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L'apologie du viol dans la presse africaine

 
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GISELE
Grioonaute 1


Inscrit le: 25 Mar 2004
Messages: 158

MessagePosté le: Jeu 25 Mar 2004 05:29    Sujet du message: L'apologie du viol dans la presse africaine Répondre en citant

Je porte à votre connaissance ce qui suit, vu sur le site allafrica.

C'est plus que scandaleux que l'on laisse des malades déblaterer ainsi dans la presse africaine alors que l'on sait que les femmes (et les filles) souffrent des viols et, avec la pauvreté ou la tradition, ne peuvent "négocier" des relations sereines ou respectueuses avec les hommes. Surtout dans son pays où il y a la guerre, donc des atrocités. Le 8 mars est là pour rappeler ces vérités quotidiennes, et voilà ce que l'on répond aux femmes et aux hommes qui les soutiennent:
Non seulement ce monsieur est pédant (quel français!), mais on plus je crains fort qu'il ne soit incurable et donc dangeureux.

En deuxieme lecture, on rit presque tellement c'est énorme. A vous de "lire".
--------------------------------------------
Paru dans « Le Phare » (Kinshasa) le 22 Mars 2004, Publié sur le web (allafrica) le 24 Mars 2004
Par Kaloubi Manssanga
Kinshasa

Que penser du thème interpellateur lancé contre la " violence sexuelle " ? Cette faute éventuelle est-elle reprochable à l'homme ou à la femme ?
Quelle est notre critique de la réponse donnée à ce questionnement par la femme congolaise à l'occasion de la journée internationale de la femme dont les lampions viennent de s'éteindre au beau milieu de la première quinzaine de ce troisième mois de l'année ? L'accusé identifié, c'est tout citoyen congolais. Plaide-t-il coupable ?

Voici assez grave, le regard gravé par nous sur cette problématique :

DEFINITION VIOLEE DU VIOL
Parce qu'on a mis dans le mental des gens des définitions galvaudées et attachées approximativement aux mots utilisés autour de la sexualité, sur le viol, à propos de la violence tout court d'abord et ensuite à propos de la violence dite sexuelle, voici que l'on a sous-estimé les applications scientifiques de l'énergie sexuelle et que l'on a, par contre, surestimé le gâchis causé par des déréglés momentanés, isolés.

La définition du viol a été violée. Le viol, c'est la perturbation du chaos. Logiquement , perturber le désordre c'est établir l'ordre. Le viol c'est aussi l'ouverture d'une voie pour y canaliser la vie, c'est-à-dire le déverrouillage d'une voie autrefois bloquée, désormais coulante, et l'accès aux horizons nouveaux.

Ces diverses opérations de viol sont sacrées ; elles s'effectuent bout après bout, cycle après cycle, chaque fois plus grandement.
Tandis que le bien suprême reçu du GSGO (du Glorieux Souverain Géniteur Originel ou Dieu Créateur), c'est la Violence dans laquelle culmine le Viol. Dieu, le GSGO, en articulant le verbe au début de notre temps, avait violé le silence. En créant les mondes, Il avait fait violence au néant. L'ignorance est un état préexistant, ainsi le savoir avait apparu tel une violence venue s'exercer sur l'ignorance.

Chacun de nous dispose de cette richesse, la violence, qu'un malin peut nous cambrioler. Cette violence volée, nous tombons bas, avec la possibilité chaque fois de reconquérir cette faculté divine.

Quant à la sexualité, elle doit être comprise comme le tonus psychique nécessaire pour " volontariser " nos actes de quelque nature et ordre qu'ils puissent être. Cette sexualité perdue, nous dépérissons. Il existe la possibilité, à tout moment, de recharger la batterie de la sexualité quand celle-ci dépérit.
Nous ne pouvons donner ici, certes, que des petites - grandes lignes de notre essai de réflexion thématique livrée au débat public.

LA VIOLENCE HONOREE, LA SEXUALITE SUBLIMEE
En effet, toute désobéissance à une règle chaotique, constitutionnelle ou pas, est un viol. Et tous les viols ne sont pas nécessairement violents. De même, la violence n'est pas un vice en elle-même. Elle est plutôt une vertu divine souvent détournée de sa vocation.
D'ailleurs, quelque fois la " cible " d'une violence approuve d'être bercée par une doucereuse persécution.

