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Bruits de dissidences à L'ANC

 
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GrandKrao
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MessagePosté le: Jeu 09 Oct 2008 21:18    Sujet du message: Bruits de dissidences à L'ANC Répondre en citant

Citation:


http://fr.allafrica.com/stories/200810090394.html

Afrique du Sud: Démission de Thabo Mbeki - Possible formation d'un parti dissident de l'ANC

9 Octobre 2008
Publié sur le web le 9 Octobre 2008

Pierre Emangongo
Kinshasa

L'ancien Ministre de la Défense, Mosiuoa Lekota, a annoncé, hier mercredi 8 octobre 2008, la possible formation d'un parti dissident de l'ANC (African National Congress).Le fidèle de l'ancien président déchu, Thabo Mbkeki, a dénoncé sur l'antenne de la radio 702 « des pratiques dangereuses pour la démocratie » au sein de son parti.

La démission de Thabo Mbeki de la présidence de la République sud-africaine n'a pas fini de provoquer des vagues dans les milieux politiques de la première puissance économique du continent africain.

Pas plus tard qu'hier mercredi 8 octobre 2008, l'ancien ministre de la Défense, Mosiuoa Lekota, a, selon Afrik.com,annoncé la possible formation d'un parti dissident de l'ANC (African National Congress). Le fidèle de l'ancien président déchu, Thabo Mbkeki, a dénoncé sur l'antenne de la radio 702 « des pratiques dangereuses pour la démocratie » au sein de son parti. Le Mail and Guardian, a rapporté qu'il n'a pas apprécié d'être traité d' « enfant gâté ».

M. Lekota, un orateur enflammé surnommé «Terror», avait, d'après l'AFP, écrit une lettre ouverte à la direction de l'ANC pour dénoncer «des pratiques dangereuses pour la démocratie», au sein du parti.

«Franchement, vous pouvez quitter l'ANC avec ceux qui partagent vos opinions», avait rétorqué, au nom du parti, le ministre des Transports Jeff Radebe.

Les rumeurs de dissidence au sein de l'ANC avaient commencé à circuler dès l'annonce du départ forcé de Thabo Mbeki, après des mois de luttes intestines entre ses partisans et ceux du chef de l'ANC, Jacob Zuma.

MAJORITE ECRASANTE

L'ANC, qui regroupe aussi bien des communistes que des libéraux, a été le mouvement à la pointe de la lutte contre le régime raciste d'apartheid, avec des leaders comme Nelson Mandela ou Walter Sisulu.

Depuis les premières élections multiraciales en 1994, il remporte à chaque scrutin près de deux tiers des suffrages.

Lors d'un rendez-vous, le mardi 7 octobre 2008 , avec des chefs d'entreprise noirs, Jacob Zuma avait estimé que, même si une faction dissidente était créée, elle «n'aurait pas une longue durée de vie.»

«Quelle politique alternative pouvez-vous mettre en face de celle de l'ANC, qui pourrait concurrencer l'ANC?», avait-il lancé, en ajoutant qu'un nouveau parti ne pourrait être fondé que sur la colère générée par le limogeage de Thabo Mbeki.

«Quand les gens sont choqués ou en colère, ils réagissent vite et peuvent dire + je m'en vais+. Mais vous pouvez vous retrouver en rade (..) dans le froid et la neige, et je vous dis + vous feriez mieux de rentrer à la maison+», avait-il poursuivi.

En dépit de ce discours plus rassurant de Jacob Zuma, un analyste estime que l'éclatement de l'ANC est souhaité par plusieurs personnes qui refusent d'avoir un parti politique ayant la majorité écrasante en Afrique du Sud. Une position qui a obtenu l'appui de l'archevêque anglican Desmond Tutu.


Qu'à cela ne tienne, la naissance d'un parti dissident de l'ANC va changer le rapport des forces politiques en Afrique du Sud et permettra à la longue à la minorité blanche de reprendre le pouvoir dans ce pays classé aujourd'hui première puissance économique du continent.

