Posté le: Sam 06 Nov 2004 22:30 Sujet du message: LA côte d'Ivoire département Français ?
Depuis hier à peu près la côte d'Ivoire est de nouveau à feu et à sang !
Du moins les forces loyalistes ont pris leurs responsabilités et décidés de bouter les rebelles hors du territoire National et donc sont allés bombardés dans le Nord du pays !
Par la suite ils ont voulu faire passer des fantassins par la zone tampon, occupée par des militaires Français, mais ceux-ci s'y sont opposés conformément aux accords de cessez le feu !
En revanche, sous prétexte que huit militaires Français seraient morts lors des bombardements des troupes loyalistes, Chirac soi-même a ordonné la destruction des sukoi concernés, ce qui a été fait à l'aéroport d'Abidjan, de sorte que dans un pays souverain une armée étrangère veut prétendre faire sa loi comme bon lui semble !
Et nos chefs d'Etat comme toujours, surtout ceux du monde francophone, restent muets, combien même le président Ivoirien n'aurait pas eu le droit d'agir ainsi en allant bombarder de quel droit une Nation étrangère prend-t-elle de son seul chef la décision de détruire du matériel appartenant à un pouvoir légitime et non à de quelconques putschistes, il aurait fallu poursuivre Gbagbo et les siens autrement qu'ainsi !
Hey quoi, la colonisation n'est-elle donc pas finie ?
Peut-on oser imaginer des avions Ivoiriens chargés de s'interposer entre des forces dissidentes Françaises se livrant aux mêmes mesures ?
Il y a plus de cinq milles ressortissants Français vivant en Côte d'Ivoire, comment en dépit de cela les autorités Françaises peuvent-elles agir de la sorte ?
Pensent-elles à la vie de ces hommes et femmes ?
La France a commis là une erreur majeure car autant la plupart des pays Francophones sont mollasons habituellement, autant sur la Côte d'Ivoire elle est tombée sur un os : dors et déjà les biens Français sont en destruction là-bas, le lycée Français, les restaurants, les bars, les Français se font ravir leurs véhicules...
Hey quoi la Côte d'Ivoire serait-elle le dernier département Français en Afrique continentale ?
Jusqu'à quand Africains et vous tous femmes et hommes noirs allons-nous nous laisser ainsi insulter et marcher sur les pieds ?
Au moins l'avantage de ce forfait est que la France a montré son vrai visage : quand elle prétend être en Afrique pour défendre de pseudo-droits de l'homme, c'est uniquement pour sauvegarder ses intérêts pécuniers et ses marchés publics, mais là c'est l'erreur de trop, puisse-t-elle constituée le commençement de la fin pour la domination Française en Afrique noire et la fin des morts trop nombreux des nôtres pour que la France jouisse encore du statut de grande puissance !
Ce n'est pas sur le sang des Africains qu'elle va continuer à rayonner au niveau international là où les Américains lui enfonce la tête dans l'eau, nous avons déjà payé pour elle en 14-18 et en 39-45 pour sa libération, à travers nos tirailleurs, et nous avons été payés en retour en monnaie de singe !
dans un pays souverain une armée étrangère veut prétendre faire sa loi comme bon lui semble
Cette fois (une fois de plus) ce n'est pas de bush qu'il s'agit.
Citation:
La France a commis là une erreur majeure car autant la plupart des pays Francophones sont mollasons habituellement, autant sur la Côte d'Ivoire elle est tombée sur un os : dors et déjà les biens Français sont en destruction là-bas, le lycée Français, les restaurants, les bars, les Français se font ravir leurs véhicules...
Espérons que cela ouvre les yeux à d'autres...
Citation:
Au moins l'avantage de ce forfait est que la France a montré son vrai visage
Elle n'a pas commencé hier, mais je te parie qu'un rapide sondage en milieu africain te révèlera un soutien majoritaire à la france, ou que les "meilleures" excuses (les plus invraisemblables) proviendront de là...
Citation:
Jusqu'à quand Africains et vous tous femmes et hommes noirs allons-nous nous laisser ainsi insulter et marcher sur les pieds ?
Jusqu'à ce que nous ayons tous assimilé comme une évidence que
Citation:
quand elle prétend être en Afrique pour défendre de pseudo-droits de l'homme, c'est uniquement pour sauvegarder ses intérêts pécuniers et ses marchés publics,
Citation:
puisse-t-elle constituée le commençement de la fin pour la domination Française en Afrique noire et la fin des morts trop nombreux des nôtres pour que la France jouisse encore du statut de grande puissance !
Espérons-le... _________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
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Inscrit le: 16 Juin 2004 Messages: 121 Localisation: belgium
Posté le: Dim 07 Nov 2004 13:01 Sujet du message:
je suis quand même très choquer de l'attitude de chirac comment peut t-il ordonner la destruction des moyens aerien d'une armée régulière et nationale comme les FANCI , en plus je pense personnellement que le bombardement sur les français était plutôt un accident. et je pense que les français doivent laisser l'aeroport d'abidjan entre les mains des ivoiriens au cas contraire les ivoiriens devraient prendre deux trois civil français en otage pour exiger la libération de l'aeroport.
Quelqu'un peut-il expliquer pourquoi il y a d'un côté les forces françaises "Licorne" et de l'autre côté les forces de l'ONU ?
Le Conseil de Sécurité de l'ONU "semble" donner son aval.
Où trouver une source d'information un peu plus distanciée, et qui expose les données de fond ?
_________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Voici un aperçu des faits tels qu'exposés par l'agence officielle Française AFP en date d'aujourd'hui :
ABIDJAN (AFP), le 07-11-2004
Des renforts français sont attendus en Côte d'Ivoire après une nuit de violence où l'armée française a contenu des milliers de manifestants qui cherchaient dimanche matin à "reprendre" l'aéroport d'Abidjan, contrôlé par les militaires français.
Le dispositif militaires français en Côte d'Ivoire, Licorne, a riposté samedi à un bombardement gouvernemental de son cantonnement à Bouaké (centre), qui a fait neuf morts et une trentaine de blessés dans les rangs militaires français, et tué un civil américain, selon le dernier bilan français.
Réuni en urgence à New York, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté samedi à l'unanimité une déclaration condamnant l'attaque des forces françaises et "exigé de l'ensemble des parties ivoiriennes la cessation immédiate de toutes les opérations militaires et le respect complet du cessez-le-feu".
La France a annoncé qu'elle allait proposer sans tarder au Conseil de sécurité l'adoption "de nouvelles mesures", incluant un embargo sur les armes à l'encontre de la Côte d'Ivoire.
Paris, qui dispose de 4.000 hommes en Côte d'Ivoire aux côtés d'une force de l'Onu de plus de 6.000 hommes, a annoncé l'envoi de 300 hommes supplémentaires pour assurer la sécurité de ses ressortissants, alors que les violences antifrançaises se multiplient, notamment à Abidjan.
Dans la nuit de samedi à dimanche, des hélicoptères français ont ainsi procédé à des tirs, au canon de 20 mm, sur une foule hostile de milliers de personnes qui cherchaient à atteindre l'aéroport de la capitale économique.
Vers 4H00 du matin, les manifestants ont commencé à regagner leurs quartiers, tout en profitant du reflux progressif pour piller des maisons d'Européens, selon des témoins.
Au cours de la journée de samedi, les Français de la ville avaient déjà été victimes de nombreux pillages, orchestrés par les "jeunes patriotes", partisans du président ivoirien Laurent Gbagbo, qui accusent régulièrement les militaires français d'être favorables aux rebelles. Quatre écoles françaises ont été saccagées ou détruites.
Ce regain de violence avait immédiatement suivi la riposte aux bombardements aérien des troupes françaises de Bouaké, sous le feu gouvernemental depuis trois jours.
Le président français Jacques Chirac avait ordonné la destruction de tous les "moyens aériens militaires ivoiriens" et Paris a annoncé dans la nuit la "neutralisation" de tous les aéronefs ivoiriens (deux chasseurs et six hélicoptères).
