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Le cauchemar camerounais
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bamiléké
Super Posteur


Inscrit le: 13 Aoû 2005
Messages: 1078

MessagePosté le: Mar 11 Nov 2008 16:56    Sujet du message: Répondre en citant

Voici un extrait de la dernière interview de l'économiste camerounais C Monga; sa réflexion illustre bien le "mal" qui touche pas mal "d'intellos camerounais" toujours prets à étaler leur culture livresque afin d'expliquer, atenuer et justifier l'injustifiable !


Citation:
La crise financière aura-t-elle des conséquences sur l’Afrique et si oui lesquelles ?
C. M. : Nos élites et leaders politiques recherchent obstinément des boucs émissaires pour leur incompétence. La crise aura donc surtout un gros effet psychologique. Elle offrira un prétexte supplémentaire à tous ceux qui aiment se poser en victimes du mystérieux ordre économique international, aux défenseurs des théories du complot, et à tous les paranoïaques qui, au lieu de gouverner, fuient constamment leurs responsabilités.

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Mayombe82
Grioonaute 1


Inscrit le: 28 Aoû 2005
Messages: 244

MessagePosté le: Jeu 13 Nov 2008 14:27    Sujet du message: Répondre en citant

Didier_Daan a écrit:
bamiléké a écrit:
Je me demande ou sont passés ceux qui me tiraient dessus à boulet rouge il y à quelque temps, face à mes affirmations confirmées par Ateba Eyene.
Ils ont tellement bien fait leur travail de deni de la réalité, de relativisme et de sabotage qu'on à fermé le topic.
Pour la plus grande joie des hypocrites et autre obscurantistes.
Voilà que le sujet resurgit de plus belle! lool

Beaucoups d'Africains n'aiment pas voir la verité en face, et ne developpent leur perspicacité que lorsqu'il s'agit de dénoncer les turpitudes des occidentaux. C'est désespérant... mais on fait avec... Confused

Tu parles!!!


Ce que Kofi Annan a dit de Paul Biya
Écrit par Irène Gaouda

"Deux mandats présidentiels à mon avis sont suffisants"
L'ex-secrétaire général de l'Organisation des Nations unies a évoqué, sur les antennes de la Bbc, la question de l'alternance en Afrique.

Avez-vous eu un échange avec le président Biya du Cameroun ou bien Wade du Sénégal. Qu'ont-ils dit ?

Je n'ai pas encore eu la possibilité de discuter de ces sujets importants avec ces deux chefs d'Etat. En ce qui concerne le cas du Nigeria, j'ai été impliqué et le président Obasanjo ne s'est plus présenté aux élections. Et je pense que le président Camerounais ne le fera pas. Je le connais très bien. Nous avons travaillé ensemble avec le président Obasanjo afin de résoudre le différend au sujet de la péninsule de Bakassi. Il a fait une grande contribution et je pense qu'il est temps d'aller de l'avant. Les chefs d'Etats doivent comprendre que l'alternance est nécessaire. Il est utile pour eux de quitter la scène avant que cette dernière ne les quitte.

Vous dites que vous avez travaillé avec le président Biya. C'est un homme que vous connaissez bien. Pensez-vous qu'il écoutera vos conseils. C'est-à-dire qu'il partira le moment venu?

Ça c'est un sujet dont j'aurais aimé discuter avec lui personnellement. J'espère qu'il écoutera mon conseil. Mais, je ne voudrais pas en parler sur les ondes.
Maintenant, les arguments que certains de ces dirigeants brandissent, c'est le fameux : " Le peuple a besoin de moi. Aussi longtemps qu'il continue de voter pour moi, je ne trouve pas d'inconvénients à cela "…
C'est une façon très facile de garder le pouvoir. Parfois vous rencontrez des chefs d'Etat qui vous disent qu'ils savent pas exactement ce qu'ils ont à faire. Et que Dieu leur a demandé de le faire. Et d'autres qui vous disent qu'ils savent exactement les plans de Dieu. Etrangement, ils vous diront que ce que Dieu a voulu qu'ils fassent coïncide avec leurs propres ambitions. Et quand ils vous disent : " le peuple a besoin de moi ", je ne peux pas supporter cela. Ils vous diront : " je suis fatigué, mais le peuple a encore besoin de moi ", mais personne ne peut croire en cela.

Vous déployez de grands efforts en ce qui concerne la bonne gouvernance en Afrique. Toutes les fois que ça ne va pas, vous intervenez. D'autres pensent que votre action aurait eu plus d'impact si vous la meniez quand vous étiez encore secrétaire général de l'Onu. Ne pensez-vous pas être passé à côté de votre mission ?

Je ne sais pas si je suis passé à côté de mes objectifs. J'ai exactement fait mon devoir en tant que Secrétaire général de l'Onu. J'essaie de poursuivre la même mission. Et les initiatives que j'ai prises étaient dans le but d'aider le Nigeria à mettre sur pied un processus démocratique. Par la suite, j'ai invité les présidents Obasnjo et Biya à se mettre ensemble pour résoudre la crise de Bakassi. J'ai également travaillé avec d'autres chefs d'Etats africains, notamment en Sierra Léone, en Côte d'Ivoire, au Libéria… J'ai travaillé pour la résolution des crises et conflits, et les résultats sont visibles.
___________
La totalité de cette interview ici http://www.lejourquotidien.info/index.php?option=com_content&task=view&id=784&Itemid=56


J’ai lu et relu cette interview du vieux (71 ans) ghanéen.
D’aucuns pensent que son propos arrive tard.
Perso, je pense que le poste de SG de des Nations désunies n’est pas le plus approprié pour jeter des pavés dans la mare, pour tirer à boulets rouges sur les conservatismes de toutes sortes, surtout chez nous.
C’est d’abord et avant tout un diplomate que l’on place à la tête de l’ONU, et non pas un va-t-en guerre. Si demain, 14/11/2008, il venait à l’idée du vieux (82 ans) Abdoulaye Wade de se retirer du pouvoir, après avoir laissé le job à son fils Karim (comme c’est bien parti), je ne pense pas que les pays qui pèsent de tout leur poids pourraient lui confier la charge de diriger l’ONU : ce n’est pas possible. De J. Perez de Cuellar à Ban KI Moon , en passant par Boutros Boutros Ghali et Koffi Annan, ce sont toujours des diplomates et rien d’autre que l’on nomme à ces postes d ‘autre. Certains comme K. Annan ont même eu une longue, très longue (40 ans au moins) carrière au sein de cette maison qui ne fait jamais de vagues et vogue bien souvent dans le sens des USA et/ou des 4 autres membres du Conseil d’insécurité.
Par contre, en ayant quitté la tour de verre, le Fanti a retrouvé l’usage de sa parole, et je ne suis pas déçu qu’il tacle ces deux vieux fossiles que sont Biya'a bi Mvondo et Wade. Dommage qu’il n’ait pas continué à utiliser sa tronçonneuse pour mieux tailler dans la haie !

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Didier_Daan
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MessagePosté le: Ven 14 Nov 2008 01:13    Sujet du message: Répondre en citant

bamiléké a écrit:
Voici un extrait de la dernière interview de l'économiste camerounais C Monga; sa réflexion illustre bien le "mal" qui touche pas mal "d'intellos camerounais" toujours prets à étaler leur culture livresque afin d'expliquer, atenuer et justifier l'injustifiable !

Tu parles!!!
Voici le Cameroun sous certains angles. Pendant que les enseignants de certaines unis sont en grève, à cause de l'irresponsabilité du gouvernement
(Cameroon university lecturers on strike! http://www.20mai.net/2008/11/12/cameroon-university-lecturers-on-strike/), voici que le pays obtient encore un autre Oscar. Celui de l'augmentation de la consommation de l'alcohol (Alcohol consumption has a 15.5% increase annually in Cameroon http://www.20mai.net/2008/11/10/alcohol-consumption-has-a-155-increase-annually-in-cameroon/).
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Didier_Daan
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Messages: 569

MessagePosté le: Dim 23 Nov 2008 01:44    Sujet du message: Répondre en citant

Le top 100 des meilleures universités d’Afrique; aucune université du Cameroun classée
http://www.20mai.net/2008/11/15/le-top-100-des-meilleures-universites-dafrique-aucune-universite-du-cameroun-classee/

PS: Comme par hasard, la majorité des meilleures unis d'Afrique sont Anglos... Vive l'AfroFrancophonie!!!
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bamiléké
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Messages: 1078

MessagePosté le: Dim 23 Nov 2008 15:45    Sujet du message: Répondre en citant

Didier_Daan a écrit:
Le top 100 des meilleures universités d’Afrique; aucune université du Cameroun classée
http://www.20mai.net/2008/11/15/le-top-100-des-meilleures-universites-dafrique-aucune-universite-du-cameroun-classee/

PS: Comme par hasard, la majorité des meilleures unis d'Afrique sont Anglos... Vive l'AfroFrancophonie!!!


