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Égypte négro-africaine : vérité historique ou récupération
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pinzu
Grioonaute


Inscrit le: 22 Sep 2009
Messages: 7

MessagePosté le: Mar 22 Sep 2009 21:44    Sujet du message: Égypte négro-africaine : vérité historique ou récupération Répondre en citant

Tidiane N'Diaye anthropologue, économiste et écrivain franco-sénégalais a écrit l'article suivant paru sur le site Africultures:
http://www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=8357

Égypte négro-africaine : vérité historique ou récupération afrocentriste ? Tidiane N'Diaye

"Contrant les préjugés eurocentristes véhiculés par des générations de chercheurs, des thèses "afrocentristes" furent forgées pour glorifier un certain passé des civilisations négro-africaines. Si certaines d'entre elles ont pu prendre, selon Tidiane N'Diaye, "quelques aises" avec la réalité historique, cela n'exclut pas l'indéniable apport de l'Afrique au patrimoine historique de l'humanité.

En des temps aujourd'hui révolus, les vainqueurs de l'histoire refusaient aux peuples dominés, tout apport significatif à l'évolution du genre humain. Ceci dans le but d'alimenter l'illusion de la supériorité culturelle européenne, afin de libérer l'histoire de sa civilisation, de tout apport venant de civilisations du Sud et souvent beaucoup plus anciennes. Dès qu'un monument d'une certaine importance était trouvé en Afrique par exemple, on l'attribuait systématiquement à quelques "Blancs" ou "Sémites" égarés dans ce "monde de sauvages." Ainsi dans la région du Sud du continent noir, entre l'actuel État du Zimbabwe, l'est du Botswana et le Sud-Est du Mozambique, les vestiges du Grand Zimbabwe (de Dzimba Zemabwé) furent au centre de bien des polémiques. Cette civilisation fut autrefois le siège d'un empire, qui couvrait les territoires du Mozambique et de l'actuelle république du Zimbabwe qui en prit le nom. Le Grand Zimbabwe est la deuxième grande civilisation africaine, après celle des Égyptiens, notamment en terme d'architecture. De nombreux chercheurs européens refusaient de croire, qu'une civilisation aussi avancée, pouvait être l'œuvre de populations négro-africaines. Toutes les spéculations sur ses origines, finiront par être balayées, par les premiers archéologues - guidés uniquement par une démarche scientifique -, qui fouillèrent le site. Il est établi depuis et reconnu par tous, que cette civilisation aux constructions pharaoniques, fut bâtie par un peuple africain. Il s'agit des Shona qui s'y implantèrent vers 400 avant notre ère. Ces vestiges témoignent visiblement, qu'il existait au sein de ce peuple noir, l'équivalent d'astronomes avertis - l'édifice jouit d'une orientation astronomique précise -, d'architectes doués, d'ingénieurs en construction en pierre et en génie civil, de mathématiciens, de maçons et d'urbanistes. Pour autant, les extravagances outrancières de Hegel, qui voulaient que les peuples d'Afrique noire, aient assisté en spectateurs à la marche de l'histoire, résisteront à l'épreuve du temps. Le continent africain sous domination coloniale, restera longtemps encore marginalisé au regard du patrimoine universel, victime des préjugés eurocentristes, qui étaient le lot de plusieurs générations de chercheurs.
