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IL FAUT CENSURER STEPHEN SMITH
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KOFFI78
Grioonaute


Inscrit le: 23 Fév 2004
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MessagePosté le: Lun 23 Fév 2004 20:22    Sujet du message: IL FAUT CENSURER STEPHEN SMITH Répondre en citant

Je viens de finir la lecture du livre de Stephen Smith « Negrologie » et c ‘est avec indignation et mépris pour cet auteur que je vous déconseille tous de l’acheter. Ce livre est tout simplement un ouvrage révisionniste et raciste qui insulte l’Afrique et les africains.
Je suis également étonné que GRIOO.COM ait fait de la pub il y a quelques mois pour ce livre sur ce site. J’espère que la rédaction s’excusera pour cette énorme bourde. Plusieurs intellectuels et écrivains africanistes révoltés par ce livre en ont livré leur analyse, ci-après l’une d’entre elles :
Avec un titre aussi racoleur, on pouvait s’attendre au pire. Et, effectivement, on a droit au pire. N’est pas René Dumont qui veut.
Le livre de ce dernier, "L'Afrique noire est mal partie" publié en 1962, provoqua des grincements de dents et de vives polémiques. Le point de vue de l'agronome, servi par une bonne connaissance du terrain, était d'une certaine pertinence. Pour cette raison, son ouvrage reste une référence.
Je crains que le livre de mon confrère Stephen Smith ne soit que le reflet d'un effet de mode. Il est de bon ton, aujourd'hui, dans certains milieux de vouer l'Afrique aux gémonies. Et puis, les histoires d'épouvante sur l'Afrique se vendent bien. De ce point de vue, le succès commercial de "NEGROLOGIE" me semble assuré. Pour autant, le livre ne fera pas date.
L'auteur, outrancier à souhait, force le trait à chaque instant, oubliant que « ce qui est excessif est insignifiant ». Présenter l’Afrique Noire (c’est d’elle qu’il s’agit ici) comme « un ubuland sans frontières, terre de massacre et de famine, mouroir de tous les espoirs », c’est opter pour une vision grossièrement réductrice des choses, emboucher goulûment les trompettes d’un "afro-pessimisme" primaire. L'observateur des affaires africaines se mue en Procureur dont le réquisitoire est, pour le moins, léger. Que l'on ne vienne pas nous dire que c'est pour le bien des Africains. Ce paternalisme à rebours est, proprement, injurieux, irrecevable.
L'afro-optimisme, un crime contre l'information ? Que dire, alors de l'afro-pessimisme ? Plus qu'un crime, une faute.
Je veux bien que l'on aille « à contre-courant du politiquement correct ». L’exercice bien mené peut s’apparenter à une sorte de thérapie. Encore faut-il le faire intelligemment. Sinon, dans le cas qui nous intéresse ici, le risque est grand d’apparaître comme un vulgaire "négrophage".
NEGROLOGIE, livre touffu, au plan incertain, n'est pas d'une lecture aisée. Mais, il y a plus grave : le ton est péremptoire, l'approche souvent subjective. Ce qui est fâcheux pour un travail journalistique. En épilogue, l'auteur écrit : « Le présent n’a pas d’avenir en Afrique. Tel était notre point de départ. A l’arrivée, la démonstration a été faite. Elle est écrasante, déprimante, irrécusable ».
Sauf que, précisément, la démonstration est tirée par les cheveux, parfois franchement fantaisiste. Produire la liste impressionnante du nombre de morts au Congo-Kinshasa, au Rwanda, au Burundi, au Soudan, au Congo-Brazzaville, au Libéria, en Sierra-Léone, en Côte-d’Ivoire, etc. est fort bien. Mais, qu’après ces massacres indéniables, ces pays grâce à différentes médiations s’essayent tant bien que mal à repartir sur de nouvelles bases, n’est pas un mince exploit. C’est même un formidable pari sur l’avenir. Évidemment, il est plus commode de figer l’Afrique dans ses malheurs présentés comme irréversibles.
« L’Afrique ne tourne pas parce qu’elle reste bloquée par des obstacles socioculturels qu’elle sacralise comme ses grisgris identitaires ». Dans la même foulée, il est écrit que « face à la mondialisation, les Africains capitulent en postulant l’homme noir irréductible à l'universel ».
En somme comme dirait l’autre, en parlant de démocratie, l’Afrique n’est pas mûre pour le développement. Et des poncifs sont avancés en guise d’arguments. On disait la même chose de l’Inde… S’agissant de la mondialisation, il est vrai que les Africains refusent d’être les agneaux du sacrifice d’une évolution qu’ils savent pourtant inévitable. Mais, sont-ils les seuls ? Comment occulter les puissantes manifestations, drainant des centaines de milliers de personnes, dans les pays développés, organisées par les altermondialistes ? En réalité, le refus d’une mondialisation sauvage, sans régulateur, est un phénomène mondial.
"L'homme noir irréductible à l'universel". Il n'en a jamais été question. Même les pères de la "Négritude", dont l'auteur de NEGROLOGIE parle en caricaturant leur pensée, n'ont jamais soutenu un tel point de vue.
Au contraire. Pour eux, « La négritude était un racisme anti-raciste ». Le premier temps d’un mouvement dialectique devant déboucher sur la civilisation de l’Universel (expression empruntée au Père Teilhard de Chardin). Le poète Léopold Senghor, chantre inspiré de la Négritude, parlait, sans cesse, d’enracinement et d’ouverture. A ses yeux, les Noirs ne devaient pas « venir au banquet de l’Universel les mains vides ».
Les procès d’intention et les conclusions hâtives sont trop nombreux dans ce livre. Relevons-en quelques uns en vrac. « L’Afrique, c’est à la fois le tam-tam et le téléphone, la paillote et le gratte-ciel, le Roi Nègre authentique et le vrai démocrate chef de l’Etat… » Quelle profonde originalité !
La fuite des cerveaux prive l’Afrique de sa sève. Certes, mais de là à soutenir que « seul reste le bois mort » est une contre-vérité. Heureusement pour l’Afrique. Encore un flagrant délit d’exagération. J’ai noté, par ailleurs un passage amusant concernant la "Maison des Esclaves de Gorée". Ce monument, classé patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO, serait une imposture. L'auteur affirme, avec aplomb : « Elle n’a jamais servi d’embarcadère à des milliers d’esclaves ! » C’est stupéfiant. Où va donc se nicher la recherche effrénée du scoop ?
Par ailleurs, à l’en croire, les colonies n’ont pas contribué à la prospérité des pays colonisateurs. Le pillage colonial serait ainsi une vue de l’esprit. Étrange résurgence d’une forme de "cartiérisme". Il y a aussi, véritable tarte à la crème, le prétendu désintérêt croissant des grandes puissances à l'égard de l'Afrique. Le continent ne trouverait plus preneur à ses avances. Cela n'est pas prouvé. Au contraire un constat s'impose : une rivalité sourde est engagée entre les USA d'une part, la France et l'Union Européenne, d'autre part en Afrique. L'intérêt soupçonneux qu'a suscité à Paris et à Bruxelles le périple africain de George W. Bush dans cinq pays africains en est un témoignage éloquent. Et puis la Chine, le Japon, Taïwan, etc. sont des puissances économiques dont la présence en Afrique ne cesse de se renforcer.
D'ailleurs, dans le quotidien "Le Monde" du 27 octobre 2003, rendant compte de la visite officielle du Président Chirac au Mali, Stephen Smith, lui-même, note « Dix ans de démocratie ont réussi à l’économie. Les filiales françaises opérant au Mali ont vu leur nombre passer de 58 en 1994 à 170… En augmentation de 18% depuis cinq ans, la communauté française compte 6000 expatriés ». Comme quoi, même un pays sahélien, parmi les plus pauvres de la planète, ne laisse pas indifférent. A fortiori, les pays mieux dotés au plan des ressources naturelles…
A propos de ressources naturelles, Stephen Smith a beau jeu de stigmatiser la gabegie qui règne dans les pays pétroliers africains. Sur ce point précis, son propos est pertinent. Mais, la gabegie n’est pas une exclusivité africaine. Loin s’en faut. Le procès ELF à Paris qui a révélé le montant pharaonique des sommes détournées par les protagonistes français de "l’Affaire" démontre que l'or noir du continent a rendu tout le monde fou. Il est trop facile de pointer du doigt les seuls dirigeants africains. Ce qui n'excuse, en aucune façon, leurs turpitudes. Mais il n'y a pas de corrompus sans corrupteurs.
Enfin, pour terminer cette liste non exhaustive des jugements à l'emporte-pièce, le NEPAD est présenté comme une chimère. Définitivement.
NEGROLOGIE est un livre de la désespérance avec des accents morbides. Stephen Smith ignore les mutations qui traversent, sans bruit, en profondeur, les sociétés africaines, dans tous les domaines.
En vérité, les perspectives historiques lui font cruellement défaut. Il existe sur le continent suffisamment de gens lucides pour évaluer les maux dont souffre ce dernier, détecter ses tares sans complaisance et sans céder à la "victimisation".
Mais, aussi, en refusant de s'enfermer dans une fatalité de l'échec et du désastre. Bref en relevant les défis grâce aux atouts nombreux mais non exploités avec méthode et discernement. Afin de faire taire du même coup les cassandre professionnels.
Assurément, "L'Afrique prodigieuse" dont parlaient, déjà, les Romains dans l'Antiquité n'a pas dit son dernier mot !
Monsieur SMITH, l'africaniste américanophile du Monde, qui distille régulièrement dans cette respectable publication d'énormes erreurs de fond sur l'Afrique, nous pardonnera cette petite erreur d'orthographe française ...
Certes, un « y » eut été préférable pour parfaire ce néologisme-titre d'un article consacré au dernier de ses mensonges, une manie, commis sous la forme d'un livre, NEGROLOGIE, mais nous tenions à ne pas déformer le nom du coupable de ce regrettable, à plus d'un titre, ouvrage à n'offrir qu'aux « révisionnistes » de tous poils ... blonds de préférence ! .
En mythomane qui se respecte, Monsieur SMITH réduit le monde, le vrai, à l'échelle de son imagination ! En dehors de son titre provocateur, commercial et de mauvais goût, le contenu de ce livre serait en fait insignifiant s11 ne révélait le véritable visage de Monsieur SMITH, celui d'un individu qui n'aime ni l'Afrique, ni les Africains, qui nient leur culture et qui voudrait réécrire l'histoire d'un Continent de plus de 50 Etats en niant à la fois l'esclavage, le pillage des ressources, les découpages coloniaux arbitraires, la climatologie et j'en passe ... Pour peu Monsieur SMITH nierait même l'existence du SIDA à l'exemple de certains dirigeants sud africains, les seuls qui semblent bénéficier de son indulgence !
Pour son confort intellectuel Monsieur SMITH nie l'histoire du Continent comme certains américains ont nié le fait que le développement de leur pays reposait sur le massacre de centaines de millions d1ndiens ... (250 millions au total du nord au sud du Continent américain ... Quand on aime on ne compte pas !).
De son chapelet de contre vérités, surmédiatisées, deux « perles » navrantes :
La comparaison d'un Continent de plus de 50 Etats et de plusieurs centaines de millions d'habitants, soumis à la sauvagerie d'une certaine mondialisation, avec l'Etat d1sraël et ses quelques millions d'habitants qui bénéficient à la fois d'une aide coopérative scandaleusement supérieure à la moyenne des Etats Africains et d'un « chèque » mensuel des Etats Unis ... - La réduction du conflit ivoiro-ivoirien aux simples conséquences d'un problème économique moderne de besoin et de répartition ... Niant, là encore, l'histoire et la construction économique de cette partie de l'Afrique de l'Ouest basée sur des déportations massives dans les années 30 et des fluctuations de frontières au gré des intérêts coloniaux !
S'il avait traité de l'histoire « blanche » sur le même ton, il est probable que Monsieur SMITH aurait été accusé de crime contre l'humanité ... A défaut d'évoquer cette notion, dans une période où il est de bon ton, à défaut de bon goût, de l'évoquer à tort et à travers, jusqu'à la banaliser, je ne vois pas d'autre qualificatif à appliquer à ce tissu de mensonges que celui de « révisionniste » ou mieux encore de crime contre 1'ntelligence !
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Raoul
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MessagePosté le: Lun 23 Fév 2004 21:56    Sujet du message: Vous avez dit Stephen Smith Répondre en citant

