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Dakar - L'édition 2009 en Argentine et au Chili

 
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GrandKrao
Bon posteur


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MessagePosté le: Lun 11 Fév 2008 17:33    Sujet du message: Dakar - L'édition 2009 en Argentine et au Chili Répondre en citant

Pour moi c'est sans regrets, pour d'autres c'est peut être différent!

Citation:


http://www.equipe.fr/Formule1/breves2008/20080211_160052Dev.html

11/02/2008 15:55
Dakar - L'édition 2009 en Argentine et au Chili

Les organisateurs du traditionnel Dakar ont annoncé lundi que la prochaine édition du célèbre rallye-raid aurait lieu en Amérique du Sud, sur un parcours de 9000 km, dont 6000 de spéciales. Le départ et l'arrivée seront jugés à Buenos Aires, et outre l'Argentine, les participants traverseront le Chili. «Les concurrents du Dakar-2008 seront prioritaires pour s'inscrire, à partir du 15 mai, au Dakar Argentine Chili 2009 et les droits d'inscription seront les même qu'en 2008», a déclaré Etienne Lavigne (Photo L'Equipe), patron de l'épreuve. Cette annonce suit d'une semaine la création des "Dakars Series", des rallyes satellites également organisés par ASO, dont la première épreuve aura lieu du 20 au 26 avril 2008 en Europe centrale.

Pour les Latino-Américains qui souhaiteront participer au rallye, un tarif spécifique leur sera attribué en cours d'année. Pour les Européens, l'embarquement de leurs véhicules se fera par bateau fin novembre-début décembre.

Mitsubishi satisfait
Peu de temps après l'officialisation du nouveau tracé, les réactions des principaux intéressés, les pilotes et constructeurs, n'ont pas tardé à tomber. Le directeur de Mitsubishi Motorsport, Dominique Serieys, s'est notamment réjouit de cette annonce. «Le fait de repartir sur un nouveau continent est une bonne nouvelle», a-t-il ainsi déclaré. Il était nécessaire de faire un break en Afrique compte tenu du contexte géopolitique». Se montrant «très intéressé» par le projet, il a toutefois tenu à préciser que «ce ne sera pas une promenade de santé».

Car vainqueur de douze Dakar, Mitsubishi et son patron français connaissent parfaitement les difficultés que comportent une telle épreuve, sur un sol très piégueux. «Nous avons déjà participé à l'Atacama rallye et au rallye Las Pampas. Le Chili et l'Argentine sont des pays où il y a une grande variété de terrains. Le désert d'Atacama est très difficile. Il y a des dunes impressionnantes, de véritables montagnes, plus difficiles à franchir qu'au Dakar.» (Avec AFP)


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Afrik 100 Fik
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MessagePosté le: Mar 12 Fév 2008 10:32    Sujet du message: Répondre en citant

Bof, ils veulent nous refaire le coup du café, pour ceux qui s'en souviennent encore pour faire baisser les prix d'achat du cacao ils ont intensifié la culture de cacao en Asie, malheureusement pour eux la qualité n'était pas au rendez-vous.

Le Rallye en Amérique Latine coute cher, ils font ces fanfaronnades pour essayer de nous faire plier, qu'ils restent là-bas avec leurs bolides.

En 30 ans ces gens n'ont pas essayé de mettre en place une industrie locale (fabrication des pneus par exemple) pour accompagner ce cirque de luxe. Les seuls à regretter ce truc ce sont les responsables de certains pays qui se sucraient au détriment de la fierté de tout un continent…

Afrik 100 Fric
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iwdi
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MessagePosté le: Mar 12 Fév 2008 12:16    Sujet du message: Répondre en citant

C'est la plus bonne nouvelle de ce début d'année2008.
Bon debarras;;;;;;;;;;;
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Tii
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MessagePosté le: Mar 12 Fév 2008 18:12    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Afrik 100 Fik a écrit:
Bof, ils veulent nous refaire le coup du café, pour ceux qui s'en souviennent encore pour faire baisser les prix d'achat du cacao ils ont intensifié la culture de cacao en Asie, malheureusement pour eux la qualité n'était pas au rendez-vous.

Comme ça, ce sont donc les occidentaux qui intensifié la culture du cacao en Asie et pas les asiatiques eux-mêmes !!!

