Posté le: Sam 17 Juin 2006 21:44 Sujet du message: News géopolitique sur l'Afrique
La France veut stabiliser le Tchad et la Centrafrique
C''est un déplacement discret. Brigitte Girardin, ministre française déléguée à la coopération, et Michel de Bonnecorse, "M. Afrique" à l'Elysée, devaient se rendre, jeudi 15 juin, à Abéché, dans l'est du Tchad, pour y rencontrer le président Idriss Déby. L'objet de la rencontre est clair. Il s'agit de convaincre le chef de l'Etat tchadien d'"ouvrir un dialogue avec l'opposition démocratique", insiste-t-on à Paris. Le lendemain, Mme Girardin et M. de Bonnecorse ont prévu d'aller à N'Djamena, la capitale tchadienne, où ils doivent s'entretenir avec des représentants de cette "opposition démocratique" que Paris souhaite voir associée au pouvoir.
Jusqu'à présent, convient-on à Paris, le président Déby - qui vit reclus dans la ville d'Abéché - n'a pas fait preuve d'une grande volonté d'ouverture. S'il a été réélu à la tête du Tchad, il y a près de deux mois, cela a été obtenu dans des conditions calamiteuses : l'opposition avait boycotté le scrutin et, quelques jours avant celui-ci, une rébellion armée avait manqué de renverser le régime.
La grave crise entre le Tchad et son voisin soudanais, sur fond de conflit au Darfour, n'a fait qu'ajouter à l'isolement d'Idriss Déby qui, lâché par les Etats-Unis, n'est plus guère soutenu aujourd'hui, "faute de mieux", que par Paris. Les deux officiels français ont d'ailleurs l'intention d'inviter M. Déby à mettre fin à l'escalade et à se rapprocher de Khartoum. De passage à Paris en début de semaine, le ministre soudanais des affaires étrangères, Lam Akol, a plaidé dans ce sens.
L'implication française dans la région n'est pas que diplomatique.
En Centrafrique, pays voisin du Tchad, l'armée française sera mise à contribution, d'ici la fin du mois de juin, dans le cadre d'une vaste opération militaire, selon des sources françaises.
Il s'agit d'aider les (faibles) forces armées centrafricaines et le contingent de militaires d'Afrique centrale stationné depuis des années à neutraliser les quelques centaines d'éléments armés qui entretiennent une insécurité permanente dans le nord du pays et menacent le sud du Tchad. Qui sont-ils ? "Il y a des rebelles tchadiens qui ont fait de la zone une base de repli, des militaires perdus, anciens alliés du président Bozizé, actuel chef de l'Etat de la Centrafrique, et des "coupeurs de route"", selon Paris, qui évalue le nombre des "rebelles" à quelques centaines d'hommes.
La France, insiste-t-on à Paris, ne sera pas directement impliquée dans l'opération. Elle se contentera de fournir des moyens logistiques et des renseignements.
ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg
nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg
sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti
Posté le: Sam 17 Juin 2006 21:47 Sujet du message:
La présence militaire française en Afrique
Carte de situation du Tchad
_________________ "tout nèg a nèg
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Posté le: Sam 17 Juin 2006 21:50 Sujet du message:
Les raisons secrètes d’une initiative diplomatique
Voyage – Le président Gbagbo est revenu de son périple à N’Djaména et à Malabo. Il a été question de pétrole et de business, mais surtout d’un «coup» diplomatique en préparation.
Flash-back. L’année dernière, exactement à la même période, le président ivoirien Laurent Gbagbo s’était lancé dans une tournée diplomatique fort médiatisée qui l’avait conduit notamment au Rwanda et en Angola. C’était un moment de grande effervescence géopolitique pour la Côte d’Ivoire. Après avoir longtemps cherché la compréhension et le soutien au sein des «amis» historiques de la Côte d’Ivoire – pays d’Afrique de l’Ouest et barons de la Françafrique, comme Omar Bongo –, Gbagbo allait à la conquête de «l’autre Afrique», naturellement plus nationaliste, plus militantes, dont les convictions ont été assises par les brûlures de l’Histoire et de l’adversité plus ou moins directe avec la France officielle, grande organisatrice du chaos ivoirien.
Un an plus tard, Gbagbo engage à nouveau une percée diplomatique. Seulement, le casting paraît surprenant à plus d’un observateur. Le président ivoirien s’est rendu au Tchad d’Idriss Déby, enfant chéri de la Françafrique, qui a pris le pouvoir avec l’aide du Burkina Faso de Blaise Compaoré et a installé le putschiste François Bozizé au pouvoir. Il est aussi allé en Guinée Equatoriale, pays qui ne se signale pas par un engagement particulier au profit de «l’Afrique digne». Pourquoi ?
L’année dernière comme cette année, l’activisme international du président Gbagbo se déploie dans la préparation du sommet ordinaire de l’Union africaine. En 2005, il s’agissait de confirmer les alliances nouvelles au regard de l’historique diplomatique de la Côte d’Ivoire. En 2006, il est question de continuer le «marché aux alliés» en allant vers des chefs d’Etat qui n’ont pas d’affinités avec Gbagbo, mais dont l’expérience montre bien la valeur de la stabilité pour tous les pays d’Afrique. Idriss Déby est en proie à une rébellion soutenue de l’extérieur, tandis que Obiang Nguema a été l’objet d’un complot international dans lequel figurait Mark Thatcher, le fils de l’ancien Premier ministre britannique. Le «deal» négocié par le numéro un ivoirien ne se fonde pas, cette fois-ci, sur des raisons d’ordre idéologique, mais sur les intérêts mutuels bien compris. Le président Gbagbo veut rallier le maximum de ses pairs autour d’un «pacte des Etats-nations contre les rébellions». Il s’agit de sortir des vagues condamnations ou du traitement au cas par cas pour se donner une véritable méthode efficiente. Le sommet de Banjul est à cet égard décisif. «Banjul sera le sommet de la vérité», a ainsi révélé Idriss Déby.
