GrandKrao Bon posteur
Inscrit le: 17 Fév 2005 Messages: 889
|
Posté le: Mar 15 Sep 2009 15:03 Sujet du message: Petits Arrangements au CFCM |
|
|
En recevant Brice Hortefeux, cet organisme a attiré sur lui la caméra des médias sur une histoire que certains parmi eux préfèrent voir passer sous silence, pas de chance!
Citation: |
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/religion/le-cfcm-excuse-hortefeux-et-se-dechire-en-coulisse_786846.html
Le CFCM excuse Hortefeux et se déchire en coulisse
Par Claire Chartier, publié le 15/09/2009 09:10 - mis à jour le 15/09/2009 09:15
Les "regrets" ambigus de Brice Hortefeux ont eclipsé, lors de la soirée de rupture de jeûne du Conseil français du culte musulman, une autre polémique, plus feutrée, entre deux de ses figures.
C'était le "pitch" de la soirée, comme disent les pros du cinéma: qu'allait-dire Brice Hortefeux? En qualité de ministre chargé des cultes, le nouveau locataire de la place Beauvau était invité, lundi 14 septembre, à la soirée de rupture du jeûne du ramadan organisée par le Conseil français du culte musulman.
Pour sa deuxième soirée du genre, le CFCM avait fait les choses en grand: délaissant la mosquée d'Evry (Essonne), lieu de la cérémonie de l'an dernier, c'est dans le très chic et très parisien pavillon Dauphine, en bordure du Bois de Boulogne, que près de 200 invités avaient été conviés à déguster la chorba (la soupe rituelle): Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville, le représentant de la Ligue arabe, Nassif Hitti, ambassadeur de la ligue des Etats arabes, les ambassadeurs du Maroc et de l'Algérie, sans oublier évidemment la famille, au grand complet, des représentants des trois monothéismes, de Gilles Berheim, le grand rabbin de France, à Monseigneur André Vingt-Trois, le président de la Conférence épiscopale, en passant par leur homologue de la Fédération protestante, Claude Baty. Une soirée dans l'esprit du grand dîner annuel du Conseil français des institutions juives - dont le président, Richard Prasquier, disposait d'ailleurs, lui aussi, de son rond de serviette hier - le tout financé sur le budget de la Fondation pour les oeuvres de l'Islam de France, budget essentiellement constitué des fonds de Serge Dassault.
Après ses propos polémiques devant les jeunes de l'UMP à Seignosse, la semaine dernière - propos pour lesquels le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) veut faire citer le ministre devant le tribunal correctionnel - Brice Hortefeux ne pouvait laisser passer l'occasion de s'expliquer devant la totalité des cadres musulmans français venus l'écouter. Il s'est donc livré, en tout début de discours, à un exercice subtil et délicat: s'excuser, sans avoir l'air de le faire. "Je suis ému de penser que du fait d'un certain tohu-bohu médiatique et d'une interprétation totalement inexacte, des personnes - peut-être parmi vous - ont pu être blessées dans leur être ou leurs convictions, a-t-il lancé. Je veux donc dire mes regrets. Au-delà de cette polémique inutile et injuste, je veux exprimer mon respect pour tous les Français et tous ceux qui vivent sur notre sol, quelque soit leur religion et quelles que soient leurs convictions."
Une autre polémique, moins retentissante celle-là, mais curieusement assez proche par son objet, agitait le CFCM en coulisses. Vendredi après-midi, le 11 septembre, alors que les membres de l'instance débattaient du nombre et des représentants des différentes fédérations musulmanes à placer à la table du ministre, un sévère accrochage s'est produit entre Chems Eddine Hafiz, le vice-président du CFCM et avocat de l'ambassade d'Algérie, et Assani Fassassi, le secrétaire général de la Fédération française des associations islamiques d'Afrique, des Comores et des Antilles. Le ton est monté entre les deux hommes, au point que le premier aurait lancé au second: "Sale race!"
Maître Hafiz dément totalement ces propos. Assani Fassassi s'en est tout de même allé porter plainte dès le lendemain matin au commissariat du 8e arrondissement de Paris, ce qui a valu à l'avocat algérien d'être entendu par les agents, à une place assez différente de celle qu'il occupe habituellement face aux forces de l'ordre. Grâce aux efforts conjoints de président du CFCM, Mohamed Moussaoui, et des membres du ministère de l'Intérieur, dont Bertrand Gaume, le chef du bureau des cultes, la plainte a été retirée. Et les deux hommes, hier, ont fait comme si de rien n'était.
|
|
|