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Odyssées Noires, de Mountaga Fané Kantéka

 
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OGOTEMMELI
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Inscrit le: 09 Sep 2004
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MessagePosté le: Lun 20 Avr 2009 16:43    Sujet du message: Odyssées Noires, de Mountaga Fané Kantéka Répondre en citant

Moutanga Fané Kantéka, Odyssées noires - Amours et mémoire d'Outre monde : La main de Soumahoro et la mort d'un mythe, éd à compte d'auteur, octobre 2005
[Disponible chez ANIBWE]


Ce récit est très exubérant, prolifique, où les considérations biographiques de l'auteur sont au moins aussi amplement analysées que n'est étudié l'objet même du propos...

De cette profusion, de digressions en invectives, on a parfois un peu de mal à suivre la trame fondamentale du "récit". Mais alors quel récit ! Propement renversant quant au fond, même si pour la forme chacun verra en fonction de ses goûts...

En fait, tout ce tralala pour dire que j'en ai fait une petite note de lecture ici : http://www.afrocentricite.com/2009/04/soundjata-ou-la-controverse-manden/

...
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http://www.afrocentricite.com/
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Grioo
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Messages: 155

MessagePosté le: Mer 04 Nov 2009 18:25    Sujet du message: Répondre en citant

La rédaction a reçu un texte de l'auteur mis en question dans le post précédent. Il est publié ci-dessous :

-------------------------------------------------------------------------------


SPÉCULATION SUR LE LIVRE ''ODYSSÉES NOIRES'': AFROCENTRICITÉ OU DUPLICITÉ?

© Mountaga Fané Kantéka, copyright 2009

Si l’INTERNET a révolutionné le monde de l’information en brisant le joug des journalistes corrompus, il est aussi devenu le lieu de tous les ABUS. Surtout de la DÉSINFORMATION! Ainsi, le premier venu, sous le couvert de l’ANONYMAT , ose tenir des propos qu’il ne ferait jamais à visage découvert. Ainsi en est-il des « CRITIQUES » LITTÉRAIRES IMPROVISÉS, se livrant à une sorte de DICTATURE DE L’IGNORANCE, imposant leurs propres limites et lacunes comme la mesure.
À ce propos, j’ai pu lire sur le site « grioo.com » des commentaires sur mon livre ‘’Odyssées noires’’ que je vais répartir en 4 points afin d’en ressortir le NON-SENS :
— D’abord cet anonyme « critique littéraire » écrit : « Ce récit est exubérant, prolifique, où les considérations biographiques de l’auteur sont aussi amplement analysées que n’est étudié l’objet même du propos...»
-— Ensuite, il fait cet aveu de carence : « De cette profusion, de digressions en invectives</strong>, on a parfois un peu de mal à suivre la trame fondamentale du ’’récit’’»
— Après cet assaut de dénigrement et de demi-aveu, il s’empresse de faire ce revirement spectaculaire : « Mais alors quel récit! Proprement renversant quant au fond, même si pour la forme chacun verra en fonction de ses goûts »
— Il finit avec cette note de mégalomanie : « En fait, tout ce tralala pour dire que j’en ai fait une petite note de lecture ici. » Et il renvoie à ce lien :
http://www.afrocentricite.com/2009/04/soundjata-ou-la-controverse-manden/
On peut d’abord se demander pourquoi ce monsieur se donne-t-il la peine de faire une « note de lecture » sur un ouvrage qu’il a du « mal à suivre »? Doit-on se hasarder sur un sujet qu’on n’a pas apprivoisé? Et sur ce site « afrocentrique », en fait de « note de lecture », le « critique » improvisé tient un DOUBLE LANGAGE en prenant à son compte mes révélations pour détruire l’ouvrage de Djibril Tamsir Niane, dans une TENTATIVE D’ÉTUDE COMPARATIVE, sous le trompeur titre de « CONTROVERSE MANDEN ». Titre trompeur, parce qu’en l’occurrence il n’y a pas de « controverse », comme on le verra à la fin de cet éclaircissement.
Donc, cet anonyme « critique littéraire », se posant comme le GRAND ARBITRE d’une imaginaire controverse, soufflant le chaud et le froid, s’adonne à l’occasion à SES PROPRES SPÉCULATIONS. Et, PARADOXE, lui qui prétend que les « considérations biographiques de l’auteur » sont plus amplement analysées que « l’objet du propos » n’arrive même pas épuiser cet « objet du propos » décrété par lui, empruntant de REGRETTABLES RACCOURCIS…
Mis à part l’aspect DIFFAMATOIRE de pareilles spéculations et ses motivations psychologiques, on peut se demander si cet anonyme « critique littéraire » a vraiment compris le livre qu’il prétend analyser. Et c’est pourquoi je me vois dans la nécessité de faire cette MISE AU POINT.