C'est Stephen Smith, journaliste a Le Monde, qui a eu une lecture des faits plus que partisanne au debut de la tentative de coup d'etat en Cote d'Ivoire.

Pour rappel, le jounaliste camerounais Theophile Kouamou avait a l'epoque demissionné avec fracas de Le Monde, ont accusant S. Smith d'avoir reecrit un des article de Theophile, afin de peindre la situation de facon catastrophiste et de presenter le president Gagbo et son epouse comme des ditacteurs tortionnaires.

Je pense néanmoins qu'il faut connaittre ses adversaires et leurs arguments afin de mieux se défendre.
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Panafricain
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MessagePosté le: Mar 24 Fév 2004 10:51    Sujet du message: Répondre en citant

je ne pense pas qu'il faille censurer stephen smith contrairement à ce que tu dis...

pour la simple raison que même si on n'est pas d'accord avec lui, il a le droit de s'exprimer, c'est cela la démocratie...surtout que tout ce qu'il dit dans son livre est loin d'être faux mon cher raoul...
en 2001, dans plusieurs pays africains, les enfants ne sont pas immédiatement enregistrés à l'Etat-civil ?????

Etonnant!! Par contre j'aurais aimé en savoir plus par rapport à ce qu'il disait sur Goree...(en gros, Goree ne fut pas un lieu de deportation d'esclaves, mais a plus ou moins été choisi symboliquement comme sanctuaire...)
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kessy...vnr
Grioonaute


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MessagePosté le: Mar 24 Fév 2004 14:24    Sujet du message: Panafricain je ne suis pas d'accord Répondre en citant

Salut à toi,
je ne suis pas aussi connaisseur des faits africains comme toi et je te présente mon respect mais je ne suis pas d'accord lorsque tu dis que l'on ne dois pas demander la censure d'un livre soi-disant outrageant envers les noirs au nom de la démocratie. Je ne pense pas que lorsque un juif demande le retrait d'un livre des bacs celuici se soucie de la démocratie et au vu du respect qu il y a pour leur communauté on devrait mettre la démocratie de côté tant que notre communauté ne sera pas respectée à sa juste valeur. En effet, vois-tu un jour de commémoration de l'abolition de l'esclavagisme en France? Vois tu chez les écrivains ou humouristes une certaines retenue lorsqu'ils dénigrent notre couleur de peau comme c'est le cas pour la communauté juive?
Ca suffit de se plier à des règles nobles inventées par des gens qui ne les respectent plus pour ne pas dire qu ils ne les ont jamais respectées...
Merci à toi
_________________
"Ce qui ne tue pas rends plus fort mais dans ce cas l'homme noir est extremement fort", Passi
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Panafricain
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MessagePosté le: Mer 25 Fév 2004 13:29    Sujet du message: pas de censure! Répondre en citant

Je ne vois pas ce que ça nous apporterait de le censurer puisque de toute façon son livre sera lu en Europe et forgera l'opinion de certains decideurs et du grand public puisqu'il n'y aura personne ^pour lui repondre...

Je prefere que des africains debatent du livre, en le contredisant le plus fermement possible si necessaire, mais encore une fois, le censurer ne resoud rien...c'est comme si les africains avaient peur que les dires de Stephen Smith soient vrais...
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effo
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MessagePosté le: Mer 25 Fév 2004 15:07    Sujet du message: Re : IL FAUT CENSURER STEPHEN SMITH Répondre en citant

Stephen Smith a une expérience de l'Afrique de 20 ans. On ne peut pas que constater avec lui que l'Afrique ne compte que pour moins de 2 % des échanges mondiaux (1,8 % pour les exportations et 1,6 % pour les importations). Le secteur secondaire est très réduit (45 % des exportations sont de matières premières agricoles, minières et hydrocarbures). Près d'un quart des pays africains est le théatre de conflits armés ou de guerres civiles larvées. Il ne faut pas se voiler la face sur ces difficultés parmi d'autres que nous vivons. La où le livre de Smith dérape c'est quand il attribue tous ces problèmes aux seuls africains.

Quand les 25 millions de séropositifs africains ne peuvent pas accéder à des traitements, ce n'est quand même pas la seule faute de Thabo Mbeki ! Il a fallu se battre durement pour que les pays en voie de développement obtiennent à la conférence de Cancun en 2003 une baisse des prix des médicaments des grands laboratoires pharmaceutiques occidentaux. Que de temps perdu !

Dans le même ordre d'idée la communauté internationale (en fait les pays les plus riches) avait en 2002 promis 2,3 milliards de dollars au Fonds mondial pour le sida, la tuberculose et le paludisme. Il faudrait en fait près de 10 milliards et le Fonds n'en a reçu aujourd'hui que 800 millions.