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GrandKrao
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MessagePosté le: Jeu 23 Oct 2008 00:04    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


http://www.afrik.com/article15457.html

L’ANC en proie aux démons de la division
Les dissidents prévoient une convention nationale le 2 novembre prochain

L’African National Congress, le parti au pouvoir en Afrique du Sud est au bord de l’implosion. Un haut cadre du parti, Mbhazima Shilowaa, a annoncé la tenue d’une convention nationale le 2 novembre prochain et a quitté l’ANC. Jacob Zuma, actuel patron du parti, a essayé de minimiser l’incident, mercredi soir, à la télévision sud africaine. Le clan Mbeki se forme peu à peu après la démission forcée de l’ancien président et menace la mythique ANC.


jeudi 16 octobre 2008, par Anissa Herrou

Mosiuoa Lekota, Mluleki George et aujourd’hui Mbhazima Shilowa. La liste de dissidents au Congrès National Africain (ANC) allonge de jour en jour. Après l’ex-ministre de la défense et son adjoint, c’est aujourd’hui Mbhazima Shilowaa, l’ancien premier ministre du Gauteng, la province la plus riche du pays, qui vient d’annoncer sa défection. Membre du comité directeur de l’ANC et figure imposante de l’ANC, il pense aujourd’hui rallier un nouveau parti avec les autres démissionnaires. « Une convention nationale est prévue pour le 2 novembre prochain », a-t-il déclaré.

Les réactions ne se sont pas fait attendre. Le soir même à la télévision sud-africaine, Jacob Zuma, patron du Congrès National Africain, est intervenu pendant près de quarante minutes pour essayer d’éteindre l’incendie. L’annonce de cette convention est pour lui le fait d’individus « isolés et aigris », rapporte RFI. Après avoir joué la carte de l’apaisement pendant quelques temps, il avait menacé d’éventuels sécessionnistes en début de semaine en déclarant : « Il nous faut aussi rappeler aux dissidents que l’Histoire a été extrêmement dure pour ceux qui rompaient avec l’ANC ». Jacob Zuma a finalement limogé les infidèles, mais il ne croit pas pour autant en leur chance de déstabiliser le parti au pouvoir lors des prochaines élections de 2009.

Le journal The Star, qui cite une source anonyme proche du comité directeur du parti, a annoncé que le Congrès avancerait probablement l’échéance électorale afin d’endiguer la vague de contestation et faire éclater la dissidence. Les intéressés n’ont rien confirmé pour le moment. Kgalema Motlanthe, qui a succédé à Thabo Mbeki, devrait démissionner à son tour en 2009 pour laisser la place à Jacob Zuma. L’actuel chef de l’ANC préfèrerait ainsi ne pas avoir trop de concurrence.

La rupture est bel et bien consommée

Paul Graham, directeur exécutif de l’Institut pour la démocratie en Afrique du Sud (Idasa), a déclaré jeudi dernier à l’AFP que les responsables de l’ANC « oscillaient entre un ras-le-bol qui les poussait à dire à Lekota de partir (...), et la volonté de maintenir l’unité du parti ». Plus de doute aujourd’hui, la rupture est bel et bien consommée. Depuis le 21 septembre et la démission forcée de Thabo Mbeki, accusé d’avoir comploté contre Zuma, les mbekistes, comme on les appelle désormais en Afrique du Sud, grossissent jour après jour. Le premier à partir, Mosiuoa Lekota, avait critiqué la perte de « valeurs » du parti de Nelson Mandela.

L’ANC a été créé en 1912 pour défendre les droits de la population noire contre la domination blanche. Interdit par le Parti National des Afrikaners en 1960, pendant l’Apartheid, l’ANC est de nouveau autorisé à partir de 1990. Dès les premières élections multiraciales de 1994, Nelson Mandela, tout juste sorti de prison, prend la tête du parti et du pays. Il met en place en 1996 un gouvernement d’union nationale regroupant oppresseurs et opprimés : l’ANC, le Parti national et le parti zoulou Inkhata. Largement majoritaire à chaque élection, l’ANC a toujours représenté l’union sacrée dans la « Nation arc-en-ciel ».

Pourtant, depuis une dizaine d’années, l’ANC est sujette à de vives critiques et l’union s’effrite. Elu à la présidence en 1999, Thabo Mbeki n’a pas su rassembler comme son prédécesseur. Accusé d’être trop libéral, éloigné des aspirations du peuple, il aurait entraîné une fracture sociale entre le parti et la base, selon ses détracteurs. Ses fidèles se réclament pourtant les descendants directs du prix Nobel de la paix ou encore de Walter Sisulu, militant anti-apartheid et compagnon de geôle de Mandela.