Aussi, rien d'étonnant qu'a contrario, des thèses inverses - et dites afrocentristes -, furent forgées pour glorifier volontairement ou non, un certain passé des civilisations négro-africaines, quitte parfois, à prendre quelques "aises" avec la réalité historique. C'est ainsi que la plus ancienne civilisation s'étant développée sur le continent africain, allait à son tour, se trouver au centre d'une polémique non encore close. Tout en ne possédant pas d'historiens qui puissent être comparés à ceux des Grecs et des Romain, les Égyptiens n'en ont pas moins inventé un mode élaboré d'écriture, pour graver leur fabuleuse histoire, partout où il fut possible dans la pierre et reproduite sur les papyrus. Toutefois, le Papyrus de Turin, les Listes royales, La liste de Karnak, la Table de Abidos et la Table de Saqqarah, sont des supports qui pendant longtemps, ne livraient d'autres secrets que les noms de souverains avec leur durée de règne, sans nul autre détail. Ce "vide historique" constituait une "brèche providentielle" que certains chercheurs n'ont pas manqué d'exploiter. Comme pour les bâtisseurs du Grand Zimbabwe, une polémique soutenue devait longtemps opposer bien des égyptologues occidentaux, aux chercheurs africains Cheikh Anta Diop et Théophile Obenga, qui soutenaient des thèses opposées. Les premiers défendant le rattachement de la civilisation pharaonique à celles du Proche-Orient antique. Et les deux camps s'accusant réciproquement, de manquer d'objectivité ou de révisionnisme. Pendant longtemps, il ne se trouvait pas un Égyptologue faisant autorité, pour reconnaître l'origine négro-africaine de la civilisation de l'Égypte pharaonique. Alors que pour les scientifiques africains, cette réalité ne laisse aucun doute. A l'appui de leur thèse, ils avançaient comme preuves, les représentations des pharaons Narmer, Djeser, Khéops, Thoutmosis III, de la reine Tiyi et de son époux Aménophis III ainsi que de leur fils Akhenaton, qui tous étaient selon eux, des Noirs. Comment pouvaient-ils en arriver à une telle conclusion ? Ils tenaient également pour fait établi, que les ethnies Malinké et Soninké étaient originaires de la vallée du Nil. Les plus anciennes divinités de l'Égypte antique (l'Ibis, l'Oryx, le Faucon, le dieu Bès et le Sphinx) sont toujours célébrées en Afrique de l'ouest, notamment dans l'actuelle République du Mali où il existe des masques et des statuettes les représentant. Quant à l'étude linguistique comparative réalisée par le pr. Cheikh Anta Diop, elle révèle selon l'auteur, une parenté incontestable entre l'ancienne langue égyptienne, du moins ce qu'en révèlent les hiéroglyphes et certaines langues actuelles négro-africaines, comme le Wolof du Sénégal ou encore le Peul (usé par un peuple nomade africain), entre autres. Une telle parenté culturelle affirme le chercheur africain, se retrouve aussi bien dans la langue que dans l'art des Dogons et des Bozos du Mali, des Baoulés de la Côte d'Ivoire et des Mendés de la Sierra Léone, de même que dans les pratiques religieuses des Yoroubas et des Saras. Usant de méthodes scientifiques modernes, le Pr. Cheikh Anta Diop a procédé à l'analyse d'échantillons de peau de momies égyptiennes. Grâce aux rayons ultraviolets, il affirme avoir pu déterminer leur teneur en mélanine (élément de pigmentation) : toutes, selon lui, "se sont révélées noires de l'espèce de tous les Noirs que nous connaissons aujourd'hui." Un colloque initié par l'UNESCO et intitulé "Le peuplement de l'Égypte ancienne et le déchiffrement de l'écriture méroïtique" concluait à la fin de ses travaux, que pendant des millénaires, l'Égypte n'était pas habitée par un peuple sémitique et méditerranéen, comme c'est le cas de nos jours. Son peuplement était négro-africain. Lors de ce colloque, il fut également reconnu, que pour la langue et sur le plan culturel en général, l'Égypte pharaonique appartenait à l'univers négro-africain.




L'Afrique noire rehabilitée ?