Immédiatement après l'attaque de Bouaké, Licorne avait détruit les deux seuls chasseurs ivoiriens Sukhoï à Yamoussoukro (centre). Moins d'une heure plus tard des combats avaient éclaté entre militaires ivoiriens et français à l'aéroport international d'Abidjan et ces derniers en avaient pris le contrôle.
Dans la soirée de samedi, le porte-parole de la présidence ivoirienne, Désiré Tagro, avait lancé à la télévision un appel "au calme" aux Ivoiriens, mais la télévision avait diffusé une partie de la nuit des appels à manifester pour "récupérer l'aéroport d'Abidjan".
Dans la journée, la ministre française de la Défense française Michèle Alliot-Marie a averti que le président ivoirien Laurent Gbagbo serait "tenu personnellement responsable" du maintien de l'ordre public à Abidjan, tout en excluant pour le moment une évacuation des Français.
En outre, au cours d'une conversation téléphonique, le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier, a directement exhorté M. Gbagbo à trouver une solution politique à la tension actuelle, soulignant que "la violence ne mène à rien".
Sur le terrain, des combats ont éclaté samedi après-midi entre troupes loyalistes et combattants des Forces nouvelles (FN, rebelles) à Sakassou au sud de Bouaké, en zone rebelle, a annoncé Sidiki Konaté, porte-parole des FN.
Cet engagement est le premier affrontement entre troupes terrestres des deux parties depuis que les loyalistes ont entrepris jeudi des bombardements aériens sur le nord du pays, aux mains des rebelles.
Les attaques gouvernementales - qualifiées de "véritable coup d'Etat" par le chef des FN Guillaume Soro - ont relancé le conflit ivoirien alors que le processus de paix issu des accords de Marcoussis (signés en janvier 2003 en France et réactivés en juillet 2004 à Accra, au Ghana), s'enlise depuis des mois.
La Côte d'Ivoire est coupée en deux, depuis le déclenchement en septembre 2002 d'une rébellion contre le président Gbagbo, par une "zone de confiance" où sont stationnées des Casques bleus appuyés par des troupes françaises.
Selon les informations en ma possession et venant de frères Ivoiriens qui eux-mêmes les tiennent depuis la source, à savoir le pays, les motivations réelles de l'intervention Française pour détruire les moyens militaires Ivoiriens se résument à un coup d'arrêt donné à la progression des forces régulières sur les rebelles !
Se faisant, les Français montrent ainsi clairement leur prise de position en faveur de leurs protégés, cela fait longtemps déjà que les patriotes là-bas le disent, que seule la France est le principal soutien de Soro et consort, pouvait-il y avoir meilleure démonstration que celle d'aujourd'hui ?
Quel acte insensé, il n'y a plus guère qu'en Afrique que l'Occident peut se permettre pareils forfaits sans aucune crainte de représailles d'aucune sorte, ni sur son sol, ni sur le lieu de l'action : ne serait-ce pas l'occasion ou jamais de mener une manifestation de protestation contre cette insulte de nos pseudos-indépendances et, plus encore, de notre reconnaissance en tant qu'individus adultes ?
Ce serait l'occasion ou jamais de montrer que nous sommes désormais conscients et prêts à assumer nos responsabilités, mais c'est là où on est en droit de se demander si, ainsi que l'a dit Muana Kongo, au final nous ne sommes pas que de simples naifs, pour la majeure partie d'entre nous tant en sol Occidental que sur le continent-mère, incapables de saisir la gravité de la situation et toute sa symbolique !
Il eut des militaires Français, oeuvrant certes en mercenaires qui trouvèrent la vie au Congo-Brazza, mais pour autant on n'assista pas à pareilles représailles de la part de leur pays, en grande partie par ce que là-bas c'est un de leurs pions locaux qui était et est toujours au pouvoir !
Une remarque de l'invité de l'émission de c dans l'air d'avant-hier m'a frappé:
Il a dit que le seul avantage qu'avait l'armée régulière sur les rebellles était l'aviation. D'autrepart, le bombardement de Bouake était mené en accord avec les forces "licornes". Il n'a pas nié que les rebelles ayant obtenu des postes de ministres avaient été naturalisés grace à la France (ll'invité ivoirien lui a balancé plusieurs fois quand il disait que ces rebelles étaient des ministreset qu'ils devaient etre aussi considérés comme ivoiriens. Il n'a pas bronché mais a tenté de détourner la conversation).
#######################################################"
Au passage, je me permets de rappeler à ceux qui en doutent que sans ces "frontières" et les "nationalités" qui en découlent, on ne pourrait jamais semer le trouble en Afrique de cette manière.
Deuxième remarque: ces frontières étaiet et sont encore des zones d'influence occidentales qu'aucun pays autre ne peut violer. Pour preuve, la france a agit unilatéralement et aucun pays n'a donné un quelconque avis contraire ni ne s'y est opposé. Elle n'a pas consulté l'ONU alors qu'il y a qqes mois elle ne jurait que par le conseil de sécurité.
Pour ceux qui défendent ces configurations geopolitiques: combien de massacres encore nous faudra-t-il attendre? Voilà ce que vous défendez.
######################################################
Comment expliquer qu'au lieu d'atteindre des rebelles qui étaient la cible, ce soient des soldats français qui ont été touchés?
Penser que Gbagbo ait pu vouloir agresser la france est tout simplement inconcevable: il sait pertinemment qu'il est en position d'infériorité militaire.
Comme par hasard, cette attaque donne le feu vert à la france (qui a attaqué avant toute décision de l'ONU et avant toute enquete, enquete toujours en cours selon le ministère de la défense française), pour "riposter".
Cette riposte paralyse "comme par hasard" tous le spoints stratégiques sur lesquels l'armée régulière ivoirienne aurait pu fonder son avantage: aéroports, aviation détruite, etc...
Les soldats français ont assassiné hier des civils pour laisser passer une centaine de véhicules... (ce scénatio, je le connais bien, il se passe la meme chose en RDC avant chaque infiltration rwandaise ou burundaise. Comme par hasard, les rebelles que l'on sait sans armes se retrouvent ensuite armés jusqu'aux dents prets à causer de sérieux dégats sur la population).
Selon vous tous, s'agit-il de concours de circonstances ? Ce qui se prépare n'est-il pas évident, surtout depuis l'encerclement du palais présidentiel ivoirien? En Haiti, le désordre reigne comme jamais. Au Congo Brazzaville, en RDC, partout, c'est un désordre monstrueux partout où cette "communauté internationale" a décidé de dicter les règles du jeu.
Maintenant, nous savons tous, pas d'excuse: allons-nous faire quelque chose ou non?
Une manifestation demain devant l'ambassade de la code d'ivoire, moi, j'aurais préféré devant le consulat de france, mais bref.
Mais ensuite?
C'estl'occason de faire du bruit autour de vous, de déranger vos mairies, vos administrations etc... meme par courriers anonymes si ça vous chante, mais il faut faire savoir votre désaccord.
J'ai aujourd'hui entendu une remarque qui m'a fort déplu. La personne disait que ce problème était celui des ivoiriens, je dis non. C'est le problème de tous les noirs.
Il n'y a en réalité pas plus d'ivoirien que de Zairois, ou d'homme-crevette (camerounais). Il n'y a que des noirs, point final. Tant que nous ne saurons dépasser ces barrières mentales nous serons des esclaves. _________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
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Dernière édition par Muana Kongo le Dim 14 Nov 2004 20:47; édité 1 fois
Au passage, je me permets de rappeler à ceux qui en doutent que sans ces "frontières" et les "nationalités" qui en découlent, on ne pourrait jamais semer le trouble en Afrique de cette manière.
Est-ce que tu envisages un redécoupage de l'Afrique ? Si oui à quelle échéance ?
Est-ce qu'au contraire des Etats fédéraux ne pourraient pas permettre aux populations (je n'utilise pas le terme d'ethnies, bien que je ne comprenne pas le côté péjoratif que tu y vois) de vivre en meilleure harmonie ?
