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Nouvelle crise en Côte d'ivoire
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sidesma
Grioonaute 1


Inscrit le: 21 Avr 2005
Messages: 211
Localisation: rennes

MessagePosté le: Mer 01 Fév 2006 17:20    Sujet du message: Répondre en citant

Y a tellement d'intérets en jeu en cote d'ivoire, que la france ne peut pas accepter de perdre cette partie de l'afrique!
Mais de toute façon, la france perdra car les jeunes ivoiriens ont compris qui les dupe!
Les ivoiriens ont compris le sale jeu du monarque chirac et de sa clique.
Ils savent que le combat est long, ça fait 5 ans que ça dure!
Ils ont tout tenté; ces malfaiteurs : invitation et incitation du général goudé à une insurection pour renverser Gbagbo, travail psychologique sur des candidats comme bédié, ou wattara, pour les pousser à se présenter aux élections présidentielles, diabolisation de gbagbo, mensonge vis à vis de l'opinion internationale pour faire croire que le problème ivoirien est ethnique!
Tous les africains ont bien compris le rôle de la France, dans ce conflit!
Une étude menée par un groupe belge a montré que la france dépense beaucoup d'argent pour ses militaires en côte d'ivoire!
Ne me dites pas qu'elle dépense des sous juste comme ça? sans rien espérer en retour!
Y a des problèmes en france, pourquoi ne pas les résoudre, et aller jeter des sous dans la mer?
C'est faux: si la france est en C.I c'est parcequ'elle a de gros intérets , et elle se sent menacée!
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Nkossi
Bon posteur


Inscrit le: 31 Mar 2005
Messages: 722

MessagePosté le: Mer 01 Fév 2006 20:20    Sujet du message: Répondre en citant

Sidesma a écrit:
Une étude menée par un groupe belge a montré que la france dépense beaucoup d'argent pour ses militaires en côte d'ivoire!
Ne me dites pas qu'elle dépense des sous juste comme ça? sans rien espérer en retour!
Y a des problèmes en france, pourquoi ne pas les résoudre, et aller jeter des sous dans la mer?
C'est faux: si la france est en C.I c'est parcequ'elle a de gros intérets , et elle se sent menacée!


Les chiffres sont dans le Gri-Gri...N° 31 - 24 mars 2005

Tu peux retrouver l'article (et bcp d'autres) ici : LE GRI-GRI INTERNATIONAL


Citation:
Très chère Côte d‘Ivoire : Ce que coûte l‘opération Licorne

Plus d'un demi million d'euros par jour, c'est le coût de l'opération Licorne en Côte d'Ivoire. Autant le savoir alors que Paris doit décider, le 5 avril, du renouvellement du mandat de sa force d'interposition de 4000 hommes en Côte d'Ivoire. Cette somme représente un peu moins du tiers des "opex" (les "opérations extérieures" de l'armée française), chiffrées pour 2004 à 650 millions d'euros, sur un budget annuel de 15 milliards d'euros. A titre de comparaison, les missions de l'armée française dans les Balkans ont coûté 210 millions d'euros l'année dernière et 100 millions pour l'Afghanistan. La flambée de violence de novembre dernier à Abidjan a dû alourdir un peu la facture (on n'ose porter à la colonne crédit le fruit de la participation de bidasses français au casse de la BECAO de Bouaké en 2003 !). En s'en tenant aux chiffres officiels, deux ans et demi de présence en Côte d'Ivoire ont donc coûté un demi-milliard d'euros, dont la majeure partie en soldes exceptionnelles. L'équivalent de 10 Rafale, le dernier né des avions de combat français dont l'armée de l'air ne possède pour l'instant que… 10 exemplaires opérationnels.
Ces chiffres n'ont rien de scandaleux si, comme s'en vantent le Quai d'Orsay et le ministère de la Défense, "On a évité un second Rwanda." Mais le hic, c'est qu'aucune porte de sortie n'est en vue. Le 5 avril, l'ONU et la France doivent annoncer une prorogation de leurs missions de maintien de la paix en Côte d'Ivoire pour un an… alors que le pays plonge dans l'inconnu dans six mois. Le mandat de Laurent Gbagbo arrive à échéance en octobre prochain et personne n'est prêt à parier un franc CFA sur la tenue d'élections présidentielle et législatives d'ici là. Bien qu’ayant très envie de se désengager – il n'y a quasiment plus de ressortissants français à défendre – Paris ne peut abandonner l'Onuci (la mission des Casques bleus onusiens en Côte d'Ivoire), à son triste sort. C’est d’autant plus délicat que Jacques Chirac défend à tout bout de champ l'utilité du "machin" de De Gaulle. "Machin" dont George W. Bush aimerait bien se débarrasser.

Louisa Abelaka

_________________
La véritable désaliénation du Noir implique une prise de conscience abrupte des réalités économiques et sociales. F. Fanon
L'ignorance est un danger que tout homme doit éviter. S. NKOUA

Visitez le blog de Théo http://kouamouo.ivoire-blog.com/
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Jeu 02 Fév 2006 11:39    Sujet du message: Ce pays si formidable! Répondre en citant

Un article avec la pointe d'humour à l'ivoirienne pour décrire la situation qui tout de même fait bien réfléchir...Wink

--------------------------------------------------------------------------------

Fraternité Matin - N° 12372 - Jeudi 2 Fevrier 2006

il n’y a vraiment rien à dire. Notre pays est formidable. Et il n’y en a pas deux comme lui dans ce monde. Tenez. Un individu s’amène un jour à la télévision et affirme vouloir faire exploser une bombe si l’on n’accède pas à ses revendications, au demeurant très floues. Devinez qui vient jouer au médiateur et qui s’en va avec le forcené dans sa voiture quand tout est dénoué. Le chef d’état-major de notre armée. Qu’a-t-il à voir dans une pareille affaire ? Rien. Mais, nous sommes dans un pays formidable où tout le monde fait tout. Et le lendemain, l’individu en question s’exhibe sur les places publiques. On ne lui a absolument rien fait. Parce que c’est un patriote.

Le nouveau Premier Ministre forme son gouvernement. Des individus n’apprécient pas qu’un homme pour lequel ils ont de l’affection, parce qu’il leur donnait peut-être de l’argent de poche, n’occupe pas le poste qu’il avait auparavant. Ils manifestent donc leur mauvaise humeur en renversant des poubelles dans les rues de Yopougon. C’est en principe une banale affaire de maintien de l’ordre qui relève d’un commissariat de quartier. Mais devinez encore qui vient à la télévision supplier pratiquement ces jeunes manifestants de ne pas faire de débordements. Gagné ! C’est encore le chef d’état-major de notre armée. N’est-ce pas formidable ? Les manifestants sont des patriotes.

Au lendemain de la décision du GTI de ne pas proroger le mandat de l’Assemblée nationale, encore une fois des patriotes, qui ont peut-être des parents députés et qui craignent pour leur argent de poche, manifestent leur mauvaise humeur en s’en prenant à la télévision. Ils veulent faire une déclaration en direct. Et qui voit-on venir jouer au médiateur entre la direction de la télévision et les manifestants ? Notre élégant et très compétent chef d’état-major décidément tout-terrain. Vraiment formidable. Il n’y a plus qu’à aller installer la télévision à l’état-major de l’armée pour éviter à notre brillant chef d’état-major et aux patriotes d’inutiles déplacements.

Un individu, qui n’est pas connu pour être l’un des plus vertueux de ce pays, ni pour être un producteur de richesse, importe une voiture de luxe. Et, comme cela arrive souvent ici, il oublie de payer les droits de douane. Le directeur de la douane découvre cela et lui demande de payer ces droits. Et voici que l’affaire prend des proportions d’affaire d’Etat. Tous les journaux en parlent, on annonce des grèves, des sit-in. Certains se demandent même si cette affaire ne va pas emporter le directeur des douanes. Et finalement, l’on a l’impression que c’est le directeur des douanes qui a commis une grosse faute en demandant à l’individu en question de payer ses droits de douane. Et personne ne dit rien. Il faut dire que l’individu en question est réputé être un grand patriote. Quel acte patriotique a-t-il posé ? Ça n’a pas d’importance. On est où là ? On est en Côte d’Ivoire bien sûr. Et en 2006.

Toujours dans ce magnifique pays, un journaliste est accusé d’avoir porté la main sur le ministre de la Communication, une dame. Un groupe de femmes s’indigne que l’on ait fait cela à une femme. Qui d’autre s’indigne ? Un autre groupe de femmes. Des femmes patriotes. Mais, elles s’indignent de ce que le premier groupe de femmes s’indigne de la violence faite à une femme. On est où là ? En Côte d’Ivoire naturellement. Et toujours en 2006. Il faut dire que le journaliste accusé est réputé être un grand patriote. Et dans ce pays béni de Dieu, toute personne battue par un patriote est forcément un rebelle. Ou pire, un étranger. Ou encore pire, un Français. Et madame la ministre, avec son teint très clair, et son nom qui assurément n’est pas ivoirien, doit certainement avoir réuni toutes ces trois tares. Et cela vaut qu’on lui porte la main et que l’on menace de foudre quiconque s’aviserait de prendre des sanctions contre le journaliste accusé. Dans ce pays formidable qui lutte pour la libération de toute l’Afrique, le patriotisme autorise et excuse tout, n’est-ce pas ?

N’a-t-on pas vu ici, dans cette seconde patrie du Christ, un comité de soutien à l’assassin du journaliste français Jean Hélène ? Cet assassin, bien que condamné à la prison, n’a-t-il pas eu une promotion ?

Quand on a décidé de marcher sur la tête, il ne faut surtout pas craindre de se salir les cheveux.

Nous sommes assurément dans le pays le plus formidable au monde. Et M. Soro Guillaume devrait prier chaque jour pour nos braves patriotes. Ils l’ont rendu sympathique.

Auteur: Venance KONAN
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Jeu 02 Fév 2006 12:02    Sujet du message: Répondre en citant

Pour info aux non ivoiriens,

Fraternité Matin est loin d'être un journal pro-rebelle. C'est un journal "d'Etat". Sur fonds publics de l'Etat de Côte d'Ivoire et plutôt très légaliste.

Et pourtant...
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Imab19
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MessagePosté le: Jeu 02 Fév 2006 13:07    Sujet du message: Répondre en citant

Benny Da B' a écrit:
Pour info aux non ivoiriens,

Fraternité Matin est loin d'être un journal pro-rebelle. C'est un journal "d'Etat". Sur fonds publics de l'Etat de Côte d'Ivoire et plutôt très légaliste.

Et pourtant...

benny arrete tu te ridiculises comme koffi annan!!!
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Jeu 02 Fév 2006 13:19    Sujet du message: Répondre en citant

Bah venant de quelqu'un comme toi qui a aussi bien compris ce qui se passe ici et qui a une telle connaissance des réalités profondes des villages ivoiriens...je vais plutôt prendre çà comme un compliment Wink
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Imab19
Grioonaute régulier


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MessagePosté le: Jeu 02 Fév 2006 14:37    Sujet du message: Répondre en citant

Benny Da B' a écrit:
Bah venant de quelqu'un comme toi qui a aussi bien compris ce qui se passe ici et qui a une telle connaissance des réalités profondes des villages ivoiriens...je vais plutôt prendre çà comme un compliment Wink

ton ironie ne fais ni chaud ni froid!!! cè pourkoi, g vè te demander de laisser enfin tomber ton masque bidasse!!!! Tu è démasqué!!!!!
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Jeu 02 Fév 2006 15:36    Sujet du message: Répondre en citant

Imab,

Autant ca ne me gêne pas de discuter, de m'expliquer et de ne pas toujours avoir raison.

Autant là tu comprendras qu'au niveau ou tu es arrivé je n'ai que moyennement envi de me rouler dans la fange avec toi.

Tu as du lire cette article en diagonale parce qui est décrit c'est exactement ton comportement. Simplisme à tous les étages et surtout le principe du "si t'es pas avec moi t'es contre moi".

Le seul problème et que tu as déjà démontré mainte fois que, passé le leitmotiv "c'est la faute des français, c'est tous des salauds", que tu ne cesses de rabacher sur tous les topics parlant de la Côte d'Ivoire tu n'est pas vraiment en mesure d'apporter autre chose dans le débat.

Il est clair désormais à mes yeux que tu n'y connais pas grand chose.

Je te laisse donc éructer sur tous les toit mon appartenance à l'armée française puisque tu y tiens tant.

En attendant, plutôt que de perdre ton temps à me répondre pour m'invectiver encore plus (est ce possible ? ) utilise plutôt ce temps précieux pour réfléchir à un moyen pour toi de venir passer un mois en Côte d'Ivoire et te permettre d'arpenter ce pays de long en large, du Nord au Sud (je te rassure c'est possible) ainsi peut être ensuite pourras tu nous être un peu plus utile sur ces topics.
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Pakira
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MessagePosté le: Jeu 02 Fév 2006 16:57    Sujet du message: Re: Ce pays si formidable! Répondre en citant

Benny Da B' a écrit:
Un article avec la pointe d'humour à l'ivoirienne pour décrire la situation qui tout de même fait bien réfléchir...Wink

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Fraternité Matin - N° 12372 - Jeudi 2 Fevrier 2006

il n’y a vraiment rien à dire. Notre pays est formidable. Et il n’y en a pas deux comme lui dans ce monde. Tenez. Un individu s’amène un jour à la télévision et affirme vouloir faire exploser une bombe si l’on n’accède pas à ses revendications, au demeurant très floues. Devinez qui vient jouer au médiateur et qui s’en va avec le forcené dans sa voiture quand tout est dénoué. Le chef d’état-major de notre armée. Qu’a-t-il à voir dans une pareille affaire ? Rien. Mais, nous sommes dans un pays formidable où tout le monde fait tout. Et le lendemain, l’individu en question s’exhibe sur les places publiques. On ne lui a absolument rien fait. Parce que c’est un patriote.

Le nouveau Premier Ministre forme son gouvernement. Des individus n’apprécient pas qu’un homme pour lequel ils ont de l’affection, parce qu’il leur donnait peut-être de l’argent de poche, n’occupe pas le poste qu’il avait auparavant. Ils manifestent donc leur mauvaise humeur en renversant des poubelles dans les rues de Yopougon. C’est en principe une banale affaire de maintien de l’ordre qui relève d’un commissariat de quartier. Mais devinez encore qui vient à la télévision supplier pratiquement ces jeunes manifestants de ne pas faire de débordements. Gagné ! C’est encore le chef d’état-major de notre armée. N’est-ce pas formidable ? Les manifestants sont des patriotes.