Afrik 100 Fik a écrit:
Le Rallye en Amérique Latine coute cher, ils font ces fanfaronnades pour essayer de nous faire plier, qu'ils restent là-bas avec leurs bolides.

Parce que ce sont les africains qui ont annulé le rallye ?!?!
Ou alors ils veulent faire plier les instigateurs d'attentats...

Afrik 100 Fik a écrit:
En 30 ans ces gens n'ont pas essayé de mettre en place une industrie locale (fabrication des pneus par exemple) pour accompagner ce cirque de luxe.

Comme ça c'est encore eux qui auraient dû créer des entreprises en Afrique et les africains eux-même étaient où pour le faire ?

Afrik 100 Fik a écrit:
Les seuls à regretter ce truc ce sont les responsables de certains pays qui se sucraient au détriment de la fierté de tout un continent…

Faux. Ce rallye avait des retombées touristiques importantes dans certaines régions.

En fait il faut voir cette affaire comme une délocalisation d'entreprise avec les conséquences qu'on connaît: perte d'emploi, manque à gagner etc... Avec le temps, l'Afrique s'en remettra.

@@@
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bamiléké
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MessagePosté le: Sam 16 Fév 2008 14:58    Sujet du message: Répondre en citant

samba94 a écrit:
Afrik 100 Fik a écrit:

En 30 ans ces gens n'ont pas essayé de mettre en place une industrie locale (fabrication des pneus par exemple)
Afrik 100 Fric


Eh si!! Renault est en train de construire à Tanger une grosse usine pour produire des voitures Low-cost destinées à l'Europe (Logan actuelle + future Santero plus petite). Ceci en prévison de la montée des salaires en Roumanie ou la Logan est produite actuellement.

Tanger au Maroc est bien une étape du Dakar. Renault à fait confiance aux marocains plutot qu'à l'afrique sub-saharienne.


Tanger se trouve aux portes de l'Europe et dispose d'un port moderne . Le Maroc dispose d'infrastructures à nulle autre pareil en Afrique sub saharienne à part l'Af du Sud, il n'y à pas de problèmes de delestage d'electricité ou d'eau et la main d'oeuvre est qualifiée et bon marché.

Ne t'inquiètes pas, votre tour viendra car le niveau de vie et le cout du travail horaire marocain finiront par rendre attrctif le sud du continent, A CONDITION QUE CES PAYS AIENT LES MEMES ATOUTS QUE LE MAROC ACTUEL. C'est donc maintenant qu'il faut prendre les mesures adéquates.

Une multinationale n'investit pas dans un pays pour faire plaisir mais en fonction de critères bien précis et objectifs...
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« nan laara an saara » :
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Afrik 100 Fik
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Inscrit le: 25 Mar 2006
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MessagePosté le: Mar 19 Fév 2008 11:38    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Comme ça, ce sont donc les occidentaux qui intensifié la culture du cacao en Asie et pas les asiatiques eux-mêmes !!!


Du classique tout ca, la vielle rengaine d’une Asie mieux organisée qui sait prendre des bonnes décisions, mais pourtant plusieurs compagnies occidentales ont financé à des proportions jamais atteinte en Afrique, la culture du cacao en Asie du Sud Est.

Citation:

Parce que ce sont les africains qui ont annulé le rallye ?!?!
Ou alors ils veulent faire plier les instigateurs d'attentats...

En tout cas, ce ne sont pas les autorités, pour l’instant ce sont les organisateurs qui ont plié….
Citation:

Comme ça c'est encore eux qui auraient dû créer des entreprises en Afrique et les africains eux-même étaient où pour le faire ?

Les Africains à ce jour n’ont pas le pied dans l’industrie automobile, ce n’est pas en quelques année qu’ils seront capables de mettre sur pied des entreprises comme GoodYear, Michelin, cette situation n’est pas le fait d’une incapacité particulière, mais juste une question de temps. Il faut un temps certain pour bâtir une nation ainsi que les industries.
Citation:

Faux. Ce rallye avait des retombées touristiques importantes dans certaines régions.



Les gains générés pour les populations locales par cette caravane sont non négligeables, cependant sans être sur place, je ne crois pas que ce grand safari a permit la mise en place d’une structure hôtelière par exemple.

Le Dakar de par son fonctionnement autarcique, a une influence ponctuelle sur les économies locale. Alors si tu penses que l’Afrique doit survivre avec les subsides d’une telle organisation, ce n’est pas mon cas.

