caliel
Grioonaute
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 Posté le: Mer 09 Fév 2005 22:29 Sujet du message: Mort de Robert Guéï : Eglise catholique mise en cause |
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Robert Guéï, mort grâce à la complicité de l'église
Et oui, et pour ceux qui ont déja lu certains de mes topics, je fais souvent référence à la participation de l'église dans la colonisation. Donc je me répete encore, voici un autre exemple de collaboration de l'église avec le pouvoir collonisateur occidental .(Français dans ce cas) Et à cette même époque le président Laurent Gbagbo se trouvait en visite à Rome. Coincidence?
Evangélisation forcée, droit de Cuissage, Politique anti préservatif et responsabilité de la propagation du Sida parmis la population, complicité d'assassina d'hommes politique...., mais ou l'église s'arrêtera t'elle dans la collaboration au collonialisme génocidaire des peuples d'afrique?
Bien à vous
Salif N'Diaye s'interroge sur la culpabilité de l'Eglise catholique.
http://www.abidjan.net/actualites/article/articles.asp?n=118153
Le Patriote - 2/4/2005 10:37:36 PM
Motus et bouche cousue... La polémique, on l'a créée
Non, très honnêtement, contrairement à ce qu'a dit la presse, je ne
serais pas, au nom de l'UDPCI, le premier à ouvrir quelque polémique que
se soit sur l'assassinat du Président Robert Guéï. Ce que tous savent,
c'est qu'il a été assassiné, à partir de la cathédrale.
J'ai lu et relu la compréhension qu'a eue le président de la Conférence
épiscopale sur les conditions qui ont présidé à l'assassinat du
Président Robert Guéï. Le Prélat nous confirme qu'il a été exfiltré le
19 septembre 2002 de la cathédrale par des Forces de l'Ordre et de
Sécurité, puis exécuté. Il nous dit comment tout cela s'est passé, du
début à la fin... A la fin.
Dans l'interview accordée au journal gouvernemental, le très honorable
homme de Dieu dit avec force détails, ce qui s'est passé dès 4h à 6h du
matin.
Dans l'analyse des conditions de la triste disparition du Président
Robert Guéi, que nous avons eu à faire dans la presse et que nous avons
signée, nous conseillions que si on a rien à dire, il faut qu'on se
taise. En clair, « ou on dit tout, ou on se tait ».
La version qui nous est servie ce jour, avec beaucoup de détails que
nous ignorions, brode sur l'accessoire en occultant l'essentiel.
Ce que la Côte d'Ivoire désormais sait, est que :
Robert Guéi était donc bel et bien à la cathédrale. Et Rome savait.
Quand nous disons Rome, nous sommes loin, très loin du Vatican, puisque
nous étions, depuis Rome, en Côte d'Ivoire. Rome, c'est ceux qui, à
cette date, géraient l'Abidjan du 19 septembre 2002, donc le sort du
Général Robert Guéi. On n'en parle pas.
Motus et Bouche cousue.
La Presse, sur plus d'un an, nous a appris -vrai ou faux- que des
instructions ont été données, venant, tant en direction de la cathédrale
que du palais présidentiel. On n'en parle pas.
Motus et Bouche cousue.
« L'église catholique a joué son rôle d'accueil. Ce que j'ai trouvé un
peu gauche de sa part (de la part de Robert Guéi), il a demandé : «
Comment ça va ». On lui a répondu... Il a dit ah bon ? C'est bien. Il a
donné l'impression que c'était quelque chose de déjà orchestrée. Je ne
dis pas que c'est vrai ou faux. Nous avons été déçus par cette mise en
scène qui nous a laissés sceptiques ».
Mais ON, c'est qui ?
Motus et bouche cousue.
En toute honnêteté et avec la déférence que je dois au Président de la
Conférence Episcopale, je m'autoriserais à dire que ne pas dire est
agnostique.
Des responsables politiques de premier plan, des responsables premiers,
auraient pu être éliminés ce 19 septembre 2002. Vous le savez,
Monseigneur.