Au lendemain de la décision du GTI de ne pas proroger le mandat de l’Assemblée nationale, encore une fois des patriotes, qui ont peut-être des parents députés et qui craignent pour leur argent de poche, manifestent leur mauvaise humeur en s’en prenant à la télévision. Ils veulent faire une déclaration en direct. Et qui voit-on venir jouer au médiateur entre la direction de la télévision et les manifestants ? Notre élégant et très compétent chef d’état-major décidément tout-terrain. Vraiment formidable. Il n’y a plus qu’à aller installer la télévision à l’état-major de l’armée pour éviter à notre brillant chef d’état-major et aux patriotes d’inutiles déplacements.

Un individu, qui n’est pas connu pour être l’un des plus vertueux de ce pays, ni pour être un producteur de richesse, importe une voiture de luxe. Et, comme cela arrive souvent ici, il oublie de payer les droits de douane. Le directeur de la douane découvre cela et lui demande de payer ces droits. Et voici que l’affaire prend des proportions d’affaire d’Etat. Tous les journaux en parlent, on annonce des grèves, des sit-in. Certains se demandent même si cette affaire ne va pas emporter le directeur des douanes. Et finalement, l’on a l’impression que c’est le directeur des douanes qui a commis une grosse faute en demandant à l’individu en question de payer ses droits de douane. Et personne ne dit rien. Il faut dire que l’individu en question est réputé être un grand patriote. Quel acte patriotique a-t-il posé ? Ça n’a pas d’importance. On est où là ? On est en Côte d’Ivoire bien sûr. Et en 2006.

Toujours dans ce magnifique pays, un journaliste est accusé d’avoir porté la main sur le ministre de la Communication, une dame. Un groupe de femmes s’indigne que l’on ait fait cela à une femme. Qui d’autre s’indigne ? Un autre groupe de femmes. Des femmes patriotes. Mais, elles s’indignent de ce que le premier groupe de femmes s’indigne de la violence faite à une femme. On est où là ? En Côte d’Ivoire naturellement. Et toujours en 2006. Il faut dire que le journaliste accusé est réputé être un grand patriote. Et dans ce pays béni de Dieu, toute personne battue par un patriote est forcément un rebelle. Ou pire, un étranger. Ou encore pire, un Français. Et madame la ministre, avec son teint très clair, et son nom qui assurément n’est pas ivoirien, doit certainement avoir réuni toutes ces trois tares. Et cela vaut qu’on lui porte la main et que l’on menace de foudre quiconque s’aviserait de prendre des sanctions contre le journaliste accusé. Dans ce pays formidable qui lutte pour la libération de toute l’Afrique, le patriotisme autorise et excuse tout, n’est-ce pas ?

N’a-t-on pas vu ici, dans cette seconde patrie du Christ, un comité de soutien à l’assassin du journaliste français Jean Hélène ? Cet assassin, bien que condamné à la prison, n’a-t-il pas eu une promotion ?

Quand on a décidé de marcher sur la tête, il ne faut surtout pas craindre de se salir les cheveux.

Nous sommes assurément dans le pays le plus formidable au monde. Et M. Soro Guillaume devrait prier chaque jour pour nos braves patriotes. Ils l’ont rendu sympathique.

Auteur: Venance KONAN


Bof,cet article ne m'apprend rien de profond sur la Côte d'ivoire,moi qui ne connait ce pays que par les journaux.C'est de la polémique.

Arrow c'est le kamikaze de la Rti qui a demandé lui même qu'on aille chercher Mangou,sinon il faisait tout péter(faut être sérieux il n'aurait rien fait sauter,c'est un jeune qui desoeuvré,j'ai poster son interview dans le forum)

Arrow Ce pays est guerre,il me semble,donc il est claire que le chef des armées est un personnage important dans cette période de guerre.Il faut bien qu'il demande aux gens de se calmer,car plus il y a du bordel dans le pays,plus les ennemies de ce pays sont ravis.Et puis si des généraux étrangers,français,se permettent de jouer aux cow-boys,je vois pas pourquoi un général du pays n'aurait pas le droit de régler des problèmes Rolling Eyes

Arrow pour la ministre de la com,le journaliste prend partit.Elle dit qu'on l'a frappé,mais son agresseur présumé dément!Qui a tord,qui a raison???Eux seule le savent.

Arrow Pour le Gti,ce journaliste veut nous dire que les milliers de manifestant étaient tous fils de députés??Pour la rti,ils ont dit que la direction ne leur donnait pas la parole,et quelle était souvent complaisante avec les rebelles...bref,c'est eux qui savent,néamoins comme je l'ai déjà dit le CEMA doit être présent ét essayer de calmer les choses dans un climat de guerre.
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Pakira
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MessagePosté le: Jeu 02 Fév 2006 16:58    Sujet du message: Répondre en citant

Pierre Schori divise la communauté internationale

Tension – L’acharnement françafricain de Pierre Schori, qui apparaît de plus en plus à de nombreuses diplomaties comme un partisan du chaos, n’est pas pour apaiser les conflits diplomatiques autour de la question ivoirienne, au moment où Denis Sassou Nguesso, tributaire à la fois de la France et de l’Angola, prend la tête de l’Union africaine.


Le diplomate suédois qui représente Kofi Annan à Abidjan sera-t-il l’homme par qui le scandale arrivera au sein des différentes composantes de la communauté internationale intéressées au dossier ivoirien ? L’hypothèse n’est pas à écarter.
Sous la cendre encore chaude après les protestations engendrées par «l’affaire du GTI» qui tentait de passer en force pour dissoudre l’Assemblée nationale, couve un feu tenace. Qui oppose certes la Côte d’Ivoire républicaine à une certaine «communauté internationale». Mais qui divise aussi les diplomaties mondiales. Un homme cristallise ce malaise. Il s’appelle Pierre Schori. Dans les milieux internationaux à Abidjan et dans quelques grandes capitales – surtout africaines –, on s’agace des attitudes de «pro-consul dans un pays conquis» du Suédois. On l’accuse clairement de vouloir mettre le feu aux poudres pour satisfaire ses caprices d’orgueil.
«Nous finirons bien par mettre en garde publiquement contre le mépris d’une partie de la communauté internationale dans ce pays. Les Nations unies sont venus pour aider les Ivoiriens à trouver le chemin de la paix. Pas pour provoquer une partie de la jeunesse ivoirienne», s’insurge un diplomate étranger en poste à Abidjan, qui n’en revient pas toujours des propos publics et privés de Pierre Schori, affirmant en substance qu’il a mis à l’abri les personnels civils de l’ONUCI et qu’il est prêt à faire la guerre ouverte aux patriotes dès l’annonce des sanctions contre la Côte d’Ivoire républicaine.
Une partie des diplomates travaillant sur la Côte d’Ivoire accuse par ailleurs Pierre Schori de concocter des rapports volontairement tronqués dans le but de pousser l’ONU dans une guerre qui n’est pas la sienne. Ils contestent son argumentaire attribuant à la «désinformation» de la presse les manifestations d’il y a une dizaine de jours, et affirmant que le GTI n’avait jamais dissous ni eu l’intention de dissoudre l’Assemblée nationale. «Il ne faut pas insulter notre intelligence. J’ai lu le communiqué du GTI du 15 février. De facto, ils sont venus pour dissoudre l’Assemblée nationale. Après, ils ont peut-être fait machine arrière, ça les regarde. Mais nous refusons cette ingérence grossière dans les affaires d’un pays africain souverain. Qu’on nous dise clairement, à nous Africains, si la Côte d’Ivoire est sous tutelle onusienne ou pas. Aujourd’hui, Kofi Annan parle de décision unilatérale à propos de l’Assemblée nationale ivoirienne. A-t-il vraiment lu le communiqué final signé par le président Obasanjo ?», s’exaspère le diplomate.
Le discrédit qui frappe Pierre Schori dans un certain nombre de milieux internationaux est d’autant plus fort que son passé condamne, d’une certaine manière, ses agissements actuels. «Schori affirme que la jeunesse ivoirienne en colère est manipulée. Dans les années 60, quand il accompagnait les mouvements de libération africains, quand il manifestait contre la guerre du Vietnam dans les rues de Stokholm avec Olof Palme, l’ancien chargé des relations internationales du Parti social-démocrate suédois, qui le manipulait ? Je voudrais lui dire qu’il est un homme qui ne sait pas vieillir et qui a trahi tous les idéaux de sa jeunesse. Il vient d’un pays, la Suède, qui n’a jamais eu de colonies et qui a toujours été aux côtés des peuples qui souffrent. Qu’est-ce qui a changé ? Qui est manipulé aujourd’hui ? Il doit interroger sa conscience», fulmine notre source.
L’attitude de Pierre Schori, désormais au service de la Françafrique de manière zélée – même quand il s’agit de torpiller la médiation de l’Union africaine – est d’autant plus incompréhensible que c’est grâce à l’Afrique du Sud, qui se souvenait de l’intégrité de Pierre Schori dans sa jeunesse, qu’il a été nommé en remplacement d’Albert Tévoédjré, alors qu’il était à la retraite. «Schori met le feu aux poudres. Il recherche des affrontements en Côte d’ivoire. Il veut créer un contexte permettant une intervention sanglante de Licorne. Le sang qui va couler, il l’aura sur la conscience», avertit le diplomate. Le Suédois agace tellement qu’il est évident que si le président Gbagbo se décide à demander son départ, il ne sera pas condamné par de nombreux pays influents en Afrique.

Les sanctions ne passeront pas comme une lettre à la poste

La question des sanctions unilatérales contre les patriotes ivoiriens n’améliore pas non plus l’ambiance parmi les différentes parties internationales concernées par le dossier ivoirien. Et la Chine, qui refuse de les cautionner tant que l’ensemble des pays africains ne donne pas son feu vert, aura indubitablement des raisons pour ne pas suivre la France dans sa volonté de punir les Ivoiriens qui refusent de se considérer comme des sujets de l’Empire. «Je suis catégorique. De nombreux pays africains, comme l’Afrique du Sud, l’Angola et la Tanzanie s’opposent et s’opposeront aux sanctions. On ne peut pas punir des gens pour avoir défendu leur pays. Cela signifierait mettre le feu aux poudres. Pourquoi ne sanctionnent-ils pas la rébellion qui est à la base des malheurs de la Côte d’Ivoire ? Pourquoi ne condamnent-ils pas la France qui a créé tout cet imbroglio ou le GTI qui se mêle de ce qui ne le concerne pas ? Nous refusons le schéma des westerns, où il y a toujours les gentils cow-boys et les méchants Peaux-Rouges», indique notre source.

Sassou arrive dans un univers tendu

La situation actuelle favorise une crispation entre l’Afrique digne et progressiste et la Françafrique. Le ton monte. C’est dans ce contexte assez explosif que le président congolais Denis Sassou Nguesso prend la tête de l’Union africaine, en première ligne dans le règlement de la crise ivoirienne. Laissera-t-il le médiateur sud-africain faire son travail ou le court-circuitera-t-il, à l’instar d’un Obasanjo tenu par un certain nombre de «dossiers» hérités de la période où il était consultant au Nigeria pour le compte de la société politico-pétrolière Elf Aquitaine ? D’ores et déjà, apprend-t-on de source diplomatique, une délégation de cinq «experts» français, dont trois francs-maçons, est allée «conseiller» Sassou N’Guesso sur le dossier ivoirien. Le travail au corps a commencé. Sassou, qui n’a réussi à s’installer au pouvoir que grâce à l’Angola – Lissouba soutenait la rébellion de l’UNITA – mais qui est très lié à Omar Bongo, son beau-père et à Jacques Chirac, sera bien obligé de choisir entre l’Afrique progressiste – dont il a porté certains idéaux par le passé, tel que le combat contre l’apartheid – et la Françafrique, qui lui promet déjà monts et merveilles. Lequel des deux camps va-t-il conquérir le cœur de Sassou ? Lequel des deux camps va-t-il aller jusqu’au bout de sa logique et gagner soit le pari de la recolonisation de l’Afrique, soit celui de son émancipation totale ? Les jeux sont ouverts.

Théophile Kouamouo - kouamouo@yahoo.com

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
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"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

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Pakira
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MessagePosté le: Jeu 02 Fév 2006 16:59    Sujet du message: Répondre en citant

Lekota : "C’est à Mbeki que sera fait le rapport"


Fin de mission - La mission des envoyés du président sud-africain Thabo Mbeki a pris fin hier. Le rapport de la mission est gardé secret pour le Médiateur de l’Union africaine, Thabo Mbeki.


La mission de travail de la délégation sud-africaine diligentée en Côte d’Ivoire depuis mardi 31 février a pris fin dans la mi-journée d’ hier. Le chef de cette délégation, le ministre sud-africain de la Défense, M. Mosiuoa Lekota a clôturé sa mission par un entretien avec le président de la République, SEM. Laurent Gbagbo. Au sortir de cette deuxième audience en moins de 48 heures, le chef des émissaires du président sud-africain Thabo Mbeki, médiateur de l'Union africaine (UA) a laissé la presse nationale et internationale sur sa faim. Espérant avoir un bout d’information, à défaut d’un compte-rendu, les journalistes, qui s’étaient rendus à la Résidence du chef de l’Etat à Cocody, sont rentrés bredouilles. L’homme de main du président sud-africain a tenu parole. Hier, il avait prévenu qu’il ne ferait pas de compte-rendu à la presse sur la mission de la délégation qu’il a conduite ici, sans avoir remis le rapport de ces deux jours de travail en Côte d’Ivoire. Toutefois, Mosiuoa Lekota a déclaré que «Naturellement, après avoir rencontré le président et les leaders des autres parties ainsi que les organisations internationales, il est évident que nous rencontrions encore le président pour lui faire le point (…) l’équipe du médiateur est très satisfaite des consultations qu'elle a eues avec toutes les parties». A la fin de ce deuxième et dernier jour de leur visite en Côte d'Ivoire, ils ont aussi exprimé leur satisfaction pour la détermination de tous les acteurs «à travailleur ensemble, et même de façon rapprochée, pour trouver une solution à la crise». Cette délégation sud-africaine ne s’est finalement pas rendue à Bouaké pour rencontrer la rébellion. M. Lekota et son équipe ont pu néanmoins rencontrer à Abidjan le directeur de cabinet du secrétaire général du MPCI et nouveau ministre, Amadou Koné. Lequel a promis rendre compte à son secrétaire général, chef visible de la rébellion, Soro Guillaume. La délégation a travaillé d’arrache-pied. En moins de 48 heures, les envoyés du président sud-africain, dont la médiation avait été rejetée en septembre 2005 par la rébellion ivoirienne ont eu des entretiens avec toutes les parties impliquées dans la crise. La mission sud-africaine a aussi rencontré le mentor du RDR, Alassane Dramane Ouattara.
Les concertations se sont élargies aux principaux responsables de l'ONU, dont le représentant spécial de M. Kofi Annan, Pierre Schori et monsieur élection, le Portugais Monteiro.

