Posté le: Mer 04 Mar 2009 05:02 Sujet du message: "Les Noirs américains font la cour à l'Afrique"
Je vous laisse "apprécier" cet article. Je découvre que Isaiah Washington (comme sans doute beaucoup d'Afro-américains) est quelqu'un de très "conscient" et engagé.
J'ai trouvé l'article vraiment intéressant.
ÉTATS-UNIS • Les Noirs américains font la cour à l'Afrique
(Courrier International 03/03/2009)
Grâce au développement de la généalogie génétique, de plus en plus d'Africain-Américains renouent avec la terre de leurs ancêtres et demandent une double nationalité.
Quand il était enfant, Isaiah Washington n'avait des Africains que l'image que lui en donnait la télévision, celle d'"indigènes en pagne avec un os dans le nez". Aujourd'hui âgé de 45 ans, cet acteur noir américain raconte que sa mère ne lui parlait jamais de l'Afrique, que l'école ne lui a pas enseigné grand-chose à propos du continent de ses ancêtres. Quant aux informations, elles décrivaient un lieu où régnaient la misère, la maladie, la corruption et la guerre. Depuis peu, cependant, il est si fier de l'Afrique qu'il est devenu citoyen de la Sierra Leone. Il a désormais la double nationalité sierra-léonaise et américaine. Il a été nommé chef d'un village, a créé une fondation pour venir en aide au pays et versé près de 1 million de dollars pour y construire une école, restaurer un hôpital et préserver le site d'une forteresse esclavagiste britannique sur l'île de Bunce.
Isaiah Washington a effectué un long parcours pour passer d'une ignorance absolue à une passion enthousiaste pour le continent africain. Le processus s'est accéléré après un test d'ADN qui, en 2005, lui a permis de découvrir ses liens avec le peuple mende, qui vit en Sierra Leone. Aujourd'hui, dit-il, les descendants d'esclaves comme lui peuvent revenir dans leur pays et l'aider à prospérer. "Si nous parvenons à utiliser nos moyens intellectuels et financiers, inverser la fuite des cerveaux et aider à rebâtir ces pays, nous réussirons à donner un sens à notre héritage", affirme-t-il. D'autres Noirs américains tendent la main à l'Afrique. Ils y sont incités par des tests d'ADN, qui résolvent les énigmes de leurs origines. Poussés par ces découvertes, ils s'efforcent de s'y rendre régulièrement, d'y établir des œuvres philanthropiques, d'y nouer des partenariats professionnels et d'obtenir la double nationalité.
Cette tendance devrait se confirmer sous la présidence de Barack Obama. Le retour très médiatisé du président américain dans son village ancestral au Kenya, en 2006, a été diffusé dans le monde entier, ce qui, d'après les commentateurs noirs, a amené beaucoup de gens à vouloir retrouver leurs racines. Depuis que l'animatrice Oprah Winfrey et d'autres célébrités se sont soumis à un test d'ADN dans le cadre d'un documentaire de la chaîne de télévision PBS, les Noirs américains font de plus en plus appel à la science pour retrouver leurs origines. Une curiosité qui suscite une floraison de laboratoires spécialisés. African Ancestry Inc., une société de Washington, a testé l'ADN de 15 000 personnes et l'a comparé avec sa base de données, qui comprend 25 000 lignées génétiques africaines, souligne sa présidente, Gina M. Paige. Parmi les clients du laboratoire, on compte Oprah Winfrey, le réalisateur Spike Lee, le musicien Quincy Jones, l'actrice Whoopi Goldberg et l'acteur Morgan Freeman.
Bruce Jackson, codirecteur de l'African American DNA Roots Project, à l'université du Massachusetts, est submergé de demandes, à tel point qu'il n'en acceptera plus aucune nouvelle avant deux ans. Mais il soutient que la banque de données mondiale des profils génétiques africains n'est pas assez développée pour permettre de retrouver avec exactitude le pays d'origine. Rick Kittles, directeur scientifique d'African Ancestry et professeur de médecine à l'université de Chicago, réplique en assurant que la base de données de son entreprise est assez importante pour garantir la précision des tests. Grâce à ces derniers, certains Noirs américains explorent un nouveau chemin pour nouer un lien avec le continent : la double nationalité. Anthony Archer, âgé de 43 ans, qui enseigne les sciences politiques à l'université d'Etat de Californie, tente de convaincre les pays d'Afrique d'élargir leur citoyenneté aux Noirs américains. Natif de Detroit, il a commencé à vouloir renouer avec l'Afrique quand son institutrice juive lui a parlé de son propre peuple, de sa quête pour retrouver sa terre, et lui a fait découvrir les écrits de Malcolm X. Pendant des années, il a passé ses week-ends à fouiller dans les archives généalogiques. Puis il a effectué un test d'ADN au printemps 2008 et a appris qu'il avait des liens avec les Tikars, les Haoussas et les Foulanis du Cameroun. Le savoir a changé radicalement sa vie. Anthony Archer a écrit une lettre au président du Cameroun afin d'obtenir la double nationalité. Il explique que le pays n'a pas encore envisagé la question pour les Noirs américains. Selon lui et d'autres partisans du principe, la double nationalité permettrait de panser des blessures durables. Dotés de deux passeports, les Africains-Américains auraient davantage de droits dans leur pays ancestral, pourraient y acheter des biens immobiliers, y créer des entreprises et s'y déplacer librement.
"Les Noirs américains sont les Africains les plus riches du monde", lance-t-il. "L'Afrique pourrait profiter de nos ressources, et nous d'elle pour retrouver notre identité." Avec Gregory Simpkins, vice-président de la Fondation Leon H. Sullivan, qui cherche à jeter des ponts entre les Etats-Unis et l'Afrique, Anthony Archer défend l'idée d'un accord sur la double nationalité avec le Bénin, le Ghana, la Tanzanie et d'autres Etats. Dans un rapport adressé aux dirigeants africains lors d'un sommet en Tanzanie en 2008, Anthony Archer les a exhortés à accorder la double nationalité aux Africains-Américains dans le cas où des liens ancestraux peuvent être établis par le biais de tests d'ADN. Le Ghana est le seul pays d'Afrique à proposer sans ambiguïté la citoyenneté aux Africains-Américains, explique-t-il. Le Liberia, fondé par des esclaves américains affranchis, proposait la double nationalité aux Noirs américains, mais il a adopté, en 1986, une nouvelle Constitution qui est moins claire sur la question. En Sierra Leone, les décisions sont prises au cas par cas par une commission présidentielle.