Motus et Bouche cousue
« Mais, Guéi s'est mis à téléphoner de ses portables. Avec les moyens
modernes et les ondes, les experts peuvent savoir d'où viennent les
communications ».
C'est sa faute, dit le Procureur. Il était en danger. Il fallait qu'il
se taise, pour que tout intervienne, en silence et sans témoin. Le tort
de Guéi, c'est de s'être mis à téléphoner !
« Comment ça va ? On lui a répondu, à Agban, ça ne va pas. A Korhogo, ça
ne va pas non plus. Il a dit ah bon, c'est bien... ».
Ce furent les derniers dires du président Robert Guéi... selon le Prélat.
Le peuple attend, lui qui en sait beaucoup, que Monseigneur qui sait,
nous apprenne ce qui fut dit, depuis Rome, ce fameux 19 septembre 2002,
avec la cathédrale d'Abidjan et pour la cathédrale d'Abidjan.
Si j'ai fauté, que Dieu et les hommes me pardonnent.
Pr. Alassane Salif N'Diaye Sécrétaire général de l'UDPCI
****
L'Eglise doit dire toute la vérité !
http://www.abidjan.net/actualites/article/articles.asp?n=118154
Le Patriote - 2/4/2005 10:37:53 PM
Le mystère se lève petit à petit sur la disparition du Général Robert
Guéi, assassiné un matin du 19 septembre 2002, à Abidjan. Après le
Cardinal Bernard Agré qui, recevant, l'année dernière, les jeunes de
l'UDPCI, a reconnu que le Général avait été effectivement extrait des
locaux de la Cathédrale Saint-Paul d'Abidjan, ce jour là, c'est au tour
de Mgr Vital Yao (cf. Fraternité Matin n°12072 du vendredi 4 février
2005) de confirmer ses dires. Bien plus, l'homme de Dieu est même allé
un peu plus loin dans certains détails sur les dernières heures de Guéi
Robert.
Au-delà de toutes ses circonlocutions et autres affirmations à
demi-teinte, l'Eglise doit dire la vérité, toute la vérité. Aux
Ivoiriens et à la communauté internationale qui entend traduire devant
une juridiction compétente, les personnes coupables de crime et
d'atteinte aux droits humains en Côte d'Ivoire, depuis le 19 septembre
2002.
L'Eglise catholique ivoirienne est dans l'obligation morale de libérer
la Côte d'Ivoire engluée dans le mensonge, il y a bien longtemps. Comme
elle l'a dénoncée lors du Forum de la réconciliation nationale
(octobre-décembre 2000). Son porte-parole avait relevé, ce jour-là,
pendant son intervention, que s'il y a crise en Côte d'Ivoire, c'est
qu'on ne dit pas la vérité, on ne se dit pas la vérité.
Oui, Messeigneurs, on ne dit pas la vérité en Côte d'Ivoire. Ils ne
disent pas la vérité ces politiciens, ces hommes de médias et autres que
vous ne cessez d'interpeller dans vos différentes interventions pour une
véritable sortie de crise.
Le Vicaire qui a été témoin oculaire (si l'on en tient aux propos de Mgr
Vital) de l'enlèvement du Général Guéi par des hommes armés qui tenaient
même à exécuter sur le champ, leur « proie », peut-il dire la vérité
pour mettre fin aux supputations ? Mgr Vital Yao peut-il accepter, au
nom du devoir de vérité, de se constituer également témoin pour dénoncer
les assassins d'un Général ivoirien, désarmé et qui a trouvé refuge dans
la maison de Dieu, croyant avoir fait le bon choix ?
L'Eglise doit, toute considération politicienne mise de côté, dire la
vérité, rien que la vérité. Parce qu'il y a eu mort d'homme et de
surcroît dans un lieu saint. La Côte d'Ivoire, la famille génétique et
la famille politique du Général Robert Guéi veulent toutes connaître la
vérité. Afin d'enterrer dans la dignité l'ex-Président de la République,
par ailleurs père de la Constitution de la deuxième République.
