Alors que le Vatican envisage de canoniser Pie XII, un livre du journaliste et écrivain Serge Bilé, à paraitre le 8 janvier 2009, éclaire d’un jour nouveau la personnalité de ce pape controversé, en révélant son hostilité, durant la seconde guerre mondiale, aux soldats noirs, africains, antillais, américains, et son refus, manifesté auprès du commandement allié, de les voir déployés aux portes du Vatican, à la libération de Rome en 1944.
Ce livre, « Et si Dieu n’aimait pas les Noirs : Enquête sur le racisme aujourd’hui au Vatican », dévoile également les discriminations, dont sont encore victimes les prêtres africains, en poste ou de passage au Saint-Siège. Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs été bannis, pour avoir prolongé leur séjour italien au-delà de la limite autorisée. Ils sont désormais mendiants et sans papiers.
Quant aux religieuses africaines, que les congrégations romaines font venir, en grand nombre, pour palier la crise des vocations, elles constituent une main d’œuvre corvéable à merci. Désemparées, des dizaines d’entre elles ont échoué dans la prostitution, allant jusqu’à planifier leurs rendez-vous galants depuis l’intérieur même de leurs couvents !
Fruit d’une minutieuse enquête, conduite avec le journaliste Audifac Ignace, l’ouvrage donne aussi la parole aux évêques et cardinaux africains, qui racontent, de même, pour la première fois, non sans douleur, les préjugés que nourrissent, sur eux, leurs propres confrères européens.
Bilé commence à me donner de la bile, en confessant que je n'ai pas encore lu le livre. Mais quand même !
Qu'est ce que c'est que ce titre bidon à la noix ? Et si Dieu n'aimait pas les Noirs ? l'adage kongo dit que c'est en voulant trop polir la statuette qu'on finit par lui casser le cou _________________ Le vrai ennemi de l'homme noir est l'homme noir lui même.
Posté le: Dim 14 Déc 2008 21:17 Sujet du message: l'islam, le christianisme le judaisme des réligions etranges
les colons arabes et occidentaux ont injecté aux africains un virus appelé esclavage qui à son tour se décompose en deux: l'esclavage physique et l'esclavage religieux
la première ayant déjà fait ses effets ,la seconde est celle qui va nous achever
moi-même de confession catholique , je suis parfois outré par les agissement du Vatican , mais il faut reconnaitre que contrairement aux évangéliques , les églises catholiques ne sont riches et les prêtres vivent en dessous le seuil de pauvreté
concernant le livre de mr bilé , j'aurais voulu avoir un peu plus de renseignements _________________ moljc
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Posté le: Dim 14 Déc 2008 22:11 Sujet du message:
lolo01 a écrit:
Bilé commence à me donner de la bile, en confessant que je n'ai pas encore lu le livre. Mais quand même !
Qu'est ce que c'est que ce titre bidon à la noix ? Et si Dieu n'aimait pas les Noirs ? l'adage kongo dit que c'est en voulant trop polir la statuette qu'on finit par lui casser le cou
Bilé commence à me donner de la bile, en confessant que je n'ai pas encore lu le livre. Mais quand même !
Qu'est ce que c'est que ce titre bidon à la noix ? Et si Dieu n'aimait pas les Noirs ? l'adage kongo dit que c'est en voulant trop polir la statuette qu'on finit par lui casser le cou
Inscrit le: 25 Mai 2005 Messages: 3244 Localisation: Derrière toi
Posté le: Lun 15 Déc 2008 09:32 Sujet du message:
eikichi onizuka a écrit:
j'attends avec impatience la sortie de ce livre .
Moi ça ira.
Rien que le titre racoleur du précédent sur les "super sguegs" m'avait déjà gavé, celui-là et son ton très "bou-hou bou-hou" fait que me terminer . _________________ Les Toiles de Maryjane
sguegs ??? je pense que tu te réfères au sexe ,non .
C'est quelle langue ?
Enfin si c'est ça ,c'est plus un complexe masculin . _________________ http://nubiennes.skyblog.com
Mais on s'en fout. Ceux d'entre nous qui en sont encore à ce genre de questions sont sérieursement atteints. Et si ce fameux dieu préfabriqué par certains pour asservir les autres n'était tout simplement pas le nôtre ?