L'aide au développement qui serait totalement détournée de des dirigeants véreux est la suprême hypocrisie. Bien que je ne minimise en aucun cas la corruption, il faut savoir que pour l'aide au développement donnée par la France par exemple, plus de 60 % reviennent par contrats dans les poches d'entreprises françaises.

On pourrait continuer longtemps avec les subventions agricoles occidentales combinées à une ouverture forcée des marchés (qui tue l'agriculture africaine et mène à l'insuffisance alimentaire), avec les ventes d'armes occidentales (car les fusils des guerres qui empoisonnent notre continent, elles ne poussent quand même pas sur les arbres), etc.
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effo
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MessagePosté le: Mer 25 Fév 2004 15:17    Sujet du message: Re : IL FAUT CENSURER STEPHEN SMITH Répondre en citant

Que nous boycottons ou non Négrologies, Stephen Smith s’en fout. La fronde d’intellectuels africains lui a fait de la publicité mais son livre ne s’adresse pas aux africains. En effet son constat sur l’état de l’Afrique n’est pas nouveau. Des auteurs africains ont eux mêmes étaient très critiques envers leur continent (comme Axelle Kabou et Stanislas Adotevi à qui Smith pique d’ailleurs son titre). Ce qui est nouveau, c’est cette analyse raciste (quand par exemple il dit : « Si l’on remplaçait les 15 millions d’ivoiriens par autant de belges ou d’irlandais, qui doute que la Côte d’Ivoire tournerait ? ») Ce livre s’adresse donc clairement aux occidentaux pour les convaincre, avec des raisonnements malhonnêtes et insultants, que les africains ne valent pas la peine d’être aidés. Loin de le censurer, il nous faut en comprendre les arrières pensées pour pouvoir répondre à ceux qui pourraient utiliser les mêmes arguments que lui.
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Panafricain
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MessagePosté le: Jeu 26 Fév 2004 00:39    Sujet du message: Répondre en citant

Sous la provocation, Smith veut dire que la situation en Côte d'Ivoire est du aux africains (en l'occurence les ivoiriens) et veut mettre en exergue une mentalité, réelle ou supposée, existante chez les africains...
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ARDIN
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MessagePosté le: Jeu 26 Fév 2004 10:36    Sujet du message: Répondre en citant

panafricain a écrit:
Sous la provocation, Smith veut dire que la situation en Côte d'Ivoire est du aux africains (en l'occurence les ivoiriens) et veut mettre en exergue une mentalité, réelle ou supposée, existante chez les africains...



Cher Panafricain,

Les Smith, et autres dans leur schema analytique des problemes de l'Afrique n'emploient qu'une methode qui consiste a pointer uniquement les responsabilites qui incombent aux africains; ils omettent subtilement de mentionner le role qu'ils jouent dans ces conflits.
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Pakira
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MessagePosté le: Lun 01 Mar 2004 21:51    Sujet du message: Répondre en citant

Sur Tv5 Stephen Smith que que le"panafricains" soutient:"l'afrique est un continent arriérer,il n ya rien en afrique ,ils n'ont rien inventer".
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KOFFI78
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Inscrit le: 23 Fév 2004
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MessagePosté le: Mar 02 Mar 2004 00:36    Sujet du message: Le pourquoi de la censure Répondre en citant

Certains ont critiqué mon point de vue selon lequel il fallait censurer Stephen Smith. Elle tient en deux mots : NUMERO SIX. Ce torchon de livre est en-effet No 6 des meilleures ventes au rayon histoire de la FNAC. Nous qui connaissons et aimons l'Afrique savons que ce livre est un ramassis de mensonges mais beaucoup l'ignorent et ont l'acheté . Il s'agit ici d'une guerre de l'information. Les médias français veulent désinformer leurs citoyens sur l'Afrique et plus particulièrement sur les relations mafieuses entre la France et notre continent. Il faut réagir!!!
Si ce livre s'était attaqué au arabes ou aux juifs, Stephen Smith serait déjà devant un tribunal!!!
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dodo
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MessagePosté le: Mar 02 Mar 2004 11:03    Sujet du message: Le raisonnement de Koffi n'est pas totalement erroné Répondre en citant

Je n'ai pas effectivement lu ce livre, mais je dois vous avouer que en passant à la FNAC au debut du mois de Fevrier, avant même de savoir de quoi il s'agissait, j'ai eu la tentation de l'acheter.
Mais Dieu merci, j'ai par la suite eu la possibilité d'assiter à sa conférence à l'IFRI où disait-il n'était pas pour faire la promo de son bouquin ,mais c'est ce qu'il a fini par faire.
Je disais donc Dieu merci , car au sortir de la conférence,j'avais les nausées, j'avais la tête qui tournait tellement je me sentais avoir été insulté sans hélàs avoir la possibilité de répondre de façon efficace.
Un intervenant lui a fait remarquer le rapprochement (lapsus???) entre NEGROLOGIE et NECROLOGIE, ce à quoi l'auteur a répondu de façon vague comme il sait le faire. J'ai entendu ce Monsieur parlant des du genocide Rwandais comme d'une simple "tuerie entre frères", car disait-il quelqu'étaient les instigateurs, à "la fin c'est le Rwandais qui avait tué son frère!!!!!!!!!!". Je ne crois pas que nous soyions sur la même planète. Le général Canadien qui avait été mandaté par l'ONU et qui en est révolté aujourd"hui au point de dire que "tuer des gorilles dans la forêt congolaise ferait bouger plus la communauté internationale qu'un extermination de noirs", a parfaitement raison puisqu'on refuse même d'appeler ce qui s'est passé génocide.
Je ne sais pas encore quels intérêt Stephen smith sert mais, je sui convaincu que c'est un Monsieur dangereux, et je ne crois malheureusement pas que l'interdire soit la solution, elle ne servirait que sa cause. Encore faut-il arriver à le faire interdire s'il a des lobbies??? qui lui font véhiculer de telles élucubrations mentales.
Il disait grosso modo que l'Afrique etait en crise, ce qui n'est pas vraiment une nouveauté,l'Afrique se meurt même si on veut mais ce n'est pas ce voyeurisme intellectuel(?) ou journalistique(?) qui soit la solution à ses maux, encore moins une pseudo analyse partiale et partielle de causes desdits maux.
C'est des proposition que l'Afrique a besoin. Alors je pense que si Monsieur Stephen, n'a pas de remède à proposer à l'Afrique pour sa cure, qu'il n'ait pas honte de se taire. Je ne crois pas que l'histoire ou personne ne l'accusera de non assistance à continent en danger,puisque ce n'est que de l'Afrique qu'il s'agit, ce continent pour lequel il a tant de mépris. Rassurez vous ou plutôt inquietez vous,il n'est pas le seul à le penser.
Lorsque j'ai demandé à Monsieur Smith si on ne pouvait pas penser une espèce de PLAN MARSHALL GLOBALE(pas seulement financier) pour soigner l'Afrique,il s'est limité a cet aspect financier pour répondre que les situations n'étaient pas les mêmes et que l'Europe d'alors avait une culture et capacités que l'Afrique n'a pas(?????).
En définitive, je pense que si vous pouvez, lisez dans des bibliothèque,sans l'acheter(car ce ne serait que du bien pour son porte monnaie),faites des photocopies si possible pour pouvoir le faire lire à d'autres. Je crois que le seul mérite que j'attribue à ce bouquin est qu'il doit et pourrait faire conscience aux Africains que la solution à leurs problèmes doit être essentiellement pensé sur le plan endogène, car PERSONNE d'autre ne le fera et n'a l'intention de le faire pour nous.
En parole pauvre l'AFRIQUE, IL S'EN FOUTENT SAUF QUAND C'EST POUR S'EN METTRE PLEIN LES POCHES (exploitation de pétrole,ventes de médicaments,vente d'armese etc.... Twisted Evil
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Doco
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MessagePosté le: Mar 02 Mar 2004 17:25    Sujet du message: Ce livre est un torchon Répondre en citant

J'ai vu Stephen Smith à la sortie de son bouquin dans l'émission littéraire le bateau livre ou un truc du genre sur France5. J'ai été outré une fois de plus sur cette tv française par ses positions et surtout par une relative absence de répondant sur le plateau. Ce livre est un torchon ni plus ni moins . Mais je ne pense pas qu'il faille le censurer. Mieux, il faut le lire. C'est dangereux de laisser circuler ce genre de théories mais c'est ce que pensent les 3/4 des gens que l'on croise dans la rue. Oui parfois il faut lire de mauvais livre pour mieux répondre à l'auteur et aux idées qu'il répend. Mais le danger est que des gens comme moi conscients au plus au point de notre part de responsabilité dans la continuation de notre malheur n'avalent d'un trait ces analyses fantaisistes ou que d'autres déjà partisans de cette phrase "la France a donné beaucoup aux pays africains" ne trouvent dans ce livre qu'une confirmation de leurs pseudo-certitudes. Mais je pense qu'il faut prendre le risque.
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africaine
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MessagePosté le: Mer 03 Mar 2004 16:55    Sujet du message: Re: IL FAUT CENSURER STEPHEN SMITH Répondre en citant

écoute mon frère Koffi je veux vous dire qlq chose laisse ces toubabs raconte ce qu'ils veulent mais sache que leurs tours viendront un jour il ya de quoi se révolter mais leurs tours viendront merci quand même pour les informantions qui ne m'ont pas étonnés
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Nino
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MessagePosté le: Ven 05 Mar 2004 16:52    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ceux qui pensent que "liberté d'expression" (ou démocratie) riment avec "insultes gratuites sous le couvert de mots soit-disants courtois et qui espèrent fair eleur vie en Occident, trouver du tarvail après la lecture d'un livre pareil sera doublement compliqué. Je rappelle qu'on ne peut pas totu dire sous prétexte qu'on pense que ça soit vrai.

