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Pour un manifeste au kamo-nubisme

 
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Auteur Message
Bwana K.
Grioonaute


Inscrit le: 15 Juil 2006
Messages: 78

MessagePosté le: Sam 15 Juil 2006 16:56    Sujet du message: Pour un manifeste au kamo-nubisme Répondre en citant

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|| AU NOM DU PEUPLE ! ||
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Pour un manifeste au kamo-nubisme

Bwana K.

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« The revolution will not be televised » . Gil Scott-Heron, GHETTO STYLE.1970. -------------------------------------------------------------


A l’heure actuelle, deux tendances fortes se distinguent dans le mouvement général de réveil des consciences, qui a lieu parmi les Afrodescendants de France. La première, celle dont le discours est le plus largement relayé par les media français, a pour but l’intégration des noirs dans la République par le biais d’une politique assimilationniste qui briserait les crispations identitaires selon lesquelles, un(e) citoyen(e) français(e) ne pourrait être à la fois noir(e) et « vraiment » Français(e). La seconde, celle dont je me réclame volontiers, privilégie une vision d’émancipation plus accrue de ces noirs Français. Nous ne voulons pas nous contenter d’être des Français et jeter aux oubliettes l’essence même de notre culture. A l’image de leur créateur, il n’existe pas à ma connaissance, d’ouvrages atteignant la perfection. Encore faudrait-il qu’il existe une perfection bien définie, immuable et approuvée par tous. Les livres saints eux-mêmes donnent aussi matière à contradiction, ou du moins, à discussion. Les écrits qui vont suivre ne dérogeront donc pas à la règle. Si toi qui lis ces lignes, tu cherches quelques anecdotes amusantes sur les gens qu’on appelle communément les noirs, mieux vaut pour toi arrêter dès à présent la lecture de cette article et passer à autre chose. Car bien qu’il ne s’agisse pas d’élaborer un chef-d’oeuvre littéraire, tu dois dés à présent savoir que nous t’invitons sur un parcours dont le franchissement réclamera, sans nul doute, toute ta sagacité. En ce qui concerne le présent article, d’un point de vue autocritique, je reconnais, de manière tout à fait subjective, que l’un des aspects les plus perfectibles reste très certainement la langue choisie. Effectivement, c’est avec une incommensurable douleur que je me dois de m’exprimer dans la langue de Molière. Non pas que c’est une langue que j’exècre, bien au contraire. Cependant, mon esprit éprouve d’énormes difficultés à tolérer ce qui demeure comme une marque indélébile de la domination leucodermique sur ceux des miens. Mais je l’utilise par nécessité vitale et non de manière naturelle comme cela pourrait l’être d’un auteur « d’origine » française. Car aujourd’hui, pour des raisons pratiques évidentes, je ne peux faire autrement. D’une part, je ne maîtrise aucune langue africaine me permettant de faire force de persuasion. D’autre part, la pénétration du français au sein de la population afrodescendante est telle que l’usage de cette langue reste incontournable pour communiquer avec un grand nombre de cette population. J’insiste sur ma sincère intention de vouloir uniquement communiquer. J’éviterai donc, autant que faire se peut, de me positionner en donneur de leçons, mais plutôt en quémandeur de solutions. C’est pourquoi je vous prie de prendre mes propositions comme de simples invites au dialogue. De la même manière, j’implore votre ultime indulgence par rapport à mes insuffisances, mes oublis et mes écarts. Reconnaissez-moi, au moins, la légitimité de me questionner. Je suis las des langues de bois, des « demies vérités » que nous avons l’habitude d’ingurgiter à longueur de journées, à longueur de journaux, que ce soit de la part des leucodermes, ou, encore mieux, de ceux des nôtres devenus leurs pantins attitrés. Ces individus peu scrupuleux se fourvoient jour après jour, au grand dam des sœurs et frères qu’ils sont censés honorer. Pour ceux d’entre-nous que les autorités de ce monde s’évertuent à museler à l’aide des méthodes les plus honteuses, les thèmes que je vais aborder sont devenus, hélas, trop récurrents. Chacun le sait et l’a au bout de la langue. Il nous tarde de les faire éclater au grand jour ! Pour cela rien de tel que d’employer le media le plus diffus à l’heure actuelle : le web. L’écriture d’un livre, bien que possible, présentait trois inconvénients majeurs. Premièrement devant la virulence dont nous faisons preuve à l’encontre des leucodermes, le manque de courage des éditeurs francophones les empêcherait de nous publier. Deuxièmement, au risque de paraître redondant, je tiens à dire que je ne souhaite absolument pas écrire un livre de ce genre en langue française, pour les raisons que vous devez désormais savoir. Troisièmement, la perspective de ne voir ce livre qu’entre les mains d’une bande d’intellos me ferait frémir car mon cœur bat pour le peuple ! A l’image de ce qui se fait déjà dans le domaine de logiciels open source, je propose donc d’ouvrir le contenu de ce projet livresque à toute personne désireuse d’apporter sa contribution pour l’émancipation du plus grand nombre. Nous créerons une espèce de microgroupe de réflexion qui ne demande qu’à grandir. Notre « think-tank » cybernétique se donne comme objectif l’élaboration d’un plan de sauvetage urgent du peuple Kamo-nubien.
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Des défis à relever
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« ô mon corps, fais de moi toujours un homme qui interroge ! » Frantz Fanon, Peau noire, masques blancs. 1952.
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Depuis que les leucodermes de tout poil (Arabes et Européens) nous ont réduits en esclavage, nous n’avons cessé de chercher à gagner notre totale liberté. Sur le chemin périlleux de cette quête libératrice, nous avons connu différentes étapes marquantes. La première est certainement celle de l’abolition de l’esclavage, ensuite ce fut les décolonisations africaines et enfin, la fin légale de la ségrégation raciale aux Etats-Unis et de l’apartheid en Afrique du Sud. Mais actuellement la lutte continue. En effet, malgré l’anéantissement des oppressions précitées, la persistance de certaines autres, beaucoup plus pernicieuses, car moins apparentes et redoutablement plus dangereuses, accule chaque jour un peu plus les miens dans leur dernier retranchement. L’ultime défi de notre peuple sera de surmonter ces obstacles qui freinent sa course au développement humain, technique, économique et social. C’est uniquement lorsque nous parviendrons à ce changement que nous pourrons prendre notre pleine place dans le concert des peuples. Il nous faudra pour cela aller, définitivement, au-delà de « la section rythmique», si chère à l’émotion de Léopold Senghor.
S’il fallait établir une échelle de priorité de nos défis, quel serait le premier à relever? Sur lequel devrions-nous, en premier lieu, concentrer le maximum de nos efforts ? Il n’est pas du tout évident de répondre à cette interrogation, tant les difficultés que nous rencontrons sont nombreuses et s’entremêlent parfois. Certains peuvent dire que la difficulté majeure est la pauvreté matérielle dans laquelle les populations se cantonnent, pour d’autres, il s’agira de combattre le sous développement économique de l’Afrique, d’autres encore, avanceront que le principal frein au développement est politique, à savoir l’absence de démocratie. Dans un contexte de globalisation croissante, l’enjeu économique se généralise et les diverses idéologies politiques – autrefois, sources d’une certaine dialectique dans les opinions - ont laissé la part belle à la vision unique du capitalisme triomphant. Seul compte donc le profit financier dicté par les dures lois du marché. Dans la mesure où le continent africain ne représente qu’à peine un pour cent de l’économie mondiale, il est claire qu’il y a panique en la demeure et que nous n’avons plus de temps à perdre pour améliorer les choses dans le domaine économique. Les pays africains pourront-ils se diriger vers le développement économique sans une quelconque volonté politique dans ce sens ? Le développement économique nécessitera la mise en place d’un cadre juridique, légal et administratif que seule une responsabilité politique peut assumer. Et la pérennité de ce développement demandera la participation des principaux acteurs et bénéficiaires de cette économie, c’est-à-dire le peuple. Auquel cas, la stabilité politique, facteur primordial d’une croissance durable, se verrait mise à mal par des rébellions voire de sanglantes révoltes. En allant plus loin, nous pouvons tout simplement rétorquer aux impatients, partisans d’une démocratie à l’occidental, que le développement économique exige une certaine rigueur de gestion qui ne se révèle pas toujours conforme aux valeurs démocratiques suprêmes. Le récent cas du CPE en France est assez éloquent et révélateur de la difficulté à rendre, en permanence compatibles, les contraintes imposées par la mondialisation et les revendications d’un peuple aux abois. On le constate régulièrement en Europe, lorsque les différents gouvernements essayent de rendre leurs pays plus compétitifs face à la menace imminente des pays émergents que sont l’Inde et la Chine. La Chine, justement, n’est pas ce qu’on pourrait appeler le fleuron de la démocratie mondiale. Mais d’aucun ne remettrait en cause l’incroyable puissance économique qui se déploie actuellement dans l’Empire du milieu. Depuis quatre ans , environ, ce moteur économique tourne à plein régime, revendiquant une croissance annuelle supérieure à huit pour cent. Pendant ce temps, les démocraties de l’Euroland, pour les meilleures d’entre elles, oscillent entre zéro et deux pour cent. Par l’usage de mesures coercitives aux antipodes des valeurs démocratiques les plus élémentaires, les Chinois sortiront gagnants de l’économie de marché. L’ Inde que beaucoup désignent également comme un grand de demain, adopte une approche beaucoup plus démocratique, en apparence, pour un résultat finalement similaire. Mais la situation déplorable de la majorité des « intouchables » dans ce pays ainsi que l’éviction, en 2003, du premier ministre Sonia Gandhi, du fait de ses origines Italiennes, ternissent malheureusement, quelque peu, l’image d’ouverture démocratique que l’Inde veut à tout prix afficher.
Pour en revenir à nos principales préoccupations, ces quelques exemples nous montrent toute la difficulté de déterminer l’orientation que nous devrons prendre en priorité. Ce qui caractérise ces pays émergents, que ce soit l’Inde et la Chine, ou les Etats-Unis à leur époque, est que ce sont des états continents. Comme nous le rappelions la réalité d’aujourd’hui c’est la mondialisation croissante. Un pays de taille moyenne, c’est-à-dire qui compte moins de cent millions d’habitants, ne peut pas à lui tout seul émerger à l’instar de l’Espagne au seizième siècle ou de l’Angleterre au dix-neuvième. Nous sommes à l’heure des regroupements par grands blocs continentaux ou même transcontinentaux, à l’image du Commonwealth qui, contrairement à ce que beaucoup pensent, n’est pas l’équivalent anglo-saxon de la Francophonie, mais bien une machine économique au service des intérêts américains et britanniques. Ce qui finalement revient au même, puisque la Grande-Bretagne n’est rien de plus que le cinquante-et-unième état de l’Oncle Sam. Tout juste bonne à répéter tel un perroquet les propos fallacieux sur l’existence d’armes de destructions massives en Irak. L’avantage indéniable de ces grands, c’est évidemment de l’être déjà au sens propre et ensuite au figuré. Voilà ! Nous voyons ainsi se profiler notre objectif à horizon proche du quart de siècle à venir: la formation d’un grand bloc continental ou transcontinental. La grande problématique est de savoir si il s’agit pour nous d’intégrer un des blocs existants ou de consolider le notre. Il convient donc de savoir quels sont les blocs en présences. Nous avons tout d’abord le bloc occidental judéo-chrétien, actuellement c’est le bloc dominant formé autour des Etats-Unis, de l’Union Européenne et d’Israël. Ensuite nous avons le bloc asiatique mené par le trio Japon, Chine, Corée. Ensuite, il y a le bloc Indopakistanais avec leurs satellites (Sri Lanka, Bangladesh). Le quatrième grand bloc est arabo-musulman et s’étend du Maroc à l’Iran avec des ramifications en Malaisie. Le cinquième bloc est latino-américain et enfin nous avons le bloc Afro-subsaharien. Apparemment, nous faisons déjà parti d’un bloc et donc nul besoin d’en créer un, me direz-vous? Ceci semblerait être la logique à suivre si nous ne cherchions pas à comprendre ce qui caractérise les différents blocs et en fait leur ciment.
Nous pouvons déterminer un certain nombre d’éléments caractéristiques d’un bloc qui sont la race, la religion, l’écriture, la langue, les noms, le calendrier, l’habillement. Car à un bloc correspond en réalité une civilisation. Chaque bloc se caractérise donc par des éléments qui s’articulent avec plus ou moins de force autour de ces sept facteurs déterminants d’une civilisation. Et qui devraient permettre, au premier coup d’œil, de savoir dans quel camp appartient un individus. Qu’en est-il donc de nous? Inutile de tergiverser sur la perte d’une identité qui nous serait propre par rapport à ces facteurs cruciaux liés à la nature d’une civilisation. Pour chacune de ces composantes civilisationelles, nous pouvons déterminer un certain nombre d’obstacles qu’il va nous falloir franchir. Les plus fondamentales, telles que celles relatives à la foi religieuse ou à l’écriture et aux langues sont vraisemblablement les plus terribles. Car, c’est précisément au niveau de ces éléments que l’assimilation culturelle s’est le plus profondément infiltrée au sein de notre patrimoine cognitif. Expliquons-nous. Quelles sont aujourd’hui les maisons d’édition d’influence publiant des ouvrages dans une quelconque langue africaine ? Plus généralement, les media atteignant le plus grand nombre d’Africains diffusent-ils dans une langue africaine avec des écrits dans une quelconque écriture Africaine ? On se retrouve donc avec une masse populaire dont la pensée et l’inconscient collectif demeurent sous une totale influence extérieure et en complet déphasage avec ses réelles valeurs. Combien d’Africains rêvent en français ou en anglais ? On ne demande pas non plus à une personne de renier la religion dans laquelle elle se sent enracinée depuis de nombreuses générations. Avant de se précipiter à brandir l’étendard d’un Afrocentrisme primaire, ouvrons plutôt les yeux et prêtons l’oreille au monde. Qu’en est-il alors de ceux qui nous imposèrent cette identité? A commencer par les Arabes, d’où viennent-ils, quelles étaient leurs croyances avant l’avènement de l’Islam? Dans quelle mesure ont-ils influencé le cours de l’histoire, le destin de l’humanité ? De même, les Européens ont-ils été chrétiens depuis la nuit des temps, ont-ils toujours utilisé l’alphabet latin et les chiffres…arabes? C’est ici que le serpent se mort la queue. Contrairement à certaines idées courantes, l’aliénation, que ce soit au travers du métissage biologique ou culturel, n’est pas le propre des noirs ! Il y a belle lurette qu’on ne parle plus gaulois en France ! D’ailleurs a-t-on jamais parlé gaulois en Gaule ? A l’instar des tribus africaines d’avant le traite négrière, les tribus gauloises présentaient des caractéristiques disparates (voir Jules César – « La Guerre des Gaules » - ; et non de La Gaule !). A l’occasion, pourquoi ne pas saluer le rôle positif de la colonisation de la Gaule par les Romains ? Cette action civilisatrice a permis aux ignares de la Gaule de bénéficier d’un savoir considérable que les Romains héritèrent des Grecs qui, eux-mêmes, le devaient à Kémet (Egypte).
Les recherches paléoanthropologiques les plus récentes confortent la thèse d’une origine négro-africaine de l’humanité. Mes amis, nous avons plus de cinq mille ans d’histoire sur cette Terre et cette incroyable épopée n’est pas prête de s’achever. A condition bien sûr, pour nous, de ne pas faillir en vigilance. Les leucodermes, jusqu’alors, persuadés d’être le centre de la création divine se virent ébranlés dans leurs assises. Incroyable l’humanité viendrait d’Afrique ! Ce ne fut pas facile pour eux de digérer une telle relégation au rang de petits frères des Kamo-nubiens. Ce d’autant plus qu’ils n’ont eu de cesse d’élaborer toutes sortes de théories racialisantes sur la prétendue supériorité blanche. Si au dix-neuvième siècle, la théorie phrénologique se montra totalement infructueuse, son échec ne suffit pourtant pas à désarmer leur acharnement à vouloir justifier leur férocité impérialiste. Alors qu’on s’approchait du troisième millénaire, les leucodermes reprirent de plus belle leurs basses besognes. Richard J. Herrstein et Charles Murray, dans « The Bell Curve » - publié en 1994 -, prétendent démontrer que les faibles résultats obtenus par les sujets Afro-américains aux tests de QI ne sont pas uniquement liés à leurs origines sociales mais également à leurs particularités génétiques. En somme, les noirs auraient un gène de l’idiotie ! En septembre 2005, c’est un chercheur Chinois, Bruce Lahn, de l’Université de Chicago, qui reprend à sa sauce cette théorie. Dr. Lahn soutient qu’il y a environ 100 000 ans, lorsque des groupes d’humains quittèrent l’actuelle Afrique pour découvrir les autres territoires, ils subirent des mutations génétiques leur conférant un cerveau plus volumineux et une plus grande capacité cognitive. Bruce Lahn affirme même que ces différences entre les populations humaines vont correspondre à l’émergence de civilisations dans certaines parties du globe laissant l’Afrique dans une obscure ignorance. Ne soyons pas étonnés qu’un Chinois, tout savant qu’il est, ne sache absolument rien de notre histoire. Comment explique-t-il alors l’antériorité des civilisations africaines sur celles issues de l’Eurasie ? Chaque civilisation a sa propre évolution et suit un cours nécessairement différent des autres. Il fut un temps où notre civilisation florissante jouissait de l’admiration du reste du monde. Malheureusement, son déclin s’est accompagné d’une infériorisation des Kamo-nubiens par des peuples qui jadis ne juraient que par eux.
Incomberait-il aux noirs de rester les seuls à être envahis de relents universalistes, au risque de se diluer totalement dans la mêlasse et de n’exister plus que sous formes de traces et non de race ? Effectivement, aujourd’hui même un quarteron se voit immédiatement estampillé de l’étiquette « black ». Et ce n’est pas Colin Powell, Tigger Woods ou Mariah Carrey qui infirmerait cette allégation. Ce qui au demeurant est à la fois nocif pour le quarteron en question et pour les noirs bon teint, en ce sens qu’on nie au quarteron sa spécificité et on néglige la réalité de l’Homme Noir. Mais qu’est telle cette réalité du Noir ? Nous avons entendus et lu de nombreux discours de soi-disant intellectuels noirs se réclamant d’un ordre universel transcendant les différences entre les êtres humains. C’est à leur façon, une forme d’humanisme. Soit... Or, une fuite en avant universaliste permet d’une certaine manière de ne pas regarder la réalité en face, avec les yeux secs que confère une inébranlable sérénité. Si notre civilisation n’a toujours pas recouvré cette sérénité d’antan, c’est qu’elle n’est toujours pas assez mature pour assumer sa situation actuelle. Chacun est libre de l’y aider à sa manière. Partout dans les rues, on prône le métissage à tout-va, à coup de matraquage médiatique et les noirs gobent la mouche. Ils ne perçoivent leur survie autrement qu’à travers l’évanouissement progressif de leur essence propre. On exhibe les métis comme la forme noire, que dis-je, « black », la plus acceptable dans ce monde leucodermiquement dominé. Bien que beaucoup plus foncé qu’un Maghrébin ou certains Indiens, il y a des noirs qui se sentent tout naturellement destinés aux femmes blanches, gage de réussite sociale. Certes, une civilisation ne se réduit pas à ces quelques éléments. Les populations noires ont su conserver et transmettre d’autres héritages ancestraux, tels que les spécialités culinaires, la musique, les chants, la peinture, la sculpture, les danses et même les croyances vaudou, dont il subsiste des restes au Brésil et dans les Caraïbes. La survivance de la capoeira (venue des côtes angolaises) en est une illustration évidente. Au travers de certains de ces éléments, nous avons même façonné considérablement la manière dont une grande partie du monde ressent les vibrations de l’univers. De Los Angeles à Francfort, en passant par Paris et Londres, des générations d’occidentaux vibrent aux rythmes frénétiques du blues, du Jazz, du Rock, du Reggae, du Rap et de l’R&B. Nul besoin de redémontrer les racines africaines de ces musiques. Est-ce pour autant qu’il faille occulter qu’elles n’en demeurent pas moins le fruit de la douleur d’esclaves dont la déstructuration psychique avait par voie de conséquences arraché une partie des racines culturelles d’origine. Il y a comme une touche occidentale blanche dans le Gospel et les Negro Spirituals. Rien que dans la langue utilisée. On le note aussi dans la métrique et les sonorités emphatiques qui sont caractéristiques des chœurs de l’ère victorienne. L’apport indéniable des noirs américains fût la syncope. Cet effet donna, sans aucun doute, davantage de rythme et de vie à la monotonie traditionnelle de ces chants. Ne l’oublions jamais. Le fait est qu’aujourd’hui ce ne sont pas les musiques typiquement africaines qui font danser les foules, si ce n’est à Kinshasa, Abidjan, Dakar ou Bamako! Nous pouvons même pousser la réflexion en affirmant que les instruments utilisés pour produire ces musiques n’ont pas été crée par des noirs ! Le mot est lâché. Créer! Qu’elle est notre création dans ce monde? Qu’en reste-il, par comparaison aux autres civilisations ?
Au risque de froisser l’ego de certains, évitons de sombrer dans une attitude victimaire qui consisterait à transférer la totalité du poids de nos responsabilités sur le dos de nos oppresseurs. Il est vrai que ces derniers ont su largement profiter de nos défaillances afin de nous assujettir. C’est pourquoi, il serait suicidaire, de notre part, de demeurer oublieux de nos défaillances passées, tant elles sont tristement d’actualité. L’heure de la remise en question a sonné. Cette attitude se veut assurément être une démarche résolue vers la responsabilisation des noirs sur leur propre sort. Les populations noires ont souvent tendance à rejeter la responsabilité de leurs souffrances sur le dos d’autrui. Si il y a la famine au Niger, c’est la faute de la communauté internationale. Si le sida se répand en Afrique, c’est à cause du refus des pays occidentaux de faciliter l’accès aux traitements aux Africains. Il y aurait comme une sorte de magnétisme qui pousserait le reste du monde à nous détester. Un de mes amis, Centrafricain-Congolais de Brazzaville, avec qui je dînais un soir en ville, hésita avant de donner sa commande à la serveuse en rigolant sur le montant d’un menu qu’il jugeait élevé. Quelle ne fut pas son indignation lorsque durant cette soirée, la serveuse en question nous servit de manière lamentable ! En quittant le restaurant, mon ami affirma que la jeune femme avait agit ainsi avec nous car nous étions noirs. Moi, de m’empresser de lui faire remarquer que la serveuse était noire. Et, je l’interrogeais sur ce qu’aurait été l’attitude de la serveuse, si il avait eu un autre comportement au moment où celle-ci lui présenta les menus. Cette anecdote, semblable à plusieurs autres que j’ai eu avec des personnes noires de mon entourage, m’interpella sur l’image que les noirs peuvent avoir d’eux-mêmes. Ce n’est malheureusement souvent pas en de termes bien valorisant qu’ils se projettent dans le regard de l’autre. On navigue même, quelques fois, en pleine paranoïa. Il y a chez les noirs comme un mécanisme de rejet de soi qu’ils imputent ensuite aux autres. Comment voulons-nous être aimés des autres si nous ne nous aimons pas d’abord ? Quelles sont les raisons qui poussent les noirs à s’éclaircir la peau ? Est-ce pour des raisons médicales ? Oui, bien sûr, les leucodermes aussi se bronzent. Et pour les même raisons ? Les leucodermes dont la peau est moins fragile face aux rayons ultraviolets (UV) s’exposent au soleil et brunissent qu’ils le veuillent ou non. Pour pallier à un manque d’UV en période hivernale certains ont recours à des méthodes artificielles médicalement approuvées. Qu’en est-il des noirs qui font usage de produit éclaircissant ? Nous ne cherchons pas ici à fustiger ceux qui parmi nous s’adonnent ce genre de pratique. Mais cela devrait-il nous empêcher de chercher à savoir ce que ce type de comportement traduit ? Tout d’abord, nous constaterons qu’il n’y a aucune raison médicale à s’éclaircir la peau. S’il on considère la sensation de bien-être que cela peut procurer à certains de se décaper la peau, alors oui, on pourrait être porté à y trouver une quelconque utilité sur le plan de la santé mentale. Cependant, nous remarquerons que l’illusion de bonheur, que procure la prise régulière de stupéfiants chez le toxicomane, est à ranger dans la même catégorie. Sans se voiler la face, il faut reconnaître qu’il y a beaucoup trop de « drogués » de la peau claire parmi les Afrodescendants. Ensuite, il n’existe à ce jour aucun processus naturel permettant d’obtenir le même résultat qu’avec les crèmes décapantes. La maladie qu’a soulevé Michael Jackson, pour se justifier, est très rare et ses effets sont de loin différents de ce que les gens qui s’éclaircissent souhaitent obtenir. Enfin, nous réalisons qu’au-delà du fait que cette pratique soit hautement contre-nature, elle participe, en outre, à la fragilisation du derme, en réduisant l’écran protecteur mélanique dont la nature nous a dotés. Au chapitre de l’aliénation sur le plan de l’esthétique corporel, nous pouvons aussi ajouter la pratique, plus répandue chez nos sœurs, de se pavaner en chevelures plastifiées. Le gros problème est que cette pratique n’a rien de marginal au sein de notre communauté. Au contraire, elle est même considérée comme un signe de progrès. Progrès vers quoi ? L’esthétisme blanc bien sûr ! Imagine-t-on, un matin, se réveiller et voir toutes les femmes politique leucodermes, l’élite de l’Europe blanche, déambuler avec des coiffures en cheveux crépus ? Il y a trop longtemps que le drame inverse se produit pour les femmes noires. A cette occasion, nous ne pouvons que saluer les initiatives comme celui du « Salon boucle d’ébène » qui s’est tenu à Paris, et qui permet de regarder nos cheveux autrement qu’à travers le prisme bluffant de l’Occident.