Notre dialectique sur la phénoménologie de la violence et de l'expression sexuelle nous décrit le rapport entre la violence et la sexualité sous le rendu d'un hommage fait à deux éléments complémentaires.
Ainsi donc, les concepts " violence " et "sexualité " entretiennent une correspondance conditionnante, mutuellement entre eux. Ils peuvent, dialoguant ensemble, déplacer les montagnes d'un geste de la main, construire des géantes pyramides là où la foi la plus ardente s'avérerait inopérante. En effet, toutes les grandes réalisations de l'homme y compris la procréation et les produits fabriqués dans les usines ont été rendues possibles grâce à la violence et à la sexualité.

Veuillez noter, en passant, qu'une sexualité vicieuse (sentimentalité et sentimentalisme) n'est plus de la sexualité. Et une violence barbare, débonnaire (mollesse, comportement modéré ou sauvage) n'en est plus une.

L'homme ou la femme qui n'aurait pas contrôlé, encore moins ennobli ses élans sentimentaux, aura du mal à se réaliser. La campagne internationale des femmes n'a pas témoigné, hélas, de sa préoccupation de conduire l'homme et la femme à leur réalisation.
Une violence ne peut pas être sexuelle. La sexualité a été sécrétée par la première cité (la violence) à l'instar des racines qui fabriquent de la sève pour nourrir les branches et le feuillage. En outre, une sexualité ne peut pas être violente parce que l'eau ne peut pas être un rocher. Bien entendu, l'eau et le rocher peuvent, en se mêlant, créer le béton, outre qu'il y a un minimum d'eau, à l'état desséché, dans chaque rocher, un minimum d'eau qui ne mouille pas. En plus, l'entrain le plus vif des rapports sexuels n'est pas qualifiable de violence. C'est de la fougue.

UNE FAIBLESSE BRUTALE
Par ailleurs, une violence ne peut pas être particulièrement sexuelle étant donné le fait que la sexualité se trouve dans les veines et cellules de chaque homme ainsi que dans absolument tout ce que ce dernier entreprend. De la sorte, il y a de la sexualité dans la science et le scientisme, dans la religion (toutes), le travail (toutes les ouvres et tous les ouvrages). Il y a de la sexualité jusque dans la naissance et la mort, dans le mariage et le divorce, dans la musique rituelle ou pas, etc. Même la chasteté, c'est de la sexualité à rebours.

Pour ainsi dire, la violence n'est sexuelle que dans la même mesure où la mangue est végétale. Ce serait ridicule de proclamer solennellement qu'une mangue est végétale, et de s'en plaindre. En revanche, la sexualité ne peut pas être violente, elle est latente dans l'homme, que cet homme soit violent ou doux.

Par conséquent, le viol dont on parle tant de la femme par l'homme, n'est pas une " violence sexuelle ". Il est plutôt le fait d'une faiblesse brutale, incontrôlée, maladive à tous égards (moralement, physiquement, psychiquement). Pourquoi alors initier toute une campagne internationale très coûteuse (le 08 mars et jours suivants à Kinshasa) dans le but de reprocher au malade d'être malade naturellement, sans lui proposer une remédiation conséquente quelconque.

LE 08 MARS EST DICRIMINATOIRE
Nous ne comprenons nullement comment l'on ne peut pas comprendre que la tapageuse propagande féministe " anti-viol ", ait elle-même violé nos médias, nos rues et la quiétude de nos saines dispositions spirituelles, spécifiquement en ces premiers jours de Mars 2004 ?
Surtout, nous ne comprenons pas comment a-t-on laissé cette campagne dénoncer la violence dite sexuelle (un non-sens) que subirait la femme congolaise de la part de l'homme congolais, sans critiquer tout autant la tendance discriminatoire de cette dénonciation qui, allègrement, passe sous silence le martyr subtilement imposé à l'homme par la femme dans la vie sociétale quotidienne.

Depuis de nombreuses années, nous nous appliquons rigoureusement, dans notre rayon personnel, à une politique rehumanisante et corrective au bénéfice de la " congolaise ". Notre politique a effectivement contribué, sans tambour, à assurer déjà à certaines " mamans, femmes et filles" congolaises leur promotion à l'égalité réelle des sexes, et leur affranchissement des contraintes coutumières rétrogrades, irrationnelles, et ce avant qu'elles entament l'ascension ultime vers leur réalisation sublime.

