Grioo.com   Grioo Pour Elle     Village   TV   Musique Forums   Agenda   Blogs  



grioo.com
Espace de discussion
 
RSS  FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Photo- reportage : immigration clandestine

 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Actualités Diaspora
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
GUIDILOU
Bon posteur


Inscrit le: 11 Sep 2005
Messages: 730

MessagePosté le: Mar 23 Mai 2006 17:52    Sujet du message: Photo- reportage : immigration clandestine Répondre en citant

Immigration Clandestine: Pour Echapper à la pauvreté de jeunes Africain(e)s Risquent leur vie




http://www.seneweb.com/news/article/2656.php

------------
_________________
"Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)

"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)

" Tout ce que je sais c' est que je ne sais rien." (Socrate)
__
http://sequiperenlogicielsgratuits.blogspot.com
http://passionebooks.blogspot.com/
http://passionlangues.blogspot.com/
http://passiondotnet.blogspot.com/
http://www.grioo.com/blogs/DJIBRILCHIMEREDIAW/
http://fr-fr.facebook.com/people/Djibril-Chimere-Diaw/100001784791601
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
GUIDILOU
Bon posteur


Inscrit le: 11 Sep 2005
Messages: 730

MessagePosté le: Mar 23 Mai 2006 17:56    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.seneweb.com/news/article/2675.php
Citation:
APS: Mardi 23 Mai 2006




Barça ou ''barzakh'' (Barcelone ou l'enfer), le leitmotiv des partants de Thiaroye-sur-Mer


Dakar, 23 mai (APS) - Thiaroye-sur-Mer, vieux traditionnel situé dans la grande banlieue dakaroise. Bercé par la fraîcheur des vagues de l'océan Atlantique, ce gros bourg peuplé de prés de 60.000 habitants, pour la plupart des pêcheurs, baigne en ce vendredi aprés-midi dans une pesante torpeur.

Pas de cris d'enfants en train de jouer, pas de sonorités émanant de l'animation d'une cérémonie familiale, pas de rires : on entent plutôt un léger murmure qui sourd d'une place du village où comme d'habitude se sont réunis les chefs de familles, durant les moments de désoeuvrement. Ces temps-ci, ils se sont beaucoup retrouvés pour parler de la rareté du poisson, des problèmes de la pêche qui nourrit de moins en moins son homme.

Mais aujourd'hui, ils sont préoccupés par le départ en cascade vers l'Espagne de leurs progénitures, à bord de pirogues que naguère ils empruntaient pour chercher du poisson, le véritable gagne-pain que les habitants de Thiaroye-sur-mer ont connu jusqu'ici et qu'ils se sont évertués à se transmettre de père et fils.

Entouré de plusieurs chefs de famille, E.M.Niang, un des notables de Thiaroye-sur-Mer, confirme que les populations sont découragées de ce que la pêche n'apporte ''plus rien'' aux pêcheurs traditionnels qui n'ont que leurs filets et matériels rudimentaires à opposer aux instruments modernes des grands bateaux occidentaux et asiatiques qui ''raflent tout'' et ne laissent derrière eux que ''des déchets''.

''Mes enfants, raconte-t-il, me disent : +papa, nous n'avons pas de travail, la pêche ne nous rapporte plus rien. Il n'y a pas d'usines ou l'on peut aller chercher un boulot; notre seule solution c'est d'aller à l'étranger pour voir le bout du tunnel+''.

La chaîne de profession de pêcheur de père en fils semble s'être ainsi brisée avec la rareté du poisson, d'où la résolution des jeunes de ne plus aller sous la mer mais de voguer au-dessus pour aller chercher le gagne-pain en Europe. Pour eux, l'Europe c'est d'abord l'Espagne ou plutôt Barcelone qu'ils désignent si familièrement ''Barça''.

L'envie, la force et la résolution d'aller en Catalogne sont telles que les jeunes de Thiaroye-sur-mer comparent ce voyage à bord de pirogues où ils sont entassés par dizaines, à un tout ou rien. Ce qui se résume ainsi dans leur langage de désespérés : ''Barça ou +barzakh+ (l'enfer)''.

A la question de savoir pourquoi lui et les autres notables du village ne retiennent pas leurs enfants qui semblent aller vers la mort certaine quand ils comptent atteindre l'Espagne à bord de frêles esquifs, E.M. Niang lance, la mort dans l'âme: ''comment voulez-vous, face à cette situation de dénuement total, que l'on retienne nos enfants? Ils sont adultes. J'ai, par exemple, des enfants qui se sont mariés et ont même 3 à 4 enfants avec leurs épouses. Ils doivent vivre et souhaitent ne plus dépendre des maigres sous que je gagne difficilement''.

Quand M. Niang tente de comprendre l'attitude des jeunes, ses voisins, le couple Fall, pleurent, eux, leur fils mort sur les côtes espagnoles. Inconsolable, le père, un ancien ouvrier à la retraite depuis 1987, dit ne plus pouvoir trouver le sommeil. Tant ses nuits sont hantées par le clapotis des vagues qui ont emporté son fils à quelques mètres de son rêve : l'Espagne. Les larmes aux yeux, la mère se souvient qu'avant de partir le fils lui disait : ''maman, il faut que je parte pour aider mon père, il est vieux et depuis 30 ans, c'est lui qui nous nourrit et subvient à nos besoins. Ça, je ne peux plus l'accepter''.

A en croire plusieurs témoignages, c'est parce qu'ils ne peuvent plus supporter de voir leur père rentrer à la maison, le soir, sans le sou pour assurer la dépense quotidienne que les jeunes qui ne désirent pas vivre le même calvaire, une fois majeurs, se sont lancés dans les embarcations. L'idéal, soulignent certains sans trop y croire, aurait été de trouver sur place d'autres occupations que la pêche, mais hélas ils ne voient rien venir.

''Nous voulons bien rester et travailler pour notre pays, mais on a aucune opportunité. Je suis pêcheur depuis ma naissance et je ne connais que cela, mais voilà, aujourd'hui, la pêche ne nous apporte plus rien'', se désole M. N, un des rescapés des 81 jeunes rapatriés des côtes marocaines par les autorités sénégalaises.

''Les autorités, souligne-t-il, doivent s'atteler à créer des emplois pour la réinsertion des jeunes qui n'ont pas de formation, avec des projets fiables qui leur permettront de trouver des solutions à leurs problèmes de survie''.

Bizarrement, M.N, 35 ans, marié et père de six enfants, semble parler pour les autres. En effet, pour lui, sa religion est faite: il est à l'affût de la première occasion propice pour reprendre le chemin de l'émigration, malgré les épreuves qu'il a déjà endurées.

Pourtant, tous ne partent pas ou...plus. Revenu à la maison, aprés plusieurs années au Canada et aux Etats-Unis, T. N, responsable du comité des jeunes de Thiaroye-sur-Mer, confesse : ''j'ai pris l'option de retourner au bercail et d'investir dans mon pays, mais c'est dommage, je rencontre toutes sortes de tracasseries pour gérer mes affaires''.

Instruits par un telle expériences, les jeunes de Thiaroye semblent avoir pris leur résolution et n'ont aujourd'hui qu'un seul mot à la bouche : partir pour l'Europe envers et contre tout afin d'être quelqu'un d'utile (''tekki'') à ses parents.



Auteur: Babacar Diop (APS)


_________________
"Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)

"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)

" Tout ce que je sais c' est que je ne sais rien." (Socrate)
__
http://sequiperenlogicielsgratuits.blogspot.com
http://passionebooks.blogspot.com/
http://passionlangues.blogspot.com/
http://passiondotnet.blogspot.com/
http://www.grioo.com/blogs/DJIBRILCHIMEREDIAW/
http://fr-fr.facebook.com/people/Djibril-Chimere-Diaw/100001784791601
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
GUIDILOU
Bon posteur


Inscrit le: 11 Sep 2005
Messages: 730

MessagePosté le: Mar 23 Mai 2006 17:56    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.seneweb.com/news/article/2675.php
Citation:
APS: Mardi 23 Mai 2006




Barça ou ''barzakh'' (Barcelone ou l'enfer), le leitmotiv des partants de Thiaroye-sur-Mer


Dakar, 23 mai (APS) - Thiaroye-sur-Mer, vieux traditionnel situé dans la grande banlieue dakaroise. Bercé par la fraîcheur des vagues de l'océan Atlantique, ce gros bourg peuplé de prés de 60.000 habitants, pour la plupart des pêcheurs, baigne en ce vendredi aprés-midi dans une pesante torpeur.