La thèse centrale de Cheikh Anta Diop a été accueillie par les afrocentristes, comme la correction académique, de la falsification d'une histoire ancienne de l'Afrique. Elle suscita le plus grand enthousiasme dans ces milieux, qui continuent encore son exploitation, comme une mine intarissable et fabuleusement glorifiante de l'apport des peuples noirs au patrimoine universel. Le débat n'est cependant pas clos et reste dans l'impasse. La polémique continue de faire rage. Le sujet est devenu objet de récupération par les uns ou de cynisme négrophobique par les autres. Nous reconnaissons aussi, avoir été troublé par l'activisme intellectuel des tenants de cette thèse. Celui-ci ressemblait en fait, à une de ces démarches engagées et "victimisantes" dans le style : "l'Afrique merveilleuse, mère de l'Égypte noire, ancêtre de toutes les civilisations, mais dont l'héritage aurait été volé par les Blancs… Alors que l'Égypte étant réputée avoir civilisé la Grèce, donc les Noirs ont civilisé le Nord, l'Europe et ses Blancs arrogants." Nous avions choisi dans un premier temps, d'afficher une certaine distance, vis-à-vis de ces débats souvent peu académiques. Redoutant que sur cette question épineuse, la recherche scientifique ne s'érode, en se politisant, face à un afrocentrisme militant. Puis nous sommes nous demandé, si dans l'élaboration de la thèse de Cheikh Anta Diop, les règles les plus élémentaires de la rigueur méthodologique avaient réellement été respectées.
L'Afrique, berceau de l'humanité, est une réalité paléontologiqueet anthropologique aujourd'hui reconnue. Également dès les premiers millénaires de l'histoire de l'humanité - notamment au cours des périodes paléolithique et néolithique, le rôle tenu par l'Afrique fut de tout premier ordre. De nombreux peuples du continent noir - bien qu'usant de l'antique média de l'oralité -, ont mis sur pied des ensembles politiques, économiques et culturels des plus élaborés. L'Afrique a vu naître et s'épanouir des civilisations aussi prestigieuses que celles du Grand Zimbabwe, de la Nubie, de l'Éthiopie, de Ghana, du Mali, de Nok, d'Ikbo Ukwo, d'Ifé - au nord du Nigeria actuel - et qui ont livré pendant plus d'un millénaire, des chefs-d'œuvre parmi les plus exceptionnels et surprenants connus à ce jour, meublant les plus grands musées et que recherchent encore les plus avertis des collectionneurs du monde entier. C'est de cet apport inestimable au patrimoine historique de la grande famille humaine, que doivent s'enorgueillir les jeunes générations négro-africaines. Ce, pour mieux regarder devant, vers une véritable Renaissance dans un monde d'interdépendance culturelle des peuples. Aussi, peut-on se demander, quel besoin pour des intellectuels noirs, de revendiquer des cultures ou une civilisation qui ne serait pas véritablement "nègre" ? Selon Cheikh Anta Diop les Égyptiens se qualifiaient eux-mêmes de Khem (Noirs) et appelaient leur pays "Khémit." Ces qualificatifs furent-ils adoptés à cause du limon noir du Nil ou à cause de la population égyptienne qui était noire ? Une interrogation davantage légitimée par certains documents établis par des préhistoriens et qui parlent de l'existence, dans la région du Nil, d'une population se rattachant au groupe chamitique proche des Berbères, des Somalis et des Gallas. Ces écrits évoquent aussi l'arrivée en Égypte d'étrangers d'origine sémitique qui se seraient mêlés à cette population. Cette vague d'immigration serait venue (via la mer Rouge) de la péninsule arabique, selon certaines hypothèses ou encore de la Syrie via le désert palestino-sinaïtique, selon d'autres. La fusion de ces deux groupes ethniques, selon les tenants de cette thèse, serait à l'origine de la formation du peuple égyptien qui ne serait donc pas négro-africain. Aussi, nous examinâmes bien des archives concernant l'histoire de ce pays. Nous avons aussi consulté nombre de textes rédigés par les historiens et philosophes les plus cités - à défaut d'être les plus crédibles -, de l'Antiquité, tels qu'Aristote, Hérodote, le géographe gréco-romain Strabon (Voyage en Égypte) et