Quitte à préparer à terme un redécoupage des frontières actuelles, par des accords de coopération entre des Etats fédérés peuplés des mêmes populations mais appartenant à des Etats fédéraux distincts.
muana kongo a écrit:
Penser que Gbagbo ait pu vouloir agresser la france est tout simplement inconcevable: il sait pertinemment qu'il est en position d'infériorité militaire.
Et s'il avait considéré que c'était le seul moyen de débloquer une situation qui ne lui convenait pas, d'obtenir le départ des Français après un bain de sang et leur remplacement par... des Américains par exemple (ce ne serait pas la première fois que les "Patriotes" feraient appel aux Américains).
muana kongo a écrit:
Comme par hasard, cette attaque donne le feu vert à la france
C'est vrai. Ca voudrait dire que Chirac aurait piégé Gbagbo comme Bush père a piégé Saddam Hussein en lui faisant croire qu'il pouvait envahir la Koweit ?
Mais Chirac avait-il besoin de ça ? Il pouvait tout simplement arguer de la violation répétée du cessez-le-feu par les FANCI, non ?
muana kongo a écrit:
(qui a attaqué avant toute décision de l'ONU et avant toute enquete, enquete toujours en cours selon le ministère de la défense française), pour "riposter".
Mes connaissances en droit de la guerre (quelle horrible expression) sont limitées, mais il me semble que la notion de légitime défense est plus large dans un contexte international. Ainsi, on admet que la riposte ne soit pas exactement concomitante, ce qui la rapproche des représailles. Je crois qu'on vérifie en revanche qu'elle est proportionnée (on ne lance pas une attaque massive en représaille de la mort de 9 soldats).
Dès lors, je ne suis pas sûr que l'autorisaton préalable de l'ONU ait été nécessaire.
muana kongo a écrit:
Cette riposte paralyse "comme par hasard" tous le spoints stratégiques sur lesquels l'armée régulière ivoirienne aurait pu fonder son avantage: aéroports, aviation détruite, etc...
D'accord, mais tu oublies que l'armée ivoirienne n'avait pas le droit d'utiliser ses moyens. La destruction desdits moyens était-elle nécessaire et proportionnée, c'est une autre question. Aurait-il mieux valu que les avions soient abattus en vol après avoir ravitaillé et redécollé ? _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
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Le simple fait que l'ethnicité soit une manipulation aux conséquences si lourdes le rend néfaste, non? Ajoutons-y l'idéologie qu'il sous-tend, et voilà mon point de vue sur le sujet.
Citation:
s'il avait considéré que c'était le seul moyen de débloquer une situation qui ne lui convenait pas, d'obtenir le départ des Français après un bain de sang et leur remplacement par... des Américains par exemple
Selon toi ça a marché? C'est en voie de marcher ou ça produit l'effet inverse? Faut-il etre devin après la croisade américaine pour deviner que la france en ferait de meme si on lui en donnait une raison?
Citation:
Mais Chirac avait-il besoin de ça ? Il pouvait tout simplement arguer de la violation répétée du cessez-le-feu par les FANCI, non ?
Ca laisse en suspens le problème des 9 soldats morts: Il s'agit alors d'une négligence de la part de la France ou bien? Selon le ministère de la défense française, cette attaque visant les rebelles était menée aec l'aval de la force licorne. .. Il s'agit donc soit d'un accident, soit d'une négligence française. Dans tous les cas, cela ne justifie en rien les raids français.
De plus, ne serait-ce pas une trop énome coincidence?
Citation:
mais il me semble que la notion de légitime défense est plus large dans un contexte international.
Il me semble qu'une enquete est nécessaire avant ce type de riposte et qu'une attaque de ce type sur un gouvernement est largement assimilable à une déclaration de guerre.
Citation:
Dès lors, je ne suis pas sûr que l'autorisaton préalable de l'ONU ait été nécessaire.
Pourquoi dans ce cas a-t-il fallu obtenir cet aval à posteriori? Chirac aurait pu s'en passer (médiatiquement), non?
Citation:
l'armée ivoirienne n'avait pas le droit d'utiliser ses moyens.
Au nom de quoi? D'ailleurs rappellons encore une fois que:
Citation:
cette attaque visant les rebelles était menée aec l'aval de la force licorne. ..
Alors comment interpréter ce qui se déroule par la suite:
Citation:
Les soldats français ont assassiné hier des civils pour laisser passer une centaine de véhicules... (ce scénatio, je le connais bien, il se passe la meme chose en RDC avant chaque infiltration rwandaise ou burundaise. Comme par hasard, les rebelles que l'on sait sans armes se retrouvent ensuite armés jusqu'aux dents prets à causer de sérieux dégats sur la population).
Et l'encerclement du palais présidentiel, etc...?
Ca me rappelle pas mal de choses... dont le départ précipité d'Aristide, celui de Lissouba et tant d'autres.
Loin d'affirmer qu'ils étaient parfaits, j'estime cependant que dès lors que l'occident juge nécessaire de se défaire de tel président, c'est qu'il est une menace pour ses intérets. Et ses intérets sont souvent à l'opposé des notres sinon toujours.
En bref, on pourrait interpréter chacun des évènements de ces derniers jours comme des coincidences, s'ils étaient isolés et indépendants. Mais vu la manière dont les choses se sont déroulées, il n'y a pas des millions d'explications probables. _________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
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Selon le ministère de la défense française, cette attaque visant les rebelles était menée aec l'aval de la force licorne.
Ah bon ?!? Je n'ai vu ça nulle part. Mais je compte sur toi pour combler mes lacunes.
Avant de revenir sur le reste... _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
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Selon le ministère de la défense française, cette attaque visant les rebelles était menée aec l'aval de la force licorne.
Ah bon ?!? Je n'ai vu ça nulle part. Mais je compte sur toi pour combler mes lacunes.
Avant de revenir sur le reste...
entendu sur RFI ce matin. Je vais fouiller leur site, ou je t'invite à le faire toi-meme, la réponse n'en sera que plus satisfaisante je suppose. _________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
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Inscrit le: 22 Fév 2004 Messages: 1863 Localisation: UK
Posté le: Jeu 11 Nov 2004 12:53 Sujet du message:
ger a écrit:
bonjour,
Le concept" d'ivoirité" est une réponse palliative à la non intégration des populations du"nord" du pays et plus particulièrement dirigée vers les communauté de travailleur malien , burkinabé, etc qui résident en RCI . Cette discrimination positive ne pouvait que marginaliser ceux qui ne bénificient pas des retombées économiques confisquées par "les vrais ivoiriens".
Un burkinabe, un malien n'a pas besoin de s'integrer en Cote d'Ivoire, tout comme un congolais ou un camerounais n'a pas besoin de s'integrer au Gabon; cet individu se trouve dans son milieu naturel et social.
C'est absurde de parler d'integration et de discrimination positive en Afrique pour des peuples ayant en commun l'usage des us et coutumes
C'est en Europe qu'on nous demande de s'integrer pour des besoins de convenance.
L'Ivoirite n'est qu'une forme d'ethnicisme, sa reponse comme aux problemes d'ethnicisme en general qui se pose en Afrique se trouve d'abord dans la remise en question du leg colonial dans toute sa globalite, dans une afrique unie et federale.
Pour le cas de la Cote d'Ivoire, lire par exemple le sujet d'OGOTEMELLI intitule "Pour une republique d'Abidjan"
Selon le ministère de la défense française, cette attaque visant les rebelles était menée aec l'aval de la force licorne.
Ah bon ?!? Je n'ai vu ça nulle part. Mais je compte sur toi pour combler mes lacunes.
Avant de revenir sur le reste...
entendu sur RFI ce matin. Je vais fouiller leur site, ou je t'invite à le faire toi-meme, la réponse n'en sera que plus satisfaisante je suppose.
Je n'ai pas trouvé, malgré des recherches sur plusieurs sites (RFI, Libé, Le Monde, BBC).
Mais n'est-ce pas la thèse avancée par le Canard Enchaîné ?