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Un peuple en marche
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« Lorsque les blancs sont venus en Afrique, nous avions les terres et ils avaient la Bible. Ils nous ont appris à prier les yeux fermés : lorsque nous les avons ouverts, les blancs avaient la terre et nous la bible ». Jomo Kenyatta.
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L’absence de cohésion entre les nombreuses tribus africaines a été une cause aggravante du pillage systématique de notre continent aussi bien en ressources humaines que matérielles. Une défaillance largement exploitée par nos oppresseurs – et souvent même entretenue – est, très certainement, cette désunion entre nous. Leur leitmotiv est de nous diviser pour mieux régner sur nos cendres. Nous le savons tous. Que pouvons-nous faire pour que cela cesse ? De nombreuses orientations sont envisageables. Une première serait par exemple d’assumer pleinement nos appartenances actuelles. Certains se reconnaissent d’avantage de points communs avec l’un des blocs qui ont l’hégémonie sur nous, à savoir: l’Occident judéo-chrétien et le bloc arabo-musulman. Or, d’une certaine manière, ce choix d’attachement à l’agresseur est symptomatique d’une forme du syndrome de Stockholm, dont souffrent la plupart des peuples colonisés. Outre la perte de notre identité propre, du fait de l’intégration du processus de leucodermisation, cette attitude d’adoption du camp de l’oppresseur, s’accompagne d’un mépris profond de la part de ce dernier. Ce qui ouvre la voie à toute sorte de comportements négrophobes au sein de ces blocs. En effet, les populations noires, dans l’un ou l’autre des blocs, sont généralement cantonnées dans des rôles de subalternes. Cet assujettissement trouve sont origine dans deux phénomènes distincts. En premier lieu, la population noire ne représente jamais le plus grande portion dans ces blocs. En tant que minorité, elle est en proie aux décisions de la majorité dominante et n’a qu’une influence mineure sur les choix d’orientations politiques, religieuses, économiques ou sociétales, qu’au contraire elle subit de plein fouet. Sous l’influence judéo-chrétienne, il sera, entre autre, question pour les assimilés chrétiens d’origines africaines de baptiser leurs progénitures suivant la tradition liturgique des saints désignés par l’église catholique romaine et d’adopter le calendrier chrétien. Et par dessus le marché, de confesser que « le salut vient des juifs » ! Le régime ségrégationniste de l’apartheid Sud-africain peut largement en témoigner. En effet, l’un des derniers gouvernements avec lesquels il a collaboré n’est autre que celui de l’Etat juif d’Israël. Dans le monde musulman, on persuadera les noirs que le djihad islamique contre l’Occident doit être au cœur des priorités africaines, que tout jeune africain devrait suivre l’école coranique et que l’arabe est La langue sainte. En second lieu, la minorité en nombre ne justifie pas seule l’état de misérabilisme duquel les noirs ont tant de mal à s’extirper. Lorsque l’on considère des situations similaires, en terme démographique, mettant en jeu d’autres groupes d’individus, nous en tirons des remarques fort édifiantes. La situation des quatre millions de boers d’Afrique du Sud imposant la suprématie blanche à l’écrasante majorité des quarante millions « d’âmes noires », ou encore la prééminence des lobbys juifs en Occident, nous enseigne qu’un groupe a d’autant plus de chance de se retrouver à la tête d’un ou de plusieurs autres groupes qu’il détiendra les clés de l’édifice civilisationel de l’ensemble de ces groupes. Pour ce faire, le groupe aspirant à la domination peut utiliser la force pour s’accaparer ces clés, comme ce fut le cas en Afrique du Sud. Il peut aussi utiliser le savoir et les idées. Ainsi les juifs se maintiennent-ils au sein de l’élite occidentale, tout simplement parce qu’ils en maîtrisent les fondements et les valeurs, puisqu’ils en sont la source. En Occident, l’emprise des castes maçonniques plane notoirement sur la vie collective et privée des individus. Auréolé de son appartenance de longue date à l’ordre des Francs-maçons, Jacques Chirac n’a fait qu’une bouché de Lionel Jospin aux élections présidentielles de 1995. Or, aujourd’hui ce sont les juifs qui font vivre la Franc-maçonnerie. Ils en ont investi les plus puissantes obédiences. Car, celle-ci recrute parmi l’élite, aussi bien financière qu’intellectuelle. Et, il faut reconnaître que dans ces domaines, les juifs s’imposent d’une manière écrasante. D’ailleurs, le siège du Grand Orient de France est situé au 16, rue Cadet à Paris, dans le neuvième, en plein quartier kacher ! Dans un quartier certifié halal, ce siège serait, sans aucun doute, dans une bien différente posture ! De nombreux grands savants et penseurs Européens viennent de familles juives. Même si certains ne pratiquaient pas la religion juive en tant que telle. Ce sont eux qui ont en grande partie élaboré la civilisation occidentale. Pour ne citer que ceux-là : Marx, Freud, Einstein, Bergson. Il serait bien plus difficile pour eux de faire de même en Asie. Les références culturelles asiatiques, les plus fondamentales, ont essentiellement été produites par d’authentiques Asiatiques. Confucius, Bouddha, Sun Tzu ( « L’Art de la Guerre » ), Miyamoto Musashi ( « Le Traité des Cinq Anneaux » ), Lao Tseu. Rien de comparable avec nous. Loin de nous le désir de nier l’existence de travaux équivalents qui auraient émané de l’esprit d’authentiques Kamo-nubiens. Cependant, force est de constater qu’aujourd’hui, nous n’avons que peu ou prou de traces de ces éléments. La falsification de l’histoire, orchestrée par les leucodermes, n’y est certainement pas pour rien. Ces derniers, à l’aide des plus vicieux subterfuges, ont réussi à nous faire croire que le Christ était un aryen aux yeux bleus ! Et à nos grands-parents, que leurs ancêtres étaient des Gaulois ! A noter que le bouddhisme est devenu l’apanage d’un peuple différent de celui dont il fut tiré. Ce sont les moines Tibétains qui font autorité en la matière et non plus l’Inde de Sid Arta. Un exemple à méditer.
Concernant les croyances auxquelles la majorité de noirs adhèrent, qui y fait autorité ? Nous ferons économie de trivialité en écartant toute attitude visant à attribuer à cette autorité une nature spirituelle, divine ou mystique. Il est évident que si on se place dans le cadre de la foi, toute autorité vient d’en haut. Même celle du maître sur l’esclave, n’est-ce pas ? Ce que nous cherchons à comprendre, c’est l’enjeu politique qui se trame derrière. La situation des noirs serait-elle identique à ce qu’elle est aujourd’hui si les noirs étaient aux yeux des autres peuples les garants d’une quelconque foi qu’ils auraient en partage avec ces peuples ? Comment pouvons-nous nous targuer d’être enfin libres alors que les verrous de l’emprisonnement mental ne se sont jamais autant refermés de la sorte sur un peuple? Aujourd’hui, la plupart des pays africains scandent des hymnes nationaux dans les langues de leurs « maîtres-bourreaux », plusieurs élites africaines ont des compagnes issues des rangs de leurs « maîtres-bourreaux ». Les théories du « Bell Curve » seraient-elles fondées ? Faut-il donc reconnaître à la colonisation du continent africain son rôle positif ? Car, si il est vrai que la colonisation a eu pour effet qu’un semblant de fraternité puisse naître entre des pays dont le dénominateur commun était la métropole coloniale, au travers par exemple de l’usage d’une même langue et d’une foi commune, elle a malheureusement aussi engendré des antagonismes profonds entre des peuples pourtant très proches par nature, tels que les Hutus et les Tutsi du Rwanda. C’est ainsi que voit rejaillir dans la population noire des conflits issus des rivalités entre les « maître-bourreaux ». Pourquoi ces luttes entre Africains francophones et anglophones, entre noirs chrétiens et noirs musulmans ? Bien sûr, je me refuse à croire que la destiné des noirs soit de servir de faire-valoir aux autres peuples. Jusques à quand supporterons-nous d’être leur marchepied ? Je ne peux m’empêcher d’envisager une autre orientation pour nous. Une évolution dans laquelle nous sommes réellement davantage maîtres de notre destin. La leucodermisation n’est pas un processus irréversible.
A la lueur de ce que nous avons observé jusqu’à présent, il semble possible d’établir les conditions propices à une renaissance de notre peuple. La condition sine qua none est sans aucun doute l’union au sein d’un bloc dans lequel nous serions majoritaires et dont nous serions à la base des fondements. De part l’éparpillement de la diaspora, par-delà les terres et les mers, ce bloc serait nécessairement transcontinental. Que vous soyez un noir musulman, un noir chrétien, anglophone, francophone, hispanophone, lusophone, métis, quarteron, octavon, un chabin, c’est votre négrité qu’on vous reprochera. Pour ne pas dire votre noirceur… Et ce quelle que soit votre appartenance à l’un des blocs hégémoniques. En nous désignant uniquement par une couleur l’oppresseur ne tente-t-il pas de nous nier notre identité d’être humain ? A la différence de l’animal, un être humain a une civilisation. Comment une couleur pourrait-elle avoir valeur de civilisation ? Parle-t-on de civilisation blanche, jaune, rouge, beige, ocre ou grise ? Pourquoi parlerait-on de civilisation noire ? C’est le choix de nos oppresseurs de nous catégoriser en fonction d’une couleur. Ils ont l’habitude d’agir de cette manière, exprimant ainsi tout le dédain qu’ils peuvent éprouver à l’égard des peuples qu’ils veulent dominer. Les Comanches, les Iroquois, les Cheyennes, les Incas, les Hurons, les Mohicans, les Navajos et autres peuplades de l’Amérique précolombienne, ont tragiquement fait les frais de ce dénigrement à outrance, en se voyant désignés par une appellation que leur bourreaux savaient pertinemment qu’il correspondait au peuple habitant le long du fleuve Indus, situé à plusieurs de milliers de là. De nos jours encore, aux yeux de la plupart des occidentaux, c’est la couleur de notre derme qui tient lieu et place de culture ou de civilisation. Ils se plaisent à dire qu’ils aiment la musique noire ! Comme moi, j’apprécierais le cinéma « jaune » ? Mais quel est notre choix à nous ? Comment nous définissons-nous ? Quel peuple sommes-nous vraiment ? Ne sommes-nous que des noirs ? Toute notre nature d’homme ne tiendrait donc qu’en une couleur de peau ? Pourtant, en y regardant de plus près, l’observateur, même le moins averti, se rendra compte que nous n’avons ni l’exclusivité, ni la spécificité de cette couleur de peau. En effet, d’une part, il existe sur cette terre de nombreuses personnes présentant une peau foncée dont la pigmentation est identique à celle de nombreux noirs. Une bonne partie de la population Indopakistanaise possède cette caractéristique. Cependant, sont-ils catégorisés comme noirs au même titre que nous ? D’autre part, nous connaissons tous des individus issus de la diaspora dont la carnation est fort éloignée du noir bon teint. Aux Antilles, par exemple, les effets dévastateurs de « l’impurification ethnique » perpétrée par les leucodermes sur les esclaves Africaines, au travers de viols systématiques, les souillant à jamais, eurent pour conséquence la dilution de l’essence kamo-nubienne dans la chair de nombreux fils et petits-fils d’esclaves. Il n’en demeure pas moins vrai que ces personnes sont constamment désignés, par ces mêmes leucodermes, comme étant des « black », donc considérés comme des noirs à part entière (entièrement à part ?) !
Lors d’une prise de conscience comparable dans les années soixante, les noirs américains choisirent de se revendiquer Afro-américains, et ainsi, marquer clairement leur attachement à la terre dont leurs ancêtres furent arrachés de force. A la différence des Afro-américains, les blancs d’Amérique décidèrent, de leur plein gré, de quitter l’Europe et de dérober le « nouveau monde » à la population autochtone appelée « amérindienne ». Notre vaste famille qui comprend donc les Afro-américains, les Afro-caraïbéens et les Afro-subsahariens a pour fondement la civilisation kamitique égypto-nubienne. A ce propos, la lecture de « Nations Nègres et Culture » de feu le savant Professeur Cheick Anta Diop, peut se révéler fort intéressante. Car, dans cet ouvrage savamment documenté, dont la première version apparut en 1954, Cheick Anta Diop relève le défi de ramener à la lumière deux éléments clef de notre civilisation, jusqu’alors, tenus à l’écart : en premier lieu, le caractère nègre de la civilisation égyptienne, en second lieu, la nature profonde des liens entre l’Egypte antique et le reste de l’Afrique. Nous sommes le peuple Kamo-nubien. Employer le terme « kamit », - tout seul ! -, n’avancerait pas à grand chose, puisqu’il désigne uniquement une couleur. C’est par ce terme que les Egyptiens eux-mêmes se désignaient. Voilà pourquoi, nous lui ajoutons le terme « nubien », qui, lui, renvoie à une civilisation. C’est de la Nubie – grossièrement, l’actuel Soudan et une partie de l’Ethiopie (Kousch) – qu’un peuple est parti fonder la civilisation kamitique. C’est ainsi qu’a débuté notre histoire bien avant que nos oppresseurs de ce jour ne songent même à nous égaler en terme de développement technique, économique et humain. Du fait de notre longévité notre civilisation s’est énormément diversifiée, au risque cependant de se balkaniser. A tel point qu’à ce jour la profusion et l’exubérance de notre culture n’ont pas leur pareil dans ce monde. Certains diront que l’unité raciale comme ciment constitutif de ce bloc kamo-nubien fait défaut. En effet, quel point commun entre Christine Aron et Basile Boli ? Nous leur demanderons simplement de nous dire si l’union d’un(e) Européen(e) nordique et d’un(e) Maghrébin(e) est perçu comme une union mixte en terme raciale. Qu’en est-il donc d’un(e) Européen(e) du sud plutôt brun(e) avec un(e) Européen(e) nordique? De part la similitude phénotypique frappante entre un(e) Maghrébin(e) et un(e) Européen(e) du sud plutôt brun(e) - on les qualifie tous les deux d’ailleurs de méditerranéens – il est fortement probable que les enfants issus de ces deux unions soient phénotypiquement identiques. Et pourtant tout ceci n’empêche que les Nordiques et les Méditerranéens d’Europe appartiennent à un bloc distinct des Méditerranéens du Maghreb. Zinédine Zidane aura beau remporter des trophées au nom de la France, épouser une Espagnole, aura beau avoir les yeux et la peau plus clairs que beaucoup d’Européens, ces derniers ne le considéreront jamais véritablement comme l’un des leurs ! Car au-delà des particularités physiques, c’est bien davantage un ensemble de valeurs communes qui détermineront les caractéristiques d’une civilisation. Un chabin, un métis ou un quarteron ou même un octavion qui adhère sans retenu aux valeurs kamo-nubiennes et les fait prospérer est un Kamo-nubien à part entière. Il nous sera certainement beaucoup plus utile qu’une noix de coco aussi creuse que son discours teinté de préjugés bourguignons. Une récente étude du génome humain menée en Allemagne a révélé, en outre, l’existence d’une plus grande disparité entre les populations Afro-subsahariennes, qu’entre un sous-groupe de cette population et des groupes spécifiques à travers le globe. Ceci conforte la théorie selon laquelle, l’homme originel vient du continent africain, puis s’est diversifié pour donnée naissance aux différentes populations humaines terrestres. Finalement, malgré notre diversité génétique nous faisons toujours parti du même bloc kamo-nubien. Car, le kamo-nubisme ne consiste pas en la couleur du derme, mais bien en un ajustement complexe de composantes civilisationnelles propres aux Afrodescendants. Pour le quart de siècle à venir, le défi pour nous sera, très certainement, de couper cours aux différentes orientations que d’autres civilisations optent pour nous. Pour ce faire, il nous faudra révéler au monde une nouvelle élite formée aux valeurs kamo-nubiques que sont les notres et qui ne seront animés que par le seul but de faire prospérer ces valeurs et leur peuple. Cette élite fera autorité sur le plan de la foi religieuse (si nécessaire), en puisant dans l’immense patrimoine africain, sur les pas de Cheick Anta Diop, elle rétablira la vérité sur notre histoire et la diffusera à tous, elle se fédérera autour de l’Afrique.
