meifiance et non pas ce que tu veux appeller impudiquement un apartheid tribal !
Le combat de tous les Camerounais qui se reconnaissent, que se soit pour la ré-harmonisation des grands espaces ou Etats-Nations ( formes de Fédéralisme empirique ) pré-coloniaux, la reconnaissance du genocide Bamileke, et a un degre moindre Bassa, etc...ou encore le combat pour la restauration de notre integrité morale, spirituelle et culturelle, au meme titre que celle de l'afrique, n'est pas le combat d'une seule ethnie, qui se sentirait las eule persecutee, car nous l'avons tous été et le restons tous par les gouvernements en place et leurs commanditaires !
Alors soutenir le non à la venue de Sarkozy qui se prend pour un Consul Romain en visite dans ses comptoirs et annexes imperiales, pour y dicter et y faire dicter sa loi, qui est une insulte à toute l'afrique ! est la moindre des choses !
Et le terme apartheid economique et social qui est la prolongement de cet loi dictée et légiférable, est un terme qui convient mieux a ces spoliateurs !
Pourriez-vous garder vos problèmes ethniques pour vous?
J'espère que tu ne m'inclues pas dans ton vouvoiment.
Mon pseudo a un effet délétère pour certains camerounais, ce n'est pas de ma faute... _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
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"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo
Inscrit le: 25 Mar 2006 Messages: 198 Localisation: Ongola
Posté le: Mar 16 Mai 2006 22:57 Sujet du message: Re: Gardons notre conscience eveillée !
Ngala a écrit:
Bamileke,
Je crois que tu ne fais pas de moderation et de sens de l'analyse dans tes propos ! En effet les Bamilekes se sentent floues depuis les independances à juste titre ! Mais plutot que porter des accusations graves a l'encontre de ton pays d'origine en ramenant la venue indesiree de Sarkozy au probleme Bamileke qui est un autre probleme !
Je te rappel que les consequences des independances spoliees, n'est pas un probleme bamileke, alors meme que les Bassa et les Douala pour ne citer qu'eux ont fait l'objet de la même purge et chasse aux independantistes menée par de Gaulle et ses sous mains infiltrés et collabos de l'interieur !
J'ai lu l'article et la revendication du peuple Bamileke face a la reconnaissance de dette de Gaulle et la france toujours payee par le sang de nos peres, depuis le fameux sejour de Leclerc en 48 et la contribution du Cameroun a la constitution de l'armme de liberation et de restauration de la dignite et souverainete de la France sur son sol !
Mais ce qu'il me semble important d'analyser, ce sont les consequences de la presence et politique de la France au Cameroun, aprés le protectorat Allemand ! et plus particulierement la destabilisation et la destruction des equilibres sociaux-economiques et culturels d'alors, dont l'equilibre teanait a une organisation sur un modéle traditionnel que les allemends n'vaient pas touché, et dont la ville de Douala se trouvait le moteur en tant que port principal ! le principal
La principale consequence de la politique francaise, c'est la forte migration de la population Bamileke sur le Littoral et a Douala en particulier !
Cette migration n'est dû ni a la volonte du gouvernement Camerounais qui est comme on le sait complice des assassinats qui ont ete fomantes, avec le concours aussi bien de colabos Bamilekes que du reste des autres ethnies du pays !
Hors tu n'est pas sans savoir que les croyances et traditions du Peuple Douala et Sawa, ne sont pas les memes que le peuple Bamoun, Bamileke ou Beti ! et que la predominance economique des doualas sur les Bamilekes etait indiscutable !
Par ailleurs il est important de bien distinguer, la lutte de reconnaissance et de restitution de la place de nos heros des independances bafouees, et la reconnaissance du genocide Bamileke, de meme qu'il est important de ne pas faire porter la responsabilite de cet odieuse repression sur le compte des autres groupes ethniques Camerounais ! à chacun sa place et à chacun son rôle ! dans le respect de la sensibilité et des traditions de chacun !
Je vois deja ici et la des aspirations d'independance, certains Bamilekes revendiquer la paternite du developpement et rayonnement de la Ville de Douala, ou encore revendiquer l'appartenance a une espece de 13éme tribue d'Israel ! ou encore revenidquer une ascendance divine exclusive relevant de la pure fantasmagorie, autant d'elements susceptibles de constituer pour les bamilekes un serieux handicap et de s'attirer quelques meifiance et non pas ce que tu veux appeller impudiquement un apartheid tribal !
Le combat de tous les Camerounais qui se reconnaissent, que se soit pour la ré-harmonisation des grands espaces ou Etats-Nations ( formes de Fédéralisme empirique ) pré-coloniaux, la reconnaissance du genocide Bamileke, et a un degre moindre Bassa, etc...ou encore le combat pour la restauration de notre integrité morale, spirituelle et culturelle, au meme titre que celle de l'afrique, n'est pas le combat d'une seule ethnie, qui se sentirait las eule persecutee, car nous l'avons tous été et le restons tous par les gouvernements en place et leurs commanditaires !
Alors soutenir le non à la venue de Sarkozy qui se prend pour un Consul Romain en visite dans ses comptoirs et annexes imperiales, pour y dicter et y faire dicter sa loi, qui est une insulte à toute l'afrique ! est la moindre des choses !
Et le terme apartheid economique et social qui est la prolongement de cet loi dictée et légiférable, est un terme qui convient mieux a ces spoliateurs !
J'ignore comment l'on est parti de la venue de Sarkozy en Afrique pour aboutir à l'éternel problème Bamileké, mais j'admire la justesse avec laquelle tu analyses la situation de ce pays. Que dire de la réponse de bamileké qui parle d'un hors sujet, simplement c'est l'attitude d'un tribaliste...
Afrik 100 Fric _________________ Je suis noir mais j'aime le manioc, bizarre non ?
Posté le: Mar 16 Mai 2006 23:55 Sujet du message: Ne donnons pas a césar ce qui ne lui appartient hommage !
Je tiens à souligner que mon intevention n'a nullement pour dessein de ruiner le sujet du forum ou créer une polémique artificielle, mais d'y apporter ma contribution. Toutefois dés lors qu'il m'apparait opportun d'apporter une précision qui interpelle ma conscience et de restituer une part de vérité, permettez moi de ne pas me sentir tributaire d'une quelconque autorité préemptoire !
Du reste comme je ne vous l'apprends certainement pas, un sujet qui fait allusion aux ennemiSS, dans la quadrature du cercle ne peut se perdre d'un angle de vue à l'autre dés lors que l'on reste dans le cadre du sujet !
La parenthése étant férmée, soutenir le non à la venue en afrique de Sarkozy, qui se prend pour un Consul Romain en visite dans ses comptoirs et annexes imperiales, pour y dicter et y faire dicter sa loi, qui est une insulte à toute l'afrique ! est la moindre des choses !
Ce collectif de 21 députés invitant cet arriviste du nouvel ordre ! et son armée de mercenaires à quitter les lieux ! est de la meme veine que la fiére Aminata Traoré ! et tranche avec les apôtres de l'ambiguité et de la compromission de l'économie de la banane que sont Césaire & consorts !
Les députés semblent ne pas apprécier l'arrivée prochaine au pays du Ministre d'Etat Français, Nicolas Sarkozy. Pour manifester leur désapprobation, des députés viennent d'envoyer au gouvernement une question d'actualité pour demander le bien fondé de cette visite surtout en ce moment où l'homme d'Etat Français a initié un projet de loi pour durcir les conditions d'entrée et de séjour des étrangers en France .