AU SUJET DE « L’OBJET MÊME DU PROPOS »
Cet anonyme et malicieux critique improvisé, répondant au pseudonyme de K P, en voulant jouer au PÉDANT, fait un déplorable étalage de ses carences. Quand il parle de « l’objet même du propos » (de mon livre), les MULTIPLES TITRES mêmes de mon ouvrage sont une première OBJECTION à sa spéculation. Rien que la mention ’’ODYSSÉE’’ (qui invite à une exploration) devrait l’inciter à plus de prudence. Ajoutons à cela le PLURIEL employé dans le titre générique ‘’ODYSSÉES NOIRES’’. Ensuite vient le titre du premier tome ‘’AMOURS ET MÉMOIRE D’OUTRE-MONDE’’. Ici aussi, le mot « amours » est mentionné au pluriel et vient s’ajouter à « mémoire ». Pour finir, un sous-titre vient s’ajouter à cela : ‘’LA MAIN DE SOUMAHORO ET LA MORT D’UN MYHTE’’.
Cela fait déjà BEAUCOUP DE SUJETS pour qu’on puisse encore se risquer à parler d’UN « OBJET MÊME DU PROPOS »…
Pourtant, ce pédant bonhomme se contredit lui-même en qualifiant l’ouvrage de « prolifique » et en parlant de « profusion » tout en se plaignant que « l’objet même du propos » ne soit pas assez « étudié ». Comment peut-il donc parler d’ouvrage prolifique et de profusion, en s’attendant à « un objet même du propos »? Pourquoi ne parle-t-il pas plutôt « DES OBJETS DU LIVRE »? Ignore-t-il à ce point le sens de l’adjectif « prolifique » (synonyme de « fécond » et de « multiplicité »). Ignore-t-il le sens du mot « profusion »?
Ceci pour dire que cet ouvrage, comme l’indiquent ses multiples titres, parle de plusieurs choses. Et c’est pourquoi, il est divisé en 5 PARTIES dont une partie introductive intitulée ‘’CONFIDENCES DE DJINÈFOLO’’ et quatre autres subdivisions : LIVRE I (‘’LE NARRATEUR D’OUTRE-MONDE), LIVRE II (‘’AU CONFLUENT DES DEUX FLEUVES’’), LIVRE III (‘’LA MAIN DE SOUMAHORO ET LA CHUTE DANS L’UNIVERS INVISIBLE D’OUTRE-MONDE’’), LIVRE IV (‘’LA MORT DU MYTHE SONJATA’’). Cet ensemble étant lié par un fil conducteur qui aboutit à la faillite de la légende mandingue bâtie autour du personnage mythologique Sonjata (‘’Lion-voleur’’).
UNE PAGE HISTORIQUE QUI SE TRANSFORME EN UNE AUTRE ODYSSÉE

