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Afrique:Que faut il concretement pour une industrialisation?
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M.O.P.
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MessagePosté le: Ven 08 Avr 2005 00:50    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.nouvelobs.com/articles/p2067/a243856.html

Semaine du jeudi 17 juin 2004 - n°2067 - Economie

Surchauffe La croissance chinoise fait peur
Autoroutes vides, centres commerciaux déserts, les investissements non rentables et la folle envolée de l’activité effraient Pékin, qui tente de freiner le boom économique

De notre correspondant, Bruno Birolli

C’était un quartier de hutongs, les petites maisons traditionnelles en briques. Il y a trois ans, cet arrondissement de Chonwen, à l’intérieur de Pékin, a fait l’objet d’un plan de modernisation ambitieux, à l’image de la Chine moderne que le Parti communiste veut construire. Les habitants ont été expropriés, les bulldozers ont fait table rase du passé et des milliers d’ouvriers ont ensuite bâti le futur. A l’arrivée, des kilomètres de centres commerciaux le long de l’avenue Liong Guang Lu. L’idée phare des promoteurs était de regrouper, dans un seul quartier, les commerces de même nature dispersés à travers Pékin. Les vendeurs de baskets avec ceux de survêtements, les magasins d’autoradios avec les distributeurs de pots d’échappement... Bref de rationaliser le commerce de la capitale. Mais la plupart des boutiques restent vides. Explication d’un des rares commerçants à s’être risqués dans l’aventure et qui le regrette: «Le mètre carré est trop cher. Donc pas de commerçants et pas de clients.» Et puis handicap de taille pour des centres commerciaux, le quartier n’est pas desservi par le métro. Les bâtiments laissés sans entretien se dégradent aussi vite qu’ils ont été construits. Au lieu d’exposer des objets à vendre, les vitrines poussièreuses annoncent sur leurs panneaux: «Eloignez-vous des façades! Chute d’objets!»Des dizaines de millions de yuans dépensés en pure perte dans ce projet fruit de la spéculation.
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Une exception? Partons à Weicun, près de Shanghai. La municipalité de cette petite ville au bord de la mer a eu une idée grandiose. Un ancien maçon recyclé dans la ferraille et devenu milliardaire l’a convaincue de niveler des rizières pour construire un complexe sidérurgique sur l’eau. Les cargos accostent au pied de l’usine et déchargent minerai et coke. Gain de temps et d’argent. La municipalité visait à faire de ce projet la plus grande aciérie de Chine: 450 millions d’euros ont été investis. Les promoteurs du projet viennent d’être mis en examen, ainsi que des responsables de la succursale locale de la Banque de Chine. La raison? Selon la loi, les investissements dépassant les 25 millions d’euros doivent recevoir le feu vert du Conseil d’Etat. Pour éviter un éventuel refus, la municipalité avait saucissonné ses emprunts en une trentaine de tranches inférieures au maximum autorisé. Ce qui la dispensait de demander l’aval de Pékin.
Deux cas parmi tant d’autres: aéroports internationaux fraîchement inaugurés où ne se posent que les oiseaux, autoroutes qu’empruntent de rares camions, tours de bureaux sans locataires dans des villes dépourvues de secteur tertiaire… La Chine grandit vite, au prix d’un immense gaspillage de ressources et de capitaux! Trop vite? Il y a peu, les experts se demandaient comment se ferait l’intégration de ce concurrent boulimique et ambitieux dans l’économie mondiale. Aujourd’hui son rythme de croissance trépidant et ses embardées inquiètent le reste du monde. Car la Chine est désormais un acteur majeur. Elle a alimenté l’année dernière à elle seule une partie de la croissance mondiale. Pour le Japon, elle est devenue une bouée de secours; pour la Corée ou Taïwan, elle a supplanté les Etats-Unis comme premier client et fournisseur… Bref, si la Chine s’enrhume, c’est la planète qui tousse.
Les 8% à 9% de croissance annuelle du pays ont permis à la population d’améliorer son niveau de vie. Selon la Banque mondiale, 400 millions de Chinois sont sortis de la pauvreté absolue en vingt ans. Prenez ce village du Sichuan, dans le centre du pays, spécialisé dans les agrumes. «Il y a dix ans, nous avions à peine de quoi acheter des cigarettes, dit un petit commerçant. Aujourd’hui, la majorité des habitants possèdent un téléphone portable et une moto. La prochaine étape est une petite voiture par famille.» Aux quatre-roues, justement, Pékin s’y est mis. Il y a encore dix ans, on entendait dans les rues de la capitale le bruissement des roues de bicyclettes mal graissées. Aujourd’hui, le sujet de conversation préféré des Pékinois, ce sont les embouteillages. Mille voitures de plus se battent chaque jour pour un coin de macadam à Pékin. Et la Chine rivalise avec l’Allemagne pour le titre de troisième constructeur mondial.