NICOLAS Sarkozy serait-il décrié par les députés béninois? En tout cas, les élus du peuple se posent beaucoup de questions par rapport l'opportunité de l'arrivée sur le sol béninois du ministre d’Etat français chargé de l’intérieur. Que vient-il y chercher ? Voilà la grande interrogation d'un groupe de députés qui ont initié une question d'actualité pour le gouvernement sur le sujet. La visite de travail au Bénin, du ministre d'Etat français de l'intérieur et de l'aménagement du territoire des 18 et 19 mai prochains, autorisée par le conseil des ministres, est mal perçue au parlement. Surtout que cette visite se situe au lendemain du vote solennel par l'Assemblée nationale française du projet de loi dit " loi Sarkozy " pour durcir les conditions d'entrée et de séjour des étrangers en France. Les députés en sont donc à se demander ce qu'il pourrait bien chercher au Bénin puisque de leur point de vue, l'homme d'Etat français serait considéré comme l'ennemi des Africains. C'est pourquoi des députés demandent des explications au gouvernement. Dans leur question d'actualité, les sept parlementaires ayant à leur tête, l'honorable député Dominique Houngninou demandent au gouvernement du président Boni Yayi de dire à la représentation nationale ce que vient faire cet homme d'Etat français au Bénin. Ils ont aussi souhaité que le gouvernement leur garantisse, au moment d'accueillir le président du parti actuellement majoritaire en France, qu'il n'aura plus d'expulsions de Béninois vivant présentement sur le sol français particulièrement les élèves et les étudiants. Toujours dans la même question d'actualité, les signataires demandent au gouvernement s'il envisage des actions pour amener les services diplomatiques français à l'instauration de procédures plus simplifiées et à plus de courtoisie, de respect et de considération pour les Béninois, comme c'est le cas pour les français qui viennent au Bénin. Risque d'incident diplomatique A l'occasion de cette visite , le ministre d'Etat français avait émis son intention de prendre la parole devant la représentation nationale pour s'adresser aux députés et à travers eux tout le peuple béninois. A cet effet, le gouvernement a saisi l'Assemblée nationale pour lui notifier ce désir du ministre français. Mais cette intention exprimée n'a pas reçu un écho favorable au parlement. Sans grande surprise , le parlement béninois s'y est opposé développant sa position par le fait que seuls les Chefs d'Etat et les présidents des parlements peuvent bénéficier de ce privilège . Lui permettre de s'exprimer devant l'auguste Assemblée nationale du Bénin signifierait qu'on le considère comme étant un Chef d'état . Ce qui pourrait entraîner, de l'avis de certains députés, un incident diplomatique sérieux entre le Bénin et la France. _________________ Les Vrais savent. Préviens les autres...
Les états africains commenceraient-ils à réaliser qu'ils peuvent dire non et pas s'incliner éternellement ? Ou alors ce refus de recevoir Sarko vient-elle au fond de la Chiraquie ? A voir. _________________ Freedom is not Free.
Inscrit le: 25 Mar 2006 Messages: 198 Localisation: Ongola
Posté le: Mer 17 Mai 2006 14:21 Sujet du message:
Une fois de plus le Mali sert de démonstration de la fermeté française, le petit gars de l'interieur serait incapable de faire la même visite en Algérie ou au Maroc...
Afrik 100 Fric _________________ Je suis noir mais j'aime le manioc, bizarre non ?
Les états africains commenceraient-ils à réaliser qu'ils peuvent dire non et pas s'incliner éternellement ? Ou alors ce refus de recevoir Sarko vient-elle au fond de la Chiraquie ? A voir.
Pourquoi évoquer même la seconde possibilité, qui à mon avis signifie implicitement que certains africains ne sont pas aptes à décider??
Posté le: Mer 17 Mai 2006 17:38 Sujet du message: Re: Gardons notre conscience eveillée !
bamiléké a écrit:
Didier_Daan a écrit:
Citation:
Je me suis contenté de stigmatiser l'outrance grammaticale de Muna Deido.
Bien entendu que certains Don Quichote/Zorro ne pouvaient pas avoir saisi le sens de ta critique...
Dans le fond je partage l'avis de Bamiléké!!!
Bienvenu Didier!
Parfois c'est dur, dur, avec certains mais faut s'accrocher...
Je suis chez Grioo depuis des lustres, participant plus aux discussions sur le foot...
Dommage qu'on ne puisse pas s'étendre ici sur certains sujets en rapport avec la politique du bled. Dommage!!!
Posté le: Mer 17 Mai 2006 18:32 Sujet du message: Re: Gardons notre conscience eveillée !
Didier_Daan a écrit:
bamiléké a écrit:
Didier_Daan a écrit:
Citation:
Je me suis contenté de stigmatiser l'outrance grammaticale de Muna Deido.
Bien entendu que certains Don Quichote/Zorro ne pouvaient pas avoir saisi le sens de ta critique...
Dans le fond je partage l'avis de Bamiléké!!!
Bienvenu Didier!
Parfois c'est dur, dur, avec certains mais faut s'accrocher...
Je suis chez Grioo depuis des lustres, participant plus aux discussions sur le foot...
Dommage qu'on ne puisse pas s'étendre ici sur certains sujets en rapport avec la politique du bled. Dommage!!!
Tu sais il y a des reflexes pavloviens difficiles à extirper de la tete de certains compatriotes, comme tu le constates.
C'est plus facile de brailler contre Sarko... _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo
Tu leur demande de ne pas rendrez Sarko plus méchant qu'il ne l'est, et on te sort une diatribe sur le tribalisme ???? _________________ Mentalité de la cueuillette=sida économique
« nan laara an saara » :
"Si on se couche, on est mort" . Joseph Ki-Zerbo
Tu leur demande de ne pas rendrez Sarko plus méchant qu'il ne l'est, et on te sort une diatribe sur le tribalisme ????
Il ne manquerait plus que ca, que des africains jouent aux avocats de sarko.
A defaut de le lyncher soi-meme, pourquoi ne pas le laisser couler.
Sarko n'est peut etre pas hitler, mais sarko sera surement responsable d'une maniere ou une autre, qu'un noir quelque part en france passe de mauvais quarts d'heure. _________________ La vie est un privilege, elle ne vous doit rien!
Vous lui devez tout, en l'occurence votre vie
«Un raciste dans nos murs.» La manchette du quotidien privé malien, Infomatin, donne la mesure de la popularité de Nicolas Sarkozy en Afrique en général et au Mali en particulier. Ce dernier pays, qui compte l'une des plus importantes diasporas africaines en France, est évidemment très sensible au durcissement de la nouvelle loi sur l'immigration, en matière de mariages mixtes et de regroupement familial.
Les réseaux Pasqua en service discret
«La génération de Sarkozy sera plus pragmatique»
Au Bénin non plus, deuxième étape de sa minitournée, Sarkozy n'a pas la cote. Pour Roger Gbégnonvi, de l'ONG Transparency international-Bénin, «il ne saurait être le bienvenu au Bénin et nulle part ailleurs en Afrique». Sarkozy, poursuit-il, «aurait dû prendre le temps de se refaire une virginité vis-à-vis de nous». Les propos musclés sur le «Kärcher» et la crise des banlieues ont laissé des traces. Tous les Africains ont suivi les émeutes de novembre à la télé ou la radio. Les débats sur le «rôle positif» de la colonisation ont parachevé le tableau. Le chanteur ivoirien Alpha Blondy, connu pour ses formules à l'emporte-pièce, résume le sentiment général en déclarant, le week-end dernier : «Monsieur Sarkozy joue les Le Pen.»
Pourtant, le candidat déclaré à la présidentielle avait une carte à jouer auprès des Africains. Douze ans de Chiraquie et le silence de la gauche lui ouvraient un boulevard. Les maladresses françaises en Côte-d'Ivoire, le soutien à une succession plus que contestable au Togo, et l'aide militaire apportée sans contrepartie au président tchadien Idriss Déby ont découragé bien des Africains. La «rupture» préconisée par Sarkozy est attendue avec impatience par beaucoup en Afrique.
Dans le contexte actuel, le discours que doit prononcer le patron de l'UMP sur la politique africaine de la France, dans lequel il préconisera «la fin du paternalisme», et des relations «adultes» entre Paris et ses partenaires africains, risque fort d'être perçu comme un nouveau lâchage. Valère, un étudiant malien interrogé par l'AFP, résumait hier avec fatalisme : «C'est sûr que quand Sarkozy va devenir président de la République, tout deviendra dur pour nous autres Africains.»
Revenir à soi, ce n’est pas s’installer chez soi, fût-on dépouillé de tous acquis ;
c’est, comme un étranger, être pourchassé jusqu’à chez soi,
contesté dans son identité et dans sa pauvreté même.