Le parti historique qui lutta contre la ségrégation raciale, la domination impérialiste blanche et la liberté des peuples sud-africains est aujourd’hui en proie à des luttes intestines bien terre à terre. Alors que l’Afrique du Sud est aujourd’hui un pays émergent qui inquiète le Nord, un conflit politique pourrait fragiliser la première puissance économique africaine.

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GrandKrao
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MessagePosté le: Jeu 23 Oct 2008 00:09    Sujet du message: Répondre en citant

Il semblerait que des changements dans le paysage politique Sud africain vont avoir lieu!

Citation:


http://www.afrik.com/article15499.html

Corruption : la justice sud-africaine zoome sur Zuma
Le parquet autorisé à faire appel de l’invalidation des poursuites contre le patron de l’ANC

Alors que l’élection présidentielle se rapproche, Jacob Zuma, le patron de l’ANC et favori pour la présidence, est à nouveau inquiété par la justice sud-africaine. Le tribunal de Pietermaritzburg a autorisé, mercredi, les procureurs à faire appel de la décision d’invalidation des poursuites pour corruption contre le dirigeant du parti au pouvoir. Mauvaise nouvelle à quelques mois des présidentielles.


mercredi 22 octobre 2008, par Anissa Herrou

Jacob Zuma qui se croyait à l’abri jusqu’en 2009 est à nouveau inquiété par la justice sud-africaine. Chris Nicholson, juge du tribunal de Pietermaritzburg, (sud-est de l’Afrique du Sud), a autorisé mercredi le parquet sud-africain à faire appel de la décision d’invalidation des poursuites contre Jacob Zuma. Le patron de l’ANC (African National Congress, parti au pouvoir), accusé d’avoir accepté des dessous de table de la part d’une filière de la société d’armement Thalès, avait été relaxé le 12 septembre. Le juge avait en effet accepté sa requête en non lieu au motif que la procédure n’avait pas été respectée puisque Jacob Zuma n’avait pas pu présenter ses arguments à la justice. Les procureurs, qui avaient déposé, mercredi 30 septembre, un recours afin de rouvrir les poursuites contre le favori à l’élection présidentielle, obtiennent aujourd’hui gain de cause. L’enquête est relancée.

Jacob Zuma est aujourd’hui dans une position délicate alors qu’il pensait être tranquille jusqu’à la présidentielle de 2009. Profitant de la relaxe du 12 septembre, il avait accusé Thabo Mbeki, l’ancien président, d’être à l’origine de son inculpation. Le juge lui avait alors donné raison évoquant des « interférences politiques au plus haut niveau ». Convaincant les membres les plus influents du parti, le dirigeant de l’ANC l’avait évincé du pouvoir et mis à son poste Kgalema Motlanthe, homme politique bien moins dangereux pour les élections à venir.

L’ANC en proie à la dissidence

La nouvelle tombe mal pour le patron de l’ANC à l’heure où son parti est en train de se fissurer. Les pro-mbekistes quittent peu à peu le navire et ont même décidé de tenir une convention nationale le 2 novembre prochain dans l’espoir de créer un nouveau parti. Ce nouveau rebondissement juridique pourrait leur redonner confiance alors que Jacob Zuma avait déclaré à la presse qu’ils ne représentaient que des cas « isolés et aigris » qui ne l’inquiétaient pas.

L’ANC, qui est au pouvoir depuis les élections multiraciales de 1994 et qui domine très largement la scène politique sud africaine, devra dorénavant compter avec un président affaibli et une opposition grandissante pour l’échéance électorale de 2009.

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Kainfri
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MessagePosté le: Jeu 23 Oct 2008 00:23    Sujet du message: Répondre en citant

L'apartheid étant fini il ne serait pas mauvais que le pluralisme politique fasse son entrée dans le pays de Mandela, non?
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GrandKrao
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MessagePosté le: Sam 01 Nov 2008 00:38    Sujet du message: Répondre en citant

Kainfri a écrit:
L'apartheid étant fini il ne serait pas mauvais que le pluralisme politique fasse son entrée dans le pays de Mandela, non?


Du moment que cela ne finit pas en querelles sanguinolentes Oui!



Citation:


http://fr.allafrica.com/stories/200810310167.html

Afrique du Sud: Demain la convention des dissidents

Fraternité Matin (Abidjan)

30 Octobre 2008
Publié sur le web le 31 Octobre 2008

E. A. S
Abidjan

Le mouvement mené par le chef de la dissidence, l'ex-ministre de la Défense sud-africaine Mosiuoa Lekota, pourrait affaiblir l'Anc. Les bases d'une nouvelle formation politique se dessinent avec la scission éventuelle du Congrès national africain.