Reste que, jusqu'à présent, Isaiah Washington est l'un des rares Noirs américains à avoir obtenu la citoyenneté d'un Etat africain. Ernest Bai Koroma, le président de la Sierra Leone, la lui a attribuée à l'automne 2008 grâce à son test d'ADN et à cause de sa célébrité, commente Bockari Kortu Stevens, ambassadeur sierra-léonais aux Etats-Unis. Son pays, qui sort de dix ans d'une terrible guerre civile, avait besoin de quelqu'un de connu comme Isaiah Washington pour améliorer son image, explique-t-il. La diaspora africaine a tendu la main au continent dès le début du XIXe siècle. A l'époque, Marcus Garvey, originaire de Jamaïque, avait préconisé un mouvement de "retour à l'Afrique". Des esclaves américains libérés avaient alors établi une colonie au Liberia. Le mouvement de la conscience noire, dans les années 1960, a également suscité un regain d'intérêt pour les racines africaines, rappelle Earl Ofari Hutchinson, chroniqueur africain-américain de Los Angeles.
D'après lui, outre Obama et la popularité des tests d'ADN, cette nouvelle vague d'intérêt s'explique par plusieurs facteurs, notamment l'accroissement des moyens financiers de la population noire américaine et la stabilité politique de pays d'Afrique comme le Liberia. Ces dernières années, Oprah Winfrey a fait construire une école en Afrique du Sud. La star du rap Shawn "Jay-Z" Carter a lancé un projet prévoyant l'installation de mille pompes à eau sur tout le continent. Robert L. Johnson, fondateur de Black Entertainment Television, finance la construction d'un site de villégiature quatre étoiles en bord de mer au Liberia, pour un montant de 12 millions de dollars. Il a aussi mis en place un fonds de capital-investissement pour aider les entrepreneurs libériens.
Aiguillonné par son test, Isaiah Washington s'est rendu en Sierra Leone pour la première fois en 2006. L'acteur en est convaincu, "l'ADN a de la mémoire", et cet appel à rentrer au pays et à aider les siens a toujours été inscrit dans ses gènes. "Je suis qui je suis, conclut l'acteur. Cela n'efface en rien l'amour que je voue aux Etats-Unis, mais ma vraie famille, c'est la Sierra Leone."
Dotés de deux passeports, les Africains-Américains auraient davantage de droits dans leur pays ancestral, pourraient y acheter des biens immobiliers, y créer des entreprises et s'y déplacer librement.
Combien de temps avant qu'ils ne soient perçus comme des intrus, dont la réussite matérielle attisera la haine de leurs nouveaux compatriotes ?
Dotés de deux passeports, les Africains-Américains auraient davantage de droits dans leur pays ancestral, pourraient y acheter des biens immobiliers, y créer des entreprises et s'y déplacer librement.
Combien de temps avant qu'ils ne soient perçus comme des intrus, dont la réussite matérielle attisera la haine de leurs nouveaux compatriotes ?
Je pense que cela est un faux argument. Je pense que une fois de retour sur "the motherland" ils seront pragmatiques: création d'emploi et de plus ceux qui sont réellement ostentatoire en matière de réussite matérielle sont déjà les autocthone qui réellement ont plus consommer que créer des entreprises ou emploi!
Concernant le test de DNA. Effectivement I. Washington serait d'origine Manding il fut dailleurs ému lors de sa supposée découverte. je dis supposé car le test de Don Cheadle à montrer que le pourcentage de son ADN était plus native amarican que afro malgré le teint foncé de sa peau. Comme quoi il faut prendre avec des pincettes ce genre de test. Spike Lee quant à lui On peut dire tout ce qu'on veut ce gars est un VRAI PEULH dans tout (physique et une certaine radicalité dans son comportement). On l'appelle parfois pour rigoler Spike Diallo
Voici les liens sur l'ADN passé il y +/- 2 ans sur PBS
Maintenant pour ces derniers ils sont à la limite devenu mystique! Regardez-les bien si certains s'en rappellent!! Tu parles d'un retour aux sources. Ils sont pas allez de main morte!!!
_________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Je pense que cela est un faux argument. Je pense que une fois de retour sur "the motherland" ils seront pragmatiques: création d'emploi et de plus ceux qui sont réellement ostentatoire en matière de réussite matérielle sont déjà les autocthone qui réellement ont plus consommer que créer des entreprises ou emploi!
Par définition, les autochtones sont réellement "chez eux", ce que ne seront jamais ces américains en quête d'exaltation identitaire, ancêtre commun ou non. Les envieux ne manqueront pas de le rappeler lorsqu'ils convoiteront leurs biens, ce qui se produira nécessairement en cas de réussite. Ceci dit, tout investissement en Afrique est bon à prendre, l'expérience mérite donc d'être tentée.
Posté le: Mer 04 Mar 2009 14:57 Sujet du message: Re: "Les Noirs américains font la cour à l'Afrique"
MICRO a écrit:
Je vous laisse "apprécier" cet article. Je découvre que Isaiah Washington (comme sans doute beaucoup d'Afro-américains) est quelqu'un de très "conscient" et engagé.
J'ai trouvé l'article vraiment intéressant.
ÉTATS-UNIS • Les Noirs américains font la cour à l'Afrique
(Courrier International 03/03/2009)
Grâce au développement de la généalogie génétique, de plus en plus d'Africain-Américains renouent avec la terre de leurs ancêtres et demandent une double nationalité.
Quand il était enfant, Isaiah Washington n'avait des Africains que l'image que lui en donnait la télévision, celle d'"indigènes en pagne avec un os dans le nez". Aujourd'hui âgé de 45 ans, cet acteur noir américain raconte que sa mère ne lui parlait jamais de l'Afrique, que l'école ne lui a pas enseigné grand-chose à propos du continent de ses ancêtres. Quant aux informations, elles décrivaient un lieu où régnaient la misère, la maladie, la corruption et la guerre. Depuis peu, cependant, il est si fier de l'Afrique qu'il est devenu citoyen de la Sierra Leone. Il a désormais la double nationalité sierra-léonaise et américaine. Il a été nommé chef d'un village, a créé une fondation pour venir en aide au pays et versé près de 1 million de dollars pour y construire une école, restaurer un hôpital et préserver le site d'une forteresse esclavagiste britannique sur l'île de Bunce.
