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CIRCONCISION POUR FAIRE RECULER LE SIDA

 
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GUIDILOU
Bon posteur


Inscrit le: 11 Sep 2005
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MessagePosté le: Mar 11 Juil 2006 20:29    Sujet du message: CIRCONCISION POUR FAIRE RECULER LE SIDA Répondre en citant

http://www.afrik.com/article10085.html

Citation:




Les Nations Unies envisagent la circoncision pour faire reculer le sida
Interview de Catherine Hankins, conseillère scientifique principale de l’Onusida

mardi 11 juillet 2006, par Habibou Bangré


Le journal médical Plos Medecine publie, ce mardi, l’étude « Impact potentiel de la circoncision masculine sur le VIH en Afrique sub-saharienne ». Ce document, basé sur une expérience en Afrique du Sud, indique que les hommes circoncis ont environ 60% de chances en moins d’être contaminés par le sida. Le Dr Catherine Hankins, conseillère scientifique principale de l’Onusida, qui a participé à la recherche, estime que les résultats sont « très prometteurs et encourageants ». Interview.





Les Nations Unies se penchent sur la circoncision comme moyen d’éviter le sida. Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (Onusida) explore cette piste, avec des chercheurs sud-africains, français et américains, dans une étude publiée ce mardi dans le magazine médical Plos Medecine. Les travaux se basent notamment sur les résultats d’une expérience sud-africaine à Orange Farm, sortie en 2005, qui concluait que les hommes circoncis avaient environ 60% de chances en moins d’être contaminés par le VIH via une femme porteuse du virus. Avant de promouvoir l’ablation du prépuce comme moyen additionnel, donc non exclusif, de prévention du sida, l’Onusida attend les retombées de deux études similaires à celles d’Orange Farm menées en Ouganda et au Kenya. Toutefois, le Dr Catherine Hankins juge les résultats sud-africains « très prometteurs et encourageants ». La conseillère scientifique principale de l’Onusida nous explique pourquoi.

Afrik : Pensez-vous que l’étude d’Orange Farm soit fiable ?
Dr Catherine Hankins : L’étude a été menée dans une population où le taux de séroprévalence est de 30%. Tous les hommes avaient pratiquement les mêmes profil et comportement sexuel (ils avaient peu de partenaires), même si on a noté que les circoncis avaient un peu plus de rapports. Tous ceux qui se sont présentés voulaient être circoncis. Une partie l’a été au début de l’étude, et une autre après. Et nous avons vu que, parmi les circoncis, il y avait une baisse de 60% de séropositifs.

Afrik : La recherche à laquelle vous avez participée se base uniquement sur l’Afrique sub-saharienne. Pourquoi ?
Dr Catherine Hankins : Comme l’Afrique est le continent le plus touché, si nous devions promouvoir la circoncision ce serait probablement pour l’Afrique sub-saharienne. Mais en Afrique de l’Ouest, le taux de circoncision est déjà très fort. Par ailleurs, le Nigeria et le Botswana ont opté pour la circoncision à la naissance. C’est en Afrique Australe et de l’Est que les autorités doivent choisir.

Afrik : Les recherches sur lesquelles vous vous êtes basés ont-elles démontré que, là où la circoncision est très pratiquée, la séroprévalence est moins élevée par rapport à d’autres régions où elle se pratique moins ?
Dr Catherine Hankins : Le taux de VIH est très bas dans les pays où le taux de circoncision est fort. Plusieurs études l’ont démontré. On n’a pas encore assuré la corrélation entre le taux de circoncision élevé et le taux bas de séroprévalence, mais c’est pour en savoir plus que nous faisons des études. Mais il faut aussi prendre en compte l’aspect religieux qui peut être lié à la circoncision, et qui favorise peut-être un comportement plus sain.

Afrik : Les projections mathématiques de la recherche indiquent que la circoncision pourrait être bénéfique d’ici 10, 20 ou 30 ans si tous les Africains étaient circoncis...
Dr Catherine Hankins : C’est surtout à partir de 20 ans que l’on observe des changements importants, en termes de baisse de la contamination et des décès liés au sida.