Silué Nannougou

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tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
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Pakira
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MessagePosté le: Jeu 02 Fév 2006 17:01    Sujet du message: Répondre en citant

Alassane Ouattara travaillerait à un plan d’embrasement de la Côte d’Ivoire


Révélation - A peine rentré de son exil volontaire, le père de la rébellion ivoirienne, M. Alassane Ouattara s’est confié à ses plus proches collaborateurs. Il leur a expliqué son plan top secret, savamment orchestré avec des experts qui ne jurent que par le président français Jacques Chirac. C’est ce que révèlent les milieux du renseignement en Côte d’Ivoire.


Nombre d’Ivoiriens ne croyaient pas avoir bien dit lorsqu’ils ont affirmé que le retour d’Alassane Ouattara, le principal instigateur de la rébellion armée, après la France, cache quelque chose de vraiment fatal contre la Côte d’Ivoire et son peuple. Aujourd’hui, la phase préparatoire de cette catastrophe sociopolitique diabolique annoncée est dans sa phase exécutoire. Selon des sources proches des milieux de renseignements, le président du RDR a expliqué à ses collaborateurs qui s’inquiètent de son retour, qu’il est rentré dans «son» pays, parce que c’est plus que jamais le moment de chasser du pouvoir le président Laurent Gbagbo. C’était au cours d’une rencontre qui s’est tenue à la Villa des Ouattara sise aux II Plateaux (où M. Ouattara reçoit ceux qui viennent le voir, sans y passer la nuit). «Si je suis rentré actuellement, ce n’est pas pour rien. Les Blancs m’ont dit qu’ils ont tout maîtrisé ici. Mais une seule donne leur échappe jusque-là», a confié en substance Alassane Ouattara, selon notre source. Cette donne, a précisé notre informateur, bien introduit dans le cercle restreint de M. Ouattara, est la galaxie patriotique. Les Français lui ont demandé une seule chose : trouver «l’antidote des patriotes». «Faute de quoi, avouent-ils, nul ne pourra faire partir Gbagbo». Tout en pensant qu’Alassane saurait de lui-même qu’il s’agit de mettre en branle les jeunes de l’opposition politique et armée, regroupée au sein du G7. Selon ses confidences interceptées par les «grandes oreilles» de la République, la France chiraquienne lui aurait ouvertement conseillé de rentrer et de mobiliser les jeunes du PDCI, du MFA et de l’UDPCI tendance Mabri Toikeusse. Sans oublier ceux du RDR, conduits par Karamoko Yayoro. Notre source en veut pour preuve les récentes sorties des leaders de ces partis alliés de la rébellion. Qui crient à tue-tête à qui veut l’entendre qu’ils ne laisseront plus la rue aux patriotes. Poursuivant, notre source soutient que les manifestations de protestation des 16, 17, 18 et 19 janvier, contre la dissolution du Parlement ivoirien ont été interrompues parce qu’«ils avaient commencé à infiltrer les patriotes». Pour lui, ce sont ces jeunes infiltrés qui ont tué à Abobo pendant les quatre jours de protestation. Par ailleurs, «les grandes oreilles» soutiennent qu’en début de semaine, le mentor du RDR a même déjà rencontré les leaders des jeunesses des partis du G7, précédemment cités. Au cours de cette rencontre que Alassane Ouattara a qualifié de «prise de contact», il leur a remis la bagatelle de 40 millions de francs CFA (soit 10 millions pour les jeunes de chacun de ces partis), afin qu’ils aillent mobiliser les troupes de leur parti. En prévision du chaos programmé qui sera mis à exécution toutefois que les patriotes prendront la prochaine fois la rue. Konan Kouadio Bertin (KKB), Blé Guirao, respectivement président de la JPDCI, de l’UDPCI et Karamoko Yayoro, avaient déjà planifié, à cet effet, une conférence de presse qui devait avoir lieu hier mercredi 1er février 2005. Avec pour objectif de justifier au mentor du RDR leur capacité de mobilisation. Et justifier par la même occasion une bien meilleure manne et des équipements qu’il leur a promis pour les jours à venir. Mais elle a été annulée sine die.
Mais Ouattara ne se serait pas arrêté là. Sa colère contre le général Philippe Mangou et les FDS est montée d’un cran, surtout après la cérémonie de présentation des vœux au chef de l’Etat. Il a donc décidé d’infiltrer les forces de défense et de sécurité, les accusant d’avoir pris fait et cause pour le président de la République. Dans la même logique de déstabilisation de la Côte d’Ivoire, Alassane pense avoir trouvé ce qu’il croit être une bonne combinaison. Il aurait répertorié certains officiers de l’armée dont la mission est de coordonner (une fois que le signal sera donné) les missions des hommes encore fidèles au général Mathias Doué, en rupture de ban depuis 2005 avec les FDS, et ceux du défunt général Robert Guéi. De sorte que ces militaires entreront en jeux pour renforcer les tueries. Qui à l’arme blanche, qui aux armes à feu. Aussitôt, la communauté internationale déjà alertée se saisira des massacres de cette chienlit, qui sera ensuite attribuée aux leaders patriotiques tels que Charles Blé Goudé, Eugène Djué, etc. Ce regain de violence extrême pourrait être saisie pour attenter à la vie du chef de l’Etat et de tous ses proches collaborateurs. M. Ouattara a promis à l’Elysée que cette vaste opération de chaos total sera exécutée dans 45 jours à partir de cette semaine. Dès lors, la guerre civile longtemps prophétisée par la ministre MAM (Michèle Alliot-Marie ou mensonge après mensonge) sera ainsi accomplie. Interrogés, certains hommes de l’armée affirment avoir eu vent de ce plan diabolique. Ils rassurent et sont formels que les officiers contactés par l’homme fort du RDR sont déjà identifiés. Avant d’ajouter que des généraux sont aussi dans le coup. Mais, les officiers et généraux en question, disent-ils, n’ont pas de troupes. Sauf un.

Benjamin Silué

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Imab19
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MessagePosté le: Jeu 02 Fév 2006 17:15    Sujet du message: Répondre en citant

Benny Da B' a écrit:
Imab,

Autant ca ne me gêne pas de discuter, de m'expliquer et de ne pas toujours avoir raison.

Autant là tu comprendras qu'au niveau ou tu es arrivé je n'ai que moyennement envi de me rouler dans la fange avec toi.

Tu as du lire cette article en diagonale parce qui est décrit c'est exactement ton comportement. Simplisme à tous les étages et surtout le principe du "si t'es pas avec moi t'es contre moi".

Le seul problème et que tu as déjà démontré mainte fois que, passé le leitmotiv "c'est la faute des français, c'est tous des salauds", que tu ne cesses de rabacher sur tous les topics parlant de la Côte d'Ivoire tu n'est pas vraiment en mesure d'apporter autre chose dans le débat.

Il est clair désormais à mes yeux que tu n'y connais pas grand chose.

Je te laisse donc éructer sur tous les toit mon appartenance à l'armée française puisque tu y tiens tant.

En attendant, plutôt que de perdre ton temps à me répondre pour m'invectiver encore plus (est ce possible ? ) utilise plutôt ce temps précieux pour réfléchir à un moyen pour toi de venir passer un mois en Côte d'Ivoire et te permettre d'arpenter ce pays de long en large, du Nord au Sud (je te rassure c'est possible) ainsi peut être ensuite pourras tu nous être un peu plus utile sur ces topics.

parce que tu crois apporter des choses nouvelles sur ce topic toi??? Laisse-moi rire!!!! tes écrits(excuse-moi mè bon) sont tout simplement un copier-coller de tout ce ke l'on peut voir dans les médias occidentaux!!! g sui loin d'etre un partisant de gbagbo ou du FPI,mè g sui pour une remise en question des relations SUD-SUD et nord-SUD!!! g ne t'ai jamais traité d'ennemi je crois et je ne le ferai pas alors....En outre tu sembles reprocher à la jeunesse africaine de ne plus vouloir de la france en afrik ce qui pour moi ne peut venir que de quelqu'un(français ou africain) qui profite de cette situation!!! ceci bon vent....
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Jeu 02 Fév 2006 17:47    Sujet du message: Répondre en citant

imab19 a écrit:

.En outre tu sembles reprocher à la jeunesse africaine de ne plus vouloir de la france en afrik ce qui pour moi ne peut venir que de quelqu'un(français ou africain) qui profite de cette situation!!! ceci bon vent....


j'en profite vachement ....vu dans le merdier dans lequel on est ... crois moi tout les jours ça me remplit d'aise de savoir que je peux plus aller voir mes potes dans le nord ouest du pays tranquillement.

Celui profite le plus de cette situation c'est toi au final...tu t'es trouvée une cause et une posture de héros à bon compte.

Ne plus vouloir de la france en afrique c'est un slogan de politiciens...mais ca ne dit rien en fait quand tu creuse. La france dont tu parles c'est qui? l'ambassade ? les militaires ? les entreprises ? les quidams ? la langue ?

Bref...j'imagine que tu vas me dire tout çà en même temps... et je te dirais tu perds ton temps. La France sera tôt remplaçé par une autre nation si nous n'avons pas su régler le problème de fonds qui est la faiblesse de la pensée politique de nos dirigeants.

L'ennemi réel c'est la division et la courte-vue de nos politiques. Et c'est grâce à cela que la France ou n'importe quelle autre nation du monde peut nous la mettre profond en permanence.
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Jeu 02 Fév 2006 17:51    Sujet du message: Re: Ce pays si formidable! Répondre en citant

Pakira a écrit:

Bof,cet article ne m'apprend rien de profond sur la Côte d'ivoire,moi qui ne connait ce pays que par les journaux.C'est de la polémique.



Si ...ca t'apprend que si tu te réclames des patriotes..t'as tout les droits ...c'est déjà pas mal...y compris celui de passer outre les autorités de l'etat que tu es censé défendre.
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Imab19
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MessagePosté le: Jeu 02 Fév 2006 18:15    Sujet du message: Répondre en citant

Benny Da B' a écrit:
imab19 a écrit:

.En outre tu sembles reprocher à la jeunesse africaine de ne plus vouloir de la france en afrik ce qui pour moi ne peut venir que de quelqu'un(français ou africain) qui profite de cette situation!!! ceci bon vent....


j'en profite vachement ....vu dans le merdier dans lequel on est ... crois moi tout les jours ça me remplit d'aise de savoir que je peux plus aller voir mes potes dans le nord ouest du pays tranquillement.

Celui profite le plus de cette situation c'est toi au final...tu t'es trouvée une cause et une posture de héros à bon compte.

Ne plus vouloir de la france en afrique c'est un slogan de politiciens...mais ca ne dit rien en fait quand tu creuse. La france dont tu parles c'est qui? l'ambassade ? les militaires ? les entreprises ? les quidams ? la langue ?

Bref...j'imagine que tu vas me dire tout çà en même temps... et je te dirais tu perds ton temps. La France sera tôt remplaçé par une autre nation si nous n'avons pas su régler le problème de fonds qui est la faiblesse de la pensée politique de nos dirigeants.

L'ennemi réel c'est la division et la courte-vue de nos politiques. Et c'est grâce à cela que la France ou n'importe quelle autre nation du monde peut nous la mettre profond en permanence.

ma finalité est une afrik forte,unie et indépendante!!!! Alors tout ce ki va à l'encontre de cette finalité sera combatu farouchement!!!! La france va à l'encontre de ce projet alors g lui livre bataille!!! Voilà pourkoi, g soutiens les frères ivoiriens qui se battent pour leur liberté meme si certains politiques joue avec mè il est de mon devoir de soutenir tous les frères!!! Les ivoiriens souffrent en ce moment mè rien ne tombe du ciel!!! Vive la CI, Vive l'afrik libre!!!!!
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Jeu 02 Fév 2006 18:16    Sujet du message: Répondre en citant

nallyter a écrit:
Il faut vraiment être un gros naif pour imaginer , ne serait-ce qu'un seul instant, que la France est devenue soudainement NEGROPHILE et qu'elle dépense 1 Million d'euros par jour juste pour que les nègres soient en paix.


Clair ! Loin de moi l'idée de nier çà.

Mon propos est plus de dire:

Est-ce la France qui est forte ou est-ce nous qui sommes mauvais ?

Les deux mon capitaine ! Assurément.

Malheuresement, on a toujours trop tendance à ne s'attaquer qu'à une seule partie de l'équation.

Et on feint toujours d'ignorer les prédateurs tout aussi coriaces qui attendent leur tour en attendant que le France se plante.

Bref...pour moi dégager la france ne devrait etre qu'une conséquence d'un changement politique radical, visionnaire et novateur et pas une fin en soi.

On lâché la proie pour son ombre en CI...voilà tout...

La refondation telle que proposée par le FPI en 2000 ca avait du sens.
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Jeu 02 Fév 2006 18:25    Sujet du message: Répondre en citant

Imab,

Les ivoiriens dont tu parles c'est qui ?

Tu voulais pas des fois faire leur bonheur à leur place ? Quand même ca serait le comble après tout ce que tu reproches aux autres que toi tu oublies de regarder précisement ce que eux veulent.

Et en l'occurence ce qu'ils veulent c'est des élections libre, transparente et ouverte à tous. Ca n'a jamais été que çà d'ailleurs.

Tout ce qu'on vit ensuite n'est que la conséquence de la peur de la part des appareils politique de la sentence des urnes.

Ainsi après nous être copieusement divisé et après allègrement affaibli le corps social, la nation ivoirienne avec ce débat tordu sur la nationalité d'untel et sur l'origine des gens...c'est en effet du velours pour une puissance occidentale pour surfer sur tout çà et pour appuyer des rebellions.

C'est à la racine qu'il faut s'en prendre, pas à la conséquence.
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Imab19
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MessagePosté le: Ven 03 Fév 2006 11:14    Sujet du message: Répondre en citant

Benny Da B' a écrit:
Imab,

Les ivoiriens dont tu parles c'est qui ?

Tu voulais pas des fois faire leur bonheur à leur place ? Quand même ca serait le comble après tout ce que tu reproches aux autres que toi tu oublies de regarder précisement ce que eux veulent.