Emmanuel Levinas.
Entre-nous. Essais sur le penser-à-l’autre.
Monsieur Nicolas SARKOZY, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, président de l’UMP effectuera un voyage au Bénin ; à quel titre ? ministre d’Etat ? président d’un parti politique ? touriste ? S’il y est en tant que touriste, il n’y aura aucune différence entre lui et les autres touristes ; président d’un parti politique français, il y sera accueilli par les militants de ce parti présents sur le sol béninois, qu’ils soient Africains ou Blancs : le Bénin est un pays d’accueil, de courtoisie et de gentillesse ; les tout premiers Blancs débarqués sur la terre de nos ancêtres les Nègres étaient Portugais et une foultitude de leurs descendants y vivent de générations en générations depuis des siècles. Ce n’est pas au Bénin qu’on ferait une dichotomie entre les citoyens béninois en montrant du doigt une catégorie spécifique.
Je souhaite que monsieur Nicolas Sarkozy, s’il venait au Bénin en tant que ministre d’Etat représentant de la France, qu’il y soit reçu avec la courtoisie et la gentillesse qui, avec la béninoiserie, sont des idiosyncrasies de notre peuple ; sans plus : pas de danses traditionnelles, ni liesse populaire, etc. Il y va de la fierté et de la dignité de notre peuple de ne jamais s’incliner devant quelqu’un, ni de se réjouir en l’accueillant, après qu’il a eu péroré par deux fois : "Il y a plus de médecins béninois exerçant en France qu’au Bénin ".
On ne sait pas si monsieur Sarkozy rentrait d’un voyage en Afrique où il aurait subi une agression de mouches tsé-tsé, quand il a eu l’idée géniale de pointer son index vers la catégorie de citoyens français que sont en France les médecins béninois ; le Dahomey, devenu Bénin, était une colonie française ; si le droit d’aînesse existait dans la nationalité française, il serait opportun de souligner que nombre des médecins béninois exerçant en France sont Français avant monsieur Sarkozy. Voilà une réalité qu’on ne devrait pas oublier, mais foin d’une telle réalité quand le mépris et la xénophobie sont en action dans le tréfonds de ceux qui, à pas feutrés, avancent vers la xénophobie, l’exclusion et un racisme caractérisé en parlant d’immigration sélective, d’intégration, et tutti quanti.
Les propos de monsieur le ministre de l’Intérieur m’avaient fait réagir en soulignant qu’après les médecins, ce serait les avocats, les ingénieurs, les retraités béninois qui seraient plus nombreux en France qu’au Bénin natal ; monsieur Sarkozy aurait-il omis que ces médecins-là sont français ? Il est vrai qu’ils sont avant tout des Nègres ; monsieur le vicomte de Villiers lui a vite emboîté le pas. Birds of a feather flock together ; je préfère le dicton anglais au français " qui se ressemble s’assemble " : physiquement, physiologiquement, monsieur Sarkozy et monsieur le vicomte de Villiers sont les deux faces d’une médaille ; mais sur le plan politique, leur feather, leur plumage, c’est de plus en plus blanc bonnet et bonnet blanc ; alors ils se copient, expriment les mêmes idées dans leurs caresses aux électeurs de droite et de l’extrême droite, recourent au même vocable en parlant des pays africains, notamment du Bénin.
A Télé Matin (France 2) monsieur le vicomte a fait état de l’aide que lui-même ou la Vendée apporte au Bénin où il fut heureux d’être accueilli par de petits Béninois agitant le drapeau français. Je ne fais jamais ostentation de mes dons ; en parler à la télévision est vaniteux. Qui, au Bénin, avait demandé quoi à monsieur de Villiers? Voilà qui me révolte et j’exhorte mon pays à cesser d’accepter des dons permettant de l’humilier.
Le candidat Yayi Boni faisait sa campagne électorale en ressassant le mot Changement ; j’ai appelé le peuple à voter massivement pour Yayi Boni ; l’ex-candidat élu président de la République du Bénin devrait…doit prouver qu’il y a un début de changement, en n’invitant pas le peuple à se mettre en liesse pour accueillir celui qui avait montré du doigt, comme s’ils étaient des pouilleux, des galeux, des mafieux, les médecins béninois dont les grands-pères, pères ou oncles avaient, au nom de la France alors Mère Patrie, fait des guerres qui n’étaient pas celles des Nègres ; ceux qui y ont été zigouillés l’ont été à la merci de cette Mère Patrie ; les rescapés, diminués, éclopés, perçoivent de honteuses retraites discriminatoires.
Il faut le dire aussi : si, non seulement l’œil en coin, mais aussi en pérorant, un ministre de l’Intérieur français attire l’attention du peuple français sur des Africains, citoyens français parfaitement en règle avec la législation de l’ex-Mère Patrie, il serait temps que, légitiment, les chefs d’Etat africains se préoccupent des sans-papiers Gaulois qui sont légion en Afrique : huit ans d’enquêtes sociologiques sur le terrain objectif m’avaient permis d’appréhender ce problème sommairement décrit dans un roman (C’était à Tigony, édits Présence Africaine) dont quarante-cinq exemplaires envoyés (service de presse) à des journaux de l’Hexagone l’ont été en pure perte ; je le savais mais il faut l’expliciter : il y a des problèmes africains auxquels ne devraient pas toucher les écrivains africains qui ne caressent pas dans le sens du poil, n’exécutent pas des ronds de jambe et abhorrent la servilité.
Benoît Illassa a vu juste en écrivant, à propos de ma riposte contre la déclaration de monsieur Sarkozy : " Seul le doyen Olympe B. QUENUM avait alors pris sa plus belle plume pour écrire aux journaux français. Depuis, il a été censuré par les médias français. "
Je remercie mon compatriote de rappeler l’attitude des médias français à ce sujet ; mais mieux qu’une censure, l’ostracisme remonte à la publication de C’était à Tigony ; voici ce que j’écrivis au Rédacteur littéraire d’un quotidien parisien que je lisais depuis sa création, dont j’étais un abonné et que je ne lis plus :
" Garrigues-Sainte-Eulalie, 28 octobre 01.
" […] Pour ne pas aller trop loin dans les témoignages de gentillesse, je citerais une personnalité du Haut lieu qui préfère garder l’anonymat :
" …votre Dorcas est magnifique ; splendide, Myriam l’Ethiopienne qui déclame en hébreu le Cantique des Cantiques et la Haggadah ; vous donnez, cher Ami, l’impression d’avoir connu vos personnages ainsi que le terrain sur lequel vous les faites agir ; j’ai beaucoup apprécié la pertinence de l’ observation d’Aristote et l’esprit d’à-propos de ce journaliste irlandais ; bref, votre roman, très charpenté, est beau, fort bien écrit et, vous connaissant un peu, j’ose dire que son efficacité tient de votre personnalité…A cause du cynisme avec lequel vous avez peint ce Gaëtan chargé de tout (j’en doute d’ailleurs car il en reste certainement dans vos fichiers) ce que vous avez pu constater -vous êtes fondamentalement un homme des constats- ou pu endurer dans la fonction publique internationale, je serais étonné que la presse française fasse bon accueil à C’était à Tigony. Géographiquement, où se trouve cette ville ? "
" Eh bien, pas une ligne d’écho dans les 45 journaux, magazines et chaînes de TV auxquels des exemplaires de service de presse ont été adressés. Conspiration du silence ? Je ne crois pas ; indifférence ? Peut-être, mais je suis mithridatisé ; à la mort de Mongo Béti, LIBE m’a envoyé, comme à bien d’autres, un e~mail pour connaître mon témoignage à son sujet ; RFI m’avait appelé peu après l’annonce de son décès et j’avais dit mon estime et mon chagrin. Quand viendra mon tour, il serait préférable que perdure le silence. "
Voilà ce qui se passe quand, ancien professeur de lettres, écrivain ayant travaillé pendant des années autant à l’ancrage qu’à l’expansion de la langue française en Afrique - notamment anglophone- on a la fierté et l’orgueil de n’être ni cloporte, ni ver de terre. Je suis convaincu que dans l’Hexagone où je vis avant la naissance de monsieur Sarkozy et de monsieur le vicomte de Villiers, le moment viendra, assez vite, où les birds of a feather en arriveront à demander ce que font en France les vieux Nègres de mon espèce, qu’ils soient médecins, banquiers, avocats, industriels, retraités ou éboueurs.
