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Drôle d´Article d´un Panafricaniste en CARTON

 
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MERIKARE
Grioonaute 1


Inscrit le: 20 Jan 2006
Messages: 204
Localisation: TA-NEFER

MessagePosté le: Ven 03 Oct 2008 17:28    Sujet du message: Drôle d´Article d´un Panafricaniste en CARTON Répondre en citant

Drôle d´Article d´un Panafricaniste en CARTON

Cet article m´a franchement fait maré, surtout qu´il est une perle d´un des gens d´Africamaat. Non, les Contraditions font vomir. Si c´est ca que certains autoproclamés INTELLECTUELS veulent nous vendre, je dit non, merci. L´article est tellement Eurocentriste qu´il donne la chaire de poule, surtout avec son concept de "Democratie" occidental. Ce site commence à devenir comique...

Pour en finir definitivement avec ce mot magique Occidental qu´on denomme "DEMOCRATIE" avec sa racine dans le "DROIT ROMAIN et ANGLOSAXON" et d´autres je ne sais quoi..., je conseille aux Freres et soeurs de se pencher serieusement sur l´Histoire juridique de l´Afrique ancienne. Bernadette Menu a fait des travaux excellents sur ce domaine que beaucoups "Experts Africains" meconnaissent et tombent parfois dans un romantisme nauseabond.


1)
PROPEDEUTICUM

Maât : L'ordre juste du monde, Auteur, B. Menu, 119 P.

Ce LIVRE est un "must read" pour chaque Africain qui passe son temps a se souiller la bouche avec le mot et concept occidental qu´on appelle "DEMOCRATIE"



EDITEUR a écrit:
La civilisation promue par les pharaons dans la vallée du Nil repose sur des valeurs qui, par l'intermédiaire des Grecs, ont façonné le monde occidental. Le jeu de la maât, clé de voûte du régime pharaonique, en a permis la durée trois fois millénaire. Ordre, vie, équilibre cosmique, vital et social, paix par la victoire, prospérité, justice, équité, vérité, maât représente tout cela ;1'isfet est son antonyme exact désordre, chaos mortifère, misère, ennemis, iniquité, injustice, désintégration sociale dont le détonateur est le mensonge. En un mot: le roi amène la maât au pays et repousse l'isfet. En se plaçant d'un point de vue très différent de celui couramment adopté, l'auteur propose, à partir d'une large documentation, une analyse institutionnelle de la maât qui fait apparaître une dualité fondamentale dont Aristote, précepteur d'Alexandre, s'inspira probablement dans son Ethique à Nicomaque. A la fois ordre et équité, Maât incarne en effet le double aspect de la justice, général et particulier, sciemment distingué par les anciens Egyptiens. Sont ici cernés la naissance et le développement d'un concept qui prend place au rang des grands universaux de l'humanité."


2)
PEDEUTICUM
a)
Maat, the Moral Ideal in Ancient Egypt: A Study in Classical African Ethics, Auteur, Maulana Karenga, 458 P.

This work is a critical examination of Maat, the moral ideal in ancient Egypt.

Préfacé par le Prof. JAN ASSMANN

Ce livre etait innitialement la These du 2e DOCTORAT du Prof. KAGENGA

Une perle egyptologique dixit le plus grand egyptologue allemand, Prof. JAN ASSMANN

b)
Egypte pharaonique : Nouvelles recherches sur l'histoire juridique, économique et sociale de l'ancienne Egypte, Auteur, B. Menu, 400 P.

La MAAT est aussi au coeur de ce livre, elle a été la colonne vertebrale du
DROIT en Afrique pendant des milliers d´années.

ASE !

MERIKARE

Voici (CI-DESSOUS) l´article incriminé et Je mets en gras qqs morceaux choisis...
---------------------------------------------------------------------------------------------


Union africaine : La grande déchéance... la honte d’un continent "made in" UE

Par Noel Kodia (www.afrology.com)

Quand l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) se métamorphose en Union africaine (UA) au moment où la démocratie pluraliste tente de changer les mentalités des Africains, ceux-ci croient à l’espoir qui s’est effrité quelques années après les indépendances. Aujourd’hui, quand certains États comme le Mali et le Bénin pour ne citer que ces deux exemples, commencent à tracer merveilleusement le droit à l’alternance pacifique, se remarquent encore des réticences chez certains vieux crocodiles africains qui ont dernièrement boudé la "Chartre pour la démocratie" à la dernière rencontre des présidents africains.