A suivre (il est tard)... _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
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Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Je ne lis pas ce journal. Je l'ai simplement entendu pendant l'émission d'RFi hier matin. Un auditeur français faisait remarquer cela au présentateur et poussait un coup de gueule contre la manipulation médiatique française (le fait par exemple de dire qu'il "pourrait y avoir des blessés", alors qu'on comptait déjà des dizaines de morts, ou encore le fait que l'attaque était convenue avec la force Licorne et ONUSI, etc...).
Son intervention contrastait d'ailleurs avec les interventions des ivoiriens que j'y ai entendus tous sans exception pro-français (tous ces gens disaient vouloir que la france reste pour "continuer de développer la cote d'ivoire, mais ne voulaient pas de son armée, tout en endossant la responsabilité de tout ce qui se passait comme à l'habitude de la majorité des africains...)... _________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
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“La France se comporte comme un troisième belligérant”
C'est un fait, l'état de guerre qui prévalait au Nord de la Côte d'Ivoire s'est étendu à présent au Sud, avec son cortège de privations des libertés, d'excès et de passions (mise à sac de locaux de presse, incendies de sièges de partis politiques d'opposition, décrochages des antennes RFI, BBC, Africa n°1, etc.). Mais, d'un autre côté, n'est-il pas remarquable que le même état d'exception et de non-droit qui existe dans la moitié Nord depuis plus de deux années, sans provoquer l'ire de la France ? Mieux, les choses se passent comme si les Rebelles étaient les " bons " et leurs adversaires, les " méchants ". Il est pour le moins inquiétant que l'exigence démocratique soit jugée valide dans un cas et non dans l'autre. Et pourtant, la France a agi depuis Marcoussis comme si la rébellion ne faisait pas partie du problème à résoudre. Mieux le Gouvernement français a considéré depuis près de 24 mois que l'absence de toute démocratie, de toute presse libre, de tout pluralisme politique, de libertés civiles, individuelles, collectives dans les zones rebelles ne pouvait l'émouvoir outre mesure et que seules la diabolisation de M. GBAGBO et de ses partisans lui importait. Ce parti - pris manichéiste et manipulateur de la société bien pensante des partisans des accords de Marcoussis a vicié dès le départ et en permanence la résolution de la crise en Côte d'Ivoire, abusivement réduite à la seule contestation du pouvoir légal et constitutionnel de ce pays. Nul n'a ignoré les conditions réelles auxquelles des populations civiles des zones sous contrôle rebelle sont soumises, mais c'est le silence qui aura prévalu. Pourquoi ? Poser la question, c'est y répondre. Le problème de la Côte d'Ivoire est global et non local ou partiel.
Monsieur l'Ambassadeur,
Etait-il vraiment besoin d'en rajouter (ou d'en profiter), de la part de l'ex-colonisateur, à cette situation ivoirienne déjà complexe et éprouvante ? La France se comporterait-elle en Côte d'Ivoire comme le troisième belligérant, sinon le belligérant de l'ombre qu'elle ne s'y prendrait pas autrement. Et cela nous préoccupe au plus haut point. En effet, on ne nous fera pas croire que l'anéantissement de la flotte aérienne de la Côte d'Ivoire constitue de simples représailles à un tir d'obus dont les circonstances n'ont pas été dûment établies du reste, à Bouaké. Par contre, il est manifeste que la réaction gouvernementale française consistant à détruire au sol les appareils d'une armée nationale régulière, constitue une grave erreur d'appréciation, sinon un mauvais calcul, au regard de ses conséquences prévisibles, en l'occurrence l'embrasement de la Côte d'Ivoire, la mobilisation des populations bien au-delà des partis et des ethnies, des races et des régions, et surtout le déferlement des frustrations en cascade qui substitue au conflit inter-ivoirien manifeste, un conflit artificiel entre Ivoiriens et Français, entre " Blancs " et " Africains ". Ce changement brutal du registre du conflit n'honore pas la France, qui devient ainsi l'unique responsable de la fragilisation du processus de paix en Côte d'Ivoire, dès lors qu'elle a agi de façon irresponsable en détruisant les aéronefs ivoiriens au sol ; ce qui équivaut à un acte de belligérance que nous stigmatisons.
A moins donc de considérer que l'ancienne métropole a perdu son sang-froid, - ce qui est douteux au regard des systèmes d'information, de décision et de commandement en vigueur, - il est permis de penser que c'est une décision stratégique de désarmement de l'Etat ivoirien qui aura été prise, contre toute sorte de droit, par les autorités françaises, au moment même où les autorités ivoiriennes tentaient - selon leurs propres termes - de " désarmer les rebelles et de réunifier leur territoire ". Loin de nous l'idée d'absoudre les acteurs ivoiriens du Gouvernement, des partis ou de la rébellion, dont les fautes et les errements ont été diagnostiqués depuis plus de deux ans par les évaluations successives de l'intelligentsia africaine, mais il n'est pas convenant de confondre les anciens problèmes avec les nouveaux qui résultent de l'inconduite du Gouver-nement français à compter du jeudi 4 novembre 2004.
• Quel que soit ce qu'on peut penser de la conduite, des motivations et des attitudes de MM. GBAGBO, BEDIE, OUATTARA ou de Blé GOUDE et de Guillaume SORO, pour ne citer que ceux-là, c'est bien la France qui a créé dès le samedi 6 novembre 2004, les conditions d'une explosion de la Côte d'Ivoire en offensant les sentiments collectifs les plus profonds de tout ou partie des Ivoiriens.
Au-delà du problème poignant et regrettable des soldats français morts à Bouaké ou des victimes africaines anonymes qui se comptent par dizaines de milliers en Côte d'Ivoire, en particulier la situation des Ivoiriens d'abord, ensuite des ressortissants ouest africains, européens, asiatiques, libanais ou américains, etc., la question décisive demeure que la France est au seuil d'une nouvelle aventure militaire et guerrière dont elle sera tenue entièrement responsable devant l'Histoire des peuples africains. Qu'on en juge. Plus de 5O morts par balles entre le 6 et le 8 novembre, plus de 600 blessés ; 7 morts dans la seule après-midi du 9 novembre 2004, alors que l'évaluation est loin d'être terminée.
Excellence,
La crise ivoirienne était déjà bien éprouvante et suffisamment complexe en elle-même pour souffrir votre stratégie de repositionnement qui ne dit pas son nom dans le Golfe de Guinée, en Afrique des Grands Lacs, en Afrique australe, dans les ex-colonies belges et portugaises,. Aussi est-il permis de penser que cette agression qualifiée de la France contre la Côte d'Ivoire est l'amorce d'un nouveau conflit qui n'a de précédent dans l'histoire que l'épisode de Mers-El -Kébir ou encore Pearl Harbour, toutes proportions gardées. C'est un acte de guerre, aux fins de paralyser l'Etat ivoirien - et pourquoi pas de le mettre à genoux - non des représailles destinées à tirer la sonnette d'alarme ou à prévenir une récidive. Cette destruction de tous les appareils militaires de la Côte d'Ivoire - et pourquoi pas, demain, ceux du Sénégal, du Gabon ou du Tchad ? - pourrait être lourde de conséquences en Afrique en général, et en Côte d'Ivoire spécifiquement, au regard des provocations, des latences et des non-dits qu'il dissimule ou qu'il prépare.
Donner à voir au peuple de Côte d'Ivoire que vous cherchez à abattre le pouvoir en place par :-1° le bombardement du Palais présidentiel de Cocody d'abord, 2° le déploiement des chars de l'armée française à quelques centaines de mètres de la résidence de M. GBAGBO ensuite ; 3°occuper la ville d'Abidjan sans crier gare comme l'armée envahissait naguère les villes et villages de l'ex-Algérie française ou encore les bastions de la résistance du Viet Minh, boucher et réglementer les artères principales de la capitale ivoirienne, contrôler l'accès des ponts Houphouët-Boigny et Charles de Gaulle ; et tout cela, au nom de la quiétude de 14 000 ressortissants français sur une population de près de 17 millions d'âmes.
Ceci n'est pas de la dérision, mais du mépris, dont la France n'est pas coutumière au demeurant. Et pourtant, il est loisible à tout un chacun de le constater : Ce n'est pas cette France là que nous avions admirée et louée lors de l'expédition de l'Administration BUSH en Irak.