Je ne veux pas m’insurger contre le jeune gouvernement de mon pays, après m’être battu pendant les deux dernières magistratures Kérékou, pour qu’il y ait un changement en profondeur ; mais je dis et l’écris : j’invite le peuple à la désobéissance civique si le gouvernement lui demande de se revêtir de ses beaux atours ou de danser pour accueillir monsieur Sakorzy, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur.
Olympe BHÊLY-QUENUM _________________ Les Vrais savent. Préviens les autres...
Pour compréhensible que puisse paraître la petite levée de bouclier dans certains milieux face à l’imminente visite au Bénin, du très remuant ministre de l’ Intérieur français, encore enveloppé du parfum de sa toute fraîche loi sur l’immigration choisie,il faudra cependant ne rien exagérer car à moins de continuer à s’accrocher aux trop faciles et quelque peu complaisantes références historiques , ni Sarkozy ni la France, ne peuvent être tenus pour principaux responsables de la situation qui fait que les Africains les mieux formés et les moins formés se laisseront séduire par les sirènes de la Seine, du Danube ou du Mississipi ou de l’Ontario ou d ailleurs...
Tout aussi facile et paresseuse serait toute accusation de francophilie débordante que certains pourraient être tentés de lancer à mon égard. Cela ferait sourire ceux qui depuis plus de douze ans me suivent dans mes écrits. Que Sarkozy dans sa volonté de choisir désormais pour la France l’immigration qu’il lui juge utile, soit mû pour une bonne part, par des considérations électoralistes (la chasse aux voix lepenistes) cela me semble évident, vu l’obsession du petit fils d immigré hongrois à devenir vizir à la place du vizir Chirac en 2007.Mais est- ce que c’est la faute à Sarkozy si en 2002 les électeurs français ont préféré envoyer souverainement au second tour de la présidentielle, face à Chirac « le grand guignol » Le Pen au lieu de l’austère moral et efficace Jospin ? Pourquoi 1 on ne veut pas voir que les Français à tort ou à raison ont aujourd’hui un problème avec l’immigration ? Et pas uniquement avec 1 immigration africaine comme complaisamment certains « défenseurs des Africains » veulent le faire croire mais également celle de l’Est. N’ont-ils pas rageusement donné un coup d’arrêt insensé à la construction européenne en votant contre la belle constitution communautaire juste à cause du « plombier polonais » ? Les Français ont un problème avec des immigrés, les Cotonois commencent à en avoir et le manifester avec nos cousins nigérians Ibos à Missèbo...et tôt ou tard un Sarkozy béninois essayera peut-être une loi pour que cela ne dégénère. Mais au delà de cet aspect les dirigeants Africains imprécateurs de la loi Sarkozy accusée de vouloir leur « piller » leurs élites intellectuelles ont fait ou font quoi de ces élites et que font-ils pour qu’elles ne préfèrent pas aller s’installer en France ? Il y a même comme une forfaiture de la part de certains chefs d Etat Africains qui revendiquent le droit de continuer à envoyer chez autrui les pauvres et autres désespérés que leur avanie politique et économique fabrique... Que la loi Sarkozy ne puisse empêcher des centaines de pauvres frères africains de prendre d’assaut les enclaves européennes proches du continent et que les six mille militaires américains que Bush s’apprête à envoyer aux frontières mexicaines ne puisse arrêter le flot du demi million de Mexicains qui chaque année « envahissent » le pays de l’Oncle Sam est un fait. Mais nos dirigeants devraient prendre exemple et se dire que lorsqu’un problème se pose à leur peuple ils doivent coûte que coûte chercher des solutions. Et c’est ce que fait Sarkozy.
Edouard Loko (Collaboration)
18 Mai 2006 _________________ Les Vrais savent. Préviens les autres...
(...) «Pourtant, le candidat déclaré à la présidentielle avait une carte à jouer auprès des Africains. Douze ans de Chiraquie et le silence de la gauche lui ouvraient un boulevard. Les maladresses françaises en Côte-d'Ivoire, le soutien à une succession plus que contestable au Togo, et l'aide militaire apportée sans contrepartie au président tchadien Idriss Déby ont découragé bien des Africains. La «rupture» préconisée par Sarkozy est attendue avec impatience par beaucoup en Afrique.
Dans le contexte actuel, le discours que doit prononcer le patron de l'UMP sur la politique africaine de la France, dans lequel il préconisera «la fin du paternalisme», et des relations «adultes» entre Paris et ses partenaires africains, risque fort d'être perçu comme un nouveau lâchage. Valère, un étudiant malien interrogé par l'AFP, résumait hier avec fatalisme : «C'est sûr que quand Sarkozy va devenir président de la République, tout deviendra dur pour nous autres Africains.»
Parlera t-il du CFA ? Tant que le cordon ombilical avec la banque de France ne sera pas coupé, on aura beau crier, la main mise de Paris sera tjs là...
Quand Libération parle de lâchage en cas de "rupture" avec les relations actuelles, il parle à la place des potentats qui ont lié leur destin avec celui de la France. Le peuple lui souhaite vivement ce lâchage salvateur... _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
(...) «Pourtant, le candidat déclaré à la présidentielle avait une carte à jouer auprès des Africains. Douze ans de Chiraquie et le silence de la gauche lui ouvraient un boulevard. Les maladresses françaises en Côte-d'Ivoire, le soutien à une succession plus que contestable au Togo, et l'aide militaire apportée sans contrepartie au président tchadien Idriss Déby ont découragé bien des Africains. La «rupture» préconisée par Sarkozy est attendue avec impatience par beaucoup en Afrique.
Dans le contexte actuel, le discours que doit prononcer le patron de l'UMP sur la politique africaine de la France, dans lequel il préconisera «la fin du paternalisme», et des relations «adultes» entre Paris et ses partenaires africains, risque fort d'être perçu comme un nouveau lâchage. Valère, un étudiant malien interrogé par l'AFP, résumait hier avec fatalisme : «C'est sûr que quand Sarkozy va devenir président de la République, tout deviendra dur pour nous autres Africains.»
Parlera t-il du CFA ? Tant que le cordon ombilical avec la banque de France ne sera pas coupé, on aura beau crier, la main mise de Paris sera tjs là...
Quand Libération parle de lâchage en cas de "rupture" avec les relations actuelles, il parle à la place des potentats qui ont lié leur destin avec celui de la France. Le peuple lui souhaite vivement ce lâchage salvateur...
Pour quoi est-il arrivé à Bamako nuitament? C'était pour éviter les très nombreux manifestants qui l'attenaient scandant "SARKOZY RACISTE"?
(...) «Pourtant, le candidat déclaré à la présidentielle avait une carte à jouer auprès des Africains. Douze ans de Chiraquie et le silence de la gauche lui ouvraient un boulevard. Les maladresses françaises en Côte-d'Ivoire, le soutien à une succession plus que contestable au Togo, et l'aide militaire apportée sans contrepartie au président tchadien Idriss Déby ont découragé bien des Africains. La «rupture» préconisée par Sarkozy est attendue avec impatience par beaucoup en Afrique.
Dans le contexte actuel, le discours que doit prononcer le patron de l'UMP sur la politique africaine de la France, dans lequel il préconisera «la fin du paternalisme», et des relations «adultes» entre Paris et ses partenaires africains, risque fort d'être perçu comme un nouveau lâchage. Valère, un étudiant malien interrogé par l'AFP, résumait hier avec fatalisme : «C'est sûr que quand Sarkozy va devenir président de la République, tout deviendra dur pour nous autres Africains.»
Parlera t-il du CFA ? Tant que le cordon ombilical avec la banque de France ne sera pas coupé, on aura beau crier, la main mise de Paris sera tjs là...
Quand Libération parle de lâchage en cas de "rupture" avec les relations actuelles, il parle à la place des potentats qui ont lié leur destin avec celui de la France. Le peuple lui souhaite vivement ce lâchage salvateur...