Concernant la délocalisation de Dakar avait perdu de son intérêt, il n’est pas à exclure que ce soit aussi un coup médiatique pour le relancer. Dans tous les cas, c’est dans la durée qu’il faudrait juger cette décision, il y’a encore l’euphorie de début, mais je maintiens que ca va gouter plus cher (sans compter le décalage horaire) et qu’ils ne pourront pas tenir très longtemps.
Ce qui est certain pour cette année il n’y aura pas de Dakar en Afrique

Afrik 100 Fric

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Kainfri
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MessagePosté le: Mar 19 Fév 2008 14:31    Sujet du message: Répondre en citant

En effet, Carlos Ghosn est là pour enrichir ses actionnaires avant tout.

Le jour où une autre partie du globe offrira des atouts supérieurs, Renault & co n'hésiteront pas... après tout ils ont bien lâché leurs propres pays (plus de nouvelle usine en France, fermeture à Vilvoorde en Belgique, etc...)

bamiléké a écrit:
Une multinationale n'investit pas dans un pays pour faire plaisir mais en fonction de critères bien précis et objectifs...
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Tii
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Messages: 55

MessagePosté le: Mar 19 Fév 2008 23:53    Sujet du message: Répondre en citant

Afrik 100 Fik a écrit:
Citation:
Comme ça, ce sont donc les occidentaux qui intensifié la culture du cacao en Asie et pas les asiatiques eux-mêmes !!!

Du classique tout ca, la vielle rengaine d’une Asie mieux organisée qui sait prendre des bonnes décisions, mais pourtant plusieurs compagnies occidentales ont financé à des proportions jamais atteinte en Afrique, la culture du cacao en Asie du Sud Est.

On e va pas refaire ici l'explication du décalage entre l'Afrique et l'Asie, mais les financements - furent-ils massifs - n'expliquent pas eux seuls cet état. La vieille rengaine de l'Asie mieux organisée que l'Afrique est basée sur des faits.
Afrik 100 Fik a écrit:
Citation:

Parce que ce sont les africains qui ont annulé le rallye ?!?!
Ou alors ils veulent faire plier les instigateurs d'attentats...

En tout cas, ce ne sont pas les autorités, pour l’instant ce sont les organisateurs qui ont plié….

En tout cas ce ne sont pas les autorités africaines qui ont fait plier les organisateurs.

Afrik 100 Fik a écrit:
Citation:

Comme ça c'est encore eux qui auraient dû créer des entreprises en Afrique et les africains eux-même étaient où pour le faire ?

Les Africains à ce jour n’ont pas le pied dans l’industrie automobile, ce n’est pas en quelques année qu’ils seront capables de mettre sur pied des entreprises comme GoodYear, Michelin, cette situation n’est pas le fait d’une incapacité particulière, mais juste une question de temps. Il faut un temps certain pour bâtir une nation ainsi que les industries.

Je ne parlais pas spécialement de l'industrie automobile. D'autres industries auraient pu être créées en rapport avec cette manifestation et ayant d'autres extensions.

Afrik 100 Fik a écrit:
Citation:

Faux. Ce rallye avait des retombées touristiques importantes dans certaines régions.

Les gains générés pour les populations locales par cette caravane sont non négligeables, cependant sans être sur place, je ne crois pas que ce grand safari a permit la mise en place d’une structure hôtelière par exemple.

Si c'est le cas, c'est bien dommage et ce n'est pas aux organisateurs de ce grand raout qu'il faut s'en prendre.

Afrik 100 Fik a écrit:
Le Dakar de par son fonctionnement autarcique, a une influence ponctuelle sur les économies locale. Alors si tu penses que l’Afrique doit survivre avec les subsides d’une telle organisation, ce n’est pas mon cas.

Où l'ai-je écrit ? J'ai bien dit que l'Afrique se remettra de l'absence de ce rallye.
Par ailleurs, à partir d'une manifestation ponctuelle (qui a quand même duré 30 ans) une activité pérenne peut être créée. Je pense par exemple à un musée autour du rallye qui aurait pu être créé à Dakar.