Je n'ai pas acheté le livre en question , je ne tiens pas à gaspiller le peu d'argent que j'ai à lire les inepties des autres.
_________________
Mon blog: http://nino.akopo.com
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Panafricain
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MessagePosté le: Ven 05 Mar 2004 17:46    Sujet du message: lire smith... Répondre en citant

Je ne comprends pas pourquoi certains s'évertuent à vouloir censurer le livre de Smith. Je ne vois pas comment ils vont prétendre contrer les arguments développés dans son livre sans l'avoir lu...parcequ'il ne dit malheureusement pas que des bêtises l'ami Smith. J'ai appris un truc dans son livre : il cite un journaliste noir américain qui a écrit un livre après avoir séjourné en Afrique disant : "Dieu merci je suis américain et heureusement que mes ancêtres sont arrivés vivants en Amérique même s'ils étaient esclaves..." ce livre avait déclenché un tollé aux Etats-Unis...

Il affirme par ailleurs que Gorée n'était pas un centre de transit des esclaves...soit il a pris ses précautions et s'est bien renseigné, soit c'est un révisionniste, mais une chose est sure, on ne peut pas faire l'impasse sur son livre si on est africain, qu'on le veuille ou non car c'est un faiseur d'opinion, et quoi qu'on en dise, il connaît mieux l'Afrique que beaucoup d'entre nous...


nino a écrit:
Pour ceux qui pensent que "liberté d'expression" (ou démocratie) riment avec "insultes gratuites sous le couvert de mots soit-disants courtois et qui espèrent fair eleur vie en Occident, trouver du tarvail après la lecture d'un livre pareil sera doublement compliqué. Je rappelle qu'on ne peut pas totu dire sous prétexte qu'on pense que ça soit vrai.

Je n'ai pas acheté le livre en question , je ne tiens pas à gaspiller le peu d'argent que j'ai à lire les inepties des autres.
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Hill Ban-Bee
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MessagePosté le: Lun 08 Mar 2004 07:57    Sujet du message: Répondre en citant

Salut Panafricain,

C'est noble de défendre la liberté d'expression et de veiller à contredire ce qui falsifie l'histoire africaine. Mais que peux-tu faire envers une personne qui refuse d'écouter.
Un auteur a un lectorat cible et ses écrits ont un message, pas deux, mais un. Répondre à Smith signifie que vous êtes des interlocuteurs receptifs qui cherchent la vérité objectivement et honnêtement. Hors le livre à lui seul comporte des dires plus scandaleux, dénier le rôle qu'a joué Gorée m'exonère de tout intérêt envers ce livre et son auteur: PEINE PERDUE. La cencure sert tout simplement à ne pas accorder d'intérêt aux élucubrations. POURQUOI LE JUGEMENT DES BLANCS SUR NOUS ET LEUR VISION DE L'AFRIQUE VOUS OFUSQUENT-IL? Ce ne sont pas nos maîtres pour nous attribuer une note importante à notre évolution. Pourquoi les Chinois ne fichent-ils de ce qu'on peut penser d'eux? Parce que le jugement des autres ne fera leur monde. C'est à eux et à eux seuls que revient toute le responsabilité. Connaître l'Afrique et répondre aux arguments plus rationnels mais erronés me semblent plus significatif qu'une attention à une feuille de choux.
Un livre a une vocation instructive, quelle est la nouvelle ce livre a apporté de plus, tout est du connu et du déja lu. Il fait partie de la clique de Pierre Péan qui, après avoir été engraissé par les millions de nos présidents cons, ils préparent leur retraite avec des "Affaires africaines".
Je trouve parfois notre communauté plus mûre en répondant à ce genre de provocation par un silence injurieux.

Obi-Yang from Monteal
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mya
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MessagePosté le: Mer 10 Mar 2004 20:51    Sujet du message: Répondre en citant

interessant, il doit etre violent ce bouquin pour provoquer autant de reactions violentes, je vais essayer de le lire, kit à en etre completement dégoutée apres, ca me folrtifie de lire ce genre de trucs!!!
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Imhotep
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MessagePosté le: Ven 26 Mar 2004 23:42    Sujet du message: L'Afrique menacee par les "negrologues" Répondre en citant