Mème si je ne doute pas de l'excellente médiocrité du système d'enseignement au Cameroun, ton classement est quand mème bizarre.
L'université de Mogadiscio (Somalie) et classée 40e ! Soit ils y font des miracles soit ce classement est fantaisiste.
En tous cas je sais que le bac camerounais a désormais moins de valeur que le tchadien ou le centrafricain... Confused
Mais nos "valeureux exilés" vont encore dire que j'exagère, que je noircis le tableau, etc, etc...
Mais je ne doute pas une seconde de la capacité des camerounais de se remettre en selle un fois que "les jouisseurs fainéants du pays organisateur" auront déblayé le plancher
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Jofrere
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Messages: 1327
Localisation: Paris

MessagePosté le: Mar 25 Nov 2008 13:47    Sujet du message: Répondre en citant

ce qui est extraordinaire avec vous 2 c'est que vos schémas ne varient jamais. Les conclusions précèdent toujours les faits. La critique du Cameroun est devenue comme une seconde nature, à tel point que vous vous délectez du moindre texte, de la moindre étude allant dans ce sens sans même la plupart du temps prendre la peine de creuser ou d'analyser en profondeur cette info.

La personne qui a relayé cette info a eu le bon gout de la sourcer. Donc mon cher Bamiléké, si tu voulais connaitre les critères de ce classement tu n'avais qu'à te rendre sur le site
http://www.webometrics.info/index.html

menu: About the ranking

et là tu aurais lu que ce classement mesure la visibilité sur le web des travaux de recherche des universités analysées:

Citation:
The original aim of the Ranking was to promote Web publication, not to rank institutions. Supporting Open Access initiatives, electronic access to scientific publications and to other academic material are our primary targets. However web indicators are very useful for ranking purposes too as they are not based on number of visits or page design but global performance and visibility of the universities.

...

We intend to motivate both institutions and scholars to have a web presence that reflect accurately their activities. If the web performance of an institution is below the expected position according to their academic excellence, university authorities should reconsider their web policy, promoting substantial increases of the volume and quality of their electronic publications.


Ce qui est d'ailleurs une très bonne initiative tant le partage de l'information est important. Ce critère est de la plus haute importance, bien sûr, mais il ne peut pas refleter comme vous semblez le sous-entendre la qualité globale du système universitaire camerounais et en aucun cas la qualité des diplômes délivrés.

Le bac camerounais a moins de valeur que le bac centrafricain. Mais aux yeux de qui? Dans quel classement? la question reste posée et ne trouve en tous pas de réponse dans ce classement.

Une autre remarque, ce classement prend en compte les universités publiques comme privées. Voici les universités étudiées dans le cas du Cameroun:

Institut Africain d'Informatique Representation du Cameroun
Institut de Formation et de Recherche Demographiques
Trustech Institute of Technology
Université de Douala
Université de Yaounde 1
University of Buea


Et pour finir, lorsque je lis ce classement, je constate qu'eu égard aux critère mesurés ici, à savoir donc la visibilité de la recherche sur internet, la 1ere université africaine est 385eme dans le classement total et c'est une université sud-africaine. Il y a d'ailleurs 9 universités sud-africaines dans le top 10 africain.
dans ce top 100 africain, la première université hors AFS et Maghreb+Egypte, c'est l'université de Dakar qui est classée au rang 2962.
Ce qui est quand même loin. Plus de 70 universités dans ce top 100 sont classée au delà du rang 5000 dans le classement mondial.
Il serait d'ailleurs intéressant de connaitre pour ces pays le nombre de publications recensées qui doit être à mon avis très faible.
Et c'est je crois l'info principale à retirer de ce classement. Même si c'est loin d'être un scoop.

donc, le Cameroun se doit d'être présent sur internet en ce qui concerne les publications, c'est évident.
Le recherche en afrique noire est sinistrée, c'est évident.
Pour le reste, rien à signaler, comme d'habitude.
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bamiléké
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Messages: 1078

MessagePosté le: Mar 25 Nov 2008 21:30    Sujet du message: Répondre en citant

Jofrere a écrit:
ce qui est extraordinaire avec vous 2 c'est que vos schémas ne varient jamais. Les conclusions précèdent toujours les faits. La critique du Cameroun est devenue comme une seconde nature, à tel point que vous vous délectez du moindre texte, de la moindre étude allant dans ce sens sans même la plupart du temps prendre la peine de creuser ou d'analyser en profondeur cette info.

La personne qui a relayé cette info a eu le bon gout de la sourcer. Donc mon cher Bamiléké, si tu voulais connaitre les critères de ce classement tu n'avais qu'à te rendre sur le site
http://www.webometrics.info/index.html

menu: About the ranking

et là tu aurais lu que ce classement mesure la visibilité sur le web des travaux de recherche des universités analysées:

Citation:
The original aim of the Ranking was to promote Web publication, not to rank institutions. Supporting Open Access initiatives, electronic access to scientific publications and to other academic material are our primary targets. However web indicators are very useful for ranking purposes too as they are not based on number of visits or page design but global performance and visibility of the universities.

...

We intend to motivate both institutions and scholars to have a web presence that reflect accurately their activities. If the web performance of an institution is below the expected position according to their academic excellence, university authorities should reconsider their web policy, promoting substantial increases of the volume and quality of their electronic publications.


Ce qui est d'ailleurs une très bonne initiative tant le partage de l'information est important. Ce critère est de la plus haute importance, bien sûr, mais il ne peut pas refleter comme vous semblez le sous-entendre la qualité globale du système universitaire camerounais et en aucun cas la qualité des diplômes délivrés.

Le bac camerounais a moins de valeur que le bac centrafricain. Mais aux yeux de qui? Dans quel classement? la question reste posée et ne trouve en tous pas de réponse dans ce classement.

Une autre remarque, ce classement prend en compte les universités publiques comme privées. Voici les universités étudiées dans le cas du Cameroun:

Institut Africain d'Informatique Representation du Cameroun
Institut de Formation et de Recherche Demographiques
Trustech Institute of Technology
Université de Douala
Université de Yaounde 1
University of Buea


Et pour finir, lorsque je lis ce classement, je constate qu'eu égard aux critère mesurés ici, à savoir donc la visibilité de la recherche sur internet, la 1ere université africaine est 385eme dans le classement total et c'est une université sud-africaine. Il y a d'ailleurs 9 universités sud-africaines dans le top 10 africain.
dans ce top 100 africain, la première université hors AFS et Maghreb+Egypte, c'est l'université de Dakar qui est classée au rang 2962.
Ce qui est quand même loin. Plus de 70 universités dans ce top 100 sont classée au delà du rang 5000 dans le classement mondial.
Il serait d'ailleurs intéressant de connaitre pour ces pays le nombre de publications recensées qui doit être à mon avis très faible.
Et c'est je crois l'info principale à retirer de ce classement. Même si c'est loin d'être un scoop.

donc, le Cameroun se doit d'être présent sur internet en ce qui concerne les publications, c'est évident.
Le recherche en afrique noire est sinistrée, c'est évident.
Pour le reste, rien à signaler, comme d'habitude.


Jofrère pouquoi n'ouvres tu pas un "contre topic" vantant les qualités ou les réussites des differents individus qui gouvernent le Cameroun ? Comme ça tu contrebalancerait "nos critiques exagérées du système" ... selon toi.
Tu as du te rendres compte que le Cameroun vit une dégringolade tout azimut dans pratiquement tous les domaines. Vu qu'il n'en a pas toujours été ainsi, souffre que l'on puisse le souligner. Notre problème est que parmis les médiocres africains, le Cameroun s'illustre par son "hyper" médiocrité.
Je sais que certains fanatiques ont réussis à faire croire que l'anormalité au Cameroun est devenu normale. Un illustre "héritier" n'a t-il pas dit que "le Cameroun , c'est le Cameroun" ?
Ce qui me désole le plus c'est qu'a force d'habituer certains à manger de la m.... , ils finissent par apprécier et mème par en redemander !!! Confused


On ne t'entend pas à l'évocation de l'augmentation de la consommation d'alcool de 20% ni sur le livre d'Ateba Eyene qui critique l'élite predatrice et incompétent issue "du pays organisateur", mais une fois de plus, ergoter et nuancer sur les détails , tu est très fort.
Ne crois tu pas que le nombre de publications soit un bon critère d'évaluation de la valeur d'une Université?
Cela reflète le serieux, la qualité du travail et le niveau d'equipement des differentes universités! Ne pas y figurer est inquiétant ! Mais Jofrère estime que ce n'est pas assez révélateur ni indicatif de la qualité des institutions superieures camerounaises !! Confused
Un centre de la pensée ou l'on ne publie rien sert à quoi ? Former juste des bataillons de diplomés qui récitent ce qui a déja été fait par les autres?