Quelque 4 000 personnes participent, ce wek-end, à Johannesburg à une convention nationale, sous l'égide des dissidents du Congrès national africain (Anc), le parti au pouvoir en Afrique du Sud.

Ce rassemblement, à l'analyse des observateurs de la vie politique sud-africaine, marquera un tournant dans l'histoire politique du pays.

Une histoire dominée, du reste, par l'Anc depuis la fin de l'apartheid en 1994 avec son leader emblématique Nelson Mandela.

Dès demain, indique l'Afp, les délégués dissidents se pencheront sur les politiques de réforme électorale, de développement social ou encore le problème de la pauvreté qui touche 43% de la population sud-africaine.

Dans la perspective des élections générales de 2009, cette rencontre des délégués permettra d'élaborer la politique du futur parti dont la naissance officielle est prévue pour le 16 décembre.

Ces dix derniers jours, les fidèles de l'Anc ont perturbé, à travers le pays, plusieurs manifestations organisées par les dissidents de l'Anc, pour la plupart alliés de l'ancien président sud-africain, Thabo Mbeki, dont la démission contrainte le 22 septembre est à l'origine de la rupture à l'Anc.

Selon les analystes ces dissidents, emmenés par l'ex-ministre de la Défense Mosiuoa Lekota, ne sont pas assez forts pour menacer sérieusement le parti au pouvoir.

Toutefois, l'Anc n'entend pas laisser si facilement écorner sa position dominante au Parlement, à travers des meetings de dissidents qui pourraient glaner des partisans, potentiels électeurs pour les prochaines élections générales.

Déjà, les partis d'opposition ont favorablement accueilli ce mouvement des alliés à Thabo Mbeki. L'Alliance démocratique (DA) a même révélé qu'elle enverrait une délégation à la convention des dissidents.

L'Anc, qui veille au grain, veut contrecarrer. Il organise le dimanche, le même jour que la convention, en guise de représailles, un meeting à Soweto, dans le sud de Johannesburg, avec le président du parti, Jacob Zuma.

Mbeki, probable absent

L'ex-chef de l'Etat, Thabo Mbeki, ne s'est pas prononcé sur une éventuelle participation à la convention nationale des dissidents de l'Anc, selon Rfi.

Le mouvement des dissidents de l'Anc, alliés à celui qui a été accusé par le parti d'avoir instrumentalisé la justice en vue d'écarter son rival, Jacob Zuma, se veut indépendant. «S'il (Thabo Mbeki) veut venir, cela ne pose pas de problème mais c'est un mouvement indépendant guidé et inspiré par les menaces qui pèsent sur la démocratie», a indiqué à l'Afp lors d'une réunion jeudi à Bloemfontein (centre), Mosiuoa Lekota, l'initiateur de la convention nationale.

A ce rendez-vous, les anciens leaders de l'Anc, comme Nelson Mandela, le premier président noir, n'ont pas officiellement été invités.

Au demeurant, vu le séisme au sein de l'Anc avec la défection de plusieurs membres du gouvernement à la suite du départ forcé de Thabo Mbeki, l'analyste politique Frederick Van Slabbert pense que le nouveau mouvement est «un opposant sérieux» du parti au pouvoir.

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Alex
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Messages: 466

MessagePosté le: Mar 11 Nov 2008 09:27    Sujet du message: Répondre en citant

GrandKrao a écrit:
Kainfri a écrit:
L'apartheid étant fini il ne serait pas mauvais que le pluralisme politique fasse son entrée dans le pays de Mandela, non?


Du moment que cela ne finit pas en querelles sanguinolentes Oui!



Citation:


http://fr.allafrica.com/stories/200810310167.html

Afrique du Sud: Demain la convention des dissidents

Fraternité Matin (Abidjan)

30 Octobre 2008
Publié sur le web le 31 Octobre 2008

E. A. S
Abidjan

Le mouvement mené par le chef de la dissidence, l'ex-ministre de la Défense sud-africaine Mosiuoa Lekota, pourrait affaiblir l'Anc. Les bases d'une nouvelle formation politique se dessinent avec la scission éventuelle du Congrès national africain.