Afrik : Ces résultats valent surtout pour les hommes, alors que ce sont les femmes qui sont les plus touchées par la pandémie. Se pencher sur les « bienfaits » de la circoncision ne serait-il pas le mauvais cheval de bataille ?
Dr Catherine Hankins : Pour les femmes, nous avons prévu un effet indirect car moins les hommes seront infectés, moins les femmes le seront. Une étude montre par exemple qu’un homme circoncis a 30% de chances en moins de transmettre le virus à sa partenaire. Mais pour voir les conséquences de la circoncision des hommes sur les femmes, nous attendons les résultats de l’étude menée en Ouganda et qui se penche sur les hommes séropositifs circoncis ou non et les conséquences que cela a pour les femmes.

Afrik : Au final, que pensez-vous de la circoncision comme moyen de prévention contre le sida ?
Dr Catherine Hankins : Ma position est que les résultats d’Orange Farm, menée par des Français et des Africains, sont très prometteurs et encourageants. Mais nous aimerions voir les résultats des études faites en Ouganda et au Kenya. Car nous devons voir si leurs résultats confirment ceux d’Orange Farm avant de promouvoir la circoncision dans les pays à fort taux de VIH. En attendant, nous encourageons les autorités à améliorer les conditions sanitaires et hygiéniques dans lesquelles les circoncisions sont pratiquées en dehors des hôpitaux. Mais il faut regarder quelle place la circoncision pourrait avoir dans la prévention du sida et, si elle en a une, se demander comment appliquer la mesure, si la population sera d’accord...

Afrik : Promouvoir la circoncision et circoncire reviendrait-il moins cher que payer des antirétroviraux aux malades ?
Dr Catherine Hankins : C’est une question importante, mais nous n’avons pas fait d’étude à ce sujet. Les décideurs se pencheront sans doute sur le sujet. Mais l’idéal reste que les gens changent de mentalité, de comportement et qu’ils portent le préservatif à chaque rapport. Dans le monde, les gens portent encore le préservatif de façon inconstante et incorrecte. Donc l’idée est de trouver des alternatives, comme les microbicides vaginaux et les préservatifs féminins.

Afrik : Certaines associations craignent que faire la promotion de la circoncision va pousser les hommes à se dispenser de l’usage du préservatif...
Dr Catherine Hankins : Nous aimerions que les hommes ne se sentent pas invulnérables. C’est pour cela qu’il faut des programmes de sensibilisation très forts quant au comportement sexuel. Il faut que les hommes comprennent que la circoncision serait un ajout aux autres mesures de prévention et qu’il faut rester fidèle.

Afrik : Des opposants à la circoncision vous disent-ils qu’ils ne comprennent pas pourquoi les Nations Unies envisagent la circoncision contre le sida, mais pas l’excision ?
Dr Catherine Hankins : Les hommes contre la circoncision des nouveaux-nés nous font parfois le reproche. Mais les deux procédures sont très différentes. La position des Nations Unies est qu’il faut faire une différence considérable entre circoncision et excision. L’excision ne fait pas baisser le VIH et doit être arrêtée. Elle touche à la sexualité de la femme et à sa féminité et n’améliore pas sa santé.





http://www.afrik.com/article9595.html

Citation:


Swaziland : recrudescence de circoncision pour contrecarrer le sida ?
La tendance serait à la hausse depuis une étude sud-africaine indiquant que la coupure du prépuce protégerait à 60% contre le virus

mercredi 15 mars 2006, par Habibou Bangré


Depuis plusieurs semaines, l’Hôpital gouvernemental de Mbabane accueille de plus en plus d’hommes soucieux de se faire circoncire. A l’origine de cette tendance, une étude sud-africaine qui concluait que ceux qui n’avaient pas de prépuce avaient 60% de chances en moins de contracter le virus du sida. Des acteurs de santé craignent que les Swazis circoncis, se croyant immunisés, délaissent le préservatif, alors que la maladie ravage le pays.