Il paraît qu'il veut rompre avec la Françafric, à qui va t il faire avaler ça, l'héritier de Pasqua à multiples réseaux sur le continent... Chiche !!! _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
Inscrit le: 07 Nov 2004 Messages: 258 Localisation: kuala lumpur
Posté le: Jeu 18 Mai 2006 21:26 Sujet du message:
Il ne parlera pas du franc CFA mais veut bien s'occuper des p'tits sous des immigrés...tant que ça peut faire tourner leurs banques.
Citation:
Nicolas Sarkozy a souhaité que l'APD serve à "alimenter la construction d'institutions publiques et privées efficaces" dans une logique de co-développement.
Pour ce faire, le ministre français de l'Intérieur veut mobiliser les "ressources considérables" issues de l'épargne des Africains vivant dans les pays développés.
Dans cet esprit, il a proposé la création en France d'une formule de "comptes-épargne développement" qui consisterait à exonérer d'impôt sur le revenu les sommes épargnées par les migrants "dès lors qu'elles auraient pour finalité de financer ultérieurement des projets économiques dans les pays d'origine".
. _________________ "Mais mon sang ne veut plus jouer les plaies du Christ
Chaque soir il couve sur son livre de bord
Le feu qui montera à l'assaut des tyrans. "
René Depestre
Le ministre français de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, Nicolas Sarkozy, entreprend au Bénin, depuis hier jeudi 18 mai, une visite de deux jours. Apparemment, cette visite est entourée de conditions spéciales en matière de sécurité, certainement en raison de la polémique et contestation qu'elle suscite notamment au sein de la classe politique et de la société civile.
On retiendra pour l'essentiel que son arrivée se fera tard dans la nuit du jeudi et qu'il aura, pendant son séjour au Bénin, un entretien avec son homologue béninois, Edgar Alia, et le chef de l'Etat, le Dr Boni Yayi. Mais ce qui retiendra surtout l'attention est le discours qu'il prononcera au palais des congrès à Cotonou, dans la mijournée du vendredi 19 mai, au sujet de la politique africaine de la France. Le programme établi, dans le cadre de cette visite, ne fait cependant pas état de rencontre ni avec les députés ni avec les leaders de la société civile qui désapprouvent ouvertement la nouvelle politique de la France an matière d'immigration, politique dont l'auteur ou le promoteur est celui que le Bénin reçoit et qui aspire à conduire les destinées de la France à partir de 2007. Tout porte à croire qu'il n'y aura pas de débat véritablement sur les nouvelles dispositions que prend la France pour sélectionner l'entrée des étrangers sur son territoire. PROGRAMME de la visite 18 MAI Arrivée en soirée ( images seulement ORTB) 19 MAI 9H15 Entretien avec M. ALIA au Ministère de la sécurité et des collectivités locales ( une camera ORTB) 10H Entretien avec le Président de la République, M.Boni YAYI au palais de la Marina. point de presse à la sortie sur le parvis 11H Inauguration du marché de Vêdoko présence de toute la presse 12H Réception au palais des Congrès. Discours du ministre d'Etat sur la politique africaine de la France. présence de toute la presse 13H30 Réception à la résidence de France pour la communauté française NB : Pour les radios et les télévisions : la prise de son s'effectue au palais des congrès et à la résidence de France uniquement en utilisant les boîtiers son mis à disposition des médias (PRISES XLR) _________________ Les Vrais savent. Préviens les autres...
Dernière édition par Farao le Ven 19 Mai 2006 12:33; édité 1 fois
Que vient chercher Nicolas Sarkozy en Afrique ? Cette question, qui se propage comme un feu de brousse au lendemain du vote de sa loi controversée sur l’immigration, préoccupe davantage les Béninois et les Maliens; ces deux terres choisies comme cœur de cible pour vendre sa politique africaine de rupture. Mais si les autorités maliennes et béninoises l’accueillent à bras ouverts, les populations ne sont pas à l’avenant. Le ministre de l’Intérieur français y est vu comme un raciste pour ses déclarations tendant à dénier la dignité de l’être africain, principalement noir.
Nicolas Sarkozy se veut porteur d’une nouvelle messianique pour le Bénin, et l’Afrique francophone en particulier. Celle de la rupture de l’infantilisation des anciennes colonies françaises par la France. Les Africains ne souhaitent pas mieux. Si l’Afrique francophone accuse un retard considérable sur sa sœur anglophone, c’est en grande partie due à cette épouvante de la « Françafrique ». François-Xavier Verchave, de vénérée mémoire, un français horrifié par cette pratique, a combattu jusqu’à sa mort ce consortium. Cette nébuleuse qui n’a pour d’autre but que de maintenir l’Afrique sous domination et dans la paupérisation, par le truchement d’une coopération hypocrite et factice. Aminata Traoré, ancienne ministre malienne de la culture, a montré par l’illustration, le mal français en Afrique (Le viol de l’imaginaire, Fayard, 2002). Le continent noir est bafoué et pillé. On lui impose des édiles corrompus, au risque de centaines de morts. Le cas togolais est encore vif dans nos mémoires. Pauvre Afrique ! Qui n’a pas envie d’être heureux parmi les siens ? Dans le nombril de la mère africaine ? Mais la misère pousse une jeunesse aux abois à tout tenter pour une once de pain et un zeste d’eau fraîche. Les images pathétiques de boat people dans les enclaves espagnoles et sur les côtes italiennes mesurent la profondeur de la désespérance d’une génération martyrisée. Le salut des africains n’est pas en Europe, mais sur cette terre africaine. Un continent qui a tous les atouts naturels pour réussir son développement. L’apôtre d’une ère d’espérance pour l’Afrique ne peut donc qu’être porté aux nues. Hélas, le pari de Nicolas Sarkozy est tout autre ! Cette virée africaine n’a d’autre but que de servir la cause présidentielle d’un histrion qui pactise avec les thèses d’extrême droite. A la suite de Philippe de Villiers, Nicolas Sarkozy va utiliser la tradition africaine d’hospitalité comme la preuve d’engagement des africains à sa politique d’immigration. Une pure supercherie ! Pour décliner pédagogiquement sa loi sur l’immigration, il se trompe de cible. Les chiffres officiels d’étrangers vivants en France montrent que ce sont les maghrébins les premiers concernés, ensuite les européens et les chinois. Pourquoi vient-il en Afrique Noire ? Pour conforter sa démagogie qui veut faire du noir le bouc émissaire de tous les problèmes sociaux français. Pire, comment peut-on prétendre à une nouvelle coopération avec l’Afrique et s’entourer du réseau Pasqua. Ce réseau réputé pour son cynisme en Afrique. Les Bolloré, Bouygues…qui sont ses amis ont trop d’intérêts en Afrique pour qu’il prenne ce risque. Sarkozy n’a ni les moyens, ni la volonté, ni le courage nécessaires pour assumer une véritable politique de rupture. A preuve, en France, le chantre de la « rupture » a tôt fait de lâcher au milieu du gué Dominique de Villepin, le Premier ministre, dans son combat pour le Contrat Première Embauche (CPE) qui n’est rien d’autre que la flexibilité en matière d’emploi criée, à tout va, par le président de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP). Nicolas Sarkozy n’est qu’un affabulateur qui surfe sur une bonne communication politique pour triompher.
Alain Kisito METODJO _________________ Les Vrais savent. Préviens les autres...
Les députés à l’issue du débat général sur la question d’actualité relative à la visite au Bénin de Nicolas Sarkozy, ministre d’Etat français de l’intérieur et de l’aménagement du territoire, se sont entendus hier jeudi 18 mai au Palais des gouverneurs à Porto-Novo sur plusieurs recommandations pour manifester leur mécontentement face à la nouvelle loi sur l’immigration. Entre autres décisions prises au cours de la rencontre, la représentation nationale a décidé de boycotter le déjeuner de Sarkozy. Les députés dans leur immense majorité ne veulent pas prendre part au déjeuner organisé à leur intention ce jour vendredi 19 mai 2006 à 12 heures au Palais des Congrès de Cotonou par Nicolas Sarkozy, ministre d’Etat français de l’intérieur et de l’aménagement du territoire.