Plus concrètement, nous pouvons envisager un mode de développement répondant aux besoins actuels de notre continent. Schématiquement, on a vu qu’en Occident, l’ère industrielle du dix-neuvième siècle a entraîné un exode rural des campagnes vers la ville, qui s’est achevé vers la seconde moitié du vingtième siècle. En même temps, l’urbanisation croissante et finalement la périurbanisation ont engendré de nouveaux besoins et de nouveaux désirs qui se caractérisaient par leur instantanéité et leur quantité. Après avoir accéléré son automatisation, l’industrie a entamé sa mutation en pourvoyeur de services diverses et variées de manière à répondre à la demande et de faire face à la concurrence. C’est ainsi que depuis les années soixante-dix l’informatique a connu un franc succès car elle était à même de répondre aux exigences de réductions de coût et de délai. Aujourd’hui la population rurale représente moins de quarante pour cent de la population en Europe - vingt-cinq pour cent pour la France, qui compte l’une des plus grandes de l’Union Européenne - . Pour ce qui est de l’Afrique, les choses sont complètement différentes. Aujourd’hui l’essentiel de la population africaine vit en milieu rural, environ soixante-cinq pour cent. Les ressources agricoles, bien qu’épuisables, restent encore considérables. Si l’on peut se réjouir de la nomination d’un homme aussi compétent que Cheick Modibo Diarra à la tête de Microsoft Afrique et sans vouloir nier à l’informatique l’intérêt qu’il va représenter pour le développement du continent africain, les nouvelles technologies de l’information ne semblent pas pouvoir répondre en priorité de la manière la plus adéquate aux urgences alimentaires et sanitaires auxquelles la population africaine doit faire face. Trois millions de personnes meurent de malnutrition chaque année en Afrique, sur trente neuf millions de séropositifs que compte le monde, vingt-huit millions survivent en Afrique subsaharienne. Soixante quinze pour cent des femmes séropositives au monde sont Africaines. La clé d’un développement durable passera certainement par un renforcement du secteur agricole et de celui de la santé. Il est dommage de constater, à quel point, en Afrique, pullulent des produits importés de l’Occident ou de l’Asie. De la voiture au fer à repasser en passant par les téléviseurs, aucun de ces produits n’est manufacturé en Afrique. Le cynisme ne serait pas si atroce si nous ne réalisions point que la plupart des matériaux constituant ces produits proviennent bien de chez nous, en Afrique : le tantale des téléphones portables, le plastique tirés du pétrole, les bois, le caoutchouc des pneus, le cuivre, l’or, les diamants. De même qu’en Europe, l’avènement de l’industrie doit être anticipé par la construction d’infrastructures routières, ferroviaires et portuaires. Même si cela peut sembler trivial, il faut préciser que ces grands travaux nécessiteront toute la vigueur de bras bien nourris. D’où, la nécessité de consolider le secteur agricole africain, car de là nous pourrons vaquer à des occupations industrielles lourdes. Ce qui nous permettra de sortir du cercle vicieux consuméristes qui nous rend trop dépendants vis-à-vis des productions manufacturières des autres blocs. Ce consumérisme, on le constate, malheureusement au quotidien, dans les moindres activités des noirs. Les apatrides Africains à Paris s’agglutinent dans les commerces appartenant aux ressortissants des autres communautés. Ils vont et viennent chez les Indopakistanais pour les cartes téléphoniques prépayés ou accéder à une connexion Internet, achètent leur viande certifiée halal chez les bouchers Arabes, se procurent d’autres denrées chez les Chinois. Tout cela se passe dans un quartier soi-disant africain. Comment se fait-il que les nouveaux immigrés, tels que les Indiens, supplantent aussi aisément les noirs alors que les liens entre la France et les Africains, suite à la colonisation, sont censés être beaucoup plus fort qu’entre la France et les autres ressortissants du tiers-monde vivant sur le territoire français ? Le lien entre la manière dont évolue la communauté noire de France et la situation des noirs dans ce monde est assez évident.
Malgré tout, notre politique actuelle étant principalement orientée dans le sens de la satisfaction des plaisirs des anciennes métropoles coloniales, les populations autochtones sont laissées pour compte. Les principaux freins au développement économique de notre continent sont d’ordre structurel. Nous débordons tellement de richesses naturelles, qu’en principe, les facteurs conjoncturels devraient avoir un impact moindre. Mais c’est la structure même de nos économies qui nous livre en proie aux aléas de la conjoncture. Les dictateurs Africains privilégient la production minière au détriment de la production agricole. Peu leur importe donc que le peuple crève de faim, tant que la métropole néo-coloniale leur fournit des mercenaires pour assurer la sécurité de l’extraction minière ou pétrolifère, ils sont amplement ravis. Inutile de préciser que ce n’est pas avec de tels laquais aux services des blocs hégémoniques, que le peuple Kamo-nubien renaîtra de ses cendres. Ils ne font que perpétuer une de nos défaillances les plus regrettables, à savoir, la sinistre tradition des roitelets nègres qui en échange de bijoux de pacotilles vendirent leurs propres sœurs et frères en esclavage durant la traite négrière. Qu’ont donc gagné les Mobutu, Bokassa et autre Savimbi en vendant leur peuple ? En général, ils finissent leur piètre existence dans un état moribond, traqués comme des bêtes sauvages. Après plusieurs semaines de fuite, le maréchal Mobutu meurt rongé par le cancer au Maroc. La poursuite de Savimbi, que certains ont surnommée la « traque du fauve », s’est achevée par l’exécution de celui-ci en pleine brousse. Guère plus reluisantes que ne semblent être les chutes de leurs acolytes, le Libérien Charles Taylor et le Tchadien Hissen Habré. Ces deux « saigneurs » de guerres encourent des peines d’emprisonnement à vie. De ce dont ils se frappaient la poitrine, l’histoire ne retient jamais rien de bien glorieux, uniquement d’indicibles immondices. Le plus inquiétant reste, cependant, l’impuissance avec laquelle le peuple Kamo-nubien assiste depuis une quinzaine d’années au renouvellement de ces roitelets. En effet, si hier l’oligarchie dictatoriale africaine se composait, entre autre, de Mobutu, Eyadema, Bokassa, Senghor, Habyarimana, Houphouët-boigny, Hissen Habré, leur a succédé, non sans l’aval des « maitres-bourreaux», une nouvelle génération non moins soumise et dont les figures de proues sont Abdloulaye Wade, Joseph Kabila, Paul Kagame, Faure Gnasigbe et Idriss Débile. Bien sûr, malheureusement, certains dinosaures demeurent indéboulonnables dans leur rôle de valets de la FranSSafrique : les dénommés Omar Bongo, Paul Biya et Sassou Ngessou. A la différence de leurs homologues Chinois, nos chers dictateurs n’oeuvrent nullement dans le sens des intérêts du peuple. Et ceci tient largement au fait qu’ils n’ont pas été baignés au plus profond de l’essence kamo-nubienne, mais ont plutôt été modelés et formatés par des civilisations violatrices de nos intérêts. Ces roitelets n’ont aucune valeur propre à défendre, au sens idéologique du terme. En terme pécuniaire, seule l’alimentation de leurs nombreux comptes bien garnis en Suisse les intéressent. C’est-à-dire que leurs agissements n’ont absolument pas pour but, par exemple, la préservation d’une race, d’une foi, d’une langue, d’une écriture, en un mot d’un peuple. Si ce n’est uniquement à l’échelle tribale ! Lorsque Jacques Chirac sort d’une conférence européenne au cours de laquelle un citoyen Français, en l’occurrence, Antoine Seillière, s’exprime exclusivement en anglais, le président Français entend bien défendre une valeur qui lui est chère : la langue française. Les dictateurs Africains n’éprouvent pas du tout ce genre de problème. Eux pour qui le choix de l’usage des langues occidentales comme langues nationales va de soi. « The Bell Cuve », quand tu nous tiens…
En ce qui concerne l’éducation, dans le second degré, les petits africains devraient recevoir des enseignements en langues africaines. A l’image du latin et du grec en Europe, l’étude d’écritures africaines antiques devraient être instaurée. Il existe aujourd’hui une tentative d’écriture panafricaine avec le Mandobe, développé en R.D.C. Toujours dans le même registre, il sera impératif de traduire les concepts scientifiques et techniques dans des langues africaines afin que les africains se réapproprient un savoir-faire technologique. La valorisation de la culture africaine devra se traduire également par l’instauration de fêtes de célébration telles que le Kwanza. L’Afrique devra reconnaître tous ses enfants en facilitant, par exemple, les démarches d’obtention de visa pour la diaspora kamo-nubienne, en particulier pour les descendants de déportés Afro-américains et Afro-caribéens. Les Etats-Unis, par exemple, n’exigent pas de visa pour un séjour inférieur à un mois aux ressortissants de l’Union Européenne. Pourquoi ne ferions-nous guère mieux que cela pour des sœurs et frères que l’on nous a enlevés ? C’est un moyen comme un autre pour lutter contre la fuite chronique de cerveaux africains. Devant la situation désastreuse de notre continent, beaucoup de bonnes volontés ont baissé les bras et ont tenté leur chance ailleurs, à la recherche d’une vie meilleure. C’est en particulier vrai pour les nombreux ingénieurs et médecins Africains qui exercent en-dehors du continent. Le dernier espoir qu’il nous reste, réside en chaque Kamo-nubien(e) aux quatre coins du globe. Les associations qui prétendent représenter les noirs de France devraient se mettre en contact avec d’autres associations similaires aux U.S.A/Kanata ( le véritable nom du Canada – qui signifie littéralement la terre des Iroquois - quel comble ! ) et en Amérique Latine. Il existe au Chili, par exemple, une communauté afrodescendante appelée Lumbanga. Le CRAN devrait se dépêcher de coopérer avec eux dans les plus brefs délais. Après son succès aux présidentielles chiliennes, Michelle Bachelet a reçu Ségolène Royale, venue tout droit de Jarnac pour lui présenter ses félicitations. La future éventuelle présidentiable a tenu compte du fait que Madame Bachelet est, non seulement, d’ascendance française, mais aussi, une consoeur socialiste. Les mouvements kamo-nubistes, à travers le monde, doivent travailler ensemble. Car une fois l’élite kamo-nubienne formée et aguerrie, ses cris d’exhortation au changement n’obtiendront aucun résultat probant sans l’écho d’un peuple uni et soudé. Il incombera, bien évidemment, à l’élite d’insuffler cette prise de conscience collective, sans laquelle toute lutte resterait vaine. 2006 est , entre autre, l’année de la coupe du monde de football en Allemagne. A l’image des équipes africaines de football qui n’exploitent pas suffisamment leurs énormes potentiels collectifs, se contentant de miser sur quelques exploits individuels pour s’en sortir, le peuple Kamo-nubien a trop souvent tendance à privilégier la voie individuelle, au détriment d’une solidarisation dont le rendement serait certainement bien meilleur. Soyons les gardiens de nos frères et sœurs. Sortons des sentiers battus de l’individualisme ambiant.
Sur le plan religieux, la question est évidemment beaucoup plus délicate dans la mesure où, la foi a une dimension transcendantale qui surpasse les limites connues du commun des mortels. On ne saurait demander à une personne de renoncer à sa confession sous prétexte que celle-ci fut transmise à ses ancêtres sous le couperet de l’épée. Mais rien de tout cela ne devrait nous empêcher de nous atteler avec ténacité à la tâche qui est la nôtre. Celle sans laquelle l’être humain ne serait pas un animal pensant. Le but avoué de notre démarche étant bien entendu de parvenir à une compréhension aussi poussée que ce peut - en tenant compte du lapse de temps que nous pouvons y accorder, bien évidemment - de la substance de la donnée religieuse. La généalogie des trois grandes religions monothéistes établit l’antériorité du judaïsme sur les deux autres. Les témoignages écrits judaïques les plus anciens constituent donc, en quelque sorte, une part non négligeable de la teneur de cette donnée religieuse. Or, des découvertes effectuées sur les manuscrits de la Mer Morte, en 1947, révèlent la présence de similitudes avec certains écrits du talmud. En particulier, il a été démontré que l’hymne d’Âton que les prêtres Kamits entonnaient lors de cérémonies incantatoires à la gloire du disque solaire est, en de nombreux points, identique au Psaume 104 attribué au roi David. Comment expliquer alors que ces manuscrits kamits datent de plusieurs siècles avant l’ère de David ? Pierre Nillon, dans « Moïse l’Africain », revient sur un élément partagé à la fois par les juifs, les chrétiens et les musulmans, à savoir, la nature kamite du père fondateur de la loi juive. Il soutient que Moïse a permis aux hébreux de s’accaparer le monothéisme kamit. Est-ce à dire que la conversion forcée des Kamo-nubiens aux religions monothéistes, à partir du Moyen-Âge , n’est que le retour du boomerang suite à la récupération du culte du dieu unique par les Hébreux ? Toujours est-il que plusieurs zones d’ombres subsistent dans cette affaire. Et leur éclairage peut nous permettre non seulement d’arriver à percer les mystères de la civilisation kamo-nubienne mais encore celle d’une grande partie de l’humanité.