Quand le « critique » Ogotemelli mentionne son « mal à suivre » le récit, c’est un aveu de ses propres limites et de sa difficulté de concentration ou d’appropriation d’un texte écrit. Parce que dès la première page du livre, il est mentionné que : « Ce récit est un ’’PIÈGE HISTORIQUE’’ dans lequel sombre incidemment un ÉCRIVAIN DES SOUVENIRS qui, plongé depuis plusieurs mois dans l'écriture d'une truculente et extraordinaire HISTOIRE D'AMOUR vécue par un de ses amis, se voit soudain catapulté — c'est bien le mot — par une Main Invisible dans le fleuve tumultueux de MILLE ANS D'HISTOIRE INDIGESTE (mille ans de naufrage)... »
Et aussi sur la 4e de couverture elle-même : « ’’Le passé n’est jamais mort, il n’est même pas passé. ’’, écrivait William Faulkner. Et la vérité occultée par la version officielle de l’Histoire, favorisant injustement les vainqueurs du jour, finit toujours par surgir un jour. Le journaliste-écrivain Mouroudian Kantè de Massakèla - le Pays des Grands Chefs - l’apprit à ses dépens quand la Main Invisible de son mythique Ancêtre Soumahoro Kantè, le Dieu-Civilisateur, le surprit au détour d’une ODYSSÉE DE JEUNESSE et le propulsa dans les flots tumultueux d’une époque particulièrement sanglante de L’HISTOIRE DE L’HOMME NOIR »

On ne peut être plus CLAIR sur la trame de ce récit. Autrement dit, il s’agit du parcours d’un NARRATEUR qui, piégé par les dessous mystérieux d’une HISTOIRE D’AMOUR qu’il était en train d’écrire, et voulant ouvrir une simple PARENTHÈSE HISTORIQUE, se trouve incidemment embarqué dans de MULTIPLES ODYSSÉES qui s’entrecroisent et s’entrechoquent, des univers parallèles qui se chevauchent, et le transforme en redoutable ENQUÊTEUR HISTORIQUE, guidé par une MAIN INVISIBLE.
Il s’agit donc de multiples objets dont ce que l’anonyme « critique » appelle les « considérations biographiques de l’auteur ». Des considérations sans lesquelles cet ouvrage n’existerait tout simplement pas. Et cela aussi est mentionné dès la première page du livre et explicité notamment dans le Livre II, intitulé ‘’AU CONFLUENT DES DEUX FLEUVES’’ (deux fleuves d’une même histoire, l’un visible, l’autre invisible). Cette précision a été comprise même par des LECTEURS DE 13 ANS, originaires du… QUÉBEC!
Ce qu’il appelle « DIGRESSIONS » font donc parties intégrantes de ces Odyssées noires. Et ce qu’il appelle « INVECTIVES » ne sont que des répliques a des propos injurieux et infamants venant des FALSIFICATEURS DE L’HISTOIRE qui se comptent autant parmi les LEUCODERMES que parmi les NOIRS AFRICAINS eux-mêmes (qui ont inspiré à l’écrivain ivoirien AMADOU KOUROUMA cette regrettable sentence : « Les Nègres naissent mensongers…» (sic).).

AU SUJET DES « CONSIDÉRATIONS BIOGRAPHIQUES DE L’AUTEUR »

Quand l’anonyme « critique » parle des « considérations biographiques de l’auteur », qu’entend-il par « l’auteur »? Puisque l’ouvrage fait intervenir TROIS PERSONNAGES dont l’auteur Mountaga Fané Kantéka (qui n’intervient qu’au tout début dans la rubrique intitulé ‘’Avertissement de l’auteur’’ en guise d’avant-propos), le personnage DJINÈFOLO (l’instigateur du récit dont quelques extraits du journal intime sont publiés) et le narrateur et investigateur MOUROUDIAN KANTÈ.
Et ce sont ces deux personnages — Djinèfolo et Mouroudian — qui se livrent dans ce récit. Leurs rêves, souvenirs ou réminiscences servent d’outils au narrateur Mouroudian Kantè pour pénétrer l’histoire occultée de leur ANCÊTRE COMMUN. Et ces outils sont confrontés à d’autres sources moins personnelles dans une ENQUÊTE SANS PRÉCÉDENT s’appuyant sur une ABONDANTE DOCUMENTATION (tant orale qu’écrite) pour DÉCODER la tradition orale mandingue, briser la LOI DU SILENCE qui avait prévalu jusqu’à présent et extirper l’HISTOIRE ÉSOTÉRIQUE qui se cache dans une légende millénaire.
Et en termes quantitatifs les pages traitant de leur soi-disant « biographie » sont très insignifiantes à côté de ce que Klah Popo considère comme « l’objet du propos », c’est à dire les volets consacrés au démantèlement de la légende mandingue. Les LIVRES III et IV y sont consacrés. Soit 235 pages d’enquête (de la page 155 à la page 390) ! Bien plus que les 153 pages du légendaire récit de Djibril Tamsir Niane qui était jusqu’à présent la référence, notamment dans le milieu « afrocentrique »! Et les révélations qui en résultent sont assez déroutantes, au point de susciter l’engouement de ce site « afrocentrique » dont Klah Popo sert de « critique ».