La circoncision nouvelle arme de prévention contre le sida ? Les Swazis semblent y croire. Ils seraient de plus en plus nombreux à se faire couper le prépuce pour se protéger de la maladie, dans ce petit pays où « 39% de la population est séropositive », faisant de lui celui qui « détient le triste record du plus fort taux de séroprévalence au monde », rapportait en 2005 le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef). Qui précisait qu’« en cinq ans, l’espérance de vie est passée de 58 à 39 ans ». L’augmentation de la circoncision serait née d’une étude menée en 2005 dans la province sud-africaine du Gauteng, qui concluait que les hommes circoncis âgés entre 18 et 24 ans avaient 60% de chances en moins de contracter le virus du sida.

Forte augmentation des circoncisions près l’étude sud-africaine

« Lorsque nous discutons avec les différents hôpitaux, on note une hausse de la circoncision. Nous n’avons pas de statistiques sur la hausse des circoncisions car nous poursuivons la rédaction du rapport. Mais j’ai moi-même demandé à un infirmer de me parler de cela, et il m’a dit que les gens invoquent des raisons d’hygiène, mais que les gens pensent aussi qu’ils seront moins contaminés par le VIH », indique Mamba Sibusiso, chargé pour le ministère de la Santé et la Sécurité Sociale de collecter les données des hôpitaux du pays.

Un médecin généraliste de l’Hôpital gouvernemental de Mbabane rapporte, pour sa part, que l’augmentation est vraiment forte. « Une semaine après l’annonce à la radio de l’étude faite en Afrique du Sud, les gens sont venus en masse et de façon soutenue et ça n’a pas baissé depuis, assure-t-il. Il y a surtout des jeunes d’une vingtaine d’années et des parents qui viennent avec leurs bébés ou des enfants en bas âge. Les parents disent le faire pour des raisons religieuses, mais ils veulent aussi protéger leur enfant contre un mal auquel il sera confronté plus tard. Les adultes disent qu’ils veulent ‘se protéger de la maladie’, sans citer le sida, ou ‘être propres’ ».

Le Docteur Mark Mills, l’administrateur de la Clinique de Mbabane cité par l’agence de presse Reuters, commente que : « Il a eu une précipitation. Il n’y a pas une famille au Swaziland qui ne soit pas affectée par le VIH et les gens sont désespérés... Dans certains pays, il y a des émeutes pour la nourriture, ici nous avons presque eu une émeute pour la circoncision ». Cette institution pratiquerait aujourd’hui dix circoncisions par semaine contre une par mois avant la médiatisation de l’étude sud-africaine. Il y aurait même des listes d’attente. Une tendance d’autant plus étonnante que, rappelle l’agence de presse, la circoncision ne fait pas partie des coutumes du pays, où elle a été interdite à la fin du 19e siècle par le roi Mswati II pour que les hommes soient en pleine possession de leurs moyens en temps de guerre.

Le port du préservatif en danger ?

Alors qu’un militant associatif nous a expliqué que l’ampleur des circoncisions est exagérée, certains acteurs de santé craignent que l’étude sud-africaine ne fasse reculer l’usage du préservatif et que les circoncis se sentent immunisés contre la maladie, dans un pays où, comme dans beaucoup d’autres en Afrique, le port du condom n’est déjà pas un réflexe. « Nous craignons que les gens se protègent moins, alors nous essayons de les encourager à rester fidèles, à utiliser le préservatif, à se dépister et nous leur expliquons que la circoncision n’arrête pas le sida. Si nous ne le faisions pas, ce serait une grosse erreur », commente notre médecin généraliste.

Lui-même considère « qu’associée à d’autres modes de vie, la circoncision peut réduire l’exposition au sida. On remarque que dans les régions où la circoncision est très pratiquée, les gens sont moins atteints. Ce qui peut être dû à l’observance d’une religion qui fait qu’ils sont moins touchés ». Mais la circoncision pourrait, au lieu de protéger si cette vertu est avérée, causer de graves problèmes sanitaires. Comme la contamination par le sida, si les règles d’hygiène ne sont pas respectées, ou même la mort, en cas de ratage de l’opération par de soit disant circonciseurs. Par ailleurs, on craint que la promotion des relations sexuelles protégées ne tombe aux oubliettes.