En son nom l'esclavage a été toléréré et même expliqué. En son nom, l'Afrique a été partagée comme un vulgaire gateau par des vautours, en son nom on laisse mourir de faim et de maladie et on pille en toute impunité , en son nom des peuples ont été exterminés et presque éradiqués de de la terre qu'il aurait créé pour tous ?
Et si dieu n'aimait pas les Noirs ? Et si ce dieu là était en réalité le diable ?
Ce dieu là n'existe que pour ceux qui l'ont fabriqué de toute pièce. Il n'a rien à voir avec DIEU-UNIVERS. _________________ Freedom is not Free.
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Posté le: Mer 17 Déc 2008 15:33 Sujet du message:
eikichi onizuka a écrit:
Maryjane a écrit:
eikichi onizuka a écrit:
j'attends avec impatience la sortie de ce livre .
les "super sguegs"
sguegs ??? je pense que tu te réfères au sexe ,non .
C'est quelle langue ?
Enfin si c'est ça ,c'est plus un complexe masculin .
C'est bien de l'argot pour traduire le "Sexe Surdimensionné" nin nin nin j'abrège ; le titre me gave avec perte et fracas . _________________ Les Toiles de Maryjane
Rien que le titre racoleur du précédent sur les "super sguegs" m'avait déjà gavé, celui-là et son ton très "bou-hou bou-hou" fait que me terminer .
Je te comprends, le titre n'est pas fin (ce que mon avis), et la 1ère page ne donne pas envie que je le présente à mes jeunes soeurs, alors que le contenu du bouquin est excellent.
Mais pour vendre, que n'est-on pas prêt à faire?
Personnage intéressant tout de même que ce Sergio.
@+, M82 _________________ Tambola na mokili, o mona mayandzi
Serge Bilé dévoile son enquête sur le racisme au Vatican
Il publie avec Audifac Ignace : « Et si Dieu n’aimait pas les Noirs ? »
Après Noirs dans les camps nazis, La légende du sexe surdimensionné des Noirs, et Quand les Noirs avaient des esclaves blancs, le journaliste et écrivain franco-ivoirien Serge Bilé fait paraître, en collaboration avec son confrère camerounais Audifac Ignace : Et si Dieu n’aimait pas les Noirs ? Enquête sur le racisme aujourd’hui au Vatican, aux éditions Pascal Galodé. Un ouvrage qui regroupe des témoignages de prêtres et de religieuses d’origine africaine, en poste à Rome, sur les conditions, les traitements et les discriminations dont ils seraient victimes.
jeudi 29 janvier 2009, par Criss Bailly
« Qu’aucun noir ne soit déployé aux portes du Vatican. » En 1944, ce message du pape Pie XII est adressé au commandement des forces alliées et transmis, par le secrétaire d’Etat du Vatican, à l’ambassadeur de Grande Bretagne près le Saint Siège. Une injonction que le diplomate rapporte ainsi : « Le secrétaire d’Etat du Vatican est venu me voir aujourd’hui pour me dire que le pape espère qu’il n’y aura pas de soldats de couleur au sein des troupes alliées qui seront déployées à Rome après la libération. Il s’est empressé de souligner que le Saint Siège ne fixe pas de limite dans le degré des couleurs, mais espère que sa demande sera prise en compte. »
Les événements relatés datent de la Seconde Guerre Mondiale. Les choses ont-elles évolué depuis ? En 2006, le cardinal japonais Stephen Fumio Hamao dénonce les critères de nomination des évêques d’Afrique et d’Asie, en dévoilant au passage les dessous des réunions mensuelles auxquelles il a eu à prendre part, et où sont examinés les profils des personnalités pressenties pour la charge.
Deux poids, deux mesures
Si les prélats sont touchés par le phénomène, on peut imaginer ce qu’il en est pour ceux qui évoluent dans des sphères moins élevées. Alors que les prêtres européens accèdent à la fonction de chapelains (aide de camp du souverain pontife), purement honorifique et gratifiante au bout de trois ans de présence au sein siège, les ecclésiastes africains doivent quant à eux, selon l’enquête de Serge Bilé et Audifac Ignace, attendre entre neuf et quinze ans !