Nous avions donc personnellement levé l'option d'élever la femme aussi haut que l'homme (en tant que femme), de lui permettre d'atteindre des degrés plus haut que les degrés actuels des hommes, tant que la femme peut faire prévaloir des ambitions victorieuses en s'engageant, comme tout être humain, dans la compétition de tous les humains. De la sorte, l'homme qui supplanterait la femme, même dans une partie de boxe, le devrait à sa pugnacité et non à son genre sexuel.

Néanmoins, nous nous élevons avec véhémence contre une campagne pivotant sur quatre gros défauts, c'est-à-dire une campagne à la fois excessive (1), excentrique (2), injuste (3), et anti-grammaticale (4). Un des malheureux effets de cette campagne de mars 2004 en RDC aura été de présenter la quête actuelle de la femme congolaise sous la forme d'une vile et inutile protestation de galerie. Ce jour, nous examinons ci-après un des quatre défauts pré-rappelés.

EXCESSIVE ? OUI !
Cette campagne de Kinshasa a été décidément une exagération. Lorsqu'elle assimile les cas de viol à une chose qu'elle qualifie de " violence sexuelle ", fustigée avec violence par la " femme ", la campagne en a parlé avec une intensité vocale et graphique généralisée susceptible de fissurer les murs. On croirait que la moitié des hommes étaient de dangereux violeurs de femme. Alors que, de par le monde, les hommes qui se jettent furieusement sur des femmes au moyen d'un saut agressif par une fureur amoureuse-surprise et théoriquement indue (ou banalement appelé " viol "), atteindraient à peine la proportion d'un homme sur dix mille(1/10.000). Ce chiffre est au-dessus de la moyenne observée au Congo.

Cette évaluation un peu consolante est en inadéquation avec le top-niveau de l'alarme lancée par " nos femmes ". Nous pouvons dire qu'il y avait plus de nervosité que de révolte, et plus de révolte que d'indignation. D'où l'opinion s'est trouvée devant une révolte féminine sans objet. Donc, cette partie des objectifs thématiques de la dite campagne était un non-lieu.

Du reste, l'échelle des violeurs de femme est en nette régression en RDC, et cela continuellement étant donné les deux paradoxes ci-après : Premièrement, la prolifération exponentielle des moralistes professionnels et amateurs (évangélistes, animateurs des ONG d'éthique, leurs membres.) a eu son impact sur la réserve sexuelle, voire l'abstinence observée. Les ravages causés par le Sida ont également facilité la tache des moralistes.

Deuxièmement, ce " viol " là ne se justifie plus tellement, car les négociations pour la coopération intime, même muettes, ont moins d'achoppement qu'auparavant. La diplomatie du consentement de la femme s'est raffinée au point que cette dernière réussit à inviter d'être invitée.
Dans certains cas, elle parvient à soigner, par télé-suggestion, un prétendant timide, et même à le guérir de sa timidité par un traitement préventif dont seule la femme a l'art.

En d'autres termes, le nombre de femmes invincibles par des dragueurs doués a fort baissé. En outre, beaucoup de femmes, en plus grand nombre, n'ont pas succombé à la gesticulation pacifique des baratineurs mâles simplement parce que ces derniers, malhabiles, avaient mal abordé leur cible !

Sur les trois autres défauts à charge de la campagne des femmes congolaises de Mars 2004. (excentrique, injuste, antigrammaticale), nous communiquerons à l'opinion d'autres développements prochainement.
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A quand les tribunaux contre l'incitation aux viols?
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GISELE
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Inscrit le: 25 Mar 2004
Messages: 158

MessagePosté le: Mer 01 Sep 2004 02:19    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir !
Quelqu'un m'a demandé ce que signifait ma signature? Aussi je fait ré-emerger ce qui avait provoqué ma première inscription à grioo.com. J'étais alors loin de penser que je m'enchainait (volontairement) à ce forum.
Il y a un post sur les viols au Darfour. Dans un échantillon aussi varié que les grands lacs, l'afrique australe (Afrique du Sud), l'afrique centrale, l'afrique de l'ouest, tout particulièrement celle qui est en conflit où là où des militaires "mettent de l'ordre", la corne de l'afrique.... Bref on est concrètement en pature à la folie meurtrière des partisans du controle des femmes, et des bélligérants. Dégats collatéraux? C'est nous.
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