Quand aux critères du net ou pas, je m'étonne toujours que l'Université de Mogadiscio y figure! Le net fonctionne encore là bas? En fait oui apparemment ! Donc ce pays démembré arrive à publier plus d'articles sur le net que notre cher pays "havre de paix" !!!! Evil or Very Mad

http://www.mogadishuuniversity.com/

Citation:
Le bac camerounais a moins de valeur que le bac centrafricain. Mais aux yeux de qui? Dans quel classement? la question reste posée et ne trouve en tous pas de réponse dans ce classement.


Aux yeux des pays qui prennent au serieux la formation superieure de leur jeunesse. Ce n'est pas la qualité intrinsèque du parchemin qui fait véritablement problème, mais les nombreuses fraudes qui émaillent régulièrement cet examen et décrédibilisent les nouvaux bacheliers.
Tu as du remarquer que depuis un certain temps les licenciés camerounais sont régulièrement inscrit en année inferieure quand ils s'inscrivent dans les université françaises, je ne sais pas ce qu'il en est pour les autres pays africains.
Cela ne t'affole pas ou tu restes zen tant que la bière coule à flot et que les "petites" innondent les rues?

Tiens, je rajoute une couche !


Citation:
Vie quotidienne: Dans les couloirs du commerce du sexe à Melen


YAOUNDE - 25 NOVEMBRE 2008
© Christian TCHAPMI, Le Messager


La prostitution a fait son nid dans les quartiers Melen et alentours. Les populations riveraines se plaignent de l’impact de cette activité sur leur progéniture.

Mini ferme, par ici la “ chair fraîche ”


Il est 22h30 ce vendredi 21 novembre 2008. Cramponné à l’arrière de la Toyota Corolla qui le conduit au lieu dit “ Total Melen ”, le reporter a du mal à supporter le froid crépusculaire qui souffle en ce début de week-end sur Yaoundé. Aussitôt sorti du véhicule, j’emprunte à pied le tronçon qui va de “ Total Melen ” au lieu dit “ Carrefour Hôtel Feuguiff ”. Certains débits de boissons sont encore ouverts. Quelques “ couche-tard ” s’y racontent les histoires de la semaine autour d’un verre.

Sous un air de bikutsi à la mode, poissons à la braise ou rôti de poulet agrémentent les conversations. A mesure que j’avance, ma curiosité est captivée par une scène insolite à cette heure de la nuit. Sur les bords de la route, des silhouettes de femmes, à moitié nues, cigarette à la main, se dessinent dans la pénombre. “ Coyotes ; nguess ; bordels ”. C’est ainsi qu’on les appelle dans ce milieu. Négligemment adossées soit à un véhicule garé, soit sur un poteau électrique, ou devant une échoppe, ces femmes, jeunes filles, filles enceintes, grosses, élancées, vieilles, petites, noires, brunes ou albinos, etc. cherchent des clients.

Pour attirer l’attention des passants, elles n’hésitent pas à siffler les potentiels clients. “ Market is so strong tonight ! ”, s’exclame l’une d’elles, la quarantaine environ. “ Je vois que tu es nouveau dans le coin ou alors tu veux me piéger ? C’est l’heure de pointe ! C’est leur journée qui commence maintenant ”, me lance narquois un vendeur de cigarettes. J’ai voulu comprendre pourquoi il y a tant de filles ce soir à cet endroit.

J’ai à peine obtenu cette réponse qu’une fille de joie m’aborde. “ Chaud gars ! On part ? C’est moins cher. Je ferais tout ce que tu veux. Je suis tout à toi. Regardes ”, vante-t-elle tout en déballant d’une main son soutien-gorge, pour me laisser admirer sa forte poitrine. L’autre main soulève ce qui lui tient lieu de jupe. “ Membre ne panique pas. Fais comme un homme. C’est du bon ”, me lance en guise d’encouragement, un de ces “ gros bras ” chargé d’assurer la sécurité des prostituées.

Par souci d’en savoir un peu plus sur ces filles de nuits, je décide de suivre ma compagne du soir. Ashola me conduit dans un couloir obscur à l’arrière d’un établissement financier situé à un jet de pierre de l’ “ hôtel positif ”. La peur au ventre, j’avance. Cinquante mètres plus loin, la porte d’une petite chambre s’ouvre devant nous. C’est une chambre de passe. Un lit, une garde-robe de fortune, un réchaud à pétrole et un tapis, constituent le mobilier de la pièce. “ Tu as une belle chambre hein ! ” lui dis-je cherchant maladroitement à établir la conversation. “ Pardon laisse-moi tes bavardages là. Fais vite. Ne me perds plus le temps. Tu n’es pas le seul client ” me lance-t-elle d’un air empressé.

Etudiantes en quête de “ gagne-pain ”


La scène que je vis depuis mon arrivée à Mini Ferme a tout l’air d’un film policier. Un jeune homme vient de reconnaître sa petite amie parmi les “ vendeuses de sexe ”. Cette dernière lui aurait pourtant affirmé qu’elle est étudiante en faculté de sciences à l’Université de Yaoundé II. Telle une furie, le bonhomme s’éjecte de son véhicule et atterrit sur l’infortunée. S’ensuit une bastonnade que la cop’s n’oubliera sans doute jamais. Ses collègues savourent l’instant. Des éclats de rires et des applaudissements fusent. “ Ça va t’apprendre à venir discuter le territoire ici avec nous ”, lui lancent-elles avec mépris.

Selon des informations recueillies sur place, la majorité des filles de nuit exerçant à Melen sont des étudiantes. Elles suivent des cours en journée et se transforment en “ call girl ” le soir venu. “ Le dehors est très dur et ce n’est pas tout le monde qui a la chance de trouver du travail aujourd’hui. On essaye de joindre les deux bouts en nous offrant dans la rue. Certes des gens nous traitent de tous les noms, mais ce que cela nous rapporte nous aide beaucoup. C’est mieux que rien ”, justifie Clarisse B, étudiante en faculté des Lettres modernes françaises à l’Université de Yaoundé I. Comme elle, de nombreuses étudiantes vendent leur corps pour “ survivre ”. “ Je ne travaille pas ici tous les jours. C’est de vendredi à dimanche soir, que je suis en route parce que c’est le week-end que le pointage paye vraiment ”, explique Clarisse.

La clientèle de ces prostituées est constituée en majorité de “ conducteurs de camions, des joueurs de football, des hommes en tenue, des inconnus et même des hommes mariés ”, témoigne Ashola, prostituée depuis bientôt dix ans. Les prix varient selon les exigences du client. Elles sont prêtes à tout pourvu que ce dernier “ paye bien. Les prix varient de 500 Fcfa à 5 000Fcfa. Que voulez-vous ? Le plaisir a un prix ”, soutient Ashola l’air décontracté. Et de préciser, “ seuls nos clients réguliers ont la priorité. Il est difficile pour nous de rentrer avec un inconnu chez lui. Sauf s’il paye avant de nous embarquer. Parce que la plupart du temps, ils finissent avec nous et ne nous payent pas ”.

Impact néfaste sur les populations riveraines


Les populations de Mini Ferme et ses environs ont le sommeil léger. A cause notamment “ de la musique tonitruante qui fuse des bars et autres boîtes de nuits sept jours sur sept. Le coin étant en permanence bruyant, avec la vente du sexe que cela comporte, il devient difficile de fermer l’œil de toute la nuit ”, se lamente Ernest Kengne, un commerçant. Certains riverains auraient déjà déposé des plaintes auprès des autorités administratives. Malgré la décision du préfet du Mfoundi -selon laquelle les bars et autres débits de boissons devraient fermer à partir de vingt trois heures- “ Rien n’est fait jusqu’ici. Les gérants de bars n’en font qu’à leur tête. Ils ferment quand ils veulent ”, regrette Ernest.

En plus du facteur bruit, l’insécurité a également élu domicile à Melen. “ Partout où il y a les prostituées, les malfrats et les bandits de grands chemins ne manquent pas. C’est dire combien nos vies sont en danger ”, déplore Mireille Ekounda, ménagère. Plus grave, “ nos pauvres enfants qui vivent au quotidien cette prostitution ne finiront-ils pas par s’y jeter ? ”, s’inquiète cette mère de famille soucieuse de l’avenir de sa progéniture.