Afrik 100 Fik a écrit:
Concernant la délocalisation de Dakar avait perdu de son intérêt, il n’est pas à exclure que ce soit aussi un coup médiatique pour le relancer. Dans tous les cas, c’est dans la durée qu’il faudrait juger cette décision, il y’a encore l’euphorie de début, mais je maintiens que ca va gouter plus cher (sans compter le décalage horaire) et qu’ils ne pourront pas tenir très longtemps.
Ce qui est certain pour cette année il n’y aura pas de Dakar en Afrique

Plus cher ou pas ce n'est plus l'affaire de l'Afrique.

@@@+++
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Afrik 100 Fik
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MessagePosté le: Mer 20 Fév 2008 15:33    Sujet du message: Répondre en citant

Tu conviendrais avec moi que l’existence de l’Inde ne date pas de 50 ans. Mon ami Samba, il ne suffit pas de réunir 100 millions de personnes à la peau noire pour qu’ils constituent un peuple, bâtir une nation demande du temps.

Encore une fois nos états partent de zéro, il est certain qu’à l’échelle d’un individu (surtout impatient) 50 ans c’est beaucoup, mais à l’échelle d’une nation c’est très peu.

Question que je pose souvent, pourquoi croyez vous que nous pouvions faire en 50 ans ceux que d’autres ont fait en plusieurs décennies ??

L’inde, La Corée, La Chine, Le Vietnam ont les points communs suivants : Une langue dominante, une écriture…

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Gaston
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MessagePosté le: Mer 20 Fév 2008 17:51    Sujet du message: Répondre en citant

Afrik 100 Fik a écrit:

Question que je pose souvent, pourquoi croyez vous que nous pouvions faire en 50 ans ceux que d’autres ont fait en plusieurs décennies ??

Afrik 100 Fric


P-c-q le temps presse et surtout p-c-q quand nous mettons nos différences de coté nous sommes meilleurs qu'eux.

Je n'ai pas dit une connerie j'espère !?

PS: le secteur touristique au Sénégal subira un sérieux manque a gagner surtout en période de fin d'années. A Dakar en début décembre il était impossible de trouver une chambre d'hotel a cause du Dakar. Nombreux étaient les sponsor (LES GROS) qui fessaient tourner ce secteur.
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Gaston
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MessagePosté le: Mer 20 Fév 2008 20:58    Sujet du message: Répondre en citant

samba94 a écrit:
Gaston a écrit:
P-c-q le temps presse et surtout p-c-q quand nous mettons nos différences de coté nous sommes meilleurs qu'eux.

Je serai d'accord avec toi surtout si tu peux me donner un exemple!
Pour être meilleur qu'eux, les leucodermes, pour avoir la même réussite je suis d'accord mais individuellement.

Quand avons nous mis nos différences de coté franchement?


Bjr Samba,

Mis a part les exemples de courages dont font preuves nos maman en Afrique, je n'en ai pas d'autres, Désolé. Il n'y en a pas. Sad Psychologie de comptoir ou pas, je crois qu'avec l'autosuggestion, même alimentée par des formules optimistes et béas comme ; "nous sommes / je suis meilleur(s) qu'eux", on peut effectivement devenir meilleur. L'important c'est d'avoir la conviction d'en être capable.

C'est au choix : «Je me visualise confiant et je deviens confiant!» ou « Je me visualise anxieux et je deviens perdant ».
C'est une démarche individuelle bien entendu.
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bamiléké
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MessagePosté le: Jeu 21 Fév 2008 12:07    Sujet du message: Répondre en citant

[quote="samba94"]
Afrik 100 Fik a écrit:
Citation:
Les Africains à ce jour n’ont pas le pied dans l’industrie automobile, ce n’est pas en quelques année qu’ils seront capables de mettre sur pied des entreprises comme GoodYear, Michelin, cette situation n’est pas le fait d’une incapacité particulière, mais juste une question de temps. Il faut un temps certain pour bâtir une nation ainsi que les industries.



Les Indiens ont commencé à construire autos camions et scooters 10 ans après leur indépendance seulement. Pas de complexe ils ont acheté des usines clé en main en europe: leur voiture Hinduistan c'est la Morris minor et les scoot sont des vespas sous licence.
Et l'afrique pendant ce temps là ? producteurs de vehicules la RSA et le Nigéria. L'afrique du Sud quoi qu'on en pense c'était bel et bien les blancs qui l'on construite et organisé. Reste le seul Nigéria tant bien que mal malgré ses revenus pétroliers et loin d'etre seulement autosuffisant.

le temps pour batir des industries coulerait-il moins vite en Afrique qu'en Inde?
Les indépendances c'était il plus ou moins 50 ans cela commence à faire loin pour seulement commencer..........