CHRONIQUE
L’Afrique menacée par les “négrologues”
PAR FRANCIS LALOUPO

EN AFRIQUE, NEGROLOGIE (1), LIVRE DE NOTRE CONFRERE STEPHEN SMITH PUBLIE CHEZ CALMANN-LEVY, A SUSCITE, A TOUT LE MOINS, UN SENTIMENT D’INDIGNATION CHEZ NOMBRE DE LECTEURS. PARCE QU’UNE PART DU DISCOURS DEVELOPPE DANS L’OUVRAGE S’INSCRIT DANS UN CLIMAT ACTUEL QUI FAVORISE UNE BANALISATION DU PROPOS RACISTE ET LA RESURGENCE DE THESES REVISIONNISTES ET NEGATIONNISTES DONT L’AFRIQUE DEVIENT UNE CIBLE PRIVILEGIEE. ALERTE ET AVIS DE VIGILANCE.
Négrologie. Pourquoi l’Afrique meurt, de Stephen Smith, aurait pu être rangé dans la masse indistincte d’ouvrages publiés de nos jours et dont l’intérêt littéraire demeure souvent improbable. Pour l’éditeur, l’opération devait, dès l’origine, tenir ses promesses commerciales. La recette tenait à quelques ingrédients : un journaliste “spécialiste de l’Afrique” du grand quotidien français Le Monde, appelé à plancher sur les misères du continent – qui font recette de nos jours –, avec, de préférence, une “accroche novatrice”, quelque chose d’inédit qui frappe le sens commun, et garantisse le “succès médiatique”. L’auteur allait trouver, dans cette dernière exigence, l’occasion de coucher sur le papier quelques humeurs personnelles révélant une inspiration aux ressorts obscurs. En guise de réponses à des situations aussi diverses que complexes auxquelles se trouve confronté le continent africain, Stephen Smith s’est donc lancé dans une entreprise manifestement impossible pour lui-même. En effet, on peut lire dès les premières lignes d’introduction de l’ouvrage : “C’est seulement au cours de cette rédaction que j’ai découvert que le journalisme, même spécialisé, ne prépare guère à répondre aux questions essentielles.” Une marque de lucidité qui aurait dû dissuader l’éditeur de se lancer dans cette aventure.
Ainsi, l’ouvrage se présente comme une étrange navigation entre un essai géopolitique impossible, une chronique journalistique incongrue et un traité historique douteux. Le tout relié par une compilation de faits et de chiffres, destinée à servir de support à une démarche analytique désespérément inexistante. Mais au-delà de la forme, on découvrira que certaines affirmations – ou des interrogations de style – développées par l’auteur pour étayer son propos constituent en réalité la somme de ses réponses, celles qu’il a décidées, avec le “courage” dont il se réclame, de verser au compte de l’intelligence universelle. Dans l’exposé des motifs du livre et dans sa conclusion, on retient que le livre de Stephen Smith devrait faire date, car, refusant d’être “gentil” (sic), il a voulu ici se départir de toute complaisance et entreprendre une démarche critique à l’endroit des Africains, en soulignant leur part de responsabilité dans les drames qui déchirent leur continent.
Aurait-il échappé à Stephen Smith que l’Afrique et sa diaspora hébergent depuis plusieurs années un courant littéraire et une presse parmi les moins complaisants à l’égard des dirigeants et, plus généralement, des conditions d’existence de leurs compatriotes ? En même temps que les Africains – citoyens, journalistes, écrivains – se sont montrés singulièrement critiques à leur égard, les dirigeants africains sont devenus, par un processus d’imprégnation, ouverts à la critique la plus virulente. Ainsi, l’observation des paradoxes – et l’Afrique actuelle en abonde – nous permet de constater que c’est sur ce continent que l’on trouve aujourd’hui l’une des plus vives expressions de la critique citoyenne et intellectuelle, de même qu’une remarquable inclinaison des responsables politiques à la reconnaître et l’intégrer à leur gestion de l’espace public et des opinions.
L’auteur de Négrologie devrait le savoir, car, non seulement le “courage” dont il se prévaut peut s’exercer davantage en Afrique qu’ailleurs, mais il trouve dans ce continent, qui selon lui “se meurt”, de quoi renforcer sa notoriété. Non, les Africains ne découvriront pas la critique grâce à ce livre qui, de ce point de vue, ne révèle rien de bien nouveau, car des milliers d’écrits rapportent quotidiennement, en Afrique et dans le monde, des faits qui appartiennent désormais aux lieux communs de l’actualité africaine. Ce qu’il faut dire, c’est qu’alors que la critique exprimée par les Africains – avec une absence de complaisance rare – participe, nécessairement, de la reconstruction d’un destin collectif, il est à craindre que cette perméabilité de l’Afrique à la critique ne serve, par ailleurs, de fonds de commerce facile à tous ceux pour qui l’espace africain actuel ne constitue qu’une terre d’aventures, dispensatrice de jouissances diverses, tour à tour soumise aux pulsions passionnelles les plus fantasmatiques, puis aux plus ignobles marques de mépris.
Toujours dans l’exposé des motifs, l’auteur de Négrologie oppose à l’afro-optimisme de ceux qui ne chercheraient qu’à “positiver” les nouvelles venant d’Afrique, sa propre clairvoyance, son implacable réquisitoire. Mais la clairvoyance dont il se réclame a ceci de particulier qu’elle emprunte invariablement au registre du Jugement dernier. Partout, dans le livre, une obsession quasi névrotique de la mort, celle du continent africain. L’Afrique est, sans la moindre précaution intellectuelle, décrite comme un “Ubuland, sans frontières, terre de massacres et de famines, mouroir de tous les espoirs”. A défaut d’apporter un éclairage nouveau sur l’histoire immédiate ou ancienne du continent, Négrologie innove essentiellement par la violence et l’excès. Pas de doute, “l’Afrique agonise, quoi qu’en disent, une fois l’an, au creux de l’actualité, les optimistes forcenés des dossiers spéciaux sur ‘l’Afrique qui bouge. […]’ Et si l’auteur concède que le cadavre “bouge encore” , c’est pour rétorquer aux optimistes qu’“à long terme, nous serons tous morts…”
Pour Stephen Smith, l’histoire de l’Afrique, celle-là même qui la condamne à ce destin tragique, se base sur une période de… dix ans. La vie et la mort d’un continent seraient donc appréciées à l’aune des faits s’étendant sur cette période durant laquelle l’auteur a pu, grâce à son métier de journaliste, observer tous les drames annonciateurs de l’Apocalypse, qu’il énumère, souligne et rappelle encore : le génocide rwandais avec le bilan de huit cent mille morts, trois millions de victimes de la guerre en République démocratique du Congo, trois cent mille morts au Burundi…