DE LA CYBER-ESCROQUERIE

Chaque auteur est flatté de voir son ouvrage faire l’objet d’articles. Cependant, il y a des articles dont on se passerait volontiers, surtout quand ces articles se voilent de l’anonymat sur le cyber-espace et sont destinés plutôt à faire la PROMOTION DU SITE qui se sert des oeuvres écrivains pour se faire valoir et beurrer leur propre pain. Et cela devient plus alarmant quand ces torchons contribuent à embrouiller le lectorat et à amputer l’ouvrage de sa moelle et de son souffle, en y substituant une autre pensée et une autre haleine.
C’est malheureusement ce mal qui gangrène ces nouveaux cercles d’« intellectuels » noirs se disant ou se voulant « afrocentriques », inspirés d’une LECTURE MAL ASSIMILÉE des ouvrages de CHEIKH ANTA DIOP (qui, lui-même, n’a jamais prétendu qu’il avait épuisé toutes les questions sur le passé africain), se servent de ses travaux pour arriver à des fins souvent obscures, et s’empêtrant constamment dans de déplorables CONTRADICTIONS IDÉOLOGIQUES (en flirtant notamment avec certaines sectes hostiles à l’indépendance africaine). Et l’IRONIE veut que CHEIKH ANTA DIOP, dont on se sert comme bouclier, N’ÉTAIT POINT un « AFROCENTRIQUE » (selon la définition que le site en question donne de ce concept), puisque la plupart des SOURCES de Cheikh Anta Diop venaint des…OCCIDENTAUX. Et non des Africains!

Pour ma part, pour ce qui de mon ouvrage sur l’Histoire mandingue, celui qui ne maîtrise pas les parlers archaïques mandenka (malinké) et banmana (bambara) ne peut s’y hasarder. Pas même CHEIKH ANTA DIOP, s’il était encore vivant. Autant il excellait dans l’histoire égypto-nubienne, autant il était limité pour ce qui est de l’histoire mandingue proprement dite, notamment à cause de l’OBSTACLE LINGUISTIQUE, mais aussi parce que Cheikh Anta Diop a lui aussi succombé au MYTHE DE L’ÉCRIT, méprisant par moment la tradition orale, oubliant que ce qu’on appelle « tradition orale » peut être souvent les VESTIGES D’UNE HISTOIRE ÉCRITE (et vice versa). Spécialement pour ce qui est de la « TRADITION MANDINGUE » dont les acteurs sont issus d’une CULTURE DE L’ÉCRIT. Une autre bouleversante RÉALITÉ dont je réserve la démonstration pour le 2e tome dans lequel je souligne quelques MALADRESSES de cet éminent chercheur que fut CHEIKH ANTA DIOP (pour qui j’ai pourtant une profonde admiration, comme on peut le constater dans le 1er tome)…
Pour ce qui est de la prétendue « CONTROVERSE » avec le récit de Djibril Tamsir Niane, je renvoie les lecteurs à mon article intitulé ’’LA VÉRITÉ SUR L’HISTOIRE MANDINGUE : LES AVEUX DES GRIOTS ET LEURS COMPLICES HISTORIENS OU ETHNOLOGUES’’. Il y est notamment question de DJIBRIL TAMSIR NIANE qui n’a jamais prétendu qu’il écrivait l’« Histoire », mais la légende. Aux dernières nouvelles, j’ai appris qu’il a fait MARCHE EN ARRIÈRE, en corrigeant certaines énormités (notamment sur « Soumahoro »), APRÈS LECTURE DE MON OUVRAGE. Cela vient un peu TROP TARD. Il aurait dû le faire plus tôt et s’éviter bien de malheurs. Parce qu’on ne peut pas impunément mentir sur ces « GRANDS MORTS-LÀ », même sous le couvert de la légende. Même en sachant que ni « Soumahoro », ni « Sonjata », ni « Toura Makan », ni « Fakoli » ne désignent pas quelqu'un en particulier, mais des titres, des fonctions, des situations historiques, etc.
Aucun IMPOSTEUR ne peut s’autoriser à « mettre le pied de derrière devant le pied de devant », au Manden, sans en pâtir. Favoriser le cadet sur l’Aîné! Opposer l’Ordre des FILS (Les Lions Voleurs KÈTA) à celui des PÈRES (Les SOUMA-HORO, DIARA-SO, DYO-MANDÉ, KAMA-RA, KONA-RÉ, KAN-TIÈ, KONA-TIÈ, KONDEN, FANDEN, FANBA, etc.)!
Mountaga Fané Kantéka
Juriste, écrivain-poète et journaliste d’investigation