Diodore de Sicile. L'un des plus célèbres voyageurs et sans doute ancêtre des historiens, Hérodote, ce Grec d'Halicarnasse en Asie mineure, visita l'Égypte vers 450 avant notre ère et lui consacra un ouvrage entier. Grâce à cet érudit, nous connaissons bon nombre de traits concernant la vie et les mœurs des Égyptiens. Il rapporte notamment ceci : "On dit que les Colchidiens sont des Égyptiens. Je le crois bien volontiers, pour deux motifs. Le premier c'est qu'ils sont noirs et qu'ils ont les cheveux crépus. Le second et le principal, c'est que les Colchidiens, les Égyptiens et les Éthiopiens sont les seuls hommes qui se fassent circoncire de temps immémorial, les Juifs et les Syriens l'ayant appris d'eux." Diodore de Sicile d'ajouter : "Les Éthiopiens disent que les Égyptiens sont l'une de leurs colonies qui fut menée en Égypte par Osiris. Ils prétendent même, que ce pays n'était au commencement du monde qu'une mer, mais que le Nil, entraînant dans ses crues beaucoup de limon d'Éthiopie, l'avait enfin comblé et en avait fait une partie du continent. Ils ajoutent que les Égyptiens tiennent d'eux, comme de leurs auteurs et de leurs ancêtres, la plus grande partie de leurs lois ; c'est d'eux qu'ils ont appris à honorer les rois comme des dieux et à ensevelir leurs morts avec tant de pompe ; la sculpture et l'écriture ont pris naissance chez les Éthiopiens (Histoire universelle, Livre 3.) Quant à Aristote, dont le ton semblait méprisant, notait que : "Ceux qui sont excessivement noirs sont couards, ceci s'applique aux Égyptiens et aux Éthiopiens." Et pour conclure avec Maspero, sans doute poussé par une démarche identique à la nôtre, qui résuma l'opinion de tous les écrivains de l'antiquité sur la "race égyptienne" en ces termes : "Au témoignage presque unanime des historiens anciens, ils appartiennent à une race africaine, entendez : nègre, qui d'abord établie en Éthiopie, sur le Nil moyen, serait descendue graduellement vers la mer en suivant le cours du fleuve." Voilà quelques-uns des témoignages sans doute dignes de foi. Force est donc - Au vu de ce qui précède -, de reconnaître que la thèse de Cheikh Anta Diop n'est nullement une construction hasardeuse ou basée sur des conjectures. Comme nombre de chercheurs africains ou de la diaspora, nous avions aussi fièrement campé et même longtemps diffusé cette thèse, que nous prenions en toute bonne foi - comme l'auteur pour tous ceux qui connaissaient l'honnêteté intellectuelle de ce grand pionnier -, pour certitudes scientifiques. Cependant, l'histoire et l'anthropologie n'étant pas statiques, d'autres pistes de recherches - du fait de découvertes plus ou moins récentes, négligées ou insuffisamment exploitées -, nous incitèrent à élargir encore plus, notre champ d'investigations en remontant le temps, vers une des périodes les plus nébuleuses de l'histoire de l'Égypte. Car comment expliquer l'essor fulgurant de sa civilisation, qui passe d'une période pré dynastique peu (ou pas) inventive, à un des développements culturels et scientifiques des plus fabuleux de l'histoire de l'humanité. Ce phénomène était-il exclusivement d'origine locale ? Autrement dit, dans l'approche de la civilisation égyptienne nombre de chercheurs - et particulièrement les tenants de la thèse de l'Égypte négro-africaine -, n'ont-ils pas négligé ou volontairement ignoré des apports - beaucoup plus importants ceux-là -, de peuples non africains ? Aussi, nous décidâmes à nouveau, de réexaminer la question, sous un angle affranchi certes des préjugés coloniaux du passé, mais aussi de toute forme de récupération afrocentriste. En fait au cours de la période pré dynastique, on ne trouve aucune trace de réalisations, prouvant un développement progressif de cette civilisation. Alors qu'elle connut un essor grandiose au début de sa période dynastique ou pharaonique, qui ne date en fait que de 3000 avant notre ère - avec l'unification du pays par le fondateur de la première dynastie (Narmer) -, sans doute grâce à un catalyseur longtemps non identifié ou négligé. Le tout était donc de savoir, quel a été ce catalyseur ?