Et en l'occurence ce qu'ils veulent c'est des élections libre, transparente et ouverte à tous. Ca n'a jamais été que çà d'ailleurs.

Tout ce qu'on vit ensuite n'est que la conséquence de la peur de la part des appareils politique de la sentence des urnes.

Ainsi après nous être copieusement divisé et après allègrement affaibli le corps social, la nation ivoirienne avec ce débat tordu sur la nationalité d'untel et sur l'origine des gens...c'est en effet du velours pour une puissance occidentale pour surfer sur tout çà et pour appuyer des rebellions.

C'est à la racine qu'il faut s'en prendre, pas à la conséquence.

Soit pas malhonnete!!!! Tous les protagonistes de la crise ivoirienne ont a un moment donné et d'une façon comme d'une autre dirigé la CI(ADO-Bedié-GBAGBO).l'ivoirité remonte depuis Bédié(et meme depuis qu'ADO etait premier ministre).Depuis le médiation de MBEKI Gbagbo est le seul à avoir fait des compromis(tu ne diras pas le contraire!!!). Les élections dépendent de la réunification du pays qui passe par le désarmement des rebelles et des milices. Alors d'ou vient le blocage??? Est ce vraiment les éléctions qu'ils veulent??? va le dire a quelqu'un d'autre pas à moi!!!
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Ven 03 Fév 2006 15:44    Sujet du message: Répondre en citant

LES blocages car chacun à son blocage.

Pour les rebelles, le désarmement...Ils trainent les pieds c'est clair et joue de mauvaise foi.

Pour la partie gouvernementale c'est l'identification des populations et la distribution des cartes d'électeurs qui posent problèmes. Ils trainent les pieds car ils ont peur de l'impact des nouvelles lois sur la naturalisation (adopté suite aux accords de Pretoria) change beaucoup la donne sur le scrutin.

Résultat chacun tient l'autre en disant tant que vous aurez pas désarmé et l'autre dit tant que vous aurez pas fait l'identification des populations.

Encore une fois Imab, le ton péremptoire que tu prends ne me sers à rien...je sais très bien ce qui se passe sous mes yeux Wink
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Pakira
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MessagePosté le: Ven 03 Fév 2006 23:24    Sujet du message: Répondre en citant

Malgré les hurlements de Pierre Schori et de Kofi Annan : L’Assemblée nationale bientôt en session extraordinaire

Les esprits retors n’en finissent pas de glousser. Que vont donc faire Pierre Schori, Kofi Annan et leur commanditaire, Jacques Chirac, le mardi 14 février prochain ? Mobiliseront-ils les Casques bleus pour empêcher tout mouvement des honorables parlementaires ivoiriens vers le Plateau ?
En effet, suite à une pétition de 113 députés venant de plusieurs groupes parlementaires, la Conférence des présidents se réunira à cette date. Pour ouvrir la voie à une session extraordinaire de l’Assemblée nationale. Qui se réunira pour la première fois après l’oukase tonitruant du Groupe de travail international (GTI), qui ne sait plus très bien s’il avait constaté ou décidé la dissolution du pilier législatif de la triade républicaine.
Objectif ? Bien entendu, prendre tout simplement acte de la décision du Conseil constitutionnel (appuyé par l’arbitrage du président de la République de prolonger le mandat du Parlement ivoirien, garant de la Loi fondamentale et de la continuité de l’Etat) de prolonger le mandat du Parlement. Puis adopter une loi pour prolonger les mandats des communautés décentralisées comme les conseils municipaux et des conseils généraux.
Les élus de la Nation veulent anticiper les problèmes à venir. En effet, le mandat des mairies s’achève le mois prochain (les municipales s’étant déroulées en mars 2001) et les Conseils généraux auront cinq ans en 2007 – alors que tout indique que Charles Konan Banny, Premier ministre devant faire disparaître tous les obstacles à la tenue des élections, a opté pour le «plan B» de Jacques Chirac, c’est-à-dire le statu quo jusqu’en octobre 2006.
Au-delà de ces questions administratives, la mise à l’ordre du jour des mandats des conseils municipaux et départementaux, met également à l’aise, pour des raisons idéologiques, les défenseurs de la continuité de l’Etat et de ses institutions. En effet, Banny et le GTI veulent faire disparaître une Assemblée nationale pas assez aux ordres, pour pouvoir manipuler à leur guise le destin de la Côte d’Ivoire. Mais envisagent-ils de coordonner le ramassage des ordures, la gestion des marchés et l’arbitrage des palabres interminables entre propriétaires fonciers ? Sans doute pas. Pratiquement, ils ne pourront pas «liquider» les communautés décentralisées, nécessaires notamment pour un Premier ministre dont le point saillant du programme est le nettoyage d’Abidjan. Alors, comment expliqueront-ils que les brillants arguments juridiques qui assassinent le Parlement à la fin de son mandat, en dépit de l’impossibilité de tenir des élections, sont inaptes à faire disparaître les mairies et les Conseils généraux – dont les recettes, légales et obscures, sont une formidable caisse de financement occulte pour les principaux partis de l’opposition ivoirienne ? Qui vivra verra !

Sylvie Kouamé

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Pakira
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MessagePosté le: Ven 03 Fév 2006 23:25    Sujet du message: Répondre en citant

Gbagbo : "La guerre de la Côte d’Ivoire sent le pétrole"


Les évêques de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest (CERAO) ont rencontré, hier au Palais présidentiel du Plateau, le président de la République, SEM. Laurent Gbagbo. Dans son adresse aux hommes de Dieu, le chef de l’Etat a déclaré que «la tenue de cette 16e Assemblée plénière de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest est plus que 1000 discours. Vous êtes venus, vous avez travaillé, et le pays ne s’est pas écroulé. Poursuivant, il a déclaré que «dès que dans un pays africain on a quelques biens, au lieu de respecter la règle mondiale qui consiste à négocier, on croit qu’il faut venir par la force des armes bouleverser tout. C’est pour ça que je vous demande de prier pour la Côte d’Ivoire, mais aussi pour l’Afrique». Sur ce, le chef de l’Etat a souligné que «la guerre de la Côte d’Ivoire sent le pétrole, le cacao, le café….C’est ça, dira-t-il, le problème de la Côte d’Ivoire ; c’est ça le problème de l’Afrique ». Dans la même veine, le chef de l’Etat a déploré que «le mal c’est que certains ont pensé que les problèmes peuvent être réglés par les armes... Sinon, faire le bilan des 45 années et régler ces choses est une bonne chose ». Tout en reconnaissant que durant les 45 ans qu’ont duré le développement et la stabilité de la Cote d’Ivoire beaucoup de problèmes ont forcement été accumulés. Le président de la CERAO, Monseigneur Théodore Adrien Sarr, l’Archevêque de Dakar, s’est précédemment adressé au président ivoirien et lui a exprimé la reconnaissance de la structure religieuse ouest africaine qu’il dirige. Selon lui, ils sont «comblés par l’hospitalité et la sollicitude des autorités publiques de la Côte d’Ivoire, de nos frères dans l’épiscopat, de nos frères et sœurs de l’Eglise catholique, et en somme des populations de votre capitale économique et du pays tout entier». Les hommes de Dieu, au nom desquels il a parlé, ont affirmé avoir «supplié le Maître de nos vies et de l’histoire». Et ils continueront de prier Dieu pour qu’il «répande en abondance ses bénédictions, sa protection et ses grâces sur les populations de la Côte d’Ivoire». En outre, il a demandé au président Gbagbo «de continuer et d’intensifier encore ses efforts et ses actions pour le retour définitif de la paix en Côte d’Ivoire». Estimant que la sagesse africaine et la vision évangélique des relations humaines leur donnent «l’assurance que cet objectif est réalisable avec le dialogue persévérant, les efforts de compréhension et de concessions mutuelles». A son tour, l’Archevêque d’Abidjan et Doyen de la 16e Assemblée plénière de la Conférence, le cardinal Bernard Agré a terminé cette cérémonie par une prière remerciant Dieu pour nous avoir donné «l’Afrique si chargée d’histoires et de bénédictions ». Il a par ailleurs invité les populations à prendre part dimanche prochain à 11 heures à une messe à la cathédrale Saint Paul du Plateau avec les évêques de la CERAO qui regroupe 11 pays africains dont le Mali, le Burkina-Faso, le Sénégal, etc.

Silué Nannougou

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MessagePosté le: Ven 03 Fév 2006 23:27    Sujet du message: Répondre en citant

Menaces de paix

Incapables d’identifier et de neutraliser les circuits de financement et d’approvisionnement en armes de notre rébellion d’assaillants, la communauté internationale avec à sa tête l’ONU et Jacques Chirac menace toujours et encore d’appliquer des sanctions individuelles contre certaines personnes qui ont eu la bêtise ou le malheur de ne pas être dans le bon camp, c'est-à-dire dans celui de la mystification et de l’imposture. Pierre Schori aboie, les patriotes passent et passeront ! Kofi Annan louvoie, menace, se dit et se dédit, se contredit et vitupère, qu’il profite de ses fonctions et de ses revenus de sanctionneur patenté et de génocidaire avéré pour jouir du peu de temps qu’il lui reste avant que ne s’effondre le château de cartes des illusions dont il se nourrit. Avec de tels velléitaires de la diplomatie de haut vol à la tire, avec de tels acrobates, équilibristes, funambulistes de l’incohérence et de l’incompétence, la paix n’est pas pour demain ! Prenons en acte et continuons à nous préparer à finir la guerre avec la seule arme capable de nous apporter la victoire : la certitude et la foi en notre bon droit et en la justesse de notre combat. Paris ne s’est pas fait en un jour, prenons notre mal en patience et ne reculons devant aucune opportunité ni solution pour parvenir à nos fins. Depuis trois ans et demi je suis et reste persuadé que seule la guerre peut mettre fin à la guerre ; les tours de passe-passe des différentes résolutions et des accords arrachés au forceps à des malfaiteurs par des escrocs me confirment dans mes certitudes et, sur ce point de vue je suis totalement d’accord avec les assaillants qui, eux, fidèles à leur logique refusent le désarmement puisqu’ils ont décidé d’accéder au pouvoir par les armes. Licorne et ONUCI dehors donc, foutez le camp faute de vouloir nous ficher la paix. Dans les fourgons de la retraite, embarquez avec vous les collabos et autres traîtres ; embarquez votre radio FM et vos animateurs de séminaires et bonimenteurs de foires à la corruption ! Débarrassez le terrain, vous n’avez pas inventé la paix et la guerre vous enrichit, elle n’est que la seule justification de votre existence, nous en sommes conscient alors, de grâce, portez-la ailleurs, le monde est assez vaste pour ça, ici, c’est perdu d’avance et, dans le camp des patriotes et des loyalistes, il n’y a certainement que le président Gbagbo qui ne vous hurle pas quand il vous croise. Rentrez chez vous ! Le gouverneur Charles Konan Banny fait la tournée des popotes à Akouédo, son programme est tellement chargé qu’il en oublie de travailler. Il y a peu il était en vacances à Dakar, cette semaine il était à Pretoria et à Brazzaville, où sera-t-il la semaine prochaine ? Surtout que les vacances de février approchent et, avec elle le carnaval et le mardi-gras qu’on ne saurait manquer sous aucun prétexte. A Rio peut-être, et qu’il en profite car ensuite c’est le carême et il dure quarante jours, même si cette année la diète risque de se prolonger jusqu’à octobre. En attendant d’avoir programmé ses prochaines excursions étrangères, notre très cher Premier ministre va se ressourcer à Bouaké pour y rencontrer son numéro deux qui persiste à ne pas venir en cours et regimbe à faire la passation du service du défunt ministère de la Communication.
A propos de Communication, Maurice Bandama, Président du conseil d’administration de la RTI et accessoirement tragique auteur pour la littérature va pleurer dans le giron de l’ambassadeur des Etats-Unis venu visiter la maison de toutes les convoitises ! Conditions de travail lamentables et insécurité chronique ! Qu’il démissionne plutôt que de se plaindre ; quand on voit la médiocrité de ses programmes, s’il avait un minimum d’amour-propre, il se terrerait afin qu’on l’oublie, lui et son Directeur général qui fut si efficace en Angola que personne là-bas ne s’en souvient. Malheureusement, nous, c’est au quotidien que nous sommes obligés de boycotter la télé ivoirienne faute d’accepter de subir ses inepties et l’abrutissement qu’elle véhicule avec entrain. Heureusement, pour les plus chanceux et les plus perspicaces d’entre-nous, il y a le bouquet Canal + Horizons, ça vaut bien un petit sacrifice. Petit sacrifice mais, grande satisfaction de ne pas rester figé d’ahurissement, éberlué par le bouilli indigeste et faisandé d’une RTI qui n’émet plus que sur une moitié du territoire. Remarquez, même si l’on n’aime pas les assaillants, on ne peut que reconnaître qu’ils ont eu le nez creux en supprimant un tel organe d’abrutissement des masses. Bandama Maurice : démission ! Kébé Yacouba : démission ! Vous nous avez suffisamment prouvé votre incompétence et votre parti pris pour qu’il soit temps pour vous de rendre votre tablier et par la même occasion l’information et la détente aux patriotes. Dans la même foulée, il faut nommer Mamadou Ben Soumahoro ministre de la Communication. Au moins, si quelqu’un essaie de gifler le grizzly il ne sera pas sûr d’y parvenir et, dans le cas contraire, je ne pense pas que le député de Bako aura à sécher le conseil de ministres pour raison de soins intensifs (esthétiques ?) sur les bords de la Seine. Yako Madame Koffi Studer Martine et bonne guérison !
J’espère que d’aucuns ne trouveront pas mes propos excessifs car ils sont à mon avis tout à fait à leur place dans mes colonnes. Mon point de vue n’est que critique et je m’en satisfait, mieux même je le revendique, l’assume et comme à l’accoutumée je le partage entièrement, c’est déjà ça de gagner. Si certains ne l’apprécient pas, ils ne sont pas obligés de le lire et encore moins de l’acheter ; d’ailleurs si les responsables des organes de régulation devaient acheter personnellement les journaux, il y a longtemps qu’ils ne nous écriraient plus. C’est la même chose pour la télé, si les programmes ne vous conviennent pas, faute de pouvoir virer la direction, changer de chaîne ou prenez-la, c’est toujours possible, il y a une solution à tout.