Quelque 4 000 personnes participent, ce wek-end, à Johannesburg à une convention nationale, sous l'égide des dissidents du Congrès national africain (Anc), le parti au pouvoir en Afrique du Sud.

Ce rassemblement, à l'analyse des observateurs de la vie politique sud-africaine, marquera un tournant dans l'histoire politique du pays.

Une histoire dominée, du reste, par l'Anc depuis la fin de l'apartheid en 1994 avec son leader emblématique Nelson Mandela.

Dès demain, indique l'Afp, les délégués dissidents se pencheront sur les politiques de réforme électorale, de développement social ou encore le problème de la pauvreté qui touche 43% de la population sud-africaine.

Dans la perspective des élections générales de 2009, cette rencontre des délégués permettra d'élaborer la politique du futur parti dont la naissance officielle est prévue pour le 16 décembre.

Ces dix derniers jours, les fidèles de l'Anc ont perturbé, à travers le pays, plusieurs manifestations organisées par les dissidents de l'Anc, pour la plupart alliés de l'ancien président sud-africain, Thabo Mbeki, dont la démission contrainte le 22 septembre est à l'origine de la rupture à l'Anc.

Selon les analystes ces dissidents, emmenés par l'ex-ministre de la Défense Mosiuoa Lekota, ne sont pas assez forts pour menacer sérieusement le parti au pouvoir.

Toutefois, l'Anc n'entend pas laisser si facilement écorner sa position dominante au Parlement, à travers des meetings de dissidents qui pourraient glaner des partisans, potentiels électeurs pour les prochaines élections générales.

Déjà, les partis d'opposition ont favorablement accueilli ce mouvement des alliés à Thabo Mbeki. L'Alliance démocratique (DA) a même révélé qu'elle enverrait une délégation à la convention des dissidents.

L'Anc, qui veille au grain, veut contrecarrer. Il organise le dimanche, le même jour que la convention, en guise de représailles, un meeting à Soweto, dans le sud de Johannesburg, avec le président du parti, Jacob Zuma.

Mbeki, probable absent

L'ex-chef de l'Etat, Thabo Mbeki, ne s'est pas prononcé sur une éventuelle participation à la convention nationale des dissidents de l'Anc, selon Rfi.

Le mouvement des dissidents de l'Anc, alliés à celui qui a été accusé par le parti d'avoir instrumentalisé la justice en vue d'écarter son rival, Jacob Zuma, se veut indépendant. «S'il (Thabo Mbeki) veut venir, cela ne pose pas de problème mais c'est un mouvement indépendant guidé et inspiré par les menaces qui pèsent sur la démocratie», a indiqué à l'Afp lors d'une réunion jeudi à Bloemfontein (centre), Mosiuoa Lekota, l'initiateur de la convention nationale.

A ce rendez-vous, les anciens leaders de l'Anc, comme Nelson Mandela, le premier président noir, n'ont pas officiellement été invités.

Au demeurant, vu le séisme au sein de l'Anc avec la défection de plusieurs membres du gouvernement à la suite du départ forcé de Thabo Mbeki, l'analyste politique Frederick Van Slabbert pense que le nouveau mouvement est «un opposant sérieux» du parti au pouvoir.



C'est sans espoirs,ces bantous se sont trop attachés à la contestation au point d'oublier le plus important:"Comment sortir les populations noires de la misère".Mais leur sauveur sera un OBAMA BLANC Twisted Evil .C'est certains avec le larxisme des politiciens noires,les Blancs ne tarderont pas à reprendre le pouvoir dans ce pays Confused .Je n'ai jamais cru en la politique de Mbéki et Mandela,je ne suis pas surpris par le crash de Zuma.C'est tous les même.
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GrandKrao
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MessagePosté le: Mar 16 Déc 2008 23:44    Sujet du message: Répondre en citant

L'Afrique du sud se dirige vers un véritable pluralisme avec la création d'un parti qui pourrai être une autre force de proposition pour la nation arc en ciel, si ses membres ne se focalisent pas sur la personne de ZUMA!

Citation:


http://fr.allafrica.com/stories/200812160199.html

Afrique du Sud: Dissidents de l'ANC - Le divorce sera prononcé aujourd'hui

San Evariste Barro

16 Décembre 2008


La chose est en passe de devenir une réalité juridique. Les dissidents du Congrès national africain (ANC) ont franchi la dernière étape de la création de leur parti politique, le Congrès du peuple (COPE). En effet, l'assemblée générale constitutive de ce parti prend fin aujourd'hui.