LE PROPOS NE SACRIFIE A AUCUNE NUANCE. RIEN QUI VIENNE RAPPELER QUE TOUTE L’AFRIQUE N’EST PAS A FEU ET A SANG, ET QUE LA VIE ORDINAIRE EXISTE AUSSI, EN D’INNOMBRABLES LIEUX, SUR CE CONTINENT, ET QUE DES MILLIONS DE PERSONNES S’ATTELLENT CHAQUE JOUR A LA FAIRE TRIOMPHER.
Mais ce que veut dire et démontrer Stephen Smith, c’est que les tragédies qui ont cours en Afrique relèvent d’une spécificité africaine. Résumé de la “pensée” et l’“explication” de l’auteur de Négrologie : les violences dans cette Afrique qualifiée de “paradis de la cruauté” et où les Africains “se bouffent entre eux” (sic) procéderaient d’une forme de déterminisme. L’Afrique – celle du Sud du Sahara, précise-t-on, avec une obsession raciale manifeste tout au long du livre – détiendrait donc, dans l’histoire de l’humanité, le funeste monopole de la violence avec une prédisposition “naturelle” à l’exercer...
Stephen Smith ignore-t-il volontairement l’infinie variété de violences commises par l’Occident – pour ne citer que cet exemple – contre les siens et les autres ? Devrait-on rappeler les horreurs si récentes de la Deuxième Guerre mondiale, la morbide comptabilité des horreurs et des victimes, sans compter les traumatismes et les rancœurs qui en sont issues et perdurent ? Quelle différence entre les “horreurs” des guerres en Afrique et celles du Kosovo ou de la Tchétchénie ? Si l’on se référait, ainsi que le fait Stephen Smith, aux violences commises par les hommes pour juger de l’imminence de la mort d’un pays ou d’un continent, l’Europe aurait plusieurs fois disparu de la surface du globe. Dans la compétition de l’horreur, nul ne sort gagnant…
Que veut donc démontrer Stephen Smith ? Devrait-on rappeler ici que l’Afrique est une terre d’humains, et que les Africains ne sont ni pires ni meilleurs que les autres ? A moins que l’auteur de Négrologie ne soit, comme d’autres avant lui, victime d’un syndrome bien connu : une forme de racisme tendant à angéliser les Africains, à “aimer l’Afrique” à tout prix, comme un paradis perdu et, donc, disposé à toutes les désillusions. Décidément aux prises avec ses obsessions, l’auteur de Négrologie indique, au nombre des dangers qui menacent l’Afrique, la résurgence de “fléaux ataviques” (sic), parmi lesquels… la tuberculose ! Opposant une “modernité”, dont l’Occident détient le modèle, à l’obscurantisme des traditions africaines, il fustige tout au long du livre l’émergence d’une revendication identitaire – “le mythe de l’homme noir” – qu’il estime être le seul argument que les Africains opposent à leur échec… Et l’on se demande dans quel songe tourmenté Stephen Smith a vu se répandre dans le monde cette nouvelle revendication qu’il qualifie de “repli identitaire” et qu’il juge néfaste et régressif en l’assimilant à “un racisme à l’envers” (cherchez l’endroit !).
On atteint des sommets, lorsque l’auteur écrit : “Si l’on remplaçait la population – à peu près équivalente – du Nigéria pétrolier par celle du Japon pauvre, ou celle de la République démocratique du Congo par celle de la France, il n’y aurait plus guère de souci à se faire pour l’avenir du ‘géant de l’Afrique noire’, ni de l’ex-Zaïre. De même, si six millions d’Israéliens pouvaient, par un échange standard démographique, prendre la place des Tchadiens à peine plus nombreux, le Tibesti fleurirait et une Mésopotamie africaine naîtrait sur les terres fertiles entre le Logone et le Chari. Qu’est-ce à dire ? Que les Africains sont des incapables pauvres d’esprit, des êtres inférieurs ? Sûrement pas. Seulement, leur civilisation matérielle, leur organisation sociale et leur culture politique constituent des freins au développement…” Stephen Smith se “lâche”. Expression délibérée d’un racisme ordinaire, “réhabilité”, rendu au domaine du politiquement correct ? A défaut d’une analyse sérieuse – replacée dans une rigoureuse historicité – des situations actuelles en Afrique, l’auteur de Négrologie a choisi d’user des poncifs les plus primaires pour dire “sa” vérité. Et, à le lire, les difficultés et drames auxquels l’Afrique fait face aujourd’hui s’expliquent par la nature, les Noirs étant ontologiquement prédisposés à l’échec, comme d’ailleurs, à la violence. Les négrologues sortent du bois…
Si la critique la plus utile aujourd’hui consiste à ne pas exonérer les Africains de leurs responsabilités, il est par ailleurs suspect de voir comment le propos de Négrologie évacue ou minore toutes les causes extérieures – pourtant majeures et déterminantes – du mal africain. Insidieusement, puis grossièrement, l’interprétation personnelle de l’histoire se transforme en une série de contre-vérités pour aboutir au pur révisionnisme, voire au plus scandaleux négationnisme. Le colonialisme ? Stephen Smith reprend à son compte, notamment, une citation d’Anatole France datant de 1906 et rendant hommage aux administrateurs coloniaux “qui, sous un climat perfide, se sont gardés de la mélancolie, de la fureur, des perversions mentales, des terreurs et des hallucinations homicides, ont su rester justes et modérés”. Selon Smith, “cet hommage a le mérite de mettre en relief la folie propre à un continent…” A coups de manipulations de citations d’auteurs détournés de leur contexte, il extirpe d’un livre du Centrafricain Jean-Paul Ngoupandé cette phrase: “Cette école coloniale ne valait-elle pas mille fois mieux que l’analphabétisme et l’ignorance dans lesquels nous étions plongés depuis des siècles dans certaines parties reculées du continent ?”
Conclusion de l’auteur de Négrologie : “La soumission de si vastes étendues outre-mer n’a été possible qu’en raison de l’important écart de civilisation entre colonisateurs et colonisés. Ceux-ci ne sont pas en retard parce qu’ils sont passés sous le joug colonial, mais l’inverse : ils ont été conquis aisément parce qu’ils étaient sous-développés…”
On pourrait donc en dire autant de tous les peuples dans le monde qui, à travers l’histoire, furent vaincus par des expéditions coloniales dévastatrices… La colonisation, cette violence systémique fondée sur la négation absolue de la liberté et de la détermination d’autrui, et qui constitue une des formes lourdes de la violence humaine – à l’instar de la guerre – se trouve, sous la plume de Stephen Smith, enfin justifiée et réhabilitée dans son droit et sa raison. Par ailleurs, Stephen Smith fait étrangement l’impasse sur le mensonge des indépendances et la structuration du système néo-colonial en Afrique francophone, avec ses implications dans le quotidien africain… Simplisme coupable, ignorance haineuse, ou vulgaire ignominie ? Voire. Révisionnisme, certainement.
Négationnisme aussi, lorsque l’auteur revisite les lieux de la traite négrière. Classique de la pensée négationniste, Stephen Smith met en doute les chiffres d’esclaves noirs victimes de cette entreprise : “La ponction démographique que les traites négrières ont représentée pour l’Afrique est disputée…” La traite négrière se résume, sous sa plume, au fait que “ce sont les Africains qui ont vendu d’autres Africains”. La maison des esclaves située sur l’Ile de Gorée, au Sénégal, est qualifiée d’“imposture” et de “falsification au profit d’une rente de situation”…
Autrement dit, la colonisation, la traite négrière ne sont, au regard de la situation actuelle de l’Afrique, qu’un “détail” de l’histoire, terme employé en France par Jean-Marie Le Pen, le leader du Front national (extrême droite), pour qualifier les chambres à gaz où furent exterminés des millions de Juifs durant la Seconde Guerre mondiale.
Au terme de la lecture de ce livre, on pourrait conclure au drame de l’inculture, à l’imposture intellectuelle, à l’ineptie ou à une régression de la pensée. Mais, l’obsession raciale et raciste – que ne renierait pas, par endroits, le comte de Gobineau, auteur, en 1853, d’un Essai sur l’inégalité des races humaines – qui traverse tout le livre, et à laquelle s’ajoute une révision tendancieuse de l’histoire, semble relever d’une entreprise orientée. Et il n’échappera à personne que nombre de propos inscrits dans cet ouvrage édité en France tombent, normalement, sous le coup de la loi. On peut alors légitimement se demander si la communauté noire est aujourd’hui la seule à l’encontre de laquelle on peut exprimer les pires provocations et abjections en étant assuré de l’impunité ? Autre interrogation : à quelle “pensée”, montante ou rampante, ce livre est-il destiné ?
Car il est vrai que l’on sent se développer ici et là un courant négationniste, dont le but est d’absoudre les nations puissantes de certaines de leurs responsabilités dans l’histoire passée et, partant, au regard de l’état actuel du monde. L’Afrique, continent vaincu, en phase de pénible reconstruction, pauvre et démunie quant à sa capacité de “riposte médiatique”, serait alors une cible idéale pour une opération universelle de révision et de “blanchiment” de l’histoire. La conférence sur la traite négrière à Durban en 2000 illustrait bien ce refus des puissances occidentales de “reconnaître” cette massive agression perpétrée contre un continent et qui non seulement relevait du crime contre l’humanité, mais fut conçue et mise en œuvre sur des fondements idéologiques. Justifiée par le postulat de la “race (noire) inférieure”, la traite négrière fut conçue comme l’un des vecteurs participant de l’épanouissement du capitalisme…
Le livre Négrologie aurait pu être inutile. Il est dangereux, notamment dans une France où on assiste en certains lieux, à une réécriture insidieuse de l’histoire. En guise d’exemple, le manuel d’histoire actuellement à l’usage des élèves de classe de Première, dans les lycées français. Un manuel édité en 2003, dirigé par Guillaume Bourel et Marielle Chevalier. En page 60, en introduction au chapitre consacré à la colonisation, ce titre : “Pourquoi coloniser ?” Jules Ferry, père de l’école française et présenté comme l’un des maîtres à penser de la colonisation, est mis à contribution avec un texte intitulé “Jules Ferry justifie la colonisation”. Morceaux choisis : “Ce qui manque de plus en plus à notre grande industrie, ce sont les débouchés. […] Or ce programme est intimement lié à la politique coloniale. […] Il y a un point que je dois aborder, c’est le côté humanitaire et civilisateur de la question. Les races supérieures ont le devoir de civiliser les races inférieures. Je soutiens que les nations européennes s’acquittent avec grandeur et honnêteté de ce devoir supérieur…” Page suivante, un texte daté de 1877, livré ici sans le moindre commentaire ou renvoi à un contexte déterminé, et ayant pour titre “une certaine vision des ‘races’ humaines”. Extrait : “C’est en vain que certains philanthropes ont essayé de prouver que l’espèce nègre est aussi intelligente que l’espèce blanche. Quelques rares exemples ne suffisent point pour prouver l’existence chez eux de grandes facultés intellectuelles. Un fait incontestable qui domine tous les autres, c’est qu’ils ont le cerveau plus rétréci, plus léger et moins volumineux que celui de l’espèce blanche, et comme, dans toute série animale, l’intelligence est en raison directe des dimensions du cerveau, du nombre et de la profondeur des circonvolutions, ce fait suffit pour prouver la supériorité de l’espèce blanche sur l’espèce noire…” Le reste à l’avenant, pour “éclairer” les élèves de France. Il y a vingt-cinq ans, ces écrits étaient archivés dans un excellent Dictionnaire de la bêtise. Aujourd’hui, en 2003, ils servent en France de support à une lecture “orientée” de l’histoire et du monde. Banalisation insidieuse des pans tragiques et des horreurs de l’histoire, promotion des tentations révisionnistes et des provocations irresponsables. Prenons garde aux conséquences toujours imprévisibles de ces aventures de l’esprit.

(1) Contrairement à ce qu’affirme Stephen Smith, le terme Négrologie, ne provient pas de son invention personnelle. S’il l’assimile volontiers à une provocation “personnelle”, le mot “négrologue” fut employé il y a plusieurs années par l’écrivain Stanislas Spero Adotevi dans son livre Négritude et Négrologues, dans lequel le terme est mis au service d’un travail d’une toute autre envergure.
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Diarra
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MessagePosté le: Sam 27 Mar 2004 00:28    Sujet du message: Répondre en citant

Hill Ban-Bee a écrit:
Salut Panafricain,

C'est noble de défendre la liberté d'expression et de veiller à contredire ce qui falsifie l'histoire africaine. Mais que peux-tu faire envers une personne qui refuse d'écouter.
Un auteur a un lectorat cible et ses écrits ont un message, pas deux, mais un. Répondre à Smith signifie que vous êtes des interlocuteurs receptifs qui cherchent la vérité objectivement et honnêtement. Hors le livre à lui seul comporte des dires plus scandaleux, dénier le rôle qu'a joué Gorée m'exonère de tout intérêt envers ce livre et son auteur: PEINE PERDUE. La cencure sert tout simplement à ne pas accorder d'intérêt aux élucubrations. POURQUOI LE JUGEMENT DES BLANCS SUR NOUS ET LEUR VISION DE L'AFRIQUE VOUS OFUSQUENT-IL? Ce ne sont pas nos maîtres pour nous attribuer une note importante à notre évolution. Pourquoi les Chinois ne fichent-ils de ce qu'on peut penser d'eux? Parce que le jugement des autres ne fera leur monde. C'est à eux et à eux seuls que revient toute le responsabilité. Connaître l'Afrique et répondre aux arguments plus rationnels mais erronés me semblent plus significatif qu'une attention à une feuille de choux.
Un livre a une vocation instructive, quelle est la nouvelle ce livre a apporté de plus, tout est du connu et du déja lu. Il fait partie de la clique de Pierre Péan qui, après avoir été engraissé par les millions de nos présidents cons, ils préparent leur retraite avec des "Affaires africaines".
Je trouve parfois notre communauté plus mûre en répondant à ce genre de provocation par un silence injurieux.