Triste réalité que nous impose de nouveau l’UA qui ne voudrait pas se faire violence pour s’écarter des sentiers battus sur lesquels s’était déjà perdue l’OUA.
L’Afrique malade de ses dirigeants de l’OUA

Quarante années après les indépendances, les dirigeants africains, excepté quelques cas en Afrique de l’Ouest où la démocratie s’implante timidement mais sûrement, continuent à se comporter comme des analphabètes politiques. Avec l’avènement de la démocratie consécutive à la chute du mur de Berlin, les pays africains ne devraient plus vivre en principe ces malaises socio-économiques provoqués par le tribalisme et le népotisme.

Créée en 1963, quelques années après les indépendances, par la majorité des pays africains, l’OUA avait pour tache la poussée vers l’indépendance des pays encore sous domination coloniale et l’abolition de l’apartheid. Mais à peine née, l’OUA se transforme en rencontre annuelle politique où les chefs d’ État viennent fêter leur maintien au pouvoir et en une machine à fabriquer des coups d’ État. Les militaires nouvellement sortis de l’armée coloniale croient que l’on peut gérer un pays comme un bataillon ou un régiment. Des coups d’ État, des assassinats politiques, la destruction de l’économie laissée par les colons s’annoncent presque partout. Dès 1963, l’Afrique commence déjà à fabriquer ses monstres politiques tels Eyadéma, Mobutu et Bokassa pour ne citer que ces trois exemples. L’OUA devient un syndicat de chefs d’ État car chacun gère son pays à son gré selon ses ambitions et l’entente au sein de l’organisation laisse à désirer entre certains pays n’ayant pas les mêmes appuis politiques de la part des grandes puissances, surtout qu’à cette époque persiste encore la guerre froide. Les deux Congo de l’époque vont se regarder en chiens de faïence dans les décennies 60-70, le Congo démocratique étant soutenu par les Etats Unis et le Congo Brazzaville ayant des affinités avec le bloc de l’Est et la Chine de Mao Tsé Toung. Au lieu de s’organiser, l’Afrique se désorganise.

On assiste implicitement à la descente aux enfers du continent malgré ses ressources humaines (cadres nouvellement formés par la métropole) et ses richesses (bauxite, diamant, manganèse, pétrole, bois eau, soleil…). Les élites dans presque tous les pays sont incomprises quand elles veulent mettre en pratique ce qu’elles ont appris en Europe. Le multipartisme qui est venu dans un premier temps avec les indépendances ne résiste pas au tribalisme et à l’ethnicité. Et pour mieux contrôler leur peuple, la majorité des nouveaux dirigeants d’après les indépendances optent pour le parti unique. Sans contre-pouvoir, on se chamaille dans un même parti où les plus forts écrasent les plus faibles. Et pendant ce temps, les pays sont laissés à l’abandon par des dirigeants qui, venus au pouvoir « militairement », se préparent eux-mêmes à s’opposer paradoxalement à tout coup d’ État. Le pouvoir quitte les mains du peuple pour être gardé dans les canons et dans les poches des treillis. Avec cette classe de dirigeants, « la criminalisation éventuelle des économies et des Etats africains n’inspire que des silences embarrassés ou des commentaires sensationnalistes. [Et pourtant] elle mérite d’être mieux comprise » [1].

L’OUA reste impuissante aux coups d’ État et même aux assassinats qui se multiplient au niveau du continent. Et le tableau ci-dessous n’honore pas l’OUA qui va « accepter » la bêtise humaine qui avait même commencé avant sa naissance. Comme nous l’avions déjà dit, « avec les coups d’ État militaires, est mise en pratique une nouvelle façon de s’approprier le pouvoir : l’assassinat des chefs d’ État. Inauguré tristement par les Togolais avec la mort de leur premier président et suivi plus tard par celle du président Diori Hamani en 1974, le phénomène fait tache d’huile dans la plupart des pays au sud du Sahara. Quelques exemples : le 13 avril 1975, le président Garta Tombalbaye est tué avec toute sa famille dans son palais, le 18 mars 1977, le Congolais Marien Ngouabi tombe « l’arme à la main » en plein jour dans son état-major au moment où l’armée est paradoxalement consignée, le capitaine Thomas Sankara du Burkina Faso est tué par ses proches (…)., le Niger récidive avec la mort tragique du président Maïnasara » [2], . Et tout cela se passe aux yeux de l’OUA avant qu’elle se mue en UA.
L’Union africaine existe-t-elle vraiment ?