Mountaga Fané Kantéka:
juriste, écrivain-poète et journaliste d'Investigation
Auteur de ODYSSÉES NOIRES / AMOURS ET MÉMOIRE D'OUTRE-MONDE
LA MAIN DE SOUMAHORO ET LA MORT D'UN MYTHE
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Jeu 05 Nov 2009 12:16    Sujet du message: Répondre en citant

Eh beh, que de pain sur la planche !

Extraits à l'appui, je reviendrai maintes fois sur cette diatribe de Mountagana Fané Kantéka, qui est tellement persuadé d'avoir écrit le plus beau livre que la terre ait jamais porté, au point d'insulter un lecteur qui a dépensé de son argent et de son temps pour lire ses masturbations intellectuelles, assez délirantes par endroits...

Qu'ai-je fait de si grave?
J'ai acheté un livre dans le commerce, l'ai lu et ai voulu partager mon opinion après lecture avec quelques internautes : je ne me suis donc jamais présenté comme un "critique littéraire" et n'ai nulle part lu dans cet ouvrage qu'il fallait être une sommité littéraire pour oser en penser quelque chose...

Mais j'aurais dû me méfier, car il y a des génies qui ne supportent pas que de vulgaires anonymes lecteurs aient l'outrecuidance d'opiner sur leurs augustes brillantissimes productions littéraires : cher frère, tu ferais mieux de masser tes chevilles, parce qu'elles risquent de ne pas supporter plus longtemps ton incommensurable égo...

J'insiste : le simple fait d'avoir acheté ton livre et de l'avoir lu et relu m'autorise à en dire ce que je pense ; même si cela ne satisfait pas tes exigences en matière de critique littéraire. Que je l'ai compris différemment de ce que tu voulais dire aurait pu être un prétexte pour des échanges cordiaux (et enrichissants ?) entre un auteur et l'un de ses lecteurs. Mais tu préfères faire le malin en m'insultant depuis ta suffisance d'apprenti écrivain qui se voit tellement plus beau qu'il ne l'est...

Toute lecture est nécessairement sélective : ainsi, ce qui a particulièrement retenu mon attention dans ta profusion de thèmes, c'est ton procès en falsification contre, entre autres, Djibril Tamsir Niane et Youssouf Tata Cissé à propos de la version devenue classique de "l'épopée mandingue"...

Le reste de tes élucubrations fantasques me touche une couille sans en remuer l'autre ; c'est pourquoi j'ai zappé : depuis Le Cahier... d'Aimé Césaire, les apprentis surréalistes de ton acabit m'ennnuient ; c'est pourquoi je m'en suis tenu à ce qui me semble être vraiment (à mon humble goût d'anonyme lecteur, pas si anonyme que ça au demeurant...) le must de ton texte, à savoir cette controverse historiographique qu'il introduit en sapant les bases de la version classique de l'histoire de Sunjata versus Samohoro...

Que cette manière de traiter ton oeuvre ne te convienne pas, c'est tes oignons : je n'avais pas besoin de ta permission pour l'exprimer ; et évidemment n'ai aucunement l'intention de te la demander...