Obi-Yang from Monteal


Mon cher, si la vérité n'existe pas sous plusieurs formes, alors tu as tout
dit. Merci de ces pertinents propos justes. "On présente l'or à celui qui le connaît" - Adage bamanan du Mali. Il est tout à fait injurieux de le présenter à celui qui pense et souhaite pouvoir confectionner une charrue avec.
Monsieur S. Smith est cet inculte! Il n'est pas de notre devoir de le décrotter voire le sortir de l'obscurantisme. Qu'il fasse abreuver son auditoire cible avec des insanités. C'est ce qui leur va!
C'est à nous les africains de prendre la mesure de l'incultisme de ces êtres; et cela participerait à l'émergence d'une conscience collective chez le noir.
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Sonny
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MessagePosté le: Sam 27 Mar 2004 12:58    Sujet du message: R Répondre en citant

A lire certains propos les africains seraient les seuls non-blancs à subir le racisme occidental.
Bétises.
Comment expliquer alors que le continent asiatique(de l'inde au Vietnam) se développe alors que le continent noir fait du sur-place voir régresse?
L'Occident profite d'abord des faiblesses des "élites" africaines.Il n'y a pas de conspiration contre l'homme noir mais simplement du racisme et de la condescendance.
C'est vrai qu'il est troublant de constater qu'aucun inventeur afro américain ne soit mentionné dans les manuels scolaires ,idem pour les pharaons noirs (sauf dans le dernier Ushuaia).C'est scandaleux mais n'attendons pas que les blancs le fasse à notre place!!!
Nelson Mandela est l'arbre qui cache la forêt.Il n'a pratiquemment jamais été rendre visite, même officiellement , à ses collègues africains, du temps ou il était Président car il avait trop honte de s'afficher avec tous ces dictateurs et ces voleurs qui snobent leurs peuples.
J'ai d'ailleurs une anecdote à ce sujet.Je me suis rendu à New-York il y a qques années et j'ai pu constater que l'ambassadeur du Cameroun auprès des NU avait une villa hollywoodienne quand celui de la Suède(notez la différence du PIB) se contentait d'un simple pavillon.
Tout est là.
Acceptez l'autocritique messieurs même si elle est parfois dure à entendre.
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Diarra
Grioonaute


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Messages: 33

MessagePosté le: Sam 27 Mar 2004 15:22    Sujet du message: Répondre en citant

Bravo Sonny. ce que tu dit est vrai. Seulement, n'empêche d'attaquer aussi ceux qui nous stgmantisent. La lutte contre contre l'élite pourrie d'Afrique fait son chemin aussi.

Merci
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Pakira
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MessagePosté le: Sam 27 Mar 2004 15:23    Sujet du message: Répondre en citant

Sonny a écrit:

"C'est vrai qu'il est troublant de constater qu'aucun inventeur afro américain ne soit mentionné dans les manuels scolaires ,idem pour les pharaons noirs (sauf dans le dernier Ushuaia).C'est scandaleux mais n'attendons pas que les blancs le fasse à notre place!!! "

Il ne faut pas dire les pharaons noirs,car les pharaons étaient nègres!!
Quant au dernier ushuaia,il sous entendait qu'il a y'avait des pharaons noirs mais que le reste ne l'était pas.(je sais que ce n'ait pas le sujet Laughing Laughing )
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ARDIN
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MessagePosté le: Sam 27 Mar 2004 16:44    Sujet du message: Re: R Répondre en citant

D'accord avec toi Sonny, mais il faut savoir faire la part des choses:

Citation:
A lire certains propos les africains seraient les seuls non-blancs à subir le racisme occidental.
Bétises.


Personne ici ne le dit, en tant qu'africains, nous parlons evidemment de ce qui nous interesse; les conclusions que tu en tires ici n'engage que toi!

Citation:
Comment expliquer alors que le continent asiatique(de l'inde au Vietnam) se développe alors que le continent noir fait du sur-place voir régresse?
L'Occident profite d'abord des faiblesses des "élites" africaines.Il n'y a pas de conspiration contre l'homme noir mais simplement du racisme et de la condescendance.


Il faut faire attention aux comparaisons Sonny, les asiatiques n'ont pas connu 400 ans de deportation d'un continent a un autre, et il ne faut pas ignorer les effets d'une colonisation sur tout un continent et les esprits de ses elites pendant des decennies.
Pour ton information Sonny, du 15 Nov 1884 au 26 Fev 1885, 14 pays occidentaux s'etaient reunis pendant 3 mois a Berlin pour se partager un gateau qu'on appelle L'AFRIQUE: la Conference de Berlin, LA CONSPIRATION CONTRE L'HOMME NOIR.
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Muana Kongo
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MessagePosté le: Lun 29 Mar 2004 13:00    Sujet du message: Répondre en citant

ps:
Citation:
Il n'y a pas de conspiration contre l'homme noir mais simplement du racisme et de la condescendance.


Je me permets de compléter ce que dit ARDIN avec ceci:


falsification de l'histoire d'un peuple à l'échelle mondiale

prolifération de mensonges ou demi-vérités dans les médias en ce qui concerne l'actualité africaine et principalement l'ingérance occidentale et ses conséquences

Profusion d'ouvrages qui en principes tombent sous le coup de la loi (dont ceux de S. Smith, B. Lugan, etc...) sans aucune mesure prise par les pouvoirs dits publics (dont le rôle est entre autres d'intervenir dans de tels cas.

L'affaire Dieudonné, et son environnement politique et médiatique...

La protection des personnalités de type Dr. Basson, etc... (dont le but était de produire une arme capable de ne tuer que les noirs)...

http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?p=657#657



Ajoutons à cela le démantèlement volontaire par le FMI et les industries pharmaceutiques ainsi que leurs gouvernements (par exemple) des structures de soins, pôles de développement et autres, leurs refus d'appliquer des plans d'urgence prétextant de ces mêmes obstacles, leurs politiques de prêts qui relèvent plus d'un rcket légalisé que d'une aide, leur fable de la dette contre qui personne ne s'élève plus depuis la fin de la génération Lumumba, Sankara, etc... même pas Mandela... et on est plus qu'en droit de supposer, et même d'affirmer que l'occident est réellement dressé contre nous.
Pour parler de conspiration, en général il suffit de bien moins que cela, alors je parlerais plutôt d'acharnement.
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Panafricain
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MessagePosté le: Jeu 01 Avr 2004 11:28    Sujet du message: Répondre en citant

cela dit, nous ne pouvons malheureusement pas faire l'impasse sur le livre de Smith, pertinent à bien des égards....(c'est vrai!)
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ARDIN
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MessagePosté le: Ven 02 Avr 2004 14:36    Sujet du message: Répondre en citant

panafricain a écrit:
cela dit, nous ne pouvons malheureusement pas faire l'impasse sur le livre de Smith, pertinent à bien des égards....(c'est vrai!)



Salut Panafricain!

Je te suggere de lire "L'INAVOUABLE" de Patrick de St Exupery, de relire Smith, et apres on pourra discuter.
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Imhotep
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MessagePosté le: Ven 02 Avr 2004 16:36    Sujet du message: Répondre en citant