Pas de cris d'enfants en train de jouer, pas de sonorités émanant de l'animation d'une cérémonie familiale, pas de rires : on entent plutôt un léger murmure qui sourd d'une place du village où comme d'habitude se sont réunis les chefs de familles, durant les moments de désoeuvrement. Ces temps-ci, ils se sont beaucoup retrouvés pour parler de la rareté du poisson, des problèmes de la pêche qui nourrit de moins en moins son homme.

Mais aujourd'hui, ils sont préoccupés par le départ en cascade vers l'Espagne de leurs progénitures, à bord de pirogues que naguère ils empruntaient pour chercher du poisson, le véritable gagne-pain que les habitants de Thiaroye-sur-mer ont connu jusqu'ici et qu'ils se sont évertués à se transmettre de père et fils.

Entouré de plusieurs chefs de famille, E.M.Niang, un des notables de Thiaroye-sur-Mer, confirme que les populations sont découragées de ce que la pêche n'apporte ''plus rien'' aux pêcheurs traditionnels qui n'ont que leurs filets et matériels rudimentaires à opposer aux instruments modernes des grands bateaux occidentaux et asiatiques qui ''raflent tout'' et ne laissent derrière eux que ''des déchets''.

''Mes enfants, raconte-t-il, me disent : +papa, nous n'avons pas de travail, la pêche ne nous rapporte plus rien. Il n'y a pas d'usines ou l'on peut aller chercher un boulot; notre seule solution c'est d'aller à l'étranger pour voir le bout du tunnel+''.

La chaîne de profession de pêcheur de père en fils semble s'être ainsi brisée avec la rareté du poisson, d'où la résolution des jeunes de ne plus aller sous la mer mais de voguer au-dessus pour aller chercher le gagne-pain en Europe. Pour eux, l'Europe c'est d'abord l'Espagne ou plutôt Barcelone qu'ils désignent si familièrement ''Barça''.

L'envie, la force et la résolution d'aller en Catalogne sont telles que les jeunes de Thiaroye-sur-mer comparent ce voyage à bord de pirogues où ils sont entassés par dizaines, à un tout ou rien. Ce qui se résume ainsi dans leur langage de désespérés : ''Barça ou +barzakh+ (l'enfer)''.

A la question de savoir pourquoi lui et les autres notables du village ne retiennent pas leurs enfants qui semblent aller vers la mort certaine quand ils comptent atteindre l'Espagne à bord de frêles esquifs, E.M. Niang lance, la mort dans l'âme: ''comment voulez-vous, face à cette situation de dénuement total, que l'on retienne nos enfants? Ils sont adultes. J'ai, par exemple, des enfants qui se sont mariés et ont même 3 à 4 enfants avec leurs épouses. Ils doivent vivre et souhaitent ne plus dépendre des maigres sous que je gagne difficilement''.

Quand M. Niang tente de comprendre l'attitude des jeunes, ses voisins, le couple Fall, pleurent, eux, leur fils mort sur les côtes espagnoles. Inconsolable, le père, un ancien ouvrier à la retraite depuis 1987, dit ne plus pouvoir trouver le sommeil. Tant ses nuits sont hantées par le clapotis des vagues qui ont emporté son fils à quelques mètres de son rêve : l'Espagne. Les larmes aux yeux, la mère se souvient qu'avant de partir le fils lui disait : ''maman, il faut que je parte pour aider mon père, il est vieux et depuis 30 ans, c'est lui qui nous nourrit et subvient à nos besoins. Ça, je ne peux plus l'accepter''.

A en croire plusieurs témoignages, c'est parce qu'ils ne peuvent plus supporter de voir leur père rentrer à la maison, le soir, sans le sou pour assurer la dépense quotidienne que les jeunes qui ne désirent pas vivre le même calvaire, une fois majeurs, se sont lancés dans les embarcations. L'idéal, soulignent certains sans trop y croire, aurait été de trouver sur place d'autres occupations que la pêche, mais hélas ils ne voient rien venir.

''Nous voulons bien rester et travailler pour notre pays, mais on a aucune opportunité. Je suis pêcheur depuis ma naissance et je ne connais que cela, mais voilà, aujourd'hui, la pêche ne nous apporte plus rien'', se désole M. N, un des rescapés des 81 jeunes rapatriés des côtes marocaines par les autorités sénégalaises.

''Les autorités, souligne-t-il, doivent s'atteler à créer des emplois pour la réinsertion des jeunes qui n'ont pas de formation, avec des projets fiables qui leur permettront de trouver des solutions à leurs problèmes de survie''.

Bizarrement, M.N, 35 ans, marié et père de six enfants, semble parler pour les autres. En effet, pour lui, sa religion est faite: il est à l'affût de la première occasion propice pour reprendre le chemin de l'émigration, malgré les épreuves qu'il a déjà endurées.

Pourtant, tous ne partent pas ou...plus. Revenu à la maison, aprés plusieurs années au Canada et aux Etats-Unis, T. N, responsable du comité des jeunes de Thiaroye-sur-Mer, confesse : ''j'ai pris l'option de retourner au bercail et d'investir dans mon pays, mais c'est dommage, je rencontre toutes sortes de tracasseries pour gérer mes affaires''.

Instruits par un telle expériences, les jeunes de Thiaroye semblent avoir pris leur résolution et n'ont aujourd'hui qu'un seul mot à la bouche : partir pour l'Europe envers et contre tout afin d'être quelqu'un d'utile (''tekki'') à ses parents.



Auteur: Babacar Diop (APS)


_________________
"Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)

"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)

" Tout ce que je sais c' est que je ne sais rien." (Socrate)
__
http://sequiperenlogicielsgratuits.blogspot.com
http://passionebooks.blogspot.com/
http://passionlangues.blogspot.com/
http://passiondotnet.blogspot.com/
http://www.grioo.com/blogs/DJIBRILCHIMEREDIAW/
http://fr-fr.facebook.com/people/Djibril-Chimere-Diaw/100001784791601
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
GUIDILOU
Bon posteur


Inscrit le: 11 Sep 2005
Messages: 730

MessagePosté le: Mar 23 Mai 2006 17:58    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.seneweb.com/news/article/2669.php
Citation:
WalFadjri: Mardi 23 Mai 2006





Emigration clandestine : 1501 passagers arrêtés en trois jours au Sénégal


Du 19 au 21 mai, l'opération de lutte contre l'émigration clandestine a permis à la Marine nationale, la Gendarmerie et la Police de mettre la main sur 1501 clandestins, 60 passeurs et une somme de 21 millions. Le bilan a été dressé hier par les maîtres d'oeuvre de l'opération.

Mille cinq cent un. C'est le nombre de Sénégalais, candidats à l'émigration clandestine, qui ont vu leur rêve se briser au large des côtes sénégalaises. Le bilan a été établi par les autorités de la Marine marchande, de la Gendarmerie nationale et de la Police. Les trois corps ont mené, du 19 au 21 du mois courant, une opération combinée de lutte contre l'émigration clandestine par voie maritime.

A en croire les maîtres d'oeuvres de l'opération, ces mille cinq cent une personnes avaient embarqué dans 19 pirogues artisanales. Des pirogues qui contenaient également une logistique composée de 73 fûts de 200 litres de carburant chacun. Les clandestins détenaient par dévers eux une somme de 21 millions de francs de Cfa.

Selon le Chef d'état major de la Marine marchande, le Capitaine de Vaisseau Ousmane Ibrahima Sall, pour venir à bout de ces jeunes déterminés à braver des risques pour se retrouver de l'autre côté de la Méditerranée, il leur a fallu mettre sur pied un dispositif constitué d'une série de rideaux sur terre assurés par les forces de la police, des vedettes qui patrouillent au niveau des points d'embarcation et des patrouilleurs en haute mer afin d'intercepter des pirogues qui ont réussi à s'échapper de la surveillance des points d'embarcation, à savoir Saint-Louis, Kayar, Cambérène, Yoff, Gorée, Thiaroye, Mbour, Saly, Joal, etc. Une stratégie qui a réussi bien fonctionné. Dans la mesure où, en plus d'arrêter les 1501 voyageurs, elle a permis de mettre la main sur 60 passeurs dont une dizaine d'étrangers. Parmi lesquels des Ghanéens et des Libériens.

