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ZIMBABWE: Etude historique critique.
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Nato
Grioonaute


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MessagePosté le: Sam 28 Juin 2008 23:02    Sujet du message: ZIMBABWE: Etude historique critique. Répondre en citant

Bonjour,
En général, je me mefie des médias de tout bord. Cela parcequ'ils relèguent l'opinion de ceux qui les contrôlent...cependant, je me mefie aussi de nos Chefs d'Etat qui eux aussi savent déja comment les utiliser et utiliser la foule...Effectivement Mugabe est objet de lynchage de la part du monde Occidental à cause des interêts et stratégies que nous connaissons. Effectivement Mugabe n'est pas aussi un tendre, démocrate, pacifique...J'ai déj experimenté cette méthode avec le cas de la Côté d'Ivoire. J'aimerai que seuls les Zimbabwéens ou ceux qui y habitent et les coutoient quotidiennement repondent à cette question. Oui ou non voulez vous que Mugabe partent? Si oui pourquoi si non Pouquoi? Si il doit partir avec qui voulez vous le remplacer? Morgant T? si oui pourqoui? si non pourquoi?
C'est seulement, lorsque nous autres Africains sauront vos desirs et aspirations que nous pourrions être en même d'être à vos côté efficacemment.
Cool
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ARDIN
Super Posteur


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MessagePosté le: Dim 29 Juin 2008 19:24    Sujet du message: Re: ZIMBABWE: Etude historique critique. Répondre en citant

Nato a écrit:
Bonjour,
En général, je me mefie des médias de tout bord. Cela parcequ'ils relèguent l'opinion de ceux qui les contrôlent...cependant, je me mefie aussi de nos Chefs d'Etat qui eux aussi savent déja comment les utiliser et utiliser la foule...Effectivement Mugabe est objet de lynchage de la part du monde Occidental à cause des interêts et stratégies que nous connaissons. Effectivement Mugabe n'est pas aussi un tendre, démocrate, pacifique...J'ai déj experimenté cette méthode avec le cas de la Côté d'Ivoire. J'aimerai que seuls les Zimbabwéens ou ceux qui y habitent et les coutoient quotidiennement repondent à cette question. Oui ou non voulez vous que Mugabe partent? Si oui pourquoi si non Pouquoi? Si il doit partir avec qui voulez vous le remplacer? Morgant T? si oui pourqoui? si non pourquoi?
C'est seulement, lorsque nous autres Africains sauront vos desirs et aspirations que nous pourrions être en même d'être à vos côté efficacemment.
Cool
Salut,

Je tiens à remercier Maryjane d’avoir accepter de déverrouiller ce topic à ma demande, j’ai pensé que ce thread initié par Nato présente un intérêt particulier par rapport à tous les topic auxquels nous avons eu droit sur ce forum. J’y ai donc vu une opportunité pour parler du Zimbabwe d’une façon autre qu’on nous a habitué, et dont nous nous sommes accommodés.
Aussi, j’aimerai inviter les potentiels participant(e)s aux échanges sur ce sujet à argumenter simplement, je ne laisserai aucune place aux affirmations gratuites et surtout aux propos qui risqueront de faire basculer ce topic dans la polémique. Les enjeux du problème zimbabwéen sont trop énormes pour qu’on réduise ce thread aux échanges stériles.

Encore une fois, que ceux et celles que l’élitisme révulse ici s’abstiennent. Ce forum est un lieu d’assainissement intellectuel, moral et mental. Nous y venons pour soumettre nos idées et opinions à l’examen critique et non au délire, et à l’irresponsabilité. Nous n’avons que du bien à gagner en faisant preuve d’un minimum de rigueur.

"L’Histoire n’appartient pas à la vérité, mais à celui qui l’écrit" (Jean-Marie Sindayigaya)
L’histoire du Zimbabwe particulièrement n’appartient pas à la vérité…. Elle appartient à celui qui l’écrit, aux fourbes, aux officines de propagande.
L’histoire du Zimbabwe qui s’écrit aujourd’hui sous nos yeux est l’histoire d’un acharnement médiatique qui provoque une certaine hypnose sur nos consciences.

Pour réveiller nos consciences, le bon sens exige que nous fassions une étude diachronique de ce pays pour comprendre sa situation actuelle. C’est la démarche que je propose et elle doit être respectée, j’y veillerai. C’est pour cette raison que je prends le contrôle de la modération des échanges qui vont se dérouler sur ce topic que j’ai renommé: ZIMBABWE, Etude historique critique.

Merci Nato, j’espère que tu ne me tiendras pas rigueur d’avoir opéré ce Hold-up sur ton topic.
Je te fais la promesse de veiller à une de tes exigences, celle de permettre aux Zimbabwéens qui le souhaiteraient de se joindre à nous et de s’exprimer.

A bientôt!
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l'Hommage a Cheikh Anta Diop sur PER-ANKH
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ARDIN
Super Posteur


Inscrit le: 22 Fév 2004
Messages: 1863
Localisation: UK

MessagePosté le: Mar 01 Juil 2008 21:00    Sujet du message: Re: ZIMBABWE: Etude historique critique. Répondre en citant

Salut!

J’ai été assailli depuis deux jours par quelques mails et mp de la part de grioonautes (qui ne postent plus mais qui viennent régulièrement voir ce qui se dit sur le forum) me demandant d’alimenter au plus vite le topic.
Ce à quoi je répond: Soyez patients, je sais que le sujet passionne mais j’ai souhaité une étude historique pour permettre à d’autres de comprendre l’état actuel de la situation afin de mieux situer les responsabilités.

On a réduit le problème du Zimbabwe à Mugabe, or ce pays, c'est avant tout une très longue histoire, douloureuse, de par le destin tragique qui lui fut imposé. C’est ce destin qui a façonné la pensée et orienté les actions des africains qui ont lutté pour changer le cours de celui-ci. Il ne serait pas judicieux de l’ignorer.

Le Zimbabwe n’est pas une île perdue au fin fond de je ne sais quel océan.
Il est entoure par un certain nombre de pays (Mozambique, Afrique du Sud, Botswana, Zambie) dont il faut se pencher sur l’histoire pour comprendre les enjeux qui s’y jouent aujourd’hui. Cet exercice est d'un grand interêt.
D’ailleurs, il ya un pays qui explique mieux la situation du Zimbabwe: l’Afrique du Sud. Et un autre qui explique mieux l’acharnement sur Mugabe aujourd’hui: C’est la République Démocratique du Congo. Nous verrons tout ça de près.

Je sais que l’impatience a déjà triomphé de certains mais vous me permettriez quand même de faire un bref retour historique sur la période dite de la conférence de Berlin pour ne pas remonter loin, et notamment sur le débarquement de Cecil Rhodes de qui la Rhodésiea tire le nom.
Vous êtes autant conscients que moi que la situation du Zimbabwe nous pose des problèmes d'interprétation difficiles. Essayons donc de faire, non pas la politique de l'entendement, qu'on applique généralement à toute l'Afrique noire, faisons la politique de la raison.

A bientôt!
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Benny Da B'
Super Posteur


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Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours

MessagePosté le: Mer 02 Juil 2008 11:32    Sujet du message: Re: ZIMBABWE: Etude historique critique. Répondre en citant

Nato a écrit:
J'aimerai que seuls les Zimbabwéens ou ceux qui y habitent et les coutoient quotidiennement repondent à cette question. Oui ou non voulez vous que Mugabe partent? Si oui pourquoi si non Pouquoi? Si il doit partir avec qui voulez vous le remplacer? Morgant T? si oui pourqoui? si non pourquoi?


Je trouve la manière de poser ce topic intéressantes a priori. C'est pragmatique et honnête de chercher à avoir l'avis des Zimbabwéens.

Personnellement, je ne suis jamais allé au Zimbabwe, j'ai rencontré des gens qui y sont allés et quelques zimbabwéens, mais je ne parlerais pas sur ce topic en leur nom pour respecter ton souhait Nato de les voir s'exprimer.

En revanche, je me permet de mentionner quelques petits points.

Le premier tient au fait que nous n'avons (semble t'il) sur Grioo pas beaucoup de Zimabwées, sinon je pense qu'ils se seraient manifesté sur les autres topics consacrés à Mugabe (probablement). Mais il est clair que j'aimerais bien les entendre. Je pense que sur nombre de forums anglophones ca débat âprement sur ce sujet et qu'on doit y trouver là de nombreux Zimbabwéens. Si quelqu'un fréquente un de ces forums et veut bien nous donner les liens. Peut être pourrions nous nous faire une idée au travers de cela.

Le second point, c'est que je pense que comme pour la Côte d'Ivoire, la RDC ou tout autre conflit à enjeux mutliples et situations enchevêtreés, internet ne sera que le reflet de la société toute entière. A ce titre, on aura des post ultra pour / pour / contre / ultra contre. Cela nous informera certes, mais je ne suis pas sur que nous pourrons juger pour autant de l'exactitude et de la réalité du sentiment Zimbabwéen au travers de cela.

Le dernier point, que je pose sans cynisme ni provocation gratuite, mais tout de même...il ne faudrait pas oublier le premier tour des élections !

Ce premier tour a donné un état du rapport de force entre Mugabe et le MDC. Ce premier tour n'a pas été dénoncé par Mugabe et le Zanu PF. Ils n'ont pas dit que ses résultats étaient faux ou que le scrutin avait été truqué. Je pense que çà doit nous donner une idée de l'état d'esprit des Zimbabwéens.
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Suwedi
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Messages: 212

MessagePosté le: Mer 02 Juil 2008 14:33    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense que la requête de Nato devrait être rédiger en Anglais, afin d’optimiser nos chances d’attirer l’attention des zimbabwéens potentiels du web !
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WILDCAT
Super Posteur


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Messages: 1191

MessagePosté le: Mer 02 Juil 2008 20:25    Sujet du message: Répondre en citant

Suwedi a écrit:
Je pense que la requête de Nato devrait être rédiger en Anglais, afin d’optimiser nos chances d’attirer l’attention des zimbabwéens potentiels du web !


Absolument l'anglais est necessaire. Il me semble qu'il y avait un intervenant zimbabween lors des represailles sur ces derniers en Afrique du Sud. Ce sera tres instructif pour les anti-Mugabe comme moi. Je vais essayer de retrouver l'intervenant en question si il a des pistes sur le sujet ou si il connait d'autres zimbabweens ou personne ayant vecu dans ce pays. J`avais cinq ans quand je suis parti a Harare car a l'epoque nous habitions a Lusaka chez le voisin Zambien.

@Ardin pourquoi les intervenants qui te pressent eux aussi ne participent pas a ce topic. C'est curieux.
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Gempa
Grioonaute


Inscrit le: 09 Juin 2008
Messages: 36

MessagePosté le: Mer 02 Juil 2008 21:10    Sujet du message: Répondre en citant

Le mieux serait d'aller poser vos questions sur les forums des Zimbas en vous identifiant comme des grioonautes qui ont un besoin criant d'info. Je suis certains qu'ils y a au moins un d'eux qui parle francais et qui se fera un plaisir d'y repondre.

Je propose de poser vos questions sur ce topic-ci et de designer quelqu'un qui les postera chez les Zimbas.
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Nomade
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MessagePosté le: Jeu 03 Juil 2008 01:54    Sujet du message: Répondre en citant

Un des textes, en anglais malheuresement qui decrit bien l'histoire politique du Zimbabwe est ce texte du repute journaliste Gregory Elich (qui n'est pas Zimbabween ou Africain d'ailleur). Dans ce texte, apres l'introduction, Elich decrit d'une maniere assez detaillees et incisive l'histoire politique du pays depuis la colonisation en la mettant en relation avec ce qui se passe aujourd'hui. C'est une bonne lecture.

http://www.swans.com/library/art8/elich004.html
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Nato
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Messages: 60

MessagePosté le: Jeu 03 Juil 2008 12:41    Sujet du message: Merci de ton aide Répondre en citant

Gempa a écrit:
Le mieux serait d'aller poser vos questions sur les forums des Zimbas en vous identifiant comme des grioonautes qui ont un besoin criant d'info. Je suis certains qu'ils y a au moins un d'eux qui parle francais et qui se fera un plaisir d'y repondre.

Je propose de poser vos questions sur ce topic-ci et de designer quelqu'un qui les postera chez les Zimbas.




Salut, Puisque ce Topic s'annonce intercatif ce qui est l'idéal Very Happy. Pour quoi ne pas aller sur ce site que tu sembles mieux connaitre et nous transmettre ces informations. Je fais le même proposition pour la traduction en anglais. Je suis sure qu'il y a sur Grioo des meilleurs traducteurs Idea ...donc s'il peuvent se jeter à l'eau.Ca sera un plus pour nous. Mais si d'ici là personne ne réagit, je me jetterai à l'eau...une fois encore merci et chapeau pour l'ensemble de vos propositions. Surprised
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Nomade
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MessagePosté le: Ven 04 Juil 2008 01:23    Sujet du message: Répondre en citant

Nomade a écrit:
Un des textes, en anglais malheuresement qui decrit bien l'histoire politique du Zimbabwe est ce texte du repute journaliste Gregory Elich (qui n'est pas Zimbabween ou Africain d'ailleur). Dans ce texte, apres l'introduction, Elich decrit d'une maniere assez detaillees et incisive l'histoire politique du pays depuis la colonisation en la mettant en relation avec ce qui se passe aujourd'hui. C'est une bonne lecture.

http://www.swans.com/library/art8/elich004.html


Voici la traduction rapide d'une partie du texte:

Le Zimbabwe assiege par Gregory Elich

Pendant que le Zimbabwe entre dans le chaos et l'anarchie, la terre est irrationnellement prisent des mains de fermiers productif, du moins c'est ce qu'on nous dit. Le president du Zimbabwe Robert Mugabe est un dictateur enclin a amener son propre pays dans la famine et le desordre economique pendant que les leaders altruiste Americains et Britannique en appelle en la democratie et au droit humain.
Ces images projetter par les reportages des medias occidentaux, sont concus pour persuader le public du besoin d'une politique interventionniste. Comme dans tous les cas ou les gouvernments occidentaux visent a renverser un leader etranger, les reportages ignore la complexite et le contexte, pendant que les vrais motivations d'intervention demeure cache du public.

La preoccupation pur la democratie et les droit de l'homme sont selectif et c'est tousjours les nations qui font preuve de trop d'independance qui evoque les inquietudes, meme dans les cas ou il y a un system multipartie fonctionnelle ou une grande diversite des media.
D'un autre cote, personne reclame la democratie et le respect des droits de l'homme dans les etats oppressifs aussi longtemps que l'environnement politique est propice a l'investissement etranger.

L'Arabie Saoudite, par example, ne tient pas d'elections et impose une oppression abusive sur la vie des femmes. Le pattern est consistant. Toute nation qui embarque dans un chemin qui diverge de celui des interets corporatifs de l'occident et place lss besoins du peuple au dela des demandes des capitales occidentale devient une cible pour la destabilisation, sanctions et interventions.
L'histoire et le contexte sont essentiel pour comprendre les evenements politiques, aet ceci est precisement les aspects qui manque dans les reportages de nouvelles occidentale.

L'Heritage du colonialisme et de la reforme agraire

En 1888, les representatifs de la compagnie "British South Africa Company" de Cecil Rhodes on enduit, Lobengula, le roi du peuple Ndebele, a signer un accord permettant a la compagnie de miner l'or. Cette accord allouait la compagnie "un droit complet et exclusif sur tout les metaux et mineraux" de la region, de meme que "tout le pouvoir juger necessaire pour gagner et ce procurer ce due," ce que la compagnie a interpreter comme etant la permission de saisir les terres. Incapable de lire le documents qu'il a signer le Roi Lobengula a envoyer une lettre de protestation a la reine Queen Victoria dans laquelle il s'objecte qu'il a ete deliberement trompe par les negociateurs Britanniques. "Un document a ete ecrit et presenter a moi pour le signer. J'ai demander ce qu'il contenait, et on m'a dit qu'il contenait mes dires et ceux de ces hommes. J'y est apposes ma main. A peu pres trois mois plus tard j'ai entendu de d'autres sources que j'avais donner le droit de miner tous les mineraux de mon pays." Lobengula a declarer qu'il "ne reconnaitra pas le document, puisqu'il ne contient ni mes mots, ni les mots de ceux qui les ont recus." La reponse sans delicatesse de l'Adviseur de la Reine a Lobengula etait que c'etait "impossible d'exclure les hommes blancs"(1)

Il a ete rapidement evident pour la British South Africa Company qu'il y avait peu d'or et que la consession de la compagnie dans le Mashonaland ce retrouverait dans des deboires financiers. Les terres semblaient etre un projet plus prometteur, et en Octobre 1893 les troupes Britanniques et les volontaires on traverser le territoire central du Roi Lobengula du Matebeleland. Cette region entiere est tombee dans leurs mains apres avoir infligers plusieurs deces au Ndebele. Suite au traite de Victoria resultant, chaqun des volontaire avaient droit a 6000 acres de terre.
Au lieu d'une division organise des terres, il y eu une course folle pour s'accaparer des meilleurs terres, et a l'interieur d'un an 10000 pieds carres des terres les plus fertiles on ete saisies de ces habitants. Les occupants Blancs on confiscques la plupart des troupaux des Ndebele dans le processus, une perte devastatrice pour une societe base sur l'elevage de troupaux comme les Ndebele.

De larges parcelles de terres maintenant detenus par une nombre relativement petit d'occupants blancs avaient besoin de travailleurs, et les Ndebele se sont vus forces de labourer les terres qui leur appartenaient auparavent, essentiellement traites comme des esclaves. Les Shonas ont aussi vu leur troupeaux confisques par les occupants blancs, et ont ete pousses vers la pauvrete a travers l'imposition de taxes onereuses par les nouveaux dirigeant Britanniques.(2)
L'inevitable soulevement des Ndebele et Shona deposseder de leur terres a ete finalement mater un an plus tard par les Britannique a un cout de 8000 vie Africaines. La region a ete etablie comme etant une nouvelle colonie dans le cercle Britannique et a ete nommer Rhodesie en l'honneur de Cecil Rhodes.