Isaiah Washington a effectué un long parcours pour passer d'une ignorance absolue à une passion enthousiaste pour le continent africain. Le processus s'est accéléré après un test d'ADN qui, en 2005, lui a permis de découvrir ses liens avec le peuple mende, qui vit en Sierra Leone. Aujourd'hui, dit-il, les descendants d'esclaves comme lui peuvent revenir dans leur pays et l'aider à prospérer. "Si nous parvenons à utiliser nos moyens intellectuels et financiers, inverser la fuite des cerveaux et aider à rebâtir ces pays, nous réussirons à donner un sens à notre héritage", affirme-t-il. D'autres Noirs américains tendent la main à l'Afrique. Ils y sont incités par des tests d'ADN, qui résolvent les énigmes de leurs origines. Poussés par ces découvertes, ils s'efforcent de s'y rendre régulièrement, d'y établir des œuvres philanthropiques, d'y nouer des partenariats professionnels et d'obtenir la double nationalité.
Cette tendance devrait se confirmer sous la présidence de Barack Obama. Le retour très médiatisé du président américain dans son village ancestral au Kenya, en 2006, a été diffusé dans le monde entier, ce qui, d'après les commentateurs noirs, a amené beaucoup de gens à vouloir retrouver leurs racines. Depuis que l'animatrice Oprah Winfrey et d'autres célébrités se sont soumis à un test d'ADN dans le cadre d'un documentaire de la chaîne de télévision PBS, les Noirs américains font de plus en plus appel à la science pour retrouver leurs origines. Une curiosité qui suscite une floraison de laboratoires spécialisés. African Ancestry Inc., une société de Washington, a testé l'ADN de 15 000 personnes et l'a comparé avec sa base de données, qui comprend 25 000 lignées génétiques africaines, souligne sa présidente, Gina M. Paige. Parmi les clients du laboratoire, on compte Oprah Winfrey, le réalisateur Spike Lee, le musicien Quincy Jones, l'actrice Whoopi Goldberg et l'acteur Morgan Freeman.
Bruce Jackson, codirecteur de l'African American DNA Roots Project, à l'université du Massachusetts, est submergé de demandes, à tel point qu'il n'en acceptera plus aucune nouvelle avant deux ans. Mais il soutient que la banque de données mondiale des profils génétiques africains n'est pas assez développée pour permettre de retrouver avec exactitude le pays d'origine. Rick Kittles, directeur scientifique d'African Ancestry et professeur de médecine à l'université de Chicago, réplique en assurant que la base de données de son entreprise est assez importante pour garantir la précision des tests. Grâce à ces derniers, certains Noirs américains explorent un nouveau chemin pour nouer un lien avec le continent : la double nationalité. Anthony Archer, âgé de 43 ans, qui enseigne les sciences politiques à l'université d'Etat de Californie, tente de convaincre les pays d'Afrique d'élargir leur citoyenneté aux Noirs américains. Natif de Detroit, il a commencé à vouloir renouer avec l'Afrique quand son institutrice juive lui a parlé de son propre peuple, de sa quête pour retrouver sa terre, et lui a fait découvrir les écrits de Malcolm X. Pendant des années, il a passé ses week-ends à fouiller dans les archives généalogiques. Puis il a effectué un test d'ADN au printemps 2008 et a appris qu'il avait des liens avec les Tikars, les Haoussas et les Foulanis du Cameroun. Le savoir a changé radicalement sa vie. Anthony Archer a écrit une lettre au président du Cameroun afin d'obtenir la double nationalité. Il explique que le pays n'a pas encore envisagé la question pour les Noirs américains. Selon lui et d'autres partisans du principe, la double nationalité permettrait de panser des blessures durables. Dotés de deux passeports, les Africains-Américains auraient davantage de droits dans leur pays ancestral, pourraient y acheter des biens immobiliers, y créer des entreprises et s'y déplacer librement.
"Les Noirs américains sont les Africains les plus riches du monde", lance-t-il. "L'Afrique pourrait profiter de nos ressources, et nous d'elle pour retrouver notre identité." Avec Gregory Simpkins, vice-président de la Fondation Leon H. Sullivan, qui cherche à jeter des ponts entre les Etats-Unis et l'Afrique, Anthony Archer défend l'idée d'un accord sur la double nationalité avec le Bénin, le Ghana, la Tanzanie et d'autres Etats. Dans un rapport adressé aux dirigeants africains lors d'un sommet en Tanzanie en 2008, Anthony Archer les a exhortés à accorder la double nationalité aux Africains-Américains dans le cas où des liens ancestraux peuvent être établis par le biais de tests d'ADN. Le Ghana est le seul pays d'Afrique à proposer sans ambiguïté la citoyenneté aux Africains-Américains, explique-t-il. Le Liberia, fondé par des esclaves américains affranchis, proposait la double nationalité aux Noirs américains, mais il a adopté, en 1986, une nouvelle Constitution qui est moins claire sur la question. En Sierra Leone, les décisions sont prises au cas par cas par une commission présidentielle.
Reste que, jusqu'à présent, Isaiah Washington est l'un des rares Noirs américains à avoir obtenu la citoyenneté d'un Etat africain. Ernest Bai Koroma, le président de la Sierra Leone, la lui a attribuée à l'automne 2008 grâce à son test d'ADN et à cause de sa célébrité, commente Bockari Kortu Stevens, ambassadeur sierra-léonais aux Etats-Unis. Son pays, qui sort de dix ans d'une terrible guerre civile, avait besoin de quelqu'un de connu comme Isaiah Washington pour améliorer son image, explique-t-il. La diaspora africaine a tendu la main au continent dès le début du XIXe siècle. A l'époque, Marcus Garvey, originaire de Jamaïque, avait préconisé un mouvement de "retour à l'Afrique". Des esclaves américains libérés avaient alors établi une colonie au Liberia. Le mouvement de la conscience noire, dans les années 1960, a également suscité un regain d'intérêt pour les racines africaines, rappelle Earl Ofari Hutchinson, chroniqueur africain-américain de Los Angeles.