P.S.
Tu devrais me rembourser ta marge de bénéf sur les deux ou trois internautes qui, en lisant mon point de vue sur ta prose, se seraient hâter d'acheter ton ouvrage pour s'en faire leur propre idée. Ingrat, vas!!!
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Ven 06 Nov 2009 05:33    Sujet du message: Répondre en citant

Mountaga Fané Kantéka a écrit:
Si l’INTERNET a révolutionné le monde de l’information en brisant le joug des journalistes corrompus, il est aussi devenu le lieu de tous les ABUS. Surtout de la DÉSINFORMATION! Ainsi, le premier venu, sous le couvert de l’ANONYMAT , ose tenir des propos qu’il ne ferait jamais à visage découvert.

Sur ce forum, que je fréquente depuis belle lurette, je n'interviens que sous mon unique pseudonyme sur la Toile, à savoir Ogotemmêli. En revanche, la note de lecture ici vilipendée a bel et bien été signée sur mon blog de mon propre nom à l'état civil (que nombre de grioonautes ici peuvent attester comme tel) : KLAH POPO.
C'est donc ta mégalomanie qui veut faire croire que je me serais planqué derrière un pseudonyme pour "oser" ce que je "ne ferait jamais à visage découvert". Et qu'ai-je osé de si terrible?
Klah Popo a écrit:
Cette relecture de l’épopée manden est proprement renversante, et requiert davantage d’éléments d’information pour être consolidée ; toutes choses que l’auteur promet dans un second tome de son étonnant « récit », qui a des ingrédients d’un somptueux roman historique.

Chacun peut constater qu'il y a pire comme dénigrement d'une oeuvre que l'auteur croit tellement sublimissime ; tout comme effectivement il y a mieux au rayon des louanges incontinantes. Kantéka me reproche-t-il de ne lui avoir pas édifié une stèle en hommage à son immense génie littéraire????
Mountaga Fané Kantéka a écrit:
On peut d’abord se demander pourquoi ce monsieur se donne-t-il la peine de faire une « note de lecture » sur un ouvrage qu’il a du « mal à suivre »? Doit-on se hasarder sur un sujet qu’on n’a pas apprivoisé?

Ce monsieur se donne la peine de faire "une note de lecture", justement afin d'échanger avec d'autres lecteurs sur ce qu'il a eu "du mal à suivre" ; afin de partager ses sentiments à propos de ce texte "prolifique" et de connaître ceux d'aucuns : toute démarche banale de lecteur intéressé ou intrigué par ce qu'il a lu. Bref, pas de quoi fouetter un Wourou Fatôh!
Citation:
Et sur ce site « afrocentrique », en fait de « note de lecture », le « critique » improvisé tient un DOUBLE LANGAGE en prenant à son compte mes révélations pour détruire l’ouvrage de Djibril Tamsir Niane, dans une TENTATIVE D’ÉTUDE COMPARATIVE, sous le trompeur titre de « CONTROVERSE MANDEN ».

Que de calomnies! Je te mets au défit d'apporter la moindre preuve de ces allégations mensongères : j'ai cité à chaque fois la page exacte de ton texte qui fondait mon commentaire, donnant explicitement à comprendre au lecteur qu'il s'agissait certes d'un commentaire de mon cru, mais s'appuyant expressément sur la matière de tes "révélations" :
Klah Popo a écrit:
Mountaga Fané conteste avec virulence, voire acrimonie et invectives, cette version de l’épopée mandingue, en invoquant plusieurs arguments dont on rapporte trois principaux.

D’abord, le nom de Soundjata ne serait pas construit à partir de celui de sa mère, qui ne s’appellerait pas d’ailleurs Sogolon (p.305) : « Sogolon, ou sogolonba, qui signifie littéralement « celui qui connaît le gibier », n’était en réalité qu’un autre qualificatif de Sonjata [...] ». Ce surnom signifierait plutôt « Lion Voleur » (Sondyata), ainsi que l’auteur l’entend de la traduction littérale d’un extrait du récit de Wâ Kamissoko[4] (p.308)


Mountaga Fané Kantéka a écrit:
Titre trompeur, parce qu’en l’occurrence il n’y a pas de « controverse », comme on le verra à la fin de cet éclaircissement.