Néanmoins le principal moteur de cette expansion n’est pas la consommation des Chinois. Ce développement frénétique est tiré à 70% par les investissements des entreprises. Certes la Chine nouvelle a besoin de routes, d’immeubles et d’usines. Mais une telle part des investissements dans la croissance ne s’est jamais vue dans l’histoire. Avec, à la clé de ces excès, des projets souvent peu rentables. Des chiffres? La Chine investit un peu plus de 40% de son PIB pour une croissance de 9%. L’Inde arrive presque au même résultat pour un montant d’investissements moitié moindre. Quant aux Etats-Unis, champions de la productivité, ils affichent une croissance de 4% en investissant 10% de leur PIB.
L’ampleur de cette surchauffe fait frémir. La Chine représente 4% de l’économie mondiale, mais elle a consommé l’année dernière 40% du ciment fabriqué dans le monde. Comme les cheminées d’usines fument à tout-va, elle vient de détrôner le Japon de son titre de deuxième plus gros consommateur de pétrole. La Chine a coulé 220 millions de tonnes d’acier, 60 millions de plus que l’Europe! Elle devrait en produire plus cette année que les Etats-Unis et le Japon réunis. Lorsque les hauts-fourneaux en construction entreront en activité, les capacités portuaires du monde ne suffiront pas pour livrer le coke et le minerai dont la Chine aura besoin. Ce surcroît de capacité ne s’accompagne pas de gains de productivité. Comme chaque province a mis son point d’honneur à posséder ses laminoirs, la Chine compte plus de 60 centres sidérurgiques majeurs (plus des milliers de microfours qui recyclent la ferraille…). Autre exemple de ce que les Chinois appellent, avec leur sens de la formule, les «investissements aveugles»: le téléphone portable. La Chine devrait en produire près de 200 millions cette année, soit le double de son marché intérieur. Que faire du surplus? L’exporter? Mais les fabricants chinois de portables sont des assembleurs de composants importés de Corée ou du Japon qui n’apportent aucune valeur ajoutée à leurs gadgets.
Ces «investissements aveugles» obéissent à une logique qui ignore les lois du marché et que détaille un rapport récent de Moody’s, la société d’évaluation des risques financiers. Pour nourrir des capacités industrielles croissantes, la Chine augmente ses importations de matières premières. Résultat: les prix de ces produits comme le fer ou le nickel grimpent en flèche. Les coûts de production flambent et les marges se réduisent. La sagesse serait de calmer le jeu. Au contraire, les industriels investissent dans de nouvelles capacités pour compenser en faisant du volume ce qu’ils perdent en marge! Combien de temps peut durer ce petit jeu qui défie les lois de la pesanteur? Au final, comme le note l’auteur du rapport: «A cause du niveau élevé d’endettement, une soudaine contraction de la croissance ou du crédit peut provoquer des faillites.» En clair, les banques chinoises déjà très fragiles courent un grand risque (voir encadré).
Les autorités de Pékin ont vu les nuages s’accumuler. Leur défi est d’organiser un atterrissage en douceur. En bref, de résorber les «investissements aveugles» sans tuer la croissance nécessaire à la création des millions d’emplois dont a besoin le pays pour absorber son surcroît de main-d’œuvre, dû notamment à l’exode rural. Si les autorités se montrent trop timides, les importations continueront de croître et le déficit commercial se creusera (2,2 milliards de dollars en mars)… Mais un coup trop sec sur le frein et le moteur peut caler. Wu Xiaoling, le gouverneur de la banque centrale, manie donc les appels à la prudence, demandant la «coopération de chacun», tout en prenant des mesures autoritaires: blocage du prix de certains produits, réduction des quotas de crédit alloués à certaines industries, gel des crédits à la sidérurgie, aux cimenteries, à la promotion immobilière… Le plus sûr moyen pour stopper certains investissements industriels risqués. Il a obtenu de timides résultats en mai: la croissance de l’investissement a ralenti de 34,7% à 18,3%, et celle de la production industrielle a très légèrement baissé de 19% à 17,5%.
«La gestion macroéconomique n’est pas très subtile, mais les autorités chinoises savent très bien faire avec les outils rustiques dont elles disposent», juge Tony Shale, président d’Euromoney, une société de services financiers. Dans tout autre pays, cette accumulation d’endettement financier malsain provoquerait la panique. Mais la Chine ne traverse pas sa première zone de turbulences. Depuis le début des réformes, le pays a déjà connu deux refroidissements. Et le moteur est ensuite reparti.
BRUNO BIROLLI