D'après lui, outre Obama et la popularité des tests d'ADN, cette nouvelle vague d'intérêt s'explique par plusieurs facteurs, notamment l'accroissement des moyens financiers de la population noire américaine et la stabilité politique de pays d'Afrique comme le Liberia. Ces dernières années, Oprah Winfrey a fait construire une école en Afrique du Sud. La star du rap Shawn "Jay-Z" Carter a lancé un projet prévoyant l'installation de mille pompes à eau sur tout le continent. Robert L. Johnson, fondateur de Black Entertainment Television, finance la construction d'un site de villégiature quatre étoiles en bord de mer au Liberia, pour un montant de 12 millions de dollars. Il a aussi mis en place un fonds de capital-investissement pour aider les entrepreneurs libériens.
Aiguillonné par son test, Isaiah Washington s'est rendu en Sierra Leone pour la première fois en 2006. L'acteur en est convaincu, "l'ADN a de la mémoire", et cet appel à rentrer au pays et à aider les siens a toujours été inscrit dans ses gènes. "Je suis qui je suis, conclut l'acteur. Cela n'efface en rien l'amour que je voue aux Etats-Unis, mais ma vraie famille, c'est la Sierra Leone."
Mon oncle me disait que ce sont les enfants de la diaspora qui vont impulser la construction et le dévelloppement concret de l'Afrique. _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Par définition, les autochtones sont réellement "chez eux", ce que ne seront jamais ces américains en quête d'exaltation identitaire, ancêtre commun ou non.
quand on ne comprend pas un comportement ou une attitude vaut mieux dmander et on t'explique! au lieu de se complaire à des réductionnismes simplistes comme celui que tu viens d'écrire, qu'est-ce que tu appelles "quête d'exaltation identitaire"? penses-tu que la quête d'identité est un jeu?
L'DENTIté reste l'identité,on est et on reste ce qu'on est, même si on quitte sa terre pour 1000ans!
Quand Arno Klarsfeld et beaucoup d'autres juifs français se considère d'abord comme israeliens malgré qu'ils soient nés en france et depuis plus de 10 générations tu ne trouves rien à redire, il s'est même engagé aux cotés de l'armée israelienne comme font beaucoup d'américains d'origine juive, le gouvernement a même lancé le "haila" qui consiste à permettre aux juifs éparpillés dans le monde depuis des générations à revenir dans la "terre mère",on ne t'a pas entendu? on ne t'a pas entendu dire qu'il yaura tel ou tel problème entre les juifs autochtones israeliens et ceux de la diaspora.Et maintenant qu'il s'agit de l'afrique ton cerveau s'efforce de créer des problèmes imaginaires!ça veut dire quoi ça???
SI TU ES COURAGEUX VAS DONC DIRE à un juifs américains ou français qui rentre en Israel qu'il ne sera jamais chez lui! Avec les gens comme vous,quand il s'agit de l'afrique on aura toujours droit à la vision du pire et à tous vos fantasmes de nigauds!
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que cette idée de retour aux sources des afro-américains ne t'enchante pas trop! mais l'identité reste l'identité! on a beau parcourir le monde vivre des expériences diverses variées etc, mais il reste toujours en soi cette trace indélébile que ni le temps ni l'espace n'effacera, ne t'étonne pas donc qu'aujourd'hui après plus de 5 siècles des afro-américains aien "faim de l'afrique".Et contrairemet à ce que tu as dit ("ancêtre commun ou non") le fait que des personnes aient un ancêtre commun crée entre-elles une communauté de destin, que tu le veuilles ou non.Mais c'est connu l'unité de l'afrique et de sa disapora a toujours fait peur à qui vous savez....
Ne sais-tu pas que pendant l'apartheid les descendants d'allemenads et d'hollandais qui y vivaient plus de trois siècles après l'invasion gardait toujours des liens avec leur famille allemande? et allaient y passer leur vacances continuellement?Ne sais tu pas que les descendants de colons Anglais aux zimbabwées plus de trois siècles après Avaient pour la plupart des passports britanniques? et malgré tout considérait la grande bretagne comme leur terre-mère et personne ne pourra leur reprocher ça! et la preuve dès qu'il se sont retrouvés mis en difficulté par le régime Mugabé bon nombre sont retournés s'installer en Angleterre!
Citation:
Ceci dit, tout investissement en Afrique est bon à prendre, l'expérience mérite donc d'être tentée.
Ouais c'est ça!!!! _________________ www.afromantara.com
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Inscrit le: 12 Oct 2005 Messages: 1346 Localisation: Abidjan / Ouagadougou / Bruxelles / Paris / Tours
Posté le: Mer 04 Mar 2009 20:17 Sujet du message:
afrobeat a écrit:
L'DENTIté reste l'identité,on est et on reste ce qu'on est, même si on quitte sa terre pour 1000ans!
Ça c'est la définition de l'essentialisme, je ne suis pas sur que ca ait avoir avec l'identité....
L'identité est un choix philosophique, malgré toutes les salades qu'on pourra raconter sur l'ADN et tout l'bazar...
Pour le reste du débat sur le retour des Afro-Américains et autres diasporans, Wildcat nous dis que c'est de la diaspora et de son retour au bercail que viendra le redécollage de l'Afrique.
J'aimerais bien savoir ce qui justifie une telle position ? De qui parle t'on d'abord quand on parle de diaspora ? De l'etudiant parti étudier 2 ans et qui revient ? Ou du petit fils d'immigré africains ?
Posté le: Mer 04 Mar 2009 20:39 Sujet du message: back to Africa!!!!
Je suis de nationalité haitienne. J'ai eu la possibilité de faire des recherche sur mes ascendants . Que ce soit du côté paternel que maternel je suis arrivé à l'Africaine dont nous descendons mais dont nous ne portons pas le nom.J
Du côté paternel , le houmfort familial a été détruit pendant la campagne des rejetés conduit par l'eglise catholique en 1946 mais je sait que la famille etait de rite dan-homey et la base est dans l'Arthibonite.L'Africaine du nom de Sô Zine serait arrivée dans la colonie autour des années 1780.
Du côté paternel cela serait plus compliqué.
En Haiti nous avons plus de 106 Nations Africaines représentés qui ont leurs loas leur ryth
me et leur service. Quasiment toute l'Afrique est là et s'est joyeusement métissée entre elle d'abord.