Monsieur l'ambassadeur,
Dans un pays où les relations intercommunautaires, ethniques, confessionnelles, considérablement chauffées à blanc, ont été jusqu'ici manipulées sciemment par des intérêts obscurs - ivoiriens et étrangers - dont l'expression concentrée reste la partition du pays, la France a semé une graine, le vent et récolté la tempête, non seulement contre ses propres ressortissants, mais contre toutes les populations de Côte d'Ivoire.
Après le Rwanda de HABYARIMANA, où les troupes françaises avaient créé toutes les conditions nécessaires au déclenchement du génocide qui aura fait plus d'un million de morts, c'est manifestement au tour de la Côte d'Ivoire de faire les frais des incohérences et/ou des ambitions archaïques de l'Elysée en Afrique. L'armée française tue des Ivoiriens à Abidjan, tire sur l'Armée ivoirienne et s'apprête, selon toute vraisemblance, à perpétrer un coup de force politique sinon un coup d'Etat en Côte d'Ivoire, sinon à laisser derrière elle le chaos, après avoir entériné la partition du pays depuis le " diktat " et la " marche forcée " de Marcoussis. La couverture de l'ONU n'y pourra rien changer, ni la propagande d'Etat grâce aux médias relais de l'Elysée et du Quai d'Orsay. Car, nous le savons, le rôle joué par les casques bleus au Congo ex-belge, en particulier dans l'arrestation et l'assassinat de Patrice LUMUMBA, est encore présent dans les mémoires. Autrement dit, l'armée française exerce, depuis au moins la destruction de la flotte de guerre ivoirienne, une fonction de reconquête du terrain perdu en Côte d'Ivoire et non plus un rôle de stabilisation ou de tampon entre les camps en présence.
La France n'est plus un élément neutre en Côte d'Ivoire, si jamais elle l'avait été dans un passé récent ; elle est aujourd'hui impliquée et intéressée au plus haut niveau. Une armée d'occupation qui entend dicter sa conduite aux autorités du pays, voilà la mission qu'elle exerce et la fonction qu'elle acquitte, et que nous rejetons sans équivoque, en Côte d'Ivoire aujourd'hui, au Sénégal ou au Gabon demain.
Au regard de ce qui précède, il est permis de penser que les troupes françaises, qui avaient barré la route au Front Patriotique Rwandais et lui avaient intimé l'ordre de ne pas toucher au régime génocidaire rwandais, s'apprête à dérouler un scénario identique, mais à l'envers, en Côte d'Ivoire.
Excellence,
Vous fâchiez les Africains auparavant, à présent vous les plongez dans le gouffre et les tourbillons en espérant en tirer des dividendes, mais avez-vous compté avec le génie qui dort en tout peuple en général, et chez les peuples africains en particulier ?
Nous n'accepterons pas un nouveau Rwanda de la part de la France et de l'armée française en Côte d'Ivoire, laquelle devrait quitter le territoire ivoirien comme naguère elle avait quitté la République Centrafricaine pour le Tchad, dans des conditions pratiquement similaires de manifestations populaires gigantesques avec morts d'hommes. Certes, le Premier ministre Raffarin et Madame le Ministre de la Défense brandissent le spectre de la guerre civile, mais ne vous inquiétez pas, l'Afrique ne mourra pas, ni la Côte d'Ivoire ; à partir du moment où les puissances étrangères cessent de manipuler des groupes et des lobbies en tous genres et de toute nature pour contrôler nos consciences et nos territoires, nos richesses et notre Avenir.
Ce que nous refusons pour la Casamance, nous le rejetons avec la même détermination pour la Côte d'Ivoire. La rébellion n'est pas une méthode démocratique d'alternance et nous excluons la partition de l'un quelconque de nos territoires, notamment à l'heure des grands ensembles.
Quant à la prétention du Gouvernement français d'intervenir dans la définition, la gestion et le contrôle des affaires intérieures africaines, elle a dépassé, en Côte d'Ivoire, le seuil au-delà duquel l'évocation des relations historiques entre Paris et ses anciennes colonies est insuffisante pour protéger, pour couvrir les mauvais coups de Paris-la-France, dans l'un quelconque de nos pays. C'est pourquoi l'intervention des troupes françaises pour humilier nos Etats indépendants, ridiculiser nos institutions représentatives et infantiliser les pouvoirs politiques et les symboles de la souveraineté de l'Afrique indépendante, pourrait s'avérer un casus belli majeur, susceptible d'entraîner des réactions en chaîne dans toute l'Afrique de l'Ouest, malgré le servilisme et l'opportunisme des régimes les plus dociles et les plus dépendants de l'ex-métropole. Il n'est plus question de cautionner les privautés de l'Elysée et son arrogance de race de quelque manière que ce soit, en Afrique de l'Ouest. .
Monsieur l'ambassadeur,
Après le lâchage en règle du F CFA en 1994, et la trahison encore récente des Tirailleurs " Sénégalais ", qui avaient pourtant donné leurs vies pour la France libre, Paris se fait encore remarquer en Afrique par un nouveau crime de lèse-majesté. Qui l'eût cru ? Faut-il rappeler à la France que les Etats de son ex-empire africain sont indépendants et qu'il ne lui appartient en aucune façon de faire la police dans nos pays et de jouer au gendarme à l'intérieur de nos territoires ? Pour tout dire, la France se trompe manifestement d'époque et de méthode pour des raisons douteuses et hypocrites, et ce, malgré les prétextes et les alibis les plus condescendants les uns que les autres. Mais l'Afrique doit-elle révulser sa nouvelle conscience citoyenne et les progrès dans la formation de son opinion publique, parce que la France se croit encore en terrain conquis et l'Elysée au bon vieux temps de la colo ?
Excellence,
Il n' y a pas de hasard dans les relations internationales, selon la bonne vieille formule gaullienne que les Etats n'ont pas d'amis, mais seulement des intérêts. Cependant, nous avons du mal à croire que, seulement une semaine après la Conférence Internationale d'Abidjan pour la Réforme de la Zone franc, l'armée française ouvre le feu sur les symboles visibles de la souveraineté de la Côte d'Ivoire de manière violente et barbare, haineuse et sanguinaire. Où sont donc les beaux discours sur l'Humanisme, la Coopération, les Lumières, les Droits de l'homme et des peuples, la Citoyenneté, etc. ? De toute évidence, la défense du " pré carré " n'explique pas tout de la part d'une puissance impériale (en déclin ?), qui est talonnée et concurrencée par ses pairs, et qui plus est, rencontre des difficultés multiples pour maintenir son rang dans le monde en même temps que son train de vie à l'intérieur de ses frontières. Comment expliquer la violence extrême de la France dans ses ex-colonies d'Afrique, sinon que les équipes dirigeantes s'éloignent de l'Elysée à mesure qu'elles bénéficient d'une légitimité interne opposable en tous points à la vieille doctrine gaullo-foccartienne du coup de poing ? M. Chirac l'a toujours dit : " Les Africains ne sont pas mûrs pour la Démocratie. " et Khadafi en a donné une illustration mémorable à la Conférence des Intellectuels de l'Union Africaine tenue récemment à Dakar : " Le multipartisme est un mal pour l'Afrique ", applaudi en cela par les Présidents WADE, KONARE et la séquelle d'invités prompts à sonner le glas de la démocratie pluraliste en Afrique. La France veut la Paix en Afrique, mais sans la Liberté des Africains, ni la démocratie et le multipartisme. Partant, la leçon de l'agression française d'Abidjan et de Yamoussoukro est celle-ci : " L'Africain (le nègre) ne peut se passer d'un tuteur (blanc) qui fouette et chicotte. " Honte ! Honte ! Honte !Aussi incroyable que cela puisse paraître, c'est la triste réalité : Après l'Irak et les cow boys de BUSH en plein désert, voici la Côte d'Ivoire de Chirac et les para commandos en battle dress dans les lagunes !