C’est là, l’un des points clé des recommandations qui ont été déposées hier soir aux représentants du gouvernement Boni Yayi présents aux discussions relatives à la question d’actualité transformée en question orale avec débats au sujet de l’autorisation donnée à ce ministre pour visiter le Bénin. C’est le président de la commission des lois, de l’administration et des droits de l’homme, l’honorable Issifou Razaki Amouda qui leur a énuméré les raisons qui motivent ce boycott. Il insiste que Nicolas Sarkozy soit reçu par les autorités du Bénin comme il le mérite. Amouda limite à deux les membres de la délégation qui doit accueillir le ministre français avant de demander à ses collègues de ne pas accuser Sarkozy mais la représentation nationale française qui a voté cette loi xénophobe avant de dire « nous allons en France pour chercher ce que nous ne trouvons pas ici ». La France selon lui, a commis deux crimes importants à savoir l’esclavage et la colonisation au cours desquelles les biens de l’Afrique ont été pillés. Il est temps selon lui que ces biens soient restitués aux africains qui en ont besoin pour reconstruire leur continent et l’orienter vers un développement favorable à la redistribution des valeurs pour que tout le monde se sente bien dans son pays. Mais avant lui, le député Dominique Houngninou, l’initiateur de la question a longuement exprimé sa déception et a estimé que le gouvernement n’a pas encore pris la mesure de la situation actuelle. Pour lui, Nicolas Sarkozy est venu en Afrique pour insulter, narguer et humilier les populations et expliquer sa loi sur les nouvelles conditions de l’immigration dite choisie dans son pays d’adoption. Le député Houngninou a montré que cette loi n’est pas différente de la traite négrière et de la colonisation et rappelle que pendant cette traite honteuse, ce sont les individus gros et robustes que l’on venait chercher. Aujourd’hui encore selon lui, les français veulent faire partir les cerveaux africains qui totalisent au moins un Bac + 10. Il finit par les conditions humiliantes à travers lesquelles, les africains obtiennent le visa français. Dominique Houngninou veut marcher ce jour avec les étudiants et la société civile sur l’ambassade de France et sur son consulat à Cotonou et précise que son action ne vise pas le gouvernement du Dr Thomas Boni Yayi. Sacca Fikara, Sacca Lafia, Rosine Vieyra Soglo, Patrice Gangnito, Ismaël Tidjani Serpos, Robert Cakpo, Modeste Kérékou, Valentin Somassè et biens d’autres députés sont allés dans le même sens et ont insisté pour que toute la représentation boycotte effectivement le déjeuner de Sarkozy. Bernard Lani Davo va ajouter que les relations entre la France et les pays africains ne sont pas celles du parfait amour mais d’intérêt avant de demander aux africains d’être plutôt dignes. Il rappelle leurs ennuis un soir alors qu’ils étaient un certain nombre de députés en transit sur la France. Ils ont en effet été gardés pendant deux heures quelque part malgré leurs passeports diplomatiques. Il a fallu téléphoner à l’Assemblée nationale à Porto - Novo avant que la représentation du Bénin à Paris ne soit saisie de leur dossier pour commencer les négociations d’usage. Cependant, ils vont passer encore quatre heures de temps avant de prendre le vol pour Pékin. Plusieurs autres députés dans la même logique ont montré que la visite de Sarkozy en Afrique lui permettra de se moquer de ses collègues plus tard en leur disant que les nègres contre lesquels sa loi est votée sont déjà favorables à la chose. Azannaï et Quenum contre tous Tout en déplorant le caractère xénophobe de la loi Sarkozy, les députés Candide Azannaï et Epiphane Quenum n’ont pas été du même avis que leurs autres collègues. Le premier pense que le boycott du déjeuner pour lequel le ministre d’Etat français les convie n’est pas la solution au problème. Il veut que la représentation nationale aille au rendez - vous sans manger. Ce sera selon lui, l’occasion de dire à Nicolas Sarkozy le point de vue des populations béninoises sur la question. Son collègue de la Renaissance du Bénin, Epiphane Quenum très furieux, enfonce le clou et annonce avec force et vigueur aux autres députés qu’il sera présent au déjeuner. Il fonde sa position sur le fait que la situation qui oblige les africains à l’immigration vient des détournements et les pillages sans vergogne des biens publics par les cadres et les dirigeants. Epiphane Quenum explique que les dirigeants français qui ont travaillé durement des siècles et des siècles durant, ne veulent pas que leur pays tombe dans la même situation que le Bénin et les autres Etats francophones. Tout en protestant contre la situation, ils souhaitent désormais une réciprocité en matière de délivrance de visas entre le Bénin et la France. Il faut préciser que dans leurs recommandations, les députés mettent en garde le gouvernement contre une grande réception de l’hôte français. Ils insistent pour que le protocole soit réduit à, au plus cinq ministres. Ils veulent aussi mettre sur pied une commission d’enquête pour aller toucher du doigt au consulat de Cotonou les tracasseries auxquelles les demandeurs béninois de visas français sont régulièrement soumis à ce lieu. Après la séance, les députés ont interpellé le gouvernement sur la situation de location - gérance du complexe cimentier d’Onigbolo. Jean - Christophe Houngbo (BR Ouémé/Plateau) _________________ Les Vrais savent. Préviens les autres...
Monsieur le Ministre d'Etat, Vous l'avez constaté: Votre visite en Afrique, en cette période de débat sur l'immigration en France, a beaucoup surpris. Vous arrivez aujourd'hui au Bénin, modeste pays du Golfe de Guinée, qui n'aime pas jouer dans la cour des grands parce qu'il mesure justement sa place dans le monde qui est celle d'un " petit val qui mousse les rayons" - petit val qui attire l'attention de beaucoup dont jadis votre illustre compatriote - Emmanuel MOUNIER.