L’Ouganda et le Kenya mènent aussi une étude

D’ici quelques semaines, d’autres résultats sont attendus. L’Ouganda et le Kenya ont mené une expérience similaire à celle de l’Afrique du Sud. Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (Onusida) ne manquera certainement pas de se pencher dessus : suite aux conclusions sud-africaines, dévoilées lors de la troisième Conférence de la société internationale sur le sida et le VIH de Rio de Janeiro (Brésil, 24 au 27 juillet 2005), il a commencé à développer, avec notamment d’autres organismes onusiens, un Plan de travail des Nations Unies (Onu) sur la circoncision.

Si les essais kenyans et ougandais révèlent les mêmes résultats que ceux effectués en Afrique du Sud, le travail de l’Onu « fournira aux pays le contexte pour déterminer la place potentielle de la circoncision masculine dans une stratégie de prévention complète du VIH, la manière la plus sûre de pratiquer l’opération et comment assurer qu’elle ne remplace ou ne mine pas les actuels outils de prévention comme l’usage correcte et régulier du préservatif », explique l’Onusida sur son site.

Et dans un communiqué commun de l’Onusida, de l’Unicef, de l’Organisation mondiale de la santé et du Fonds des Nations Unies pour la population, diffusé lors de la conférence de Rio de Janeiro, les signataires indiquent que « les gouvernements et d’autres parties intéressées devront étudier les résultats de ces essais pour déterminer s’il faut inclure la circoncision dans les interventions de santé publique pour diminuer le risque de transmission du VIH par voie sexuelle ». Bientôt des campagnes de prévention basées sur la circoncision des hommes ?


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GUIDILOU
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MessagePosté le: Sam 29 Juil 2006 15:24    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.lefigaro.fr/sciences/20060714.FIG000000153_sida_la_protection_par_la_circoncision_.html


Citation:
Sida : la protection par la circoncision ? Catherine Petitnicolas . Publié le 14 juillet 2006Actualisé le 14 juillet 2006 : 08h41


MédecineUne modélisation montre que si le bénéfice d'une telle mesure était confirmé, on pourrait éviter six millions de nouveaux cas d'ici à vingt ans en Afrique sub-saharienne.


LA CIRCONCISION masculine serait-elle un des moyens d'enrayer la pandémie de sida ? Si l'on en croit les résultats modé lisés d'une nouvelle étude publiée dans la revue Plos Medicine datée du 11 juillet et coordonnée par Brian Williams de l'OMS (Organisation mondiale de la santé), cette mesure assez simple au demeurant pourrait éviter en Afrique sub-saharienne dans les vingt prochaines années six millions de nouvelles contami nations dont deux millions d'ici à dix ans. Et empêcher trois millions de décès.

À l'heure où plus de 40 millions de personnes ont déjà été contaminées par le virus du sida et où 25 millions de malades y ont succombé, il est en effet urgent de trouver des moyens simples susceptibles de maîtriser cette catastrophe sanitaire planétaire. Et notamment à l'échelle de l'Afrique sub-saharienne qui regroupe 26 millions des personnes contaminées. Déjà, l'an dernier, une équipe dirigée par Bertran Auvert de l'Inserm, qui cosigne également cette étude, avait démontré pour la première fois que l'ablation du prépuce était capable de réduire de 60% en moyenne la transmission du virus de la femme à l'homme. Ces résultats avaient été obtenus à l'issue d'une étude comparative sur de jeunes volontaires en bonne santé de 18 à 24 ans de la région d'Orange Farm en Afrique du Sud, répartis en deux groupes les uns circoncis au début de l'étude, les autres non. Tous avaient par ailleurs bénéficié d'une information sur la prévention des maladies sexuellement transmissibles et reçu gratuitement des préservatifs. Dès le troisième mois, les chercheurs avaient relevé plus d'infections par le virus VIH dans le deuxième groupe. Et après vingt et un mois de suivi, ils avaient constaté trois fois plus de contaminations chez les non-circoncis (51 contre 18 )

Réduction considérable des nouvelles contaminations

Comment expliquer une telle différence ? Pour Bertran Auvert, «la protection liée à la circoncision tiendrait à la nature de la face interne du prépuce, constitué d'une muqueuse fragile et perméable constituée de nombreuses cellules dendritiques, des cellules du système immunitaire très sensibles au VIH». La circoncision permettrait de diminuer de façon importante la surface perméable au virus. La peau restante finirait par se kératiniser et devenir ainsi beaucoup plus imperméable au virus.