Les quelque 4 000 délégués qui prennent part à cette rencontre vont désigner leurs leaders et adopter le programme politique de leur parti. En ligne de mire, il y a les élections générales qui auront lieu en Afrique du Sud entre mars et mai 2009.

Comme on le voit, la tenue de ce congrès consacre donc la scission, pour ne pas dire le schisme, au sein de l'ANC. Une séparation des anciens camarades que tout le monde voyait venir depuis la décision du comité directeur de l'ANC de pousser à la démission Thabo Mbeki de la présidence de la République.

Depuis, les partisans de Mbeki, emmenés par Mosiuoa Lekota, ancien ministre de la Défense, ont adopté une posture de défiance, qui a finalement abouti à cette scission.

Et ceux qui doutaient encore de l'effectivité de ce divorce ont eu la preuve mercredi dernier lors des élections municipales partielles. En effet, à l'occasion, les dissidents se sont présentés en candidats indépendants et ont pu remporter 10 des 41 sièges en jeu. Une prouesse quand on sait qu'au scrutin de mercredi 159 candidats étaient en lice. On a donc déjà une idée de sa capacité de nuisance ou de mobilisation, c'est selon. C'est dire qu'entre pro-Zuma et pro-Mbeki, le divorce est consommé.

Avec la création du COPE, c'est dire qu'on a atteint un point de non-retour entre les anciens camarades. Inévitablement donc, l'ANC, ce mégaparti, ultra-dominant, va subir une cure d'amaigrissement. Et franchement, ce serait tant mieux pour la démocratie sud-africaine.

En effet, si les forces en présence dans l'arène politique sont variées, c'est la démocratie qui sort revitalisée. Quand il y a une sorte d'équilibre sur le terrain, cela élève le niveau du débat politique et donc de la politique. Et c'est aussi tant mieux pour l'électorat, qui aura un autre choix dans cette démocratie raciale qu'est l'Afrique du Sud.

En considérant les résultats des municipales partielles, on peut supposer que le COPE pourrait donner du fil à retordre à l'ANC. C'est dire que Jacob Zuma, celui-là même qui est donné grand favori de la prochaine présidentielle, aura de réels obstacles sur le boulevard qui mène à la magistrature suprême. La vraie force du COPE, c'est seulement à l'issue des consultations électorales générales qu'on pourra s'en faire une idée.

Reste maintenant à espérer que les rancÅ"urs et autres inimitiés qui ne manqueront pas de naître entre les militants de l'ANC et du COPE ne conduiront pas le pays vers le chaos.
Liens Pertinents

On sait déjà les misères que l'ANC a faites aux dissidents. Espérons que le COPE ne cherchera pas à se venger. Sinon tout va Il revient aux leaders des deux formations politiques de manÅ"uvrer de sorte à éviter tout débordement et toute dérive.

La nation arc-en-ciel, qui est une locomotive démocratique sur le continent, doit s'élever au-dessus de toutes ces querelles politiciennes et politicardes et garder le cap afin de continuer à être ce phare qui va guider le reste de l'Afrique.

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GrandKrao
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MessagePosté le: Mar 16 Déc 2008 23:46    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


http://fr.allafrica.com/stories/200812151003.html

Afrique du Sud: Les dissidents de l'ANC gagnent dix sièges aux municipales

13 Décembre 2008

Kinshasa — Les dissidents du congrès national africain (ANC, au pouvoir) en Afrique du Sud, ont gagné dix sièges lors d'élections municipales partielles, un scrutin suivi avec attention avant les élections générales de l'an prochain, a constaté l'Angop.

Ces 41 élections partielles étaient le premier scrutin auquel participait cette formation dissidente de l'ANC, le Congrès du peuple (COPE), formé par des d'anciens dirigeants critiques de l'ANC.
Liens Pertinents

La participation a été de seulement de 26 pour cent. L'ANC a pour sa part remporté onze victoires, essentiellement dans la province de Gauteng, le coeur économique du pays autour de Johannesburg, et dans la province du Free State (centre).

La COPE s'est bien comportée dans celle du Cap Occidental, qui comprend Le Cap, remportant plus d'un tiers des municipalités vacantes dans cette province.


