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Joseph ZOBEL nous a quittés

 
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Chabine
Super Posteur


Inscrit le: 02 Mar 2005
Messages: 3040

MessagePosté le: Lun 19 Juin 2006 02:40    Sujet du message: Joseph ZOBEL nous a quittés Répondre en citant

En attendant un petit article (message pour la rédaction de Grioo, au retour du week-end Wink ), hommage à l'un de nos plus grands écrivains, l'auteur de Rue Cases Nègres, qui a inspiré le film d'Euzhan PALCY. Un petit morceau de notre âme antillaise a rejoint les étoiles... Crying or Very sad

http://www.tageblatt.lu/edition/article.asp?ArticleId=50377

Notre édition du Lundi, 19/06/2006


Mort dans le Gard de l'écrivain Joseph Zobel, auteur de »La Rue cases-nègres»

L'écrivain martiniquais Joseph Zobel, auteur notamment du roman »La Rue cases-nègres», est mort samedi à l'âge de 91 ans à l'hôpital d'Alès, dans le Gard où il avait pris sa retraite voici plus de trente ans, a-t-on appris dimanche auprès d'un de ses proches.
Né à Rivière-Salée, dans le Sud de la Martinique, le 26 avril 1915, Joseph Zobel, issu d'une famille très modeste, poursuit de brillantes études jusqu'au baccalauréat.

La Seconde Guerre mondiale, qui isole l'île de la métropole, l'oblige toutefois à renoncer à ses projets à Paris et il se lance alors dans la rédaction de quelques nouvelles sur la vie du monde rural martiniquais, qui suscitent l'enthousiasme du public local. Aimé Césaire, qui figure parmi ses lecteurs, l'encourage à écrire un roman.

Le premier sera »Diab'-là», qui décrit l'émancipation d'un paysan sur un ton très critique pour l'ordre colonial et qui ne sera publié qu'en 1947.

Avec le ralliement de la Martinique à la France Libre en 1943, il est recruté comme attaché de presse du nouveau gouverneur puis en 1946, il rejoint Paris pour y suivre des cours de littérature, d'art dramatique et d'ethnologie à la Sorbonne. Il est parallèlement professeur dans un lycée de Fontainebleau, où il s'installe avec son épouse et ses trois enfants dès 1947. C'est à cette époque qu'il découvre la France rurale et en particulier le Gard.

Publié pour la première fois en 1950, »La Rue cases-nègres» reçoit le Prix de La Gazette des Lecteurs et connaît un grand succès, renouvelé plus tard avec le film éponyme qui obtient le Lion d'Argent à la Mostra de Venise en 1982.

En 1957, Joseph Zobel profite de ses nombreuses relations parmi les Africains de Paris, dont Léopold Sédar Senghor, et part au Sénégal où il occupe différents postes de direction dans des établissements scolaires, avant de devenir producteur d'émissions éducatives et culturelles à la Radio du Sénégal, dont il crée le service culturel. Les émissions de Joseph Zobel seront écoutées dans toute l'Afrique Occidentale Francophone. Quelques anecdotes de sa vie dakaroise sont relatées dans les recueils »Mas Badara (1983)» et »Et si la mer n'était pas bleue (1982)».

Après son départ en retraite en 1974, Joseph Zobel s'installe à Générargues, près du village d'Anduze (Gard), où il poursuit son travail d'écriture et pratique l'art floral japonais et le dessin.

Outre ses romans et recueils de nouvelles, il a également publié plusieurs ouvrages de poésie, jusqu'en 2002, année où il a reçu le Grand Prix du Salon international du livre insulaire d'Ouessant pour l'ensemble de son oeuvre.
_________________
"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
Cette Afrique à venir, Journal de bord de mission en Afrique occidentale, été 1960, Frantz Fanon, Pour la Révolution Africaine
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Chabine
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Inscrit le: 02 Mar 2005
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MessagePosté le: Lun 19 Juin 2006 02:45    Sujet du message: Répondre en citant