Il est un fait établi, que ce pays fut plusieurs fois envahi, notamment par les Hyksos, peuplade "barbare" d'origine sémitique ou asiatique surgie du Proche et Moyen Orient ou d'ailleurs. Également en 525 avant notre ère, les Perses conquièrent l'Égypte avec Cambyse, puis avec Ataxerxés (343 avant notre ère.) Alexandre de Macédoine quant à lui, y fera une entrée triomphale en 332 avant notre ère, chassant les Perses avant d'y être couronné. À la mort du conquérant grec, l'un de ses généraux, Lagos, gouvernera l'Égypte. Ptolémée, fils bâtard de Philippe de Macédoine, y fonda la dynastie du même nom, établissant sa capitale à Alexandrie, avant les invasions suivantes notamment romaine.




La piste sumérienne
Cependant, une importante piste de recherches qui semble avoir été négligée, est celle d'une invasion de ce pays, beaucoup plus ancienne et qui remonterait vers la fin de la période pré dynastique. De sérieuses raisons incitent à penser que bien avant les Hyksos, Nubiens, Grecs ou Romains, d'autres envahisseurs seraient arrivés en Égypte, apportant avec eux un savoir technologique beaucoup plus avancé et qui serait le catalyseur de la civilisation primitive égyptienne et de son évolution future. Il est vrai que lors de sa période pré dynastique, il n'existait pas de récits tels que nous les connaissons de nos jours. L'écriture n'en était qu'à ses balbutiements. Mais si l'on se réfère à la religion et à l'iconographie royale des premiers monarques égyptiens, celles-ci révèlent que leurs Dieux et des rois légendaires, sont nés à l'est et venus d'un lieu appelé Île de l'embrasement ou de la flore. Or, vers l'est de l'Égypte et au-delà de la péninsule arabique, il y avait le royaume de Sumer situé le long des rives du Tigre et de l'Euphrate dans l'actuel Sud irakien. Dans le temple d'Osiris à Abidos, le dieu faucon "visiteur", est transporté sur un bateau par le roi égyptien lui-même. Ce dieu faucon Horus - dont le nom tire ses origines de Mésopotamie -, fils de Osiris, est l'un des mythes fondateurs de la civilisation pharaonique. Tous les premiers souverains de ce pays porteront son nom : Horus Narmer, Horus Hara dit le combattant ou Horus Jet (le serpent). Certains égyptologues se sont étonnés aussi, que dans l'armement des premiers Égyptiens, une massue révolutionnaire inventée en Mésopotamie, ait rapidement remplacé la massue discoïdale, devenant même le symbole de puissance des pharaons. On doit sans aucun doute cet apport aux nouveaux venus, que les Égyptiens appelaient les suivants d'Horus. Sans oublier l'architecture avec des constructions identiques et qui n'ont pu être inventées en même temps, à la même époque et à deux lieux distants de milliers de kilomètres. D'autres témoignages existent aussi, comme le couteau d'apparat découvert dans le Sud de l'Égypte, représentant d'un côté un personnage central portant un long caftan et un turban comme les dieux sumériens. On trouve ce même roi prêtre, exposé au musée de Bagdad. L'autre coté du couteau immortalise une bataille, opposant la flotte égyptienne à des envahisseurs venus à bord d'embarcations à haute proue au cours de la période pré dynastique. Dans l'Antiquité ces embarcations à haute proue étaient plus adaptées que les autres, pour la navigation en haute mer. Des tombes pré dynastiques égyptiennes contiennent énormément d'objets tous caractéristiques de la culture mésopotamienne archaïque héritée des Sumériens. La plupart de ces objets découverts en Égypte, l'ont été sur les sites de Nagada et surtout de Hierakopolis en Haute Égypte face à la mer Rouge. Et c'est en Haute Égypte que s'est développée la civilisation égyptienne, face à cette mer Rouge, par laquelle sont venus des peuples sumériens, en contournant probablement, par cabotage, la Péninsule arabique. Il existe un courant qui descend de l'Inde en période de mousson. Ils en ont certainement profité, à des moments de l'année où les vents tournent en mer Rouge, pour naviguer du Sud vers le Nord. Tous ces éléments témoignent de contacts indiscutables entre les peuples égyptiens et