De l'avis du Capitaine de Vaisseau, la complexité de la lutte contre le phénomène de l'émigration clandestine réside dans le fait que ‘ce n'est pas seulement un problème national, il est également international’. N'empêche que, affirme-t-il, côté sénégalais, la situation est maîtrisée. Il assure, que ‘la tendance a beaucoup baissé’ et la Police continue à assurer le volet de la sensibilisation au niveau des plages et autres points d'embarquement.

Base de repression : La loi pour endiguer le fléau

Selon les officiers de la Marine, de la Police et de la Gendarmerie, pour l'opération de lutte contre l'émigration clandestine menée du 19 au 21 dernier, ‘l'application rigoureuse de la loi’ a permis de dissuader les candidats qui ont opté pour l'émigration clandestine. En effet, la loi du 10 mai 2005 relative à la lutte contre la Traite des personnes et pratiques assimilées et à la protection des victimes punit en son article 4 ‘de 5 à 10 ans d'emprisonnement et d'une amende d'un à 5 millions, la migration clandestine organisée par terre, air ou mer, que le territoire national serve de zone d'origine, de transit ou de destination’.

Ainsi, les personnes arrêtés seront poursuivies soit pour délit d'embarcation clandestine, soit pour délit d'escroquerie et incitation à l'émigration ou encore seulement pour délit d'incitation à l'émigration clandestine. Cela, selon qu'ils sont respectivement passagers clandestins, passeurs ou membres de l'équipage.



Auteur: Elh Saidou Nourou DIA


_________________
"Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)

"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)

" Tout ce que je sais c' est que je ne sais rien." (Socrate)
__
http://sequiperenlogicielsgratuits.blogspot.com
http://passionebooks.blogspot.com/
http://passionlangues.blogspot.com/
http://passiondotnet.blogspot.com/
http://www.grioo.com/blogs/DJIBRILCHIMEREDIAW/
http://fr-fr.facebook.com/people/Djibril-Chimere-Diaw/100001784791601
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
GUIDILOU
Bon posteur


Inscrit le: 11 Sep 2005
Messages: 730

MessagePosté le: Mar 23 Mai 2006 18:00    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.seneweb.com/news/article/2671.php

Citation:
Lobservateur: Mardi 23 Mai 2006



ACCEUIL DES 115 « FOUS DE LA MER » A LA MARINE NATIONALE : Un mineur de 14 ans était à bord de la pirogue


Dimanche dernier, une équipe de l’Observateur a assisté à la marine nationale à l’arrivée de 115 clandestins sénégalais qui voulaient se rendre en Espagne à bord d’une embarcation de fortune. Reportage. Arsenal de la marine. Il est une heure du matin. Nous sommes devant le bureau du commandant de la brigade de gendarmerie (Cb). Un vent frais caresse les visages. Malgré tout, des moustiques «marins» par des piqûres sporadiques nous rappellent que nous sommes sur leur territoire. Dans leur caserne. Qu’importe ! Nous attendons. Le calme nocturne laisse entendre le bruit des vagues qui s’écrasent sur les bateaux stationnés sur le quai. Situé à quelques mètres. Quelques minutes après, le téléphone du commandant de brigade sonne. « Ils sont arrivés. Le bateau va accoster dans quelques minutes », nous informe-t-il. «Allez-y, montez dans la voiture. On y va », ordonne-t-il. «Oui ! Mon commandant ». Nous nous exécutons. Nous prenons alors place à bord de la voiture de la marine garée juste devant les locaux. 01 heure cinq minutes. Nous sommes au quai d’honneur. A part quelques lueurs provenant des bateaux au large du port. C’est l’obscurité totale. Le décor est tout simplement naval. Partout des bateaux. L’ambiance essentiellement marine. Des marins disputent le quai aux journalistes. La pirogue qui a embarqué les clandestins et qui a été remorquée par le bateau de la marine venait d’accoster. Avec à son bord des éléments de la marine. Reconnaissables par leurs gilets de sauvetage rouges. Leurs armes en bandoulière. Dans cette pirogue de la mort, l’on pouvait voir dans un désordre créé par la panique, des chaussures, des fûts d’eau. Des fourneaux. Des sacs de riz. Bref tout un arsenal de…départ. « Où sont-ils ? », demande une voix dans la pénombre. « Popenguine (Ndlr : le nom de la patrouille en haute mer qui achemine les clandestins) va accoster de l’autre côté à la Warp à l’instant même», répond-on dans la pirogue. Il ne faut pour rien au monde rater cet événement ! Le quai avait fini de refuser du monde. Essentiellement les éléments de la marine. De la gendarmerie. De la police. Et de la presse. Tout ce beau monde semble être pris de court. D’un ton ferme et plein d’autorité, le chef de la division communication de la gendarmerie, D. D, lance à son équipe de reportage : « Allez ! Courrez ! Si vous ratez l’arrivée. C’est foutu ». Commence alors une course contre... l’arrivée. Le quai d’honneur s’est transformé pour la circonstance à une piste d’athlétisme. Où journalistes et autres hommes de tenue se sont livrés à une partie de course dans l’obscurité pour ne pas rater l’événement. Arrivés au lieu indiqué. Nous apercevons Popenguine à quelques mètres. Prêt à accoster. Les projeteurs sont allumés. Sur le bateau à part l’équipage. Nous reconnaissons « les fous de la mer ». En jean. Blouson. Drapé dans des bâches. Ils attendent l’heure de revenir sur terre. Après l’avoir « boudé » durant neuf jours d’enfer. Les autorités de la marine et de la gendarmerie procèdent aux derniers réglages pour les cueillir dans la fourgonnette garée au bas de la passerelle. Tête basse. Les mains dans la poche. La démarche titubante. Ils prennent place dans la voiture. Direction. Le poste de brigade de la gendarmerie de la marine. Pour les interviews et autres interrogatoires.

Un mineur à bord

Né en 1992. Mor Fall est le plus jeune des : « 115 fous de la mer » qui voulaient affronter la mort pour se rendre en Espagne. Pieds nus. Habillé d’une culotte. L’air très fatigué. La voix grave, Mor Fall, le neveu du capitaine raconte : «Je suis élève en classe de Cm1 à Yarakh ». Le petit Mor que ces compagnons de galère appellent affectueusement «Thiaat » (Ndlr : benjamin) poursuit sa mésaventure : «J’habite à Yarakh. Lorsque je partais, mes parents n’étaient pas au courant». Certainement même son maître d’école encore moins ses camarades de classe n’ont eu vent de son voyage vers la mort. Quand on demande au petit Mor ce qu’il va faire en Espagne, la réponse coule de source. Innocente : « Démay dem liggey (Ndrl : je vais travailler) ». Quel travail ? «Si on m’apprend un métier, je saurais le faire», se défend-il. Etait-il conscient des dangers et des risques qu’il encourait en se jetant en mer ? Le jeune Mor en était conscient. Pourquoi diable voulait-il pour autant aller mourir ? Le benjamin est resté muet. Il n’avait que ses yeux pour nous regarder. L’air absent. Les pensées tournées vers ces neufs jours de galère. De croisade contre la mort. Pour un mirage. L’Espagne. L’Europe. Incroyable !