Un extrait du roman Petit-Bourg, que je trouve particulièrement émouvant Crying or Very sad

http://www.awigp.com/default.asp?numcat=Zobel

Citation:
Petit-Bourg (extrait)

par Joseph Zobel
Mes rapports avec les grandes personnes n'allaient pas au delà des petites commissions dont me chargeaient les quatre ou cinq vieilles qui ne pouvaient plus travailler dans les cannes de Féral ou de Petit-Morne et qui pouvaient à peine marcher, pencher , au point de ne pas pouvoir balayer le pas de leur porte et qui, lorsqu'elles me voyaient, laissaient rarement passer l'occasion de m'envoyer à l'une des boutiques qui jalonnaient l'unique rue du bourg, leur rendre le petit service d'acheter deux sous de gros tabac ou le plus souvent quatre sous de rhum fort. C'était aussi parfois un doigt d'huile dans une bouteille bouchée avec un tortillon ou deux sous de pétrole lampant. Ou tous ces ingrédients qui entretiennent le tertiaire dans les villages où le commerce n'est qu'une affaire de gros sous.

Deux sous de sucre, ou de café moulu. Une feuille d'abricotier sur laquelle Madame Silvéry vous étalait chichement, pour une sauce des plus excitantes, trois graisses de couleurs différentes, le beurre rouge, le concentré de tomate, le beurre blanc ou le saindoux.

Voir envelopper toutes ces choses dans des feuilles vertes ou jaunes, ou les voir coincer dans des plis de papier par des mains d'une agilité admirable m'offrait ainsi un spectacle qui me payait parfois du service que je rendais.

La plupart de mes camarades n'aimaient pas qu'on les détourne de leurs jeux pour leur demander d'aller acheter du rhum, de la morue ou deux sous d'oignon de France. Ils connaissaient ces vieilles demandeuses de petits services et pour échapper à leur quête, ils se mettaient à courir avant même d'arriver au niveau de la porte ou de la fenêtre ouverte de leur maison, comme s'ils étaient déjà en course pour leurs parents ou pour quelqu'un d'autre. Sinon, rien à faire.

On ne devait pas refuser de rendre service à une personne âgée : Rendre service et dire bonjour aux grandes personnes. Pas du tout difficile pour moi. A la rue Cases Nègres je le savais déjà - et personne n'était allé dire à Man Tine que son petit-fils était impoli ou effronté. C'était le genre de reproches auxquels les parents étaient le plus sensibles.

Mais il y avait dans le bourg des enfants à qui personne n'aurait demandé un petit service et dont presque personne n'attendait un signe ou un mot de salutation. Ceux dont les parents, même s'ils n'étaient békés, tenaient le dessus du pavé. Or ceux-là, à l'exemple de leurs parents évitaient toute familiarité avec les autres, et les autres d'instinct ne risquaient pas de partager leurs jeux avec eux, n'allaient pas vers eux.

Tous les enfants de la Rue Cases Nègres étaient la progéniture de travailleurs de la plantation, et une bonne partie humectaient déjà de leur sueur les champs de canne du béké; mais à Petit-Bourg, même si presque tous les enfants allaient à l'école et au catéchisme, ce n'était pas dans la même tenue et, une fois la classe terminée, ils s'en allaient les uns vers Fond Masson et Courbaril, les autres vers l'usine où leur père était contremaître, d'autres au Haut Morne où leurs parents avaient leurs jardins et leurs petites maisons et les autres dans l'une ou l'autre des maisons qui donnaient sur l'unique et longue rue du village.

A propos d'enfants... Nous savions bien ce qu'un homme et une femme devaient faire ensemble pour que le ventre de la femme se mette à grossir de plus en plus, et qu'au bout d'un certain temps l'une d'elles, peut-être deux, d'un certain âge, aimées et respectées de tous, était requise pour retirer - et cela se passait plutôt la nuit ou au petit jour - l'enfant qui se mettait à crier comme s'il n'était pas content de se trouver au devant des gens.

Ce qui nous intriguait, c'était quand le ventre de la fille commençait à gonfler et qu'on ne lui connaissait pas de mari. Pas mariée, pas d'homme à la maison. Peut-être même encore chez ses parents et jamais vue seule avec un homme nulle part. Une énigme pour tout le bourg. Alors on disait tel ou tel nom et c'était de nous, les enfants, qu'on semblait le plus se méfier. Parfois c'était le même nom qui s'échappait d'une conversation mal conditionnée comme un oiseau - sitôt échappé de sa cage, sitôt occis par un chat aux aguets.