Forte de ces résultats et des données épidémiologiques sur la prévalence du virus et sur la circoncision rituelle ou religieuse dans les différents pays africains sub-sahariens, l'équipe de Brian William a pu construire des modèles de simulation statiques et dynamiques qui aboutissent à une réduction considérable des nouvelles contaminations. «Si les essais de terrain menés à l'heure actuelle en Ouganda et au Kenya par les NIH (National Institute of Health) confirment les résultats obtenus par Bertran Auvert, la circoncision masculine pourrait aider à réduire l'ampleur de l'épidémie en Afrique», avancent les chercheurs.

En particulier en Afrique du Sud, au Zimbabwe, Botswana, Lesotho, Swaziland où la prédominance du virus est forte mais où la pratique rituelle de la circoncision est faible. Mais cela ne dispensera pas de continuer à adopter des mesures de prévention qui passent en particulier par l'usage correct et constant du préservatif, l'éducation de la population et la facilitation des tests de dépistage.








voir aussi http://www.cirs-tm.org/breve.php?id=807
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eikichi onizuka
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MessagePosté le: Mer 02 Aoû 2006 13:36    Sujet du message: Répondre en citant

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GUIDILOU
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MessagePosté le: Ven 15 Déc 2006 13:37    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.liberation.fr/actualite/terre/223404.FR.php

Citation:
Le professeur Bertran Auvert, spécialiste du VIH, commente deux études américaines sur les effets bénéfiques de cette pratique.
«Face au sida, il faut faciliter la circoncision en Afrique»
Par Eric FAVEREAU
QUOTIDIEN : vendredi 15 décembre 2006
avec
Le professeur Bertran Auvert avait été un des premiers chercheurs à entreprendre sous l'égide de l'ANRS (Agence nationale de recherches sur le sida) des études sur les effets éventuellement protecteurs de la circoncision vis-à-vis du sida. Dont l'une, présentée à Rio en 2005, a montré un impact bénéfique évident. Deux études américaines rendues publiques mercredi confirment ces résultats. D'Afrique du Sud, où il est en train de mener des politiques de sensibilisation à la circoncision, le Pr Auvert en dessine les perspectives.
Les études effectuées au Kenya et en Ouganda par les National Institutes of Health (NIH) apportent-elles des éléments nouveaux ?
Elles confirment nos travaux qui montraient que, en Afrique du Sud, entre deux groupes d'hommes ­ l'un circoncis, l'autre pas ­, il y avait une différence de 60 % de taux de contamination du sida. Là, c'est du même ordre. Au Kenya, ils ont pris un groupe de près de 3 000 hommes, entre 18 et 24 ans, volontaires bien sûr. Ils leur ont proposé à tous une circoncision, faite dans de bonnes conditions. Pour la moitié d'entre eux, ils la pratiquaient tout de suite, et pour l'autre moitié, deux ans plus tard. Très vite, ils ont pu noter des différences fortes : dans le groupe circoncis, on est arrivé à 40 % de contaminations par le VIH en moins. Même chose en Ouganda. Et ce n'est pas une surprise.
Pourquoi ?
C'est ce que l'on voit sur tout le continent africain. Dans les pays où les hommes sont circoncis à plus de 90 %, le taux de prévalence du sida est toujours faible, moins de 5 %, que le pays soit musulman ou non : au Bénin, au Sénégal, au Cameroun, mais aussi dans la république du Congo, alors que ce dernier pays, en dépit de la guerre, traversait une phase à hauts risques épidémiques. A l'inverse, quand vous regardez les pays d'Afrique australe et ceux d'Afrique de l'Est, où les taux de circoncision sont très faibles, vous avez une prévalence du sida très forte.
Pourquoi la circoncision se révèle-t-elle protectrice ?
Cette efficacité n'a pas d'explications certaines, mais nous avons des hypothèses fortes. D'abord, la face interne du prépuce est une muqueuse très fine, très perméable, en particulier au niveau du système immunitaire. Cette face interne peut récupérer et retenir le VIH, contenu dans les sécrétions vaginales. Cette face interne du prépuce, qui est là pour protéger le gland, peut fonctionner comme une porte d'entrée pour le virus. Deuxième facteur : un pénis circoncis sèche très rapidement après un rapport sexuel, or le VIH est fragile à la dessiccation, c'est-à-dire à la sécheresse. En revanche, sur un pénis non circoncis, il y a un espace interne qui reste assez longtemps humide. Enfin, il y a d'autres explications, un prépuce peut avoir des ulcérations génitales...
Pour vous, il n'y a maintenant plus de doutes...
Aucun. Les organismes internationaux comme l'OMS et l'Onusida attendaient tous les résultats des études américaines pour élaborer des recommandations en termes de politique de prévention. Mais soyons clairs, cela ne concerne que l'Afrique, car ce qui vient d'être démontré, c'est que dans des pays de fortes prévalences, avec une épidémie de sida essentiellement hétérosexuel, la circoncision pour l'homme est efficace. C'est peut-être différent en Asie, ou dans des pays où le risque de transmission est lié à des comportements homosexuels, car là on n'a pas de données.
Faut-il aller, désormais, vers des campagnes massives de circoncision ?
Il faut agir. Il faut rendre la circoncision, gratuite, accessible à tous, et ce, dans des conditions d'hygiène correctes. Et il faut en faire la promotion. C'est comme si vous veniez de découvrir que le préservatif était protecteur du VIH et que vous n'en faisiez pas la promotion.
Il n'y a pas des risques de dérapage ?
Certains craignent que les hommes circoncis se sentent trop protégés et donc augmentent leurs prises de risques. D'autres évoquent des demandes massives de circoncision dans des pays où les systèmes de santé ne seraient pas à même de les pratiquer dans de bonnes conditions. Bien sûr, il faut expliquer que la circoncision n'est que partiellement protectrice. Cela étant, je ne crois pas que des hommes adultes qui demandent à être circoncis ­ ce qui n'est pas rien ­, et donc des hommes qui font une démarche de prévention, se laissent aller ensuite à une succession de conduites à risques. Mais ce sont des points à surveiller.