Monsieur l'ambassadeur,
C'est l'heure du choix -imposé - sinon l'entrée dans le bourbier et le début de l'enlisement. Nous ne laisserons pas faire. Ce n'est pas à la France de décider en lieu et place des Ivoiriens, ni à Madame Marie commandos et à M. Jacques CHIRAC de proférer des menaces grossières, injurieuses et méprisantes à l'endroit de l'un quelconque des chefs d'Etat africains. Ce n'est plus du néocolonialisme, ni de la recolonisation, c'est de la " tomdomisation " des ex-colonies à l'ère de la mondialisation. Si ce n'est pas un nouveau partage du monde entre les grandes puissances qui se prépare, depuis l'Irak et la Palestine jusqu'aux Grands Lacs et au Golfe de Guinée, çà y ressemble.
Le Comité d'Initiative des Intellectuels du Sénégal condamne l'agression de l'armée française stationnée en CI contre l'armée, le peuple et les civils ivoiriens depuis la journée du jeudi 4 novembre 2004 jusqu'aux dernières victimes de l'armée française en date du 10 novembre, et exige le départ des troupes françaises de Côte d'Ivoire, comme solution d'apaisement, et subséquemment, la traduction des chefs militaires français et des commanditaires devant la Cour pénale internationale, pour fautes graves, violation des règles ; tentative de renversement d'un Gouver-nement d'un pays tiers ; mise en danger de la communauté expatriée française en Côte 'd'Ivoire ; injures et diffamations contre les peuples africains de l'Ouest.Le Comité d'Initiative des Intellectuels du Sénégal dénonce les bombardements répétés du Palais et de la Résidence de M. Laurent GBAGBO comme une opération de coup d'Etat attentatoire aux bonnes relations de préséance et l'intérêt bien compris des peuples ivoirien et français. Pour notre part, convaincus que le Salut de la Côte d'Ivoire dépend, au premier chef, de la mobilisation des forces démocratiques, sociales, civiles et patriotiques de la République de ce pays , et de leur capacité à réaliser l'unité de leurs rangs sur l'essentiel, en particulier l'Etat de droit et la Justice, la liberté de la presse et de l'information, la liberté d'entreprise, etc., nous invitons les acteurs politiques stratégiques et les peuples de Côte d'Ivoire à relever le défi de la cohésion et de l'unité et de l'intégrité, de la Démocratie et de la Justice dans le cadre d'une Côte d'Ivoire forte et respectée, locomotive de l'économie sous-régionale.
Cette question de l'aval français de l'offensive des FANCI restera donc en suspend. S'il s'agit des paroles d'un auditeur de RFI, je crois qu'on peut avoir quelques doutes. En revanche, j'ai lu dans Le Monde un article intéressant sur les tensions entre le Ministère français de la Défense et le Ministère des Affaires Etrangères. De même il était question je crois du peu de désir des Français de voir la CI gouvernée par des Musulmans, ce qui pourrait expliquer la relative tolérance des Français à l'égard de l'offensive des FANCI (quoiqu'un coup d'arrêt avait été porté me semble-t-il, peu avant le bombardement de Bouaké)...
Pour revenir à ton post précédent :
muana kongo a écrit:
Citation:
Est-ce que tu envisages un redécoupage de l'Afrique ?
Plutot une refonte des mentalités, le reste suivra.
Citation:
Est-ce qu'au contraire des Etats fédéraux ...
Ce qui doit tomber c'est la référence à ces états et nationalités bidons. Ca commence dans la tete, le reste suit.
Biensur, je suis pour un grand état fédéraliste panafricain, qui nécessite aussi la chute de ce dont il est question ici.
Sur le chemin d'une Afrique fédéraliste, tu préfères, si je te comprends bien, que les frontières actuelles tombent lorsque tous les Africains se reconnaïtront comme frères.
Est-ce que tu ne négliges pas un peu trop les tensions internes aux Etats actuels ? (Je suis allé sur www.abidjan.net et en suis ressorti découragé à la lecture des invectives entre les internautes.)
C'est pour ça que j'évoquais le fédéralisme intra-étatique, qui permettrait de vivre avec ces tensions, puis de les surmonter. Ainsi, les régions transfrontalières mais peuplées de populations identiques ou proches pourraient se rapprocher dans le cadre d'une fédération africaine regroupant les fédérations étatiques. Et le redécoupage se feraient graduellement, en douceur. On aurait ainsi l'"Afrique des Régions" avec un véritable sens (là où je ne comprends pas le sens de l'expression "Europe des Régions"). (Pardon pour mon eurocentrisme.)
J'ai peur que dans ton schéma, il faille atteindre un point de rupture, un seuil de l'insupportable synonyme de nombreux morts.
La situation n'aurait-elle pas été meilleure si la France (à supposer que le système centralisé français se retrouve dans les constitutions de l'Afrique francophone, ce que j'ignore) avait eu, au moment de la décolonisation, un système fédéral ou à tout le moins décentralisé, qui aurait servi de modèle ?
muana kongo a écrit:
Citation:
je n'utilise pas le terme d'ethnies, bien que je ne comprenne pas le côté péjoratif que tu y vois
Le simple fait que l'ethnicité soit une manipulation aux conséquences si lourdes le rend néfaste, non? Ajoutons-y l'idéologie qu'il sous-tend, et voilà mon point de vue sur le sujet.
Je crois mieux comprendre ton point de vue, même si ce sujet mériterait peut-être une discussion autonome. Mais comme ce n'est pas le sujet...
Et pour nous recentrer sur le sujet principal :
muana kongo a écrit:
Citation:
s'il [Gbagbo] avait considéré que c'était le seul moyen de débloquer une situation qui ne lui convenait pas, d'obtenir le départ des Français après un bain de sang et leur remplacement par... des Américains par exemple
Selon toi ça a marché? C'est en voie de marcher ou ça produit l'effet inverse? Faut-il etre devin après la croisade américaine pour deviner que la france en ferait de meme si on lui en donnait une raison?
Ben justement, je trouve que c'est pas si mal réussi que ça. Je n'aime pas la méthode synonyme de morts et de blessés, mais l'objectif n'est-il pas en passe d'être atteint ?
Il faudra à la France beaucoup manoeuvrer pour revenir à la situation antérieure, voire échapper au départ généralisé. N'entend-t-on pas ici ou là dire : de toutes façons, le cacao et la banane sont déjà tombées aux mains des Anglo-américains, à quoi bon rester ?
Que se serait-il passé dans les prochaines semaines et prochains mois si le bombardement du camp français n'avait pas eu lieu ? L'offensive terrestre des FANCI n'aurait-elle pas été arrêtée par les forces sous mandat de l'ONU ? Des sanctions internationales n'auraient-elles pas été prises contre le gouvernement ivoirien ? La partition de la CI n'aurait-elle pas perduré, jusqu'à être institutionnalisée ?
PS : je n'ai pas répondu aux autres points que tu as soulevés, car ils m'ont paru de moindre importance. Si tu es d'un avis contraire, dis-le moi... _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
S'il s'agit des paroles d'un auditeur de RFI, je crois qu'on peut avoir quelques doutes
Sauf que le présentateur était anormalement gené par cette remarque et a préféré détourner la conversation, je pense donc qu'au contraire il y a quelque chose derrière.
Citation:
Est-ce que tu ne négliges pas un peu trop les tensions internes aux Etats actuels ?
Les tensions "internes" sont justement très liées à ces frontières:
Ces répartitions n'ont pas été faites au hasard, cet effet d'ethnicité n'est pas un concours de circonstance, mais bien un calcul des pouvoirs coloniaux. Autrement dit, ce sont les conséquences directes du flou identitaire qui s'est opéré à cette époque et est maintenu aujourd'hui.
Quelle raison valable y a-t-il pour que les différents peuples dont la culture, le sens politique, les règles sociales,et c.. sont les memes, soient divisés dans des états qui ne répondent aux attentes d'aucun d'entre eux?
Du simple point de vue de la dignité humaine, au nom de quoi les africains devraient-ils accepter de renoncer à ce qu'ils sont pour s'identifier à ce qu'on voudrait qu'ils soient?