Passage de l'Ordonnance sur les Reserves Indigenes en 1899 a creer des reserves sur les terres les plus arides, ou les habitants indigenes devaient etre entasser. Par 1905, presque la moitie de la population indigene on ete confines dans des reserves. A partir de 1930, il etaient interdit aux Africains de posseder une terre a l'exterieur de ces reserves peu fertiles.

Durant une periode de 20 ans debutant en au debut de 1935, le regime Rhodesien a forcer un groupe additionnel de 67000 famille Africaines a quitter leur maisons pour etres transportees vers les reserves. Pendant que les Africains etaient battue et entasser dans des camions a la pointe du fusil, leur maisons etaient detruites par des bulldozers.
Les reserves sont devenus rapidement surpeuples par les gens et leur troupeaux, et le gouvernement a decreter en 1944 que les reserves debordaient.
Durant les prochains 30 quelques annees, bien au dela de 1 million de troupeux on ete soient tues ou bien confisques pour utilisation par les occupants blancs. Pendant que le long combat de liberation grandissait, les Force de Securite de la Rhodesie devenait de plus en plus repressif, executants des civiles, brulant des villages et les moissons et tirant sur les troupeaux.(3)

Lorsqu'il etait claire que le governement Rhodesien d'Apartheid ne pouvait plus demeurer au pouvoir, la Conferance de la Lancaster House a ete convenue en 1979.
La terre etait l'issue centrale du combat de liberation, et les negociateurs britanniques et americains ce sont assures que l'independance ne serait pas accorde sans l'imposition de certaines conditions.
Une des provisions stipulait que pendant une periode de 10 ans, la propriete des terre du Zimbabwe ne pouvait qu'etre transferer sur la base du "vendeur volontier, acheteur volontier" (willing seller, willing buyer, en anglais), qui limitait effectivement la portee de la reforme agraire pendant ce temps.
Les blancs se sont aussi vus alouer un quota de 20 sieges au parlement, une quantite qui excedait largement leur proportion actuelle dans la population.

Le passage de l'acte de l'Aquisition de Terre en 1992 a finallement permis une approche plus flexible a la reforme agraire, mais le progres continuait a etre restrain par des pressions externes. Malgre de reelle progres, depuis le temps que la premiere manche de la reforme agraire a ete lancee, 70 pourcent des terre les plus riches et les plus productive demeuraient dans les mains d'a peine 4500 fermiers blanc commerciales.

Pendant ce temps, 6 millions de paysans Africains vivaient une existance precaire sur de petites fermes de grandeur moyenne de 3 hectares dans les "aires communal," formellement les reserves indigenes.

Due a la surpopulation enduit historiquement, les terres deja peu fertiles, se sont appauvrit d'avantage par la deforestation et le surpaturage.(4) Plus de 1 million de noirs sans terres ont ete engages pour travailler sur les fermes commerciales blanches, condamnes a de maigres salaires sur les terres prealablement apartenant a leur ancetres.(5)

L'agriculture est le secteur le plus significatif de l'economie du Zimbabwe. Les reportages Occidentaux encourage la perception que la reforme agraire endommage la performance economique, implicant que l'agricuture est mieux d'etres laisser dans les mains des 4500 fermiers blancs bien nanties, ignorant les millions de noirs pouvant a peine survivre. On assume subtilement que seulement les fermiers blancs sont efficaces.
L'inquetude de l'occident pour l'"efficacite" est en realite un voile pour la preservation des privileges des blancs. Une baisse temporaire de l'economie est un sous produit inevitable de la reforme agraire, mais un progres veritable et de longue duree peut etre seulement reussit a travers une reforme agraire.
En occident, l'immense inequites imposes par le vol coloniale est acceptes comme etant l'ordre naturelle des choses au Zimbabwe, la population indigenes n'ayant pas droit de reclamer leur terre.
La reforme agraire accelerer a pour but de rectifier l'injustice historique et assurer une distribution plus equitable des terres.

Lorsque le Zimbabwe avait une economie modele

....
La suite du texte est aussi tres instructive et interessante (sinon plus). Surtout que ca ne s'applique pas seulement au Zimbabwe mais a tout les pays Africains et les pays en developpement.
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Nato
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MessagePosté le: Ven 04 Juil 2008 11:14    Sujet du message: Répondre en citant

Salut,
Je faisais réference à la proposition de Gempa et de Swedy pour la traduction de mon message en anglais et le contact du site anglophone.
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Nomade
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MessagePosté le: Ven 04 Juil 2008 14:04    Sujet du message: Répondre en citant

Nato a écrit:
Salut,
Je faisais réference à la proposition de Gempa et de Swedy pour la traduction de mon message en anglais et le contact du site anglophone.


T'inquites j'avais deja traduit cette partie du texte, il y a quelque semaines deja. Bien sur, pour contacter des Zimbabweens, il faut en generale parler l'anglais ou une des langues locales. Quoique qu'il est possible que certains Zimbabweens de la diaspora connaissent d'autres langues comme le Francais.
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Gempa
Grioonaute


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MessagePosté le: Ven 04 Juil 2008 20:07    Sujet du message: Répondre en citant

Voici le forum très animé et regorgeant d'information.

http://newzim.proboards86.com/index.cgi?board=general
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WILDCAT
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MessagePosté le: Ven 04 Juil 2008 21:00    Sujet du message: Répondre en citant

Gempa a écrit:
Voici le forum très animé et regorgeant d'information.

http://newzim.proboards86.com/index.cgi?board=general


Site intéressant, il y a juste a comprendre certaines expressions locales.

Par contre je reprends un passage sur la force de Mugabe par rapport a ses paires africains et l' occident et l'analyse est assez pertinente. L'ecole marxiste est championne en maniere de manipulation. Je l'avoue tres fort le gars dans ce domaine.

http://newzim.proboards86.com/index.cgi?board=general&action=display&thread=145610

et voici le passage en question: Topic: Samora, Kabila, Mwanawassa, who's next

Citation:
Sorry, I misstated my initial sentence, it should have read, In this instance, you are overrating Mugabe. No - you are right - he is one velly smart fella - he has managed to manipulate the Zimbabwean crisis to the extent that he has US and UK unable to act in Zimbabwe's favor for fear of being condemned of trying to 're-colonise' Zimbabwe, he has allied himself with Two-faced Thubbi, China and Russia which prevents the UN from taking action, he has closed the press down in Zimbabwe so that the average maZimba has no idea of what is really going on in the world or their own country, and he has prevented the rest of the world from seeing first hand the atrocities perpetrated in his name. He is, as I said, a velly smart fella! BUT, even the great Bobo can no longer buy anything with the worthless dollars he is printing, and neither can the soldiers/armed guards... so only a matter of time before the lions turn on their keeper. Let's hope they get really hungry, really quickly and end this nightmare!

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Gempa
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Messages: 36

MessagePosté le: Ven 04 Juil 2008 22:22    Sujet du message: Re: Merci de ton aide Répondre en citant

Nato a écrit:
Gempa a écrit:
Le mieux serait d'aller poser vos questions sur les forums des Zimbas en vous identifiant comme des grioonautes qui ont un besoin criant d'info. Je suis certains qu'ils y a au moins un d'eux qui parle francais et qui se fera un plaisir d'y repondre.

Je propose de poser vos questions sur ce topic-ci et de designer quelqu'un qui les postera chez les Zimbas.




Salut, Puisque ce Topic s'annonce intercatif ce qui est l'idéal Very Happy. Pour quoi ne pas aller sur ce site que tu sembles mieux connaitre et nous transmettre ces informations. Je fais le même proposition pour la traduction en anglais. Je suis sure qu'il y a sur Grioo des meilleurs traducteurs Idea ...donc s'il peuvent se jeter à l'eau.Ca sera un plus pour nous. Mais si d'ici là personne ne réagit, je me jetterai à l'eau...une fois encore merci et chapeau pour l'ensemble de vos propositions. Surprised



En suivant ce lien vous trouverez un membre du site qui parle français. Il s'est donne la peine de se manifester lorsque j'ai lance un appel.






Cliquez sur la page 7 de ce Sujet : http://newzim.proboards86.com/index.cgi?board=general&action=display&thread=145248


Il faut juste espérer que ce gars est sérieux.
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Gnata
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MessagePosté le: Dim 06 Juil 2008 07:28    Sujet du message: Re: Merci de ton aide Répondre en citant

Gempa a écrit:
[
En suivant ce lien vous trouverez un membre du site qui parle français. Il s'est donne la peine de se manifester lorsque j'ai lance un appel.
Cliquez sur la page 7 de ce Sujet : http://newzim.proboards86.com/index.cgi?board=general&action=display&thread=145248


Il faut juste espérer que ce gars est sérieux.


Dans la même veine http://newzim.proboards86.com/index.cgi?action=display&board=general&thread=145870 espérons qu'il y ait des candidats ...
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"Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
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Gnata
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MessagePosté le: Dim 06 Juil 2008 15:05    Sujet du message: Répondre en citant

Coucou ARDIN , Nomade je commence à être submergé de commentaires là ...et on fait comment pour les traductions ? pas le temps de traduire tout ça seul ( pas le temps aujourd'hui d'en faire même 1 , journée familiale ) , avez-vous des suggestions ? ...
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"Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
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Benny Da B'
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MessagePosté le: Dim 06 Juil 2008 20:05    Sujet du message: Répondre en citant

dans un premier temps, je me suis permis de traduire (aussi bien que mon niveau d'Anglais me le permet Smile ) le post de Nato sur le topic ouvert par Gnata, afin que les Zimbabwéens se fassent une idée la plus précise possible de la discussion que nous avons ouvertes ici et de son évolution.
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ARDIN
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MessagePosté le: Dim 06 Juil 2008 20:22    Sujet du message: Répondre en citant

Gnata a écrit:
Coucou ARDIN , Nomade je commence à être submergé de commentaires là ...et on fait comment pour les traductions ? pas le temps de traduire tout ça seul ( pas le temps aujourd'hui d'en faire même 1 , journée familiale ) , avez-vous des suggestions ? ...

Salut Gnata,
Je suis actuellement à Paris et je n'ai personnellement pas le temps pour faire des traductions, mais je suggère qu'on fasse des traductions des extraits, c'est plus pratique à mon avis.
J'aimerai surtout rappeller la démarche à suivre: celle d'une étude historique, étape par étape ou époque par époque.
Merci à Nomade pour ce texte qui de Gregory Elich qui reflète assez fidèlement l'histoire contemporaine du Zimbabwe.

A bientot!
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Nato
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MessagePosté le: Dim 06 Juil 2008 21:57    Sujet du message: Re: Merci de ton aide Répondre en citant

Gnata a écrit:
Gempa a écrit:
[
En suivant ce lien vous trouverez un membre du site qui parle français. Il s'est donne la peine de se manifester lorsque j'ai lance un appel.
Cliquez sur la page 7 de ce Sujet : http://newzim.proboards86.com/index.cgi?board=general&action=display&thread=145248


Il faut juste espérer que ce gars est sérieux.


Dans la même veine http://newzim.proboards86.com/index.cgi?action=display&board=general&thread=145870 espérons qu'il y ait des candidats ...





Je suis effectivement aller sur le site proposer par Gempa. J'ai l'impression qu'en mettant l'accent sur l'historique de la situation, nous avions un peu faussé le débat. J'aurai souhaiter qu'on laisse cette latititude aux Zimbabwéens de definir leurs perspective d'analyse de la situation. Ce qui se dit sur ce site est interressant. Et je suis surprise de retrouver la même dichotomie que nous avons ici sur Grioo au sujet de Mugabe. Il y a d'un côté le pro à cause de son PANAFRICANISME et d'un autre côté les contre qui indexent sa dictature et ses méthodes de gouvernance violente et injustes...bref. Ca rassure de voir que malgré la division des langues et peut-être géographique nous ne sommes pas aussi éloigné que cela les uns des autres...vive Africa Very Happy
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Gnata
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MessagePosté le: Mar 08 Juil 2008 01:11    Sujet du message: Répondre en citant

ARDIN a écrit:
Je suis actuellement à Paris et je n'ai personnellement pas le temps pour faire des traductions, mais je suggère qu'on fasse des traductions des extraits, c'est plus pratique à mon avis.
Ok , Mr Globe-trotter Cool il faudrait boucher le tunnel-là pour te forcer à rester en place on dirait Smile ...

Citation:
J'aimerai surtout rappeller la démarche à suivre: celle d'une étude historique, étape par étape ou époque par époque.
Oui justement kambon ou quelqu'un d'autre nous a repondu en disant à dessein que ça prendrait tout un bouquin , sinon certains ont suggéré de passer plutôt par des questions-reponses , enfin si le particpant est suivi de près , le genre de question comme Qui est Cécil Rhodes rencontrera definitivement tes exigences en matière d'Histoire , non ?!...

@
Benny a écrit:
dans un premier temps, je me suis permis de traduire (aussi bien que mon niveau d'Anglais me le permet ) le post de Nato sur le topic ouvert par Gnata, afin que les Zimbabwéens se fassent une idée la plus précise possible de la discussion que nous avons ouvertes ici et de son évolution.
Mille mercis Ben , c'est un bon move que tu as fait , je vais commener par le premier Kambon ce soir ou demain soir ... Man , un de ces jours , il faudra que tu nous dise dans quelle partie de Duékué tu vis Laughing , sacré Ben !

Il y a une bonne samaritaine Grioonaute qui a decidé d'aider en traduisant une partie des posts , juste pour la remercier ..
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Gnata
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MessagePosté le: Mar 08 Juil 2008 05:27    Sujet du message: Répondre en citant

Désolé pour les fautes , pas relu ...

Tsvangirai, McGee black faces of white fright
AFRICAN FOCUS By Tafataona P. Mahoso

Posté par Kambon .

Tsvangirai et McGee les images Noires de la peur des blancs .

Le quotidien The Herald a bien fait le 28 mai 2008 quand il a alerté la nation des meetings tenus en Afrique du sud , au Botswana and au Zimbabwé , meetings dont les organisateurs etaient les ambassadeurs des USA ( James McGee et Patrick Kelly Deskin ) et de la Grande-bretagne Mr Pocock .
L'axe des anglo-saxons blancs panique en afrique , et le zimbabwé est l'épicentre de ces tremblements , ceux-ci sont à l'image des faces noires de Morgan T et de James McGee , les ambassadeurs ( Américains et Anglais ) n'ont pas seulement suivi le même chemin que que Morgan T voyageant ici et là depuis les elections de Mars , en effet Diskin et Pacock sont avec McGee et Morgan T ici au Zimbabwé depuis que les elections du 27 juin ont commencé .

Mais y a t-il panique en la demeure ? et pourquoi il y a panique ? Il y a panique parce que ces ambassadeurs sont les coordonateurs de ce que l'expert americain en sabotage John Perkings appelle la phase des "Chacals de la CIA" du projet de changement du régime Zimbabwéen . Il y a panique parce que la pierre angulaire des activités des Chacals de la CIA ces derniers mois est retombée à la face de leurs sponsors , qu'est-ce que cela signifie ?

C'est dire que sur le plan politique ces activités subversifs contre le zimbabwé etaient supposées commencer avec l'interdiction d'amarage dans les ports sud-africains des bateaux chinois apportant des armes pour différents pays de la zone sud africaine SADC , et ces activités ont atteint un summum avec les attaques abusivement nommées xénophobes qui etaient supposées avoir un echo au Zimbabwé sur les paysans et fermiers relocalisés dans les zones tenues politiquement par le ZANU-PF ( parti de Mugabé ) .
Le but etait de projeter l'image du Zimbabwé comme etant un pays ménacant pour lui-même et pour ses voisins au point ou Ban Ki-moon ( SG de l'ONU ) n'aurait pas le choix si ce n'est celui ramener le Zimbabwe devant le conseil de sécurité , que dirigerait la Grande-bretagne de toute façons .

Avec toutes ces activités politiques et avec l'appui des medias , les victimes des violences en afrique du sud et ceux sponsorisés par la violence au Zimbabwé même auraient été montrés comme des opposants de Mugabé . C'etait la signification de la formule consacrée suivante : Les Zimbabbwéens sont battus et tués chez eux et ailleurs , à l'affiche le 25 Mai 2008 des différents médias .

Le but etait de faire marcher le SG de L'ONU Ban Ki-moon dans la combine des Britaniques au conseil de sécurité , tandis que l'ex-SG Kofi Annan lui serait entrain de donner la recette pour se retrouver comme dans le cas du kenya , avec un gouvernement d'union national ( avec Morgan T dedans ) . Un tel Gouvernement d'Union viendrait secourir Morgan T du retour du bâton pour l'agitation qu'il a crée dans la region entière depuis les élections du 29 mars .

La même semaine alors que le journal The Standard tentait de depeindre toutes les victimes à l'intérieur comme à l'extérieur du Zimbabwé comme des opposants de Mugabé , on voyait partout dans les medias un nombre particulier d'histoires de pseudo gouvernement d'unité national : " le Gouvernement d'Union inévitable disait Mnangagwa" dans le The Standard du 25 Mai ; "Makoni pour un gouvernement de transition " dans le Zimbabwe Independent du 30 mai , "ZANU-PF , MDC ( le parti de Morgan T) pourparlers sécrets pour un gouvernement d'union " dans le Zimbabwé Independent du 23 mai 2008.