Naturellement, à la faveur de l'ignorance où se trouvaient les uns et les autres, plusieurs noms étaient dans la course. Et cela pouvait durer jusqu'à la naissance du bébé pour que le papa sorte du secret et que chacun puisse reconnaître que le bébé, fille ou garçon, était en tout point le portrait de son père, respectable notable, chef de famille nombreuse, tenu en estime, situation, pignon sur rue, etc. ou jeune homme de parents aisés, plein d'avenir, coureur de jupons. Et l'un ou l'autre confirmant sa réputation au défi des années.

Par la suite, au fur et à mesure que grandissait l'enfant, les parents de la mère assurant le sacrifice de lui donner une éducation, le père naturel faisait l'effort de tendre un billet de vingt cinq francs lorsqu'à l'occasion de sa première communion ou de sa réussite à l'examen du Certificat d'Etudes sa mère l'envoyait saluer son père. Ce qui valait à ce dernier le mérite d'avoir la générosité de "soigner" ses enfants bâtards. Et la mère aussi, le plus souvent, ne se sentait pas peu fière de s'être donnée à un homme qui lui avait donné un enfant dont l'épiderme ne produisait pas d'effet répulsif. Une peau sauvée qui protège et valorise.

Ma peau, je ne l'avais jamais sentie responsable ni des mauvaises notes (pas souvent, Dieu merci) que je pouvais avoir en calcul ou en leçon d'histoire, ni de nos brouilles, avec mes camarades.

Il y avait les grandes personnes et leurs mauvaises humeurs, mais selon moi, les grandes personnes étaient comme ça. Le fait est qu'elles n'étaient pas très gentilles avec moi, les grandes personnes. Je ne me rappelle pas avoir souvent reçu un compliment ni même un sourire, mais je me trompe peut-être en pensant qu'elles étaient toutes ainsi faites, les femmes comme les hommes.

Alors j'évitais d'avoir affaire aux grandes personnes, et ce m'était d'autant plus facile que lorsque j'en rencontrais une, c'était pour m'entendre dire : "Que tu es laid ! T'as les lèvres pendantes, les yeux qui restent ouverts sans cligner. Et puis t'es noir. Noir comme un Africain."

Alors je ris, lorsque je me rappelle l'accueil de Léopold Senghor lorsque je suis allé lui rendre visite à Paris en 1947 : "Et moi qui croyais que les Antillais étaient tous mulâtres !"

Pas lorsque les parents avaient préalablement assuré une peau couleur de rivière en crue et une chevelure qui ne mettait pas le peigne à l'épreuve. Telle était l'attitude incontournable de ceux qui semblaient veiller avec une vigilance imperturbable à ce qu'aucun homme, aucune femme ne manquât à son destin "d'éclaircir la race".

Plus tard j'ai connu dans les sociétés coloniales surtout des gens - dont certains étaient liés avec moi par une indéniable amitié - qui auraient pu se vanter de fonctionner comme des détecteurs de comportements hostiles, sinon inamicaux, inspirés par la mauvaise cote de leur épiderme. Presque tous leurs échecs, jusqu'aux plus banales difficultés étaient imputables à ce qu'en certaines circonstances, la couleur de leur peau ne les avait pas aidé à passer.

Et moi qui jusqu'à présent attribue tout ce que la vie m'a bourré d'insatisfactions ou d'insuccès à des causes qui auraient été anéanties si seulement j'avais pensé qu'elles auraient pu exister [...]

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"Le colonialisme et ses dérivés ne constituent pas à vrai dire les ennemis actuels de l'Afrique. À brève échéance ce continent sera libéré. Pour ma part plus je pénètre les cultures et les cercles politiques plus la certitude s'impose à moi que LE PLUS GRAND DANGER QUI MENACE L'AFRIQUE EST L'ABSENCE D'IDÉOLOGIE."
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Rocs
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MessagePosté le: Lun 19 Juin 2006 05:03    Sujet du message: Répondre en citant

Paix a son ame, il est au paradis des noirs
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Anse
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MessagePosté le: Lun 19 Juin 2006 10:48    Sujet du message: Répondre en citant

Paix à son âme je ne savais même pas qu'il était encore vivant! En Afrique, un vieux qui meurt à cet âge, on ne le pleure pas, on célèbre sa vie.