Mais jofrère va nous dire qu'en france aussi , il y a des cas de jeunes étudiantes qui se prostituent , donc qu'il n'y a pas le feu au lac !
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Jofrere
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MessagePosté le: Mer 26 Nov 2008 12:23    Sujet du message: Répondre en citant

Lorsqu'on relaye une information à destination d'un groupe de personnes, la moindre des choses est de comprendre cette information et de la vérifier un minimum. C'est peut-être un détail pour toi, pour moi c'est fondamental.
Quand le site 20mai.net titre:

Citation:
Le top 100 des meilleures universités d’Afrique; aucune université du Cameroun classée


Ils sont soit malhonnêtes soit très legers. Il ne s'agit pas d'un classement des mailleures universitées en Afrique. Il ne s'agit pas non plus du nombre de publications comme tu persistes à le dire, il s'agit uniquement de la visibilité de ces publications sur internet. Mais ce point ne semble pas te troubler plus que ça. La qualité des universités, le nombres des publication, les publication visibles sur le net, tout ça pour toi, c'est le même niveau de données.

J'en profite pour te transmettre ces quelques sites d'universités camerounaises, ça existe aussi:

http://www.iford-cm.org/Accueil.htm
http://www.iai-cameroun.com/ecole.html?rubrique15
http://www.trustech.org/

Le vrai problème avec toi plus précisément, ce n'est pas que tout ce que tu transmets est faux, c'est que tu n'as aucune distance critique par rapport aux textes, chiffres ou ouvrages que tu cites. Je me souviens d'une discussion sur la prostitution camerounaise en France où tu avais relayédes chiffres totalement farfelus.

Quand je lis
Citation:
Selon des informations recueillies sur place, la majorité des filles de nuit exerçant à Melen sont des étudiantes. Elles suivent des cours en journée et se transforment en “ call girl ” le soir venu.
.
je suppose qu'on est sommé de croire sur parole une affirmation tant imprécise que pas étayée du tout. Ce qui est inquiétant c'est que la question ne t'effleure même pas l'esprit.
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Didier_Daan
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MessagePosté le: Jeu 27 Nov 2008 00:41    Sujet du message: Répondre en citant

Jofrere a écrit:
Le vrai problème avec toi plus précisément, ce n'est pas que tout ce que tu transmets est faux, c'est que tu n'as aucune distance critique par rapport aux textes, chiffres ou ouvrages que tu cites. Je me souviens d'une discussion sur la prostitution camerounaise en France où tu avais relayédes chiffres totalement farfelus.

Les vrais problèmes avec toi, c'est:
1- tu ne sais pas grand-chose du Cameroun sinon rien (cf. tes 1ers posts de ce topic) mais tu en parles. Il faut que tu fasses le sabitou. C'est de l'imposture!
2- Tu ne sais rien du Cameroun et encore moins de son "mystère"- que tu ne comprends pas dixit toi, mais pour essayer d'apporter un semblant de critique, tu te caresses en public pas en parlant du fond du sujet, mais des trucs accessoires, comme la méthode de ce ranking. C'est auto-jouissant, mais roublard!
Soit dit en passant, je veux bien qu'on nous fasse un autre ranking avec d'autres critères "objectifs", et les unis Camerounaises ne seront toujours pas parmi les top. Et ce n'est pas en englobant aussi la faillite du système académique des pays Afrofrancophones dans leur ensemble que çà pourrait soit contredire quelqu'un ou même "relativiser" la m**** d'un pays dont DES ressortissants à l'Etranger brillent dans les institutions universitaires et de recherche, firmes, etc., etc. Et d'ailleurs s'ils sont tant à l'Etranger, comment encore essayer de "relativiser" le "cauchemar" qu'ils endurent dans leur pays d'origine??? Comment "prendre du recul" fasse à cela??
J'ai fini par comprendre que lorsque tu es coincé, lorsque tu ne sais quoi dire, mais par réflexe de toujours paraître quelqu'un d'"objectif", "mesuré", tu vas nous produire quelques belles phrases pour parer à ton vide sur certains sujets. C'est ainsi que j'ai compris ton "cfa, discussion de bistro". Je ne l'ai pas oublié... Maintenant c'est sur l'enseignement sup au Cameroun.
Désolé de faire personnel, mais....
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Tchoko
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MessagePosté le: Jeu 27 Nov 2008 07:14    Sujet du message: Répondre en citant

Jofrere a raison dans un certain sens, mais juste sur la forme, pas sur le fond selon moi. Sur un autre forum, j'avais été surpris du fait qu'on brandisse ce classement de Webomotrics comme la confirmation de toutes les misères du système universitaire Camerounais comparativement aux autres pays africains alors que les critères utilisés pour l'établir (la présence sur le web) ne sont pas exactement ceux qu'on utilise habituellement pour classer les universités (niveau des profs, infrastructures, sélection des élèves, placement à la sortie, recherche, partenariats internationaux, etc). C'est d'ailleurs bien mentionné sur le site en question (et Jofrere l'a aussi rappelé) :
Citation:
The original aim of the Ranking was to promote Web publication, not to rank institutions.
http://www.webometrics.info/about_rank.html
Ca, c'est pour la forme.

Parce que sur le fond, et c'est là où je rejoins les autres, c'est que je reste convaincu (c'est une opinion personnelle) que si on fait un vrai classement avec les vrais critères que j'ai cités plus haut, il n'est pas certain qu'on retrouve des universités Camerounaises en tête de classement ou en meilleure position. Il ne faut pas être sorti de Mars pour savoir que le système universitaire dans notre pays est quand même sclérosé. Tous ceux qui ont étudié à l'Université de Douala ou de Yaoundé ne vous diront pas le contraire. Si beaucoup s'accordent à dire que nos profs sont bons selon NOS critères (ils font les cours sans lire les bords, ont été formés dans les meilleures universités occidentales, donnent des épreuves archi difficiles, bons pédagogues, etc), la réalité est que le manque de moyens mis à leur disposition (internet 24/24, bibliothèques bien garnies, ordinateurs à profusion, etc) fait qu'une bonne part d'entre eux ne renouvelle pas leurs connaissances et continue parfois de distiller des enseignements obsolètes. On ne va pas demander à un prof qui ne gagne pas grand chose d'aller acheter à 100$ sur le net les dernières publications relatives à ses activités de recherche dans une revue scientifique on line. Donc concrètement, même si les choses continuent d'évoluer un peu, ça reste quand même globalement inquiétant.

Pour le reste, les quelques liens que Jofrere a cités sont plutôt inquiétants. Ca ne fait plutôt que confirmer que les universités de notre pays n'ont pas encore compris l'utilité ou l'urgence d'avoir une présence sur le net puisqu'elle ne nous a donné que des liens d'instituts ou d'écoles privées. Mais des 7 universités publiques d'Etat (si on compte la nouvelle de Maroua), combien ont des sites webs en bonne et due forme à part l'université de Dschang (et Yaoundé 2 à un moment) ? Si vous les trouvez, je suis preneur. Un autre exemple, le site de l'école polytechnique de Yaoundé qui est censée former l'élite de nos ingénieurs ne fonctionne pas depuis x mois (je leur avais envoyé un mail à cet effet l'année dernière je crois, mais rien depuis...). : http://www.enspy.org/
S'ils ont un autre site, merci de me l'envoyer (et de leur dire au passage de se débrouiller pour le référencer).

Sur cette page, il y a une liste globale (peut etre pas exhaustive) des établissements d'enseignements supérieurs camerounais :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Enseignement_sup%C3%A9rieur_au_Cameroun
Et quand on voit le nombre de "Page not found", ça fait peur...

Bref, c'est un débat qu'on pourrait ne jamais finir.Laughing
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bamiléké
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MessagePosté le: Jeu 27 Nov 2008 13:35    Sujet du message: Répondre en citant

Ton scepticisme forcenné est étonnant. Confused

Je crois que tu représentes l'archétype de "l'intello africain" (souvent francophone il faut bien l'avouer...) empétré dans un formalisme mental inquiétant. Comme le note Tchoko:

Citation:
Jofrere a raison dans un certain sens, mais juste sur la forme, pas sur le fond selon moi


Voilà le problème ! On fait du verbiage sur la forme des choses, on bloque sur les détails, on relativise tout, on se compare à plus nul pour se satisfaire d'une médiocrité chronique. Ne jamais voir, ni chercher à voir, le fond du problème.
Avec une telle attitude, résoudre les problèmes relève de la magie !!!!
Chaque fois qu'on te décrit une évidence, tu demandes d'abord quels sont les sources de l'info, alors qu'il suffit d'ètre sur place et d'ouvrir les yeux et les oreilles pour que cela soit palpable.