Avec le retour du multipartisme, certains pays commencent à faire table rase avec le triste passé des quatre décennies d’après les indépendances. Et ce point l’Afrique de l’Ouest, malgré les élucubrations de la Guinée, du Togo et la Côte d’Ivoire, montre un bel exemple par rapport à l’Afrique centrale dont les dirigeants ont lié l’incompétence politique au népotisme pour créer des situations de guerre. OUA ou UA, à l’heure actuelle, c’est bonnet blanc, blanc bonnet avec ces vieux crocodiles qui veulent mourir le pouvoir dans le ventre. Dans quelle position peut se présenter l’UA devant l’Union européenne quand l’Afrique se détériore à cause de la mauvaise gestion des affaires de l’ État qui a provoqué la fuite des cerveaux et aujourd’hui la débâcle de la jeunesse qui croit trouver mieux en Occident. D’où le crucial problème de l’immigration qui devient un casse-tête chinois pour les pays européens. L’Afrique a des richesses qui ne profitent qu’à une infime partie composée de ceux qui gèrent la politique dans chaque État.

Il faut une nouvelle classe politique en Afrique pour que les relations UE-UA trouvent une autre dimension qui revaloriserait l’immigration qui devrait être une chance pour l’Afrique et l’Europe à travers un co-développement sincère. Dans une réflexion intitulée « Les compétences de la Diaspora au service des Africains : redonner espoir au continent » [3], Noël Kodia et Yves Ekoué Amaïzo démontrent que les compétences africaines exercent hors du pays à cause de leurs pays qui ne leur proposent pas des conditions de travail louables pour produire. On ne peut pas comprendre comment on peut vivre pauvres sur un continent paradoxalement riche. Complicité implicite des chefs d’ État de l’UA qui n’arrivent pas à gérer les destinés de leur pays et qui se prennent pour des petits rois inamovibles. Et on ne remarque aucune volonté des changements pour améliorer la condition sociale de leur peuple. On falsifie les élections et on tripatouille les Constitutions pour se pérenniser au pouvoir.
Et dans tout cela la « Chartre pour la démocratie » ?

L’UA est née presque avec le retour de la démocratie plurielle qui, contre toute attente, surprend les petits « rois » africains.. Après la rencontre de la Baule initiée à l’orée de la décennie 90 par Mitterrand, les dirigeants africains, acceptent, malgré eux, à ouvrir leur pays au multipartisme. Multipartisme de façade car sur fond de tribalisme. D’où la militarisation de certains pouvoirs dans les décennies 70 et 80, les minorités ayant peur de se laisser prendre le pouvoir par les majorités. Le pouvoir doit être toujours gardé dans le canon. On pourrait citer des pays comme le Zaïre de l’époque, la Guinée, le Togo…. Mais contrairement à ce qu’espèrent les peuples africains avec l’arrivée de la démocratie, un vent de malheur va souffler sur le continent et les armes vont tonner de plus bel. Au Zaïre redevenu Congo démocratique, au Congo, en Cote d’Ivoire, au Togo, la démocratie ne s’est pas établie sans conflits armés et interrégionaux. Plus d’une décennie après l’acceptation du multipartisme, certains dirigeants ont plaisir de la « dribler » en tripatouillant leur Constitution pour se maintenir au pouvoir. Les Africains, des spécialistes en crocs-en-jambe.

Et devant cette situation, se dressent deux Afriques : l’Afrique qui se découvre responsable avec à sa tête des pays comme le Mali et le Bénin et l’Afrique de la honte, celle des présidents à vie. La « Chartre pour la démocratie » qui devait aider le continent à aller de l’avant, n’a pas plu aux vieux crocodiles qui veulent mourir au pouvoir, à l’instar du feu président Eyadéma. Cette situation nouvellement créée aurait même découragé le président Alpha O. Konaré à la dernière rencontre des « militants » de l’UA. Il a décidé courageusement de ne plus renouveler sa candidature pour sa propre succession. Lassitude devant l’immobilisme et lourdeur de l’UA qui a du mal à se mettre en mouvement. Manque d’ambition et rapports difficiles avec certains chefs d’ État comme ceux du Nigéria, du Soudan et du Togo, auraient découragé le président de la Commission de l’UA qui un exemple louable au niveau de la démocratie sur le continent. Dirons-nous qu’après Alpha O. Konaré, le déluge ? « Wait and see » comme disent les Anglais. La « Chartre pour la démocratie » devrait limiter les mandats de chaque président élu démocratiquement pour favoriser l’alternance, le renouvellement progressif de la classe politique, gage de redressement politique et économique sur le continent.