Au-delà ces propagandes politiciennes citées plus haut qui sont elles en surface , il y a en dessous une guerre economique dont les contours sont dessinées par la loi américaine qui sanctionne le Zimbabwé , loi nommée : the Zimbabwe Democracy and Economic Recovery Act .
Les 2 niveaux sont interdependants ( surface & en-dessous ) . Les mécanismes de l'inflation au Zimbabwé sont parties intégrantes de la structure de l'économie néo-coloniale et des sanctions au régime , sauf que le resultat de l'inflation est visible de tous , expérimentés de tous , excatement comme les evènements politques de surface .

Dans son livre noir sur l'intervention americaine au Chili , Armando Uribe conluait que la suprematie politique impérialiste des USA dependait de 2 choses : De sa force militaire et De sa force économique . La force miitaire etait l'apanage du service public de cet empire tandis que la force économique celui du privé . Uribe concluait : Diviser et amener la confusion interne de toutes les structures du pays dominé , en commencant par les structures politiques et administratives , c'est une activité délibérée de leur service public et aussi privé .
D'un autre côté , un pays dominé par l'impérialisme a un enorme désavantage car tandis que dans les pays impérialistes le public et le privé font front commun pour le seul objectif :dominer , dans les pays pauvres ces 2 secteurs sont opposés .

Cet antagonisme explique pourquoi au Zimbabwé le secteur privé réprésenté par The Confederation of Zimbabwe Industries et the Zimbabwe National Chamber of Commerce ont réfusé de condamner les sanctions économiques illégales contre le Zimbabwé , à la grande différence qu'au temps de l'apartheid en Afrique du sud et en Rhodésie , ces 2 organismes qui se voyaient comme faisant partie de l'hégémonie Occidentale en Afrique avaient aidé à endiguer les sanctions contre les colons blancs .

Une interpretation correcte de l'observation de Uribe serait que lorsque les impérialistes veulent saboter l'économie d'un pays visé , ça genère des effets qui alimentent sa propagande contre les institutions politiques et le leadership de ce pays .Aussi , lorsque les impérialistes engagent une propagande sur les institutions publiques du pays visé , cette propagande ou guerre psychologique genère des "faits" et des effets qui eux sabordent l'économie ( en vase communicant donc un dégâts en produit 20 ailleurs ) .
Cette analyse montre que le fait que ces organismes économiques Zimbabwéen reconnaissent juste les sanctions politiques et non celles économiques est un simple exercice académique qui fait partie de la startegie pour tromper le peuple Zimbabbwéen .

Les causes de la peur des Blancs .
Il y a plusieurs raisons expliquant le changement de la panique des sponsors de la destabilisation du Zimbabwé .
Premièrement l'exemple selon lequel le Zimbabwé etait supposé se modeler lui , le Kenya , et l'Afrique du sud de la même manière , est devenu problématique .
La mort de milliers de gens et le déplacement de plusieurs miliers de personnes aussi au Kenya après l'avortement des élections de décembre 2007 fait de ce dernier pays un modèle non efficient , un mauvais modèle en somme , suivant les termes du discours néo-colonialiste ...

Les soi-disantes attaques xénophobes de travailleurs en Afrique du sud etaient originellement faites pour blâmer le Zimbabwé et pour galvaniser le sentiment anti-zimbabwéen à travers la région . Ces violentes attaques aussi tentaient de montrer l'Af du sud comme etant un eldorado economique pour les miliers de Zimbabwéens qui ont quitté leur pays .
Mais c'est l'opposé qui s'est passé . La majorité des travailleurs migrants affectés par ces attaques etaient principalement des Mozambicains , et les autres travailleurs migrants ayant fait les frais de ces attaques plus que les Zimbabwéens furent les Nigérians , les Somaliens , les Malawites , les Botswanais etc ...

Au lieu donc de montrer l'hystérie anti-zimbabwéenne , ces attaques ont plutôt exposé les limites de l'Afrique du sud Arc-en-ciel et provoqué un nouveau vent de pan-africanisme en afrique du Sud contre les medias et les partis d'oppositions qui favorisaient eux les interpretations du sentiment anti-Zimbabwéen .

Le fait que Morgan T fut le seul politicien hors d'Af du Sud à vouloir ouvertement tirer profit de ces evènements en les utilisant contre le gouv. Zimbabwéen , a attiré l'attention des gens sur le support etranger de certains partis d'oppositions de la région . Avec du recul certains observateurs ont compris que ce startagème procedait de la même manière que l'incident avec les bateaux Chinois refoulés , en ce temps-là l'assistante de Condi Rice c'était mise au milieu de la controverse entourant ce roufoulement.
En d'autres mots , la serie d'evènements orchestrés etait supposée se terminer avec l'assignement du Zimbabwé au conseil de sécurité permettant à la GB et aux USA d'avoir le mandat d'intervenir directement au Zimbabwé . Mais au lieu de ça cette serie d'evènements a produit ce que nous avons lu en première page du journal The Herald le 30 mai 2008 : "Arrêtez de destabiliser le Zimababwé disait Mbekhi à Bush".

La seconde raison de cette peur des blancs sont les personnes qui devaient être déployées contre le Zimbabwé , elles ont été assignées à d'autres tâches plus grandes et urgentes , le SG de l'ONU s'est vu lui pris par la crise du cyclone Nagis au Nyanmar . Après ça Ban ki-Moon a encore du faire face à la catastrophe naturelle du tremblement de terre en Chine .
L'opposition raciste blanche en Af du Sud a tenté tant bien que mal de demontrer que la violence communautaire dans leur pays etait dûe aux Zimbabwéens , sans succès .
Desmond Tutu a trouvé impossible de ne voir que la paille dans l'oeil Zimbabwéen en oubliant la poutre dans l'oeil sudafricain , les attaques d'africains en Af du sud ont été horribles , choses qui n'ont jamais été vues au Zimbabwé . Ainsi quelquesoient les challenges qu'affronteraient les Zimbabwéens ils ne sont pas ce que ces blancs sponsors des partis politiques dans la region disent d'eux , un changement de regime apporterait simplement les mauvais agents pour reoudre ces challenges .

La troisième cause de cette peur des blancs est l'échec du "Blitzkrieg" que le MDC et ses sponsors blancs ont lâché sur le Zimbabwé juste avant les elections de Mars 2008 .
L'approche "Blitzkrieg" a été developpée par Adolph Hitler ans les Nazis allemands . Elle a été adopté par les mouvements de droite des pays occidentaux qui sponsorisent les changements de regimes à travers le monde .
L'approche Blitzkrieg requiert des mensonges enormes ou de la grande propagande , ça demande une action rapide en un coup . Tout est fait en grand et très rapidement de telle manière que la plupart des pays attaqués sont incapable de se relever ou incapable de s'expliquer ce qui s'est passé .

Les Zambiens ne comprennent encore pas comment ils ont fait pour se defaire de leur ex-président Kenneth Kaunda et son United National Independence Party ( UNIP) si rapidement . Les Kenyans ont trouvé dernièrement que tout leur tombait sur la tête si rapidement que ni un ralenti , ni une photo finish ne pouvaient expliquer ce qu'ils vécurent .
La seule chose possible cependant était d'oublier cette election calamiteuse pour aller à la table des négociations . C'est justement ce que le MDC et ses sponsors ont préparé en 200^pour le Zimbabwé
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Suwedi
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MessagePosté le: Mar 08 Juil 2008 13:43    Sujet du message: Répondre en citant

Gnata a écrit:
Désolé pour les fautes , pas relu ...

Tsvangirai, McGee black faces of white fright
AFRICAN FOCUS By Tafataona P. Mahoso

Posté par Kambon .

Tsvangirai et McGee les images Noires de la peur des blancs .

Le quotidien The Herald a bien fait le 28 mai 2008 quand il a alerté la nation des meetings tenus en Afrique du sud , au Botswana and au Zimbabwé , meetings dont les organisateurs etaient les ambassadeurs des USA ( James McGee et Patrick Kelly Deskin ) et de la Grande-bretagne Mr Pocock .
L'axe des anglo-saxons blancs panique en afrique , et le zimbabwé est l'épicentre de ces tremblements , ceux-ci sont à l'image des faces noires de Morgan T et de James McGee , les ambassadeurs ( Américains et Anglais ) n'ont pas seulement suivi le même chemin que que Morgan T voyageant ici et là depuis les elections de Mars , en effet Diskin et Pacock sont avec McGee et Morgan T ici au Zimbabwé depuis que les elections du 27 juin ont commencé .

Mais y a t-il panique en la demeure ? et pourquoi il y a panique ? Il y a panique parce que ces ambassadeurs sont les coordonateurs de ce que l'expert americain en sabotage John Perkings appelle la phase des "Chacals de la CIA" du projet de changement du régime Zimbabwéen . Il y a panique parce que la pierre angulaire des activités des Chacals de la CIA ces derniers mois est retombée à la face de leurs sponsors , qu'est-ce que cela signifie ?

C'est dire que sur le plan politique ces activités subversifs contre le zimbabwé etaient supposées commencer avec l'interdiction d'amarage dans les ports sud-africains des bateaux chinois apportant des armes pour différents pays de la zone sud africaine SADC , et ces activités ont atteint un summum avec les attaques abusivement nommées xénophobes qui etaient supposées avoir un echo au Zimbabwé sur les paysans et fermiers relocalisés dans les zones tenues politiquement par le ZANU-PF ( parti de Mugabé ) .
Le but etait de projeter l'image du Zimbabwé comme etant un pays ménacant pour lui-même et pour ses voisins au point ou Ban Ki-moon ( SG de l'ONU ) n'aurait pas le choix si ce n'est celui ramener le Zimbabwe devant le conseil de sécurité , que dirigerait la Grande-bretagne de toute façons .

Avec toutes ces activités politiques et avec l'appui des medias , les victimes des violences en afrique du sud et ceux sponsorisés par la violence au Zimbabwé même auraient été montrés comme des opposants de Mugabé . C'etait la signification de la formule consacrée suivante : Les Zimbabbwéens sont battus et tués chez eux et ailleurs , à l'affiche le 25 Mai 2008 des différents médias .

Le but etait de faire marcher le SG de L'ONU Ban Ki-moon dans la combine des Britaniques au conseil de sécurité , tandis que l'ex-SG Kofi Annan lui serait entrain de donner la recette pour se retrouver comme dans le cas du kenya , avec un gouvernement d'union national ( avec Morgan T dedans ) . Un tel Gouvernement d'Union viendrait secourir Morgan T du retour du bâton pour l'agitation qu'il a crée dans la region entière depuis les élections du 29 mars .

La même semaine alors que le journal The Standard tentait de depeindre toutes les victimes à l'intérieur comme à l'extérieur du Zimbabwé comme des opposants de Mugabé , on voyait partout dans les medias un nombre particulier d'histoires de pseudo gouvernement d'unité national : " le Gouvernement d'Union inévitable disait Mnangagwa" dans le The Standard du 25 Mai ; "Makoni pour un gouvernement de transition " dans le Zimbabwe Independent du 30 mai , "ZANU-PF , MDC ( le parti de Morgan T) pourparlers sécrets pour un gouvernement d'union " dans le Zimbabwé Independent du 23 mai 2008.

Au-delà ces propagandes politiciennes citées plus haut qui sont elles en surface , il y a en dessous une guerre economique dont les contours sont dessinées par la loi américaine qui sanctionne le Zimbabwé , loi nommée : the Zimbabwe Democracy and Economic Recovery Act .
Les 2 niveaux sont interdependants ( surface & en-dessous ) . Les mécanismes de l'inflation au Zimbabwé sont parties intégrantes de la structure de l'économie néo-coloniale et des sanctions au régime , sauf que le resultat de l'inflation est visible de tous , expérimentés de tous , excatement comme les evènements politques de surface .

Dans son livre noir sur l'intervention americaine au Chili , Armando Uribe conluait que la suprematie politique impérialiste des USA dependait de 2 choses : De sa force militaire et De sa force économique . La force miitaire etait l'apanage du service public de cet empire tandis que la force économique celui du privé . Uribe concluait : Diviser et amener la confusion interne de toutes les structures du pays dominé , en commencant par les structures politiques et administratives , c'est une activité délibérée de leur service public et aussi privé .
D'un autre côté , un pays dominé par l'impérialisme a un enorme désavantage car tandis que dans les pays impérialistes le public et le privé font front commun pour le seul objectif :dominer , dans les pays pauvres ces 2 secteurs sont opposés .

Cet antagonisme explique pourquoi au Zimbabwé le secteur privé réprésenté par The Confederation of Zimbabwe Industries et the Zimbabwe National Chamber of Commerce ont réfusé de condamner les sanctions économiques illégales contre le Zimbabwé , à la grande différence qu'au temps de l'apartheid en Afrique du sud et en Rhodésie , ces 2 organismes qui se voyaient comme faisant partie de l'hégémonie Occidentale en Afrique avaient aidé à endiguer les sanctions contre les colons blancs .

Une interpretation correcte de l'observation de Uribe serait que lorsque les impérialistes veulent saboter l'économie d'un pays visé , ça genère des effets qui alimentent sa propagande contre les institutions politiques et le leadership de ce pays .Aussi , lorsque les impérialistes engagent une propagande sur les institutions publiques du pays visé , cette propagande ou guerre psychologique genère des "faits" et des effets qui eux sabordent l'économie ( en vase communicant donc un dégâts en produit 20 ailleurs ) .
Cette analyse montre que le fait que ces organismes économiques Zimbabwéen reconnaissent juste les sanctions politiques et non celles économiques est un simple exercice académique qui fait partie de la startegie pour tromper le peuple Zimbabbwéen .

Les causes de la peur des Blancs .
Il y a plusieurs raisons expliquant le changement de la panique des sponsors de la destabilisation du Zimbabwé .
Premièrement l'exemple selon lequel le Zimbabwé etait supposé se modeler lui , le Kenya , et l'Afrique du sud de la même manière , est devenu problématique .
La mort de milliers de gens et le déplacement de plusieurs miliers de personnes aussi au Kenya après l'avortement des élections de décembre 2007 fait de ce dernier pays un modèle non efficient , un mauvais modèle en somme , suivant les termes du discours néo-colonialiste ...

Les soi-disantes attaques xénophobes de travailleurs en Afrique du sud etaient originellement faites pour blâmer le Zimbabwé et pour galvaniser le sentiment anti-zimbabwéen à travers la région . Ces violentes attaques aussi tentaient de montrer l'Af du sud comme etant un eldorado economique pour les miliers de Zimbabwéens qui ont quitté leur pays .
Mais c'est l'opposé qui s'est passé . La majorité des travailleurs migrants affectés par ces attaques etaient principalement des Mozambicains , et les autres travailleurs migrants ayant fait les frais de ces attaques plus que les Zimbabwéens furent les Nigérians , les Somaliens , les Malawites , les Botswanais etc ...

Au lieu donc de montrer l'hystérie anti-zimbabwéenne , ces attaques ont plutôt exposé les limites de l'Afrique du sud Arc-en-ciel et provoqué un nouveau vent de pan-africanisme en afrique du Sud contre les medias et les partis d'oppositions qui favorisaient eux les interpretations du sentiment anti-Zimbabwéen .

Le fait que Morgan T fut le seul politicien hors d'Af du Sud à vouloir ouvertement tirer profit de ces evènements en les utilisant contre le gouv. Zimbabwéen , a attiré l'attention des gens sur le support etranger de certains partis d'oppositions de la région . Avec du recul certains observateurs ont compris que ce startagème procedait de la même manière que l'incident avec les bateaux Chinois refoulés , en ce temps-là l'assistante de Condi Rice c'était mise au milieu de la controverse entourant ce roufoulement.
En d'autres mots , la serie d'evènements orchestrés etait supposée se terminer avec l'assignement du Zimbabwé au conseil de sécurité permettant à la GB et aux USA d'avoir le mandat d'intervenir directement au Zimbabwé . Mais au lieu de ça cette serie d'evènements a produit ce que nous avons lu en première page du journal The Herald le 30 mai 2008 : "Arrêtez de destabiliser le Zimababwé disait Mbekhi à Bush".

La seconde raison de cette peur des blancs sont les personnes qui devaient être déployées contre le Zimbabwé , elles ont été assignées à d'autres tâches plus grandes et urgentes , le SG de l'ONU s'est vu lui pris par la crise du cyclone Nagis au Nyanmar . Après ça Ban ki-Moon a encore du faire face à la catastrophe naturelle du tremblement de terre en Chine .
L'opposition raciste blanche en Af du Sud a tenté tant bien que mal de demontrer que la violence communautaire dans leur pays etait dûe aux Zimbabwéens , sans succès .
Desmond Tutu a trouvé impossible de ne voir que la paille dans l'oeil Zimbabwéen en oubliant la poutre dans l'oeil sudafricain , les attaques d'africains en Af du sud ont été horribles , choses qui n'ont jamais été vues au Zimbabwé . Ainsi quelquesoient les challenges qu'affronteraient les Zimbabwéens ils ne sont pas ce que ces blancs sponsors des partis politiques dans la region disent d'eux , un changement de regime apporterait simplement les mauvais agents pour reoudre ces challenges .

La troisième cause de cette peur des blancs est l'échec du "Blitzkrieg" que le MDC et ses sponsors blancs ont lâché sur le Zimbabwé juste avant les elections de Mars 2008 .
L'approche "Blitzkrieg" a été developpée par Adolph Hitler ans les Nazis allemands . Elle a été adopté par les mouvements de droite des pays occidentaux qui sponsorisent les changements de regimes à travers le monde .
L'approche Blitzkrieg requiert des mensonges enormes ou de la grande propagande , ça demande une action rapide en un coup . Tout est fait en grand et très rapidement de telle manière que la plupart des pays attaqués sont incapable de se relever ou incapable de s'expliquer ce qui s'est passé .