Il risqua le mot resté célèbre: "le Dahomey quartier latin de l'Afrique." En vous arrêtant chez nous au lendemain d'élections présidentielles perçues dans toute l'Afrique comme un signe de renouveau démocratique salvateur, vous confortez cette opinion. Soyez donc le bienvenu. Notre Bénin se veut en effet un des pôles du changement dont rêvent tous les peuples, tous les jeunes du continent. Changement dans la gouvernance, changement aussi dans le mode de relation avec nos partenaires au Bénin, en Afrique, dans le monde. Voilà pourquoi la loi que vous avez initiée pour maîtriser l'immigration en France ne laisse indifférent aucun responsable africain. Au Bénin, nous sommes solidaires des sénégalais, des maliens et de tous les autres qui ont exprimé vivement leur grande préoccupation. Chez nous les choses sont claires depuis longtemps. Nous sommes la terre d'origine de Toussaint Louverture. Nous nous reconnaissons fils et disciples d'Aimé Césaire, soeurs et frères consanguins de Christiane Taubira. Sans jamais trop insister nous savons le prix du sang versé pour la liberté sur des champs de bataille qui nous furent communs. Alors, nous sommes très attentifs aux soucis quotidiens du Conseil Représentatif des Associations Noires en France que préside le Béninois Patrick Lozes. Nous avons vécu très douloureusement la récente crise des banlieues dans tous ses débordements et donc aussi dans ses débats collatéraux sur la polygamie, le mariage mixte, le rap, et la fameuse loi sur les bienfaits du "temps glorieux des colonies". Votre présence en terre africaine nous donne ainsi une précieuse opportunité que nous devons saisir pour exprimer notre part de vérité. Notre histoire mêlée à la vôtre fait de nous des "ayant droit à la France ". Nous avons droit à la France autant sinon davantage que certains ressortissants européens qui s'installent désormais sans nulle barrière de Dunkerque à Avignon. Nous avons droit à la France en raison des sueurs de toutes servitudes, en raison du sang Communément versé pour la liberté, de notre langue commune, de l'exception culturelle ensemble revendiquée, de l'économie de traite à compenser. Nulle raison pour que passent avant nous: allemands, bulgares ou autrichiens, hongrois, écossais, polonais ou croates - sauf pour des motifs d'options sociales à mémoire sélective. Si pour des considérations "pratiques" devenues malheureusement impérieuses notre droit à la France doit se trouver abusivement limité, je voudrais que votre visite chez nous serve au moins à reconnaître ce déni de justice et à éveiller en votre esprit - reconnu vif, fécond et créateur - des initiatives audacieuses, rédemptrices du mal qui risque de nous opposer durablement. J'ose avancer qu'il existe des alternatives crédibles aux lois répressives d'aujourd'hui et nous devons ensemble nous attacher à les découvrir ou à les inventer. Ainsi le 3 novembre dernier au moment où s'ouvrait à Bamako le 23ième sommet FranceAfrique, il se tenait le même jour à Paris l'Assemblée Générale de l'Alliance Francophone animée par Jean Guion et présidée par l'ancien Premier Ministre Pierre Messmer. Cette Assemblée générale à laquelle participaient l'amiral Philippe de Gaulle, l'académicien Maurice Druon, le sénateur Michèle ANDRE, résolut d'adresser un message pressant à Bamako pour adjurer les chefs d'Etat d'instituer à l'exemple du Royaume-Uni pour les ressortissants du Commonwealth un régime de " visa francophone" au profit des étudiants, chercheurs, scientifiques etc... Ceci n'est qu'un exemple. Au-delà, beaucoup estiment que les moyens d'une régularisation de ceux qui vivent sur le sol français dépendent d'abord d'une volonté politique et d'une imagination créatrice qui hésitent à s'exprimer. Mais l'initiative la plus éloquente celle qui serait vraiment française, je voudrais ici l'énoncer: - Mettons nous en dialogue positif - par exemple ici au Bénin - pour découvrir et inventer les projets et les mesures pouvant effectivement retenir en Afrique ceux qui n'ont que le choix de partir. Là est la solution; et cette solution - quoi qu'elle coûte - veut une grande politique de co-développement. Imaginons la création ou même la délocalisation dans certains pays d'Afrique, d'écoles et d'instituts supérieurs de science et de technologie ouverts à des usagers de toutes origines et de niveau suffisamment attractif pour gagner la confiance des plus exigeants. Imaginons le renforcement des capacités d'un pays comme le Bénin à produire pour le marché des 250 millions de consommateurs qui l'entourent. Imaginons les investissements pour l'invention commune et la maîtrise commune des infrastructures déficientes pour l'eau, l'énergie et les communications sur tout le continent africain. Cette politique de co-développement que nul n'ose, c'est elle qui maîtrisera le flux migratoire. Si les programmes et projets de société des futurs dirigeants d'Europe, de la France en particulier, pouvaient intégrer cette nécessité dans leurs préoccupations la question de l'immigration deviendrait mineure; l'intérêt national trouverait une valeur positive dans un développement africain, socle pour la conquête d'échanges porteurs et pour une richesse partagée. Le dialogue autour de cette nouvelle politique économique et sociale élargie revêt un caractère de première urgence. Si, vous fondant sur votre mémoire citoyenne, vous pouviez accepter, Monsieur le Ministre, de prendre en charge cette nécessité d'une vision moins partiale et moins parcellaire de l'immigration, si vous pouviez contribuer à donner à la France la chance d'une initiative majeure de salut public international, votre visite dans notre Bénin serait la semence inattendue d'un "New deal " dont notre monde a un pressant besoin. La misère et l 'humiliation qui accablent les deux tiers de l'humanité, voilà la source de l'immigration sauvage et du terrorisme ravageur. Devant ce mal qui menace et ronge par avance toutes nos conquêtes de prospérité, c'est Schopenhauer que je veux invoquer: "Nous n'avons plus aucune chance... il faut la saisir ". Maintenant. En vous souhaitant un séjour fructueux en notre Bénin qui veut porter chance à une nouvelle France des lumières, refondatrice d'humanité, je vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre d'Etat, l'expression sincère de ma considération très distinguée. ALBERT TEVOEDJRE _________________ Les Vrais savent. Préviens les autres...
Il paraît qu'il veut rompre avec la Françafric, à qui va t il faire avaler ça, l'héritier de Pasqua à multiples réseaux sur le continent... Chiche !!!
Alain Kisito METODJO de Benin site a écrit:
(...)Pire, comment peut-on prétendre à une nouvelle coopération avec l’Afrique et s’entourer du réseau Pasqua. Ce réseau réputé pour son cynisme en Afrique. Les Bolloré, Bouygues…qui sont ses amis ont trop d’intérêts en Afrique pour qu’il prenne ce risque. Sarkozy n’a ni les moyens, ni la volonté, ni le courage nécessaires pour assumer une véritable politique de rupture.
Comme quoi, la supercherie est déjà démasquée !!
Citation:
(...)Entre autres décisions prises au cours de la rencontre, la représentation nationale a décidé de boycotter le déjeuner de Sarkozy. Les députés dans leur immense majorité ne veulent pas prendre part au déjeuner organisé à leur intention ce jour vendredi 19 mai 2006 à 12 heures au Palais des Congrès de Cotonou par Nicolas Sarkozy, ministre d’Etat français de l’intérieur et de l’aménagement du territoire.
Il vient chez des gens et c’est lui qui invite à déjeuner, très fort Sarko !!! _________________ La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA
En tous cas, bravo à nos frères Maliens et Béninois, ça fait plaisir
_________________ "Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
2011, annee Frantz Fanon
On ne peut plus se faire insulter comme sarkozy la fait sur notre terre,il faut voter pour se faire respecter ,s est le seul chemin du progres pour notre peuple .
[quote="Agnassa"]Il ne parlera pas du franc CFA mais veut bien s'occuper des p'tits sous des immigrés...tant que ça peut faire tourner leurs banques.
Citation:
Nicolas Sarkozy a souhaité que l'APD serve à "alimenter la construction d'institutions publiques et privées efficaces" dans une logique de co-développement.
Pour ce faire, le ministre français de l'Intérieur veut mobiliser les "ressources considérables" issues de l'épargne des Africains vivant dans les pays développés.
Dans cet esprit, il a proposé la création en France d'une formule de "comptes-épargne développement" qui consisterait à exonérer d'impôt sur le revenu les sommes épargnées par les migrants "dès lors qu'elles auraient pour finalité de financer ultérieurement des projets économiques dans les pays d'origine".
AGNASA, es-tu sûr que cette pertinente citation n'était pas du célèbre écrivain Kenyan NGUGI et attribuée à Jomo Kenyatta?
Il ne parlera pas du franc CFA mais veut bien s'occuper des p'tits sous des immigrés...tant que ça peut faire tourner leurs banques.
Citation:
Nicolas Sarkozy a souhaité que l'APD serve à "alimenter la construction d'institutions publiques et privées efficaces" dans une logique de co-développement.
Pour ce faire, le ministre français de l'Intérieur veut mobiliser les "ressources considérables" issues de l'épargne des Africains vivant dans les pays développés.
Dans cet esprit, il a proposé la création en France d'une formule de "comptes-épargne développement" qui consisterait à exonérer d'impôt sur le revenu les sommes épargnées par les migrants "dès lors qu'elles auraient pour finalité de financer ultérieurement des projets économiques dans les pays d'origine".
AGNASA, es-tu sûr que cette pertinente citation n'était pas du célèbre écrivain Kenyan NGUGI et attribuée à Jomo Kenyatta?
Bien sûr il s'agit de cette citation:
""Lorsque les Blancs sont venus en Afrique, nous avions les terres et ils avaient la Bible. Ils nous ont appris à prier les yeux fermés : lorsque nous les avons ouverts, les Blancs avaient la terre et nous la Bible. "
Jomo Kenyatta"
Inscrit le: 25 Mai 2005 Messages: 3244 Localisation: Derrière toi
Posté le: Ven 19 Mai 2006 23:17 Sujet du message:
Nicolas Sarkozy lors d'une conférence au Mali a écrit:
"(...) J'aime les africaines. Les africains sont des gens intelligents à qui on peut parler, qui comprennent, ils sont comme tout le monde (...)".
Au cas où on en doutait.