Je suggere de lire Joseph Conrad "Au coeur des tenebres" (Heart of Darkness). C'est la bible de tous ceux qui, comme Stephen Smith, se livrent a ce genre d'exercice sur les Africains. Cet ouvrage qui date des annees 1900 et d'ailleurs disponible sur internet et dans differentes langues, decrit les Africains comme des "ames rudimentaires", "des hommes prehistoriques", "des sauvages" dont la seule idee, pour les Occidentaux, de penser qu'on doit avoir une origine commune, constitue la plus horrible idee que l'on puisse s'imaginer. L'auteur montre meme que le personnage principal reste en Afrique aupres de ces "sauvages" a fini par degenerer... Cet ouvrage continue d'etre d'etudie dans les universites occidentales, semble-t-il, pour ses qualites litteraires. Il a fallu attendre 1974 pour que Chinua Achebe, le celebre romancier nigerian auteur de "Le mondre s'effondre", puisse y deceler le pire des racismes que l'on puisse s'imaginer. Les commentataires occidentaux ont tous elude la description des noirs dans cet ouvrage qui, pour eux, n'obeit qu'au schema habituel subconscient de leur pensee. Quelques ouvrages de l'espece de S. Smith que j'ai lus, s'ils ne font pas directement allusion au livre de Joseph Conrad , le citent directement ou reformulent ce livre en le couvrant des mots nouveaux 'politiquement corrects'. C'est un des racismes les plus pernicieux, car se vatant de meilleurs intentions du monde, ces auteurs entretiennent et propagent le mythe du noir congenitalement inferieur au blanc. L'ouvrage de S. Smith est de cette meme espece!!! Toi, panafricain, je ne sais pas quelle idee tu defends ici mais en lisant un peu tes posts, je me demande si tu ne manques pas cruellement d'informations sur certains aspects des questions africaines. Chacun de nous sait faire des nuances dans ses propos mais...
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Panafricain
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MessagePosté le: Dim 04 Avr 2004 10:46    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.afrique-asie.com/archives/2004/173fev/173afriq.htm/

interessante critique de "negrologie"
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Panafricain
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MessagePosté le: Dim 04 Avr 2004 10:49    Sujet du message: Répondre en citant

je ne defens pas le livre de Smith, mais je precise que tout ce qu'il dit n'est pas faux, et que le censurer ne serait en aucune façon une manière de résoudre le problème. Vaut mieux lire son livre et en faire une critique plutôt que de dire qu'il doit être banni...
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ARDIN
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MessagePosté le: Dim 04 Avr 2004 12:52    Sujet du message: Répondre en citant

panafricain a écrit:
je ne defens pas le livre de Smith, mais je precise que tout ce qu'il dit n'est pas faux, et que le censurer ne serait en aucune façon une manière de résoudre le problème. Vaut mieux lire son livre et en faire une critique plutôt que de dire qu'il doit être banni...



Salut Panafricain!

La critique d'Afrique-Asie sur le livre de Smith est des plus limpides!
Je n'ai pas lu le bouquin, mais des differentes critiques que j'ai lu ca et la, plus celle d'afrique-asie que je viens de lire me confortent bien evidemment dans l'idee qu'il faut faire l'impasse sur les smith, les kelman et companie.
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Muana Kongo
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MessagePosté le: Dim 04 Avr 2004 21:53    Sujet du message: Répondre en citant

J'attends une illustration de la pertinence de smith (je ne prends pas en compte ses accumulations de chiffres non corrélés, ou plutôt très sournoisement corrélés)
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Panafricain
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MessagePosté le: Dim 04 Avr 2004 22:26    Sujet du message: Répondre en citant

Pour moi ne pas lire ce qui derange c'est la solution de facilité. Je ne vois pas comment on peut critiquer un livre sans l'avoir lu

ARDIN a écrit:

Salut Panafricain!

La critique d'Afrique-Asie sur le livre de Smith est des plus limpides!
Je n'ai pas lu le bouquin, mais des differentes critiques que j'ai lu ca et la, plus celle d'afrique-asie que je viens de lire me confortent bien evidemment dans l'idee qu'il faut faire l'impasse sur les smith, les kelman et companie.
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Imhotep
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MessagePosté le: Mar 06 Avr 2004 15:19    Sujet du message: Répondre en citant

A supposer que Stephen Smith ait ecrit ce livre sur les juifs avec un titre du genre "Judeologie" et qu'il est profite par la pour nier les camps de concentration, chambres a gaz, bref l'holocauste des juifs... quelle serait la consequence? Censure, poursuites judiciaires, banissement ou ...? Cherchez la reponse. Or, c'est a un tel exercice que se livre S. Smith en affirmant, sans nuances possibles, que "les Africains eux-memes ont vendu leurs freres", que quelquesois l'origine du genocide rwandais, ce sont les rwandais eux-memes qui ont massacre leurs freres, en parlant des dictateurs ubuesques (L'Afrique est un "ubuland") en niant simplement le reseau des corrupteurs avec ce que l'on appelle "La Francafrique" par exemple.
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Muana Kongo
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MessagePosté le: Mar 06 Avr 2004 16:48    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
A supposer que Stephen Smith ait ecrit ce livre sur les juifs avec un titre du genre "Judeologie" et qu'il est profite par la pour nier les camps de concentration, chambres a gaz, bref l'holocauste des juifs... quelle serait la consequence? Censure, poursuites judiciaires, banissement ou ...? Cherchez la reponse. Or, c'est a un tel exercice que se livre S. Smith en affirmant, sans nuances possibles, que "les Africains eux-memes ont vendu leurs freres", que quelquesois l'origine du genocide rwandais, ce sont les rwandais eux-memes qui ont massacre leurs freres, en parlant des dictateurs ubuesques (L'Afrique est un "ubuland") en niant simplement le reseau des corrupteurs avec ce que l'on appelle "La Francafrique" par exemple.


Merci, merci. Je suis rassuré de voir que beaucoup savent regarder les choses en profondeur sans une certaine complaisance qui n'est rien d'autre que de la prostitution intellectuelle à mes yeux.
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Panafricain
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MessagePosté le: Mar 06 Avr 2004 21:10    Sujet du message: Répondre en citant

Je suis d'accord sur l'essentiel -à savoir que si Smith avait ecrit "judeologie", son livre aurait été descendu sans qu'on se pose la question de savoir si ce qu'il dit est vrai ou non- mais malheureusement tout le monde se fout de ce que pense les africains...


Imhotep a écrit:
A supposer que Stephen Smith ait ecrit ce livre sur les juifs avec un titre du genre "Judeologie" et qu'il est profite par la pour nier les camps de concentration, chambres a gaz, bref l'holocauste des juifs... quelle serait la consequence? Censure, poursuites judiciaires, banissement ou ...? Cherchez la reponse. Or, c'est a un tel exercice que se livre S. Smith en affirmant, sans nuances possibles, que "les Africains eux-memes ont vendu leurs freres", que quelquesois l'origine du genocide rwandais, ce sont les rwandais eux-memes qui ont massacre leurs freres, en parlant des dictateurs ubuesques (L'Afrique est un "ubuland") en niant simplement le reseau des corrupteurs avec ce que l'on appelle "La Francafrique" par exemple.
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Grioo
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MessagePosté le: Mer 07 Avr 2004 09:56    Sujet du message: Répondre en citant

A "rollie fingers"

les messages insultants comme celui que vous avez posté (et qui a été effacé) ne sont pas tolérés. Respectez les internautes avec lesquels vous echangez.
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Gérard
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MessagePosté le: Mer 14 Avr 2004 22:29    Sujet du message: L'ambassadeur du Rwanda en France parle de Stephen Smith Répondre en citant

Extrait du discours de l'ambassadeur du Rwanda en France lors de sa commémoration du génocide à l'Unesco:

"Dissimulée sous toutes formes d’hypostases, "la bête immonde" vient encore de retourner l'épée dans la plaie du Rwanda, qui se refermait, à peine. C'est, à la veille de chaque commémoration de ce génocide, que le monstre réapparaît, comme un serpent de mer. Que "la bête immonde" soit sortie de France, sous les plumes du juge Bruguière, et du journaliste Stephane Smith, à l'instigation de leurs commanditaires, nous en portions encore, toute la prémonition.

Cinquante ans après Bertold Brecht, les propos du juge Bruguière et de Stéphane Smith rappellent que l'esprit de Vichy, de Philippe Pétain, n'est pas mort, que le camp français de Drancy, qui conduisait à Auschwitz, se survit, sous d'autres voiles."

Cet extrait est tiré du site www.laic.info.
Intégralité e son discours à l'adresse suivante: http://www.laic.info/Members/webmestre/Tribune_libre.2004-04-13.3636

A lire et à diffuser massivement pour la mémoire du peuple Tutsi !

Le site laic.info vous propose également de signer un dépôt de plainte contre les génocidaires réfugiés sur le sol français !
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Muana Kongo
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MessagePosté le: Mer 14 Avr 2004 22:44    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai lu le texte, et en recommande la lecture à tous.Peut-être cela permettra-t-il à ceux qui ne voient pas le problème avec les déclarations de smith, d'entrevoir la frustration que de tels écrit occasionnent.
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dwight_postillon
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MessagePosté le: Ven 16 Avr 2004 19:56    Sujet du message: Répondre en citant

je comprends fort bien que vous vitupériez contre un ouvrage qui minmise les responsabilités des occidentaux dans les problèmes actuels de l'afrique

cependant, censurer un bouquin, c'est comme de cogner un contradicteur au cours d'une conversation

si l'on cherche à convaincre autrui, il faut au contraire réfuter les propos jugés choquants par un argumentaire solidement étayé
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