Les Zambiens ne comprennent encore pas comment ils ont fait pour se defaire de leur ex-président Kenneth Kaunda et son United National Independence Party ( UNIP) si rapidement . Les Kenyans ont trouvé dernièrement que tout leur tombait sur la tête si rapidement que ni un ralenti , ni une photo finish ne pouvaient expliquer ce qu'ils vécurent .
La seule chose possible cependant était d'oublier cette election calamiteuse pour aller à la table des négociations . C'est justement ce que le MDC et ses sponsors ont préparé en 200^pour le Zimbabwé



Tout simplement exellent, c'est l'un des meilleurs article qui résument parfaitement la situation du Zimbabwe et ça se tient parfaitement avec des faits, ce topic etait vraiment une exellente idée !
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Katana
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MessagePosté le: Mar 08 Juil 2008 16:25    Sujet du message: Répondre en citant

Gnata a écrit:

(...)L'axe des anglo-saxons blancs panique en afrique , et le zimbabwé est l'épicentre de ces tremblements , ceux-ci sont à l'image des faces noires de Morgan T et de James McGee , les ambassadeurs ( Américains et Anglais ) n'ont pas seulement suivi le même chemin que que Morgan T voyageant ici et là depuis les elections de Mars , en effet Diskin et Pacock sont avec McGee et Morgan T ici au Zimbabwé depuis que les elections du 27 juin ont commencé .

Mais y a t-il panique en la demeure ? et pourquoi il y a panique ? Il y a panique parce que ces ambassadeurs sont les coordonateurs de ce que l'expert americain en sabotage John Perkings appelle la phase des "Chacals de la CIA" du projet de changement du régime Zimbabwéen . Il y a panique parce que la pierre angulaire des activités des Chacals de la CIA ces derniers mois est retombée à la face de leurs sponsors , qu'est-ce que cela signifie ? (...)


Depuis plusieurs semaines c'est la réflexion qui me vient à l'esprit de manière récurrente lorsque je reçois des infos au sujet du Zimbabwe.

Face aux changements très rapides que vit le monde, l'occident panique au sujet de l'Afrique qu'elle considère encore comme son territoire.

Cette panique est illustrée, entre autres, par des tentatives pathétiques et flagrantes de contournement des règles démocratiques comme le vote – initié par les USA et l'Angleterre - d'une résolution à l'ONU tendant à décréter le vainqueur du premier tour de l'élection présidentielle au Zimbabwe président de fait.

Ou par cette déclaration (confirmée par des témoins présents) du ministre des affaires étrangères belge déclarant lors d'un sommet de l'UE, il y a quelques semaines, que le président de la RDC était "devenu incontrôlable "...

Au delà des faits évidents - une élection présidentielle émaillée d'irrégularités (euphémisme) - le cas du Zimbabwe est l'illustration de changements rapides et de la mise en place d'une nouvelle donne dans les rapports à l'échelle mondiale.
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MessagePosté le: Mar 08 Juil 2008 23:13    Sujet du message: Répondre en citant

Le Site d´un Fils du ZAM-ZEMBE qui a presque tout compris :

http://zimbabwe-image.blogspot.com/2008/07/zimbabwe-and-power-of-propaganda.html

Pour Complement les Dossiers de GREGORY ELICH sur ZAM-ZEMBE et l´Afrique sont d´une Objectivité incroyable !

ASE!
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ARDIN
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MessagePosté le: Mar 15 Juil 2008 21:57    Sujet du message: Répondre en citant

Gnata a écrit:
Ok , Mr Globe-trotter Cool il faudrait boucher le tunnel-là pour te forcer à rester en place on dirait Smile ...

Salut Gnata, le Globe-trotter est de retour, sauf que le temps me fait défaut en ce moment mais rassures toi, je serai de retour sur ce topic.
Je vous remercie au passage pour vos contributions.

Ce topic nous donnera aussi l’occasion, j’espère, d’examiner la notion même de la nation. La situation du Zimbabwe interpelle les élites africaines d’aujourd’hui sur ce point…Elle nous interpelle aussi sur les notions de la dictature, de la souveraineté; du principe de l’inviolabilité des territoires africains.
Bref! Elle doit donner l’occasion aux élites africaines de poser le problème de l’indépendance africaine aux africains.
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ARDIN
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MessagePosté le: Mar 22 Juil 2008 13:43    Sujet du message: Répondre en citant

Gnata a écrit:
Oui justement kambon ou quelqu'un d'autre nous a repondu en disant à dessein que ça prendrait tout un bouquin , sinon certains ont suggéré de passer plutôt par des questions-reponses , enfin si le particpant est suivi de près , le genre de question comme Qui est Cécil Rhodes rencontrera definitivement tes exigences en matière d'Histoire , non ?!...

Oui tout à fait, et brièvement à la question qui est Cecil Rhodes?
Nous savons, grâce à une certaine littérature, une certaine idéologie, que l’Afrique fut présentée comme un continent sans histoire, sans intelligence, donc sans enjeux pour les Africains eux-mêmes. Cette idéologie a entretenu ce discours pendant que ce développait un autre discours sur l’Afrique le présentant comme le continent des opportunités…
La ruée fut officiellement ouverte par la conférence de Berlin et les européens se sont jetés sur l’Afrique avec des ambitions d’enrichissement bien définies et bien affirmées de ne se heurter à aucun obstacle. C’est ce qui explique l’apartheid en Afrique du Sud et au Zimbabwe, le cas qui nous intéresse ici. L’histoire est très bavarde: l’entreprise de Léopold II au Congo, le génocide des Hereros en Namibie, la guerre d’Algérie, etc... Toute la barbarie coloniale avec ses génocides oubliés.… C’est pourtant une vérité historique qui aurait pu nous aider dans nos interprétations, dans nos analyses, mais bref!

Revenons donc à Cecil Rhodes…
«Pays non peuple, Quelle colonie pourrait être installée dans cette vallée! Voyez, elle est assez vaste pour abriter une large population», écrivit l'explorateur anglais Henry Morton Stanley; cité par Adam Hochschild l'auteur du livre Les Fantômes du Roi Léopold. Page 45 en parlant du Congo, mais ces fausses assertions étaient employées pour toute l’Afrique.
C’est de cette façon que le frère de Cecil Rhodes s’est retrouvé en Afrique du Sud dans la province du Natal.
Cecil Rhodes, né en 1853 débarque à Durban le 1er septembre 1870 pour faire fortune, même si la raison officiellement évoquée soit d’ordre sanitaire. Le prétendu malade avait dans ses bagages 3000 livres sterling à investir dans l’industrie du diamant où il eut pour associés John X. Merriman et C. D. Rudd qui deviendront plus tard ses partenaires dans la gestion de la compagnie De Beers.
Il va mettre sa fortune au service de l’empire britannique en bon élève de l’impérialisme.
La politique va le propulser et lui donner la légitimité pour déposséder les africains de leurs terres avec la «Glen Grey Act» et la suite, c’est avec la «British South Africa Company» qui comptait en son sein une force de police qu’il va utiliser pour conquérir, réprimer et mater.
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ARDIN
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MessagePosté le: Mer 23 Juil 2008 21:15    Sujet du message: Répondre en citant

Une remarque pour la suite:
L'entreprise coloniale a entrave la marche normale des societes africaines. Il ya sur ce sujet une litterature qui l'explique pour ne pas trop s'etendre sur les détails. Seul, l'enrichissement interessait les europeens. Ils ne sont pas soucies des consequences de leur entreprise; sauf de s'assurer droit de citer eternel.
La destruction des structures politique, economique et sociale africaines visait non seulement a detruire l’africain dans son ensemble, mais surtout a rendre impossible toute tentative de reorganisation de celles-ci.
C’est dans ce cadre qu’il faudra evaluer les responsabilites, non pas uniquement de Mugabe, mais de toute la classe politique par extension pour encore une fois comprendre la complexite dans laquelle se trouve ce pays.
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MessagePosté le: Sam 26 Juil 2008 17:25    Sujet du message: Répondre en citant

Les accords imposés par l’Angleterre au Zimbabwe et le non-respect de ceux-ci, sans oublier les exterminations massives - une analyse critique

par Aubin NGWA ZANG

Il ne se passe plus une seule seconde sans que les médias occidentaux nous balancent des fadaises sur le président zimbabwéen Robert Mugabe. Les médias français, en tête de file, s’en donnent à cœur joie, des conférences sont organisées dans le pays et à travers le monde où le président zimbabwéen est dépeint comme un redoutable « dictateur », un « despote sanguinaire » à l’agonie, un « fou » furieux, un « oppresseur » du peuple ou encore comme un « assassin » des droits de l’homme et des libertés fondamentales.



Pourtant, ce violent sabotage occidental à l’égard du président Robert Mugabe serait probablement passé inaperçu et sans effet si une classe de « soi-disant » intellectuels et surtout de médias africains, incapables d’avoir une perception globale des sources réelles de la situation « transitoire » que vit le Zimbabwe aujourd’hui, ne répétaient en boucle toutes ces ignominies occidentales auprès des populations noires.

L’objectif de tout Etat digne de ce nom n’est-il pas de rechercher à porter toujours plus haut le niveau de vie de toutes ses populations sans exception ? Dans ce cas, serait-ce donc un crime si un chef d’Etat africain se fixe comme objectif de mettre en place les fondements d’une société juste et équitable ? Est-ce un crime si un chef d’Etat africain souhaite supprimer un système socio-économique dual hérité de la période coloniale et dominé par une minorité blanche ? Est-ce un crime si un chef d’Etat africain recherche l’amélioration du bien-être collectif de son peuple sans laisser personne au bord de la route ?

Bien sur, pour les occidentaux, tous ces questionnements sont absurdes dans le cadre d’une société africaine noire puisque par nature, nous sommes inaptes à tout progrès et surtout incapables d’accéder au bonheur par nous-mêmes. Dans le contexte du Zimbabwe, ils sont balayés du revers de la main et la réalité tronquée par les dirigeants et médias occidentaux qui ne reculent devant rien pour chercher à préserver les acquis et les privilèges de la minorité blanche du pays. Car pour les occidentaux : « quelque soit l’endroit où il se trouve, le niveau de vie de l’homme blanc doit toujours demeurer supérieur à celui de l’homme noir ».

Alors au nom de quelle autorité et de quelle légitimité le président zimbabwéen Robert Mugabe ose-t-il défier cette loi de la nature leucoderme ?

Cette défiance courroucent les occidentaux, le président Robert Mugabe a commis une infamie, c’est un véritable affront ! Pour eux, le peuple zimbabwéen a pourtant déjà tout obtenu. D’indigènes au statut d’hommes libres, les zimbabwéens devraient se contenter de ce nouveau statut, au lieu d’en demander plus, c’est-à-dire une amélioration de leurs conditions de vie quotidienne où tout simplement le droit à une vie meilleure. L’avertissement de la minorité blanche et de leurs alliés au peuple noir est cinglante et sans équivoque :
Restez à votre place, ne touchez pas aux acquis de la minorité blanche ! C’est elle qui fait fonctionner le pays et c’est elle qui vous fait vivre. Sans elle, vous « crevez »...

Le président Mugabe devrait-il accepter ce chantage, au risque de reléguer à vie la population noire au statut d’indigènes et d’esclaves de la minorité blanche ? A mon avis, non. Et le cas de son voisin sud-africain est un cas d’école, où « Nelson Mandela » après avoir cédé au chantage des blancs et consolider leurs privilèges, assiste aujourd’hui impuissant à un déferlement de violence et de haine des populations sud-africaines noires, toujours aussi pauvres, à l’égard de leurs frères étrangers venus des pays voisins, conséquence logique d’une situation programmée et scellée plutôt par lui lors de l’accession du pays à l’indépendance. Le président Robert Mugabe a donc non seulement le droit mais aussi le devoir de ne pas répéter les mêmes erreurs et d’assurer une vie digne et épanouissante à toutes ses populations.

Le problème zimbabwéen n’est donc pas simple ou politique comme le présente les occidentaux. C’est un problème profond et complexe qui revêt une double dimension à la fois raciale et d’inéquité sociale, conséquence logique et automatique d’une société fondée ex ante sur la première dimension. Ainsi, pour comprendre la « situation transitoire » actuelle du Zimbabwe et surtout l’action courageuse entreprise par le président Robert Mugabe, il convient de se replacer dans le contexte historique qui a guidé la création de cette jeune nation. En effet, c’est seul cet « héritage historique » qui peut nous permettre d’appréhender la situation d’aujourd’hui et bien sur de se faire une idée sur le futur en s’y projetant. Toutefois, il ne s’agit pas ici de prolonger les tendances mais de mettre en évidence les limites et les incohérences d’un « modèle zimbabwéen » hérité de la Rhodésie coloniale qui perdure. La situation que vit le Zimbabwe aujourd’hui n’est que la concrétisation d’un système de domination qui n’est pas arrivé tout seul comme peut survenir un tremblement de terre ou un cyclone dévastateur. Mais, qui est la conséquence de choix géopolitiques bien précis. Puissant mécanisme de subordination et minutieusement programmé, ce système s’est noué en 2 actes.

Acte 1 : Le point de départ : 1888 – 1979, un héritage historique volé

Le 13 octobre 1888, le premier ministre de la colonie britannique du Cap, Cecil Rhodes s’arroge le droit exclusif et complet d’exploitation des minerais et métaux du royaume du Zambèze. Les autochtones s’y opposent, c’est le début d’une résistance qui va durer jusqu’en 1897 lorsque les blancs finiront par prendre le dessus en les repoussant et les embrigadant dans des « réserves indigènes » qu’on appellera plus tard « terres communales ». Dans la foulée, c’est la naissance d’une société duale fondée sur le principe de la hiérarchie des races : la Rhodésie qui deviendra Zimbabwe-Rhodésie en 1978 puis Zimbabwe en 1980 lors de l’accession du pays à l’indépendance.

La Rhodésie va être construite sur le sceau du principe racial tandis que ses mécanismes à la fois commercial et économique vont être développés et fondés sur le principe de la « triple appropriation » : appropriation des terres, appropriation de la main-œuvre et appropriation des ressources naturelles aux mains des autochtones noirs. Les noirs se voient ainsi exproprier et spolier de leurs ressources. Le pays est scindé en 2 parties inégales. D’un côté, on a la « société blanche » qui représente 1% de la population, c’est une société urbaine industrialisée, contrôlée par l’Etat et régie par le droit écrit, elle détient tous les pans de l’économie ainsi que l’agriculture commerciale. De l’autre côté, on a la société rurale, détentrice de l’agriculture communale et constituée des noirs, elle est régie par le droit coutumier et constitue le réservoir de main-œuvre de la société blanche.

Dans les premières années de la formation de la société, la mise en œuvre de ce système va être le résultat des décisions administratives de facto mais il sera très rapidement cristallisé en une série de dispositions législatives assurant l’application efficace. Plusieurs lois seront érigées mais 2 textes fondamentaux vont légiférer l’organisation et l’occupation de l’espace, c’est-à-dire le partage des terres entre blancs et noirs : le Land Apportionment Act de 1930 et le Land Tenure Act de 1969 qui restera en vigueur jusqu’en 1979.

Le Land Apportionment Act de 1930

Cette loi concède aux Noirs 22,4% des terres. Ce sont les « terres communales » ou encore les « réserves indigènes » dans lesquelles les noirs avaient été repoussés et parqués. Ce sont des terres improductives et érodées. Elles sont impropres à l’agriculture. L’idée des blancs à l’origine est de limiter l’accès des terres aux noirs pour éviter que ceux-ci développent une agriculture commerciale susceptible de concurrencer la leur et dans la foulée de les priver d’une main-œuvre abondante et gratuite.

Le Land Tenure Act de 1969

Subjugué par le régime d’Apartheid en vigueur chez son voisin sud-africain, le gouvernement blanc au pouvoir va instituer un modèle de séparation totale. 41,5% des terres vont être attribuée au Noirs. Toutefois, ce surplus de terres octroyé aux Noirs en dehors des réserves indigènes (19,1%) demeure toujours de bien mauvaise qualité puisque la région de plateaux au centre du pays, regroupant les zones minières et les zones de fortes potentialités agroécologiques, est exclusivement blanche !

En outre, cette loi interdisait toute propriété noire dans les villes qui étaient des zones blanches et retiraient aux autorités locales le pouvoir de créer des logements pour Noirs, elles devaient d’abord demander à ce que les terrains soient déclarés « African Township Area » par le gouvernement blanc. La définition de la notion de « ville » est d’ailleurs très particulière à cette époque, c’est une conception exclusivement blanche qui se décline comme suit dans les années 1960 : est considéré comme ville « tout centre comportant plus de 25 blancs, où les propriétés privées ont une superficie inférieure à 15 hectares et où au moins la moitié de la population adulte est employée dans les secteurs autres que l’agriculture ».

In fine, au cours de la période coloniale, le peuple Noir a vécu une véritable occupation et s’est vu non seulement exproprié de ses terres mais aussi spolié de ses richesses. Il a été parqué dans des « réserves indigènes » sur des terres improductives. Ses territoires n’avaient pas de ville, ni de réseaux de communication et, les populations n’avaient pas accès aux services essentiels et vivaient dans un dénuement total. C’est dans cet univers surréaliste que vont naître tous les mouvements de libération de l’époque dont le ZANU-FP de Robert Mugabe.

Robert Mugabe le nationaliste

A cette époque, plusieurs mouvements nationalistes vont voir le jour. Les plus significatifs seront le Zimbabwe African People Union (ZAPU de Joshua Nkomo) et le Zimbabwe African Union-Patriotic Front (ZANU-PF de Ndabaningi Sithole puis Robert Mugabe). Les revendications dans les deux camps sont semblables, à savoir : l’égalité raciale, le droit de vote des noirs et l’indépendance du pays. Toutefois, le mouvement de Robert Mugabe va ajouter une exigence supplémentaire, la rétrocession des terres spoliées au peuple Noir.