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GrandKrao
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MessagePosté le: Lun 22 Déc 2008 22:55    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


http://www.afrik.com/article15961.html


Afrique du Sud : le COPE, une alternative à l’ANC ?
Les proches de Thabo Mbeki ont fondé le nouveau parti à Bloemfontein

Né d’une querelle entre Thabo Mbeki et Jacob Zuma à la tête de l’ANC, le Congrès du peuple, COPE, a tenu, cette semaine, son congrès fondateur à Bloemfontein, ville de naissance de l’ANC en 1912. Le COPE qui dit compter déjà près de 400 000 adhérents en son sein, se positionne comme un adversaire du parti de Nelson Mandela, à quelques mois des élections générales qui se tiennent en 2009. Mosiuoa Lekota, l’ancien ministre de la Défense de Thabo Mbeki, a été élu à sa tête.


vendredi 19 décembre 2008, par Stéphane Ballong

« L’histoire de l’Afrique du Sud ne sera plus jamais la même ». Ainsi s’exprimait Mosiuoa Lekota, lors du lancement officiel du nouveau parti, dont il a été élu président. Le Congrès du peuple a été créé il y a deux mois par des dissidents de l’ANC proches de l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, contraint à la démission. C’est à Bloemfontein, ville où est né l’ANC (African National Congress) en 1912, que s’est tenu mardi le congrès fondateur. Quelques jours plus tôt, M. Lekota affirmait : l’ANC « plus que quiconque, devrait savoir qu’il n’y a aucune chance que nous fassions marche arrière, nous sommes maintenant tournés vers les élections ».

Mosiuoa Lekota, choisi par consensus, a travaillé pendant huit ans comme ministre de la Défense avec Thabo Mbeki. Surnommé « Terror », à cause de son agressivité au football, M. Lekota, 60 ans, a été emprisonné à Robben Island durant l’Apartheid, comme Nelson Mandela. Il sera secondé à la tête du nouveau parti par Mbhazima Shilowa, l’ex-ministre de la province de Johannesburg-Pretoria, la plus importante place économique en Afrique et le cœur industriel de l’Afrique du Sud.

Le COPE revendique 400 000 adhérents

Selon un récent sondage, le nouveau parti, qui prétend compter en son sein 400 000 adhérents, est crédité de 15 % des voix aux prochaines élections générales qui auront lieu au premier semestre 2009, indique RFI. Le COPE qui aurait décliné des propositions de rapprochement avancées par l’ANC, devrait publier son programme de campagne à la mi-janvier. Les affaires de corruption qui frappent le parti de Nelson Mandela, notamment son nouveau chef Jacob Zuma, seront un des arguments de campagne du Congrès du peuple face à l’ANC. Un parti qui, de son côté, met en garde ses électeurs contre les discours des dirigeants du COPE, qualifiés de mauvais perdants et d’incompétents.

Pour laver les humiliations du clan de Jacob Zuma aux prochaines élections, les dirigeants du COPE mèneraient, avec d’autres partis d’opposition, notamment l’Alliance démocratique qui bénéficie d’un fort soutien parmi la population blanche, des discussions pour former une coalition.
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GrandKrao
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MessagePosté le: Lun 16 Fév 2009 15:17    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


http://fr.allafrica.com/stories/200902160382.html

Afrique du Sud: Mandela a choisi l'ANC

Gabonews

15 Février 2009

Libreville — L'ex-président sud-africain Nelson Mandela a choisi : il est apparu accompagné par des membres de sa famille et Jacob Zuma pour une de ses rares sorties publiques et son petit-fils, s'exprimant au nom de la famille Mandela, a déclaré qu'il était venu avec son grand-père "confirmer leur adhésion à l'ANC et leur soutien au parti" pour les élections prévues en avril, a déclaré la porte-parole de l'ANC, Lindiwe Zulu.


Nelson Mandela, après avoir salué la foule qui l'acclamait et affirmé qu'il allait continuer à soutenir l'ANC vers le chemin de la victoire aux élections, a dit: «Zuma a déjà parlé. Je ne peux que vous saluer».

Les élections générales du 22 avril s'annoncent comme les plus disputées en Afrique du Sud, depuis le premier scrutin multiracial en 1994. L'ANC, ultra-majoritaire depuis quinze ans, fait face au Congrès du peuple (Cope, un parti formé par des dissidents issus de ses rangs et qui soutient le « clan » de Thabo Mbeki.

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