Je pense que le moment est arrivé pour les Africains de nous donner la main forte.L'union africaine devrait délivrer un passeport valable sur tout le continent à tout citoyen haitien qui en ferait la demande avec bien sûr les droits obligations et avantages y affairrant. La constitution haitienne de 1806 érigée par Jean Jacques Dessalines prévoyait que tout Africain touchant le sol nationale devenait automatiquement haitien. Un renvoie de balle normale donc. Cela ne serait que justice.
Je pense que le moment est arrivé pour les Africains de nous donner la main forte.L'union africaine devrait délivrer un passeport valable sur tout le continent à tout citoyen haitien qui en ferait la demande avec bien sûr les droits obligations et avantages y affairrant. La constitution haitienne de 1806 érigée par Jean Jacques Dessalines prévoyait que tout Africain touchant le sol nationale devenait automatiquement haitien. Un renvoie de balle normale donc. Cela ne serait que justice.
Mon frère soit patient ça arrive!!! _________________ www.afromantara.com
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Ça c'est la définition de l'essentialisme, je ne suis pas sur que ca ait avoir avec l'identité
Benny da b n'entrons pas dans des débats philosophiques sans fin! Mais en revanche on devrait plutôt se poser la question de savoir ce qui amène un homme noir pas né en Afrique et pendant toute son existence on n'a que montré une image peu reluisante de l'Afrique se décide à un certain moment de sa vie à retourner aux sources malgré tout!
Si on arrive à trouver des éléments de réponses à cette question je crois qu'on pourrait définir ce que c'est que l'identité, mais surtout éviter d'entrer dans des réductionnismes méprisants du genre "exhaltation identitaire"...
Citation:
L'identité est un choix philosophique, malgré toutes les salades qu'on pourra raconter sur l'ADN et tout l'bazar...
Benny da b, toi de ton coté ne confond pas vision du monde, choix de vie et identité, l'identité ne se choisit pas, elle se vit!! _________________ www.afromantara.com
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Samba je suis d'accord avec toi.tout noir de la diaspora doit être considère comme un citoyen africain.
J'ai déjà proposé que Haiti soit membre de l'union africaine.
J'ai même dit que l'Afrique devait lever une armée pour aller libérer tous nos frères noirs qui habitent la Caraïbe.
Croyez moi cela arrivera un jour.La preuve qui il y'a seulement 3 ans pensait qu'un noir américain serait président des usa?
Qui pensait qu'une petite fille noire née dans un ghetto de Chicago serait la première dame de la première puissance mondiale?
Ces mouvements de retour sont salutaires et logiques, j'ai toujours pensé que les Africains dans ce monde seront respectés quand la terre mère deviendra prospère, et pourqu'elle devienne prospère, il faudra le concours de toutes les forces Africaines vives, celles que l'on trouve en Afrique et celles de la diaspora.
Citation:
Je pense que le moment est arrivé pour les Africains de nous donner la main forte.L'union africaine devrait délivrer un passeport valable sur tout le continent à tout citoyen haitien qui en ferait la demande avec bien sûr les droits obligations et avantages y affairrant. La constitution haitienne de 1806 érigée par Jean Jacques Dessalines prévoyait que tout Africain touchant le sol nationale devenait automatiquement haitien. Un renvoie de balle normale donc. Cela ne serait que justice.
Un renvoi de balle ne serait que justice ? Mais tu ne crois pas si bien dire !! Je viens de me rendre compte grâce aux messages que j'ai pu lire ici que mes rêves que tous les membres de la diaspora Afro obtiennent une citoyenneté Africaine sur simple demande, ne sont pas utopiques. Et j'espère que les choses vont vite aller dans ce sens, parce que ce n'est que logique. Il y a du retard beaucoup de retard en grande partie à cause des sa-lauds de roitelets que nous imposent certaines puissances étrangères, des roitelets qui quand on tue des Africains en Russie ou quand on les expulse d'Europe à grands coups de pied là où vous savez ne pipent mot.
Citation:
Par définition, les autochtones sont réellement "chez eux", ce que ne seront jamais ces américains en quête d'exaltation identitaire, ancêtre commun ou non. Les envieux ne manqueront pas de le rappeler lorsqu'ils convoiteront leurs biens, ce qui se produira nécessairement en cas de réussite. Ceci dit, tout investissement en Afrique est bon à prendre, l'expérience mérite donc d'être tentée.
Les envieux ne convoitent pas que les biens des Riches Américains, ils convoitent les biens des riches point barre, et l'Afrique est grande, ça ne se passe pas de la même façon partout. _________________ youngsoldier's back
Mon oncle me disait que ce sont les enfants de la diaspora qui vont impulser la construction et le dévelloppement concret de l'Afrique.
Un instant SVP!
Tout ce qui a été écrit est beau, et les intentions, les souhaits probablement louable, mais certainement naïfs!
Tout d'abord non loin des States, il existe des états, Haïti, La Jamaïque Trinidad & Tobago qui économiquement sont assez mal en point, et cela ne date pas d'aujourd'hui, je n'ai jamais entendu que des investisseurs africain-américains s'y précipitaient pour aider ces pays et ce serait le continent africain sur lequel ils mettraient leurs sous, a voir!
Quant au passeport pour toute la diaspora, NON! que les peuples qui sont dans les états africains travaillent d'abord leur unité pour surmonter le traumatisme coloniale qu'ont été les tracés des frontières par les colons! et le Liberia doit servir de leçon!
Si une personne de la diaspora souhaite obtenir une nationalité, qu'il fasse les démarches tel que l'exige les lois du pays dont il souhaite obtenir la nationalité!
L'DENTIté reste l'identité,on est et on reste ce qu'on est, même si on quitte sa terre pour 1000ans!
Ça c'est la définition de l'essentialisme, je ne suis pas sur que ca ait avoir avec l'identité....
Pas sûr aussi que ce que tu racontes ait quelquechose à voir avec la théorie essentialiste...
Citation:
L'identité est un choix philosophique, malgré toutes les salades qu'on pourra raconter sur l'ADN et tout l'bazar...
un choix philosophique ? comme dans décider que l'Ubuntu au-delà de son faîte philosophique demeure un champs épistémologique plus accompli que le concept trop maigre qu'est le Cogito ergo sum ? et puis quoi encore ?!