Emmanuel Grié

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
_________________
"tout nèg a nèg

ki nèg nwè ki nèg klè
ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Gnata
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MessagePosté le: Sam 04 Fév 2006 00:53    Sujet du message: Répondre en citant

Pakira a écrit :
Citation:
Bouaké, une ville qui se meurt


Ah Pakira , si tu savais ! La belle ville de Bouaké est déjà morte , la deuxième ville en population de la Côte-d'Ivoire est devenue , depuis que la rebellion y siège ( illégalement grâce à l'armée francaise ) , un no man's land juridique , un lieu où le droit n'a plus cours , ...comme si nous pouvons encore nous le permettre !

L'Université de Bouaké , la deuxième plus grande en importance au pays , est devenu le nid de brigands où pillulent prostituées , égorgeurs et pires crapules tous galeux les uns que les autres , la kalashnikov en bandoulière , fumant du Hashish et se saoulant au rhum
à longueur de journée ,
déjà que nous n'avions pas assez de lieu de haut savoir , imaginons le mal que ca peut nous faire à moyen et long terme !
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"Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
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Gnata
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MessagePosté le: Sam 04 Fév 2006 20:39    Sujet du message: Répondre en citant

Benny a écrit :
Citation:
LES blocages car chacun à son blocage.

Pour les rebelles, le désarmement...Ils trainent les pieds c'est clair et joue de mauvaise foi.

Pour la partie gouvernementale c'est l'identification des populations et la distribution des cartes d'électeurs qui posent problèmes. Ils trainent les pieds car ils ont peur de l'impact des nouvelles lois sur la naturalisation (adopté suite aux accords de Pretoria) change beaucoup la donne sur le scrutin.

Résultat chacun tient l'autre en disant tant que vous aurez pas désarmé et l'autre dit tant que vous aurez pas fait l'identification des populations.

Encore une fois Imab, le ton péremptoire que tu prends ne me sers à rien...je sais très bien ce qui se passe sous mes yeux


Benny , nous fleurtons tellement avec le non-droit et l'absurde en Afrique qu'on ne se rend plus compte de la manière dont on se traîne nous-mêmes .
Mettre sous le même pied d'égalité des brigands et un gouvernement légal , voilà ce qu'à fait la France , l'ONU et maintenant nous-mêmes .

Voyons que dans le monde nous les Noirs AFricains sommes encore le seul peuple qui soit encore sous domination , la France a été injecté de l'Asie ('Indochine ) , de L'Afrique du Nord ( l'Algérie ) , mais 50 ans après que les autres peuples aient acquis leur liberté , nous nous sommes encore a nous tirer dans les pieds et à pédaler dans la choucroute .
Nous trouvons normal que de fiéfés brigands , qui minent notre dévéloppement , qui nous foutent dans la misère , dans la guerre et l'insécurité soit mis sur le même pied que nos élus , je n'arrive tjrs pas à le comprendre , de fait , je ne veux pas le comprendre .

Je suis cependant ébloui par ceux comme toi Benny qui le comprenne , chanceux , va !
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GrandKrao
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MessagePosté le: Sam 04 Fév 2006 23:34    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.presidence.ci/ci/infos_details.php?srub=magazine&idart=3521

RENCONTRE AVEC LES PARTIES IVORIENNES A ABIDJAN
M. LEKOTA (PORTE–PAROLE DES EMISSAIRES SUD AFRICAINS) : « NOUS PARTONS SATISFAITS ! » - 2006-02-01 17:26:48



En mission de bons offices à Abidjan, ‘’pour trouver une solution à la crise ivoirienne’’, les émissaires du Président Thabo MBEKI, médiateur dans le conflit ivoirien , ont rencontré, en moins de 24 heures, pour la seconde fois, le Président Laurent GBAGBO, ce mercredi 01 février.

Au cours de ce deuxième ‘’round’’ d’échanges, focalisé sur les questions de la prorogation du mandat des députés, du désarmement des combattants et de la Commission Electorale Indépendante (CEI), la délégation Sud-africaine, a fait au Chef de l’Etat ivoirien, à en croire M. LEKOTA (ministre sud-africain de la défense), le rapport détaillé des consultations qu’elle a entreprises avec les leaders politiques pour lever les obstacles au processus de paix et de réconciliation nationale.

« Nous étions là, hier (mardi 31 janvier). Nous avons rencontré le Président de la République. Comme vous le savez, nous devons rencontrer les autres leaders des autres partis politiques et les organisations internationales qui sont en Côte d’Ivoire. Il était tout à fait normal qu’après ces rencontres, nous venions rencontrer, à nouveau, le Président ivoirien, pour lui faire le rapport de nos discussions avec les autres parties, avant de nous rendre en Afrique du Sud. », a confié à la presse M. LEKOTA, qui faisait office de porte-parole des émissaires du médiateur Thabo MBEKI.

Après avoir fait le tour des différents acteurs de l’échiquier politique ivoirien, le ministre sud africain de la Défense, s’est dit optimiste quant à une sortie négociée de la crise ivoirienne. « Nous partons satisfaits des rencontres que nous avons eues. Nous avons l’assurance que toutes les parties ivoiriennes restent engagées dans le processus de paix. », a indiqué M. LEKOTA.

Cependant, il avait de la peine à cacher sa déception, face au refus des forces rebelles de ne pas les recevoir dans leur fief à Bouaké.
En effet, les émissaires sud africains avaient émis le souhait d’échanger avec les rebelles. Mais devant cette fin de non recevoir, la délégation sud africaine a du mettre un bémol à sa noble intention.

« Nous devions nous rendre à Bouaké, mais les Forces nouvelles nous ont dit clairement qu’elles n’étaient pas prêtes à nous recevoir. Mais nous avons pu avoir une rencontre, ici (Abidjan), avec Amadou KONE (directeur de cabinet de SORO Guillaume) à qui nous avons transmis le même message, ainsi qu’aux autres parties ivoiriennes (…) Nous envisageons, très prochainement, avoir une rencontre avec les responsables des Forces nouvelles. », a conclu M. LEKOTA.

Notons que cette mission fait suite à la visite de travail du Premier ministre, samedi dernier en Afrique du Sud. Elle a pour leitmotiv de s’appesantir sur ‘’la situation globale en Côte d’Ivoire et le processus électorale’’
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GrandKrao
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MessagePosté le: Sam 04 Fév 2006 23:37    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.presidence.ci/discours/

DISCOURS DU PRESIDENT A L’OCCASION DE LA RENCONTRE AVEC LES EVEQUES - 02 Février 2006


Je suis heureux que vous soyez là. Je vous remercie d’être venus en Côte d’Ivoire tenir votre réunion malgré tout ce qui se raconte dans le but de vous effrayer.
Les nouvelles de Côte d’Ivoire ne sont pas radieuses. Mais elles ne sont pas aussi alarmistes.
Nous avons eu 45 années de développement et forcément on a accumulé des problèmes.
Le mal est qu’aujourd’hui, certains croient que les problèmes accumulés pendant toutes ces années doivent être résolus par des armes.
Je me réfère au discours que le Cardinal AGRE a fait le 31 décembre dernier. Discours qui a laissé plus d’un pantois, mais qui ne m’a pas surpris. Quand on passe d’un stade à un autre, on a des problèmes.
Je suis d’accord avec lui quand il dit que la guerre que nous vivons depuis plus de 3 ans sent le pétrole, le diamant, l’or, le café etc.

Nous avons de nouvelles ressources qui rendent des gens fous. Je prends l’exemple de mon homologue du Tchad qui est en ce moment dans les tourmentes.
Au moment où son pays était désertique et qu’il n’y avait rien, il était tranquille. Mais depuis qu’il a découvert le pétrole, il y a des tentatives de coup d’Etat, de guerres civiles, etc.

Dès qu’un pays africain a quelques ressources, au lieu de respecter la règle universelle qui consiste à négocier, à discuter pour passer des accords, des contrats d’exploitation de certaines de ses richesses, on croit souvent qu’il faut venir par la force, bouleverser cet Etat.
C’est pour cela je vous demande de prier pour que la paix revienne en Afrique, car ce que vit la Côte d’Ivoire en ce moment, est le problème typique de notre continent.
L’Afrique du sud a eu du mal à se débarrasser de l’Apartheid ; l’Angola a vécu 27 ans de guerre civile. La République Démocratique du Congo, un pays extrêmement riche, vit encore la guerre civile.

A une époque donnée nous avons eu l’illusion de la stabilité avec les partis uniques ; mais cette stabilité était à quel prix ? C’était au prix des coups d’Etat, des emprisonnements.
Aujourd’hui nous entrons dans la voie de la démocratie et la Côte d’Ivoire était l’un des pays qui était bien parti puisque j’étais entrain de réussir une alternance lorsque cette guerre est arrivée. Comme bien des maux, elle passera.

Prions pour la Côte d’Ivoire mais aussi pour l’ensemble des pays africains afin qu’ils sortent de ces guerres ; qu’on évite désormais de penser que pour avoir une richesse en Afrique, il faut prendre les armes. Je ne suis pas d’accord avec ces choses et je me battrai toujours pour que nous soyons plus civilisés, plus humains afin d’être plus proches des préceptes enseignés par Jésus-Christ.
Je voudrais vous rassurer que nous faisons ce que nous pouvons mais c’est DIEU seul qui décide, car il est maître du temps.

Bon retour, bon voyage à tous mes frères qui sont venus aujourd’hui. Que DIEU guide vos pas sur le chemin de vos maisons !
Je vous remercie.
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GrandKrao
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MessagePosté le: Sam 04 Fév 2006 23:58    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3212,36-737873@51-627396,0.html


Côte d'Ivoire : avec les "patriotes" de Laurent Gbagbo

La voiture est en panne, la Côte d'Ivoire est en crise et des "Ivoiriens aux mains nues", membres comme lui de la galaxie des "patriotes", ont été tués à Guiglo, dans l'ouest du pays, en tentant d'envahir un camp de casques bleus. Mais ces jours-ci, une chose distrait de ces soucis le "maréchal" Eugène Djué, un des principaux leaders du mouvement des "patriotes" de Côte d'Ivoire. C'est la perspective de se voir frappé de sanctions par les Nations unies après la "guerre des quatre jours", du 16 au 19 janvier, pendant laquelle plusieurs milliers de "patriotes" ont paralysé Abidjan en dressant des barrages, lancé des attaques contre les positions de l'opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), manquant de peu de prendre d'assaut leur siège, et envahi en pleine nuit un de leurs camps à Guiglo, poussant les casques bleus bangladais à ouvrir le feu, tuant cinq personnes.


Une interdiction de voyager, le gel de ses éventuels avoirs à l'étranger le menacent ? Le "maréchal" Djué, qui se définit comme le "plus français des patriotes" et évoque sans ambages le fait que sa femme et ses deux filles vivent en France — quitte à attaquer férocement Paris à l'occasion — s'amuse d'avance d'être, peut-être, sanctionné. "Je n'en ai que foutre. Pour les voyages, moi, je reste en Côte d'Ivoire. Et pour les avoirs, ils vont faire quoi ? Geler ma femme et mes enfants ?"

Dans un coin du "quartier général" du "maréchal", un hôtel du quartier populaire de Yopougon, son garde du corps, en uniforme de l'armée dépourvu d'insignes, pouffe discrètement. Pour arriver au "QG", il a fallu quitter le Plateau, quartier des affaires d'Abidjan, par l'une des autoroutes qui sillonnent la métropole.

Après la forêt du Banco, où des myriades d'hommes font la lessive de la cité, Yopougon est là, avec son fourmillement de véhicules et de passants. Si les quartiers d'Abidjan ont tous, à peu de chose près, une "couleur" politique, Yopougon est la capitale des "patriotes", ces groupes de jeunes qui soutiennent le président Gbagbo et prennent la rue, à la demande, pour le soutenir.

Depuis que l'ONU, après quatorze mois d'atermoiements, a finalement lancé une procédure de sanctions, les dirigeants de la dizaine d'organisations de la "galaxie patriotique", espérant se faire oublier, s'essayent à des discours modérés, loin du célèbre "A chaque Ivoirien son petit Français !" lancé dans le passé par Charles Blé Goudé, le plus célèbre des "patriotes", également sur la liste des personnalités menacées de sanctions. Le "maréchal", lui, ne dévie pas de sa ligne. "L'attaque contre l'Onuci a été dirigée et organisée par moi-même. Je le revendique. Je passe deux coups de téléphone et je peux bloquer tout le sud du pays, c'est comme ça."

Lorsque le mot d'ordre de lever les barrages est venu de la présidence, le "maréchal", du reste, s'est cabré, laissant ses troupes en place. Il a fallu que le président Gbagbo vienne, en personne, lui donner l'ordre de "tout arrêter dans les vingt minutes", raconte-t-il, pour qu'il lève le siège.

Le président de la République, après avoir créé des "présidents de la rue publique", peut-il en perdre le contrôle ? Nul n'y croit vraiment, même si ces chefs, au bout du compte, songent surtout à leurs intérêts. La plupart d'entre eux se sont formés à une même école, celle de la Fesci (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire), dont Eugène Djué a été l'un des fondateurs en 1990. De ce creuset des luttes et de la violence sont sortis des responsables qui se retrouvent aujourd'hui aussi bien parmi les "patriotes" que dans le camp opposé, chez les rebelles ou dans les organisations de jeunesse de l'opposition.


VALISES DE BILLETS


L'un des plus célèbres est Charles Blé Goudé, surnommé "général de la jeunesse", ce qui a le don d'irriter le "maréchal", qui insiste : "C'était mon élève...", avant d'ajouter : "Comme les anciens secrétaires généraux de la Fesci avaient rang de général, il était normal que je devienne maréchal. Qui sait ? Je serai peut-être empereur un jour, quoique cela fasse un peu... Bokassa."

Entre les différents "chefs" des mouvements, la lutte est rude pour obtenir les faveurs de la présidence et les valises de billets qui les accompagnent. Pendant ce temps, la piétaille lance-cailloux des "patriotes" obtient de petites sommes pour descendre dans la rue, de 5 000 à 10 000 francs CFA (7 à 15 euros), "quelques sardines, du pain, des sachets d'eau", reconnaît le "maréchal".

Parmi eux, deux adolescents qui "se débrouillent" au Plateau. Ils font partie des milliers de jeunes Ivoiriens tôt jetés à la rue, où ils vivent de piécettes en assurant la garde des voitures. Tous deux récitent le catéchisme des "patriotes". "Les Français, ce sont les forces du mal de la Côte d'Ivoire", commence l'un d'eux, tandis que l'autre, déjà, réclame de l'argent pour cette prestation à son interlocuteur français en le traitant gentiment de "vieux père".

Les rivalités des anciens "fescistes" finiraient-elles par lasser Abidjan ? Lors de la "guerre des quatre jours", si mal nommée, le gros de la population n'a pas suivi dans la rue le noyau dur des militants, malgré les appels enflammés à la télévision.