Auteur: HAROUNA FALL


_________________
"Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)

"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)

" Tout ce que je sais c' est que je ne sais rien." (Socrate)
__
http://sequiperenlogicielsgratuits.blogspot.com
http://passionebooks.blogspot.com/
http://passionlangues.blogspot.com/
http://passiondotnet.blogspot.com/
http://www.grioo.com/blogs/DJIBRILCHIMEREDIAW/
http://fr-fr.facebook.com/people/Djibril-Chimere-Diaw/100001784791601
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Jeu 25 Mai 2006 15:10    Sujet du message: Répondre en citant

Immigration Clandestine: les passeurs guettent maintenant Les côtes Américaines

Un reportage de France2 réalisé au Sénégal sur l'émigration clandestine. Aprés avoir pris d'assaut les Iles Canaries, les passeurs gettent les côtes américaines,
L'un des passeurs dans le reportage déclare qu'il est en train de chercher des partenaires qui s'y connaissent en navigation maritime, car pour lui tous les Sénégalais, Ivoiriens, Gambiens et Maliens sont des clients potentiels. Le méme déclare que son nouveau "business" lui rapporte au minimum 7 Millions de FCA par voyage. La communauté Européenne a decidé d'aider l'Espagne à maitriser le flux d'immigrants en dépêchant des bateaux et des hélicoptères pour scilloner les côtes des Iles Canaries.

http://www.seneweb.com/news/article/2702.php
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Jeu 25 Mai 2006 15:12    Sujet du message: Répondre en citant

Guidilou as tu des infos sur les sénégalais retrouvé mort jusqu'a Barbades?Ils nous ont montrés ça dans le journal de la Caraibe...
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
GUIDILOU
Bon posteur


Inscrit le: 11 Sep 2005
Messages: 730

MessagePosté le: Jeu 25 Mai 2006 17:45    Sujet du message: Répondre en citant

Désolé Pakira je n' ai pas de nouvelles concernant ces Sénégalais . La situation est très difficile au Sénégal . il suffit de parcourir la rubrique Société de Seneweb qui archive les articles des journaux du pays sur ce thème pour se faire une idée . http://www.seneweb.com/news/categories.php?catid=8

A la veille de l' alternance , interrogé par rfi Diouf déclarait à propos de Wade " Je le connais je l' ai eu dans mon gouvernement ;avec lui le Sénégal part à l' aventure " (Je cite de mémoire ) .
Il avait bien raison .
Le peuple souffre Wade fait la fête à Paris .

Si seulement au Sénégal une femme pouvait se lever pour incarner l' espoir et remporter les élections de 2007...
_________________
"Le savoir non digéré par la pensée est vain et la pensée non étayée par le savoir est dangereuse. "(Confucius)

"L' Homme est le remède de l'Homme " (proverbe Wolof)

" Tout ce que je sais c' est que je ne sais rien." (Socrate)
__
http://sequiperenlogicielsgratuits.blogspot.com
http://passionebooks.blogspot.com/
http://passionlangues.blogspot.com/
http://passiondotnet.blogspot.com/
http://www.grioo.com/blogs/DJIBRILCHIMEREDIAW/
http://fr-fr.facebook.com/people/Djibril-Chimere-Diaw/100001784791601
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web de l'utilisateur
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Jeu 25 Mai 2006 18:16    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai trouvé:

La Barbade: navire fantôme avec 11 immigrants africains momifiés


MADRID - Un navire fantôme a été retrouvé au large de l'île de La Barbade face au Brésil avec 11 émigrants africains morts en état de momification à son bord. L'embarcation, partie du Sénégal, aurait dérivé pendant environ trois mois sur 2800 milles nautiques.

Les documents d'identité trouvés à bord laissent supposer qu'il y avait au total de 37 émigrants africains. Les enquêteurs supposent que les plus résistants auraient jeté à la mer les cadavres de leurs compagnons d'infortune au fur et à mesure qu'ils succombaient à la faim et à la déshydratation.

Le petit yacht de plaisance délabré découvert fin avril par un pêcheur de La Barbade aurait été pendant un temps remorqué par un gros navire à partir du Cap Vert. La police de La Barbade a en effet découvert attaché au petit navire un cable "coupé net" par un objet tranchant à son extrémité opposée.

"Les enquêteurs suspectent que l'apparition d'un avion ou d'un navire militaire aurait effrayé" l'équipage du navire remorqueur, "qui aurait abandonné ce groupe à la dérive, à la merci des courants".

Les onze corps en état de momification, la peau collée aux vêtements, ont été retrouvé gisant sur le pont, à la poupe, à la proue du bateau, l'un allongé sur son moteur en panne, un autre dans une cabine. Ils ne portaient pas de traces de violences et n'ont pu être identifiés.

Les Canaries sont depuis décembre la destination de prédilection des clandestins africains qui tentent de gagner l'Europe par la mer, en raison du renforcement de la surveillance du détroit de Gibraltar par les autorités espagnoles et marocaines.

http://www.seneweb.com/news/article/2412.php
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Dim 04 Juin 2006 16:02    Sujet du message: Répondre en citant

Témoignages d'un jeune clandestin Sénégalais : Mamadou NDOYE raconte sa misère en Espagne


Si c’était à refaire, il ne serait pas de l’aventure. Arrivé en Espagne au mois de mars dernier à l’aide d’une pirogue, Mamadou Ndoye n’a pas mis du temps pour découvrir les rigueurs de la vie en Europe. Aussi demande-t-il à ses jeunes compatriotes obnubilés par le désir de partir, de ne pas prendre le large. Car pour lui, l’Europe, c’est un mirage. Faute de travail et de papiers, on y crève de faim.



En fait, depuis son arrivée en Espagne au mois de mars dernier, après avoir navigué pendant sept jours en mer, Mamadou Ndoye a encore du mal à voir le bout du tunnel. Libéré le 14 avril dernier suite à 40 jours de détention dans le centre d’accueil de Fuerteventura, il ne sait plus à quel saint se vouer. “En débarquant à l’aéroport de Madrid, je pensais que les soucis étaient derrière moi. Malheureusement, tel n’est pas le cas. En l’espace d’un mois, j’ai été hébergé à trois reprises par des gens différents. Au début on s’occupe bien de toi, mais après trois jours, on te fait savoir qu’il n'y a plus de place libre et te prie gentillement d’aller voir ailleurs”, se désole-t-il.

N’ayant pas de parents en Espagne, encore moins d’amis et sans le moindre sou, Mamadou est obligé de se débrouiller comme un diable pour se nourrir. Un jour, il a eu même à passer la nuit à la belle étoile. Et dire qu’il a beaucoup d’amis en France. “J’ai appelé des copains pour leur demander de m’aider à les rejoindre à Paris, mais ils ont tous refusé prétexant du fait que je serais refoulé au premier contrôle policier. Sans carte de séjour ni permis de travail, c’est très dur de se faire un trou ici. S’y ajoute que je ne connais rien de la vente ambulante et j’ai peur de jouer à cache-cache avec la police municipale”. Que faire alors ?

L’histoire de Mamadou, une histoire sans futur - pour le moment - mais une histoire avec un passé. Un passé fait de longs séjours en mer à la recherche de poissons devenus de plus en plus rares sur les côtes sénégalaises. Oui, Mamadou Ndoye est pêcheur. Et c’est de son statut de pêcheur que tout est parti : “Lorsque j’ai eu écho que des jeunes pêcheurs de Guet Ndar et de Thiaroye-sur-mer partaient depuis la Mauritanie, via les côtes de Nouadhibou, pour rejoindre les Iles Canaries, je me suis dit sur le coup, pourquoi pas moi”. L’idée de prendre le large en tête, Mamadou s’en ouvre à certains de ses compagnons de travail. Et avec l’aide d’un commerçant baol baol qui a pignon sur rue au marché Sandaga, lui et ses amis recruteront 40 candidats au voyage moyennant chacun 400 000 F Cfa.

“Nous travaillions pour un patron véreux qui nous payait quand cela lui enchantait. Aussi avions-nous décidé de voler la pirogue avec laquelle nous faisions la pêche. Toutefois, pour mieux préparer le voyage et suivant les conseils de ceux qui avaient déjà réussi l’aventure, il nous fallait acheter deux moteurs flambant neuf, des gilets de sauvetage, des vivres, du carburant et deux appareils Gps pour l’orientation”. Ces dépenses furent possibles grâce au pactole versé au commerçant baol baol par les 40 passagers recrutés. “Ces gens étaient tous des vendeurs à la sauvette entre Pompidou, Lamine Guèye et Colobane. Ils rêvaient tous de voyager. Certains avaient même réussi à épargner plus de 4 millons de francs Cfa rien que pour se procurer un visa. Par conséquent, nous n'avons eu aucun mal à les convaincre de faire le voyage avec nous, tout en gardant le silence”. Un silence qui sera brisé uniquement pour demander les bénédictions des marabouts pour la réussite et le succès de la traversée.

Les sacrifices faits, les prières dites, Ndoye et ses amis attendent que la lune soit pleine, la mer calme, pour enfin effectuer le voyage avec majuscule. Ce voyage, ils l’ont réussi sans grande difficulté. “Le plus dur de la traversée, c‘est la posture. C’est à peine si nous parvenions à bouger nos jambes”. Pas étonnant donc qu’ils débarquent au port de Los Cristianos, en Tenerife, les jambes ankylosées, sous le regard des curieux, les flash et les projecteurs des caméras.