J'ai repondu une fois à une férue de youtube pour lui rappeller qu'on n'a pas l'identité africaine comme on a un passeport d'un pays africain, ça n'a rien de juridique, on peut être d'une quelconque nationalité africaine et ne pas posséder l'identité africaine qui malheureusement ne va pas de soi ( à cause des nombreuses aliénations) on possède l'identité africaine par conscience historique, l'éffort intellectuel mis pour recouvrer cette identité puisqu'elle tire sa légitimité dans la logique et dans notre histoire devient continuité historique assumée, elle peut p-e devenir philosophique à trop vouloir monter dans ses cîmes et méandres, mais plus pratiquement elle est essentiellement un rejeton de l'Histoire.
Pour ce qui est des diasporants ( *** je reviendrais prochainement sur les erreurs des africains envers les diasporants) surtout Africains-americains en quête identitaire qui veulent retourner dans le Motherland trop d'erreurs de leurs part leur ferment les portes de se connaître eux-mêmes à jamais, ils sont tellement remplis de certitude sur eux et les Africains que le courant passe très mal entre les deux, au lieu de frères et soeurs revenus visiter leurs aïeux, ils deviennent plutôt des curiosités aux yeux des africains.
Erreur 1 : Ces diasporants croient que les Africains leur doivent quelquechose , faux ! les Africains ne leur doivent rien, pas plus que lorsque ces derniers débarquent aux USA ou en france ces diasporants leur soient redevables de quoique ce soit, au contraire les Africains ne récoltent que railleries, cynisme et lors de bonnes dispositions un peu de condescendance, bref ...
Erreur 2: Ces diasporants croient qu'ils ont definitivement quelquechose à apprendre aux africains, faux dans ce contexte ! s'ils sont dans une quête identitaire c'est parce que justement ce sont d'abord eux qui ont quelquechose à apprendre, par contre s'ils ont quelquechose à partager avec leurs frères l'humilité doit en être le maître-mot...
Erreur 3 : Malgré toute la bonne volonté de ces diasporants ont, en grande majorité, ils ont du mal à se moudre dans le moule africain (ce qui est normal et commun),le fait de ne pas changer comment ils sont devient à la longue problématique, s'ils continuent à s'exprimer et à avoir les habitudes et les attitudes de leur pays d'adoption, ayant de facto du mal à se faire comprendre par les autochtones, ils finissent par être pris pour des blancs qui se trouvent être Noirs, du coup, beaucoup de ce qu'ils sont venus chercher n'est pas partagé par les autochtones, ils repartent bredouilles et désillusionnés...
Pleins d'autres erreurs peuvent être repertoriées, on a donc beau être un afrocentric convaincu si on va au Ghana pour recouvrer son identité la première chose à faire c'est pas de donner de l'argent pour une fondation, mais apprendre à parler Twi et se faire humble, les portes s'ouvriront plus facilement et notre quête sera plus easy.
La quête identitaire d'un quelconque diasporant n'est pas un fardeau dévolu aux africains, ils ne sont pas dûs pour aider qui que ce soit dans sa quête, lui seul doit faire son chemin c'est à lui-seul que cet effort incombe, il peut s'il est assez humble avoir de l'aide de ses frères et soeurs Africains mais fondamentalement ceci est un parcours personnel ... _________________ "Always be intolerant to ignorance but understanding of illiteracy (..)in those homely sayings (mother wit) was couched the collective wisdom of generations" I know why the caged bird sings, p99, Maya Angelou
Pas sûr aussi que ce que tu racontes ait quelquechose à voir avec la théorie essentialiste...
Benny da' B a pourtant raison : ces Noirs estiment qu'un Noir est fondamentalement un africain, même si son ancêtre africain le plus proche a vécu voila trois cent ans. Ils nient le principe de libre arbitre, et estiment que l'identité africaine s'impose à tout individu Noir, quel que soit le contexte dans lequel il évolue.
Pourtant, l'identité ne va pas de soi et relève bien du choix : en vertu de cette identité africaine retrouvée, on juge nécessaire d'adopter telles valeurs, de se comporter de telle façon, de respecter tels rites, etc. Un exemple frappant est la célébration du Kwanzaa, créé voila quarante ans, avec le souci de reconstruire artificiellement des passerelles avec l'Afrique. Ce n'est pas parce que les gens n'ont pas conscience d'effectuer un choix, que ce choix n'existe pas. Il m'est toutefois permis de penser que ces Noirs américains ne fantasmeraient pas autant sur l'Afrique s'ils n'appartenaient pas à un groupe historiquement opprimé dans leur pays, avec toute l'auto-dévalorisation qui l'accompagne. La satisfaction narcissique me semble être le principal mobile de cette entreprise : on se définit comme singulier, désaliéné (ce qui est toujours valorisant pour l'ego), et on se positionne comme une figure salvatrice, avec l'espoir d'appartenir à l'élite du pays d'élection.
De ce constat, je tire deux observations : primo, il est assez savoureux d'entendre des gens refusant d'exercer leur libre arbitre ("je ne cogite pas, mec, je vis selon mon instinct, c'est tout") qualifier leurs contradicteurs d' "aliénés" ; secundo, ceux qui estiment que l'Afrique sera sauvée par sa diaspora cèdent au fatalisme, en considérant que l'Afrique ne pourra pas se développer par ses propres moyens et doit nécessairement être tributaire d'une aide extérieure providentielle. Mais soyons pragmatique : si des capitaux affluent, et que des affaires pérennent voient le jour, c'est toujours bon à prendre.
J'avais eu des infos de Marie-Roger Biloa , (rédactrice en chef de Africa Internationale) à ce sujet car, elle participe à tous les sommets de l'union africaine.
1- Il y a des associations essentiellement afro américaines qui participent à tous les sommets de l'UA depuis très longtemps et qui réclament cette mesure (Octroie de passeport à tous descendant africain de la diaspora qui en ferait la demande, afro américain ou non).
Au tout début , les chefs d'états avaient pris la décision que chaque état fera comme il le voudra selon ses lois,
Mais seulement , ces associations ont décidé d'exiger un passeport africain (ce qui est normal à mon avis),
Car comment être sûr et certain que son ancêtre était originaire de tel ou tel pays, car même les tests de DNA ne sont pas fiables à 100% et sachant aussi qu'il y a eu des métissage entre Noirs de différentes tribus pendant l'esclavage.
Seul hic, ce passeport n'existe pas encore.