Fin 1963, les deux mouvements seront interdits et en 1964, Robert Mugabe sera arrêté et incarcéré pendant 10 ans. A sa sortie de prison en 1974, il ira prendre la tête de la lutte armée depuis le Mozambique. C’est le début d’une guérilla qui va conduire le gouvernement blanc de Ian Smith à rechercher des solutions de sortie de crise via une ruse qu’il organisera et qui débouchera sur les Accords de Salisbury le 3 mars 1978. Le ZAPU et le ZANU-PF de Robert Mugabe refusent d’y participer.

Les accords de Salisbury de 1978

Encore appelés accords internes, ces accords sont une véritable ruse pour continuer à entretenir les Noirs dans la confusion mentale. En gros, le droit de vote est reconnu aux noirs, une nouvelle constitution est votée. Tous les noirs de +18 vont désormais voter. La Rhodésie change de nom et devient Zimbabwe-Rhodésie. Le pouvoir exécutif sera géré par un collège exécutif de 4 membres : Ian Smith, Sithole, Muzorewa et Chirau. Un véritable conseil de prédateurs. Hors mis Ian Smith, fondateur du régime blanc raciste, les 3 autres se sont désolidarisés des mouvements que dirigent la guérilla de l’extérieur du pays, ils ont un goût pour le présent et souhaitent profiter de la vie quitte à faire des concessions au détriment de leur peuple.

En échange du suffrage et de la reconnaissance des noirs, ces 3 dirigeants vont faire les concessions suivantes aux blancs : i) Leur laisser le contrôle de l’appareil du pouvoir et, ii) Leur garantir la survie de l’essentiel de leurs privilèges tels :

• Une surreprésentation politique (près du 1/3 des sièges de l’assemblée pour 3% de la population) ;

• Un droit de véto pour toute mesure portant atteinte à leurs droits fondamentaux ;

• Le maintien de leur contrôle sur la fonction publique, la police, l’armée et l’économie.

Le ZAPU et le ZANU- PF de Robert Mugabe après avoir rejeté la négociation vont aussi rejeter son résultat. Mais un nouveau gouvernement sera constitué avec à sa tête Abel Muzorewa (premier ministre) qui va alors lancer de violentes représailles contre les camps nationalistes en Zambie et au Mozambique. La guérilla qui a redoublé d’intensité s’apprête à riposter. La Grande-Bretagne craint une escalade de la violence et un embrasement régional qui pourrait conduire le pays dans l’impasse, elle souhaite calmer le jeu. Dans l’urgence, elle convoque par le biais de Mme Thatcher (premier conservateur) une conférence institutionnelle qui débouchera sur les Accords de Lancaster House un an plus tard en 1979. Le ZAPU et le ZANU- PF de Robert Mugabe y sont conviés.

Les Accords de Lancaster House de 1979

Le nationaliste Robert Mugabe ne souhaite pas participer à cette farce, il exige comme préalable à toute négociation, la reddition sans conditions du gouvernement Smith-Muzorewa en place et la rétrocession des terres spoliées au peuple Noir. C’est le président Mozambicain, Samora Machel, en personne qui le décidera finalement à négocier en lui conseillant en outre la modération.

Le nationaliste Robert Mugabe va finalement accepter de transiger sur un certain nombre de points : i) la nature du régime qui sera de type parlementaire britannique, ii) la protection des droits et des libertés des blancs, iii) les garanties excluant les expropriations et les nationalisations forcées et, iv) les mesures transitoires qui assurent pendant plusieurs années une représentation politique particulière aux blancs.

En clair, les bases de l’accord tacite qui laisse aux blancs le contrôle de l’économie en échange du contrôle de l’Etat sont alors jetées. La question de l’indemnisation des Noirs n’est pas évoquée, celle de la redistribution des terres est partiellement abordée. Les terres blanches (43%) du pays devraient être rendues aux agriculteurs noirs sur la base d’un « marché libre » défini suivant un triple principe : i) l’ « assentiment du vendeur et de l’acheteur », ii) la compensation immédiate et équitable des terres expropriées, compensation évaluée par rapport à la valeur du terrain sur le marché foncier et, iii) le règlement en devise de la transaction.

Mais, ces procédures d’achat vont s’avérer être hors de portée des moyens financiers du gouvernement. Toutefois, ces concessions ne seront garanties aux blancs que pour une période bien déterminée. La nouvelle constitution va ainsi garantir aux blancs une représentation politique pour une période de 7 ans et protéger les fermiers blancs contre une expropriation spoliatrice que pour 10 ans. Durant cette période, le Royaume-Uni va alors s’engager à verser 20 millions de livres à l’Etat Zimbabwéen afin de contribuer à une répartition équitable des terres.

Acte 2 : 1980 - 1989 : un simulacre d’indépendance au pouvoir vidé de toute sa substance

Sous l’égide des Accords de Lancaster House de 1979, le Zimbabwe accède à l’indépendance en 1980. Robert Mugabe devient 1er ministre, il a les mains liées. C’est le statu quo, les ambitions de Robert Mugabe d’utiliser immédiatement l’indépendance comme tremplin d’une vaste réforme économique et sociale est frustrée. Il faut lâcher du lest, les principaux cadres de l’ordre économique rhodésien vont demeurer (industriels et financiers, gros commerçants, professions libérales et fermiers commerciaux). Le pacte implicite doit être respecté à savoir, protéger la sécurité et la qualité de vie de la minorité blanche en échange du maintien d’un bon niveau d’activité et du respect du monopole politique désormais exercé par les noirs. C’est le « modèle Zimbabwéen » qui a fonctionné pendant 10 ans.

1990 : La naissance d’un Etat soucieux du bien-être de tous

Après 10 années d’indépendance, les ruraux vivent un véritable cauchemar et le taux de chômage dans l’économie dépasse les 30%. La réforme agraire de plein gré n’a porté aucun fruit et la structure agricole est restée identique. Le secteur commercial aux mains des blancs détient toujours 28,6% de la superficie du pays (terres de meilleure qualité) tandis que le secteur communal en possède 42%. De manière plus explicite, le grand secteur commercial représente 4660 exploitations alors que plus d’un million de ménages soit environ 6,1 millions de personnes vivent dans les zones communales.

Nous sommes en 1990 et les Accords de Lancaster House arrivent à expiration. Face à cette situation cauchemardesque, le président Robert Mugabe va alors se donner les moyens de construire les bases d’une société juste et équitable par le truchement d’une loi : le Land Acquisition Bill, qui sera adoptée par le parlement zimbabwéen le 18 mars 1992. L’objectif de celle-ci est de conduire, sur plusieurs années, au rachat par le gouvernement de près de 5 millions d’hectares de terres agricoles commerciales non utilisées ou sous utilisées pour les redistribuer aux noirs dépourvus de terre. En outre, elle autorise le gouvernement à fixer le prix des terres, annule la clause de l’assentiment du vendeur et supprime l’obligation des paiements en devises pour les terres expropriées.

Cette loi sera très mal accueillie au sein de la communauté internationale et totalement rejetée par les fermiers blancs qui vont d’ailleurs lancer un avertissement sans équivoque sous forme de prophétie : « cette loi va à l’encontre de nos droits fondamentaux et entrainera inévitablement une chute de la productivité sur les terres de réinstallation, qui se répercutera nécessairement sur l’ensemble l’économie et portera atteinte à la sécurité alimentaire, au Zimbabwe et dans toute la région ». Mais cela ne restera pas qu’une menace puisque ces derniers aidés de leurs alliés occidentaux vont dès lors tout mettre en œuvre pour réaliser cette prophétie en créant le chaos et le désespoir au Zimbabwe.

1991-1995 : Mise en place des mécanismes d’accomplissement de la prophétie

En 1991, le Zimbabwe passe sous ajustement structurel pour une période de 4 ans. Ce programme d’ajustement structurel va alors efficacement effacer les progrès accumulés difficilement jusque là. Sous l’injonction des institutions de Brettons Wood (FMI et Banque mondiale), une politique monétaire restrictive sera menée avec en prime une dévaluation du dollar Zimbabwéen qui sera dépréciée de 48% de sa valeur par rapport au dollar américain et aux autres devises au second semestre de l’année 1992. Fin 1991, l’inflation atteint 26%, un niveau jusqu’alors jamais atteint.

En 1992, sous les prescriptions des institutions de Brettons Wood, le gouvernement Zimbabwéen est sommé de neutraliser la progression de la masse monétaire autour de 20-25%. Cette politique va s’accompagner d’une élévation des taux d’intérêt aux alentours de 40 et 45% en valeur nominale. Les conséquences de cette hausse des taux seront immédiates et automatiques : blocage de l’investissement des entreprises et des ménages, réduction de la vitesse de circulation de la monnaie dans l’économie et récession économique. L’inflation grimpe en flèche et atteint la barre des 40%.

Les causes de cette flambée sont multiples et de nature à la fois conjoncturelles (augmentation du coût des matières premières et des équipements importés à la suite de la dévaluation de la monnaie nationale, pénuries sur certains produits causées par la sécheresse) et structurelles (abandon du contrôle des prix sur un grand nombre de produits). Le pays est déjà lancé à vive allure vers le gouffre. Le Royaume-Uni va accélérer le mouvement. Il refuse d’accepter l’expropriation de certains de ses ressortissants et descendants bénéficiant de la double nationalité, anglaise et Zimbabwéenne, puis va subordonner son aide financière initialement conclue lors des Accords de Lancaster House à certaines exigences ( indemnisation plus conséquente des exploitations expropriées, un droit de regard sur la pertinence de l’expropriation et le maintien des mécanismes d’accord mutuel entre vendeur et acheteur) pour finir par la stopper dans la foulée.

Comme si cela ne suffisait pas, des budgets d’austérité sont imposés au pays par les institutions de Brettons Wood sous les exercices 1992/1993 et 1993/1994. En 1995, les institutions de Brettons Wood estiment que l’application du PAS est incomplète et partielle. 25000 emplois dans le secteur public sont estimés en surchauffe et doivent être supprimés alors que le gouvernement Zimbabwéen avait déjà supprimé 4000 postes en 1993 puis 6000 postes en 1994, soit 10000 postes au total dans la fonction publique et les entreprises d’Etat ! C’est le chaos, les populations sont anéanties et le pays est au bord du gouffre avec plus de 40% de taux de chômage. Néanmoins, le président Robert Mugabe va tenir bon et mener à terme le PAS prescrit par les institutions de Brettons Wood.

1996 - 1999 : L’accomplissement de la prophétie

Fin 1996, le président Robert Mugabe attend toujours les retombées financières de l’application du PAS promises par les institutions de Brettons Wood qui n’arriveront jamais. En 1998, le pays sombre et la combinaison d’un taux de chômage touchant 45% de la population active ainsi que la forte dépréciation de la valeur de la monnaie nationale vont être à l’origine de violentes manifestations populations qui se solderont par ce qu’on va appeler les « émeutes de la faim » dans le pays. En 1999, le président Robert Mugabe prend la décision de rompre les relations impures que son pays entretient avec les institutions de Brettons Wood.

Depuis 2000 : Construction des bases d’une société juste et équitable

Le président Robert Mugabe a intensifié les expropriations. Son objectif, mettre en place les bases d’une société zimbabwéenne juste et équitable fondée sur un double principe : l’égalité des chances et l’absence de privations absolues.

1. L’égalité des chances : selon ce principe, les résultats atteints par tout zimbabwéen au cours de sa vie dans différentes dimensions (économiques, sociales et politiques) doivent être indépendants de son milieu d’origine (race, lieu de naissance, origines familiales, groupe social, etc.) ;

2. L’absence de privations absolues : ce principe complémentaire du premier établit que l’Etat zimbabwéen doit assurer une vie décente à tous ses membres, en les plaçant au-dessus d’un seuil de pauvreté absolue déterminé, quel que soit leur « mérite » respectif ou leur race.

Pour les uns, cette philosophie n’est rien d’autre qu’une série d’idées à priori erronées et utopiques, qui justifient des contestations abusives. Pour d’autres, elle ne serait qu’un moyen de justifier le goût du pouvoir et la volonté du président Robert Mugabe de s’y accrocher à vie ! Pourtant, loin d’être utopique, cette vision mérite plutôt d’être saluée dans la mesure où elle apparaît juste, pleine de bon sens et surtout porteuse d’espoir pour le peuple noir englouti dans un engrenage sans fin menant à la faillite générale, à la désespérance et à l’anéantissement, puisqu’une société équitable est susceptible d’accroître les capacités dont dispose un individu, c’est-à-dire les libertés fondamentales qui lui permettent de mener le genre d’existence auquel il ou elle aspire, en l’affranchissant de toutes les formes de domination et de dénuement caractérisés par le dénuement matériel, un niveau d’éducation et de santé insuffisant, la précarité et la vulnérabilité voire l’impossibilité de se faire entendre et d’influer sur son propre destin.

En conclusion de cette analyse, il est tout simplement important de garder à l’esprit que les Zimbabwéens ont souffert et continuent à souffrir des injustices d’un système socio-économique inéquitable dans le passé, dans le présent et vraisemblablement dans le futur si les choses restent en l’état. Pillé dans ses ressources naturelles et humilié dans sa dignité durant la période coloniale, trompé lors des Accords de Lancaster House en 1979 et frustré de détenir un pouvoir vidé de toute sa substance lors de ses 10 premières années d’indépendance et, enfin, calomnié par tous aujourd’hui, le Zimbabwe aurait pu continuer à subir le diktat d’une minorité blanche n’eut été le courage et la volonté du président Robert Mugabe de mettre en échec ce système inique. Et tout le peuple Noir devrait plutôt s’en inspirer !

Références

• Jean-Louis Balans, « La Rhodésie du sud : 1890-1980 », in BALANS J.L. et LAFON M. (dir.), Le Zimbabwe contemporain, Paris - Nairobi, Karthala - IFRA (coll. Hommes et sociétés), 1995.

• Donald Dreyer, « Les mouvements politiques africains au Zimbabwe avant l’indépendance. Influences régionales », idem

• André Gleizes, « L’économie du Zimbabwe », idem

• Philippe Gervais-Lambony, « Le fait urbain au Zimbabwe : héritages et évolutions », idem

• Le Gal, Morgane et Merlet, « Zimbabwe. Un besoin incontournable de réforme agraire », Cahier de proposition AMP, 2002.

• Sam Moyo, « The Politics of Land Distribution and Race Relations in Southern Africa », in Identities, Conflict and Cohesion, United Nation Research Institute for Social Development, 2004.

— , « Question agraire et réconciliation au Zimbabwe », in BALANS J.L. et LAFON M. (dir.), Le Zimbabwe contemporain, Paris - Nairobi, Karthala - IFRA (coll. Hommes et sociétés), 1995.

• Marshal W. Murphree, « Les relations raciales au Zimbabwe », idem

• Elisabeth Tisserand, « Zimbabwe. La réforme agraire détournée », Courrier de la planète, 47, 1998.

http://www.arikah.net/encyclopedie-francaise/Histoire_de_la_Rhod%C3%A9sie.

Source:
http://bc-club.blogspot.com/2000/07/les-accords-imposs-par-langleterre-au.html

Aubin NGWA ZANG est le Fondateur du Parti PanAfricain NOCAME



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MessagePosté le: Mer 30 Juil 2008 13:31    Sujet du message: Répondre en citant

ARDIN a écrit:
Une remarque pour la suite:
L'entreprise coloniale a entrave la marche normale des societes africaines. Il ya sur ce sujet une litterature qui l'explique pour ne pas trop s'etendre sur les détails. Seul, l'enrichissement interessait les europeens. Ils ne sont pas soucies des consequences de leur entreprise; sauf de s'assurer droit de citer eternel.
La destruction des structures politique, economique et sociale africaines visait non seulement a detruire l’africain dans son ensemble, mais surtout a rendre impossible toute tentative de reorganisation de celles-ci.
C’est dans ce cadre qu’il faudra evaluer les responsabilites, non pas uniquement de Mugabe, mais de toute la classe politique par extension pour encore une fois comprendre la complexite dans laquelle se trouve ce pays.

Cette littérature dont tu parles ici m’intéresse, je souhaiterais que tu en donnes les références. Je serais vraiment curieux d’en savoir plus sur cette « marche normale des sociétés africaines (normale en vertu de quoi ?) » et surtout j’aimerais voir exprimé l’intérêt de la démarche. Mais je ne me fais aucune illusion, j’imagine déjà le réponse s’il y en a une, c’est une question sans intérêt ou une perte de temps.