Bruno Birolli


Les banques au bord du gouffre
La principale menace qui pèse sur l’économie chinoise et la modernisation du pays? L’effondrement du système bancaire, en situation de quasi-banqueroute. La survie de certains établissements ne serait pas assurée s’ils n’étaient pas détenus et garantis par l’Etat. Selon les statistiques officielles, qui sous-estiment fortement la réalité, le système financier chinois supporterait 250 milliards de dollars de créances douteuses, soit environ 20% du produit intérieur brut (l’activité annuelle du pays).
Le problème des banques chinoises est d’être passé sans transition de l’économie planifiée à celle de marché. Autrefois le métier de banquier était simple. Il servait de caissier à l’Etat. Il répartissait l’argent en fonction des quotas de crédit alloués chaque année aux grands groupes industriels. Aujourd’hui, les banques doivent se débrouiller seules, et théoriquement prêter selon des critères de rentabilité. Ce qui suppose un réel savoir-faire dont ne disposent pas ces fonctionnaires. La décentralisation aggrave la situation. Beaucoup de décisions sont prises au niveau des provinces et des municipalités. Les agences des banques sont soumises aux pressions de la nomenklatura locale pour maintenir à flots des conglomérats industriels moribonds ou pour financer des projets de prestige.
Conscient des risques que fait peser le système bancaire sur la croissance, Pékin a lancé une restructuration du secteur tout en injectant des capitaux dans les établissements malades (20 milliards de dollars pour la Banque de Chine, une des principales du pays). Mais le temps est compté avec l’entrée du pays dans l’Organisation mondiale du Commerce. A partir de 2007, le marché bancaire sera ouvert aux étrangers.


Bruno Birolli
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MessagePosté le: Ven 01 Juil 2005 19:44    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.quotidienmutations.net/cgi-bin/alpha/j/25/2.cgi?category=all&id=1120168040

Economie : Révolution industrielle ?
Les membres du Comité nationale de suivi-coordination du programme intégré de développement industriel du Cameroun (Pic) ont été installés hier à Yaoundé...
B.R.M.




Révolution industrielle ?

Les membres du Comité nationale de suivi-coordination du programme intégré de développement industriel du Cameroun (Pic) ont été installés hier à Yaoundé, par le ministre de l'Industrie, des Mines et du Développement technologique, Charles Salé. La principale tâche assignée à cette structure constituée de 9 membres, est d'explorer, sur une durée de quatre ans, les stratégies pouvant permettre le développement du secteur industriel au Cameroun.
Il s'agit, entre autres actions, d'indentifier des secteurs prioritaires, de proumouvoir les investissements et l'accès au marché, ainsi que le développement des Pme, à travers le montage des projets fiables. Car, fait remarquer M. Noumsi, coordonnateur du Pic, "il y a beaucoup d'argent disponible à travers le monde pour financer des projets. Mais, les opérateurs éconmiques ne le demandent pas de la bonne manière". Afin de pallier ce problème, le Pic va bénéficier de l'appui technique de l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi). Ce Programme necessitera la mobilisation de près de six millions de dollards, soit environ 3,2 milliards Fcfa.
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MessagePosté le: Ven 01 Juil 2005 20:39    Sujet du message: Répondre en citant