Et d'après la dernière info qu'elle m'avait donnée, le problème était encore sur la table de l'UA lors du dernier sommet à Adis ababa et, les dirigeants penchent vraiment eux aussi pour un passeport africain ou du moins régional.
Donc, soyons en sûr, ça viendra, car le dossier est déjà en étude, même si ça fait déjà plus de 20 ans
Moi Samba citoyen haïtien mon identité comme tout être humain est faite de différents apports mais MON SENTIMENT D'APPARTENANCE est AFRICAIN. Aucune personne sur la planète terre ne peut m'enlever ce qui m'appartient et j'ai 14 générations de Nègres derrière moi qui m'ont forgées en ce sens. J'appartiens à la seul nation sur cette terre qui a eu le courage de s'affirmer REPUBLIQUE NOIRE en 1804 à la face du monde. Et d'en payer le prix.Qui dit mieux?
Je dit humblement que j'ai droit à un passeport AFRICAIN.
Moi Samba citoyen haïtien mon identité comme tout être humain est faite de différents apports mais MON SENTIMENT D'APPARTENANCE est AFRICAIN. Aucune personne sur la planète terre ne peut m'enlever ce qui m'appartient et j'ai 14 générations de Nègres derrière moi qui m'ont forgées en ce sens. J'appartiens à la seul nation sur cette terre qui a eu le courage de s'affirmer REPUBLIQUE NOIRE en 1804 à la face du monde. Et d'en payer le prix.Qui dit mieux?
Je dit humblement que j'ai droit à un passeport AFRICAIN.
Je suis tout à fait d'accord avec toi, surtout comme je l'ai dit plus haut, comment peut-on être sûr à 100% que ses parents étaient issus d'une tribu et non d'une autre.
Donc la solution idéale est le passeport africain.
Par contre , il ne faut pas rester les bras croisés et attendre, tu peux t'engager aussi en écrivant à l'union africaine et en essayant de militer avec ces associations .
Je n'ai pas leurs coordonnées pour l'instant
Inscrit le: 31 Mai 2007 Messages: 83 Localisation: France
Posté le: Jeu 05 Mar 2009 23:35 Sujet du message:
Passeport africain pour toute personne de la diaspora, à voir. Pour moi c'est la charrue bien avant les boeufs. L'Afrique, je dirai même les pays n'ont pas encore réussi à apprendre à vivre ensemble. Il suffit de regarder les réguliers événements Cameroun-Guinée, dernièrement au Kenya, en Af du Sud et j'en passe.
Passeport africain pour toute personne de la diaspora : donc je suppose au préalable passeport africain pour tout africain. Ce serait logique que chaque citoyen africain puisse déjà librement voyager sur le continent et pas seulement un diasporant.
Passeport africain pour les membres de la diaspora alors qu'un véritable devoir de mémoire sur ces pages tristes (esclavage) n'a pas encore été fait et que le traumatisme de la colonisation n'est pas fini
Enfin, trève d'utopie, passeport africain pour tout membre de la diaspora et à côté des conscients, bonjour les capitalistes sans foi ni loi (hé oui même chez les noirs ça existe) qui verront là une belle manne pour des trafics en tout genre comme drogue, finances et j'en passe. Remarquez, cela existe déjà !
En un mot, passeport africain pour les Africains déjà, pour la diaspora ensuite, mais alors dans un futur lointain (j'espère que ça arrivera). Selon moi à court et moyen terme, le mieux serait que chaque diasporant qui en éprouve le besoin suive les modalités du pays de son coeur pour demander une nationalité; que les diasporants qui souhaitent mener des actions sur le continent le fassent mais de grâce en évitant les ecueils actuels. De plus je ne crois pas que l'Afrique a le devoir de donner même dans l'avenir un tel passeport. Elle pourrait le faire avec efficacité après un travail préalable pour préparer les uns et les autres à se redécouvrir, et non parce que les descendants d'esclaves l'exigent. Les souffrances ne sont certes pas semblables, les Africains du continent n'ont pas été déportés, mais ils ont aussi payés (et continuent de payer) un très lourd tribut du fait de la traite.
Qu'Africains et leurs lointains descendants apprennent vraiment à mieux se connaître, pas seulement dans les milieux de la haute dits conscients, mais aussi au niveau du peuple, des gens d'en bas pour paraphraser quelqu'un. Les rêveurs qui pensent que chacun ouvrira grand les bras à l'autre doivent se rappeler que l'Africain comme chacun est un être humain avec ses forces et faiblesses. J'aimerai bien voir une arrivée massive d'afrodescendants avec double nationalité dans un pays où le public n'a pas été préparé. Ok dans les villes vu la densité de la population le phénomène risque d'être édulcoré, mais que pensera à la longue un Africain X devant un afrodescendant qui sans doute aura un pouvoir d'achat plus fort, pourra voyager dans le continent et à l'extérieur comme il veut alors que lui l'Africain voit son univers limité, sans oublier que l'afrodescendant pas assez préparé pourrait de son côté avoir gardé un certain manque d'humilité, vouloir même incosnciemment jouer les donneurs de leçons... La vie étant ce qu'elle est, on pari combien que l'autre risque de devenir un bouc émissaire et que dire de l"intérieur du pays si d'un coup des gens non-préparés voient ceux qui pour eux sont certes Noirs mais pas Dioula ou Bété avoir un certain nombre de prérogatives parce que quelque part là haut, dans des institutions nommés UA (que le peuple voit souvent de loin avec une certaine indifférence) ont décidé qu'il fallait désormais se la jouer on est frère on s'aime Je dramatise peut-être mais quand on souhaite réussir quelque chose un minimum de préparation est nécessaire, et surtout ne pas éluder ces petites choses (comportements humains, fussent-ils mesquins) ont conséquences souvent grandes. Je mets ma main au feu qu'il faudra peu de temps pour voir surgir des tensions
Et si ceux qui souhaitent un passeport africain s'attelaient à y travailler non pas pour eux, mais pour leurs descendants. Si le désir d'avoir sa part d'Afrique commençait pour l'instant par la mise en route de projets culturels communs plus axés "peuple"? Le Fespaco au fil des éditions devient un bel exemple de rencontre entre aAfricains, mais aussi diaspora, pourquoi ne pas développer pour commencer ce genre d'initiatives. Des festivals, des rencontres ou que sais-je, où afrodescendants et Africains apprendront indirectement à se redécouvrir. Oui, un Will Smith qui investit en Afrique fait une belle oeuvre, mais qui l'empêche par exemple dans un film de mettre en avant un acteur/actrice afro, voir de montrer une autre image de ce continent? En termes de retombées matériels, pas grand chose pour l'Afrique sans doute, mais en terme d'image, de changement de la vision de l'afrodescendant sur l'Africain et vis-versa, ce serait énorme. Face au peu d'intérêt des hommes d'affaires africains eux-même pour le 7e art, qui empêche un afro-américain ou antillais de devenir producteur de films mettant l'Afrique (ancienne ou contemporaine) en avant. Je ne sais plus quel sportif afro-américain dispose d'une chaine de salles de ciné, dans un tel projet il pourrait favoriser la diffucion de films diaspora-Afrique aux States. A Douala au Cameroun, mine de rien, le festival antillais permet de mieux connaître cette communauté et vis-versa. Donc s'il vous plaît les pro "Etats-Unis d'Afrique et de la diapora", qui va lentement va sûrement, ne mettez pas la charrue avant les boeufs, n'oublions pas d'apprendre aux gens à pouvoir s'accepter dans l'avenir et non à penser imposer dans les contextes actuels une rencontre au forceps
Dernière édition par mama le Jeu 05 Mar 2009 23:48; édité 1 fois
Comme expliqué un peu plus haut; ces Test ADN ne sont pas fiables à 100% et celui de Don Cheadle nous met quand même la puce à l'oreille car il a d'après les tests plus de sang indien que noir!