Citation:
le fédéralisme intra-étatique
est une solution, mais sur quelle base peut-on l'établir? Si c'est sur une base culturelle (appartenance à tel ou tel peuple): les subdivisions avec des affinités (une construction sociale identique, donc généralement des vues similaires) noueront des relations plus fortes entre elles que dans leur "état". D'ailleurs dans ce cas de figure, quel serait le sens de cet état? Pourquoi ne pas plutot regrouper ces entités entre celles qui sont identiques?
Après 1 siècle sous ces "états", le bilan n'est absolument pas positif pour les africains, par contre c'est tout l'inverse pour les disciples de léopold et sa clique de négrophages. Ce n'est que grace à l'ouverture créée par ces falsifications d'identité que ces arriérés ont pu rendre leur fantasme du nègre sauvage presque palpable avec ces derniers génocides.
Citation:
J'ai peur que dans ton schéma, il faille atteindre un point de rupture, un seuil de l'insupportable synonyme de nombreux morts.
Ce seuil a déjà été dépassé dès les premiers génocides et luttes inter-ethniques.
Je ne propose pas de le faire en un jour, bien que si l'ensemble des populations avait la maturité (connaissance de soi et pragmatisme) nécessaire, cela ne serait qu'une formalité.
Ton option serait plus envisageable à mon sens si les tensions "internes" n'étaient si fortes qu'il est presque impossible de se comprendre et si les gouvernements de transition n'étaient si incompétents et étrangers à leurs "pays" (des contrats emploi-jeunes dans la françafrique).
Citation:
avait eu, au moment de la décolonisation, un système fédéral ou à tout le moins décentralisé, qui aurait servi de modèle ?
Elle aurait été meilleure si les projets panafricanistes des dirrigeants de la première heure (qui allaient dans le sens du fédéralisme en tout cas pour les Kasa-vubu et les autres) ne menaçaient l'intéret de la france, ou si la france avait à ce moment là réellement décidé d'etre honnete et de quitter l'Afrique et réparer.
Citation:
le système centralisé français se retrouve dans les constitutions de l'Afrique francophone
La francophonie est plus ou moins cela oui, la vénération mimique de la france jusque dans le petit-déjeuner ou le parler (donc les institutions aussi).
Mais la france n'aurait surement pas permis cela. La Belgique est fédéraliste, par contre elle s'est farouchement opposée au fédéralisme au "Congo Belge", de meme que la france au Congo Brazzaville, et au Gabon, le Portugal en Angola, etc.. Pour la simple raison que cela aurait signifié la fin de leur influence dans ces zones. Aujourd'hui, chaque état est sous quasi-tutelle de son pays colonisateur, ce qui est plus qu'étrange...
Citation:
Ben justement, je trouve que c'est pas si mal réussi que ça. Je n'aime pas la méthode synonyme de morts et de blessés, mais l'objectif n'est-il pas en passe d'être atteint ?
Quel objectif au juste? Je crois avoir entendu qu'il s'agissait d'une simple bavure militaire, pas d'une aggression délibérée de la part de Gbagbo. Cette hypothèse tombe donc à l'eau. Seulement, la version de la bavure est la version officielle française, la version ivoirienne parle d'un piège français pour chasser Gbagbo. Ce scénario se déroule d'une manière trop similaire aux précédents dont je parlais plus haut (Congo, Haiti, etc...) pour etre une coincidence.
J'attends de voir ce que Gbagbo fera dans les prochains jours pour me faire une opinion sur ses motivations. En tout cas, les motivations françaises sont claires et le seul doute possible, c'est:
Le france veut-elle entretenir la guerre comme elle le fait si bien, ou juste chasser Gbagbo?
Citation:
PS : je n'ai pas répondu aux autres points que tu as soulevés, car ils m'ont paru de moindre importance. Si tu es d'un avis contraire, dis-le moi...
pour moi, tout cela est d'importance secondaire. Le priorité des africains devrait etre de trouver les moyens de se libérer totalement:
politiquement
psychologiquement
de l'occident.
Le fait que l'intéret occidental est le moteur de la crise africaine devrait etre un acquis pour tout africain, comme l'invalidité de la notion d'ethnie, la nécessité de se défaire de ces frontières etc...Ce qui me parait crucial c'est de réellement peser les enjeux de la situation actuelle, et anticiper (et agir en conséquence à défaut) plutot que choisir de jouer une fois de plus la naiveté ou la prostitution intellectuelle et attendre une fois de plus qu'une catastrophe nous frappe pour qu'on se dise que c'est grave.
On a eu le pb rwandais, somalien, "zairois", "congolais", sud-africain, etc... tout ça sous nos yeux. On a préféré dire: "non, laissez les occidentaux tranquilles", "non, c'est pas si grave". Aujourd'hui, on en est réduits à attendre de l'aide de la communauté internationale ou je ne sais qui d'autre. Comme si l'intéret de Chirac ou Bush, ou autre passait derrière les faux idéaux affichés par ces institutions. Ou comme si une fois réunis tes ennemis devenaient tes amis.
On en est là, on en est nulle part, c'est ça qui me fatigue. Gbagbo ou qui que ce soit d'autre, je m'en fous. Ca aurait pu etre n'importe quel autre "président" africain. Par contre, n'importe-quel autre peuple ue le peuple africain n'accepterait jamais de se faire cracher dessus continuellement et appeler au secours celui qui le pille au grand jour.
Le problème de cette situation mis à part l'héritage psuchologique colonial est que la france a agressé un pays africain, et c'est le sang africain qui coule,mais d'un coté on condamne Gbagbo et on oublie le carnage mené par la france, du notre on continue en majorité à défendre le responsable. _________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
Si vous partagez ce rêve, aidez-nous à en faire une réalité. Soutenez l'initiative Vitu, sur :
http://igg.me/at/vitu
A ne manquer pour rien au monde:
-------->http://www.youtube.com/watch?v=24ZO1HlvmpQ
---> http://www.youtube.com/watch?v=CjDua-fqSUg
Le problème de cette situation mis à part l'héritage psuchologique colonial est que la france a agressé un pays africain, et c'est le sang africain qui coule,mais d'un coté on condamne Gbagbo et on oublie le carnage mené par la france, du notre on continue en majorité à défendre le responsable.
bonjour,
Deux "sukoï" font un passage de reconnaissance, puis un deuxieme passsage pour bombarder , un film le prouve clairement . Les avions identifiés sont détruit au sol alors qu'ils ravitaillaient en carburant et munitions.Les pilotes "ukrainiens" sont saufs.Bagbo envoie ses émeutiers et zaffreux pour embrouiller la situation et se cache dans son bunker: c'est un coup d'état des français .Désolé vous êtes pas crédible, c'est pitoyable.........je passe la suite car c'est pas la gloire ..............pour les fossoyeurs de la CI.
SALUT
1-Prière de relire correctement.
2-Pas vu ces films, par contre j'ai bien vu les images de l'armée française entourrant le palais présidentiel, la france a abattu l'ensemble des moyens de défense ivoiriens.
J'ai aussi vu les images des victimes de la France. Sous-entends-tu que ce bombardement (personne n'a nié qu'il avait eu lieu, tu te trompes de débat comme d'habitude) justifiait le massacre des ivoiriens?
3-Elle ne se serait pas exposé à ce genre de risque si elle avait accepté de foutre la paix aux africains. Ce que les embrouilleurs comme toi devraient songer à faire aussi à défaut de trouver un sens à leur vie.
4-Le reste me semble bien au-delà de tes compétences, vu l'inexistence dont tu as fait preuve, de tes connaissances sur l'histoire, la culture ou la politique africaine. Je t'exhorte donc à cesser d'invectiver les gens comme tu le fais si souvent pour finalement montrer une fois de plus l'immence ignorance sur la quelle repose la fierté sans bornes de la grande majorité des populations sémito-occidentales.
5-ne te donne pas la peine de nous distraire une fois de plus sauf si tu as vraiment quelque-chose à dire. _________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
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---> http://www.youtube.com/watch?v=CjDua-fqSUg
Deux "sukoï" font un passage de reconnaissance, puis un deuxieme passsage pour bombarder , un film le prouve clairement .