http://www.terradaily.com/news/africa-05c.html

Analysis: Tech Transfer To Africa Doubtful



Analysis: Tech Transfer To Africa Doubtful


by Shihoko Goto
Washington DC (UPI) June 30, 2005
As leaders from the world's richest nations prepare to gather in the Scottish highlands next week, how the global community can unite to tackle poverty in Africa will be one of the biggest issues of concern for those watching the meetings closely.
For all the talk of debt relief and humanitarian aid to the continent, precious little has been said about the possibility of doing business in Africa and boosting technological transfer to some of the world's poorest countries, if at all.

Still, economists and even African leaders broadly agree donor aid alone will not be sufficient to get Africa's most impoverished nations back on their feet, no matter how generous the financial assistance might be.

Development economists are well aware Africa and Asia were on similar income levels as recently as the 1960s, but the wealth gap has only continued to widen over the years as East and Southeast Asia keep attracting technologically advanced investments within their own borders, which in turn allows countries in those regions to adopt that knowledge for their own gains, from producing televisions to automobiles to cell phones.

"Developing countries need foreign investment in addition to public foreign investment (from international financial institutions and the governments of wealthier nations), and they need technology transfer too," Sandra Polaski, director of the trade and development project at the Carnegie Endowment for International Peace in Washington, told United Press International.

At the same time, no country is too poor to benefit from trade, particularly if it allows countries to increase its technological knowledge as well, argued Christopher Preble, director of foreign policy studies at the Cato Institute, a think tank also in Washington.

"Every country in the world has something of value to the rest of the world," Preble told UPI, adding in the case of sub-Saharan Africa, petroleum and diamond resources were highly attractive to the wealthier nations.

At the same time, Preble acknowledged the lack of infrastructure, such as good roads and reliable energy supplies - in addition to corruption and weak rule of law - made many African countries less attractive to private investors, even though that has not necessarily kept them away from putting their money in other regions.

Indeed, even those multinational corporations that have kept Africa off their radar screens have expressed interest in putting money into conflict zones such as Iraq.

One executive at a U.S. blue-chip high-tech company told UPI, on condition of anonymity, that his company was "seriously considering" investing in Iraq, despite the continued violence and political instability, "because of the continued presence of the United States ... and potential of the Middle East."

When asked whether his company saw such opportunities in sub-Saharan Africa, he said there was not only less potential for a rapid growth in personal income in the region than in war-torn Iraq, but also the scant U.S. interest in the region made it appear "more as a charity case and not a business opportunity."

Polaski said instead of the United States and other wealthy nations from the Group of Eight industrialized countries simply boosting the amount of debt to be written off for Africa, they should consider boosting the international presence in the region and allow international organizations to take on a greater role to reassure potential investors.

She added there was much to be learned from Cambodia's experience, when the country's textile industry was allowed greater access to U.S. markets if it continued to abide by international labor regulations.

The International Labor Organization in Geneva, Switzerland, was tasked to monitor whether Cambodian factories were abiding by global standards on child labor and other issues. That action gave confidence to many foreign companies to invest in Cambodia, despite its being one of the poorer countries in the world.

Since that deal, six years ago, Cambodia's textile industry has flourished and is now the country's biggest employer, and Polaski suggested similar trade agreements could be made with African nations.

Direct international involvement in enterprise could "give more confidence to foreign investors...and do more for the country," including providing technological transfer necessary for sustainable growth, she said.

Jeffrey Sachs, a professor at Colombia University and one of the world's leading advocates for boosting aid to Africa, told reporters during a teleconference earlier this week he thinks simply sending food aid is not enough to improve the continent's economic outlook.

Building roads, supplying electricity and educating a trained workforce "are what makes a business environment attractive for the private sector," Sachs said.

Asked by UPI how technology transfer could improve Africa's growth prospects, he replied that with the right investments, "Africa would have the same kind of development that Asia is having right now."

At the same time, Sachs said, investments should be going not into areas that could lead to immediate cash gains but prolong the life of corrupt governments, such as the oil sector. Instead, the key priority areas were health, education, agriculture and infrastructure.

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