Kossou Jean-Marc
****
Assassinat de Guei
L'Eglise catholique passe aux aveux
http://lepatriote.net/lpx3.asp?action=lire&id=15037
Le Patriote No. 1605 du Samedi 5 Fevrier 2005
L'épais nuage qui couvrait l'assassinat, le 19 septembre 2002, du
Général Robert Guéi s'éclaircit de plus en plus. L'Eglise catholique
vient de lever un coin de voile sur son rôle dans ce crime odieux. Dans
une interview à « Fraternité Matin », vendredi, Monseigneur Vital
Komenan Yao, Evêque de Bouaké, par ailleurs président de la Conférence
épiscopale, a expliqué comment l'ancien chef d'Etat a été extrait des
locaux de la Cathédrale Saint-Paul du Plateau.
Pour Mgr Vital Komenan, le Général Guéi est le premier responsable de sa
découverte à la cathédrale. « (...) Guéi s'est mis à téléphoner de ses
portables, affirme l'Evêque de Bouaké. Avec les moyens modernes et les
ondes, les experts peuvent savoir d'où viennent les communications ».
A notre connaissance, les services de renseignements ivoiriens n'ont pas
encore acquis des appareils pour pouvoir localiser un individu.
D'ailleurs, le régime ne savait pas où se cachait l'ancien président de
l'UDPCI. Parce que, le même jour, Affi N'Guessan, alors Premier ministre
et Président du FPI, a déclaré qu'il était au front.
Selon de bonnes sources, le Vicaire en question dans l'interview de Mgr
Vital, a voulu prendre des instructions auprès de ses supérieurs
hiérarchiques, en voyage officiel à Rome en compagnie du Président
Laurent Gbagbo. Ceux-ci s'en sont ouverts à l'entourage du chef de
l'Etat et l'information est parvenue à Abidjan.
Restons cependant dans la logique de l'Evêque. Après donc avoir repéré
la position de Guéi grâce à ces appels, poursuit-il, des « gens » sont
venus à la Cathédrale. « Au moment où ils partaient, un soldat a donné
un coup de pied dans le carton derrière lequel Guéi était caché. Ils
l'ont découvert, l'ont extrait. Ils voulaient même le tuer. Le Vicaire
leur a fait savoir qu'on ne tue pas dans l'enceinte d'une Eglise », a
révélé Mgr vital Komenan.
« On ne tue pas dans l'enceinte d'une Eglise », donc on pouvait le faire
ailleurs, semblait-il indiqué. Etait-ce un feu vert à ces « gens » ? «
Ils l'ont mis dans un char et sont repartis avec lui », a-t-il expliqué.
Il s'agit donc de « militaires » qui étaient à bord d'un char. Il est
prouvé que ceux qui ont attaqué, ce jour-là la capitale économique,
n'avaient pas de char. Il ne peut donc s'agir que de celui des FANCI qui
étaient aux trousses des « assaillants ». « L'Eglise a joué un rôle
d'accueil », se défend néanmoins l'Evêque. Qui soutient, en quelque
sorte la thèse de l'implication du Général Guéi dans les événements qui
avaient court. « Ce que j'ai trouvé un peu gauche de sa part, il a
demandé : « Comment ça va ? » On lui a répondu : « A Agban, ça ne va pas.
A Korhogo, ça ne va pas non plus ». Il a dit : « Ah bon ? C'est bien ».
Il a donné l'impression que c'était quelque chose de déjà orchestrée. Je
ne dis pas que c'est vrai ou c'est faux. Nous avons été déçus par cette
mise en scène qui nous a laissés sceptiques », a lâché le président de
la Conférence épiscopale.
Le Général Guéi n'a donc pas bénéficié de protection. Car, « il a donné
l'impression », déplore-t-il, d'être un commanditaire de l'attaque.
Curieuse attitude, tout de même de la part d'une Eglise. Elle n'a pas
tout dit dans cette histoire d'assassinat. En tout état de cause,
l'Eglise Catholique a joué un rôle dans cette affaire macabre qui entame
certainement sa crédibilité auprès de certains Ivoiriens.
KIGBAFORY Inza
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Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences...
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