En se remémorant de ces différentes étapes de son périple, Mamadou Ndoye, le lébou de Yarakh qui a voulu se faire passer pour Isaac Fofana, un persécuté de Trecheville en Côte d’Ivoire, a la gorge nouée par l’émotion. Sa demande d’asile non prise en compte, le délai de quinze jours pour sortir du territoire espagnol expiré, il s’interroge toujours sur son futur. “Quand on est l’aîné d’une famille et qu’on voit tous les jours ses parents se décarcasser dans des dificultés énormes, on n’hésite pas de prendre certains risques. Pourvu que cela vous aide à les sortir de la pauvreté, voire de la misère tout court”, professe-t-il sur un ton émouvant. A la fois soucieux et inquiet de son avenir en Europe, il confesse : “Je suis déjà en Europe, je ne peux plus faire marche arrière même si, de temps à autre, l’idée de demander à être rapatrié m’effleure l’esprit”.

Sa décision est donc prise. En dépit des nombreuses dificultés auxquelles il continue de faire face, Mamadou Ndoye tiendra le coup. “Si j’abdique, notre famille sera la risée de tout le quartier.”

A l’endroit de ces nombreux jeunes sénégalais pour qui, le temps s’est arrêté depuis longtemps, les jours, les semaines, les mois et les années chaque fois plus énormes, et qui voient en Europe l’unique bouée de sauvetage, le jeune Ndoye avertit : “L’Europe c’est pas ce que nous croyions. Ici, c’est le chacun pour soi. Sans papiers et sans travail on y crève de faim et passe la nuit à la belle étoile. Cela ne vaut pas la peine de se suicider en voulant la rejoindre par la mer.”

Un message on ne peut plus clair. Mais sera-t-il entendu ? Rien n’est moins sûr.

http://www.seneweb.com/news/article/2765.php
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Dim 04 Juin 2006 16:04    Sujet du message: Répondre en citant

A Dakar, une radio brise le mythe de l'eldorado - Oxyjeunes donne la parole aux auditeurs et insiste sur les difficultés de l'exil.

Lamine Gueye est au micro de la radio communautaire de Pikine, une banlieue populaire de Dakar : «15 h 40 dans les studios de la radio Oxyjeunes. Le débat est consacré aujourd'hui à l'émigration clandestine. Mesdames et messieurs, nous nous excusons pour le retard.» Une mère de famille n'a pas pu participer au débat : elle vient d'apprendre la mort en mer de son fils, parti en pirogue vers l'Europe.

Depuis les drames de Ceuta et Melilla, les côtes sénégalaises et mauritaniennes sont devenues le point de départ de l'émigration clandestine. Le week-end dernier, plus de 1 500 candidats africains à l'immigration clandestine vers les Canaries ont été arrêtés au Sénégal, ainsi que 60 passeurs. Quelque 32 000 euros ont été saisis.

Fils. «Combien l'Afrique a perdu de ses fils, de cette jeunesse censée être le levier du développement et qui se sacrifie ?» fustige d'entrée Ousmane Boye, président de SOS-Banlieues, mécontent que les autorités sénégalaises invitées ne soient pas là. Le micro passe de main en main. Secrétaire général du foyer des jeunes de la banlieue de Thiaroye-sur-Mer, Talla Niang accuse «les ambassades», «les intermédiaires», «le gouvernement qui ne fait rien» ; pointe «la difficulté d'obtenir un visa», «le manque de travail» et comprend ces jeunes «dans le désarroi total». «Oui, mais ça n'implique pas qu'ils aillent se suicider en pirogue», rétorque Ousmane Boye. «Non, y'en a qui téléphonent pour dire qu'ils sont bien arrivés», corrige Talla Niang. Réponse du premier : «Mais ils sont aux Canaries, pas en Espagne !» Rires du second : «Les Canaries, c'est l'Espagne, mon cher !»

Dans le studio, les esprits s'échauffent : «Ce n'est ni l'eldorado ni le paradis terrestre, explique Mbaye Sène, émigré en Italie. Quand tu arrives, tu n'as pas les papiers et il y a la barrière de la langue.» Pour lui, depuis l'ouverture de l'Europe aux pays de l'Est, il n'y a plus de travail pour les Africains. Pour le directeur de la radio, Oumar Seck Nidaye, «il y a le mythe de l'argent facile ! Les gens en voient d'autres s'enrichir à vue d'oeil. Puisqu'on va mourir, mourons au moins dans la dignité ! Ils tentent leur chance. Pour eux, tout est fermé ici. Là-bas, au moins, il y a encore le doute. Alors qu'ici ils sont sûrs de ne pas s'en sortir. Donc, entre "jamais" et "peut-être", ils préfèrent le "peut-être"».

Du français, on passe au wolof, la langue locale. Le serveur téléphonique est pris d'assaut. Jeunes, filles ou garçons, de banlieue en général, avec ou sans emploi, ils veulent partir, car «le Sénégal c'est dur. Les pirogues, c'est une chance à saisir». Déçus par leur présent, ils ne se font aucune illusion sur leur avenir et veulent «mbeuk rek» («faire le forcing» en wolof), c'est tout, même s'il faut débourser de 500 à 750 euros pour le voyage. Les appels se suivent et se ressemblent : Mbaye, Am, Yaye, Modou, Astou... Pour eux, c'est «dem mba dé» (partir ou mourir), «Barça ou barsakh» (Barcelone ou l'au-delà).

«Gris-gris». Les intervenants se permettent un peu d'humour avec Doune, 22 ans, qui a tenté le voyage par le Maroc mais s'est fait attraper, même s'il n'avait plus ses papiers sur lui. «On a dû te reconnaître grâce aux gris-gris que tu portes», lance un animateur dans un éclat de rire. Doune va repartir car «l'Espagne, c'est le paradis, et le Sénégal, l'enfer». Un jeune déborde d'enthousiasme. «Ça y est, je vais partir, je viens de recevoir mon ciré jaune.» Un jeune homme, qui a fait volte-face après avoir vu l'état des pirogues, tente de convaincre les autres de renoncer : «C'est bien d'avoir beaucoup d'argent, mais vivre, c'est encore mieux.» Au tour de Mme S., c'est le silence. Son mari vit à l'étranger depuis trois ans, elle a demandé quatre fois son visa, quatre refus. «Avec mon enfant de six ans, je vais prendre une pirogue. Quoi qu'il puisse m'arriver, Dieu saura que c'est pour rejoindre mon mari.» Amadou, 18 ans, se dit sans nouvelles de son frère parti depuis deux mois. Il est prêt à partir, mais pas en pirogue «sinon c'est la mort».

Mor, l'un des animateurs, lance le générique de fin et se désole : «Je n'aurais pas cru que c'était à ce point-là, ça me fait mal au coeur d'entendre ces jeunes qui risquent leur vie.»

© Copyright Liberation

http://www.seneweb.com/news/article/2771.php
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Dim 04 Juin 2006 16:05    Sujet du message: Répondre en citant

Une pirogue pour le paradis

La marine brésilienne vient de faire une découverte macabre : un bateau fantôme charriant des passagers, tous morts, venus du Sénégal. Sans doute, la destination des victimes de cette tragédie était l’Amérique ou l’Europe. Hélas, elles se sont égarées en mer.

On s’y attendait un peu à l’ouverture de cette nouvelle route de l’immigration clandestine. Après avoir utilisé l’avion, le bateau avec toutes les astuces possibles, après avoir pris le chemin hasardeux des caravanes sahariennes, après avoir tenté la traversée suicidaire du détroit de Gibraltar avec des canots de fortune, après avoir pris d’assaut les barbelés de Ceuta et Melilla, il ne restait que la voie la plus directe : la mer. Et le moyen de transport le plus inattendu : la pirogue.

Depuis plusieurs semaines, l’information circulait : des pirogues construites pour la haute mer et spécialisées dans la pêche pélagique proposaient d’emmener des candidats à l’immigration jusqu’en Espagne par la voie des mers. Et elles y réussissaient selon de nombreuses sources. Confirmation immédiate par la Croix-Rouge canarienne : en une nuit, quelque 500 « boat people » africains étaient arrivés aux îles Canaries transportés par des piroguiers sénégalais. En une semaine, ils étaient un bon millier. De quoi mettre sur les dents toutes les polices frontalières européennes. Cette nouvelle voie maritime, elles n’y croyaient pas ou ne l’imaginaient point maîtrisée par les passeurs pour prendre la relève des canotiers de Tanger. Il y a eu des bateaux pourris venus d’Afrique centrale ou de l’Est qui se lançaient régulièrement à l’assaut des côtes européennes. Il y avait aussi des cargos régulièrement immatriculés qui « vendaient » quelques places à des clandestins. Au péril de la vie de ceux-ci, car beaucoup finirent en mer, jetés par-dessus bord par des marins peu scrupuleux.