Cela me fait penser à Biya, qui face aux dénonciations d'enrichissement illicite scandaleux des membres de son entourage, enrichisement qui pouvait aisément se constater en regardant le train de vie de ces personnes issues de nulle part et n'ayant aucune activité pouvant justifier de telles richesses, demander au journaliste "ou sont les preuves?".
Il a la mème posture mentale que toi.
Les signes exterieurs de richesses étaient indicatifs, mais comme le journaliste n'avait pas les numeros de compte en banque des personnes soupçonnées, Biya à tout balayé du revers de la main!
Au lieux de constater l'evidence du problème et agir en conséquence, on perd son temps à ergoter sur des anecdotes périphériques... et on s'enfonce.

Comme le dit D Daan, tu ne connais pas du tout le Cameroun.


Citation:
Ils sont soit malhonnêtes soit très legers. Il ne s'agit pas d'un classement des mailleures universitées en Afrique. Il ne s'agit pas non plus du nombre de publications comme tu persistes à le dire, il s'agit uniquement de la visibilité de ces publications sur internet. Mais ce point ne semble pas te troubler plus que ça. La qualité des universités, le nombres des publication, les publication visibles sur le net, tout ça pour toi, c'est le même niveau de données.


C'est plutot toi qui est léger. Ne crois tu pas que l'auteur de cet article à en effet pris le critère du nombre de publication et leur visibilité sur le net , comme TRES indicatif de la qualité des universités? A quoi cela sert d'eventuellement publier sans rendre visible les publications? Cela devrait rentrer dans la logique des "intellectuels " qui nous gouvernent non? Nous sommes au 21e siècle et négliger cet outil de communication et d'information relève,du peux de sérieux de nos institutions. On n'ose imaginer le reste ! Cela devrait te mettre la puce à l'oreille, mais non ! Shocked
Sinon; alors tous les indices se valent, de la qualité de la cantine à la propreté des toilettes ! Rolling Eyes
Ou alors on va nous dire qu'il n'y a pas d'argent? Mème la Somalie en trouve ! Evil or Very Mad


Citation:
Citation:
Selon des informations recueillies sur place, la majorité des filles de nuit exerçant à Melen sont des étudiantes. Elles suivent des cours en journée et se transforment en “ call girl ” le soir venu.


Je suppose qu'on est sommé de croire sur parole une affirmation tant imprécise que pas étayée du tout. Ce qui est inquiétant c'est que la question ne t'effleure même pas l'esprit


Vu l'état de pauvreté inquiétant de la population camerounaise et des étudiants en particulier
Vu le cout des études
Vu l'état de dégradation des moeurs
Ce que relate le journaliste est plus que plausible... et facilement vérifiable... en attendant qu'une ONG occidentale le dise pour que tu daignes peut ètre y préter attention...

Au fait tu disais un jour avoir l'intention de rentrer au pays, qu'en est il ? (je crains le choc !) Laughing

PS: saches que nous ne sommes pas fou et que nous pouvons évaluer nous mème la crédibilité d'une info ou pas!
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Didier_Daan
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MessagePosté le: Jeu 27 Nov 2008 18:48    Sujet du message: Répondre en citant

Tchoko a écrit:
Jofrere a raison dans un certain sens, mais juste sur la forme, pas sur le fond selon moi. Sur un autre forum, j'avais été surpris du fait qu'on brandisse ce classement de Webomotrics comme la confirmation de toutes les misères du système universitaire Camerounais comparativement aux autres pays africains alors que les critères utilisés pour l'établir (la présence sur le web) ne sont pas exactement ceux qu'on utilise habituellement pour classer les universités (niveau des profs, infrastructures, sélection des élèves, placement à la sortie, recherche, partenariats internationaux, etc). C'est d'ailleurs bien mentionné sur le site en question (et Jofrere l'a aussi rappelé) :
Citation:
The original aim of the Ranking was to promote Web publication, not to rank institutions.
http://www.webometrics.info/about_rank.html
Ca, c'est pour la forme.

Hi Tchoko!
Avant de mettre ce link ici, j'ai essayé en vain de voir ce www.webometrics.info. Mais j'ai pu lire après les critères sur un autre site, ou du moins le critère de ce ranking. Il s'agit bien de visibilité sur le Net. Mais aujourd'hui, telle que la science et la publication sont altérées par le Net, on se choque au dilemme "visibilité-publication" dont parlait Bams. Alors on pourrait dire que qui n'a pas de présence sur le Net n'est rien. C'est discutable et il y en a qui ont leurs arguments déjà prêts, mais à mon avis le Cameroun ne fait rien, ou fait peu dans le sens d'améliorer la situation.
Je n'ai pas de mal à dire que ce ranking, aussi discutable et suspect soit-il, est UNE représentation de l'état RÉEL de l'enseignement et de la recherche de ce qui reste du Cameroun. Je sais, je sais, il y a des publications de résultats de recherche des camerounais, mais en général en tant que CO-AUTEURS et avec des auteurs étrangers (les directeurs de thèses). Normal, vu que ces publications dérivent surtout des thèses, qui sont comme on peut l'imaginer, soutenues à l'étranger fait du manque de moyens du Cameroun.
Tchoko a écrit:
Parce que sur le fond, et c'est là où je rejoins les autres, c'est que je reste convaincu (c'est une opinion personnelle) que si on fait un vrai classement avec les vrais critères que j'ai cités plus haut, il n'est pas certain qu'on retrouve des universités Camerounaises en tête de classement ou en meilleure position. Il ne faut pas être sorti de Mars pour savoir que le système universitaire dans notre pays est quand même sclérosé. Tous ceux qui ont étudié à l'Université de Douala ou de Yaoundé ne vous diront pas le contraire.

J'ai fait Ngoa en 90 et franchement, j'ai du mal à encaisser ce "relativisme" qu'on nous sert ici.
Tchoko a écrit:
Si beaucoup s'accordent à dire que nos profs sont bons selon NOS critères (ils font les cours sans lire les bords, ont été formés dans les meilleures universités occidentales, donnent des épreuves archi difficiles, bons pédagogues, etc),

Pas seulement dans les unis occidentales. Il y en a qui ont été formés au pays-même. Beaucoup des brillants enseignants étaient des anciens étudiants des Njoh Mouéllé, Owona, Mbella Mbappé... Bon après, des gars comme Hubert Mono Ndzana ont apparu dans les amphis et à la direction des examens et concours. Et on a les résultats aujourd'hui...
Tchoko a écrit:
la réalité est que le manque de moyens mis à leur disposition (internet 24/24, bibliothèques bien garnies, ordinateurs à profusion, etc) fait qu'une bonne part d'entre eux ne renouvelle pas leurs connaissances et continue parfois de distiller des enseignements obsolètes. On ne va pas demander à un prof qui ne gagne pas grand chose d'aller acheter à 100$ sur le net les dernières publications relatives à ses activités de recherche dans une revue scientifique on line. Donc concrètement, même si les choses continuent d'évoluer un peu, ça reste quand même globalement inquiétant.

C'est le résultat du machiavélisme économique pour maintien au pouvoir du président du Cameroun. On a vu dès 90 la paupérisation du corps enseignant (pour affaiblir l'opposition), en même temps que le désintéressement des secteurs de l'éducation et de l'enseignement. A la place, on a libéralisé la licence pour l'ouverture des bistros (çà devrait t'intéresser cà, Jofrère. Non?), et mis l'accent sur l'industrie de la fête et du paraître (cf. http://www.grioo.com/ar,photos_chantal_biya_nommee_ambassadrice_de_bonne_volonte_de_l_unesco,15668.html). Entre autre... J'oublie de parler de la gangrène du tribalisme institutionnalisé. L'admission en cycle supérieur et soutenances de thèses sont conditionnées par l'appartenance à une tribu dans certaines fac, comme celle de philo et sociologie. Passons.
Pour ce qui est du matériel d'enseignement, rien à cirer. Je me souviens que à la biblio de Ngoa, il y avait soit des livres ayant perdu des pages, ou des publications du grand parti national. Bon les "fronteurs" étaient obligés d'aller payer l'abonnement au CCF. Et voilà pourquoi un Jofrère rencontre aujourd'hui des Camerounais bien "calés" en France. Il ne voit que le résultat, mais pas qu'il à faire à des débrouillards.
Tchoko a écrit:
Pour le reste, les quelques liens que Jofrere a cités sont plutôt inquiétants. Ca ne fait plutôt que confirmer que les universités de notre pays n'ont pas encore compris l'utilité ou l'urgence d'avoir une présence sur le net puisqu'elle ne nous a donné que des liens d'instituts ou d'écoles privées. Mais des 7 universités publiques d'Etat (si on compte la nouvelle de Maroua), combien ont des sites webs en bonne et due forme à part l'université de Dschang (et Yaoundé 2 à un moment) ? Si vous les trouvez, je suis preneur. Un autre exemple, le site de l'école polytechnique de Yaoundé qui est censée former l'élite de nos ingénieurs ne fonctionne pas depuis x mois (je leur avais envoyé un mail à cet effet l'année dernière je crois, mais rien depuis...). : http://www.enspy.org/
S'ils ont un autre site, merci de me l'envoyer (et de leur dire au passage de se débrouiller pour le référencer).