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Le temps des sacrifices
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« Les hommes de la négritude, eux, loin de couler leur souci dans les circonstances historiques qui « élisent une nation, une race, une classe », en adoptant d’un seul coup le parti de la révolution, se firent docilement Outre-mer, les bouches de l’outre-tombe. » Stanislas Spéro Adotevi, Négritude et Négrologues. 1972.
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Les périodes de luttes sont, à juste titre, à considérer comme des périodes de sacrifices. Aujourd’hui encore, l’histoire nous appelle à nous battre ardemment pour notre survie. Ce qui fait de nous une génération sacrifiée. Si, jusqu'à présent, nous parlions du kamo-nubisme comme d’une réalité tangible, c’est uniquement pour le révéler à certains esprits récalcitrants, ceux pour qui il appartiendrait encore au domaine du fantasme d’une poignée de nègres nostalgiques d’un éventuel passé glorieux. Bien qu’en totale contradiction avec eux, nous les comprenons. Nous leur accorderons même ce scepticisme dont ils font preuve à l’égard de nos appels à un réveil parmi les nôtres. Il faut ajouter à cela que le sentiment d’appartenance à un peuple ne s’est fait que petit à petit, suite aux agressions répétées de nos oppresseurs. Comme nous l’avons vu la matrice kamo-nubienne est un réservoir d’énergie qui fourmille de diversités. Cette énergie doit être canalisée en servant nos intérêts en toute circonstance. Notre force résidera à privilégier nos intérêts communs. Chaque Kamo-nubien doit apprendre à participer à ce réveil et apporter sa pierre pour l’édification de tous. C’est le temps des sacrifices. Les Afro-américains y furent contraints, eux dont les ancêtres parlaient des langues diverses et appartenaient mêmes à des empires en conflit, ne forment aujourd’hui qu’un seul et même peuple. Des langues et des coutumes disparaîtront dans les batailles que nous nous devons de livrer à l’assujettissement auquel nous sommes réduits. Les Kamo-nubiens se trouvent ainsi à la croisée des chemins. Les voies que nous allons emprunter dans les années à venir auront une grande incidence sur le sort des enfants de nos enfants. D’où, la nécessité absolue pour nous, de ne point faillir dans la tâche qui nous incombe. C’est notre avenir qui est en jeu. Pour ne pas être parvenus à accomplir ce genre de devoir, des peuples tels que les amérindiens ont été anéantis. Certes, notre disparition totale, sur le plan physique, ne semble pas prête de se produire de ci tôt. Ceci étant, on ne peut s’empêcher d’avoir froid dans le dos après la lecture de l’enquête menée par le journaliste Britannique, Edward Hooper, (« La Rivière : Un voyage à la Source du VIH/SIDA» , publié en 1999 ), où il est question du complot fomenté par les puissances occidentales, dans les années cinquante, afin de mettre au point une arme bactériologique leur permettant d’exterminer la population d’Afrique Centrale. Ce plan macabre donnera naissance au virus du SIDA qui sévit actuellement en Afrique subsaharienne. D’où la pleine légitimité pour nous de rester vigilants face aux dangers réels menaçant notre intégrité physique.
En ce qui concerne notre civilisation, la menace est tout aussi réelle et suffocante telle une couleuvre. Encore, faudrait-il que ce propos remonte à la surface de nos pensées. Bien qu’en chacun de nous subsistent des questionnements vis-à-vis de ces luttes que nous devrons, en grande partie, mener contre nous-mêmes, leurs réponses concrètes restent rares. Comment, par exemple, certains vilipendent le maintient des croyances religieuses venues à nous par nos bourreaux et ne peuvent eux-mêmes renoncer à l’usage des langues des colonisateurs ou encore au douteux tracé frontalier de l’Afrique ? En considérant les difficultés qui s’érigent devant nous, en murailles infranchissables, l’âme honnête peut choisir de les contourner par des formules sophistes et humanistes, saupoudrées d’universalisme et surtout d’une belle dose d’hypocrisie. Comme lui a appris son maître ! C’est ainsi que l’on peut entendre dire, parmi nous, que l’histoire de l’humanité s’est faite par échanges et imbrications entre les différentes cultures. Il convient, évidemment, pour ceux de nos frères et sœurs qui affirment, de la plus éhontée des manières, de tels propos, de passer à la trappe la nature réelle de ces échanges et imbrications. De peur, peut-être, de heurter l’hypersensibilité du maître-bourreaux, et, sans doute, jouant au chien de Pavlov, dans le faible espoir de se consoler en rongeant le bout d’os qu’il tient dans la main. Au rang de ces lots de consolation, nous pouvons citer la nomination, par la mégère de Windsor, de l’épouse d’un acteur gaulois sans talent, au poste honorifique de « gouvernante » des terres spoliées aux vaillants Iroquois. Tout un programme ! Avec cette preuve de la haute estime que les leucodermes ont à notre égard, qu’attendons-nous pour oublier les cannons des troupes napoléoniennes bombardant méthodiquement chaque orifice nasal des sphinx, afin d’effacer de ces derniers, les traces négroïdes les plus apparents ? A la grande différence de Michaelle Jean, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, Roger Ferguson, ex-vice-président de la Réserve Fédérale Américaine, concourait pour un poste dont l’enjeu n’avait absolument rien d’honorifique. Bien que présentant un bilan plus que favorable après une période, pourtant, très critique – le passage à l’an 2000 avec ses craintes du Y2K et les événements du 11 septembre -, ce Kamo-nubien bon teint, de 54 ans, se voit refuser la succession d’Alan Greenspann, alors patron de la Fed, au profit d’un leucoderme sorti on ne sait d’où. L’univers peu coloré de la finance ne pouvait tolérer l’idée qu’un Kamo-nubien de cette trempe tienne les mannettes. En attendant, les noirs Français pourront se consoler avec un noir au JT. [/color:


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Bwana K.
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MessagePosté le: Sam 15 Juil 2006 17:02    Sujet du message: Pour un manifeste au kamo-nubisme (suite et fin) Répondre en citant

Tant que l’on voudra nier le caractère singulier de la civilisation kamo-nubienne, on ne pourra pas expliquer pourquoi ce sont les Kamo-nubiens que l’on peut laisser se noyer sans secours en Louisiane, brûler vifs dans l’insalubrité des appartements parisiens ou jeter dans le désert marocain. On ne pourra pas, non plus, trouver d’explication aux cinq millions de morts des conflits des Grands Lacs, entre 1994 et 2004, ou le génocide arabisant à ciel ouvert, qui a lieu en ce moment, au Sud-Soudan, berceau de la civilisation kamo-nubienne. Le Darfour de nos impuissances.

Il nous faut cerner le terrain premier de nos luttes. Nous insistons et le disons encore, c’est en Afrique que nous devons apporter le maximum de nos efforts. Ses enfants cesserons d’être maltraités tels des orphelins anonymes, lorsque leur mère Afrique reprendra la place qui est sienne, source inépuisable de fécondité, berceau de l’humanité, poumon de la Terre. Puisque c’est vers la terre mère que nous devons nous diriger, optimisons nos ressources alors que le temps presse. La liste des prédateurs s’allonge au fur et à mesure que nous tournons en rond. Des requins venus de l’orient lointain s’empressent de nous soumettre à leurs exigences. Dans le delta du Niger, le MEND (Mouvement for the Emancipation of the Niger Delta), a d’ores et déjà entamé, à sa manière, sa lutte pour la protection des ressources naturelles de son pays face à la Chine. Quel est donc ce projet fou, du président Sénégalais Abdoulaye Wade, de repeupler l’Afrique par des Chinois ? Pourquoi l’Afrique du Sud a-t-elle décidé de faire massivement appel à une de main-d’œuvre venue tout droit d’Inde ? Pourquoi ne cherchons-nous pas plutôt à travailler ensemble pour l’avancement de notre continent ? Une tare que les Kamo-nubiens traînent depuis trop longtemps, c’est justement cette forte propension à opter pour la facilité. Le moindre effort nous rebute. Nous devons nos performances athlétiques au simple fait que la nature nous a accordé des gênes participant à la synthèse de protéines musculaires supérieures à celles des autres races. Face à un individu du même gabarit, un(e) Kamo-nubien(e) a presque toujours le dessus. Pour nous, courir un cent mètre en moins de dix secondes requiert moins d’effort volontaire qu’à un Asiatique ou un leucoderme. Mais lorsqu’il s’agit de réellement vouloir se surpasser, nous abandonnons. C’est évidemment triste à reconnaître, mais la paresse est le pire ennemi du Kamo-nubien.
Cette inclinaison à emprunter la voie large de la fainéantise (y compris sur le plan intellectuel) est caractéristique des orientations qu’adoptent les divers mouvements de revendication des noirs Français. Pendant que d’autres peuples ex-colonisés se sont mis d’arrache-pied au travail, de soi-disant « leaders noirs » continuent de nous divertir par leurs candidatures spontanées aux élections présidentielles en France. Que cherchent-ils, si ce n’est à assouvir l’insatiable appétit de leur ego démesuré ? Un brin de réalisme leur suffirait pour savoir que leurs chances de réussite sont plus qu’infimes. En tant que minorité ethnique composée largement de femmes de ménages, d’éboueurs et de vigiles, qu’est-ce que les noirs Français peuvent espérer dans la course aux présidentielles. Pourquoi ne souhaitent-ils pas plutôt donner l’image d’une communauté décente, laborieuse et unie ? Croient-ils que leur pléthore de sportifs et de chanteurs auront plus d’influence sur la société française que leur homologues blancs ? On ne peut reprocher à une vedette de montrer de l’intérêt pour la situation de sa communauté. Mais tout de même, Dieudonné Mbala Mbala, Yannick Noah, Lilian Thuram, Corneille ou MC Solaar, c’est à peine des Guy Bedos, Michel Platini, Bernard Hinault, Pascal Obispo ou Lorie. Et que dire de Stéphane Pocrain ? Non mais là vraiment ça craint... Seule Christiane Taubira se détache du lot. Elle est la seule à avoir réellement les compétences nécessaires. A l’instar des gladiateurs de l’antiquité, nos sportifs et chanteurs ne sont que des citoyens de seconde zone, des esclaves sur le plan mental, à qui l’on a accordé le droit de plaire ou de se taire, mais surtout pas celui d’exprimer des idées iconoclastes. Encore, faudrait-il qu’ils en aient. D’ailleurs ils ne manifestent en général qu’une conscience politique proche du zéro degré, préférant s’accoupler à la première blanche qui veut bien de leur bourse. Nul doute qu’ils pourraient jouer un rôle considérable dans le mouvement kamo-nubiste, si ils s’en donnaient la peine, à l’instar de Mohamed Ali ; véritable Spartacus des temps modernes. Ces gladiateurs, saltimbanques et troubadours de notre époque, n’ont évidemment rien à voir avec les puissants réseaux d’influence que constituent les PDG du CAC 40, les éditorialistes, les barreaux des avocats, le conseil des médecins, les chercheurs, les corps armés. Bon sang ! Laissez la politique au peuple français, il fait déjà assez de bêtises comme ça ! Voit-on d’autres minorités ethniques se préoccuper autant de la politique ? Bien sûr que non ! Ils ont d’autres chats à fouetter. La France, ils y vivent mais n’oublient pas d’où ils viennent. Pourquoi jalouser les juifs, alors que ceux-ci ont souffert plus de deux mille ans de persécution à travers l’Europe ? Mais que font-ils ces Afrodescendants pour leur véritable patrie ? Les pays où la plupart d’entre eux a vu le jour. Hormis, les antillais dont les racines africaines ont été atténuées, l’essentiel des noirs Français n’ignore pas quels sont leurs pays d’origine. Rares, cependant, sont ceux qui se tiennent au courant de l’actualité de leur pays ou qui y ont gardé des attaches solides, à l’exception de virements sporadiques de quelques centaines d’euros via Western Union. Pourquoi les noirs privilégient-ils la voie politique au détriment des activités économiques et commerciales ? Sont-ils venus en France pour devenir Français ? Comment peuvent-ils avoir oublié la profonde sagesse de ce proverbe bantu qui stipule que « quelque soit le séjour d’un arbre dans l’eau, jamais il ne deviendra caïman » ? Il est plus facile, en effet, de se contenter de s’époumoner et de se lamenter sur son sort en touchant l’Assedic et d’autres allocations en France, plutôt que de monter un vrai projet d’affaire pour l’Afrique. Si la France ne nous plaît pas, quittons la, purement et simplement ! Environ 1 253 229 Français vivent à l’étranger, dont environ 300 000 rien qu’à Londres. En 1995 ils étaient déjà 898 503 à vivre hors de l’Hexagone, soit une progression de 71,7% en dix ans. Qu’attendez-vous donc ? Cette forme d’évasion fiscale ne fait pas du tout les affaires du gouvernement français qui, au contraire, compte sur vos cotisations afin de payer les retraites de toute une génération de collabos et d’anciens colons. A en croire les noirs, ils seraient les seuls - avec ceux qu’ils aiment à considérer comme leurs inséparables « cousins rebeux » - à subir les discriminations en Europe. Sont-ils capables de se tuer (au sens propre) à la tâche, comme les Chinois ou les Indiens ? Avant de devenir un poids politique, cherchons d’abord à peser économiquement. Il n’y a rien de constructif, dans une société démocratique, à incendier la voiture de son voisin pour faire entendre sa voix. Lorsqu’en plus, il n’y a pas de lendemain à ce genre d’actes, on ne peut s’empêcher d’indexer cette attitude comme étant lâche et indigne ! Ou alors, c’est la révolution puis la terreur avec son cortège de sang et de larmes ! Mais la révolution ne se fait pas à moitié et encore moins au milliardième ! Pour l’heure, le sursaut ivoirien face au diktat français et la détermination zimbabwéenne à se réapproprier les terres leucodermiquement spoliées, redonnent un peu de baume à notre fierté.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Que dire en guise de conclusion ? A l’heure de la mondialisation et devant les difficultés chroniques que nous sommes amenés à rencontrer, la situation des noirs Français doit être analysée à la lumière, plus globale, des conditions de vie des noirs dans ce monde. Nous n’avons probablement pas fini de ressentir les secousses des séismes que furent les six cents ans de razzias arabes et les quatre cents ans du commerce triangulaire européen. Le résultat en a été l’infériorisation des Kamo-nubiens, à tel point qu’aujourd’hui, nous ne nous aimons pas comme nous devrions nous aimer. Nous ne distinguons pas clairement les valeurs que nous avons à défendre. Et pourtant, il y a comme un vide dans ce monde mené du bout du nez par la décadence d’une civilisation occidentale postmoderne qui, tel Œdipe après son parricide, ne sait plus où elle va. Ce vide que pourrait combler une vision kamo-nubique, est très bien dépeint dans le tout dernier roman de Michel Houellebecq, « La Possibilité d’une Île », publié en 2005. L’Occident s’est servi de la science pour asservir la nature à l’homme et l’homme à l’argent. Mettant un point d’orgue à rassasier sa boulimie expansionniste, il traîne dans son sillage incertain, l’humanité exsangue, ravageant des peuples entiers. Cette civilisation a endossé les plus lourdes responsabilités des dégâts menaçant notre écosystème : effet de serre, trou de l’ozone, arme atomique, sida, eugénisme. L’être humain, dans son modèle, se désolidarise de l’ensemble de la collectivité, poussé par un individualisme exacerbé. On ne parle plus de famille mais de « cellule nucléaire recomposée », au gré des PACS ! Les tensions dans les rapports humains ne laissent place qu’à une hypocrisie nauséabonde, dont le but est justement de les contenir. Le contraste avec l’univers kamo-nubien est saisissant ! L’humanité doit effectuer une double réconciliation pour s’en sortir : celle de l’homme à la nature et celle de l’homme avec lui même. Dans le kamo-nubisme, le progrès scientifique a toute sa place, mais en symbiose avec l’environnement. La nature n’est pas envisagée comme un adversaire à vaincre ou à conquérir, mais plutôt comme un partenaire, une mère nourricière qu’il faut entretenir avec le plus grand soin. Les aînés, dont la mort est comparable à une « bibliothèque qui brûle », reçoivent tout le respect qu’ils méritent. La société ne considère plus ses membres comme des atomes crochus en perpétuelle lutte, mais comme des sœurs et des frères, pour qui le partage est une notion essentielle. Le partage des joies, comme celui des peines, est célébrée dans une communion transcendant les différences linguistiques, raciales, religieuses. Attention, il ne s’agit pas du tout de courir à la quête d’une hypothétique quintessence universalisante, amorphe, mais d’une reconnaissance, humble, de la nature intrinsèque des Kamo-nubiens d’aujourd’hui, éparpillés par de-là les terres et les mers. Car comme nous le disions, un peu plus tôt, l’exubérance et la profusion de notre culture fait notre force. Le kamo-nubisme nous offre tout cela. Ce qu’aucune autre civilisation n’est encore parvenue à accomplir.

_________________


Le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits


Dernière édition par Bwana K. le Mer 26 Aoû 2009 19:29; édité 5 fois
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Abiola
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MessagePosté le: Lun 17 Juil 2006 20:30    Sujet du message: Répondre en citant

lekunfry a écrit:
les courageux qui ont tout lu, peuvent ils résumer ce qu'est le Kamo-Nubisme?

C'est vraiment trop long pour que je lise tout, surtout que lire devant un ecran et l'encre de mon imprimante est invisible en ce moment...


J'ai tout lu Smile
Mais je reste sur ma faim, car le contenu du post a déjà été intégralement décrit sur Grioo. J'attends donc les propositions concrètes de l'auteur.
Sur le fond, je suis d'accord avec Bwana .K quand il parle de la primauté de l'économie sur la politique.
_________________
Les Africains sont aujourd'hui à la croisée des chemins : c'est l'union ou la mort !
Africaines Africains, l'édification de la véritable union africaine est notre devoir et notre seule chance de salut sur cette terre.
Un vrai guerrier ne recule pas devant son devoir sous prétexte que la tâche est surhumaine, impossible...il se bat !
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Bwana K.
Grioonaute


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MessagePosté le: Ven 29 Sep 2006 15:06    Sujet du message: Propositions concrètes Répondre en citant

Abiola, si tu as tout lu tu devrais savoir que j'ai dit que je n'étais pas venu en donneur de leçons mais plutot en quémandeur de solutions. Je ne suis ni un prophete ni le messie. Cependqnt dans mon article tu trouves quqnd même quelques propositions concrètes. Donc peut-être pourrais-tu reformuler ta question de manière plus claire. Je suis cependqnt déçu pqr l'enthousiasme que suscite cet article. Rolling Eyes
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Alex
Grioonaute régulier


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MessagePosté le: Ven 29 Sep 2006 17:45    Sujet du message: Répondre en citant

Iluminati a écrit:
Vous vous moquez de qui monsieu le kilometrique aux textes, nous sommes là pour etablir des faits, pas pour donné des solutions afin de remedier a ces faits justement, croyez vous que la condition d'un noir est un cas a traité aux yeux et aux moqueries de la DST, si vous avez un semblant de discretion, aparemment votre texte est censé joué le role d'un cargot habritant des passagés clandestins dans ces incontations literaire. Les solution nous devons les apportés autour d'une table, tous ensembles, avant que la france entière sache ce qui ce cogite derrière vos projet identitaires par pitié louez donc une salle afin d'y enseigné votre philosophie notre philosophie, je sait que vous n'etes pas le centre du monde mais sachez que le site de grioo est consideré comme propagateur d'un certain "Africanisme dangereu" non pas a cause de ceux qui l'on créé mais a cause de ceux qui intervienne. "Leucoderme de tout poils" Apargnez nous ce vocabulaire "tribukaen", je vous comprend vous etes seulement un peu plus frustré que les autres, mais un Volcan ne previent pas avant de rentré en iruption or c'est ce que vous etes en train de faire, laissez le combat ce deroulé dans la penombre n'etallez pas sa ici et surtout de cette mannière car il suffit de passé a la loupe vos differend textes pour convaincre le plus grand nombre de gents de l'iminnence d'un mouvement afro de quelle nature seul les faits le diront mais ils seront pret tout sa par ce que vous avez pris un grand soin de leur decrirs nos differentes articulation. "Il n'y a pas de mouvement sans articulation"... Arangez vous pour que les gents ne vous prennes pas au serieu, j'ai compris mon frère, vos textes sont certes kilometriques mais j'ai pris la peine de lire, mais j'interprete a ma mannière...