Je l'ai découvert à travers le très beau film d'euzan palcy « rue cases nègres» qui s'inspirait de son roman. Il a certainement rejoint medouze au pays de ses ancêtres, en Afrique ou il a passé près de 20 ans.
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Horus Vision
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MessagePosté le: Lun 19 Juin 2006 15:08    Sujet du message: Qu'en est-il de la terre des ancêtres? Répondre en citant

Hasard ou coincidence je venais de revoir 5 jours avant Rue cases Nègres de Euzhan Palcy. C'est toujours utile de revoir les choses dans un autre contexte par rapport à 10 ans aupparavant. Il me faut maintenant lire l'original (le livre de monsieur Zobel) pour en saisir le message tel qu'il l'a laissé.

Mais je reste sur certaines questions à propos de Joseph Zobel dont je ne connais pas la vie et l'histoire: étant né aux antilles, ayant vécu au Sénégal je me demande pourquoi sa derniere volonté n'a pas été d'être inhumé aux Antilles ou en terre d'Afrique comme il est fait référence par son personnage de rue case Negres, plutôt que d'être enterré dans le Gard. J'aurais trouvé tellement plus cohérent qu'il puisse rejoindre la terre des ancêtres, laissant un message encore plus fort comme point final à sa vie.
Peut-être était-il confronté à la réalité (liens familiaux en métropole, mariage mixte ou autre..) il y aurait-il d'autres raisons Question Question .
Si vous pouviez m'éclairer. Idea
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Mettre d'abord l'Afrique au centre de nos priorités pour une Vision du monde AFRO-CENTREE!
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Kainfri
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Inscrit le: 22 Fév 2004
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MessagePosté le: Lun 19 Juin 2006 15:15    Sujet du message: Re: Joseph ZOBEL nous a quittés Répondre en citant

Chabine a écrit:
En attendant un petit article (message pour la rédaction de Grioo, au retour du week-end Wink ), hommage à l'un de nos plus grands écrivains, l'auteur de Rue Cases Nègres, qui a inspiré le film d'Euzhan PALCY. Un petit morceau de notre âme antillaise a rejoint les étoiles... Crying or Very sad

Serge Bilé avait (gentiment) passé l'info dès hier, apparemment ils préparaient de gros sujets dessus en Martinique...

Rest in peace.
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Chabine
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MessagePosté le: Mar 27 Juin 2006 14:29    Sujet du message: Répondre en citant

Un jeune Antillais, qui a bien connu Joseph ZOBEL, lui a dédié un site très bien documenté, en forme d'ultime et vibrant hommage :

http://www.josephzobel.com/

Il y a des textes inédits, notamment le très touchant témoignage/testament sur les blessures d'enfance liées au racisme subi dans son île natale (hélas ! c'est toujours d'actualité Crying or Very sad ), et un hommage de Raphaël Confiant, mais en créole only Confused

A visiter, c'est vraiment un bel hommage Smile
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Kodjo
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MessagePosté le: Mar 25 Juil 2006 12:13    Sujet du message: Répondre en citant

Paix à son âme.

Il y a 3 ans environ, je l'ai rencontré et j'en garde un souvenir mémorable.

C'était au Club Med World de Bercy, où l'association culturelle antillaise Théatre de l'Air Nouveau fêtait ses 20 ans. Je m'approche du monsieur, qui était accompagné d'une dame, peut-être sa compagne, et je lui dis "bonsoir Monsieur, j'ai l'impression qu'on se connaît ou votre visage m'est familier, pourriez-vous me rappeler votre nom ?"

Naturellement, je l'avais déja vu dans le film RCN où il fait une brêve apparition dans le rôle du curé, puis je l'avais déja vu dans quelques reportages, mais sur le coup je n'arrivais pas à associer un nom à son visage.

C'est là qu'il me dit qqchose comme "Non non, je suis un mystérieux inconnu, personne ne me connaît" avec un air taquin. Bref il m'embrouillait, me taquinait ... Il avait l'air de s'amuser et ça m'amusait ... nos regards amusés se sont échangés et se sont dit "Au revoir" Smile

Une fois rentré chez moi j'ai réalisé, j'étais mdr en pensant que j'avais échangé quelques mots avec Monsieur Zobel ...

Wink
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Kodjo
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Inscrit le: 12 Juin 2004
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MessagePosté le: Mar 25 Juil 2006 12:13    Sujet du message: Répondre en citant

Source: http://martinique.rfo.fr/article19.html

France Ô, Lundi 24 juillet à 20h45 et mardi 25 juillet à 14h10

Hommage à Joseph Zobel

« D’amour et de silence »
Un film de Kamel Kezadri
RFO/Mona Lisa Production (1998)

Video: Extrait du film

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