Concernant le passage suivant qui a surpris certains:
Citation:
WILDCAT a écrit:
Mon oncle me disait que ce sont les enfants de la diaspora qui vont impulser la construction et le dévelloppement concret de l'Afrique.
Il est louabe et avantageux que chaque enfant de la disapora ait le soucis de construire le continent. Il ne doit pas forcément y retourner mais au moins avoir des implications concrètes en matière d'éducation, science médicale; entrepreunariat et promotion du respect de la chose politique afin de réduire les comportements prédateurs de nos politiciens. Je vois qu'on ne s'offusque pas trop de voir des professeurs africains dans les universités américaines. Quel a été l'impact concret sur ce genre de coopération où beaucoup d'entre eux sont aux States pour donner des cours (souvent) de African Studies? Pourquoi ne pas aussi avoir des professeurs de la Diaspora sur le continent africain soit a titre permanent ou en tant que consultant dans l'amélioration de telle ou telle matière ou pédagogie scolaire? Concernant le projet de L'U.A sur un passeport Panafricain pour les enfants de la diaspora (apparement on vise les Amériques et les caraîbes). Perso je n'y crois pas et je pense que ce sera inefficace car ceux même du continent ont déjà du mal de se déplacer d'un pays à l'autre. Je crains que cette politique minent les relations!! _________________ "La seule richesse naturelle d'un pays est son peuple"
Inscrit le: 31 Mai 2007 Messages: 83 Localisation: France
Posté le: Jeu 05 Mar 2009 23:53 Sujet du message:
WILDCAT a écrit:
Pourquoi ne pas aussi avoir des professeurs de la Diaspora sur le continent africain soit a titre permanent ou en tant que consultant dans l'amélioration de telle ou telle matière ou pédagogie scolaire?
Je suis plus pour ce genre d'initiatives que pour des choses comme un passeport. A l'heure actuelle pardon ! Je ne sais pas quelle est la proportion de projets humanitaires afro-américains dans l'Afrique anglophone, mais face à tous ces volontaires si soucieux de nous aider, pourquoi ne pas se tourner un peu plus vers les afrodescendants? En même temps le volontaire aide le Motherland et en retour, nul doute qu'il en apprendra beaucoup sur lui-même et l'Afrique. Et plus tard, si un projet de passeport ou que sais-je arrive, ça passera plus facilement mais là, les Africains eux-mêmes se cherchent encore et il faut un passeport panafricain pour la diaspora? Je suis très sceptique sur le résultat
Donc s'il vous plaît les pro "Etats-Unis d'Afrique et de la diapora", qui va lentement va sûrement, ne mettez pas la charrue avant les boeufs, n'oublions pas d'apprendre aux gens à pouvoir s'accepter dans l'avenir et non à penser imposer dans les contextes actuels une rencontre au forceps
Je suis en phase avec ça. En effet, le travail est énorme des deux côtés de l'Atlantique. Un travail qui doit commencé dès l'école primaire à la fois en Afrique mais aussi aux "Amériques". L'apprentissage d'une ou plusieurs langues négro-africaines les plus parlées sur le continent doit être la règle, une réécriture de l'histoire des Nègres doit être en vigueur des deux côtés. Une histoire écrite par des Nègres pour les Nègres. Et surtout la mise en place d'événements culturels communs, fortement médiatisés.
Je ne saurais terminer sans insister sur la nécessité d'une systématisation théologique de la spiritualité négro-africaine, de manière à l'enseigner à tous (textes sacrés à l'appui). Car, il n'y a pas plus puissant ciment au sein d'un peuple que ses croyances religieuses. _________________
"L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir".THOMAS SANKARA
Comme expliqué un peu plus haut; ces Test ADN ne sont pas fiables à 100% et celui de Don Cheadle nous met quand même la puce à l'oreille car il a d'après les tests plus de sang indien que noir!
Ce serait bien qu'on voit les résultats des tests de Cheadle pour nous prononcer définitivement sur ces tests qui ne serait pas fiables.
Je rappelle que ces tests portent sur l'analyse pointue de l'ADN Mitochondrial, un des marqueurs les plus efficients d'une relation de parenté maternelle (l'ADN des mitochondries provient exclusivement de la mère).
Ce test ne rend compte que de la lignée maternelle d'un individu.
Un Nègre peut donc très bien posséder un ADN mitochondrial indien et être typiquement Noir. Il suffit pour cela qu'il ait une ancêtre indienne qui aurait engendré une descendance avec un Noir. Ce cas de figure n'était pas aberrant en Amérique esclavagiste. Ce qui l'était c'était les relations entre un homme Noir et une femme blanche. Dans ce cas de figure, le Nègre était pendu sur le champs en cas de découverte d'une telle relation. _________________
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