Des pays comme le Congo, le Gabon, Le Togo et la Guinée devraient être sauvés par cette « Chartre pour la démocratie » pour éviter des lendemains incertains. Les pays où les hommes politiques se sont pérennisés sans réellement bénéficier de leurs richesses ont eu des alternances chaotiques : la Côte d’Ivoire, le Togo, le Congo-Zaïre en sont des exemples. Et toutes ces situations se sont développées ou se développent encore au grand désespoir et désespérance des peuples qui avaient cru au changement après le retour de la démocratie pluraliste. Et l’Europe s’étonne quand elle se voit convoitée par les desperados de l’Afrique.

Complaisance de l’UE devant l’UA ?

Les États européens doivent comprendre que, dans les années 60-70, ils ont eu à former des cadres africains qui sont retournés travailler dans leur pays sans problème car il y existait encore le minimum pour vivre et pour travailler. On a toujours dit que l’on est mieux chez soi. Et c’est contre la volonté de mal-vivre et du mal-travailler que l’immigration s’explique. L’Europe ne doit pas seulement se préoccuper à piller les matières premières du continent. Elle doit aussi imposer la bonne gouvernance aux dictateurs africains qui « mangent » même les aides au développement que leur octroie le contribuable européen. Tant que l’Europe ne mettra pas de l’ordre dans ses ex-colonies comme elle le fait dans ses départements et territoires d’Outre mer, il ne faudra pas qu’elle s’étonne que la jeunesse africaine, abandonnée à elle-même, vienne frapper à ses portes. Les enquêtes faites dans le milieu des immigrés maliens qui semblent malheureusement être comptés parmi les plus nombreux en France, a démontré que ceux-ci décident de venir travailler en France pour s’occuper de leur famille restée au pays. Ils vont à l’aventure malgré eux. Et le développement de leur environnement qui se fait avec l’argent envoyé au pays, devrait interpeller l’Europe. Si celle-ci pouvait aider les peuples africains à se débarrasser de leurs dictatures en imposant à ces derniers une ligne de conduite réaliste qui serait en ce moment la mise en œuvre sans condition de la « Chartre pour la démocratie », la dernière rencontre UE-UA sur l’immigration aurait tout son sens.

Encourager la diaspora d’aller redresser les pays africains sans distinctions de nationalités comme au temps de l’AOF et de l’AEF pour ce qui est du pays de Sarkozy par exemple, voilà une solution que l’on pourrait expérimenter dans le cadre des grands ensembles. L’Africain est un homme d’ouverture, du dehors que lui impose le climat. Il vit malgré lui dans un enfer froid parce que ses dirigeants lui refuse le minimum vital dont la santé et le travail sont les principaux demandes. Des véritables problèmes que les sociologues ont eus à soulever et qui n’ébranle même pas la complicité que gèrent l’exploitant (le dirigeant européen) et l’exploité (le dictateur africain). L’Afrique est riche et contrairement à ce que pense M. Sarkozy [4], l’Europe a encre largement besoin d’elle pour ses matières premières. Et des pays pétroliers (en dehors de l’Algérie) comme le Congo et le Gabon, avec l’envolée du prix du baril au niveau mondial ces deux dernières années, n’auraient plus de contentieux avec le FMI et la Banque mondiale. Problème de mauvaise gestion ? les économistes sont mieux placés pour une explication scientifique. Ces pays seraient des paradis quand on voit le rapport gain pétrolier/population. Et il faut reconnaître, sans ambages et une fois de plus, que les Africains vivent en Europe malgré eux parce que chassés par la misère dans leurs pays paradoxalement riches.
L’Afrique des dictateurs, une bombe à retardement pour l’UE

Il faut reconnaître que « refoulée par le colonialisme puis frustrée par le néocolonialisme [qui a changé de visage après les indépendances] l’Afrique est d’une façon où l’autre toujours traumatisée par l’Occident »

[5]. Les Européens doivent comprendre que tous les peuples sont égaux en droit et qu’en soutenant les dictateurs africains, ils ne récoltent que ce qu’ils ont eu à semer pendant plusieurs décennies. Avec la suite des problèmes Habré et Taylor, les pages de l’histoire africaine commencent à se tourner lentement et peut-être sûrement. Le réveil de l’UE à travers le problème de l’immigration et la proposition de la « Chartre pour la démocratie » qui se concrétisera indubitablement avec le temps, sont des signes précurseurs qui annoncent la renaissance du continent.

Pour conclure

Pays pauvres très endettés (PPTE) donnant naissance au Continent très pauvre endetté, voilà le triste tableau que l’Europe a crée en quatre décennies en ne voulant que piller les matières premières de l’Afrique tout en protégeant leurs dictateurs. La politique du capital a eu à neutraliser les véritables fils de l’Afrique tels Lumumba, Um Nyobé, Ben Barka et plus près de nous Marien Ngouabi et Thomas Sankara.