N'importe quel imbécile peut comprendre qu'en l'occurrence mon titre est un clin d'oeil à celui si fameux du livre de Djibril Tamsir Niane (Soundjata ou l'épopée mandingue) qui a popularisé ce qu'on peut appeler "la version classique" de l'histoire de Sogolon Djatta versus Soumahoro Kanté. En effet, "l'épopée" est ici emportée dans une "controverse" par les "Odyssées noires" ; et c'est exclusivement cette controverse qui m'a vivement intérssé dans ton travail ; en ce qu'elle contient de potentiel d'innovation historiographique "renversante"...
Qu'est-ce donc qu'une controverse, stricto sensu :
Le Petit Larousse, 2008, p.246 : "Discussion suivie sur une question, motivée par des opinions ou des interprétations divergentes : polémique."

Quand tu cherches trop palabre, tu finis par trouver...
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Sam 07 Nov 2009 03:08    Sujet du message: Répondre en citant

Mountaga Fané Kantéka a écrit:
AU SUJET DE « L’OBJET MÊME DU PROPOS »
Cet anonyme et malicieux critique improvisé, répondant au pseudonyme de K P, en voulant jouer au PÉDANT, fait un déplorable étalage de ses carences. Quand il parle de « l’objet même du propos » (de mon livre), les MULTIPLES TITRES mêmes de mon ouvrage sont une première OBJECTION à sa spéculation. Rien que la mention ’’ODYSSÉE’’ (qui invite à une exploration) devrait l’inciter à plus de prudence. Ajoutons à cela le PLURIEL employé dans le titre générique ‘’ODYSSÉES NOIRES’’. Ensuite vient le titre du premier tome ‘’AMOURS ET MÉMOIRE D’OUTRE-MONDE’’. Ici aussi, le mot « amours » est mentionné au pluriel et vient s’ajouter à « mémoire ». Pour finir, un sous-titre vient s’ajouter à cela : ‘’LA MAIN DE SOUMAHORO ET LA MORT D’UN MYHTE’’.

A jouer les génies littéraires, tu finis par t'embrouiller dans tes propres constructions. Un style brouillon que l'on retrouve à maints endroits de ton livre, ainsi que j'en rapporterai des extraits pour l'illustrer s'il me reste encore du temps à y consacrer, lorsque j'aurai répondu point par point à ta lettre d'insultes...

Tu parles de "sous-titre" : mais il ne s'agit pas que d'un sous-titre !
La formulation exacte est la suivante :
Citation:
Odyssées noires
- Amours et mémoire d'Outre monde : La main de Soumahoro et la mort d'un mythe
Récit

J'attire l'attention de chacun sur les "deux points" (: ) qui figurent dans cette formulation. Et propose ci-après l'interprétation qu'ils m'ont suggérée de cet intitulé...

En français, la ponctuation des "deux points" qui séparent deux propositions indique que la première des propositions est expliquée, précisée, voire définie, par la seconde...

En l'occurrence, par ces deux points, Mountaga Fané Kantéka donne à comprendre au lecteur KLAH Popo (entre autres interprétations possibles) que le sens profond (principal, ultime, etc.) de "Amours et mémoire d'Outre monde" consiste dans "la mort d'un mythe" rendue possible grâce à "La main de Soumahoro"...

En d'autres termes, et en tout cas après avoir lu et relu le livre, je pense pouvoir comprendre dès son titre que "l'objet même" de ce texte, c'est-à-dire le propos essentiel de l'auteur, sa principale préoccupation dans cet exercice littéraire "exubérant" consiste dans la mise à mort d'un mythe : l'épopée de Sundjata, dont il procède à une réinterprétation bouleversante ; qui, si elle était suffisamment étayée, introduirait une innovation historiographique majeure dans l'histoire ancienne de l'Afrique soudanienne...

Bref, la profusion de thèmes, l'inflation du titre, voire la prolifération des titres, n'interdit point à un lecteur d'en considérer un particulièrement ; a fortiori s'il s'agit de celui que l'auteur même indique comme étant prépondérant par la ponctuation (":") qu'il a utilisée...