La frontière de l’Europe et l’Afrique noire recule régulièrement. Avec le soutien financier des Etats européens qui paient pour que les pays africains bloquent les vagues d’immigrants. Ces dernières années, elle recule beaucoup trop vite. Avant, la frontière, c’était le poste de police des frontières à l’aéroport. Puis, ce fut les rivages européens de la Méditerranée, de la Sicile à la péninsule ibérique. Depuis quelques mois, c’était les ports marocains. Ces dernières semaines, la frontière européenne a reculé jusqu’aux côtes de la Mauritanie. Cette délocalisation progressive des frontières européennes intéresse désormais le Sénégal. Comme dans notre pays, on ne manque ni d’imagination ni de courage, et que la pêche ne rapporte plus rien, voilà donc nos braves pêcheurs transformés en passeurs. Le problème avec ces nouveaux passeurs, c’est que non seulement ils ont des pirogues immenses qui peuvent faire des milliers de milles nautiques, mais ce sont aussi de bons marins. Il sera donc difficile de les arrêter. Habitués à jouer aux pêcheurs pirates avec les marines mauritaniennes et bissau-guinéennes pour jeter leurs filets dans les zones poissonneuses de ces deux pays, ils savent bien que les risques sont moindres avec des gardes-côtes espagnols. Eux au moins, ils ne tirent pas à vue.

L’épuisement des zones poissonneuses sur la côte occidentale de l’Afrique est, à n’en pas douter, la raison fondamentale dans la mutation professionnelle des pêcheurs en passeurs. Et de la même manière que l’appauvrissement dans les campagnes a poussé des millions d’Africains sur le chemin de l’exode rural et l’exil Outre Sénégal, la disparition du poisson dans nos mers va aussi pousser les pêcheurs à changer de métier. Le banditisme dans nos villes n’est-il pas la conséquence du chômage et du manque de perspective dans nos villes ?

Aussi bien les Européens qui sortent tous les mois de nouvelles politiques pour contrer l’immigration que les Etats africains qui acceptent de prendre des mesures pour arrêter les flots d’émigrés n’y pourront rien : l’enfer est chez soi et le paradis ailleurs pour les jeunes africains qui se lanceront toujours désespérément à la quête de l’Eldorado. Rien n’arrêtera donc l’immigration massive. Ni les textes ni les moyens dérisoires utilisés par les clandestins pour forcer les frontières.

http://www.seneweb.com/news/article/2822.php
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Dim 04 Juin 2006 16:06    Sujet du message: Répondre en citant

EMIGRATION CLANDESTINE : Abdoulaye Touré empoche 40 millions et reste bloqué à Hann

Si les 80 candidats à l’émigration clandestine ont payé rubis sur ongle, avant d’obtenir leur ticket pour « les pirogues de la mort », le pêcheur Abdoulaye Touré devrait se retrouver avec la rondelette somme de 40.000.000 francs Cfa ! De quoi changer de métier sans chercher midi à quatorze heure, mais il faut compter avec la farouche détermination des hommes en bleu, en particulier des éléments de la brigade de gendarmerie de Hann qui ouvrent l’œil et le bon. C’est ainsi que le samedi 27 mai, vers 21 h, lors d’une opération d’assainissement, des candidats à l’émigration qui étaient prêts à embarquer ont été surpris par les hommes en bleu et les éléments de la marine nationale. Préparés à toute éventualité, ils ont pris leurs jambes à leurs cous. Tout espoir de voyage volatilisé, ils ont voulu récupérer leur argent auprès du convoyeur Abdoulaye Touré, mais ce dernier ne voulait rien entendre passer la main dans la poche. C’est alors que trois parmi les candidats à l’émigration se sont présentés à la brigade de gendarmerie de Hann dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 mai, pour déposer une plainte contre Abboulaye Touré. Il s’agit de Mariama Niane 20 ans (eh oui, les femmes aussi commencent à prendre le large dans ces embarcations d’infortune !), Thierno Fall, 22 ans et Khassim Fall 37 ans. Dos au mur, le piroguier n’a rien trouvé de mieux que de proposer 100.000 aux candidats au voyage. « C’est tout ce que je peux donner, le reste de l’argent a été dépensé pour la nourriture et le gasoil » a-t-il tenté de se justifier. En attendant que les autres plaignants sortent de l’ombre, Abdoulaye Touré est gardé au violon de la brigade de gendarmerie de Hann. Avec 40 millions, il pourra se payer de bons « vendeurs de sable dans le désert », pardon...avocats.

http://www.seneweb.com/news/article/2820.php
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Dim 04 Juin 2006 16:10    Sujet du message: Répondre en citant

Emigration clandestine : Deux nouveaux sites d'embarquement à Saint-Louis

La traque et le renchérissement des tickets de voyage n'y font rien. Les candidats à l'émigration se montrent, chaque jour, plus déterminés à affronter le Grand bleu. Pour déjouer la vigilance des forces de sécurité, les convoyeurs ont trouvé d'autres ports pour embarquer leurs ‘clients’.


(Correspondance) - La traque se poursuit à Saint-Louis contre les marchands d'illusions. L'objectif étant d'installer la peur chez les passeurs, clandestins et autres passagers. C'est ainsi que la dernière sortie combinée des forces de sécurité (gendarmerie, police, marine nationale) de la capitale du nord s'est soldée par l'arraisonnement de pirogues bondées de jeunes clandestins. Même si l'on note une certaine accalmie avec la diminution du nombre d'embarcations, force est de reconnaître que le phénomène est loin de prendre fin. Les candidats à l'émigration clandestine essaient toujours, à travers des stratégies savamment peaufinées, de rallier la péninsule ibérique. La dernière trouvaille en date du réseau des clandestins, pour déjouer la vigilance des forces de l'ordre est le changement du lieu d'embarquement.

Désormais, comme la place de l'Hydrobase est placée sous haute surveillance, c'est dans les zones de Bop Thior et du Gandiolais que se donnent rendez-vous les candidats à l'émigration, les passeurs et autres intermédiaires. C'est dans ces zones réputées calmes et loin des regards indiscrets que s'opèrent les derniers réglages avant le départ pour l'eldorado espagnol.

L'autre nouveauté de cette nouvelle filière clandestine, c'est le prix du voyage qui est passé du simple au double. Si tout au début du phénomène migratoire, il fallait débourser entre 200 et 500 mille Fcfa, actuellement, avec la rareté des pirogues, il faut casquer un million de Fcfa pour traverser la Méditerranée.

Selon les dernières statistiques de la brigade de gendarmerie de Saint-Louis, 33 passeurs ont été déférés au parquet depuis le déclenchement de la traque dont 3 ont été présentés, vendredi dernier, au tribunal des flagrants délits. Les décomptes faits par les pandores de la vieille ville à la date du week-end dernier, font aussi état de 487 passagers récupérés en haute mer, en partance pour les îles Canaries.

http://www.seneweb.com/news/article/2817.php
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Dim 04 Juin 2006 16:12    Sujet du message: Répondre en citant

NAUFRAGE - Embarqués pour les Iles Canaries onze Sénégalais succombent à la Barbade : Emportés par la faim et la soif

La volonté d’atteindre l’Eldorado européen conduit bien de jeunes gens à faire fi de nombreux dangers, et à confier leur existence à toutes sortes d’aventuriers. Les onze corps de jeunes qui ont échoué aux îles caribéennes de la Barbade, ont semble-t-il, été sacrifiés par un aventurier espagnol, avec des complices parmi lesquels il y avait au moins, un Sénégalais. Le voyage vers le paradis a abouti dans l’enfer d’une fin atroce.