Sur cette page, il y a une liste globale (peut etre pas exhaustive) des établissements d'enseignements supérieurs camerounais :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Enseignement_sup%C3%A9rieur_au_Cameroun
Et quand on voit le nombre de "Page not found", ça fait peur...

Bref, c'est un débat qu'on pourrait ne jamais finir.Laughing

Je me félicite que Jofrère ait donné ces références d'une clarté et message indéniables et surtout d'une vérité irrefutable, à faire vaciller tout "relativisme" Laughing
J'ai été moi aussi plusieurs fois frustré du nombre de site qui ne fonctionnent pas. Et si même celui de polytech ne fonctionne, alors c'est grave.
MAIS bizarrement, le site de l'Université des Montagnes, oui cette "université des Bamilékés", comme on a voulu la taxer, est bien fonctionnel - http://www.udesmontagnes.org/.
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Didier_Daan
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MessagePosté le: Jeu 27 Nov 2008 18:54    Sujet du message: Répondre en citant

bamiléké a écrit:
Au fait tu disais un jour avoir l'intention de rentrer au pays, qu'en est il ? (je crains le choc !) Laughing

Quoi?? Rentrer pour faire quoi? Avec autant de "distance critique par rapport aux textes et chiffres", avec autant de "relativisme", je pense qu'il pourra aisément "changer le système de l'intérieur".
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bamiléké
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MessagePosté le: Ven 28 Nov 2008 20:08    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
MAIS bizarrement, le site de l'Université des Montagnes, oui cette "université des Bamilékés", comme on a voulu la taxer, est bien fonctionnel - http://www.udesmontagnes.org/.


Mais D Daan, tu veux ètre accusé de "pleurnicherie paranoiaque"?
Ou alors c'est ta volonté cachée d'exercer ton "hégemonie tribale" ?
C'est quoi encore cette histoire de bamimachins?
Tu veux le Rwanda au Cameroun ou quoi?
Limites toi de dénoncer la françafrique dans ce qu'elle a de plus évident, le reste est trop subtile pour certaines de nos "lumières conscientisées".
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Didier_Daan
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MessagePosté le: Jeu 29 Jan 2009 23:48    Sujet du message: Répondre en citant

Cameroun. Inventaire préoccupant des violations des droits humains

Amnesty International a rendu public ce jeudi 29 janvier un rapport sur la situation alarmante des droits humains au Cameroun, accusant le gouvernement de violations flagrantes, telles que des homicides et des actes de torture, sur une période de plus de dix ans.

Les violations répertoriées dans le rapport sont le fait principalement de la répression de la dissidence politique.

« L’opposition politique n’est pas tolérée au Cameroun, a expliqué Tawanda Hondora, directeur adjoint du programme Afrique d’Amnesty International. Toute dissidence est étouffée soit par la violence, soit par le détournement de la justice pour réduire les personnes qui émettent des critiques au silence. »

Les forces de sécurité camerounaises ont régulièrement recours à une force excessive et injustifiée, et les auteurs de ces agissements bénéficient presque toujours de l’impunité.

Vers la fin du mois de février 2008, les forces de sécurité ont tué pas moins de 100 civils au cours de manifestations contre l’augmentation du coût de la vie. Amnesty International a vu des photographies et reçu des témoignages suggérant que certaines des victimes ont été tuées à bout portant, alors qu’aucun effort n’avait été fait pour privilégier une arrestation.

« Les procès iniques, les manœuvres d’intimidation et de harcèlement, allant notamment jusqu’aux menaces de mort, sont systématiquement utilisés par les autorités pour réprimer les critiques formulées par la classe politique, les défenseurs des droits humains et les journalistes, a ajouté Tawanda Hondora.

La loi du silence imposée aux médias est particulièrement préoccupante. Si un journaliste est considéré comme trop critique à l’égard du gouvernement, il est réduit au silence – et les stations de radio et chaînes de télévision se voient contraintes de cesser leurs activités. »

Le journaliste Michel Mombio a été arrêté en septembre 2008 et a passé dix jours en garde à vue. Il a ensuite été transféré à la prison centrale de la capitale, Yaoundé, et inculpé d’escroquerie et de chantage. Il était toujours détenu en janvier 2009, sans avoir été jugé.

Des journalistes couvrant les manifestations de rue de février 2008 ont été agressés par des membres des forces de sécurité. Parmi les victimes figuraient un caméraman de la chaîne de télévision Canal 2 International ; il a été roué de coups puis arrêté, et sa caméra a été détruite. Il n’a été remis en liberté qu’après que des soldats l’eurent obligé à les payer.

Selon le rapport d’Amnesty International, les conditions carcérales au Cameroun sont caractérisées par l’insuffisance tant de la nourriture que des soins médicaux, ainsi que par la surpopulation. Trop souvent, les mineurs sont incarcérés au côté des adultes, et la séparation entre détenus hommes et femmes est inadaptée, ce qui donne lieu à des actes de violence et d’exploitation, sexuelles notamment.

Les prisons seraient infestées de rats et de cafards, et certains détenus dorment dans les toilettes, faute d’autre lieu où se reposer.

Amnesty International a rendu public ce jeudi 29 janvier un rapport sur la situation alarmante des droits humains au Cameroun, accusant le gouvernement de violations flagrantes, telles que des homicides et des actes de torture, sur une période de plus de dix ans.

Les violations répertoriées dans le rapport sont le fait principalement de la répression de la dissidence politique.

« L’opposition politique n’est pas tolérée au Cameroun, a expliqué Tawanda Hondora, directeur adjoint du programme Afrique d’Amnesty International. Toute dissidence est étouffée soit par la violence, soit par le détournement de la justice pour réduire les personnes qui émettent des critiques au silence. »

Les forces de sécurité camerounaises ont régulièrement recours à une force excessive et injustifiée, et les auteurs de ces agissements bénéficient presque toujours de l’impunité.

Vers la fin du mois de février 2008, les forces de sécurité ont tué pas moins de 100 civils au cours de manifestations contre l’augmentation du coût de la vie. Amnesty International a vu des photographies et reçu des témoignages suggérant que certaines des victimes ont été tuées à bout portant, alors qu’aucun effort n’avait été fait pour privilégier une arrestation.

« Les procès iniques, les manœuvres d’intimidation et de harcèlement, allant notamment jusqu’aux menaces de mort, sont systématiquement utilisés par les autorités pour réprimer les critiques formulées par la classe politique, les défenseurs des droits humains et les journalistes, a ajouté Tawanda Hondora.

La loi du silence imposée aux médias est particulièrement préoccupante. Si un journaliste est considéré comme trop critique à l’égard du gouvernement, il est réduit au silence – et les stations de radio et chaînes de télévision se voient contraintes de cesser leurs activités. »

Le journaliste Michel Mombio a été arrêté en septembre 2008 et a passé dix jours en garde à vue. Il a ensuite été transféré à la prison centrale de la capitale, Yaoundé, et inculpé d’escroquerie et de chantage. Il était toujours détenu en janvier 2009, sans avoir été jugé.

Des journalistes couvrant les manifestations de rue de février 2008 ont été agressés par des membres des forces de sécurité. Parmi les victimes figuraient un caméraman de la chaîne de télévision Canal 2 International ; il a été roué de coups puis arrêté, et sa caméra a été détruite. Il n’a été remis en liberté qu’après que des soldats l’eurent obligé à les payer.

Selon le rapport d’Amnesty International, les conditions carcérales au Cameroun sont caractérisées par l’insuffisance tant de la nourriture que des soins médicaux, ainsi que par la surpopulation. Trop souvent, les mineurs sont incarcérés au côté des adultes, et la séparation entre détenus hommes et femmes est inadaptée, ce qui donne lieu à des actes de violence et d’exploitation, sexuelles notamment.

Les prisons seraient infestées de rats et de cafards, et certains détenus dorment dans les toilettes, faute d’autre lieu où se reposer.

Source: www.amnestyinternational.be/doc/article14194.html
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Didier_Daan
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MessagePosté le: Dim 01 Fév 2009 02:51    Sujet du message: Répondre en citant

Jofrere a écrit:
ce qui est extraordinaire avec vous 2 c'est que vos schémas ne varient jamais. Les conclusions précèdent toujours les faits. La critique du Cameroun est devenue comme une seconde nature, à tel point que vous vous délectez du moindre texte, de la moindre étude allant dans ce sens sans même la plupart du temps prendre la peine de creuser ou d'analyser en profondeur cette info.