Citation:
Les indépendances c'était il plus ou moins 50 ans cela commence à faire loin pour seulement commencer..


Les indepen quoi? Tu rigoles j'espère !Tu comptais sur les Eyadema, Bokasa, Bongo etc,etc..pour avoir un projet industriel pour leurs pays respectifs ?
Les "legumes" qui nous gouvernent ont pour mission de confiner leurs pays dans le role exclusif de fournisseur de matières premières bon marché et rien d'autre !
Vu les bataillons de "vendus" qui se pressent aux portillons en Afrique les "sponsors" occidentaux n'ont aucun mal à recruter. Evil or Very Mad
Dans certains pays tu peux te pointer avec un projet clé en main bien ficelé, le premiers ministron ou fonctionnaire nommé par qui on sait se chargera d'anéantir tes plans par l'exigence de bakschichs et autres pourcentages ubuesques !!
C'est tout une chaine qu'il faut démanteler avant de penser aux usines de voitures.
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VACHERIN
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MessagePosté le: Dim 16 Mar 2008 09:24    Sujet du message: dommage... Répondre en citant

Very Happy Very Happy Very Happy

ce genre de courses ne pourra pas se passer longtemps de l'afrique....
donc patience.
a+
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sang froid
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Messages: 203

MessagePosté le: Sam 05 Jan 2013 19:06    Sujet du message: Re: dommage... Répondre en citant

VACHERIN a écrit:
Very Happy Very Happy Very Happy

ce genre de courses ne pourra pas se passer longtemps de l'afrique....
donc patience.
a+


Bien vu ! Avec un soupçon d'"ECO" pour faire tendance.

http://www.lemonde.fr/sport/article/2013/01/03/ceci-n-est-pas-un-mirage_1812658_3242.html

Citation:


Ceci n'est pas un mirage

LE MONDE SPORT ET FORME | 03.01.2013 à 15h24 • Mis à jour le 05.01.2013 à 15h45


"Je suis artisan, et quand j'ai dit à mes clients qu'en janvier je n'étais pas là parce que je faisais le Paris-Dakar, ils ont écarquillé les yeux et m'ont pris pour un fou. D'abord parce que cette course, elle fait rêver les gens, et puis aussi parce qu'ils croient que c'est fini, le Dakar..." De son propre aveu, José Palacios est un peu fêlé. Mais il n'est pas fou. Le dossard numéro 114 collé sur sa moto en atteste : il existe encore une course ralliant la France à la capitale du Sénégal, dont le départ a été donné par son directeur sportif, René Metge, le 27 décembre 2012, à Saint-Cyprien, dans les Pyrénées-Orientales. Et ils sont une centaine de concurrents, en catégories auto, moto et camion, à espérer atteindre le fameux lac Rose, près de Dakar, le 9 janvier, et boucler ainsi la cinquième édition de l'Africa Eco Race.

Si elle se réclame de l'héritage de Thierry Sabine, l'épreuve n'est pas un Paris-Dakar bis mais une autre course, sur le même parcours, créée après le départ vers l'Amérique du Sud du célèbre rallye africain. En 2008, à la suite du meurtre de quatre touristes français en Mauritanie, la société organisatrice du Paris-Dakar, Amaury Sport Organisation (ASO), décide d'annuler le rallye-raid, puis de le déplacer l'année suivante vers l'Argentine. Pour d'évidentes raisons de sécurité, mais également de finances, le marché sud-américain étant autrement plus séduisant pour les sponsors et partenaires. Le rallye, qui part de Lima, au Pérou, samedi 5 janvier, n'a plus de Dakar que le nom, transformé en marque. De nombreux pilotes, dont les amateurs qui forment le gros du peloton, ne se sentent plus à leur place dans cette nouvelle formule, où l'atmosphère est plus proche de celle d'un Tour de France (également organisé par ASO) ou d'un Grand Prix de formule 1 que de l'aventure originale.

LE TRIO METGE-AURIOL-SCHLESSER, UNE CAUTION SPORTIVE

"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme." Les anciens pays hôtes s'approprient l'adage de Lavoisier et sollicitent deux anciens vainqueurs du Paris-Dakar, Hubert Auriol (1981, 1983, 1992) et Jean-Louis Schlesser (1999, 2000), en leur proposant l'idée de lancer une nouvelle épreuve. Bloqué par une clause de non-concurrence héritée de ses années de directeur sportif du Dakar (1994-2005), le triple champion est rapidement contraint de quitter la nouvelle organisation.