Déby, malgré tout
Le président tchadien est-il crédible dans le rôle d’ennemi acharné du virus rebelle en Afrique ? Il est évident qu’il est lui-même arrivé au pouvoir grâce à une rébellion téléguidée par le Soudan qui veut utiliser la même méthode aujourd’hui pour se débarrasser de lui, après l’avoir accusé d’avoir part liée avec les rebelles du Darfour. Mais, dans le think-tank du président Gbagbo, on veut relativiser ce type de considérations. On explique qu’il y a un début à tout, que l’expérience peut changer les hommes, et que c’est justement parce que Déby est un pur produit de la prise de pouvoir par les armes que sa «conversion» au refus total de toute ingérence des armes dans le débat politique est exemplaire. Les «accoucheurs d’idées» du numéro un ivoirien sont séduits par la vision d’un Déby qui, à l’image d’un Saul sur le chemin de Damas, change radicalement de point de vue après un «traumatisme», une rencontre avec la vérité. On fait aussi remarquer que, de toute façon, améliorer les relations avec Déby, c’est toujours s’assurer au moins de la neutralité bienveillante d’un allié essentiel de Blaise Compaoré et de Jacques Chirac. Les chefs d’Etat idéologiquement en phase avec les patriotes ivoiriens – démocrates et nationalistes – n’ont de toute façon pas atteint une masse critique élevée. Gbagbo ne peut pas se permettre de faire la fine bouche devant des nouvelles amitiés.
Les «cerveaux» de la diplomatie de l’ombre de Gbagbo croient d’autant plus à leur pacte contre les rébellions que le contexte africain s’y prête. La communauté internationale se rend de plus en plus compte de la nocivité du trafic d’armes et de l’affaiblissement des Etats. Le péril de l’intégrisme islamiste est de plus en plus pris au sérieux avec l’activisme des salafistes dans le Haut-Sahel et celui des prédicateurs formés au Soudan partout en Afrique. Alors que le désordre en Afrique profitait depuis longtemps à tout l’Occident, il semble n’être aujourd’hui que la stratégie de la France. Elle-même s’angoisse déjà de ce que le chaos peut frapper au cœur de son Empire en Afrique centrale, où des bandes armées très actives menacent la Centrafrique et le Tchad. Quand Laurent Gbagbo quittait N’Djaména, Brigitte Girardin, ministre française de la Coopération, y arrivait. Elle voulait évoquer justement les rébellions métastasées d’Afrique centrale. La posture de Gbagbo qui fait un parallélisme entre les deux cas ne va pas manquer d’augmenter la gêne des Français : comment justifier longtemps ce deux poids deux mesures, déjà fustigé par leur propre presse ?
De l’éco-diplomatie aussi
L’année dernière, la tournée de Gbagbo en Afrique centrale avait une forte senteur de pétrole. La règle vaut également cette année. Le Tchad est un fort producteur en devenir. Il a des capacités de raffinage quasi-inexistantes. C’est un marché à creuser pour la SIR. Dépendant du Cameroun pour l’exportation (le pétrole sort des pipe-lines au port de Kribi), N’Djaména pourrait vouloir desserrer quelque peu l’étau en «dealant» avec Abidjan pour le raffinage. Il se développe au Tchad une petite classe moyenne «pétrolière» qui aurait besoin de produits agro-industriels et industriels ivoiriens. L’expertise ivoirienne peut également se «vendre» au Tchad. A l’image de la Guinée Equatoriale, où les activités du BNETD nécessitent déjà plusieurs salariés sur place. Gbagbo est allé à Malabo consolider les acquis du Bureau national d’études techniques et de développement, plaider la cause des entrepreneurs ivoiriens qui commercent avec le pays d’Obiang, voir comment la présence diplomatique ivoirienne peut être renforcée au bénéfice de ses 300 compatriotes vivant sur place (employés, techniciens, cadres supérieurs) et qui jouissent d’une bonne image relative dans un pays tenté par les crispations nationalistes face à une immigration aussi forte que la croissance économique.
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mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!
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Inscrit le: 11 Déc 2004 Messages: 744 Localisation: Sith land
Posté le: Lun 19 Juin 2006 13:22 Sujet du message:
Ils veulent surtout piller le Tchad aprés y'a une personne d'une bassesse pas simplement physique, ce permet de dire que l'Afrique est un boulet pour la France. _________________ Domine ta peur et tu seras plus fort que la mort
Posté le: Lun 19 Juin 2006 13:54 Sujet du message:
Rocs a écrit:
Ils veulent surtout piller le Tchad aprés y'a une personne d'une bassesse pas simplement physique, ce permet de dire que l'Afrique est un boulet pour la France.
C'est la géostratégie mon pote, bienvenue dans le "real world".
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