L’UE doit maintenant prendre ses responsabilités devant les peuples d’Afrique avant que le continent ne se transforme en un gigantesque volcan qui va brûler tout sur son passage, y compris ses matières premières dont l’Europe a encore besoin.

Noël KODIA


SOURCE: AFRICAMAAT
http://africamaat.com/Union-africaine-La-grande
_________________


Dernière édition par MERIKARE le Dim 05 Oct 2008 09:28; édité 6 fois
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Dilo
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Messages: 322

MessagePosté le: Ven 03 Oct 2008 22:39    Sujet du message: Répondre en citant

On est un peu perplexe en lisant le mot d'introduction de ce topic par MERIKARE.
D'abord tu écris: cet article... et ensuite ce livre...
J'ai tenté de relire les parties mises en gras, et ne vois point ce qui te fait tant te marer.
Eurocentriste?? "l'article" ou le livre ou Africamaat qui selon toi devient comique, et te donnerait la chaire de poule? Ou bien tous?
Ayant lu à la hâte tout ton message, je ne vois pas de quoi tu parles exactement qui corresponde aux qualificatifs que tu donnes.
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MERIKARE
Grioonaute 1


Inscrit le: 20 Jan 2006
Messages: 204
Localisation: TA-NEFER

MessagePosté le: Sam 04 Oct 2008 01:59    Sujet du message: Répondre en citant

Dilo a écrit:
On est un peu perplexe en lisant le mot d'introduction de ce topic par MERIKARE.
D'abord tu écris: cet article... et ensuite ce livre...
J'ai tenté de relire les parties mises en gras, et ne vois point ce qui te fait tant te marer.
Eurocentriste?? "l'article" ou le livre ou Africamaat qui selon toi devient comique, et te donnerait la chaire de poule? Ou bien tous?
Ayant lu à la hâte tout ton message, je ne vois pas de quoi tu parles exactement qui corresponde aux qualificatifs que tu donnes.


Salut frère Dilo,

je suis desolé. J´ai retouché ma 1e intervention pour plus de clarté.

A)
Je commente tout court l´article incriminé et je conseille en suite trois livres que je trouve fondamentals pour apprenhender l´Histoire juridique de l´Afrique ancienne puisque dans l´article incriminé il est question de la "DEMOCRATISATION" de l´Afrique. Il se trouve que le mot "DEMOCRATIE" et son "CONCEPT" que nous utilisons à tout va pour theoriser une reconstruction AFROCENTRIQUE de l´Afrique est culturellement OCCIDENTAL. D´ailleurs l´Occident ne cesse de vanter sa PATERNITÉ et son DROIT de regard pour son bon fontionnement dans le monde, mais sans pour autant respecter certaines principes de cette fameuse "DEMOCRATIE" qui pour moi reste un MYTHE occidental qui ne nous concerne pas. Nous avions eu contrairement à cette fumisterie un systeme juridique et gouvernemental 100% africain basé sur la MAAT qui a fait ses preuves pendant des milliers d´ANNEES avant la naissance de la Grece et rome. C´est pour cela que je conseille ces trois livres pour comprendre ce qu´est viritablement la MAAT dans l´Histoire du droit en l´Afrique. "DEMOCRATIE"(made in Occident) Vs "MAAT"(made in Africa), nous avions ici à faire avec 2 COSMOGONIES et 2 UNIVERS CULTURELS très très DIFFERENT(E)S.

B)
Pour l´Article mon frère, relis le ..., il faut être un debile pour demander à l´occident d´aider les Africains, voire de leurs imposer quoi que ce soit. Et selon l´Auteur les pays d´Outre-Mer (DOM) ou caraibes sont à envier puisque l´europe leur imposerait la bonne gouvernance...(Maurice Bishop pourrait se retourner dans sa tombe).

C)
En ce qui concerne Africamaat, je n´entrerais pas dans les details. Quand
on se veut serieux et Afrocentré (C´est mon exigence)il faut eviter des racollages et SURTOUT, SURTOUT verifier les INFOS avant de les relayer..., et là il ya beaucoup de gaffes sur ce site.

D)
Je plaide serieusement pour le banissement de ce vilain mot qu´est la "DEMOCRATIE" dans notre vocabulaire (afrocentrique, si tu veux...). La MAAT juridique et etatique doit être rehabiliter...

ASE !

MERIKARE
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