René Metge, qui a lui aussi remporté le Dakar à trois reprises (1981, 1984, 1986), récupère le flambeau, qu'il tient toujours. Auriol imite Schlesser et reprend le volant. Cahin-caha, le jeune rallye-raid se fait un nom. "Sur la première Africa Race, on était 10 concurrents, aujourd'hui on est 100", témoigne le pilote égyptien Abdelhamid Abouyoussef, fidèle depuis 2009.


La présence du glorieux trio Metge-Auriol-Schlesser fait beaucoup pour la crédibilité de l'épreuve, lui apportant une caution sportive, une garantie de sérieux dans l'organisation, le tout patiné des ors de ce Dakar des débuts que tous les participants recherchent. " Le rallye en Amérique du Sud est superbe", explique José Palacios, qui a roulé sur ses pistes à deux reprises avant de rejoindre l'Africa Race en 2012. "Mais l'esprit là-bas est différent, poursuit le pilote, il n'y a pas la même convivialité, ni des personnages comme Metge, Auriol ou Schlesser, qui respirent l'Afrique."

"PAS ÂME QUI VIVE À 300 KM À LA RONDE..."

"J'ai fait vingt-cinq Paris-Dakar, c'était une belle course mais qui est partie et vit sa vie en Amérique du Sud, dans un environnement plus cadré", insiste Jean-Louis Schlesser, vainqueur des quatre éditions de l'Africa Race. René Metge l'assure, "nous n'avons pas la volonté de concurrencer le Rallye Dakar. L'Africa Race a été créée parce qu'on voulait un rallye convivial, et en Afrique, qui est selon moi irremplaçable, parce que c'est magnifique et que c'est vraiment l'aventure. Quand un gars traverse la Mauritanie, il traverse des zones où il n'y a pas âme qui vive à 300 km à la ronde..."


Pas de concurrence avec le Dakar, mais une concordance en termes de calendrier qui peut surprendre, voire agacer certaines équipes ayant des ambitions sur les deux épreuves. "Que les deux rallyes se déroulent en même temps est un peu stupide. Les meilleurs pilotes ne se posent pas la question : ils n'ont pas le choix et vont en Amérique du Sud, pour des questions de contrats, de sponsoring", explique l'ancien champion autrichien Heinz Kinigadner. Le patron de l'équipe KTM a envoyé ses meilleurs éléments au Pérou et vient sur l'Africa Race avec des objectifs moins sportifs que médiatiques, puisque la course sert de décor au tournage d'une série mettant en scène le défi des acteurs autrichiens Tobias Moretti, célèbre pour avoir incarné le commissaire dans le feuilleton Rex, chien flic, et Gregor Bloeb, qui se sont préparés pendant un an pour se mêler à la meute de motards en piste vers Dakar.

"LA NOTORIÉTÉ EST ENCORE FAIBLE"

Autre professionnelle de la discipline, la Portugaise Elisabete Jacinto assure que ses partenaires n'ont pas tiqué lorsqu'elle a choisi de quitter le rallye sud-américain afin de rejoindre l'Africa Race. "Pour que cette course grandisse, il faut vraiment améliorer sa médiatisation, pour attirer les sponsors et les concurrents. La notoriété est encore faible mais nous sommes là parce que l'ambiance est formidable...", explique-t-elle.

Ce que la Portugaise a eu l'occasion de vérifier lors de la quatrième étape, lorsque son véhicule s'est couché après une embardée. "Le pilote du camion de l'équipe russe Kamaz est venu m'aider à sortir, et ils nous ont tirés pour remettre mon camion sur ses quatre roues. Je le remercie vivement." D'autant plus qu'elle ira ensuite remporter la spéciale devant son bienfaiteur du jour.

"Il y a une vraie camaraderie, et ça c'est surtout grâce à l'équipe de l'organisation et à René Metge, un directeur de course hors du commun", déclare Elisabete Jacinto. Gardien du temple, l'ancien champion reste, à 71 ans, très proche des pilotes, félicitant les uns, prodiguant ses conseils aux autres, supervisant sans relâche cette course dont il a dessiné le tracé en fin connaisseur. "C'est la meilleure semaine de ma vie", lancera en guise de remerciements le Néerlandais Guillaume Martens au directeur sportif venu l'encourager au passage d'un checkpoint lors de la deuxième étape.