D'ailleurs, à la lecture du livre, il ne fait aucun doute que la trame de ce "récit", son fil conducteur, consiste bel et bien dans la critique (sévère, parfois injurieuse) de la version classique de "l'épopée mandingue" : les périgrinations (souvent fantasmagoriques) par où passent le "récit", pour aboutir aux résultats (provisoires) de ce qui a l'air d'une enquête historiographique, peuvent intéresser certains lecteurs ou en ennuyer d'autres...

En tout état de cause, "Les moutons se promènent ensemble, mais ils n'ont pas tous le même prix" : la prolifération d'objets, sauf à n'être qu'une simple juxtaposition de ces objets, emporte une hiérarchisation thématique ; telle qu'il y en a qui sont auxiliaires par rapport à d'autres principaux. En conséquence, le fait que l'auteur s'embrouille tout seul dans ses "multiples titres" (tout comme il fait étalage de ses titres multiples : "juriste, écrivain-poète et journaliste d'Investigation
Auteur [...]") ne m'impressionne pas ; et surtout ne saurait me distraire de ce que j'ai retenu comme étant essentiel dans sa prolixité : c'est mon choix de lecteur, et c'est mon droit, de trier dans ce fatras ce qui rejoint le mieux mes propres attentes...
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Dim 15 Nov 2009 10:57    Sujet du message: Répondre en citant

Mountaga Fané Kantéka a écrit:
Pourtant, ce pédant bonhomme se contredit lui-même en qualifiant l’ouvrage de « prolifique » et en parlant de « profusion » tout en se plaignant que « l’objet même du propos » ne soit pas assez « étudié ». Comment peut-il donc parler d’ouvrage prolifique et de profusion, en s’attendant à « un objet même du propos »? Pourquoi ne parle-t-il pas plutôt « DES OBJETS DU LIVRE »? Ignore-t-il à ce point le sens de l’adjectif « prolifique » (synonyme de « fécond » et de « multiplicité »). Ignore-t-il le sens du mot « profusion »?

Tu es vraiment un brouillon : comment peux-tu opposer "objet même" à "multiplicité"? Et qu'en aurait-il été si j'avais écrit "objet unique"??? Tu es peut-être un génie de la langue française, mais certainement pas une lumière en logique...

Par "objet même" j'entendais évidemment "objet principal" ; ce qui suppose indéniablement qu'il existe d'autres centres d'intérêt dans le livre, qui pour moi sont auxiliaires par rapport à ce que j'ai retenu d'essentiel.

En conséquence, il n'y a pas d'antinomie entre "prolifique", "profusion" et "objet même"; sauf dans tes propres élucubrations...

Pour démontrer mon inconséquence, il t'aurait fallu expliquer que ce que j'ai retenu comme étant "principal" dans ton ouvrage est en réalité un thème secondaire, voire accessoire ; position qui serait particulièrement périlleuse à tenir, même par un écrivain fantasque...

Mountaga Fané Kantéka a écrit:
Ceci pour dire que cet ouvrage, comme l’indiquent ses multiples titres, parle de plusieurs choses. Et c’est pourquoi, il est divisé en 5 PARTIES dont une partie introductive intitulée ‘’CONFIDENCES DE DJINÈFOLO’’ et quatre autres subdivisions : LIVRE I (‘’LE NARRATEUR D’OUTRE-MONDE), LIVRE II (‘’AU CONFLUENT DES DEUX FLEUVES’’), LIVRE III (‘’LA MAIN DE SOUMAHORO ET LA CHUTE DANS L’UNIVERS INVISIBLE D’OUTRE-MONDE’’), LIVRE IV (‘’LA MORT DU MYTHE SONJATA’’). Cet ensemble étant lié par un fil conducteur qui aboutit à la faillite de la légende mandingue bâtie autour du personnage mythologique Sonjata (‘’Lion-voleur’’).

Eh bien! Ton "fil conducteur", c'est précisément ce que j'ai appelé "objet même". Mais si ça te chante, on peut le dire avec les mots que tu comprends le mieux ; ce qui ne justifie guère les tombereaux d'insultes...

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