L’université, école de la corruption à Yaoundé
Cameroun. Le racket et le clientélisme gangrènent les facs.


YAOUNDÉ, de notre correspondante FANNY PIGEAUD

Les parents de Jean ont dû s’endetter pour payer son inscription en maîtrise à l’école de journalisme de l’université de Yaoundé : le coût, 914 euros, de cette formation représente quatre mois de salaire de sa mère fonctionnaire. «Depuis, ils ont du mal à assurer les trois repas quotidiens de la famille», explique Jean. Problème, le tarif pratiqué par son établissement est illégal : la scolarité dans les universités publiques du Cameroun est fixée par la loi à 76 euros, un montant déjà trop élevé pour beaucoup de Camerounais.

Les responsables de cette école, l’unique formation en journalisme de l’enseignement public, profitent de sa «notoriété» pour rançonner les étudiants sans pour autant assurer des cours de qualité, dénonce l’Association pour la défense des droits des étudiants du Cameroun (Addec). Ce syndicat a osé porter plainte contre le directeur de l’école pour «concussion». Une instruction est en cours. L’action en justice ne vise cependant qu’un pan de la «corruption multiforme» et du manque d’éthique qui gangrènent les sept universités publiques du Cameroun, l’un des pays les plus corrompus du monde, soupire Innocent Futcha, du Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes).

Vache à lait. Pour ses dirigeants, l’université n’est aujourd’hui qu’une vache à lait. Les recteurs captent ainsi une bonne part des budgets universitaires qu’ils utilisent pour l’entretien de leurs «hôtels particuliers» ou les salaires des nombreux membres de leur «cabinet». En toute légalité : tout puissants, nommés par le pouvoir, ils ne peuvent pas être démis de leurs fonctions par leur conseil d’administration. Inscriptions des étudiants, missions à l’étranger, organisation des examens : tous les prétextes sont bons pour s’octroyer chaque année des primes de plusieurs dizaines de milliers d’euros. «C’est du vol institutionnalisé», s’insurge un prof.

Pendant ce temps, le budget de fonctionnement des départements universitaires dépasse rarement les 3 000 euros. Les bâtiments en nombre très insuffisant sont délabrés, les bibliothèques restent vides, les facultés de sciences n’ont pas de laboratoires, les résidences des étudiants, fliqués par des milices au service des recteurs, sont dans un état déplorable, aucun crédit n’est consacré à la recherche et les profs ont des salaires qui leur permettent à peine de vivre (800 euros en fin de carrière).

Certains enseignants, qui ont dû parfois payer pour être recrutés, n’hésitent pas à racketter leurs étudiants : ils les obligent à acheter leurs cours polycopiés sous peine de les priver d’examens, monnayent la validation de leurs unités de valeur. «Pour beaucoup, l’ambition n’est plus de former des savants mais de s’enrichir», déplore un syndicaliste. Les magouilles touchent aussi les concours d’entrée aux grandes écoles : les candidats paient des pots-de-vin de plusieurs milliers d’euros pour être sélectionnés. Des étudiants parviennent ainsi à être admis à l’oral sans avoir passé l’écrit…

C’est au début des années 90, au lendemain de durs mouvements de contestation contre le président Paul Biya, au pouvoir depuis 1982, que la descente aux enfers a commencé : le régime a décidé de reprendre en main l’université, foyer des revendications. Il en a fait une dépendance du parti au pouvoir. Les évolutions de carrière des enseignants n’ont depuis plus grand-chose à voir avec leur niveau académique : elles sont de plus en plus le résultat de relations clientélistes et d’actes d’allégeance au parti. «Il y a une volonté politique de tuer et de prolétariser l’université», juge Innocent Futcha. «On lui donne peu de moyens financiers et on choisit en son sein des individus à qui on accorde des privilèges et qui ont pour mission de faire taire les autres», explique-t-il. «Tout est fait pour mettre en minorité les universitaires de qualité», renchérit un collègue.

«Contre l’avenir». Résultat, si elle compte encore quelques profs brillants, reconnus à l’étranger à défaut de l’être chez eux, l’université camerounaise, autrefois l’une des meilleures du continent africain, est aujourd’hui d’un niveau lamentable. Les étudiants quittent de plus en plus nombreux le pays pour aller se former au Niger, au Mali ou en Guinée, des Etats pourtant moins riches que le Cameroun.

«L’université camerounaise traverse une crise dont personne ne soupçonne l’ampleur», se désespère un professeur. «Ce qui est en train de se passer est un crime contre l’avenir du pays, poursuit-il. Pourtant, ça n’émeut plus personne.»

Source: Libération, 31/01/09
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Didier_Daan
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MessagePosté le: Sam 21 Fév 2009 10:46    Sujet du message: Répondre en citant

Pendant que les Antilles redécouvrent le "drame Français", au Cameroun, Le pays de la "démocratie avancée", on continue à pratiquer le sport national.

DETOURNEMENT DE FONDS : Les prochaines cibles de l’opération Epervier
Liste des camerounais soupconnés de crimes économiques contre le Cameroun
La liste des suspects provoque des frayeurs dans le gouvernement. Certains pensent à une explosion du régime, si toutes ces personnes venaient finalement à être poursuivies et…
http://cameroun-online.com/actualite,actu-3509.html

Bien entendu, il manque à la tête de cette liste, le nom du principal instigateur: Paul Biya!!!
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MessagePosté le: Sam 21 Fév 2009 12:03    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
DETOURNEMENT DE FONDS : Les prochaines cibles de l’opération Epervier
Liste des camerounais soupconnés de crimes économiques contre le Cameroun
La liste des suspects provoque des frayeurs dans le gouvernement. Certains pensent à une explosion du régime, si toutes ces personnes venaient finalement à être poursuivies et…
http://cameroun-online.com/actualite,actu-3509.html

Bien entendu, il manque à la tête de cette liste, le nom du principal instigateur: Paul Biya

Mais Didier Daan,qu'est-ce qui se passe? mets toi à la page, ce article date de plus d'un an?!Moi j'avais cru qu'il s'agissait d'une nouvelle liste!
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Alex
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MessagePosté le: Lun 23 Fév 2009 10:32    Sujet du message: Répondre en citant

Didier_Daan a écrit:
Cameroun. Inventaire préoccupant des violations des droits humains

Amnesty International a rendu public ce jeudi 29 janvier un rapport sur la situation alarmante des droits humains au Cameroun, accusant le gouvernement de violations flagrantes, telles que des homicides et des actes de torture, sur une période de plus de dix ans.

Les violations répertoriées dans le rapport sont le fait principalement de la répression de la dissidence politique.

« L’opposition politique n’est pas tolérée au Cameroun, a expliqué Tawanda Hondora, directeur adjoint du programme Afrique d’Amnesty International. Toute dissidence est étouffée soit par la violence, soit par le détournement de la justice pour réduire les personnes qui émettent des critiques au silence. »

Les forces de sécurité camerounaises ont régulièrement recours à une force excessive et injustifiée, et les auteurs de ces agissements bénéficient presque toujours de l’impunité.

Vers la fin du mois de février 2008, les forces de sécurité ont tué pas moins de 100 civils au cours de manifestations contre l’augmentation du coût de la vie. Amnesty International a vu des photographies et reçu des témoignages suggérant que certaines des victimes ont été tuées à bout portant, alors qu’aucun effort n’avait été fait pour privilégier une arrestation.

« Les procès iniques, les manœuvres d’intimidation et de harcèlement, allant notamment jusqu’aux menaces de mort, sont systématiquement utilisés par les autorités pour réprimer les critiques formulées par la classe politique, les défenseurs des droits humains et les journalistes, a ajouté Tawanda Hondora.

La loi du silence imposée aux médias est particulièrement préoccupante. Si un journaliste est considéré comme trop critique à l’égard du gouvernement, il est réduit au silence – et les stations de radio et chaînes de télévision se voient contraintes de cesser leurs activités. »

Le journaliste Michel Mombio a été arrêté en septembre 2008 et a passé dix jours en garde à vue. Il a ensuite été transféré à la prison centrale de la capitale, Yaoundé, et inculpé d’escroquerie et de chantage. Il était toujours détenu en janvier 2009, sans avoir été jugé.

Des journalistes couvrant les manifestations de rue de février 2008 ont été agressés par des membres des forces de sécurité. Parmi les victimes figuraient un caméraman de la chaîne de télévision Canal 2 International ; il a été roué de coups puis arrêté, et sa caméra a été détruite. Il n’a été remis en liberté qu’après que des soldats l’eurent obligé à les payer.