Restent, au sein de la "galaxie patriotique", des groupes plus entraînés, plus équipés, portant mille noms du type "FBI", pour "Forces bénies ivoiriennes". Certains portent des uniformes et affirment être armés. Au besoin, ils servent d'auxiliaires aux forces de sécurité pour rafler les opposants dans les quartiers, voire les liquider, comme lorsque l'opposition avait tenté de manifester, en mars 2004, et que ces "patriotes" miliciens avaient participé à la répression qui avait fait plusieurs centaines de morts.



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Jean-Philippe Rémy
Article paru dans l'édition du 05.02.06
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Pakira
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MessagePosté le: Dim 05 Fév 2006 23:12    Sujet du message: Répondre en citant

Plan «B» de Chirac : Soro et Banny jouent leur partition

Sortie de crise - Le Premier ministre Charles Konan Banny est depuis hier à Bouaké pour une visite de 48 heures – vendredi 3 et samedi 4 février 2006 – pour rencontrer les responsables politiques et militaires de la rébellion armée. Dans son discours de bienvenue, le chef visible des mouvements armés Soro Guillaume a fait monter les enchères pour aller à la paix.


Le Premier ministre du nouveau gouvernement de réconciliation nationale, Charles Konan Banny est depuis hier, vendredi 3 février 2006 à Bouaké, pour une visite de deux jours dans la capitale de la rébellion armée, qui coupe la Côte d’Ivoire en deux depuis le 19 septembre 2002. Charles Konan Banny est arrivé à Bouaké par la route (via Yamoussoukro en venant d’Abidjan) où il a fait une escale d’environ une demi-heure à Djébonoua, localité marquant l’entrée dans les zones sous contrôle de la rébellion. Le Premier ministre a été accueilli à Djébonoua, situé à 19 Km de Bouaké, par un détachement militaire de la rébellion, fort de plus de 100 hommes, et le secrétaire général des mouvements coalisés, Soro Guillaume. Qui est arrivé à Djébonoua dans un cortège de trois Mercedes rutilantes, deux voitures de type 4X4 avec gyrophare et une ambulance fermant son cortège… comme un véritable chef d’Etat !
Banny a été accueilli à Djébonoua juste après 10h du matin ce vendredi 3 février, avec tous les honneurs militaires, sous la direction du sergent Shérif Ousmane, le «tout-puissant» chef de guerre de Bouaké. Le Premier ministre a eu droit au salut aux couleurs avec l’exécution d’un hymne national escamoté. Banny a passé en revue les troupes – le Premier ministre a désormais sa propre armée ! –, s’est sacrifié aux cérémonies traditionnelles de libation, et a bénéficié d’un accueil «chaleureux» des jeunes écoliers (5 à 10 ans) massés à Djébonoua et sur les différents points d’accueil jusqu’au Ranhôtel de Bouaké – lieu de toutes les rencontres – scandant «on veut la paix». Il n’y avait aucune pancarte, ni de banderoles hostiles au régime d’Abidjan, ou qui réclamait un état-major intégré Fafn-Fanci.
C’est dans son discours de bienvenue au Premier ministre, qui a eu lieu au salon «d’honneur» du Ranhôtel que Soro Guillaume a planté le décor. Le Secrétaire général de la rébellion armée a posé ses conditions à son «supérieur hiérarchique» Banny avant d’aller à la paix. «Nous réussirons ensemble à faire la paix si le défi majeur et essentiel de l’identification des populations et de nos combattants était relevé. Ces milliers de combattants, l’arme aux pieds, qui pour certains embusqués dans la broussaille à la lisière de la ligne de front et pour d’autres, assurant et veillant à la sécurité des biens et des personnes dans nos campagnes, nos villages et nos villes ne demandent rien d’autre que la reconnaissance de leur citoyenneté, que le droit de vivre sur la terre qui a vu naître leurs ancêtres. Ils ne demandent rien d’autre que leurs pièces d’identité, leurs cartes d’identité », a argué Soro. Ainsi donc, le secrétaire général de la rébellion veut que les 40 mille Burkinabés, Maliens, Guinéens et autres Libériens et Sierra léonais (des mercenaires) qui constituent sa soi-disant armée aient la nationalité ivoirienne, sans autre forme de procès. Avant de poursuivre : «c’est pourquoi l’une des premières tâches (du Premier ministre) doit être d’initier le dialogue entre les deux armées (Fafn–Fanci). Elle doit consister (…) à la réunification de l’armée ivoirienne, qui passera par le commandement unique, qui ne peut se traduire que dans un état-major intégré.»
Ainsi, l’idée d’état-major intégré tel que lancée par la rébellion comme nouvelle revendication est en train, petit à petit, de faire son petit bonhomme de chemin. Au cas où le Premier ministre Charles Konan Banny ne prendrait pas en compte cette nouvelle revendication de la rébellion, Soro menace : «Si ce virage n’est pas réussi, pourrait-on imaginer des campagnes (électorales) possibles sur l’ensemble du territoire ?».
Ainsi, Soro est décidé à concourir à la mise en place du plan «B» de son parrain, la France, en vue d’empêcher l’organisation – avec le président Laurent Gbagbo au pouvoir – des élections en Côte d’Ivoire. Qui doivent avoir lieu au plus tard le 31 octobre 2006.

Envoyé spécial à Bouaké
Anassé Anassé

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
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tout nèg a nèg

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nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
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MessagePosté le: Dim 05 Fév 2006 23:13    Sujet du message: Répondre en citant

Sanctions onusiennes : la France décidée à provoquer les patriotes


Sanctions de l’ONU – Dans la mise en exergue de son plan «B» qui consiste à écarter l’hypothèse de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire avec le président Gbagbo au pouvoir, le président français Jacques Chirac a compris qu’il faut d’abord passer par le musellement des soutiens internes du chef de l’Etat ivoirien. Première cible : Charles Blé Goudé et Eugène Djué considéré par la France comme ses empêcheurs de tourner en rond.


La France, le Danemark, le Royaume-Uni et la Slovaquie ont déposé auprès du comité des sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu, présidé par l’ambassadeur Grec Adamantios Vassilakis, une liste de trois noms à sanctionner. Sur cette liste ont été répertoriés deux leaders de la galaxie patriotique en Côte d’Ivoire : Charles Blé Goudé et Eugène Djué. Ces responsables de jeunesse ont mobilisé et continuent de mobiliser, depuis le 19 septembre 2002, les Ivoiriens à faire face à la forfaiture de la France en Côte d’Ivoire. Le chef rebelle Tuo Fozié, au lendemain de l’attaque contre la République, avait noté qu’il n’avait pas mesuré le sursaut patriotique des Ivoiriens. Ce sursaut a donc mis du bémol dans le processus militaire de décapitation des Institutions de la 2ème République par les rebelles sur demande expresse du président français. Quittant le terrain militaire, la France a donc voulu parachever son œuvre à travers la diplomatie des réseaux, mais en vain. De Marcoussis à Pretoria en passant par Accra I et II, le locataire de l’Elysée a vu son hégémonie prendre un coup dans son désir de mettre en veilleuse la souveraineté de la Côte d’Ivoire. Les opérations officieuses et lugubres de ses soldats de la Licorne ont toujours été contrariées par la mobilisation des patriotes. Il passe cette fois à la vitesse supérieure en proposant des «sanctions contre tous ceux qui constitueraient une entrave à la mise en place du processus de paix en Côte d’Ivoire» au moment où il envisage, dans son plan «B», une future transition sans le président Laurent Gbagbo. Pour réaliser ce vœu, Chirac actionne le Conseil de sécurité de l’Onu pour amoindrir considérablement l’ardeur de ceux qui l’empêchent de voguer en roue libre. Avant de maîtriser définitivement le sommet (Laurent Gbagbo), il faut bien commencer par anéantir la base, semble se dire le néocolonialiste Chirac. Ainsi, les leaders patriotiques Charles Blé Goudé et Eugène Kouadio Djué, qui battent le rappel des troupes chaque fois qu’un danger guette le pays ont été ciblés.
La liste sur laquelle figure un chef rebelle, sanguinaire, Fofié Kouakou qui règne sur Korhogo a été remise dans la matinée d’hier vendredi au président du comité des sanctions. Il la communiquera à son tour aux quinze membres du Conseil de sécurité. Une procédure dite «procédure de silence de 48 heures» sera alors mise en place, c'est-à-dire que les 15 membres disposeront de deux jours ouvrables pour exprimer toute objection. Si aucune objection n'est formulée pendant ce délai, les sanctions entreront en vigueur dès mardi prochain. Les deux leaders des mouvements patriotiques et le chef rebelle de Korhogo seront alors frappés d'une interdiction de voyager à l'étranger et du gel de leurs avoirs financiers, sanctions prévues par la résolution 1572. Restée en suspend depuis quatorze mois, la décision d’appliquer les sanctions a été motivée par les récentes manifestations contre la France et l’Onu qui parrainent le projet funeste du Groupe de travail international (GTI) visant à mettre un terme à l’existence des Institutions en Côte d’Ivoire.

Saint-Claver Oula

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
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ki nèg klè ki nèg nwè
tout nèg a nèg

nèg klè pè nèg nwè
nèg nwè pa lè wè nèg klè
nèg nwè ké wéy klè
senti i sa roune nèg klè
mè nèg klè ké wéy klè a toujou nèg

sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
pou senblé yé nou trapé chivé plat kon fil mang!!!
mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
ha... savé ki avan vin' blan yé té ja nèg!

a nou mèm ké nou mèm dépi nânni nânnan...
chinwa soti, kouli soti, indyen soti, blang soti
mèm koté nèg soti

avan yé sotil koté y fika
AFRIKA!!!"

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Pakira
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MessagePosté le: Dim 05 Fév 2006 23:14    Sujet du message: Répondre en citant

Pourquoi Fofié, et pas les autres ?


Blé Goudé, Eugène Djué et Fofié Kouakou. C’est le tiercé que la France demande à l’ONU de sanctionner. Via sa liste déposée jeudi dernier aux Nations unies, Paris appelle la communauté internationale à sévir, toujours dans sa droite ligne de déstabilisation du régime Gbagbo. Cette fois-ci, la Chiraquie a décidé de jouer les équilibristes. Le mouton du sacrifice s’appelle Fofié Kouakou. Il est accusé de violation de droits de l’homme et de recrutement de mercenaires et d’enfants soldats.
La présence du commandant de zone de Korhogo sur la fameuse liste est une stratégie de Chirac visant, une fois de plus, à détourner l’attention de tous les observateurs de la crise ivoirienne. En décidant de sanctionner Fofié, la France veut montrer à l’opinion internationale qu’elle reste neutre dans la crise ivoirienne. Et pourtant.
La même France reste bouche bée devant les déclarations intempestives de Guillaume Soro visant le sabotage du processus de paix. Le Secrétaire général du MPCI continue de soutenir mordicus sa non-participation aux Conseils des ministres. Pis, il pose des conditions. La plus fraîche, c’est la tenue de ces séances de travail à Yamoussoukro, qui devrait devenir une zone verte débarrassée des FDS.
Sûr de son impunité, Soro nargue tout le monde. Pour lui, les sanctions n’existent pas. Celui qui les prend n’est autre que son «Papa Chirac», le commanditaire de la guerre en Côte d’Ivoire. La preuve, les massacres perpétrés par Soro lors de la guerre de clans IB-Soro sont restés impunis jusqu’à ce jour. Notamment les morts atroces d’Adams, Kass, pour ne citer que ceux-là. Le rapport l’accablant en son temps, n’a jamais été publié parce que le représentant spécial de Kofi Annan d’alors, le sieur Albert Tévoédjré, avait fait le nécessaire. Idem pour l’affaire des 57 gendarmes massacrés. Toujours aucune sanction pour Soro et ses gâchettes que sont Shérif Ousmane, Wattao, Koné Zakaria,…
A travers ces sanctions qu’elle veut voir appliquer, la France continue de façonner son croquis diabolique. Celui d’empêcher la tenue d’élections démocratiques avant la date du 31 octobre 2006. Et ainsi, se présenter devant l’ONU pour officialiser tout simplement la mise sous tutelle de la Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo sera ainsi évincé, et Charles Konan Banny présidera aux destinées du pays. Pour la protection des intérêts de la France chiraquienne.

RMK Yobouet

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Katana
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MessagePosté le: Dim 05 Fév 2006 23:37    Sujet du message: Répondre en citant

Quand trouverons-nous enfin des chefs d’Etat et des gouvernements qui sauront se contenter des avantages que leurs offrent leurs fonctions (avantages nombreux et suffisants) pour se consacrer pleinement au bien être de leurs peuples et de leurs nations ?

Est-ce si difficile ?

La France joue à un jeu très dangereux…

Si jamais le peuple ivoirien dans son ensemble, se soulève.

Chirac aura ouvert lui-même la boîte de pandore car toute l’Afrique lui sautera au visage…

Ce genre d’histoires ne peut plus durer au XXIè siècle.
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Lun 06 Fév 2006 09:08    Sujet du message: Répondre en citant

gnata a écrit:

Je suis cependant ébloui par ceux comme toi Benny qui le comprenne , chanceux , va !


Chanceux je ne sais pas...mais malheuresement à des moments....pragmatiques de force... Sad

Dire que je comprends les rebelles est exagéré. Y a une situation merdique...

Y a aussi un constat qui est qu'on à fait ) peu pres tout ce qu'il fallait dans ce pays dans les 10 dernières années pour fragiliser notre nation, notre cohésion nationale et donner ainsi l'occasion à des mouvements rebelles d'apparaitre.

Pour ma part je n'oublie que les rebelles sont des ivoiriens. Bien que ca fasse mal...on ne peut pas se trancher les bras...il faut le soigner.
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Gnata
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MessagePosté le: Lun 06 Fév 2006 16:46    Sujet du message: Répondre en citant

Benny a écrit :
Citation:
Chanceux je ne sais pas...mais malheuresement à des moments....pragmatiques de force...

Dire que je comprends les rebelles est exagéré. Y a une situation merdique...

Y a aussi un constat qui est qu'on à fait ) peu pres tout ce qu'il fallait dans ce pays dans les 10 dernières années pour fragiliser notre nation, notre cohésion nationale et donner ainsi l'occasion à des mouvements rebelles d'apparaitre.

Pour ma part je n'oublie que les rebelles sont des ivoiriens. Bien que ca fasse mal...on ne peut pas se trancher les bras...il faut le soigner.