Le drame de la folie migratoire qui a saisi les jeunes Sénégalais a connu un de ses avatars, il y a exactement un mois. Sur des côtes aussi éloignées des nôtres que celles des Iles de la Barbade, dans les Antilles anglaises. Là, le 29 avril dernier, les gardes-côtes qui ont arraisonné un petit bateau de pêche en errance, ne s’attendaient pas à la macabre découverte qu’ils y ont faite : onze corps, en état de putréfaction avancée, mais néanmoins assez conservés du fait, pensent les observateurs, du sel marin, y étaient entassés. C’étaient de jeunes gens d’origine africaine, vêtus de shorts et de T-shirts colorés, comme les décrivent les reporters des journaux anglais et anglophones qui donnent l’information depuis une semaine environ.

Aussi bien le Guardian, le Daily Mirror ou le site internet de la Bbc déclarent que les indices concordent pour identifier les naufragés comme étant des Sénégalais. Ainsi, l’article du journal anglais The Guardian signale : «Un ticket d’avion de la compagnie aérienne sénégalaise Air Sénégal international, ainsi qu’une note tragique écrite par l’un des hommes avant de mourir, ont cependant permis aux enquêteurs de nombreux pays, de percer le mystère. Car, bien que ce cercueil navigant ait été découvert au large des côtes des Amériques, les personnes à bord avaient embarqué quatre mois auparavant depuis les Îles du Cap vert, au large de l’Afrique, et se dirigeaient vers les terres d’Europe, aux Iles Canaries.» Ils ont abouti aux Îles de la Barbade, où l’on a découvert qu’ils sont morts de faim et de soif, après avoir erré des mois et des mois sur l’Atlantique sud.

L’histoire de ce bateau fantôme, qui ressemble tellement aux chalutiers qui encombrent le port de Dakar, a soulevé une telle inquiétude de la part des populations de la Barbade, que tous les enquêteurs ont voulu remonter jusqu’à leur lieu de départ. Aidés par plusieurs autres indices ainsi que par les appels des membres des familles, ils ont fini par découvrir tout un réseau de trafiquants internationaux qui exploitent l’envie irrépressible des jeunes Sénégalais et de leurs semblables des pays d’Afrique noire au voyage vers l’Occident.

The Nation news, l’un des plus importants journaux de la Barbade, explique que les onze naufragés avaient débarqué, en compagnie de quarante autres rescapés originaires de Guinée-Bissau, de Gambie et du Sénégal. Ils ont embarqué, «le jour de Noël de l’année dernière, à Praia, aux Îles du Cap-Vert. En échange de 1 300 euros, (un peu moins de 900 mille francs Cfa) chacun, un Espagnol allait les débarquer sur les côtes canariennes». Le passeur avait collecté près de 50 000 euros, équivalant à 32,5 millions de francs Cfa. L’embarcation qui devait les conduire ne portait ni marque ni nom, ni drapeau, et venait de sortir d’un entretien. Pourtant, il semble avoir été saboté au dernier moment, pour ne pas arriver à bon port. De plus, l’Espagnol avait de solides notions de mécanique. Malheureusement, au dernier moment, il s’est désisté pour laisser la place à un Sénégalais. Plusieurs candidats ont alors préféré renoncer au voyage, laissant les plus téméraires prendre le risque de poursuivre. C’est aux environs de Nouadhibou que les choses ont commencé à se gâter. Une avarie s’est déclarée. Il a été remis à flots, mais il semble que cela n’a pas duré longtemps. «Sans réserve de carburant, ni eau ou nourriture, le sort des candidats migrants dépendait de la mer, du temps, et de la chance. A la fin, cette dernière les a lâchés», déclare un journaliste.

D’autres ajoutent que les fortes tempêtes de l’Atlantique ont ballotté le navire en perdition, et jeté par-dessus bord plusieurs naufragés. Et le décès des onze survivants est située à la fin du mois de janvier. «Un bateau de pêche de Barbade l’a repéré le 29 avril dernier, plus de 135 jours après son départ.»

Par ailleurs, il semble que, pour beaucoup de ces malheureuses victimes, les familles, aussi bien au Sénégal qu’en Europe, se sont démenées pour retrouver leurs traces. Cela a permis de mettre des noms et une nationalité sur la plupart des corps, dont certains étaient assez abîmés. On a pu ainsi établir qu’il y avait, dans ce radeau de la Méduse des temps modernes, deux Gambiens, le reste étant des Sénégalais. L’un de ces derniers a laissé un dernier message, adressé à sa famille (voir par ailleurs).

(Avec des journaux en ligne anglais et de la Barbade)

http://www.seneweb.com/news/article/2837.php
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Goyave
Grioonaute régulier


Inscrit le: 20 Mai 2005
Messages: 313

MessagePosté le: Jeu 08 Juin 2006 18:13    Sujet du message: Répondre en citant

Quarante-sept clandestins sont morts de faim et de soif sur une embarcation, partie du Cap-Vert en décembre, qui a dérivé quatre mois jusqu'aux Caraïbes.

L'odyssée macabre d'un bateau «négrier»

par François MUSSEAU
QUOTIDIEN : jeudi 08 juin 2006

Madrid de notre correspondant

La Garde civile (la gendarmerie espagnole) est aux trousses d'un «négrier» responsable de la mort en haute mer de 47 clandestins, en majorité des Sénégalais, dont l'embarcation a dérivé durant quatre mois sur l'océan Atlantique. Partie du Cap-Vert en décembre, elle a été retrouvée au large de l'île de la Barbade, dans les Caraïbes, à plus de 3 000 km de son point de départ. A son bord gisaient onze cadavres momifiés. Des documents retrouvés dans le bateau attestent aussi de la présence de 36 autres personnes. Mortes de faim et de soif, elles auraient été jetées à la mer durant l'odyssée tragique.

Grâce aux témoignages de proches et de parents des victimes, les enquêteurs auraient identifié le trafiquant et disposeraient même de son signalement précis. Celui-ci est le propriétaire du Bonnie & Clyde, un yacht en piteux état à bord duquel une cinquantaine de Sénégalais s'étaient embarqués le 24 décembre pour tenter de rejoindre clandestinement l'archipel espagnol des Canaries.

Petit commerce. Joint au téléphone par Libération, El Hadji Sano, frère de Malang (27 ans), une des victimes, précise que, hormis trois Guinéens, les victimes venaient toutes de Casamance, une région du sud du Sénégal. Les candidats à l'émigration avaient fait le trajet en avion jusqu'à l'île de Santiago, au Cap-Vert, un point de départ de plus en plus utilisé pour rallier les Canaries. «J'avais laissé à mon frère un petit commerce en Casamance, confie-t-il. Mais, au bout de six mois, il est parti avec la caisse (2 millions de francs CFA) et s'est envolé vers le Cap-Vert.»

Le 24 décembre, moyennant, selon El Hadji Sano, 1 200 à 1 500 euros, 53 personnes embarquent sur le Bonnie & Clyde, dépourvu de radio et de système GPS, plusieurs fois réparé aux Baléares et aux Canaries, selon la police espagnole. Au moment de monter à bord, a témoigné dans El Pais Léon, un survivant, les passagers aperçoivent «trois Blancs sur le quai». «Ils parlaient espagnol, assure-t-il, on ne comprenait rien à ce qu'ils disaient.» Le trio leur assure, grâce à un interprète qui parle français, que le voyage vers les Canaries ne durera pas plus de trois jours, alors que les réserves de gasoil permettent de tenir plus d'une semaine.

«Lâches». Le propriétaire espagnol confie son embarcation à un «capitaine». Selon Léon, «un Sénégalais appelé Malick Dieng, un sculpteur qui vendait son artisanat aux touristes sur les plages». Le départ se fait de nuit. Mais, au bout de quelques heures, le moteur cale, et il faut rebrousser chemin. Peu rassuré, Léon saute par-dessus bord juste avant le retour à Puerto de Praia, au petit matin. «On s'est vite rendu compte que ce garçon n'avait aucune idée du pilotage d'un bateau», assure Léon. Comme lui, cinq autres Sénégalais renoncent à la traversée. «Les autres nous ont traités de lâches», se souvient le rescapé, qui précise avoir eu toutes les peines du monde à récupérer son pécule versé aux «Blancs» (143 000 escudos, 1 300 euros).

Les 47 autres repartent vers le large, guidés par le même «capitaine». Les témoignages recueillis auprès des proches des naufragés font état de deux versions. Pour les uns, le bateau a d'abord été remorqué par un navire avant d'être abandonné à son sort en haute mer. Pour les autres, l'embarcation est tombée à nouveau en panne très rapidement. Sous l'effet de forts courants, elle a ensuite dérivé sur les flots durant quatre mois.