Selon le rapport d’Amnesty International, les conditions carcérales au Cameroun sont caractérisées par l’insuffisance tant de la nourriture que des soins médicaux, ainsi que par la surpopulation. Trop souvent, les mineurs sont incarcérés au côté des adultes, et la séparation entre détenus hommes et femmes est inadaptée, ce qui donne lieu à des actes de violence et d’exploitation, sexuelles notamment.

Les prisons seraient infestées de rats et de cafards, et certains détenus dorment dans les toilettes, faute d’autre lieu où se reposer.

Amnesty International a rendu public ce jeudi 29 janvier un rapport sur la situation alarmante des droits humains au Cameroun, accusant le gouvernement de violations flagrantes, telles que des homicides et des actes de torture, sur une période de plus de dix ans.

Les violations répertoriées dans le rapport sont le fait principalement de la répression de la dissidence politique.

« L’opposition politique n’est pas tolérée au Cameroun, a expliqué Tawanda Hondora, directeur adjoint du programme Afrique d’Amnesty International. Toute dissidence est étouffée soit par la violence, soit par le détournement de la justice pour réduire les personnes qui émettent des critiques au silence. »

Les forces de sécurité camerounaises ont régulièrement recours à une force excessive et injustifiée, et les auteurs de ces agissements bénéficient presque toujours de l’impunité.

Vers la fin du mois de février 2008, les forces de sécurité ont tué pas moins de 100 civils au cours de manifestations contre l’augmentation du coût de la vie. Amnesty International a vu des photographies et reçu des témoignages suggérant que certaines des victimes ont été tuées à bout portant, alors qu’aucun effort n’avait été fait pour privilégier une arrestation.

« Les procès iniques, les manœuvres d’intimidation et de harcèlement, allant notamment jusqu’aux menaces de mort, sont systématiquement utilisés par les autorités pour réprimer les critiques formulées par la classe politique, les défenseurs des droits humains et les journalistes, a ajouté Tawanda Hondora.

La loi du silence imposée aux médias est particulièrement préoccupante. Si un journaliste est considéré comme trop critique à l’égard du gouvernement, il est réduit au silence – et les stations de radio et chaînes de télévision se voient contraintes de cesser leurs activités. »

Le journaliste Michel Mombio a été arrêté en septembre 2008 et a passé dix jours en garde à vue. Il a ensuite été transféré à la prison centrale de la capitale, Yaoundé, et inculpé d’escroquerie et de chantage. Il était toujours détenu en janvier 2009, sans avoir été jugé.

Des journalistes couvrant les manifestations de rue de février 2008 ont été agressés par des membres des forces de sécurité. Parmi les victimes figuraient un caméraman de la chaîne de télévision Canal 2 International ; il a été roué de coups puis arrêté, et sa caméra a été détruite. Il n’a été remis en liberté qu’après que des soldats l’eurent obligé à les payer.

Selon le rapport d’Amnesty International, les conditions carcérales au Cameroun sont caractérisées par l’insuffisance tant de la nourriture que des soins médicaux, ainsi que par la surpopulation. Trop souvent, les mineurs sont incarcérés au côté des adultes, et la séparation entre détenus hommes et femmes est inadaptée, ce qui donne lieu à des actes de violence et d’exploitation, sexuelles notamment.

Les prisons seraient infestées de rats et de cafards, et certains détenus dorment dans les toilettes, faute d’autre lieu où se reposer.

Source: www.amnestyinternational.be/doc/article14194.html


Un cas de violation flagrant parmi tant d'autres Crying or Very sad

Yaoundé : Un enseignant jugé pour outrage au président Biya

J.B. Ketchateng, Le Messager a écrit:
L'affaire de Fube Roland Fonwi Tita a été renvoyée au 05 mars hier au Tpi du centre administratif.

Le tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif examinait hier jeudi 19 février de nombreuses d'affaires d'escroquerie et de menaces, dont quelques unes suivant la procédure du flagrant délit. Parmi celles-ci, il se trouvait notamment un procès qui oppose le ministère public, chargé de défendre l'intérêt général, à Fube Roland Fonwi Tita, un jeune enseignant de sciences à Yaoundé.Le motif des poursuites est simple et grave: "outrage au président de la République et autres".

Mais l'accusé qui se trouve détenu à la prison de Kondengui n'a pas pu se défendre, les juges ayant renvoyé la cause au 5 mars prochain. Tenant compte de l'importance des témoins en l'espèce, le tribunal a en effet déclaré qu'il devait tout d'abord entendre les personnes qui ont assisté à cette affaire " comme on n'en voit plus dans les tribunaux depuis les années 1990 marquées par les revendications démocratiques et les critiques acerbes et irrévérencieuses contre le régime du Renouveau et ses dirigeants ", selon le mot de M. Che, un collègue de l'accusé.

Fube Roland Fonwi Tita a en effet été arrêté à bord d'un taxi, selon les témoignages de membres de sa famille et de ses collègues de l'English high school of Yaoundé, le 30 janvier dernier, alors que le président de la République et son épouse revenaient de Libreville où Paul Biya et ses pairs résolvaient la crise née des placements de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (Beac) à la Société générale en France. " Il a fait un commentaire qui disait qu'il n'était pas normal que les routes soient ainsi bloquées.Il a dit qu'il aurait été préférable pour tous qu'il prenne le chemin des airs avec un hélicoptère ", explique un de ses collègues.

C'est alors qu'un passager du taxi qui devait le transporter à Nkolmbong, où l'attendaient des élèves de la Christian comprehensive high school où il dispense également des enseignements de géologie et de chimie, ordonne au taximan de diriger son taxi à la direction nationale de la police judiciaire. Il [le passager] aurait brandi une arme et menacé le chauffeur ", explique encore un collègue de l'infortuné professeur de sciences diplômé de l'Ecole normale supérieure de Bambili et de l'université de Yaoundé I où il a obtenu une licence.

Après la Pj d'Elig-Essono, Fube Roland Fonwi Tita est plutôt renvoyé avec l'homme qui l'a interpellé à la … présidence de la République. " Il a dit qu'on lui a posé de nombreuses questions entre 13h et 21h sur un projet d'attentat contre les autorités, on lui a placé une plaque indiquant son nom et des accusations portées contre lui, on l'a pris en photo, obligé à signer un procès-verbal où il était marqué qu'il est sans-emploi avant de le ramener au secrétariat d'Etat à la Défense. N'eût été une âme charitable, nous n'aurions jamais su où il était dès qu'on s'est inquiété de ne pas le retrouver ", témoigne Ernest, un parent de M. Fube.

Placé sous mandat de dépôt le 04 février 2009 à la prison de Kondengui, Fube Roland Fonwi Tita s'est déjà présenté deux fois devant ses juges. Mais son dossier n'a pas avancé et ses avocats qui ne voulaient " pas parler de cette affaire " n'ont pas pu expliquer davantage la situation de leur client. Au grand dam de M. Eyong Tarh, le directeur de l'English high school of Yaoundé à Obili où M. Fube a laissé ses élèves. " Nous avons appelé tous ceux qui peuvent être intéressés par ce cas à agir pour qu'il soit libéré ", a toutefois indiqué M. Eyong Tarh.

YAOUNDE - 20 FEVRIER 2009
© J.B. Ketchateng, Le Messager
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Didier_Daan
Bon posteur


Inscrit le: 16 Mai 2006
Messages: 569

MessagePosté le: Mar 24 Fév 2009 09:17    Sujet du message: Répondre en citant

afrobeat a écrit:
Mais Didier Daan,qu'est-ce qui se passe? mets toi à la page, ce article date de plus d'un an?!Moi j'avais cru qu'il s'agissait d'une nouvelle liste!

C'est possible qu'elle soit une ancienne liste. Qu'est-ce que çà change dans ce sport national?
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Didier_Daan
Bon posteur


Inscrit le: 16 Mai 2006
Messages: 569

MessagePosté le: Mar 24 Fév 2009 09:25    Sujet du message: Répondre en citant

bamiléké a écrit:
Mais D Daan, tu veux ètre accusé de "pleurnicherie paranoiaque"?
Ou alors c'est ta volonté cachée d'exercer ton "hégemonie tribale" ?
C'est quoi encore cette histoire de bamimachins?
Tu veux le Rwanda au Cameroun ou quoi?
Limites toi de dénoncer la françafrique dans ce qu'elle a de plus évident, le reste est trop subtile pour certaines de nos "lumières conscientisées".

Ben et puis quoi encore?! Il yen a qui avancent!!!
Enseignement supérieur: Le Cameroun a ses “ premiers ” pharmaciens
Les diplômes des deux premières promotions d’étudiants en pharmacie de l’Université des Montagnes ont été validés par le Cameroun.

http://www.cameroon-info.net/cmi_show_news.php?id=24572
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