Ce film est-il visible ? Prouve-t-il que le camp ne pouvait être confondu avec le camp rebelle voisin ? Quelle était la taille du drapeau français ? Quel était le degré de compétence des pilotes ?
Je précise que j'ai personnellement du mal à croire qu'il s'agisse d'une bavure, mais par honnêteté intellectuelle (et parce que nous ne sommes pas informés, mais abreuvés d'annonces contradictoires), je souhaite qu'on débatte de tous les éléments, à charge et à décharge. _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
J'ai mis mes lunettes de peur d'avoir raté un mot.
Changes-le ou alors c'est l a compréhension, et là c'est autre chose.
Citation:
La chronologie des évènements ta sans doute échappée!
Le sens de cette conversation t'a manifestement échappé.
Citation:
Evidemment à compter les victimes que d'un côté pour justifier l'occupation d'un térritoire dont l'autorité suprême n'assure pas la sécurité et entretient le chaos , correspond bien à ce qu'hier c'était un mannequin de la France et aujourd'hui un Zappata.
Faisons les comptes:
9 occidentaux, des centaines d'ivoiriens. De quelle manière le gvt d'Abidjan "entretient-il le chaos?" Quand je parle de la france comme moteur de la guerre, je parle de fournitures d'armes et de soutien logistique tantot à l'un tantot à l'autre camp. Que veux-tu dire toi?
Citation:
Merci d'y contribuer!
Pas le temps d'avoir pitié de toi. Pour en arriver là...
Citation:
Est ce une conviction ou une reflexion, t'es encore à la traîne mon propos ne mesure pas l'ignorance au rapport de l'appartenance à un groupe social.Par contre chez toi c'est un "leiv motiv"qui n'est pas à démontrer.
Tu commences sérieusement à me lasser. Je n'ai pas le temps de t'expliquer en quoi se comporter avec arrogance dans des situations qu'on ne connait ni ne comprend relève de l'ignorance la plus profonde. C'est le boulot de tes parents, ou d'une personne intéressée par toi aujourd'hui: je ne suis pas l'un ni ne risque de devenir l'autre. Plus accesible pour toi: cesse d'etre aussi catégorique et insolent sur ce que tu ne connais pas, point final.
Citation:
quand je parlais d'intégration en CI et que ARDIN me disait que non , ton discours me prouve le contraire .
T'as rien compris. _________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
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Deux "sukoï" font un passage de reconnaissance, puis un deuxieme passsage pour bombarder , un film le prouve clairement .
Ce film est-il visible ?OUI Prouve-t-il que le camp ne pouvait être confondu avec le camp rebelle voisin ?Pas de camp des parties bélligérantes, simplement un lycée transformé en centre logistique depuis plusieurs mois et marqué par convenance selon les règles de l'art à l'aviation et répertorié en tant que telle par les forces en présence Quelle était la taille du drapeau français ?BLEU DE L ONU ET LES CASQUES BLEUS AUSSI Quel était le degré de compétence des pilotes ?L'aptitude à la maîtrise d'un engin au point d'y retourner après avoir ravitaillé.
Je précise que j'ai personnellement du mal à croire qu'il s'agisse d'une bavure, mais par honnêteté intellectuelle (et parce que nous ne sommes pas informés, mais abreuvés d'annonces contradictoires), je souhaite qu'on débatte de tous les éléments, à charge et à décharge.
SALUT
Où ce film est-il disponible? _________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
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Deux "sukoï" font un passage de reconnaissance, puis un deuxieme passsage pour bombarder , un film le prouve clairement .
Ce film est-il visible ?
OUI
Quand qq'un dans la rue te demande "Vous avez l'heure SVP ?", est-ce que tu lui réponds "OUI" avant de poursuivre ton chemin ?
Où peut-on voir ce film ?
Pour le reste, je n'ai rien compris à tes réponses. Mais il est tard, ce doit être ça... _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
Pour moi, c'est le même genre de preuve que les preuves qu'avaient avancées les Américains (photos des laboratoires mobiles de fabrication d'armes chimiques, etc...) s'agissant de l'Irak.
A mon sens, ça ne prouve pas grand-chose, ni dans un sens ni dans l'autre (si ce n'est la réalité du bombardement, faut pas pousser quand même). Mais je ne suis pas un spécialiste, et les images internet ne sont pas excellentes.
Le commentaire du journaliste de France 2 me semble imprudent. J'espère qu'il sera "épinglé" dans l'excellente émission "Arrêt sur Images" de France 5, qui a aujourd'hui brièvement mis le doigt sur le caractère douteux des sources des images en provenance de CI (l'émission ne portait pas sur la CI). _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
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il va être difficile de prouver que les Français sur mandat de l'ONU se sont tirer de dessus afin de jeter Bagbo: ça j'en doute et ne peut l'affirmer.
Comprends-moi bien, je ne mets pas en doute la réalité des tirs de l'avion des FANCI sur le camp français.
Ce que je mets en doute, c'est l'affirmation selon laquelle il est prouvé par le film que l'attaque était délibérée (notamment à cause d'un passage de reconnaissance dont je ne trouve pas la preuve irréfutable dans les images).
Bavure ou attaque délibérée, la question reste posée. _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
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ger, le français est ta langue, je crois, comment donc ton discours est-il si peu structuré?
Un effort, allons, sois plus clair que disais-tu? _________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
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Je ne sais plus où nous en sommes dans la discussion.
A l'aide ! _________________ "Qui a peur de peuples noirs développés ?"
(Mongo BETI, La France contre l'Afrique)
Pour éviter tout malentendu, je précise que je suis blanc.
Pour les "anciens" du Forum, mon prénom n'est pas François. Enfin, je ne suis pas lié à l'association "Tjenbé Rèd".[/color]
J'ai vu le film, et il ne montre absolument rien. Je ne vois pas le lycée dont parle ger. On ne voit que l'avion, des arbres, on entre-aperçoit ce qu ipourrait etre des missiles masi c'est tout.
Ici, voilà les français en pleine action, bien que la presse française le nie (post d'Imhotep, merci à lui d'aileurs!):
http://www.grioo.com/forum/viewtopic.php?p=12067#12067
Il y a qq jours, des mercenaires auraient été dépechés pour abattre gbagbo. abidjan.net donne les noms et n° d'identité des deux mercenaires arretés, j'attends les commentaires de la presse ou des autorités françaises à ce sujet.
Jusque là leur silence sur ça, leur manière de nier les morts et de détourner le tout en attaquant gbagbo est très révélateur.
C'est le meme genre de campagnes qui précédait le départ forcé d'un chef d'état. Meme Mobutu y a eu droit quand il est devenu l'ennemi de la france, un peu trop tard d'ailleurs.
Ca ne me surprend guère, mais c'est tout de me frappant de contradiction:
tous les "dictateurs" africains le deviennent quand ils ne plaisent plus à la france ou à l'occident en général. A part pour qqes cas, on a plus droit à toutes les tournures possibles de "X... est un dictateur", qu'à des explications concrètes sur le pourquoi.
C'est le meme genre de choses dès que qq1 dérange en France et qu'on n'a pas grand chose de concret contre lui (et ça se retrouve aussi chez les africains les plus atteints), on se contente de répéter qu'il est ce qu'on voudrait qu'il soit et de le discréditer. Souvent on colle une étiquette:
c'est un dictateur, c'est un socialiste, c'est un fou, c'est un noir... rarement on a droit à une vraie explication. C'est le cas ici avec Gbagbo. Les explications de la presse française sont de moins en moins claires sur ce propos... _________________ ----«Le Jeune Africain Moderne sera armé de savoirs, pas de fusils importés.»
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Inscrit le: 27 Juil 2004 Messages: 967 Localisation: France
Posté le: Mar 16 Nov 2004 13:00 Sujet du message:
La presse française est claire sur rien du tout.Même les infos les plus simples sont 'hachées' avec édulcorant intense pour qu'on ait l'impression d'être informé en fait, rien est dit!
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