Cette ambiance particulière, évoquée par tous les concurrents, prend également sa source dans la présence de nombreux amateurs, des passionnés qui vivent leur aventure sans même penser à y mettre un frein, à l'image de ces motards venus sans assistance et sans bagages, qui dorment et vivent avec leur combinaison de course pour seul vêtement pendant les dix jours de l'épreuve.

Habitués des rallyes du Maroc et de la Tunisie, Guillaume Jorda et Xavier Lormand, restaurateurs, se sont engagés à la dernière minute, récupérant une voiture dans le Team RMA d'Hubert Auriol. "Faire le Dakar, j'y ai pensé cent fois, c'est le fantasme de tous les amoureux de sports mécaniques", raconte Xavier Lormand. "On se régale. L'Africa Race, c'est une course sérieuse mais où personne ne se prend trop au sérieux", renchérit son compère. La cinquantaine avancée, Patrick Poizat rêve lui aussi les yeux ouverts. "Vivre ça, c'est vraiment unique", témoigne sa femme Catherine, qui l'accompagne sur le rallye. "On sent la motivation et la solidarité entre les concurrents, il n'y a pas de regard de travers parce qu'on est inconnu", insiste-t-elle en évoquant ces pilotes qui carburent sans rouler des mécaniques.

Victime d'une chute et incapable de terminer la troisième étape, Patrick Poizat a pourtant cru que le retour à la réalité serait plus rapide que prévu. Mais "l'objectif de l'organisation est d'amener les participants à Dakar", rappelle Thierry Scharff, le responsable de la communication, et l'accidenté a été autorisé à poursuivre, après une journée de repos obligatoire. Avec une belle pénalité de temps au compteur, mais sans risque d'être renvoyé à la maison sur disqualification. Au vu des sommes investies (de 10 000 à 17 000 euros par personne pour les frais d'engagement, sans compter le budget consacré aux voitures et motos), cette bienveillance est loin d'être anodine et se situe aux antipodes de la pratique habituelle sur le Dakar sud-américain, où les frais sont trois ou quatre fois plus élevés.


LA TRAVERSÉE DE LA MAURITANIE SÉCURISÉE

Etrange melting-pot entre des anciennes gloires au coup de volant toujours affirmé, des professionnels en manque d'Afrique et des passionnés en quête du lac Rose comme Orson Welles l'était de son "Rosebud" dans Citizen Kane, l'Africa Eco Race n'en reste pas moins un rallye-raid extrême, sur un parcours d'une exigence rare, pour les machines comme pour les hommes. La sécurité des pilotes et des populations est une source d'inquiétude permanente pour René Metge, qui assure notamment que la traversée de la Mauritanie est sécurisée, au moins sur la côte ouest longée par l'Africa Race.

Au niveau médical, chaque étape est suivie par une équipe de quatre médecins urgentistes et quatre infirmières, capables d'intervenir en quelques minutes. Ce qui n'a pas empêché la course de se trouver endeuillée dès sa deuxième étape par le décès du pilote Christian Craff, 63 ans, victime d'un arrêt cardiaque au milieu des dunes, dimanche 30 décembre lors de la spéciale entre Boudnib et Tagounite. L'annonce du drame a suspendu un instant le ronronnement du bivouac, avant que l'aventure ne reprenne son rythme.

Le défi pour l'Africa Eco Race est désormais de grandir en conservant son âme et son équilibre. "On se cantonnera lorsque l'épreuve sera rentable au niveau financier, ce qui n'est pas loin d'être le cas", explique René Metge, tandis que Jean-Louis Schlesser approuve en plaidant pour "une épreuve intelligente, raisonnable, faite par des passionnés pour des passionnés". Comme José Palacios, qui ne doute pas une seconde de l'avenir de cette course qui a fait du neuf avec de l'ancien : "Le vrai esprit du Dakar est ici, avec cette bande de nomades qui traversent le désert sur des machines dingues. L'Africa Race, c'est la renaissance du Dakar. Plus personne ne peut l'arrêter maintenant."

Erwan Le Duc - Boudnib, Tagounite, Oued Draa (Maroc), envoyé spécial
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