Illuminati;ne trouves-tu pas que tu es un peu dur avec Bwana K.Moi je pense,peut être suis-je naif,qu'il y'a des gens qui veulent vraiment que nous nous unissons pour bâtir quelque chose de plus "concret" pour mieux affronter l'oppression de l'Occident.Certes,ce texte est vachement long mais je crois avoir compris l'essentiel:

"Noirs ou kamo-nubism.. du monde ,unissez-vous!!!"

Vrai!!!et si c'est le cas , comment? Ce n'est pas le premier message à l'union des pensées que l'on lance sur ce forum.Sommes-nous ici juste pour discuter et mieux comprendre ou peut être pour trouver les moyens pour mieux agir dans l'avenir?
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Kennedy
Bon posteur


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MessagePosté le: Ven 29 Sep 2006 20:03    Sujet du message: Répondre en citant

Tres interressant
ne serait tu pas le frere Marvel par hasard utilisant un pseudo different
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Rocs
Bon posteur


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MessagePosté le: Sam 30 Sep 2006 11:13    Sujet du message: Répondre en citant

Ilumaniti tu ne comprend rien a rien.Moi j'aime ce texte kilometriques.
_________________
Domine ta peur et tu seras plus fort que la mort
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youngsoldier
Bon posteur


Inscrit le: 07 Juil 2005
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MessagePosté le: Sam 30 Sep 2006 11:28    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Ce forum n'est pas l'endroit d'une eventuelle unification union de la race noir, ce ne sont que des paroles dilué a l'alcool, renverse un flacon de parfum et en quelques secondes tout va s'evaporé, les solutions vous rigolez, ce site n'est pas l'endroit, l'action se menne dans la discretion, nous avons besoin de temps pour reflechir.


Encore une fois Illuminati, arrête de jouer au petit malin, que veux-tu et que peux-tu apporter pou l'Afrique toi qui ne te gènes pas pour encenser les colons( voir threads sur Brazza etc...); et tu te permets ici de dire que nous avons besoin de temps pour réfléchir, qui a besoin de temps? toi peut-être! Ca fait quand meêm des siècles maintenant que l'Afrique est dans la merde et toi au XXIè siècle tu demandes du tems?
_________________
youngsoldier's back
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Alex
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Messages: 466

MessagePosté le: Mar 03 Oct 2006 08:15    Sujet du message: Répondre en citant

Décidement,tu es le plus dangeuerux d'entre nous Illuminati.Si les Occidentaux t'entendaient ,cela leur glaceraient le sang.Tes stratagèmes sont à la hauteur de celle d'un caméleon mais c'est encore des siècles de misères à attendre que les Blancs croient qu'on suit le jeu.Vois-tu,je trouve cela long trop long.Certes,il y'a des présidents rebelles mais il y'en a aussi de modérés mais qui sont loin d'être acquis à l'Occident(le président malien par exemple).Mon Pb principal,c'est qu'on puisse vivre dans ce continent comme des "Hommes libres" avec le minimun requis(éducation,santé et emploie).A force d'attendre,je crains qui ne restera plus rien d'humain à continent.
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Bwana K.
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MessagePosté le: Sam 04 Nov 2006 17:52    Sujet du message: Répondre en citant

Non, Kennedy, je ne suis pas Marvel. Mai je suis flatté par cette comparaison. C'est avec plaisir que j'ai lu les post de cet intervenant plutot clairvoyant a mon sens.

Illuminati: je trouve tes propos assez confus mais de bonne foi.

Merci Roc pour ton encouragement.

La complexite de notre situation est telle que peu de personnes parviennent à en saisir les tenants et les aboutissants.

Je me souviens d'un internaute qui remarquait que "les fins de races ont au moins le mérite d'être discursives". J'ose espérer que cette phrase ne devienne pas un adage applicable aux Kamo-Nubien(e)s!....


Dernière édition par Bwana K. le Mar 07 Avr 2009 23:38; édité 2 fois
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Bwana K.
Grioonaute


Inscrit le: 15 Juil 2006
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MessagePosté le: Dim 25 Fév 2007 12:29    Sujet du message: Resume et trqduction de l'article Répondre en citant

§: = : = : = : = : = : = : = : = : = : = : = §
|| IN THE NAME OF THE PEOPLE || Bwana K.
§ : = : = : = : = : = : = : = : = : = : = : = §

Manifesto to kamit-nubism

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« The revolution will not be televised » . Gil Scott-Heron, GHETTO STYLE. 1970.
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Today, two trends emerge in the general wave of consciousness among Afro-descendant people of France. The first whom speech is well touted by French media aims at praising the benefit of an assimilation policy that would break up the long-standing idea that an individual cannot be a Black and a “real” French citizen at the same time. The second, to which I belong, prefers to look for a greater emancipation of these black French people. We vow that the gains to be made through the integration process won’t wipe out our own culture. That’s a tremendous sadness for me to write this article in the language of Shakespeare. Needless to say how many choices the unilateral “anglobalization” does let me. Nevertheless, unlike some so-called “Black literates” , I am very reluctant to write down such a book in whatever european language it is. These money-hungry swindlers can’t simply help misleading themselves in a daily basis. Plus, in the face of our virulence against the leucoderms most editors might be jittery to publish this book.

Challenges to face

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“ O my flesh, make me an ever-interrogating man! ”Frantz Fanon, Black Skin, White Mask. 1952. *
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Since the all-hairy leucoderms ( Arabs and Europeans ) have enslaved us, we kept on fighting for our full-fledged liberation. Several milestones have marked this perilous quest for freedom. First of all, with no doubt it is slavery abolition, next African independences and finally the legal ban on racial segregation in the United States of America and apartheid in South Africa. But, now, the fight is not over. Indeed, although the former oppressions came to an end, others much more harmful persist. The ultimate challenge of our people will be to overcome these hurdles that prevent them from embracing human, technical, economical and social development, as well.
If we had to state, in order of priority, which issue we ought to address first, which one will it be? That’s definitely a tough question. Some may say that the major issue is economical and related to the utter poverty in which people survive. Others may say that the major issue is political and has more to do with the lack of democracy in Africa. In the current globalization era, economical issues are most likely at stake. Some evidence suggests that the triumph of capitalism mirrors the collapse of other ideologies. Only the toughest market rules prevail. Given the fact that Africa’s share in global economy dawdles along at 1%, we should keep in mind that nowhere else economical output has to soar than in Africa. Will African countries’ economy thrives without any political willingness to do so? An economical growth will require from policymakers to set up a legal, as well as, an administrative framework. The only way to make it lasts in a steady move is to work on behalf of the main players of this economy, namely the people. Otherwise, the political stability needed in the long haul might weaken and could turn out to be a lethal turmoil. To put it in another way, we could just tell to those who are eager to live in a western-like democracy that economical growth is often tied to a hard-lined management that is not necessarily compatible with basic democratic values. The recent case of CPE in France perfectly illustrates this phenomenon. This is a general trend, which occurs throughout western Europe countries that are grappling with the impending threat of emerging countries such like China or India. By the way, in a democratic perspective, China is absolutely not a role model. But no one can deny that the Dragon is unleashed. In the last past four years, its economical engine was in full service and yielded an annual growth rate higher than 8%. Meanwhile, Euroland’s democracies fluctuated desperately between 0% and 2%. Thanks to unpopular measures, far away from the slightest democratic value, China is likely to become one of the greatest globalized-economy gainers. India, also often considered as a giant-to-be, claims to adopt a more democratic approach but eventually seems to reach similar targets. But the awful situation of untouchables in this country and the departure of the former prime-minister, Sonia Gandhi, due to her Italian origins overshadows a little bit an open democracy that India claims to produce.
Yet, these particular cases show how determining which problems we ought to tackle in priority is far from straightforward. As we mentioned it earlier, globalization is now a matter of fact. Unlike the Kingdom of Spain in the 16th century or England in 19th century, an average-sized country, one that comprises less 100 million people, cannot emerge by its own. In the quarter of a century to come, our goal is to promote a worldwide movement that would gather all African-descendant people. At first glance, this may appear neither useful nor possible since African-descendant people belong to different continents and thereby have different cultures. However, one should reckon that it’s up to us to put an end to the ever-lasting negrophobia, which takes place everywhere black people are a minority group. Although all human beings have their oldest roots in Africa and our ancestors from Egypt have civilized Europe, black people are now considered as being inferior. More likely, leucoderm scientists have wasted their effort trying to prove the so-called white superiority. In spite of the sorry history of phrenology, a study of skull shapes popular in the 19th century and other pseudoscientific techniques that used to categorize black people and American-Indian as inferior, in the eve of the third millennium, some leucoderm scientists were still scrabbling about their dirty jobs with gusto. Richard J. Hernstein and Charles Murray, co-authors of the controversial 1994 best-seller “The Bell Curve” , argued that the lower average performance by African-Americans I.Q. tests had a genetic component and wasn’t solely the result of social factors. In other words, black people might have a specific moronic gene! In September 2005, Bruce Lahn, a professor of genetics at the University of Chicago, stood before a packed lecture hall and reported the results of a new DNA analysis: Eurasian people’s brain show signs of rapid recent evolution whereas African-ascendant people’s don’t. The young Chinese-born researcher believes a small group of anatomically modern human struck out from Africa probably less than 100000 years ago. After arriving on the Eurasian land mass, they had undergone more rapid changes that took the form of genetic mutations affecting the size of the brain, hence their intelligence. Dr. Lahn favors even that these mutations coincided with the development of more refined civilizations. No wonder a Chinese, tough he has a PhD, doesn’t know anything about our history. How could he explain that our ancestors civilized the white men?
If our civilization has lost its mythic lustre as well as its long gone serenity somehow it is yet not ripe for bearing its present situation. Do we really know at what extent we have influenced the tide of the mankind history? Moreover, cultural and biological mixings are by no means only a kamit-nubist phenomenon. Black people often believe that somebody else should be taken as responsible of their entire woes. Actually, there is a kind of auto-rejection mechanism in the black people psyche that latter on they attribute to other people. The pop king Michael Jackson unfortunately illustrates this blatant truth.

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Marching orders people

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“When the white men came to Africa, we had the land and they had the Bible. They taught us to preys eyes closed: when we opened them up, the white men got the land and we got the Bible”. Jomo Kenyatta. *
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The lack of unity among the numerous African tribes was a foremost reason that made it easy for Europeans to maraud around our continent, poaching human as well as material resources. A weakness deeply exploited – and often fuelled by our persecutors – is indeed this ocean of discrepancies, which floods the fields of our initiatives. Their leitmotiv has always been to divide us in order to reign on our ashes. We all know it. What on earth can we do to put a lid on that? Several choices could be taken into account. A first may be to keep identifying ourselves to cultural symbols brought to us by civilizations that have an hegemony on us. However, this behaviour might somehow be seen as a particular case of the Stockholm’s syndrome. Furthermore, above losing our own identity, due to the integration of the leucodermisation process, with this choice all we could muster is the worst scorn from our oppressors. The latter intent to maintain us in a complete state of submission. Yet this submission originates in two distinct phenomena. In the first hand, black people are often a minority group and therefore abandoned as preys to the good-will of the majority, mostly white. In the second hand, black people’s cultural values tend to be those imposed by their oppressors and not their own values.
Even if the invasion of Africa created a gloss of brotherhood, that one can still perceive nowadays through the use of a common language or faith, it also has spawned strong antagonisms between once genuinely very close tribes such like Hutus and Tutsi from Rwanda.
In fact, you may be Muslim, Christian, English-speaking, French-speaking, Spanish-speaking, it’s your very negrity that is troublesome. A light-skinned or a mongrel is truly a Kamit-nubian, as long as his lifestyle genuinely fosters the very profound kamit-nubian values. Indeed, he or she will be of a greater help than a coconut as frothy as its speech tinted with burgundy prejudices. Typically, the leucoderms decided to categorize us with (dis)respect to the color of our skin at the expense of our cultures and traditions. That was their choice. But what about our own choice? Which people are we? They say they like black music as if I would say I love yellow movies or white literature. Though many people are considered to be black, some are light-skinned and others are dark-skinned. Not everyone has a black skin. There is definitely something askew.
Likewise, in the early sixties, black American decided to be called African-Americans. Our broad family, which encompasses African-Americans ( North America and Latin America ), African-Caribbeans, African-sub-Saharans, takes its roots in the kamitic Egyptian-Nubian civilization. Here is the occasion to recall the book by the Senegalese scientist Pr. Cheick Anta Diop, Negro Nations and Cultures*, whose first edition was published in 1954. In this brilliantly documented book Pr. Diop was able to withstand any kind of scrutiny to bring into light two points that leucoderms have hidden till now: the negro origin of the old Egyptian civilization and the strong links between Egypt ( Kemet ) and the entire Africa. We are the Kamit-Nubian people.
What a pity to stare at the numerous manufactured products that flock from Western countries or Asia to Africa year after year! Above all, what should incense us most is the fact that the greatest chunk of those products are made of raw materials extracted out of the african subsoil. One way to square this circle is for us as kamit-nubians to view ourselves as an undivided people. It’s not to late to foster the prosperity of our own people in the same way as Arabs, Jews, Indians, Chinese or whites keep doing.