Intention criminelle. «Je ne sais pas s'ils ont péri après avoir été abandonnés par un navire ou parce que le moteur n'a pas tenu, mais cela revient au même, commente El Hadji Sano. Dans les deux cas, il y a intention criminelle. Le propriétaire avait amené son bateau au Cap-Vert dans le but de s'enrichir via un trafic d'émigrants. Il savait que son yacht ne valait plus un clou, et il a confié l'embarcation à un type qui ne savait pas naviguer. C'est un assassin, il a tué mon frère et tous les autres.»


http://www.libe.fr/page.php?Article=388480
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Ven 09 Juin 2006 17:08    Sujet du message: Répondre en citant

Apparement peu de grioonautes s'interessent au destin tragiques de ces milliers d'africains qui sont en train de revivre le calvaire que leurs ançêtres ont connus il y a 4 siècles...Trop occupées a parler de Sarko

Bref,qui as dit que la traîte négrière était terminée???

Traque d'un "négrier" espagnol responsable de la mort de 47 Sénégalais

AFP 06.06.06 | 10h44





a garde civile traque un "négrier" espagnol responsable de la mort de 47 émigrants sénégalais dont l'embarcation partie du Cap Vert pour les Canaries avaient dérivé pendant quatre mois dans l'Atlantique jusqu'à l'île de la Barbade, face au Brésil, a rapporté mardi El Pais.

Selon le quotidien espagnol, la garde civile possède, grâce aux témoignages de proches des victimes, une "description physique détaillée" et l'identité du du propriétaire espagnol du yacht délabré retrouvé à la Barbade.



Elle a mobilisé ses unités d'Ibiza (Baléares), Barcelone, Madrid et Las Palmas (Canaries) ainsi qu'Interpol pour tenter de le localiser.

Un survivant de la tragédie a raconté a El Pais depuis le Cap Vert comment il avait embarqué à bord de ce navire au Puerto de Praia (Cap Vert), le 24 décembre, avec 52 autres Sénégalais qui avaient payé entre 1.200 et 1.500 euros dans l'espoir de rejoindre clandestinement l'archipel des Canaries.

"Sur le quai, il y avait trois blancs qui contrôlaient le bateau. L'un était le propriétaire (...). Ils parlaient espagnol entre eux et aucun ne connaissait le Portugais ou le Français", a déclaré Léon à El Pais.


Selon son témoignage, l'un des "blancs" aurait assuré que la traversée vers les Canaries durerait trois jours et qu'il y avait à bord assez de gasoil pour une traversée de neuf jours.

Mais le moteur était tombé rapidement en panne après le départ du bateau piloté par un Sénégalais peu expérimenté qui avait rebroussé chemin.

Léon et cinq autres passagers effrayés en étaient alors descendus avant qu'il ne reprenne la mer une fois réparé.

Les autres sont morts de faim et de soif lors des 120 jours de dérive sur l'Atlantique du navire fantôme qui a été retrouvé fin avril près de la Barbade avec 11 cadavres momifiés à bord. Les autres corps avaient été jetés à la mer.
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Ven 09 Juin 2006 18:05    Sujet du message: Répondre en citant

^^lol,cette remarque à tout sens car si je donnais des infos du style,"Sarkozy envoient la marine contre les immigrés" il y'aurait eu plus de 10 pages déjà....

Citation:
Je crois que tu es en Guyane: donc si Petre vient enseigner sa merde a Cayenne on s'en fout car trop franco-francais?


Je comprend pas ce que tu dis??
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
melost
Bon posteur


Inscrit le: 17 Mar 2006
Messages: 676

MessagePosté le: Sam 10 Juin 2006 07:53    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Apparement peu de grioonautes s'interessent au destin tragiques de ces milliers d'africains qui sont en train de revivre le calvaire que leurs ançêtres ont connus il y a 4 siècles...


Que veux tu faire ?? Shocked Shocked Question
On connais déja les pourquoi du comment. Qu'en dire de +.
Appart lire tes postes tres riches en informations et de les envoyes à mon entourage , je me sens impuissant face à toute cette débandade.
Donc si t'as une solution ,un remède pour le dénouement ,on t'écoute.

Citation:
Bref,qui as dit que la traîte négrière était terminée???


C'est pas moi en tout cas.
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Pakira
Super Posteur


Inscrit le: 01 Mar 2004
Messages: 1750

MessagePosté le: Jeu 22 Juin 2006 17:32    Sujet du message: Répondre en citant

Emigration clandestine : Les clandestins de Rufisque veulent rallier les Usa




C'est une immense embarcation construite depuis un mois environ et son objectif est de rallier les Etats-Unis d'Amérique avec à son bord plus d'une centaine de clandestins. Mais la police qui l'a déjà repérée, surveille les va et vient autour du ‘Titanic’.


Le voyage des émigrés clandestins se poursuit, discrètement, dans le département de Rufisque. Les convoyeurs qui n'ont pas baissé pavillon, ont trouvé d'autres stratégies qui consistent à changer de lieux et de moyens d'embarcations. Le Titanic est le dernier né de celles-ci. Il s'agit d'un énorme bateau réparé au large de Rufisque, près de l'usine de glace, au quartier Keury Souf. Seulement, la destination de Titanic est différente de celle des autres bateaux. En effet, il va, selon nos informations, tenter de rallier les Etats-Unis avec près d'une centaine de passagers à bord. Toutes les dispositions ont été prises, selon notre source, pour embarquer le maximum d'émigrants.

Le bateau Titanic que nous avons visité, est une immense embarcation construite depuis un mois environ. Le propriétaire, selon notre source, est en prison. M. Fall est un convoyeur qui avait été arrêté à Thiawlène en même temps que dix-sept passagers clandestins. Lorsque le débat sur l'émigration clandestine en Espagne s'est posé, le convoyeur a voulu changer de destination et a choisi les Etats-Unis comme prochain point de chute. Le bateau a été construit avecingéniosité pendant plus d'un mois. Déjà, les curieux font des va-et-vient pour contempler le bateau. Peint en différentes couleurs à dominante jaune, le Titanic est une embarcation longue, faite de bois. Sa profondeur est difficilement estimable pour les curieux. Tout ce qu'on sait, c'est qu'un homme de plus de 1m,50 peut s'y mettre debout. Malgré le fait que son propriétaire soit en prison, des sources révèlent que de futurs émigrés clandestins s'activent autour du Titanic pour s'inscrire. Interrogé, le charpentier qui l'a fabriqué, déclare n'être qu'un ouvrier qui fait un travail d'artisan. Le prix du Titanic, selon certaines indiscrétions, varie entre 1,5 et 2 millions de francs.

Le Titanic a été repéré par la police qui suit de près ses moindres mouvements. Mais, une source proche de la police estime que tel qu'il est construit, il ne peut joindre l'Amérique. ‘Le bois utilisé pour les autres embarcations qui sont déjà parties est rouge, tandis que le Titanic est du bois blanc. Facilement, il peut se fendre en haute mer’, nous confie cet homme. Il y a aussi qu'‘il ne peut pas supporter le poids des bagages des candidats à l'immigration. Les embarcations qui vont en Espagne, sont lourdement chargées de fûts d'eau, de sacs de riz, etc.’, ajoute-t-il. Le ‘jumeau’ du Titanic est également signalé à Bargny. Une embarcation similaire dont la destination est inconnue. Mais selon notre source, ‘le jumeau’ est sur le point de partir.

Conséquence de l'émigration clandestine : Menaces sur les ‘navétanes’ de Rufisque

Les ‘navétanes’ risquent de se jouer sans de véritables joueurs de navétanes à Rufisque. Les principaux joueurs de Rufisque ont tous émigré. A quelques mois des ‘navétanes’, les équipes de Rufisque et des zones côtières s'inquiètent. Beaucoup pensent qu'il faut renouveler les équipes de Rufisque. Ce sont les quartiers de Diokoul qui sont les plus touchés par le phénomène à côté de certains villages côtiers de la communauté rurale de Yenn.



Auteur: Najib SAGNA


http://www.seneweb.com/news/article/3342.php
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet       grioo.com Index du Forum -> Actualités Diaspora Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum



Powered by phpBB © 2001 phpBB Group