Citation:

http://www.rfi.fr/actufr/articles/084/article_48196.asp


Sida: circonspection avec la circoncision
Les Instituts nationaux de la santé (NIH) des Etats-Unis publient une étude confirmant le rôle que peut jouer la circoncision pour protéger du virus du sida. Selon les essais menés en Afrique, le fait d’être circoncis réduit d’au moins la moitié, pour un homme, le risque d’une contamination par le virus d’immunodéficience humaine (VIH). Le risque est donc bien réduit affirme le NIH, mais il ne disparaît pas pour autant.


Photo datée de 2001, d'un virus VIH, agent causal du sida, au bord d'un lymphocyte.
(Photo: AFP)


La circoncision offre bien une protection contre le virus du sida. C’est la conclusion sans ambiguïté de l’étude randomisée (la répartition des sujets ou malades est faite au hasard) menée par les NIH à Kusumu (Kenya) chez 2 784 hommes âgés de 18 à 24 ans et à Rakai (Ouganda), sur 4 996 hommes de 15 à 49 ans. Les résultats qui viennent d’être publiés, montrent respectivement, une réduction de 53% et de 48% du risque d’être infectés par le virus du sida pour les hommes circoncis. Le choix de ces deux sites a été motivé par le fait que ces régions ont un taux d'infection par le VIH élevé en même temps que la proportion d'hommes circoncis est faible.

Une étude interrompue avant terme

Lancés en septembre 2005, les essais devaient initialement se poursuivre jusqu’en juin 2007. Mais la différence, entre les hommes circoncis et ceux qui ne l’étaient pas était tellement flagrante, que le Conseil de suivi et de la sécurité des NIH (DSMB) a décidé d’interrompre l’étude prématurément. Pour le DSMB, tout était clair, la circoncision permet bien de réduire les risques d’infection au VIH. A partir de là, tous les hommes non circoncis participant à l’étude, se verront proposer une circoncision.