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The time of sacrifices

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“The negritude men instead of cooling their worries through historical circumstances that “elect a nation, a race, a class by suddenly embracing the revolution way”, became harmlessly in the colony the mouths of felony”. Stanislas Spéro Adotevi, Negritude and Negrologists. 1972. *
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Still today, the history calls us for a harsh fight to survive. We belong to a sacrificed generation. Till now, we have been talking about the kamit-nubism as if it was a truly tangible subject only to reveal it to some stubborn minds. Those for which, it is just part of the dull fantasies springing to the mind of a handful of negroes that dream of a potentially glorious past. Although we completely disagree with them, we understand their point. We even grant them their skeptic view over our relentless calls to our people to wake up their minds. Moreover, the feeling of belonging to one family of people has grown slowly following the repeated aggressions from our oppressors. As we have seen it earlier the kamit-nubian matrix is a pool of energy that incumbents so much diversities.
This energy has to be channeled to preserve our interests in any circumstances. Our strength will surely be to focus on the primacy of our common interests. Each Kamit-nubian should learn how to participate to this wake-up and bring a useful stone to build the whole movement. Here is the sacrifices time. African-American were coerced to do so though their ancestors used to speak different languages and came from foe empires. Yet now the Kamit-nubians would appear to face a fork in their chosen road. At stake is nothing else than our future. By missing to fulfill this kind of duty, a civilization such as the American-Indians’ was scoured of the map. Obviously, our entire elimination, in the physical form, remains irrelevant, so far. However, one cannot stay calm after reading the probe by the British journalist, Edward Hooper, ( The River: A journey to the Source of VIH/AIDS, published in 1999), in which you can see the Western countries’ plot to elaborate a bacteriological weapon for the eradication of the Central Africa people in the 50’s. Their dreadful plan will spawn the HIV virus that squeezes African people.
On the cultural side, the threat is as much real and even stifling like a snake. Shall we only realize it! Although, we all worry about the struggle we have to go through, more likely against ourselves, concrete solutions are still scarce. While considering the problems we have to overcome relentlessly growing, simple minds might be tempted to throw in the towel. Moreover, they keep kowtowing to their master’s hypersensitivity, in the pale hope of biting the bone that the latter holds in his hand. This kind of bone is for instance, the nomination of the spouse of a punk Gallic actor by the old witch of Windsor as the honorific governor of the lands stolen from Iroquoians. Unlike Michael Jean, Roger Fergusson, 54, a straight up kamit-nubian, used to run for a title far from being honorific: Head of the Federal Reserve. After her compelling success in the Chilean presidential elections, Michelle Bachelet welcomed Segolene Royal, who came straight out of Jarnac. The next potentially president heeded the fact that Mrs. Bachelet was not only a French-ascendant Chilean but also a fellow socialist. The kamit-nubist movements should work together throughout the world. Not only to try desperately to grab some vacant seats in leucoderms’ political assembly but also to build strong and thriving businesses. Blacks are not the only ones who get discriminated in Europe. However, are they eager to sweat away on the treadmill like indian or chinese communities? Instead of complaining every time about racial discrimination we must think beyond the scope of the European Union project and consistently reminisce where we came from. So does any other minority group that lives in Europe.
Its offspring will no longer get neglected as if they were anonymous orphans when Africa, their mother, will get back the respect She deserves as the cradle of the mankind, the lug of the earth, an endless source of fecundity.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

What to say as a conclusion? In the time of globalization and in the face of the difficulties we chronically have to go through, the condition of the black French people should be analyzed at the more global light of the condition of Black people on this earth. We certainly have not finished to undergo the side effects of the leucodermic domination, which has ruthlessly shaken our civilization. Thereby, we don’t love each other as we should. Thus we are still not able to clearly identify which values we ought to foster. However, there is such a vacuum in this world misled by the decadence of a postmodern western civilization. This vacuum, which kamit-nubism might fill in is very well depicted in the latest novel by Michel Houellebecq, “The Possibility of an Island”, published in 2005. Western civilization is renowed for its recurring hypocrisy, an ever-increasing individualism, a dearth of morality and a strident arrogance. This civilization couldn’t help producing anything better than racism, green house effect, nuclear weapons among others scourges that lethally threat to eradicate any form of life on earth. The contrast with the kamit-nubian world is startling. Yet kamit-nubism might help us to harness our own revival drive for the sake of the mankind.

*Translations are not guaranteed to match neither the exact meaning nor the intent of their original authors.


Dernière édition par Bwana K. le Sam 18 Avr 2009 13:43; édité 3 fois
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MessagePosté le: Dim 25 Fév 2007 12:32    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai constaté que peu de gens avaient pris la peine de participe au debat et que certains se plaignaient de la longuer de l'article. En voici donc un résumé en anglais. Bonne lecture. Il faut qu'on comprenne l'aspect international de notre combat.
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MessagePosté le: Mer 04 Avr 2007 18:13    Sujet du message: Deçu Répondre en citant

En un mot je suis deçu. Aucune reaction majeure sur un sujet d'une telle importance et des torrents de delires sur des sujets futiles. Elle est belle notre communautée!
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MessagePosté le: Dim 14 Oct 2007 15:32    Sujet du message: La pensée blanche véritable Répondre en citant

Alors que beaucoup s'insurgent en vierges effaroucheés à l'encontre du discours du judéo-greco-ostro-hongrois devenu chef des gaulois à base de discours d'identité nationale ( "ils sons fous ces gaulois!" ), je signale que les idées proférées lors de ce discours dakarois ne constituent que l'exégèse de l'idéologie leucodermique la plus naturelle possible.

Ne soyons plus choqués lorsque l'un des leurs tient de tels propos. Ce sont des paradigmes profondement ancrés dans leur inconscient depuis des âges...En voici une autre illustration:


========================

La semaine dernière, je m'étais arrêté à une station-service pour faire le plein. Pendant que j'attendais mon tour, je remarquai une jeune femme rousse qui faisait aussi le plein. Sa peau d'albâtre, parsemée de taches de rousseur, ses yeux verts et son nez retroussé étaient de bonnes indications que sa couleur de cheveux était naturelle. Cela faisait d'elle un spécimen rare. A chaque génération, les blondes et les rousses naturelles deviennent moins nombreuses. Tous les Blancs ne sont pas blonds ou roux -- je ne le suis pas, par exemple -- mais ceux qui le sont représentent quelque chose de spécial pour notre race et notre héritage, et figurent parmi les gens les plus enviés de la terre. Pour appuyer ma remarque, pensez simplement à toutes les teintures pour cheveux achetées et utilisées par les femmes pour se rendre plus attractives. Combien de brunes teignent-elles leurs cheveux en blond ou en roux? Il y a quelque chose d'instinctif dans cette attirance pour les couleurs claires. Les instincts de base qui ont aidé à former notre espèce opèrent à un niveau subconscient. Nous ne pouvons pas être pleinement conscients de cette attirance particulière, mais elle existe. Toutes ces réflexions me rappellent un livre que j'ai lu, Ascent of the Mind [l'Essor de l'Esprit] par William H. Calvin. C'est une interprétation savante des effets des époques glaciaires sur le développement intellectuel de notre race. Le cerveau humain a vu son volume multiplié par quatre dans les 2,5 derniers millions d'années. Ce rythme de développement rapide est presque inconnu dans la nature. Le Dr Calvin avance un excellent argument selon lequel cette augmentation du volume du crâne est due principalement aux époques glaciaires. Les époques glaciaires eurent lieu selon des cycles. Chaque année, nous faisons l'expérience du printemps, de l'été, de l'automne et de l'hiver. Les époques glaciaires reviennent tous les 100 000 ans avec de plus petites glaciations tous les 10 000 ans. Quand les deux cycles coïncidaient, les glaciers couvraient la plus grande partie du continent européen, le berceau de notre race. La vie était extrêmement difficile pour les premiers hommes européens pendant ces périodes. Seuls les meilleurs -- et les plus intelligents -- survivaient à ces rudes époques. Les faibles et les déficients mentaux périssaient dans l'immensité de glace et de neige. La capacité de prévoir à l'avance demandait une remise en question pendant l'été, pour pouvoir assurer la survie pendant les longs et froids hivers. Ceux qui pouvaient travailler ensemble pour le bien commun augmentaient aussi leurs propres chances de survie. Cela, avec le temps, favorisa un ordre social aussi instinctif qu'enseigné. Une autre chose qui arriva fut que notre apparence changea. Pendant que nos cerveaux devenaient plus grands, nos mâchoires s'abaissèrent et nos fronts devinrent presque verticaux au lieu d'être inclinés. Notre peau devint presque blanche, et nos cheveux et nos yeux devinrent plus clairs. Dans la nature, la blancheur est bien sûr la marque particulière du Nord, celle des créatures qui se sont développées dans la rudesse de la glace et de la neige. Nous portons cette marque du Nord. Nous associons instinctivement cette apparence avec la noblesse, le caractère et l'intelligence -- et nos instincts disent vrai. Entre deux périodes glaciaires, la vie était douce, les glaciers reculaient, la nourriture était abondante, et l'espèce humaine s'épanouissait. Ces époques d'expansion duraient des centaines de générations. L'homme européen grandit à la fois en nombre et en diversité. De nouvelles variétés de Caucasiens (c'est l'expression utilisée aux Etats-Unis pour désigner les Blancs, NDT) apparurent. Pendant l'ère glaciaire suivante un grand processus de sélection commença. Les nouvelles variétés indignes de survivre s'éteignirent, pendant que des variétés améliorées se développaient. Ce cycle d'événements se répétait tous les 10 000 ans pendant les 2,5 derniers millions d'années. Nous, les descendants de ces Européens, sommes le résultat de ce processus de sélection naturelle. La jeune rouquine de la station service était réellement une belle oeuvre de la Nature, ou si vous voulez, de Dieu.
Pendant ce temps, la jeune femme avait fini de faire le plein. Elle ouvrit la portière de sa voiture et souleva son bébé de son siège. C'est seulement à ce moment que je pus voir son enfant, alors qu'elle le portait pour aller payer l'essence. Après mes réflexions précédentes, je n'étais pas préparé à ce que je vis. Des émotions me submergèrent : choc, colère, dégoût, et tristesse! Le bébé qu'elle portait avait la peau brune et des cheveux noirs et crépus.

Ce n'était pas la première fois que je voyais une jeune femme blanche avec un bébé noir. Malheureusement, ces jours-ci, c'est devenu une chose ordinaire. Beaucoup trop ordinaire! Ce qui était cette fois-ci particulièrement choquant pour moi était que quelques secondes auparavant, j'étais en train de penser que cette belle jeune femme représentait une des plus belles réussites de la Nature.

Nous savons maintenant que le continent africain ne souffrit pas comme l'Europe pendant les périodes glaciaires. Par conséquent, les peuples indigènes d'Afrique ne connurent pas le même développement. La survie en Afrique dépendait d'un ensemble de critères. Il n'était pas nécessaire de prévoir une planification à long terme pour survivre, et donc les qualités associées ne se développèrent jamais beaucoup. Il était bénéfique de tirer parti de toute opportunité inattendue, d'où la tendance aux actes impulsifs. Le continent africain avait toujours connu des prédateurs agiles, d'où les tendances à la rapidité et à l'agilité. Les maladies, beaucoup plus répandues sous les tropiques torrides que dans le Nord glacé, rendaient la vie courte, d'où le taux élevé de reproduction. La race noire possède toujours ces tendances aujourd'hui. Le gène de l'anémie des cellules, une autre tendance développée en Afrique, est réellement un avantage pour la survie là où la malaria est répandue. L'auteur de Ascent of the Mind, cependant, ne mentionna jamais ce qui aurait dû être une conclusion évidente. Le fait que les Noirs se sont développés dans un environnement radicalement différent et qu'ils forment par conséquent une variété humaine radicalement différente, est une conclusion politiquement incorrecte. Est-ce que le fait d'accepter cette vérité signifie que nous devons haïr les Noirs? Non, mais ne pas accepter cette vérité et agir comme si les races étaient égales nous conduira à la mort et à l'extinction de notre race.

Les différences psychologiques entre les Noirs et les Blancs sont aussi prononcées que les différences de couleur de peau. Intellectuellement, la différence est facilement mesurable. Le Blanc moyen a un QI [Quotient Intellectuel] de 100, alors que le Noir moyen a un QI de 85. (voir Additif). Un QI plus élevé n'était pas nécessaire pour survivre en Afrique. Encore plus important, le pourcentage d'individus très intelligents, ces gens qui sont nos leaders naturels, nos penseurs et nos inventeurs, ceux dont dépend l'avenir de notre société, est plusieurs centaines de fois plus grand parmi les Blancs que parmi les Noirs. Le mélange racial peut facilement anéantir la classe des individus qui créent et qui conservent la civilisation, en seulement quelques générations. Cela est déjà arrivé dans le passé.

Que dire de la jeune femme rousse? Ce qu'elle a fait était-il si mauvais que je le pensais? La télévision, le cinéma et même notre système d'éducation -- payé par nos impôts -- encouragent le mélange racial. En tant que professeur de collège, je suis pleinement conscient de la pression sociale exercée sur les jeunes Blancs. Les mâles noirs ne font que suivre leurs instincts animaux naturels lorsqu'ils essayent de s'accoupler avec le plus de femelles possibles. Les jeunes filles blanches, en particulier les blondes et les rousses, sont leurs proies les plus convoitées. Lorsqu'un mâle noir flatte une femelle blanche, et qu'elle n'a pas été suffisamment endoctrinée par l'idéologie multiracialiste, elle repoussera ses avances sexuelles. La plupart des mâles noirs ont appris que si toutes les tentatives échouent, il faut demander: «Quel est le problème, êtes-vous raciste?». Ils ont compris que les jeunes filles blanches éduquées veulent être à la mode. Ce n'est pas à la mode d'être raciste. Leur télévision, leurs professeurs, leurs journaux, leurs magazines, leur musique et peut-être même leurs pasteurs leur enseignent qu'être raciste est tout simplement la pire chose possible. C'est probablement ce qui était arrivé à la jeune femme rousse.

Le bébé à la peau noire, au nez épaté, aux cheveux crépus, représente un retour en arrière pour la race européenne, un retour en arrière de centaines de milliers d'années, un retour en arrière vers un gouffre sans fond, si ce n'est l'obscurité éternelle de la mort. C'est la vie de la jeune femme rousse, c'est son corps, c'est son bébé -- mais c'est aussi ma race, et elle participe à sa destruction. Elle trahit tous les ancêtres qui ont lutté pour la survie dans des conditions hostiles pour que leurs enfants et leurs petits-enfants et leurs arrières petits-enfants puissent progresser et prospérer à travers les âges. Au lieu d'une nouvelle progression, elle a choisi une impasse de l'évolution. Je crains qu'elle et les autres femelles blanches écervelées comme elles ne deviennent responsables de l'extinction de notre race, et de la fin -- la fin littérale de tous les temps -- de tout ce que nous tenons pour cher et sacré dans ce monde.

Empêcher que cela se produise est tout le but de cet article. C'est pour cela que nous sommes ici chaque semaine, pour que tous ceux d'entre vous qui ne se préoccupent pas de ce problème sachent que nous le faisons. C'est pour cela que tous ceux qui sont avec nous à la National Vanguard Books et la National Alliance font ce qu'ils peuvent, selon leurs moyens, pour que nous puissions dire la vérité à notre peuple.



Additif : les différences de QI entre Blancs et Noirs

Il faut savoir que ces chiffres de mesure du QI, obtenus par des études très sérieuses, menées par des scientifiques de premier plan, ne présentent que les chiffres minimum, absolument prouvés, l'hypothèse basse -- les scientifiques en question ne pouvant pas se permettre, pour des raisons évidentes, de se voir reprocher la moindre exagération à propos des mesures de QI classées par races, un sujet éminemment «sensible». Or ces chiffres «officiels», obtenus par des études statistiques extrêmement sérieuses, répétons-le, ne tiennent pas compte de deux faits importants:

1) La plupart des Noirs américains, sur lesquels ont été faites les études statistiques, sont déjà mélangés aux Blancs, sont déjà porteurs d'une partie du génotype blanc, dans des proportions variables, dont on a pu estimer le chiffre moyen à 25% -- ce qui veut dire que les «Noirs» américains ont déjà un quart de «sang» blanc (c'est à dire de génotype blanc); beaucoup de Blancs qui ont des Noirs dans leur ascendance (des unions mixtes ayant eu lieu depuis l'époque de l'esclavage) ne le disent pas (ou ne le savent pas) et cela n'apparaît pas dans les études statistiques; de même beaucoup de Noirs américains, qui ont du «sang» (= génotype) blanc, sont classés comme Noirs dans les études.