Mais, le plus important dans ce qui est écrit concerne « le cadre dans lequel on de placer pour pouvoir évaluer les responsabilités » de dirigeants tels que Robert Mugabe.
1) Evaluer les responsabilités : Rien que le fait d’énoncer la chose me plait. Tout simplement parce que lorsqu’on accepte de prendre en main le destin d’une nation, la moindre des choses, c’est de s’attendre à être jugé sur ses compétence et son bilan.
2) Il parait absolument évident que pour juger du bilan d’un dirigeant, il faille tenir compte de tous les paramètres, et on sait tous que le facteur extérieur joue un rôle important dans nos pays. Personne sur ce forum, je pense, ne minimise ce fait.
3) L’histoire nous apprend aussi que « l’ennemi extérieur » a souvent été utilisé par un certain nombre de pouvoirs à des fins de politique intérieure, afin de restreindre les libertés individuelles de parole, de conscience ou politique. Ce ne sont pas les exemples qui manquent : Macchartysme aux USA, Stalinisme en URSS. Dans les pays africains, l’arme du parti unique a été utilisée quasiment partout, soit disant de façon transitoire et soi disant pour une question cohésion nationale. Alors qu’on sait que ce n’était qu’une façon de confisquer le pouvoir au peuple et de le réserver à une petite minorité. Cette critique qui a été émise à l’encontre d’Ahidjo, de Bongo, de Senghor etc. …, on ne pourrait pas l’émettre à l’égard de Mugabe ?
4) De façon évidente, certaines personnalités politiques bénéficient d’une certaine aura du fait de leur engagement dans la lutte coloniale et la libération de leur pays. Mugabe fait partie de ceux là. Ce n’est pas un paravent contre toute critique. 20, 30, 40 ou 50 ans après, on est en droit de se demander en quoi ça les légitime pour être encore à la tête de l’état. De Gaulle, tout héro national qu’il était a été viré du pouvoir 2 fois.
5) Une héro national a-t-il forcément les compétences pour diriger un pays ?
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MessagePosté le: Mer 30 Juil 2008 13:39    Sujet du message: Répondre en citant

@Merikare
dans cette grand bataille entre Mugabe et les blancs, considères tu que le peuple zimbabwéen ait un tout petit peu son mot à dire ou bien estimes tu que c'est un peuple trop "enfant" pour pouvoir exprimer sa préférence dans le cadre d'un scrutin démocratique?
Je sais que ce n'est pas ton propos, mais quelle place donnes tu à l'opposition dans ce que tu as exprimé? Quelle légitimité donnes tu à Morgan Tsvangirai pour briguer le pouvoir?
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MessagePosté le: Mar 05 Aoû 2008 17:24    Sujet du message: Répondre en citant

"Le problème zimbabwéen n’est donc pas simple ou politique comme le présente les occidentaux. C’est un problème profond et complexe qui revêt une double dimension à la fois raciale et d’inéquité sociale..."

Le problème zimbawéen n'est certainement pas simple et Monsieur NGWA ZANG a raison de le rappeler ici. Toutefois, je suis quelque peu surpris et même choqué par la simplicité toute déconcertante avec laquelle il dédouane MUGABE. MUGABE serait donc le saint, le pauvre persécuté par l'Occident-démon. L'Occident n'a certes jamais été un enfant de coeur dans ses relations avec l'Afrique, cela n'est qu'un fait, un secret de polichinelle. Seulement, il faudrait peut-être ouvrir les yeux quelques fois et cesser d'idôlatrer ces soit-disant "Pères de l'indépendance", "Pères de la nation", "timoniers" et j'en passe.
Ceux qui veulent que l'Occident respecte l'Afrique devraient peut-être commencer par demander aux dirigeants africain de respecter l'Afrique, de respecter leurs concitoyens, de les défendre!!! C'est toujours très facile d'accuser l'Occident pour tels ou tels maux de l'Afrique, certes, l'Occident a sa part de responsabilité, mais celles des dirigeants africains est passée où? Ils sont présents pour piller et sucer le pays jusqu'à la moelle, mais quand il faut en assumer la responsabiité, dans des phrases creuses, ils tiennent l'Occident pour responsable. Un père de nation qui n'est pas responsable de sa nation?
Les Blancs seraient donc la cause de tous les maux zimbabwéens ? Permettez-moi d'en douter. La colonisation est certes à la source du problème zimbabwéen, mais cela ne devrait pas dédouaner celui qui se prend pour le seul intellectuel, le seul pollitique compétent de son pays.
"Ce pays ne sera jamais dirigé par l'opposition de mon vivant", aboyait MUGABE. Je suppose que depuis 28 ans que ce pays est indépendant, aucun autre Zimbabwéen n'est à même de diriger ce pays, ce qui fait de MUGABE l'alpha et l'oméga, un démurge.
C'est toujours facile d'accuser ses opposants de collusion avec l'Occident et nous savons tous qu'en Afrique l'opposant n'est pas qu'un opposant politique aux yeux du régime au pouvoir, c'est un ennémi qui veut leur arracher le feesteak de la bouche alors autant le diaboliser et le traiter d'antipatriote. C'est connu de tous, MUGABE est un grand, très grand patriote qui aime et traite tellement bien ses concitoyens qeu ces derniers n'ont d'autre issue que d'aller se faire humilier par certains xénophobes d'Afrique du Sud, et l'opposition qui se fait tirer dessus comme des lapins, représente le clan des antipatriotes qu'il faut chasser et pêcher à coups de goudins.
Depuis que MUGABE a fait sa grande redistribution "équitable" des terres, combien de Zimbabwéens noirs en ont réellement bénéficié ? Quid du clan oligarchique au pouvoir et de son acquisition des dites terre?
Que l'Occident dénigre le noir, qu'il l'exploite et le maltraite, c'est un fait contre lequel il faut bien sûr s'insurger, mais qu'un dirigeant noir maltraite ainsi d'autres noirs seulement parce qu'ils ne partagent pas sa vision des choses, ce n'est pas que fratricide ou parricide; c'est une MALEDICTION, une ABOMINATION.
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MessagePosté le: Mer 06 Aoû 2008 13:17    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.humanrights-geneva.info/Zimbabwe-Le-parti-unique-marque-la,3325

Propos recueillis par Sabine Cessou/InfoSud - Kenneth Kaunda, ancien président zambien, a volé le 9 juillet au secours de Robert Mugabe, son homologue zimbabwéen, au pouvoir depuis 1980 et réélu le 27 juin, à 84 ans, à l’issue d’un scrutin très contesté. “Si Tony Blair avait tenu les promesses de Margaret Thatcher en matière de réforme agraire, beaucoup de problèmes auraient été évités”, selon Kenneth Kaunda. Le 25 juin, à Londres, Nelson Mandela parlait au contraire d’une “crise tragique du leadership” au Zimbabwe. Pourquoi le pays de Robert Mugabe divise-t-il autant ? William Gumede, journaliste et écrivain sud-africain, auteur du best-seller “Thabo Mbeki and the struggle for the soul of the ANC” (Zebra Books, 2005), revient sur la place particulière du Zimbabwe sur la scène politique africaine.

Pourquoi le Zimbabwe fâche-t-il en Afrique aujourd’hui ?

Ce pays a toujours eu une grande importance symbolique, à cause de sa lutte de libération nationale. En 1980, lorsqu’il a accédé à l’indépendance, les négociations se sont faites sur la base d’un compromis injuste, avec des conditions très strictes sur les terres, notamment. Le Zimbabwe a conservé une communauté de colons blancs, pour la plupart originaires du Royaume-Uni. De ce fait, l’ancienne puissance coloniale a toujours eu un intérêt particulier pour ce pays. Les Africains ont eu le sentiment que l’intérêt occidental à l’égard du Zimbabwe ne se justifiait que par cette présence blanche. D’autres crises plus graves se sont déroulées ailleurs en Afrique, sans susciter le même émoi.

Quel a été l’impact de cette attention particulière ?

Quand la crise au Zimbabwe a commencé en 2000, avec l’invasion des terres détenues par les anciens colons, les médias occidentaux ont présenté Robert Mugabe comme un homme en lutte contre les Blancs, alors qu’il était un dictateur en butte à un mécontentement croissant chez lui. L’opposition blanche en Afrique du Sud s’est mise à redouter une contagion de la crise zimbabwéenne, malgré les nombreuses différences entre les deux pays. En Afrique du Sud, un pays industrialisé depuis longtemps, la majorité noire ne s’intéresse pas aux terres dans les campagnes, mais aux terrains constructibles dans les villes, là où il y a du travail. Cela étant, les peurs de l’opposition blanche ont provoqué une grande crispation au sein du Congrès national africain (ANC), au pouvoir.

Mugabe a-t-il joué de ces perceptions ?

À merveille ! En Afrique, si vous osiez critiquer publiquement Mugabe en 2000, vous tombiez forcément dans le camp occidental. Il était impossible de parler des victimes noires du régime zimbabwéen.

Qui le premier en Afrique a critiqué Robert Mugabe ?

Nelson Mandela, puis Thabo Mbeki. Quand Nelson Mandela est arrivé au pouvoir en 1994, il a clairement dit que l’ère était venue pour les dirigeants africains de quitter rapidement le pouvoir. “Camarade Bob, il est temps de partir en retraite”, a-t-il dit sur le ton de la plaisanterie… Mugabe n’a pas apprécié. Lors d’un dîner en 1996, Thabo Mbeki, alors vice-président, a reproché à Robert Mugabe, en sa présence, de mal gérer son économie. Le chef de l’Etat zimbabwéen était furieux. En Afrique, une certaine culture politique prévaut depuis les Indépendances. Une hiérarchie tacite entre chefs d’Etat veut que les jeunes ne critiquent pas leurs aînés. En outre, dès qu’une puissance extérieure critique l’un d’entre eux, tout le monde serre les rangs.

Ces perceptions ne sont-elles pas en train de changer ?

L’opinion africaine et internationale n’a vraiment pris conscience que cette année des enjeux réels au Zimbabwe. Il aura fallu 8 ans. Si Thabo Mbeki, au pouvoir en Afrique du Sud depuis 1999, était sorti plus tôt de sa diplomatie silencieuse, la crise aurait pu être dénouée plus tôt. En 2001, Olusegun Obasanjo, alors président du Nigéria, lui a dressé un bilan critique de deux années de médiation au Zimbabwe. Il a dépeint Robert Mugabe comme un homme qui n’écouterait pas les conseils et ne tiendrait pas ses promesses. Thabo Mbeki n’a rien voulu savoir. Lors du sommet suivant du Commonwealth, il a prononcé un discours anti-impérialiste, allant une fois de plus dans le sens de Mugabe.

Pourquoi Thabo Mbeki s’en est-il tenu à cette ligne ?

Lorsqu’il a lancé son Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) en 1998, l’initiative a été accueillie avec scepticisme. Il avait besoin du soutien africain. Robert Mugabe faisait alors partie des leaders les plus influents en Afrique, à cause de ses liens étroits avec la Lybie et l’Angola. Thabo Mbeki s’inscrit par ailleurs dans cette solidarité automatique avec les anciens mouvements de libération nationale – qui ne souffrent guère les partis d’opposition. Les systèmes de parti unique qui sont nés après les Indépendances marquent encore la politique africaine. Toute opposition n’est que très difficilement acceptée, à l’intérieur comme à l’extérieur des partis.

Est-ce la même chose en Afrique du Sud ?

Absolument ! En principe, la Constitution protège les partis d’opposition. Mais les Constitutions ne servent à rien, si elles ne correspondent pas à une culture véritablement démocratique. Le parcours du principal opposant à Robert Mugabe n’est pas passé inaperçu en Afrique du Sud : Morgan Tsvangirai a quitté l’Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (Zanu-PF), le parti au pouvoir, pour fonder son propre parti de travailleurs. Son Mouvement pour le changement démocratique (MDC) représente le prototype de scission qui pourrait se produire au sein de l’ANC.

Comment Jacob Zuma, successeur probable de Thabo Mbeki, se positionne-t-il sur le Zimbabwe ?

Jacob Zuma, élu président de l’ANC en décembre, se montre critique à l’égard de Robert Mugabe. Il s’en sert pour son agenda politique intérieur, se posant en démocrate pour mieux contraster avec Thabo Mbeki, perçu comme un autocrate. Ce faisant, Jacob Zuma ne fait qu’exprimer les vues de son parti, qui ont changé : l’ANC est passé d’une vieille loyauté à Robert Mugabe à une position critique. C’est un revirement extraordinaire. La vague de violences xénophobes du mois de mai n’y est pas étrangère : les Sud-Africains sont confrontés à une compétition quotidienne avec les millions de réfugiés Zimbabwéens, pour les logements, les écoles, et même parmi les classes aisées, dans les opérations de rachat de sociétés. Thabo Mbeki est totalement isolé aujourd’hui sur la question du Zimbabwe. L’ANC envoie ses propres délégations de négociateurs, qui tiennent un langage ferme à Harare. Robert Mugabe le sait pertinemment : le vent a tourné.
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MessagePosté le: Mar 12 Aoû 2008 19:14    Sujet du message: Répondre en citant

Jofrere a écrit:

Cette littérature dont tu parles ici m’intéresse, je souhaiterais que tu en donnes les références. Je serais vraiment curieux d’en savoir plus sur cette « marche normale des sociétés africaines (normale en vertu de quoi ?) » et surtout j’aimerais voir exprimé l’intérêt de la démarche. Mais je ne me fais aucune illusion, j’imagine déjà le réponse s’il y en a une, c’est une question sans intérêt ou une perte de temps.

Jofrere,
La marche normale des societes africaines, c’est la trajectoire de l’histoire sans les interferences de l’Islam, de l’esclavage et de la colonisation et de la neocolonisation.
Regardes aux Ameriques les conquetes de Christoph Colomb et ce qui s’en est suivi a freine la marche normales des societes originaires de ces contrees aboutissant a leur extermination.

Tu veux des references? En voici une: L’Aventure Ambiguë de Cheikh Hamidou Kane. Toute personne intellectuellement bien constituee qui lit ce livre en sort boulversee.
En voici une autre: Le Monde s’effondre de Chinua Achebe cinquante cette annee.
Mais entre ces deux œuvres romancées, tu as d’un bout a l’autre les epopées des razzias esclavagistes.
Le fait d’avoir deporter des millions d’Africains a contribue au ralentissement (et le mot est faible) de la marche normale de l’Afrique. On s’est trop souvent limite a dire que l’esclavage a vide l’Afrique de ses bras valides; mais elle l’a aussi vide de ses cerveaux. Sans se livrer a une analyse profonde de la situation, une simple observation d’une societe organisee qui se vide de ses ressources humaines sans assurer son renouvellement assure sa destruction.
Tu veux des references? Lis les Fantomes du roi Léopold ou lis ce livre que je suis actuellement entrain de lire: CONGO Terre de Souffrances de Marcel Homet dont voici quelques extraits:
Citation:
…Au dehors le soleil brille. Tout pres de la demeure du chef de subdivision, des prisonniers travaillent. Surveilles par des «polices»(nom abrege de policier), chicotte au poing, ils sont enchaines par le cou a des carcans sommaires.
Certains d’entre eux ont la face rongee par le pian. Des pustules purulentes ou mi-seches parsement leur coprs. Leur dos, zebre des coups de chicotte qui ne leur sont pas menages, laissent entrevoir parfois la chair plus rose des cicatrices qui achevent de se fermer.
A cote d’eux, des femmes, prisonnieres elles aussi, courbent vers la terre leur tete resignee. Elles sont nues. A cheval sur leur dos ou juches sur leurs epaules, ou ils sont attaches par une courroie de peau, des bambins penchent pesamment leur tete ensommeillee.
Toutes sont laides dans ce troupeau aux yeux hagards. Les jolies filles sont restees au village des miliciens qui se les reservent. Elles prenent des forces pour la nuit ou, lascives, servant au plaisir, elles dansent nues pour leurs gardiens…(page 14)

Citation:
Sur les routes mangees par les herbes que la saison des pluies fait pousser, ma voiture avance. A droite, a gauche, se gardent des enfants maigres, couverts d’ulceres. Ce sont les prestataires attaches a la route. Pauvres gosses! Ils sont la, courbes sur une mauvaise houe de fonte, ou, la main crispee sur la poignee d’un sabre d’abattis presqu’aussi grand qu’eux, s’essayent a couper des arbustes.
Ils ont huit ans, dix ans, et deja prestataires administratifs, ils font par tous les temps un dur travail d’hommes. L’un d’eux a une jambe tordue, un autre le nez ronge. Tous ont sur leur crane rase, de larges plaques blanches. Le pian les ronge. La maladie du sommeil les affaiblit. La deficience de nourriture les acheve: les durs cercles de leurs cotes soulignent leur torse.
La voiture s’arrete. Peureusement les enfants se tiennent a distance. Sous la chicotte d’un capita qui crie rageusement: «Allons! Allons!», Ils activent leur cadence.(page 16)

Citation:
...«J’ai des villages, continua le Chef, ceux de Bale et de Mba, qui sont a dix jours de Djondo. A chaque voyage, deux ou trois des femmes qui effectuent le trajet crevent en route, comme des chiens. Que veux tu que j‘y fasse? Si je ne les force pas a travailler, on me fourrera en prison, on me confisquera, sous forme d’amende, tout ce que je possede, et on mettra un autre chef a ma place.
… Meme les femmes enceintes, meme les meres qui allaitent leurs enfants doivent porter. Et puis, acheva le Chef, le marche est non seulement a date fixe, mais encore a heure fixe. Si les porteuses arrivent en retard, on les met en prison sans souci de leurs enfants. Pour nous, les Chefs, c’est l’amende. Voila!(page 29)

Marcel Homet, CONGO, Terre de Souffrances, Editions Montaigne, Paris 1934.

Revenons au Zimbabwe ou les Anglais ont pratique la colonie de population. Ici aussi, un examen simple montre qu’en s’etablissant dans ces contrees, les colons n’ont pas negocier leur etablissement. Ils l’ont obtenu au prix des rapports de force. Ceci a induit des boulversements qui ont affecte la marche normale de cette societe.
Citation:
Mais, le plus important dans ce qui est écrit concerne « le cadre dans lequel on de placer pour pouvoir évaluer les responsabilités » de dirigeants tels que Robert Mugabe.
1) Evaluer les responsabilités : Rien que le fait d’énoncer la chose me plait. Tout simplement parce que lorsqu’on accepte de prendre en main le destin d’une nation, la moindre des choses, c’est de s’attendre à être jugé sur ses compétence et son bilan.