Sinon au passage, qu'on m'explique aussi en quoi consistait le fait de lui amener des danseuses se tortiller sous son nez à son arrivée en ville (vu sur France 3 ce soir - un aéroport du Lamentin bis ?).
La nouvelle loi Sarkozy sur l’immigration a fait des vagues au Mali. Elle en a fait également au Bénin où le ministre français de l’Intérieur a poursuivi sa courte tournée africaine. A un an de la présidentielle française, le numéro deux du gouvernement a également appelé à la construction d’une ‘relation nouvelle’ avec l’Afrique.
Comme au cours de sa visite, jeudi au Mali, l’essentiel des entretiens de Nicolas Sarkozy, au Bénin, a porté sur ‘l’immigration choisie’ que le ministre français de l’Intérieur a l’intention de mettre en place avec sa nouvelle loi. Le numéro deux du gouvernement français a eu un entretien sur ce thème ainsi que sur le co-développement, avec le président Thomas Yayi Boni. Devant la classe politique béninoise, Nicolas Sarkozy, qui veut être le candidat de l’Ump à la présidentielle de l’année prochaine, a également prononcé un discours consacré à ‘la politique de la France en Afrique’. ’Il nous faut construire une relation nouvelle, assainie, décomplexée, équilibrée, débarrassée des scories du passé et des obsolescences qui perdurent de part et d’autre de la Méditerranée’, a affirmé le numéro deux du gouvernement français. Dans son discours, Nicolas Sarkozy a également indiqué que la relation entre la France et l’Afrique devait ‘être plus transparente. Il nous faut la débarrasser des réseaux d’un autre temps, des émissaires officieux qui n’ont d’autres mandats que ceux qu’ils s’inventent’. Nombre d’observateurs ont noté, dans les propos du ministre, une volonté de rompre avec les politiques africaines de ces dernières années, avec une volonté de se démarquer de Jacques Chirac.
Le passage de Nicolas Sarkozy à Cotonou n’est pas passé inaperçu : des policiers anti-émeutes et des soldats étaient déployés autour du bâtiment officiel dans lequel la rencontre a eu lieu entre le ministre français de l’Intérieur et son homologue béninois. A l’extérieur, plusieurs centaines de personnes ont manifesté contre la visite du numéro deux du gouvernement français. Parmi eux, bon nombre d’étudiants. ‘Sarkozy, on ne veut pas de toi au Bénin’ ; ‘Raciste, hors de chez nous’ ; ‘Sarkozy égale zéro’, ont scandé les protestataires. Comme au Mali, une partie de la population voulait condamner la nouvelle politique d’immigration de la France, durcie par une nouvelle loi votée mercredi à l’Assemblée nationale à l’initiative de Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur. L’Association de lutte contre le racisme, l’ethnocentrisme et le régionalisme (Alcrer) et la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb) avaient organisé un sit-in devant le bâtiment officiel.
La tournée au Mali et au Bénin de Nicolas Sarkozy, dont la loi durcit les conditions d’installation des étrangers en France, a été interprétée par certains comme une provocation. Et les réactions ont été dures : ‘Il n’est pas question d’accepter chez nous quelqu’un qui n’a pas de respect pour les Noirs et qui pense que nous sommes toujours à l’époque nazie où il faut oppresser les gens qui ont une couleur de peau différente de la vôtre’, a déclaré Martin Assogba, le président d’Alcrer, à l’issue de la manifestation.
Tandis que les militants jouaient l’affrontement, l’un des conseillers du président béninois, Albert Tévoèdjéré, préférait la méthode douce. Avant même l’arrivée du ministre français à Cotonou, ce conseiller rendait publique une lettre ouverte qui lui était adressée. Pour Albert Tévoèdjéré, en raison du passé commun du Bénin et de la France, l’ancienne puissance coloniale, ‘nous avons droit à la France autant, sinon davantage, que certains ressortissants européens qui s’installent désormais sans nulle barrière de Dunkerque à Avignon’. Dans ce courrier, le conseiller de Thomas Yayi Boni a également proposé l’ouverture d’un ‘dialogue positif, pour découvrir et inventer les projets et les mesures pouvant effectivement retenir en Afrique ceux qui n’ont que le choix de partir’. Le conseiller du président béninois a estimé par ailleurs qu’un vrai codéveloppement constitue la seule solution pour freiner les velléités de départ des Africains. Albert Tévoèdjéré a également proposé à Nicolas Sarkozy de délocaliser en Afrique des instituts universitaires et des organismes de recherche et d’accompagner cette mesure des ‘investissements pour l’invention commune’. Nicolas Sarkozy entendra-t-il cet appel ? Lorsqu’il avait présenté son projet de loi sur ‘l’immigration choisie’ devant les députés français, le ministre de l’Intérieur l’avait dit ouvertement : la France a besoin des informaticiens indiens, des ingénieurs chinois, mais pas d’une main-d’œuvre sans qualification comme la main-d’œuvre africaine. Quant aux cadres africains formés en France et travaillant en France, le ministre de l’Intérieur a déjà dit qu’il a l’intention de leur imposer une période de travail dans leur pays d’origine.
Jeudi, au Mali, au cours d’une rencontre houleuse avec des représentants de la société civile, Nicolas Sarkozy avait lancé : ‘La France, économiquement, n’a pas besoin de l’Afrique. Les flux entre la France et l’Afrique représentent 2 % de notre économie’. Une participante au débat avait reproché à Nicolas Sarkozy de négliger la participation des Africains à l’expansion française. Nicolas Sarkozy voulait lever les ‘malentendus’ entre la France et les Africains. Il a rappelé à la dure réalité ceux qui rêvent de la France et continuent à la mettre sur un piédestal.
Posté le: Sam 20 Mai 2006 00:09 Sujet du message: La valise est pleine !
Didier_Daan a écrit:
bamiléké a écrit:
Didier_Daan a écrit:
Citation:
Je me suis contenté de stigmatiser l'outrance grammaticale de Muna Deido.
Bien entendu que certains Don Quichote/Zorro ne pouvaient pas avoir saisi le sens de ta critique...
Dans le fond je partage l'avis de Bamiléké!!!
Parfois c'est dur, dur, avec certains mais faut s'accrocher...
Je suis chez Grioo depuis des lustres, participant plus aux discussions sur le foot... Dommage qu'on ne puisse pas s'étendre ici sur certains sujets en rapport avec la politique du bled. Dommage!!!
Tu sais il y a des reflexes pavloviens difficiles à extirper de la tete de certains compatriotes, comme tu le constates.
C'est plus facile de brailler contre Sarko...
[Edité par Grioo]
Il manquais plus que ca des opportunistes avocats du double language francafricains ( Des frappés du syndrome de stockolm en cosinus inversé ), dans ce derniers cas je revendique d'être le Zorro de la vérité !
Il suffit de lire la suite pour ranger ces bons samaritains au teind pâle, et l'insignifiance pour ne pas dire l'absence totale d'argumentation valable de leur triste playdoyer au placard !
[Message à Ngala - merci de revenir au sujet INITIAL - Sarkozy au Mali - mais surtout de cesser d'alimenter les conflits et autres polémiques inutiles]
Posté le: Sam 20 Mai 2006 00:22 Sujet du message: a Propos de Sarkozy le petit
Comme je pressentais quelques lucioles dans la nuit, je rectifis le tir, car en effet mon bras à tendance parfois à dévier de sa cible, je rendrais ainsi hommage à cette phrase ci-dessus trés érudit, ainsi que le relais à mes fréres fiers combattans du nouvel avant gardisme intellectuel africains !
"Lorsque les Blancs sont venus en Afrique, nous avions les terres et ils avaient la Bible. Ils nous ont appris à prier les yeux fermés : lorsque nous les avons ouverts, les Blancs avaient la terre et nous la Bible. "
Je reste persuadé que cette immigration arrange les despotes françafricains,plus les forces vives quittent le pays,moins il y a de contestation.
Mais tous ça c'est bien fait pour la france,vous avez colonisés et pillés ces pays à mort,puis vous avez mis des types totalement minable....Donc il faut pas s'étonner que les gens quittent leurs pays.
L'arroseur qui s'est fait arroser... _________________ "tout nèg a nèg
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
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