2) Le «vernis» de civilisation qu'on peut voir dans la classe dirigeante de certains Etats africains, ou de certains Noirs en tant qu'individus -- ce vernis est généralement superficiel, et il est d'origine entièrement «blanche». Dans les Etats africains en question, l'Etat, l'Armée, l'administration, l'économie, les médias, les Universités, etc, sont d'origine «blanche», ont été importés par les Blancs. Toutes ces structures, toutes ces réalisations ont été créées par les Blancs, pas par les Noirs. Et dans nombre de ces Etats, il y a d'ailleurs une présence blanche, un encadrement blanc -- souvent indirect, discret et numériquement faible, mais dont l'influence est réelle. Et lorsque la présence blanche diminue ou disparaît, comme on l'a vu dans les dernières années, ces Etats retournent très vite à l'anarchie. Le même phénomène se remarque au niveau des individus, des Noirs occidentalisés: ils s'habillent comme des occidentaux, mettent une cravate rose, portent des bijoux en or, parlent un langage châtié, comme des ministres -- mais là aussi ce n'est généralement qu'un vernis. En fait, ils «singent» les Blancs, ils ont appris un langage, des attitudes -- mais cela ne peut tromper que ceux qui veulent l'être. Sous ce vernis il n'y a généralement pas grand-chose, pas d'intelligence réelle, pas de capacités créatrices. Car il y a une différence entre imiter et créer.

Pour obtenir les vrais chiffres des différences de QI moyen entre les Blancs et les Noirs, il faudrait pouvoir comparer le QI moyen des Noirs non métissés avec les Blancs, des Noirs d'Afrique. Il est donc légitime de penser que le chiffre officiel de la différence de QI -- 15 points -- entre les Blancs et les Noirs, est un chiffre minimum, une affirmation vérifiable, prudente, qui ne reflète pas l'ampleur de la véritable différence entre les deux races. En réalité, la véritable différence de QI moyen est certainement beaucoup plus élevée, très probablement supérieure à 20 points, et peut-être même à 25 points.

Et de fait, certaines études menées en Afrique noire (par exemple celle de Owen en 1989) ont montré que les Noirs africains avaient un QI moyen d'environ 75. Il est probable qu'une comparaison systématique entre le QI moyen des Noirs africains, non métissés, et de celui des Blancs non métissés (en particulier les Blancs d'origine nordique), montrerait une différence écrasante, certainement voisine de 25 points. C'est la vérité que les médias «politiquement corrects» du Système veulent cacher aux Européens -- ou minimiser.

Par exemple, dans les téléfilms américains, on nous montre fréquemment des «flics» de base qui sont des Blancs, mais le commissaire, le grand chef, est un Noir ... Le public n'est pas dupe. Un nombre très faible -- en fait, quasi-nul -- de Noirs occupent des postes demandant une capacité intellectuelle importante. Et cela, malgré toutes les lois de «discrimination positive» et tous les avantages et les aides dont ils bénéficient, dans les universités, dans les entreprises -- tant aux Etats-Unis qu'en Afrique du Sud. Et en France on n'a jamais vu de Noirs dans les grandes écoles -- ENA, Normale, Polytechnique, etc. (les Asiatiques, eux, réussissent remarquablement bien, très rapidement, et même lorsqu'ils n'ont aucune assistance gouvernementale). On n'a jamais vu de Noirs champions d'échecs -- et on n'en verra probablement jamais. En réalité, l'immense majorité des «Noirs» qui occupent des positions dans l'élite intellectuelle est en fait composée de métis. (le général Colin Powell, par exemple, est-il un «Noir»?). En réalité, leur intelligence vient essentiellement de leurs gènes «blancs» -- elle vient de la race blanche.

Il faut ajouter que certaines réussites individuelles ne donnent pas la mesure de la capacité globale d'une race. Il est évident, si l'on regarde l'histoire de l'humanité sans oeillères, que les races n'ont pas la même capacité à créer de la civilisation. Et on sait bien que s'il a existé de nombreuses civilisations non-blanches (chinoise, khmer, hindoue, maya, asztèque, inca, etc), il n'a jamais existé de civilisation noire africaine. La civilisation égyptienne, parfois citée par les idéologues antiracistes comme un exemple de civilisation «africaine», a très probablement été initialisée par des éléments indo-européens blancs, dans l'aristocratie et les dynasties des pharaons -- la masse du peuple étant de type nilotique et partiellement négroïde (il est même possible que des éléments indo-européens aient aussi joué un rôle dans l'émergence de la civilisation chinoise). Les momies égyptiennes les plus anciennes sont nettement de type «caucasien», avec la peau claire et un nez saillant de type européen. Lorsque la souche indo-européenne blanche s'épuisa, alors la civilisation égyptienne entra en décadence. Mais là encore, pour des raisons idéologiques, le Système dissimule ou minimise ces faits au maximum, insinuant même parfois que certains rois et reines de l'Antiquité auraient pu être des Noirs (Nefertiti, Hannibal, Cléopâtre ...), alors que toutes les informations qui nous sont parvenues (descriptions, iconographie) prouvent le contraire. [Image: Nefertiti.]

La vraie raison de ces différences, et que le Système se refuse à admettre -- comme l'Eglise à une autre époque refusait d'admettre que la Terre est ronde -- la vraie raison n'est pas un manque «d'intégration», la vraie raison est génétique, raciale. Il faut avoir le courage d'en tirer les conclusions, même si elles sont contraires à la «morale démocratique» décadente: le métissage des Blancs avec des Noirs, du point de vue des Noirs, est bénéfique. Du point de vue des Blancs (et surtout des Blancs nordiques), tant intellectuellement qu'esthétiquement, ce n'est rien d'autre qu'une régression, un suicide racial.


--Irmin Vinson
=================

C'est le genre de discours qui devrait nous interpeller sur la nécessaire urgence du kamo-nubisme...Ou alors acceptons que les noirs sont trop bêtes et que les défendre n'est que pure perte de temps....


Dernière édition par Bwana K. le Mar 07 Avr 2009 23:36; édité 1 fois
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Bwana K.
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MessagePosté le: Ven 19 Oct 2007 14:28    Sujet du message: Comme vous pouvez le constater... Répondre en citant

Laughing Quelques jours a peine apres que j'ai poste sur ce sujet que lit on dans la presse:

http://laposte.lci.fr/infos/sciences/recherche/0,,3592897-VU5WX0lEIDQ0OQ==,00-derapage-raciste-prix-nobel-.html


Evil or Very Mad Le dérapage raciste d'un prix Nobel



Crédit Photo : Nobel Prize organisation
La médaille du Prix Nobel, à l'effigie de son fondateur, Alfred Nobel.

James Watson, co-découvreur de la structure de l'ADN, a déclaré que les Noirs étaient moins intelligents que les Blancs.
Le généticien est un habitué des déclarations choquantes.
- le 19/10/2007 - 14h46






Les Noirs sont moins intelligents que les Blancs. L'affirmation est brutale et d'autant plus choquante qu'elle a été émise par l'Américain James Watson, prix Nobel de médecine en 1962 pour la co-découverte de la structure de l'ADN.

Dans une interview accordée dimanche dernier au Sunday Times, à la veille d'un déplacement au Royaume-Uni pour promouvoir son livre, le généticien de 79 ans s'est dit "foncièrement pessimiste sur l'avenir de l'Afrique". "Nos politiques sociales se fondent sur le fait que leur intelligence est la même que la nôtre [Occidentaux blancs, NDLR], alors que toutes les recherches disent que ce n'est pas vraiment le cas", a-t-il déclaré. Tout en affirmant qu'il souhaitait l'égalité des hommes, le scientifique a assuré que "les gens qui ont affaire à des employés noirs trouvent que ce n'est pas vrai".

La réaction du Musée des sciences de Londres ne s'est pas faite attendre : "Nous savons que d'éminents scientifiques peuvent parfois provoquer des controverses et le Musée des sciences ne recule pas devant un débat sur des idées controversées", a expliqué un porte-parole. "Mais le Musée des sciences estime que les récents propos du prix Nobel James Watson ont dépassé les limites acceptables d'un débat et en conséquence, nous annulons son intervention de vendredi".

"Profondément choquantes"

Les condamnations se sont multipliées dans le monde politique et au sein de la communauté scientifique. Le secrétaire d'Etat à l'Apprentissage, David Lammy, lui-même noir, a qualifié les déclarations du Dr Watson de "profondément choquantes". "Il est dommage qu'un scientifique aussi éminent puisse laisser ses propres préjugés ternir son travail", a-t-il commenté. Pour le député travailliste et ancien ministre Keith Vaz, "il est triste de voir un scientifique d'un tel renom faire des commentaires aussi infondés, non scientifiques et extrêmement choquants".

"A un moment où la communauté scientifique se sent menacée par des forces politiques cherchant à saper sa crédibilité, il est tragique que l'un des membres les plus éminents de la science moderne jette un tel déshonneur sur la profession", a déclaré Henry Kelly, président de la Fédération des scientifiques américains (FAS), soulignant que ces propos "montrent qu'il a perdu la raison". Le Pr Steven Rose, neurobiologiste britannique, a quant à lui rappelé jeudi sur la BBC que James Watson "est réputé pour ses déclarations à l'emporte-pièce (...) qui sont racistes, sexistes, homophobes, profondément choquantes" (lire l'encadré ci-dessous).

"Mortifié"

Dans un communiqué publié vendredi, le généticien se déclare "mortifié par ce qui s'est passé. Et le plus grave, c'est que je ne peux pas comprendre comment j'ai pu dire ce sur quoi on me cite. Je peux certainement comprendre pourquoi les gens, en lisant ces mots, ont réagi comme ils l'ont fait". Le Sunday Times a rappelé que l'interview avait été enregistrée et reprise telle quelle dans l'article.

"A tous ceux qui ont déduit de mes propos que l'Afrique, comme continent, était d'une certaine façon génétiquement inférieur, je ne peux que présenter mes excuses sans réserve, a ajouté le Dr Watson. Ce n'est pas ce que je voulais dire. Plus important de mon point de vue, il n'y a aucune base scientifique pour une telle croyance".

Reste qu'il écrit vendredi dans The Independent : "Le souhait de presque toute la société aujourd'hui est d'estimer que la capacité à raisonner est un héritage universel de l'humanité. C'est possible. Mais vouloir simplement que ce soit le cas n'est pas suffisant. Ce n'est pas de la science. S'interroger sur cela n'est pas faire preuve de racisme". "Ce n'est pas un débat sur la supériorité ou l'infériorité, a-t-il ajouté. Il s'agit d'essayer de comprendre les différences, pourquoi certains d'entre nous sont de grands musiciens et d'autres de grands ingénieurs".

En avril 2006, un scientifique irlandais, Richard Lynn, avait prétendu que le Q.I. des Européens était plus élevé que celui des Africains, notamment pour des raisons génétiques. Des travaux contestés par de nombreux spécialistes, dont le généticien et psychologue Michel Duyme (lire l'interview : Comparer le Q.I. des Européens, "de la poudre aux yeux").

Les dérapages du Dr Watson

James Watson avait déjà défrayé la chronique en affirmant qu'il pouvait y avoir un lien entre la couleur de la peau et les pulsions sexuelles, ce qui expliquerait pourquoi les Noirs ont une libido plus développée que les autres, selon lui. Il avait également laissé entendre que les femmes devraient avoir le droit d'avorter si des tests pouvaient déterminer que l'enfant à naître portait les gènes de l'homosexualité. Dans la même veine, celui qui est parfois considéré comme "le grand-père de l'ADN" a estimé qu'on pourrait un jour modifier la génétique pour créer des gens plus beaux. "Les gens disent que ce serait horrible si on pouvait faire en sorte que toutes les filles soient jolies", avait-il déclaré, selon la presse. "Moi je trouve que ce serait super". Confused

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Idea A cet appel Kamo-nubiens reveillez vous! A l'instar des "jaunes", refusez qu'on vous designe par une couleur! Et rappeler vous que vos ancetres ne sont pas des gaulois et que vos enfants ne sont pas de petites tetes blondes. Et surtout mettez-vous au boulot!!!!!!!!! Cool
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Oleun shango
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MessagePosté le: Jeu 05 Avr 2012 02:07    Sujet du message: Bwana.K tu as tout dis. Répondre en citant

Bonjour Bwana. K

Je suis désolé de réagir sur un post aussi vieux mais bon celui-ci est toujours d'actualité à ce que je sache vu la situation actuelle de l'afrique et la position économique, sociale et culturelle de tous ces descendants. Je voulais juste te rassurer que les gens (en tout cas moi) sont sensibles a tes propos que je trouve d'ailleurs bien structuré et bien argumenté.

Je pense, sans vouloir manquer de respect aux autres membres de ce site, qu'il est vraiment insultant pour notre culture de dire que cette article est trop long, en effet je pense que notre histoire et notre position actuelle sont tellement complexes et négligés par les concernés eux-même qu'une dizaine de livre ne pourrait arriver à traiter en long et en large ce problème.

Bwana. k a mis le doigt sur le talon d'achille des populations issus de l'afrique sahérienne. Qui est la "remise en question". Tout peuple et tout individu qui a atteint aujourd'hui une reconnaissance au sein du commun des mortel ne cesse d'évoluer dans un environnement ou la remise en question est fondamentale. Regardez l'asie, qui est l'un des meilleurs exemples a cité. On dit souvent qu'ils ne se mélange pas et que l'on ne sait jamais là ou il faut les attendre. Et bien c'est encore la par le biais de la remise en question. Il ne vous dirons jamais que c'est la faute d'un tel ou d'un tel qu'il sont à un certain niveau. Ils prennent juste le taureau par les cornes et avance.( Regardez le niveau actuel du japon qui fut dévasté pendant la 2 ème guerre mondiale).

Tout est question de remise en question dans ce monde. Aussi bien en politique, au niveau religieux qu'au niveau économique. Ils ne faut pas se leurrer, si les kamites du monde entier on gagné aujourd'hui un tant soit peu de respect ou du moins un semblant de respect, c'est aussi en grande partie à la prise de conscience de la communauté afro-américaine et de sa remise en question dans ce monde.

Et c'est encore là que je rejoins l'avis de bwana.k lorsqu'il souligne l'importance d'un poids économique. Les afro-américains représente un poids économiques et culturelles ne serait-ce que part la musique et le style vestimentaire. Vous ne vous imaginez même pas de l'impact qu'a l'influence des vidéoclips américains sur le monde entier.

Tout ca pour dire que mon message est pacifiste, mais je dis que mieux vaut être crains que pris en pitié où ne pas être estimé. Je ne vais rien vous apprendre en vous disant que l'on se fait respecté beaucoup plus dans la bataille que dans le faite de baisser les armes. Ainsi la grandeur de l'armée des zulus a souvent été reconnu par l'armée britannique à l'époque de la colonisation.

Au niveau religieux, je pense que tout le monde a eut des signes de dieu. Chaque populations a eu ses prophètes mais certains n'ont pas su les voir comme d'autres l'ont fait. Le manque de cohésion d'une population emmène forcément à la division.
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