L’effet protecteur de la circoncision dépend de la nature de la face interne du prépuce. Celle-ci est constituée d’une muqueuse composée de nombreuses cellules dendritiques qui sont des cellules immunitaires particulièrement sensibles au VIH. La circoncision permet donc de réduire considérablement la surface de cette muqueuse fragile et par conséquent, de diminuer la superficie perméable au virus. De plus, la peau restante du prépuce, finit par se kératiniser (s’épaissir) et devient à son tour plus imperméable.

Les résultats obtenus par les NIH viennent confirmer ceux d’une étude française de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). En effet, dès 2005, le travail de Bertran Auvert réalisé en Afrique du Sud auprès de 3 000 hommes, avait montré pour la première fois que la circoncision masculine réduisait de 60% la contamination de l’homme via une femme porteuse du virus. Jusqu’à présent une quarantaine d’études avaient relevé une diminution du risque de contamination, mais aucune n’avait réussi à établir scientifiquement le lien entre l’intervention chirurgicale et la réduction du nombre de contaminations.

Illusoire sentiment de sécurité

La publication de l’étude des NIH a aussitôt fait réagir les institutions spécialisées des Nations unies (Onusida, OMS, FNUAP, Unicef). «Prenant note avec grand intérêt de cette annonce», elles tiennent cependant à «souligner que la protection [par la circoncision] n’est pas complète. Les hommes circoncis peuvent toujours contracter l’infection à VIH et, une fois séropositifs, transmettre le virus à leurs partenaires sexuels. La circoncision ne doit donc jamais se substituer à d’autres méthodes de prévention à l’efficacité reconnue rappellent-elles, mais toujours s’intégrer à un ensemble de mesures comprenant l’utilisation régulière de préservatifs masculins ou féminins, la réduction du nombre de partenaires sexuels, le report de l’âge des premiers rapports sexuels et le dépistage du VIH avec les conseils appropriés».

Le risque d’un illusoire sentiment de sécurité, que pourrait procurer la circoncision, préoccupe également les auteurs de l’étude NIH. Le directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID)des Etats-Unis, le Dr Anthony Fauci, spécialiste du VIH, met en garde à son tour «contre l’idée que la circoncision constituerait une protection totale contre le virus. Il est bien clair que ce n’est pas un substitut à une protection, mais seulement un plus. Aussi, nous espérons, avertit-il, que les messages de prévention insisteront sur le fait que cela n’est pas l’équivalent d’une totale protection».

L’Organisation mondiale de la Santé suit de très près toutes ces études. Dès la publication de celle de l’Inserm, elle a fait réaliser un travail sur l’impact potentiel d’un politique encourageant la circoncision dans les pays les plus touchés par le sida. Les résultats montraient que si le bénéfice de la circoncision était confirmé, ce qui vient d’être fait avec les NIH, le nombre de morts et les nouvelles contaminations par le VIH en Afrique subsaharienne, serait considérablement réduit dans les 20 prochaines années. Selon la projection de l’OMS, se sont 6 millions d’infections et 3 millions de morts qui pourraient ainsi être évités.

Il s’agit maintenant pour les responsables sanitaires, de mesurer les bénéfices que pourraient éventuellement apporter la circoncision, si elle était pratiquée à plus grande échelle. Avant tout, il faudrait d’abord pouvoir offrir des conditions d’hygiène correcte pour l’intervention et garantir la liberté de chacun de la faire pratiquer ou non. Une condition pas facile à imposer vu l’état sanitaire actuel des pays les plus fortement touchés. D’autre part, il faut, indique l’ OMS, éviter que les gens ne développent «un sentiment erroné de sécurité et qu’ils n’adoptent des comportements à risque qui pourraient remettre en cause l’effet protecteur de la circoncision». A cela s’ajoute le fait qu’un éventuel impact de la circoncision sur l’épidémie, ne pourra se mesurer que dans 10 ou 20 ans.



par Claire Arsenault

Article publié le 14/12/2006 Dernière mise à jour le 14/12/2006 à 16:41 TU



http://news.google.fr/nwshp?ie=UTF-8&oe=UTF-8&hl=fr&tab=wn&ncl=1103019722
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