J'ai cru lire les lignes d'un Soro guillaume dans ses joutes verbales !
C'est pas à moi que tu vas faire le coup de la justification des rebelles , mais à d'autres !

Dans une phrase où on parle de cohésion Nationale et de rebelles en même temps me dépasse tjrs , tu es chanceux pour la manière dont tu réussis ce exploit ( si on peut appeller ca une réussite ) , chanceux Benny !
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Imab19
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MessagePosté le: Lun 06 Fév 2006 17:20    Sujet du message: Répondre en citant

Benny Da B' a écrit:
gnata a écrit:

Je suis cependant ébloui par ceux comme toi Benny qui le comprenne , chanceux , va !


Chanceux je ne sais pas...mais malheuresement à des moments....pragmatiques de force... Sad

Dire que je comprends les rebelles est exagéré. Y a une situation merdique...

Y a aussi un constat qui est qu'on à fait ) peu pres tout ce qu'il fallait dans ce pays dans les 10 dernières années pour fragiliser notre nation, notre cohésion nationale et donner ainsi l'occasion à des mouvements rebelles d'apparaitre.

Pour ma part je n'oublie que les rebelles sont des ivoiriens. Bien que ca fasse mal...on ne peut pas se trancher les bras...il faut le soigner.

Les patriotes aussi sont des ivoiriens n'est ce pas????
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Pakira
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MessagePosté le: Mar 07 Fév 2006 20:09    Sujet du message: Répondre en citant

Y a-t-il vraiment une armée au Nord à intégrer dans le Sud ?


Débat – Depuis quelques temps, la rébellion a trouvé dans sa «lumineuse» idée d’état-major intégré FAFN-FANCI, une nouvelle arme de chantage politique. Notre reporter revient de Bouaké, où il a accompagné le Premier ministre dans sa visite de deux jours dans le «Soroland». Son témoignage sur ce que les chefs visibles et invisibles de la rébellion appellent «armée» est édifiant. Récit analytique.


Les faits peuvent paraître anecdotiques, voire exagérés ou surréalistes pour ceux qui ne les ont pas vécus. Et pourtant, les confrères qui ont accompagné le Premier ministre dans sa visite de deux jours à Bouaké peuvent en témoigner.
Acte 1 : Djébonoua. 19 km de Bouaké. Ce vendredi 3 février, quand nous arrivons vers 8H dans cette ville marquant l’entrée en zone rebelle, nous ne savons pas encore que c’est ici que Charles Konan Banny sera accueilli en grande pompe par les chefs politiques et militaires de la rébellion. En compagnie de quelques confrères, nous descendons de notre car «Atego D10» pour suivre la mise en place avant l’arrivée du Premier ministre. Quatre groupes ou «détachements» de rebelles en armes et treillis s’affairent à répéter sur la chaussée le salut et la marche militaires, en vue de rendre les honneurs au chef du gouvernement.… Et c’est là qu’on tombe sur une causerie entre un «chef d’unité ou de bataillon» et ses éléments. «Est-ce que tout le monde est sur son position ?», demande le chef. «Mais, chacun connaît son position ici non ?», répondent quelques «bidasses». Interloqué par ce français très peu usité dans notre armée, un de nos confrères n’a pu s’empêcher de rire, oubliant même que nous sommes en zone rebelle… Les rebelles remarquent notre présence et changent de langage : «A yé position ta, A yé position ta !» (Traduction : prenez votre position, prenez votre position !), crie leur chef, en Dioula…
Acte 2 : Bouaké. Il est 9 heures passées quand nous arrivons au Ranhôtel, où doivent se dérouler toutes les cérémonies et rencontres. Des éléments de la rébellion, visages nerveux, armes sur ceinturons ou dans leurs fourreaux, sont commis à la fouille corporelle et les sacs aux différentes entrées de l’hôtel en voie de délabrement avancé. Notre confrère Ya David du service Internet de Fraternité Matin se pointe devant un quidam, qui lui crie : «A da yêrê !» (Ouvrez !, en Dioula). Celui-ci qui ne comprend rien à ce que dit le rebelle, reste sans réagir. L’assaillant lui prend son sac de force, l’ouvre, furette là-dedans et le lui rend, en disant : «A da tougou !» (Fermez !, en Dioula). Ya David qui ne comprend pas un traître mot de Dioula, s’entend dire par le collègue du rebelle posté tout juste à côté : «Il dit de fermer»…

Acte 3 : Retro. «Tchê, a yé position ta, a yé position ta. Ba biê nou nou bé fê ka an djou fara” (Traduction: Prenez vos positions, prenez vos positions. Les imbéciles-là veulent nous tuer». Cette anecdote nous a été racontée par un de nos collègues, reporter de retour de Vavoua, au début de la guerre, pour le compte du journal Soir Info. Celui-ci nous a témoigné que c’est ainsi que les rebelles communiquaient (en Malinké), quand ils voyaient les premiers MI 24 voler sur «leurs territoires»…
Acte 4 : Deuxième rétro. Première visite de Seydou Diarra à Bouaké, en 2003. Shérif Ousmane – toujours le même – conduit les honneurs militaires. Voici comment «l’ange exterminateur» et les «unités ou bataillons» qu’il commandait ont communiqué : «Boro bla koungolo la ; a bô. Séhin bô, a bla. Bôda bô. Sehin’djougou, sehin’gnouman, Sehin’djougou, sehin’gnouman…» (Traduisez : Garde à vous ; repos. Gauche, gauche… Bombez la poitrine. En avant, marche. Un, deux, un, deux…).
Acte 5 : Cette fois, c’est un gradé de l’opération Licorne, ahuri par l’analphabétisme de la soldatesque de Soro Guillaume, qui raconte. «On m’a fait venir de Paris comme instructeur militaire pour former les rebelles à Katiola. Mais dès notre premier contact, j’ai tout de suite compris que j’étais en face de tout, sauf d’une armée comme on me l’avais fait croire. Les rebelles ne savaient pas faire le salut militaire ni le garde à vous, encore moins la marche à pas cadencés, qui constituent le BA.BA dans l’armée. De plus, presque 95%, pour ne pas dire plus ne comprenaient pas le Français. Alors qu’avant de venir ici on m’a dit que ces gens étaient pour la plupart issus de l’armée régulière ivoirienne que je connais bien, puisque nous avons eu à l’encadrer à plusieurs reprises par le passé. Il a fallu l’intervention de Shérif Ousmane pour leur parler dans leur patois avant d’exécuter le moindre ordre que je leur donnais.»
Voici donc la soit disant armée constituée de Dozos (Ndlr : chasseurs traditionnels du Nord de la Côte d’Ivoire), de «cokseurs», d’apprentis de gbakas (transport en commun), de prisonniers de grands chemins qui ont été libérés par la force des armes, de repris de justice, de supplétifs burkinabé, maliens, guinéens, libériens, sierra léonais et d’une centaine de déserteurs de l’armée ivoirienne; que la rébellion estime au moins à 40 mille hommes et que Soro Kigbafori Guillaume veut faire entrer dans les Forces Armées nationales de Côte d’Ivoire, FANCI. C’est avec cette racaille-là que Soro compte faire son état-major intégré, dont l’un de ses chiens de guerre prendra le commandement.
En 2000, lorsqu’il était au pouvoir, pour récompenser ses «jeunes gens» qui l’ont aidé à renverser le président Henri Konan Bédié et qui commençaient à l’«encombrer» de plus en plus, le général Robert Guéi leur a fait passer des «tests d’évaluation en vue de la formation de protection rapprochée» (voir en encadré, la convocation et les soldats convoqués). Les plus connus de cette liste et qui sont aujourd’hui dans la rébellion sont : le Caporal Coulibaly Adama dit Adam’s, tué vers fin 2003 à Korhogo par les hommes de Wattao dans la guerre fratricide Soro-IB ; Ousmane Chérif, soldat 1ère classe, ex-chauffeur à la FIRPAC (actuel BCP) ; le Sergent Tuo Fozié, premier visage connu de la rébellion (avec sa barbe à la Ben Laden au début de la guerre) ; le Caporal N’Guessan N’Dri Saint-Clair alias Sergent Doh Félix, tué à Danané toujours par les hommes de Soro Guillaume. Ceux dont les noms ne figurent pas sur cette liste, à savoir les Koné Zakaria, Ibrahim Koulibaly alias IB, Fofié Kouakou Martin et consorts n’avaient pas plus que le grade de Caporal ou de Sergent, et n’étaient pas plus d’une vingtaine. Au total donc, il y avait à peine une centaine de militaires ivoiriens qui étaient en rupture de ban avec leur hiérarchie avant le début de la guerre, le 19 septembre 2002. Y compris la dizaine d’officiers supérieurs et subalternes, dont les plus connus sont les Colonels Gueu Michel et Soumaïla Bakayoko ; le Commandant Dély Gaspard ; le Lieutenant-colonel Bamba Sinima ; le Lieutenant Yéo, l’aide de camp de Soumaïla Bakayoko, qui venait de sortir fraîchement de sa formation d’officier d’active …
Et comme l’a fermement rappelé le Général Philippe Mangou, chef d’Etat-major des Armées de Côte d’Ivoire au Premier ministre lors de la récente rencontre entre les FDS et Charles Konan Banny, ce sont seulement ces frères d’armes qui pourraient bénéficier de l’amnistie à eux accorder en 2003 et regagner l’Armée. Avec leurs diverses grades et titres au moment où ils désertaient les rangs des FANCI, et non avec les pompeux grades de pacotille que leur a distribué Soro Guillaume. Les bombardant tous, commandants et généraux. Il n’y a donc pas un état-major intégré à former, mais plutôt quelques brebis égarées à faire revenir à la maison.

Anassé Anassé - detyvychy1er@yahoo

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MessagePosté le: Mar 07 Fév 2006 20:10    Sujet du message: Répondre en citant

Selon un journal en ligne congolais : Denis Sassou Nguesso choisit le camp de la Françafrique


Le travail au corps a commencé. Le président congolais Denis Sassou Nguesso, qui vient de prendre la tête de l’Union africaine, (il a succédé à Olusegun Obasanjo au terme du dernier sommet de l’Union africaine qui s’est tenu récemment à Khartoum) en première ligne dans la crise ivoirienne semble avoir choisi son camp dans le dossier ivoirien. Très lié au président gabonais Omar Bongo, son beau-père et à Jacques Chirac, qui lui promet déjà monts et merveilles, Denis Sassou Nguesso n’a eu aucune difficulté à se ranger du côté de la Françafrique. Selon «Le Moustique », le premier journal en ligne du Congo, Sassou Nguesso, le nouveau président de l’UA est en colère contre les Sud-africains dont il redoute le retour en force dans le dossier de la crise ivoirienne. «Le retour en force de l’Afrique du Sud dans le dossier de la crise ivoirienne ne semble pas faire plaisir au président de l’Union africaine, le président du Congo (Brazzaville), Dénis Sassou Nguesso », écrit «Le Moustique ». En effet, le 31 janvier dernier, une forte délégation sud-africaine, conduite par le ministre sud-africain de la Défense, Mosouia Lekota, a séjourné en Côte d’Ivoire pour reprendre langue avec tous les acteurs de la crise ivoirienne, ce qui a remis en selle la médiation sud-africaine qui avait été récusée par l’opposition politique et armée réunie au sein du G7. Et colère du nouveau président de l’UA qui n’aurait pas été informé de la reprise en main du dossier ivoirien par Mbeki. «C’est après le départ de la délégation à Abidjan que Mbeki a demandé à l’ambassadeur du Congo à Pretoria d’informer Sassou », ajoute le premier journal en ligne du Congo. Ici à Abidjan, la délégation a été reçue par le président Laurent Gbagbo, le Premier ministre Charles Konan Banny, et elle a eu des entretiens avec le Front Populaire ivoirien conduit par son président. Au terme des différentes audiences, l’émissaire du président Mbeki, Mosouia Lekota a donné le point de vue de la médiation sur le vrai- faux débat de l’Assemblée nationale. «Le problème de l’Assemblée nationale a déjà trouvé une solution », avait-il déclaré. Si cet exploit de la médiation met en minorité le président Sassou Nguesso, il n’apprécie pas non plus que Mbeki dévoile ses vraies intentions en le classant dans le « marigot françafricain ». Et selon des confidences qu’il aurait faites à ses parrains, révèle «Le Moustique », le nouveau président de l’UA qui veut prendre le devant dans la résolution de la crise ivoirienne aurait déclaré à ses interlocuteurs aux USA et à Paris, qu’il ne se laissera pas faire et que pour lui, seule compte la feuille de route tracée par la résolution 1633 ainsi que les décisions arrêtées par le Groupe de travail international (GTI) appuyées par la déclaration présidentielle du Conseil de sécurité de l’ONU.

Cyrille Djedjed

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MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 20:30    Sujet du message: Répondre en citant

Mamadou Koulibaly : "La période coloniale est terminée

Mamadou Koulibaly : "La période coloniale est terminée"
Session extraordinaire – C’est à leurs dépens que Jacques Chirac, Kofi Annan et Pierre Schori, ainsi que certains députés acquis à la cause des premiers cités, apprendront que les députés de Côte d’Ivoire ont anéanti l’imposture que représente la décapitation de l’Assemblée nationale.