Quelle simplificqtion Jofrere! Pour juger, il faut avoir conscience de tous les parametres. Ce que je viens d’evoquer la haut en est un.
Je vais en evoquer un autre: Mugabe, hérite en 1980, d’un pays meurtri, dont il a charge de porter vers de nouveaux horizons: Il a la souverainete politique, mais pas celle qui va lui garantir l’exercice libre du pouvoir: L’independance economique et financier. C’est a ce niveau que les choses se compliquent et que certains comme toi n’arrivent pas a comprendre. Quand on n’a pas l’indépendance economique, on est a la merci des predateurs financiers comme la Banque mondiale et le FMI.
C’est la banque mondiale et le FMI qui ont aiguille le Zimbabwe vers la ruine de l’ajustement structurel.
Le Pays connaissait une certaine reussite dans l’exportation de produits agricoles et notamment dans le secteur du mais, il fut decourage à la fin annees 80, de developper le secteur manufacturier. Le FMI lui recommenda de poursuivre la seule exportation des produits agricoles primaires. Quand, il exigea apres que le Zimbabwe ouvre ses frontieres aux produits manufactures etrangers, on comprit pourquoi il n’avait pas voulu que la production locale se developpe.

En 1999, Jeune Afrique avait publie un dossier sur le Zimbabwe en parlant de corruption et de malaises sociaux en faisant semblant d’ignorer l’epineuse question de la terre.
La question des terres est d’autant plus preoccupante que leur utilisation laisse perplexe. Ces grandes proprietes detenues par une poignee de personnes, comprennent les meilleures terres. On y eleve des bovins pour exporter vers l’Europe. Elles servent egalement a la culture du tabac dont le Zimbabwe est le troisieme producteur mondial. Ce fait est toujours occulte dans les analyses auxquelles se livrent les medias de la desinformation.

Les medias de la désinformation n’expliquent pas que l’industrie du tabac, est comme l’industrie des armes: elle est soutenue par de puissants lobbies financiers. Ce sont les mêmes lobbies qui ont poussé le FMI, la Banque Mondiale et les gouvernements occidentaux à partir en guerre contre le régime de Mugabe parce qu’il s’est invité dans la guerre en RDC. Quelque chose qui avait échappé aux stratèges fabricants de guerres. Ils ont declenche une guerre en RDC, dans le meme but de ravitailler les multinationales en matieres premieres, Kabila Pere leur a fait faux bond, Mugabe s’y est invite, compliquant leurs plans.
Telle est la principale raison qui explique le dechainement sur Mugabe.
Citation:
Il parait absolument évident que pour juger du bilan d’un dirigeant, il faille tenir compte de tous les paramètres, et on sait tous que le facteur extérieur joue un rôle important dans nos pays. Personne sur ce forum, je pense, ne minimise ce fait.

Ca, c'est ce qu'on appelle un propos evasif. Il faut etayer l’impact des facteurs exterieurs, et celui des facteurs interieurs. Voir s’il n’ya aucun lien entre les deux, tirer les conclusions qui s'imposent, et non se limiter a un court enonce.
Citation:
3) L’histoire nous apprend aussi que « l’ennemi extérieur » a souvent été utilisé par un certain nombre de pouvoirs à des fins de politique intérieure, afin de restreindre les libertés individuelles de parole, de conscience ou politique. Ce ne sont pas les exemples qui manquent : Macchartysme aux USA, Stalinisme en URSS. Dans les pays africains, l’arme du parti unique a été utilisée quasiment partout, soit disant de façon transitoire et soi disant pour une question cohésion nationale. Alors qu’on sait que ce n’était qu’une façon de confisquer le pouvoir au peuple et de le réserver à une petite minorité. Cette critique qui a été émise à l’encontre d’Ahidjo, de Bongo, de Senghor etc. …, on ne pourrait pas l’émettre à l’égard de Mugabe?

Jofrere, Ca fait longtemps que je m’etais rendu comtpes que tu aimes parler des problemes que tu ne connais pas. En voici une preuve supplementaire. Tu es confus, tu manques de precision. Etc…
Ainsi, tu assimiles le Macchartysme, le pouvoir de Staline a celui de Mugabe. Tu penses qu’ils ont utilise leur pouvoir à des fins similaires ou identiques? Tu n’operes meme pas une simple contextualisation pour expliquer ce qu’est le Maccarthysme, le Stalinisme, le pouvoir de Mugabe; rien non plus dans les facteurs de leur emergence.
Citation:
4) De façon évidente, certaines personnalités politiques bénéficient d’une certaine aura du fait de leur engagement dans la lutte coloniale et la libération de leur pays. Mugabe fait partie de ceux là. Ce n’est pas un paravent contre toute critique. 20, 30, 40 ou 50 ans après, on est en droit de se demander en quoi ça les légitime pour être encore à la tête de l’état. De Gaulle, tout héro national qu’il était a été viré du pouvoir 2 fois.

Encore un propos vaseux. Mugabe est critique des deux cotes; par les africains et par les europeens. Il a meme droit aux critiques les plus virulentes. Ca fait de lui une exception aux cotes d’un Sassou ou d’un Museveni.
Mugabe a meme droit au menace de destitution. L’idee même d’une intervention militaire pour l’ecarter a ete recemment reactualise, apres les echecs du 16 Decembre 1998, et du 7 Mars 1999. Y a-t-il, rien qu’en France un homme politique ayant emis la meme idee pour ecarter Sassou, Biya ou Bongo?
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MessagePosté le: Jeu 14 Aoû 2008 18:30    Sujet du message: Répondre en citant

ARDIN a écrit:
C’est dans ce cadre qu’il faudra evaluer les responsabilites, non pas uniquement de Mugabe, mais de toute la classe politique par extension pour encore une fois comprendre la complexite dans laquelle se trouve ce pays.

J'avais quoté l'ensemble du message initial mais c'est plus particulièrement ce passage qui m'a incité a répondre à ta contribution.

Tu as pris l'initiative de proposer un cadre général à l'intérieur duquel tu estimes que ce débat doive se dérouler. C'est sur ce point précis que j'ai souhaité te répondre. Il s'agit donc de considérations assez générales. Je n'entendais pas faire une contibution ni factuelle ni détaillée.

1)
Citation:
L'entreprise coloniale a entrave la marche normale des societes africaines.

le concept de "marche normale des societes africaines" qu'on pourrait d'ailleurs étendre à toute les sociétés est à mon sens un exercice intellectuel sans grand intérêt. Quelle aurait été la trajectoire de telle société sans l'arrivée des occidentaux? tu n'en sais strictement rien. Et de toutes façons les faits sont là, ils ont bel et bien débarqué. Toute autre conjecture n'a pas de sens.
Je ne vois pas en quoi tu peux qualifier ce cas de figure de plus "normal" que l'autre? normal par rapport à quoi?
Tu cites "L'aventure ambigüe" de Cheikh Hamidou kane. La question n'est pas de savoir si on est bouleversé ou non à la lecture de ce livre. On essaie d'être dans l'analyse plutôt. Ce livre décrit la fin d'un ordre, l'émergence d'un autre et la difficulté pour la société en question, à travers le personnage central et sa famille, de vivre ce changement.
L'auteur n'essaie pas de nous expliquer ce qui se serait passé si...
ce n'est pas du tout son propos.
Les autres textes que tu cites, au delà de leur intérêt en tant que témoignage de l'histoire, je ne vois pas trop en quoi ils interviennent dans ce débat.

2)Les responsabilités
Ce qui est publié sur le topic est instructif et intéressant. Bien sûr. Les faits que vous publiez sont incontestables. Concernant le rôle du FMI et de la Banque Mondiale, j'ai lu le livre de Siglitz "la grande désillusion". très instructif. Tu parles des médias et de la désinformation, très bien.
Mais il existe aujourd'hui au zimbabwé une opposition politique qui aspire à l'alternance. J'ai posé une question à Merikare là dessus. Il n'a pas répondu. A ma connaissance tu n'as pas (pas encore?)abordé non plus la question dans tes multiples interventions.
J'ai publié l'interview William Gumede ici parcequ'il y a dans son propos un certain nombre de références historiques, notamment lorsqu'il parle du parti unique. il évoque
Citation:
les anciens mouvements de libération nationale – qui ne souffrent guère les partis d’opposition
.
Je constate qu'une partie du pays souhaite le départ de Mugabe, cela s'est vu lors des élections. A vos yeux le peuple de ce pays a-t-il son mot à dire ou vas tu me traiter de populiste? Le peuple est malheureusement le grand absent de vos contributions.
Quand une personne telle que Nelson Mandela emet un opinion similaire, crois tu vraiment qu'il ignore les faits que tu donnes ici?
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MessagePosté le: Lun 18 Aoû 2008 21:00    Sujet du message: Répondre en citant

Jofrere a écrit:
le concept de "marche normale des societes africaines" qu'on pourrait d'ailleurs étendre à toute les sociétés est à mon sens un exercice intellectuel sans grand intérêt. Quelle aurait été la trajectoire de telle société sans l'arrivée des occidentaux? tu n'en sais strictement rien. Et de toutes façons les faits sont là, ils ont bel et bien débarqué. Toute autre conjecture n'a pas de sens.

Ca n’a pas de sens parce que tu ne comprends rien a ce que ca veut dire. Je n’ai pas dit que sans l’arrivee des europeens, l’Afrique serait dans une situation meilleure, par contre il ya une evidence qui s’impose a notre conscience, c’est que l’esclavage et la colonisation ont entraine la discontinuite fondamentale de la trame des vies des populations africaines. L’exercice est, non pas seulement, d’un tres tres grand interet intellectuel, mais moral, historique, politique, sociologique, etc…
C'est l'une des raisons pour laquelle on apprend l'histoire par exemple...
Citation:
Je ne vois pas en quoi tu peux qualifier ce cas de figure de plus "normal" que l'autre? normal par rapport à quoi?

Normal par rapport a la vision des choses que s’est dotee une societe. Normal par rapport a son systeme politique, son mode de production, son systeme de valeurs, etc…
Citation:
Tu cites "L'aventure ambigüe" de Cheikh Hamidou kane. La question n'est pas de savoir si on est bouleversé ou non à la lecture de ce livre. On essaie d'être dans l'analyse plutôt. Ce livre décrit la fin d'un ordre, l'émergence d'un autre et la difficulté pour la société en question, à travers le personnage central et sa famille, de vivre ce changement.
L'auteur n'essaie pas de nous expliquer ce qui se serait passé si...
ce n'est pas du tout son propos.

Je vois que tu n’es meme pas capable de voir l’essentiel a te voir commenter mes commentaires.
Tu parles de la fin d’un ordre, de l’emergence d’un autre, etc… Mais voyons ca de tres pres: comment s’est execute la fin de cet ordre? Tu te limites a ce qu’on en dit de cette oeuvre sans aller au fond, sans comprendre l’essentiel…
Citation:
Les autres textes que tu cites, au delà de leur intérêt en tant que témoignage de l'histoire, je ne vois pas trop en quoi ils interviennent dans ce débat.

Tu vois Jofrere, ici aussi, tu montres tes limites. Tu m’as demande des references, je te les ai fournies. Mais tu n’y vois que des temoignages. Ce sont des temoignages bien sur, mais des faits qui ont detruit le tissu politique, social et economique. Ce sont des faits, des actes qui ont detruit l’Africain sur le plan ontologique, philosophique, etc…
Citation:
2)Les responsabilités
Ce qui est publié sur le topic est instructif et intéressant. Bien sûr. Les faits que vous publiez sont incontestables. Concernant le rôle du FMI et de la Banque Mondiale, j'ai lu le livre de Siglitz "la grande désillusion". très instructif. Tu parles des médias et de la désinformation, très bien.
Mais il existe aujourd'hui au zimbabwé une opposition politique qui aspire à l'alternance. J'ai posé une question à Merikare là dessus. Il n'a pas répondu. A ma connaissance tu n'as pas (pas encore?)abordé non plus la question dans tes multiples interventions.
J'ai publié l'interview William Gumede ici parcequ'il y a dans son propos un certain nombre de références historiques, notamment lorsqu'il parle du parti unique. il évoque
Citation:
les anciens mouvements de liberation nationale - qui ne souffrent guère les partis d’opposition

J’aimerai que tu m’expliques ce que «anciens mouvements de liberation nationale – qui ne souffrent guere les partis d’opposition veut dire, parce que je ne comprends pas ce charabia.
Citation:
Je constate qu'une partie du pays souhaite le départ de Mugabe, cela s'est vu lors des élections. A vos yeux le peuple de ce pays a-t-il son mot à dire ou vas tu me traiter de populiste? Le peuple est malheureusement le grand absent de vos contributions.
Quand une personne telle que Nelson Mandela emet un opinion similaire, crois tu vraiment qu'il ignore les faits que tu donnes ici?

Dis moi, le peuple de ce pays n’a que ca comme souhait?
Ce qui est amusant avec des gens comme toi Jofrere, c’est que vous croyez connaître les aspirations et les besoins d’un peuple alors que vous n’en savez absolument rien aux aspirations et aux besoins d’un peuple. Pour vous, tout se limite a l’alternance politique.
Est ce que les accords de Lancaster House signes en 1979 avaient pris en consideration les aspirations de ce peuple qui, jusqu’aujourd’hui a tant besoin de ses terres?

Ce peuple veut ses terres, c’est a cette question que Mugabe doit sa popularite. Tu devrais relire avec beaucoup d’attention l’article poste par Merikare juste avant ton intervention.

Ce peuple veut etre informe objectivement du role reel de Morgan Tsvangirai et de tous les soutiens financiers dont il beneficie de la part des puissances financieres occidentales qui ont des interets au Zimbabwe.
il s’est rendu en Grande-Bretagne en avril 1997 pour une campagne de financement. Lors de son sejour a Londres, une lettre de soutien au MDC fut publiee dans le journal The Times, parmi les signataires de cette lettre figurent des dirigeants du Parti Conservateur, anciens ministres de Margaret Thatcher: Lord Howe, Lord Carrington, Lord Chalker de Wallasey, Malcom Rifkind, Douglas Hurd, mais aussi l'ancien secrétaire d'état adjoint américain aux affaires africaines, Chester A Crocker, Evelyn de Rotschild, de la famille bancaire du meme nom et d'autres encore. Qu'on explique aux Zimbabweens ce a quoi a servi cet argent, le lien avec le coup d'Etat manque du 16 Decembre 1998 qui n'a fait l'objet d'aucune mediatisation. Curieux...

Ce peuple a besoin qu’on l’explique ce qu’est La FEF, et a quoi a servi le soutien financier qu’il apporta a la NCA (Precurseur du MDC).
Ce peuple veut etre eduquer de facon a juger avec competence de toutes les questions sur lesquelles il est amene a donner son avis. On parle du peuple qui souhaite le depart de Mugabe, mais c’est evident qu’il dise OUI, Mugabe doit partir! apres 28 ans de pouvoir, apres toute la campagne de denigrement et de diabolisation.
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Jofrere
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MessagePosté le: Jeu 21 Aoû 2008 14:38    Sujet du message: Répondre en citant

salut Ardin,

1) tu ne vas pas me faire reproche de réagir à ce que tu as toi même écrit.

Voici ton propos:

Citation:
Ce sont des temoignages bien sur, mais des faits qui ont detruit le tissu politique, social et economique. Ce sont des faits, des actes qui ont detruit l’Africain sur le plan ontologique, philosophique, etc…


Et voici quelques extraits des textes que tu cites:

Citation:

Certains d’entre eux ont la face rongee par le pian. Des pustules purulentes ou mi-seches parsement leur coprs. Leur dos, zebre des coups de chicotte qui ne leur sont pas menages, laissent entrevoir parfois la chair plus rose des cicatrices qui achevent de se fermer.

...

A droite, a gauche, se gardent des enfants maigres, couverts d’ulceres

...

Certains d’entre eux ont la face rongee par le pian. Des pustules purulentes ou mi-seches parsement leur coprs. Leur dos, zebre des coups de chicotte qui ne leur sont pas menages, laissent entrevoir parfois la chair plus rose des cicatrices qui achevent de se fermer.


j'espère que tu vois le décalage. Ce sont là des descriptions des traitements horribles infligés aux populations dans le cadre du travail forcé. Ces descriptions très détaillées n'ont évidemment pas pour but d'expliquer comment on a détruit l'africain sur le plan philosophique ou ontologique comme tu le prétends. Elles ont pour fonction de discréditer par avence tout propos contradictoire du fait de la charge émotionnelle qu'elles véhiculent.
Tu le sais d'autant plus que tu cites aussi "L'aventure ambigüe" de Cheikh Hamidou Kane. Mais là, au lieu d'aller dans l'analyse, tu t'empresses immédiatement d'écrire:
Citation:
Toute personne intellectuellement bien constituee qui lit ce livre en sort boulversee.

Ce qui montre bien que le registre dans lequel tu souhaites evoluer est le registre emotionnel.

Ce livre réellement très profond aborde les thématiques d'identité ou d'acculturation. Et effectivement l'auteur met en exergue les différences fondamentales entre sa société et la société occidentale.
Lorsque tu écris
Citation:
il ya une evidence qui s’impose a notre conscience, c’est que l’esclavage et la colonisation ont entraine la discontinuite fondamentale de la trame des vies des populations africaines.

il y a quelque chose qui me frappe et qu'il me semble tu n'as pas compris du livre, c'est la notion de temps, l'aspect circonstanciel du récit. L'auteur décrit sa société de façon non pas intemporelle mais telle qu'elle est au moment des faits.
je vais te faire une remarque qui te permettra j'espère de mieux comprendre mon propos. Le trait principal qui est mis en avant pour décrire le pays Diallobé est son rapport à l'Islam, son rapport à Dieu. Et d'ailleurs le livre met réellement en opposition le coté spirituel africain par rapport au coté matérialiste occidental.
j'espère que tu vois où je veux en venir:
Citation:
La marche normale des societes africaines, c’est la trajectoire de l’histoire sans les interferences de l’Islam, de l’esclavage et de la colonisation et de la neocolonisation.