Dans l’enseignement, les auteurs de l’essai constatent les mêmes dérives à Urbaniana, l’université catholique qui dépend du Vatican. Les prêtres africains, qui y enseignent, doivent attendre parfois jusqu’à dix longues années pour être titularisés, alors que leurs collègues européens le sont au bout seulement de trois ans. Tout cela, au vu et au su du Saint-Siège.
Comment l’Eglise peut-elle alors être crédible dans sa dénonciation du racisme dans le monde, quand elle n’a pas la volonté de le combattre dans sa propre maison ? Le silence du pape et de la curie romaine sur cette question, la rend plus criante encore pour les auteurs de l’enquête.
Les plus gros bastions du catholicisme se trouvent désormais en Afrique, en Asie et en Amérique laine, tandis que l’Europe voit ses troupes rétrécir à vue d’œil. Pourtant, le racisme persiste : « Tout est fait pour nous rendre la vie difficile et nous décourager finalement de rester ici », confie un prêtre africain. D’autres, moins chanceux, victimes de tracasseries administratives, sont tombés dans la déchéance. Ils se retrouvent aujourd’hui… sans papiers à Rome. Ils seraient une centaine dans ce cas. Obligés de mendier pour survivre, ils ont interdiction de célébrer la messe, alors que les églises italiennes, et plus généralement européennes, manquent cruellement de prêtres. Un comble !
Esclaves domestiques et religieuses prostituées
Mais, il y a plus grave, nous disent les auteurs d’Et si Dieu n’aimait pas les Noirs ? : de jeunes recrues deviennent « captives ». Les congrégations romaines - crise des vocations oblige- font venir des religieuses africaines, pour travailler dans les maisons de retraite qu’elles possèdent et qui les font vivre. Les nouvelles venues, qui ne parlent généralement pas la langue, constitueraient une main d’œuvre taillable et corvéable à merci.
Ce serait le cas d’une religieuse congolaise qui raconte, dans le livre, comment la mère supérieure de son couvent lui a confisqué sa carte de séjour, le jour même de sa délivrance, pour être sûre de la tenir à sa merci. « On travaille de six heures du matin jusqu’à parfois vingt-heures le soir », confie la jeune femme, en regrettant de n’avoir même pas de quoi s’acheter ne seraient-ce que des sous-vêtements. Du coup, de brimades en privations, certaines d’entre elles finiraient par sombrer et accepter, contre rémunérations, les avances de prêtres italiens. Puis l’argent qu’elles gagnent serait envoyé « au pays » dans leurs familles.
Une enquête bientôt suivie d’un documentaire
Voilà, entre autres, ce que révèlent Serge Bilé et Audifac Ignace, qui se défendent d’avoir voulu faire du sensationnalisme, mais un travail de fond. Un travail par lequel ils entendent briser les chaînes d‘une aliénation dont la véritable portée ne s‘arrête pas à quelques victimes.
Au delà des anecdotes et des témoignages, Serge Bilé et Audifac Ignace plongent dans l’Histoire même du Vatican. De la malédiction de Cham à la position de l’Eglise par rapport à la traite négrière, en passant par toutes les croyances héritées de vieilles théories catholiques selon lesquelles les Noirs doivent leur couleur à leurs vices et leurs péchés, ce document expose une partie des faits et arguments sur lesquels l’Eglise s’est fondée pour prouver l’infériorité de la race noire.
En complément de ce livre, Serge Bilé proposera prochainement un documentaire sur la vie et la sexualité dans les couvents, avec les témoignages croisés, recueillis en Italie, au Congo, en France, et en Martinique, de cinq ex-religieuses, qui s’expriment sans tabou. Titre de ce film : Une journée dans la vie de Marie-Madeleine.
Bien que je sois un peu déçu car je m'attendais à plus, je trouve néanmoins que ce livre ne manque pas d'intérêt.
Merci Serge Bilé
Je trouve qu'il est très court son livre mais il est intéressant .Ce n'est pas la longueur qui compte mais je l'ai fini en quelques heures . _________________ http://nubiennes.skyblog.com
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