Le chien aboie, la caravane passe. C’est ainsi que l’on peut résumer la danse des sorcières autour de la question de «la prorogation du mandat de l’Assemblée nationale». En effet, l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a repris service, hier jeudi 9 février, avec tous ses pouvoirs. 102 députés se sont effectivement réunis, au sein de ladite institution, en session extraordinaire. En accord avec 6 autres députés «excusés» qui n’ont pas pu prendre part à cette séance de travail, présidée par Mamadou Koulibaly, président du Parlement ivoirien.
De fait, après avoir fait le point suite à l’appel nominatif, le président Koulibaly a indiqué que sur les 223 députés que compte théoriquement l’Assemblée nationale, 202 étaient en principe concernés par la session extraordinaire. Mais 11 sont au gouvernement, un autre a été nommé ambassadeur, 9 sont décédés ; 6 se sont faits «excusés». C’est donc 102 qui ont répondu présents. Les excusés ajoutés aux 102 effectivement présents donne un total de 108 députés d’accord pour la tenue de la session extraordinaire. Ce qui a permis au président Koulibaly de dire que le «quorum est atteint» et que «les députés peuvent valablement délibérer.» Le président Koulibaly a aussi déclaré que ce qui se passe aujourd’hui en Côte d’Ivoire, autour de l’Assemblée nationale est «un duel» dans la mesure où «notre Assemblée nationale produit du droit en compétition avec la France, d'où cette idée du conseil de tutelle qu'est le GTI (Groupe de travail international)». Instrument mis en place par la France qui «ne veut pas que vous produisiez du droit pour votre pays», a poursuivi M. Koulibaly Mamadou, s’adressant aux Honorables députés de Côte d’Ivoire. Du coup, la décision de dissolution de l’Assemblée nationale orchestrée par le Groupe de travail international (GTI), principal instrument de la Communauté internationale, commis à la décapitation de toutes les institutions ivoiriennes par la France, Kofi Annan - à la solde de Jacques Chirac dans le dossier ivoirien - soutenus par certaines mains obscures aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, sont vaines. Les députés ont adopté l’ordre du jour portant sur la 1ère session extraordinaire 2006 de l’Assemblée nationale. Cette session consacrée à la prolongation du mandat des maires et conseillers généraux a été aussi l’occasion, pour les représentants de la souveraineté du peuple de Côte d’Ivoire, d’inviter le Premier ministre Charles Konan Banny à venir «présenter son programme de politique générale devant la représentation nationale (...) Cette visite sera pour le Premier ministre le seul meilleur moyen de faire participer les députés à la mission de paix ». En le faisant, ce sera plus que jamais l’opportunité pour Charles Konan Banny de justifier l'utilisation que fera son gouvernement de «l'argent des contribuables ivoiriens».
Cette «invitation», écrite et proposée aux députés par Mamadou Koulibaly, a été adoptée et acclamée par les députés présents. Elle sera transmise sous forme de courrier officiel à M. Banny. En outre, Mamadou Koulibaly a félicité et remercié «les Ivoiriens et tous les patriotes et résistants» pour avoir rejeté la décision de dissolution de l'Assemblée nationale prononcée par le GTI, au sortir de sa troisième réunion en janvier dernier. Dans la même veine, il a fait savoir qu’«une nouvelle nation est en train de naître», difficilement mais réellement. La clôture de cette session extraordinaire, initialement prévue pour le vendredi prochain, a été reportée au mardi 21 février 2006.

Silué Nannougou

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Pakira
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MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 20:32    Sujet du message: Répondre en citant

Soro boycotte le séminaire du gouvernement et se pose en ennemi de la paix

Sortie de crise – Le séminaire du gouvernement sur la sortie de crise organisé par le Premier ministre et financé par les bailleurs de fonds internationaux, s’est ouvert hier à Yamoussoukro, sans Soro Guillaume. Le processus de paix sous l’ère Banny commence déjà avec du plomb dans l’aile.


Le premier séminaire gouvernemental sur la feuille de route du Premier ministre Charles Konan Banny et la sortie de crise en Cote d’Ivoire s’est ouvert hier, jeudi 9 février 2006 à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix de Yamoussoukro. Tous les acteurs ivoiriens et étrangers impliqués dans la résolution de cette crise étaient présents à ce rendez-vous important de la relance du processus de paix (Présidence de la République, Primature, Gouvernement, forces impartiales – ONUCI, Licorne, CivPol -, ONU, Union africaine, Médiation sud-africaine, etc.), en panne sèche depuis le refus des rebelles de désarmer en octobre 2004 et l’«opération Dignité» qui s’en est suivie, lancée par les Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire, en novembre 2004. Tous étaient présents, sauf Soro Kigbafori Guillaume et ses principaux chefs de guerre, dont le chef d’état-major de la rébellion armée, le Colonel Soumaïla Bakayoko, et les autres «caïds» des mouvements armés coalisés que sont Shérif Ousmane, Tuo Fosié, Koné Zakaria et autres, qui ont boycotté la rencontre.
Pourtant, toutes les garanties avaient été prises pour que le chef visible de la rébellion armée soit à Yamoussoukro. En effet, l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire a affrété un hélicoptère spécial pour aller chercher Soro Guillaume à Bouaké, mais l’engin est retourné bredouille dans la capitale politique du pays. Du coup, c’est un peu contrarié par la volte-face du «petit gros», qui lui avait donné des gages sur sa présence à Yamoussoukro – Soro a crié sur tous les toits qu’il viendrait à toutes les rencontres gouvernementales qui se tiendraient dans cette «Zone verte» - que le Premier ministre a été obligé d’ouvrir le séminaire. En se contentant de la présence de «seconds couteaux» des bandes armées qui occupent la moitié nord du pays – seuls quelques illustres anonymes de la rébellion étaient présents dans la salle, dont un certain Vetcho. Alors que les Forces de défense et de sécurité ivoiriennes ont une fois de plus, montré leur réelle volonté d’aller à la paix, par la composition de leur délégation, conduite par le Général Philippe Mangou, chef d’Etat-major des Armées. Accompagné des Généraux Tiapé Kassaraté Edouard, Commandant supérieur de la Gendarmerie nationale et Bombet Denis, Inspecteur général des Armées.
Dans son discours-programme d’ouverture, Charles Konan Banny a déterminé six axes prioritaires qui permettront à la Côte d’Ivoire de sortir de ces trois années de crise, en vue de «parvenir à de bonnes élections, dans un pays pacifié, sécurisé (et) restauré». Pour le chef du gouvernement donc, c’est par la «confiance» retrouvée que les différents acteurs de la crise pourront aboutir au «compromis» dynamique – et non à des compromissions – pour la mise en route des grands chantiers de sortie de crise. A savoir le désarmement, le redéploiement de l’administration sur toute l’étendue du territoire national, l’identification des populations, le recensement électoral et l’organisation des élections, prévues au plus tard le 31 octobre 2006. Pour ce faire, le chef du gouvernement de Côte d’Ivoire a appelé à l’«engagement» et à la «sérénité» de toutes les filles et fils de ce pays, et a invité ceux-ci à œuvrer à «la recherche de la cohésion sociale à tous prix». Afin d’être un «acteur engagé et positif» du processus de sortie de crise.
Dans son mot introductif, Charles Konan Banny a également lancé un appel particulier aux FDS et aux rebelles. «Aux FDS et aux FAFN, représentés ici au plus haut niveau (alors que le Colonel, chef d’état-major de la rébellion Soumaïla Bakayoko, le lieutenant-colonel Bamba Sinima et autres étaient absents), je tiens à faire une adresse particulière : de votre choix d’aider à sortir de la crise dépendra le traitement des questions essentielles liées à la sécurité des biens et des personnes (…)». Sûr que cet appel du Premier ministre est tombé dans des oreilles de sourds, avec l’absence des ténors de la rébellion, qui ont boycotté la cérémonie d’ouverture de ce séminaire sensé remettre le processus de sortie de crise sur les rails. S’adressant toujours aux «deux forces belligérantes», Charles Konan Banny a fait savoir qu’«il nous faut absolument convenir d’un nouveau pacte social, qui rassemble tous les habitants de ce pays, et qui permette à chacune et à chacun de travailler dans la quiétude et la justice». Faut-il entendre par «nouveau pacte social qui rassemble tous les habitants de ce pays», l’idée d’état-major intégré que Soro réclame de toutes ses forces et à laquelle Banny semble favorable ? Attendons de voir.
Après la cérémonie d’ouverture, les travaux à huis clos ont immédiatement commencé. Ils devaient porter – à moins d’un changement de programme de dernière minute – sur l’exposé de Pierre Schori, Représentant spécial de Kofi Annan en Côte d’Ivoire, qui devait donner sa compréhension et sa lecture de la résolution 1633 du Conseil de sécurité des Nations unies ; suivi d’un débat ouvert à tous les participants. Les travaux reprennent ce matin et porteront d’abord sur le désarmement, et ensuite l’identification, et dans l’après-midi, les séminaristes réfléchiront sur le financement du processus de sortie de crise.
Ce premier séminaire gouvernemental sur la feuille de route du Premier ministre et la sortie de crise en Cote d’Ivoire prendra fin demain samedi, avec la présentation des résultats. La synthèse de ces trois jours de travaux sera lue par Mme Jacqueline Lohoues Oble, Conseiller principal du Premier ministre et Coordonnatrice de ce séminaire.

Anassé Anassé - detyvychy1er@yahoo.fr

http://news.abidjan.net/presse/courrierabidjan.htm
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sa ki fèt pou nèg vin' blang?
blang té gen chivé pli long?
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mandé to fanm...!
mè pou kisa blang lé vin' nwè?
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MessagePosté le: Ven 10 Fév 2006 20:36    Sujet du message: Répondre en citant

Sanctions de l’onu contre djué et blé: Des chefs d’accusation imaginaires

Charles Blé Goudé, Eugène Djué, deux figures de proue de la résistance de la jeunesse ivoirienne contre la rébellion qui divise la Côte d’Ivoire en deux depuis plus de 3 ans, et Fofié Kouakou, l’un des animateurs de cette rébellion, sont les trois personnes que l’ONU a sanctionnées. La raison principale que donne le Conseil de sécurité est qu’ils font obstacle à la paix.
Selon des informations rapportées par la presse, “les deux premiers sont sanctionnés pour leur rôle dans les violences de la mi-janvier contre la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire’” Tous deux sont accusés notamment de “déclarations publiques répétées préconisant la violence contre les installations et le personnel des Nations unies et contre les étrangers” et de “direction et participation à des actes de violence commis par des milices de rues, y compris des voies de fait, viol et exécutions extrajudiciaires”.
Contre le chef-rebelle, l’ONU retient que “les forces sous son commandement se sont livrées au recrutement d’enfants soldats, à des enlèvements, à l’imposition de travail forcé, à des sévices sexuels sur les femmes, à des arrestations et à des exécutions extrajudiciaires”.
Aux trois accusés, il est aussi reproché de faire obstacle aux actions du GTI.

Grève de la faim

Si les accusations portées exclusivement contre le chef-rebelle émanent d’enquêtes effectuées par des services de l’ONU et par des associations de défense des Droits de l’Homme, celles contre les deux leaders des patriotes sont sorties de l’imagination. Durant les 4 jours de protestation de la mi-janvier contre la décision du Groupe de travail international (GTI) de dissoudre l’Assemblée nationale et même lors des précédentes mobilisations des jeunes contre les barbaries des rebelles et de l’armée française, Charles Blé Goudé et Eugène Djué n’ont jamais fait de déclarations contre les étrangers. Les jeunes patriotes, qui ne sont nullement des milices, ne commettent pas de viol et d’exécutions extrajudiciaires. Mieux, durant les 4 jours de protestation contre le GTI, Charles Blé Goudé était couché devant l’ambassade de France où il observait une grève de la faim. Les images des déclarations de cette action pacifique sont là. Toutes les déclarations publiques des deux jeunes leaders sont sur bandes sonores et audiovisuelles. Même les déclarations contre les soldats de l’ONU étaient une invitation à quitter la Côte d’Ivoire, car elles ne participent nullement à la résolution de la crise ivoirienne. Pire, elles sont devenues “une part du problème”, comme le faisait remarquer l’Ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU.
Pendant les évènements des 16, 17, 18 et 19 janvier, iTélé, une chaîne de télévision française, a donné la parole à un opérateur économique étranger vivant à Abidjan. Ce témoin a, de façon honnête, relevé la détermination des manifestants et mis l’accent sur le caractère pacifique de leur mouvement. Il a même souligné qu’aucune action n’était dirigée contre les étrangers.
Tous les pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont des représentations diplomatiques ici. Honnêtement, peuvent-elles dire que les étrangers ont été l’objet de menaces et de sévices? Quand on prend le reproche relatif aux obstacles aux actions du GTI , on se rend davantage compte du manque de sérieux de l’ONU. Comment le chef- rebelle Fofié a fait obstacle au travail du GTI depuis Korhogo ? Cela convainc du fait que des chefs d’accusation ont été préfabriqués et en face on a mis des noms qu’on visait, à savoir les bouillants leaders des jeunes patriotes et, pour faire diversion on y a ajouté le nom d’un sous- fifre de la rébellion.
Mensonges et intoxication

Evidemment, au tribunal de l’ONU, le terme honnêteté n’existe pas et les accusés n’ont pas d’avocats, ni de témoins. Ils n’ont qu’un procureur et des témoins à charge. Le procureur, c’est la France. Et ce n’est pas étonnant que les chefs d’accusation soient les mêmes que ceux brandis par cette France pour justifier les tueries de l’Hôtel Ivoire en novembre 2004. Chefs d’accusation empreints de mensonges et d’intoxication mis au grand jour par Canal+horizons. La France, procureur, juge et partie, a donc inventé des fautes. Pour punir des jeunes qui l’empêchent de réussir ses manœuvres de décapitation du régime de Laurent Gbagbo. Et les autres pays du Conseil de sécurité n’ont pas eu la hauteur d’esprit pour exiger des preuves de ces accusations. Tout comme ils n’ont pas eu le moindre élan de bon sens pour dire que, si Fofié a recruté des enfants soldats, c’est que c’est toute la rébellion qui utilise les enfants soldats. Surtout que des ONG humanitaires ont attiré l’attention de la communauté dite internationale sur la question et sur les autres crimes économiques et de sang. Ce qui est reproché à Fofié, c’est ce qui se passe depuis septembre 2002 en zone rebelle. Tous les chefs-rebelles proches du sergent-chef Ibrahim Coulibaly, et donc soupçonnés d’œuvrer contre les intérêts de Guillaume Soro ont été tous passés par les armes. Donc, logiquement, s’il y avait un homme à sanctionner, ce ne devrait être que le secrétaire général du MPCI. Mais, évidemment, la France qui a fabriqué cette rébellion, ne peut jamais permettre qu’on sanctionne sa marionnette de peur que cette dernière ne la dénonce de l’avoir livrée en pâture après lui avoir confié une mission criminelle. Une sanction contre Soro sonnerait également comme un coup fatal à la rébellion. Or Chirac ne veut pas que la partition du pays prenne fin à cause de la haine qu’il éprouve à l’égard de Laurent Gbagbo.
Au-delà des intérêts français, il existe des intérêts de tous les pays membres du Conseil de sécurité dont chacun a un dossier quelque part dans le monde et pour lequel il aura besoin un jour du silence de la France. Ainsi il en est de l’ONU, un tribunal où les coupables sont toujours les petits pays et leurs ressortissants. Dans le cas d’espèce, Kofi Annan a, en marge de la volonté française, voulu résoudre une équation personnelle pour laver un affront qu’auraient fait subir aux soldats onusiens les jeunes patriotes qui, pendant 4 jours, ont protesté contre une décision injuste du GTI cautionnée par l’ONU. Mais les chefs d’accusation et la nature des sanctions font que celles-ci se présentent en partie comme un baroud d’honneur déshonorant.

nopeli@hotmail.com

Dan Opéli

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