Il y a là une contradiction flagrante dans ton argumentaire. Cette contradiction vient surtout d'après moi du fait que le concept de "marche normale des sociétés africaines" n'a pas grand sens.
Quand on lit "Ségou" de Maryse Condé on suit une société qui est confrontée de façon pacifique puis violente à l'islamisation. Dans "L'Aventure ambigüe", l'Islam fait partie intégrante du pays Diallobé et participe de ce que tu appelerais "la marche normale" de la société Diallobé.

2) je reviens sur le présent et Zimbabwé.
Citation:
J’aimerai que tu m’expliques ce que «anciens mouvements de liberation nationale – qui ne souffrent guere les partis d’opposition veut dire, parce que je ne comprends pas ce charabia.

En Afrique tous les mouvements de libération nationale se sont terminé en parti unique, Ghana, Kenya, Ouganda, Guinée, Ethiopie... Dans un autre cadre, tu sembles bien connaitre l'histoire du Cameroun, tu connais surement le processus d'edification du parti unique l'UNC. ça s'est fait sur la thématique d'unité nationale et de développement. C'est quelque chose de très banal dans nos pays. Il me semble avoir rencontré dans ce que j'ai lu sur l'UPC l'idée qu'on avait confisqué au peuple camerounais "son" indépendance.
Je ne connais pas les aspirations du peuple de ce pays. Comme tout le monde j'ai suivi les élections, j'écoute les divers avis.

mais quand je lis ça
Citation:
Ce peuple veut etre eduquer de facon a juger avec competence de toutes les questions sur lesquelles il est amene a donner son avis. On parle du peuple qui souhaite le depart de Mugabe, mais c’est evident qu’il dise OUI, Mugabe doit partir! apres 28 ans de pouvoir, apres toute la campagne de denigrement et de diabolisation.

j'ai simplement l'impression de réécouter une rengaine mille fois entendues.
Existe-t-il seulement dans votre esprit ce peuple assez mature, assez compétent, assez lucide pour pouvoir prender en main sa destinée?
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MessagePosté le: Mar 02 Sep 2008 01:36    Sujet du message: Répondre en citant

Jofrere a écrit:
salut Ardin,

1) tu ne vas pas me faire reproche de réagir à ce que tu as toi même écrit.

Voici ton propos:

Citation:
Ce sont des temoignages bien sur, mais des faits qui ont detruit le tissu politique, social et economique. Ce sont des faits, des actes qui ont detruit l’Africain sur le plan ontologique, philosophique, etc…


Et voici quelques extraits des textes que tu cites:

Citation:

Certains d’entre eux ont la face rongee par le pian. Des pustules purulentes ou mi-seches parsement leur coprs. Leur dos, zebre des coups de chicotte qui ne leur sont pas menages, laissent entrevoir parfois la chair plus rose des cicatrices qui achevent de se fermer.

...

A droite, a gauche, se gardent des enfants maigres, couverts d’ulceres

...

Certains d’entre eux ont la face rongee par le pian. Des pustules purulentes ou mi-seches parsement leur coprs. Leur dos, zebre des coups de chicotte qui ne leur sont pas menages, laissent entrevoir parfois la chair plus rose des cicatrices qui achevent de se fermer.


j'espère que tu vois le décalage. Ce sont là des descriptions des traitements horribles infligés aux populations dans le cadre du travail forcé. Ces descriptions très détaillées n'ont évidemment pas pour but d'expliquer comment on a détruit l'africain sur le plan philosophique ou ontologique comme tu le prétends. Elles ont pour fonction de discréditer par avence tout propos contradictoire du fait de la charge émotionnelle qu'elles véhiculent.
Tu le sais d'autant plus que tu cites aussi "L'aventure ambigüe" de Cheikh Hamidou Kane. Mais là, au lieu d'aller dans l'analyse, tu t'empresses immédiatement d'écrire:
Citation:
Toute personne intellectuellement bien constituee qui lit ce livre en sort boulversee.

Ce qui montre bien que le registre dans lequel tu souhaites evoluer est le registre emotionnel.

Ce livre réellement très profond aborde les thématiques d'identité ou d'acculturation. Et effectivement l'auteur met en exergue les différences fondamentales entre sa société et la société occidentale.
Lorsque tu écris
Citation:
il ya une evidence qui s’impose a notre conscience, c’est que l’esclavage et la colonisation ont entraine la discontinuite fondamentale de la trame des vies des populations africaines.

il y a quelque chose qui me frappe et qu'il me semble tu n'as pas compris du livre, c'est la notion de temps, l'aspect circonstanciel du récit. L'auteur décrit sa société de façon non pas intemporelle mais telle qu'elle est au moment des faits.
je vais te faire une remarque qui te permettra j'espère de mieux comprendre mon propos. Le trait principal qui est mis en avant pour décrire le pays Diallobé est son rapport à l'Islam, son rapport à Dieu. Et d'ailleurs le livre met réellement en opposition le coté spirituel africain par rapport au coté matérialiste occidental.
j'espère que tu vois où je veux en venir:
Citation:
La marche normale des societes africaines, c’est la trajectoire de l’histoire sans les interferences de l’Islam, de l’esclavage et de la colonisation et de la neocolonisation.

Il y a là une contradiction flagrante dans ton argumentaire. Cette contradiction vient surtout d'après moi du fait que le concept de "marche normale des sociétés africaines" n'a pas grand sens.
Quand on lit "Ségou" de Maryse Condé on suit une société qui est confrontée de façon pacifique puis violente à l'islamisation. Dans "L'Aventure ambigüe", l'Islam fait partie intégrante du pays Diallobé et participe de ce que tu appelerais "la marche normale" de la société Diallobé.

Jofrere, je vais recapituler une derniere fois:
Pour qu'une societe fonctionne normalement, il lui faut des formes d'organisation en conformite avec la conception philosophique de l'homme, son rapport avec lui-meme, la nature et Dieu. Ce sont ces structures qui regissent leur quotidien, ce sont ces structures qui leur garantissent la liberte, le bien etre, l’epanouissement, etc... C’est ce que j’appelle la Normalite, que tu contestes sans apporter une contradiction de fond.
A partir du moment ou des facteurs exogenes viennent troubler, detruire l’ordre et l’harmonie des structures etablies, ca constitue une entorse a la normalité de cette société.
Dans le cas de l’Afrique, l’Islam, l’esclavage et la colonisation sont ces facteurs exogenes qui ont detruit ces structures des societes africaines.
Je t’ai aussi donne l’exemple des Ameriques ou les conquetes de Christoph Colomb et ce qui s’en est suivi a freine la marche normales des societes originaires de ces contrees aboutissant a leur extermination.
Je n'ai pas le temps de te faire un cours détaillé sur la facon dont s’est exécutée la destructuration des sociétés africaines. Un rappel seulement, Ce sont les hommes qui animent les structures d’une societe, la violence qui s’acharne sur eux, qu'elle soit physique ou symbolique se repercute aussi sur les structures, leur force. Tu as l’exemple du chef du village que as occulte:
Citation:
...«J’ai des villages, continua le Chef, ceux de Bale et de Mba, qui sont a dix jours de Djondo. A chaque voyage, deux ou trois des femmes qui effectuent le trajet crevent en route, comme des chiens. Que veux tu que j‘y fasse? Si je ne les force pas a travailler, on me fourrera en prison, on me confisquera, sous forme d’amende, tout ce que je possede, et on mettra un autre chef a ma place.
… Meme les femmes enceintes, meme les meres qui allaitent leurs enfants doivent porter. Et puis, acheva le Chef, le marche est non seulement a date fixe, mais encore a heure fixe. Si les porteuses arrivent en retard, on les met en prison sans souci de leurs enfants. Pour nous, les Chefs, c’est l’amende. Voila!(page 29)

Je n'ai pas l'intention de m'etendre ici sur ce point, mais tu fais partie de ceux qui ignorent que les Chefs, Rois Africains qui livraient leurs sujets pour accomplir le travail force ou grossir les rangs de ceux qu'on deportait, le faisaient par contrainte. C'est parce que vous ne connaissez absolument rien aux cosmogonies africaines.
Vous feignez meme d'ignorer que l'Europe a, dans ses rapports avec l'Afrique, affiche des ambitions de dominer et de maintenir sa domination, et que l’idéologie de la suprematie de la race blanche lui a donne les moyens d’imposer celle-ci, de la legitimer. Et la violence physique fut l’un des moyens qui lui a permis d’arriver a ses fins.

Autre chose, je te cite:
Citation:
Ces descriptions très détaillées n'ont évidemment pas pour but d'expliquer comment on a détruit l'africain sur le plan philosophique ou ontologique comme tu le prétends. Elles ont pour fonction de discréditer par avence tout propos contradictoire du fait de la charge émotionnelle qu'elles véhiculent.

Voici le langage de la deraison, le langage des revisionnistes et negationistes qui deforment les verites historiques.
Comment aurais tu voulu que Marcel Homet relate les faits dont il fut temoin occulaire?
Regardes encore cette photo:
A ton avis, fallait il remplacer les armes par les fleurs? Ou il aurait fallu que le photographe demande a ses africains terrorises de sourir pour ne pas susciter d'emotion, hein? Puisque d’apres toi:
Citation:
Ces descriptions très détaillées n'ont évidemment pas pour but d'expliquer comment on a détruit l'africain sur le plan philosophique ou ontologique comme tu le prétends. Elles ont pour fonction de discréditer par avence tout propos contradictoire du fait de la charge émotionnelle qu'elles véhiculent.

Sinon Jofrere, vas t’instruire un peu sur les cosmogonies africaines et tu viendras me parler de L’Aventure Ambiguë et des Diallobe.
Vas t’instruire sur l’organisation des systemes politiques et economiques d’Afrique, et tu comprendras l’importance de la terre dans la vie des Africains, ce qu'elle represente pour eux. Ces terres que les europeens se sont accapares par la brutalite, occupaient une place de choix dans le mode de production de l'economie de cette epoque. En s'en appropriant , n'ont ils pas opere la rupture de ce mode de production?
Citation:
2) je reviens sur le présent et Zimbabwé.
Citation:
J’aimerai que tu m’expliques ce que «anciens mouvements de liberation nationale – qui ne souffrent guere les partis d’opposition veut dire, parce que je ne comprends pas ce charabia.

En Afrique tous les mouvements de libération nationale se sont terminé en parti unique, Ghana, Kenya, Ouganda, Guinée, Ethiopie... Dans un autre cadre, tu sembles bien connaitre l'histoire du Cameroun, tu connais surement le processus d'edification du parti unique l'UNC. ça s'est fait sur la thématique d'unité nationale et de développement. C'est quelque chose de très banal dans nos pays. Il me semble avoir rencontré dans ce que j'ai lu sur l'UPC l'idée qu'on avait confisqué au peuple camerounais "son" indépendance.
Je ne connais pas les aspirations du peuple de ce pays. Comme tout le monde j'ai suivi les élections, j'écoute les divers avis.

J’aurai aime avoir droit a quelque chose d'articule, de rigoureux, mais malheureusement, tu m’alignes une serie de contre-verites comme d'habitude:
Arrow
Citation:
Tous les mouvements de liberation nationale se sont termine en parti unique, Ghana, Kenya, Ouganda, Guinee, Ethiopie.
Les partis uniques ne sont pas le monopole des mouvements de liberation: la preuve:
1) Senghor ne fut pas a la tete d'un mouvement de liberation nationale, mais a parfaitement institue le monopartisme au Senegal
2) Eyedema n'a jamais ete a la tete d'un mouvement de liberation nationale, mais a parfaitement institue le monopartisme au Togo.
3) Pareil pour Ahidjo
4) Bongo
5) Kerekou
6) Mobutu
7) etc... on peut allonger la liste.
Ensuite un mot sur les fameux mouvements de liberation nationale: C'est un fait avere que la plupart des pays africains, du moins francophones, ont acquis leur pretendu independance, a travers le processus de la "decolonisation", l'idee ou le concept meme de decolonisation est incompatible avec celui de la liberation.

Arrow
Citation:
Le processus d’edification du parti unique UNC qui d’apres toi s’est fait sur la thematique d’unite nationale et de developpement C'est quelque chose de très banal dans nos pays. Il me semble avoir rencontré dans ce que j'ai lu sur l'UPC l'idée qu'on avait confisqué au peuple camerounais "son" indépendance.

Il suffit de s'en remettre a l'epreuve des faits, il ya ce qu'on appelle AFFIRMATION et VERIFICATION DE L'AFFIRMATION: l'UNC a t'il bati l'unite nationale? A t'il apporte le developpement? Ou fut il monte precipitamment de toutes pieces pour contrer l'UPC de RUBEN UM NYOBE?
A t'on confisque l'independance des camerounais en faisant la guerre a l'UPC? Il suffit de voir ce qu'est arrive a Lumumba, Amilcar Cabral, par exemple pour se faire une idee sur la nature meme des vrais mouvements de liberation nationale.
Arrow
Citation:
Je ne connais pas les aspirations du peuple de ce pays. Comme tout le monde j'ai suivi les élections, j'écoute les divers avis
J’admire ta perspicacite, dis moi comment tu fais le tri entre ceux qui ont vote pour Tsvangirai et ceux qui ont vote contre le bilan de Mugabe? Comment a tu suivi ces elections ? Quels sont les elements objectifs qui te permettent de te prononcer la dessus? Ceux de TF1 et du Figaro?
Citation:
mais quand je lis ça
Citation:
Ce peuple veut etre eduquer de facon a juger avec competence de toutes les questions sur lesquelles il est amene a donner son avis. On parle du peuple qui souhaite le depart de Mugabe, mais c’est evident qu’il dise OUI, Mugabe doit partir! apres 28 ans de pouvoir, apres toute la campagne de denigrement et de diabolisation.

j'ai simplement l'impression de réécouter une rengaine mille fois entendues.
Existe-t-il seulement dans votre esprit ce peuple assez mature, assez compétent, assez lucide pour pouvoir prender en main sa destinée?

Tu me parles de maturite, de competence et de lucidite dont font allusion les paternalistes racistes occidentaux qui enferment les Africains dans des paradigmes exigus afin de continuer a leur pomper les ressources naturelles tranquillement.
Je te parle, moi de l’immaturite, de l’ignorance organisee, entretenue et maintenue a travers le systeme scolaire, l’information, le terrorisme intellectuel que les Africanistes exercent sur les elites africaines.
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MessagePosté le: Jeu 04 Sep 2008 12:29    Sujet du message: Répondre en citant

@ Ardin
Pourquoi perds tu ton temps à Re-expliquer quoi que soit à quelqu´un qui à choisit un paradigme occidental ? Je n´ai rien contre tout cela, chaqu´un est libre de faire son choix. Mais par contre, vouloir tjrs orienter nos préoccupations vers un verbiage abscon en faisant semblant d´être serieusement preoccuper par le "sursaut de l´Afrique qu´on achève" est un MEPRIS de l´Afrique et des Africains. Pour faire renaître l´Afrique nous devrions combattre ce genre de personnes avec une energie feroce Sekhmetienne. Oui, comme je le dit souvent, nous avons MALHEUREUSEMENT trop de traîtres, Idiots et Aliénés irreversibles dans nos rangs; ces sangsus devraient être erradiquer. On nous traîtera de tous les noms d´oisaux, mais soyons realistes, que nous dit l´histoire en generale et plus particulièrement celles des autres peuples ?

@ Jofrere
Dans mes habitudes je ne tiens pas des discours kilometriques surpoudrés pour enoncer ma pensée et mon paradigme intellectuel.
pour être claire avec toi, je suis un PanAfricain(Diopien-Garveyiste-Asanteiste), un Afrocentré si tu veux... Si tu peux comprendre cela, ca t´aidera à ne plus me poser des questions stupides. L´europe du sud etait pendant 800 ans musulmane(dans sa majorité), par quelle miracle et pourquoi les a-t-on tous Re-Christianiser ? Ah oui, par le RATIONALISME Universaliste, occccciDENTaaaaal..., non plus mieux, par la DEMOCRATIE, la VOLoooonTE du peuple..., mais le Paradox qui trahit cette connerie de soi-disant DEMOKRATIE Occidentale (ne pas confondre avec la MAAT(des milliers d´annees avant cette supercherie occidentale)) est que les peuples de ces contrees disent aujourd´hui merci à leur ancêtres de les avoir debarraser de l´ISLAM.

De ces faits, je reprends ta signature à mon compte pour toi:

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MessagePosté le: Jeu 04 Sep 2008 18:40    Sujet du message: Répondre en citant

MERIKARE a écrit:
@ Ardin
Pourquoi perds tu ton temps à Re-expliquer quoi que soit à quelqu´un qui à choisit un paradigme occidental ? Je n´ai rien contre tout cela, chaqu´un est libre de faire son choix. Mais par contre, vouloir tjrs orienter nos préoccupations vers un verbiage abscon en faisant semblant d´être serieusement preoccuper par le "sursaut de l´Afrique qu´on achève" est un MEPRIS de l´Afrique et des Africains. Pour faire renaître l´Afrique nous devrions combattre ce genre de personnes avec une energie feroce Sekhmetienne. Oui, comme je le dit souvent, nous avons MALHEUREUSEMENT trop de traîtres, Idiots et Aliénés irreversibles dans nos rangs; ces sangsus devraient être erradiquer. On nous traîtera de tous les noms d´oisaux, mais soyons realistes, que nous dit l´histoire en generale et plus particulièrement celles des autres peuples ?

Tu sais, bien que la reponse lui soit directement adressee, je ne me fais aucune allusion sur lui. Il ya malheureusement beaucoup comme lui,
mais heureusement beaucoup d'autres qui veulent comprendre. J'espere tout simplement qu'ils trouvent quelques elements de comprehension. Ce n'est que pour cette raison que je me permets de perdre un peu de mon temps.
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