sumériens, probablement vers la fin de la période pré dynastique. Ces Sumériens avaient déjà bâti une civilisation beaucoup plus avancée que celle de l'Égypte pré dynastique. En fait, au Moyen-Orient, au bout de quelques milliers d'années, les pluies se faisant plus rares, les populations d'agriculteurs se concentrèrent dans une région en forme de croissant et qui prit le nom de "Croissant fertile." Ceci parce que, de grands fleuves - le Nil, qui traverse l'Égypte, le Jourdain, qui baigne la Palestine et surtout le Tigre et l'Euphrate dont le bassin forme la Mésopotamie -, y favorisent l'irrigation des champs et compensent la raréfaction des pluies. Et c'est là que les premiers signes de civilisation humaine sont apparus chez des peuples localisés dans ce Croissant Fertile. Tout a changé vers 12.500 ans avant notre ère, au cours de ce que les préhistoriens qualifient de "révolution néolithique." L'abondance de la nourriture ayant pérennisé la sédentarisation de nombreux peuples en ces lieux, suivra un véritable choc culturel avec la banalisation de l'agriculture, l'apparition de l'élevage et le développement d'une civilisation urbaine. Tous ces éléments ont été à la base de la formidable évolution des Sumériens, qui furent les vrais premiers fondateurs des civilisations humaines, 10 siècles avant Babylone et les Assyriens. Des deux millénaires qui s'écoulent entre 9500 et 7500 avant notre ère, il reste encore des vestiges remarquables comme celui du site de Mureybet, au bord de l'Euphrate (l'Irak actuel). Les Sumériens sont à l'origine d'une écriture cunéiforme et avaient bâti les premières cités - États monumentales comme URUK. Ils avaient déjà couché leur histoire sur des tablettes d'argile il y a environ 6000 ans. Leurs récits décrivaient aussi une histoire de la création qui ressemble étrangement à celle de la genèse.
Cependant si l'on peut émettre des doutes sur l'histoire - un brin fantaisiste -, de leurs "ancêtres extraterrestres" venus sur la terre c'est-à-dire les Annunakis, force est de reconnaître que leur civilisation était la plus avancée de l'époque. Bien avant les constructions monumentales égyptiennes, se dressait déjà en Mésopotamie, une pyramide dite "cimetière royal d'UR." Elle fut bâtie à étages, comme le furent par la suite, les premières pyramides construites dans la Vallée du Nil. C'était aussi une pyramide de conservation des corps, bâtie il y a plus de 4 600 ans, c'est-à-dire entre -2650 et -2600, selon les identifications des deux rois d'UR : Meskaladung et Akalamdung. Ces rois sumériens furent tous enterrés avec leurs richesses personnelles : bijoux, or, argent, mobilier, vaisselles et pièces d'art à la manière des pharaons égyptiens. Notons que vers cette même époque sumérienne, se mettaient au point en Égypte, les merveilles architecturales de Imhotep, bâtisseur - sur ordre du pharaon Djeser de la IIIème dynastie -, du domaine funéraire de Saqqarah et sa pyramide à degrés. Avec ce que nous savons des connaissances des Sumériens, celles-ci ont sans nul doute bénéficié aux bâtisseurs des pyramides d'Égypte. L'édification des monuments du plateau de Gizeh par exemple, n'est pas le fait du hasard. D'une précision étonnante, ces pyramides sont bâties à cheval sur le 30ème parallèle et bien alignées sur les quatre points cardinaux. Cette merveille architecturale incorpore mystérieusement la valeur transcendantale du nombre Pie (3,141 592 653 589 793 238), qui représente le rapport constant du diamètre d'une sphère à sa circonférence. Les architectes de ces merveilles connaissaient parfaitement la forme et les dimensions de la terre. En fait sur une des tablettes d'argile découvertes chez les Sumériens, notre système solaire est décrit avec une impressionnante précision. On y voit le soleil, la terre avec toutes les planètes autour c'est-à-dire ce que nous savons seulement depuis trois siècles. Ils connaissaient aussi, il y a 6000 ans déjà, l'existence de Pluton que nos astronomes n'ont découvert qu'en 1930. Ainsi, des millénaires avant Copernic et Galilée, les Sumériens savaient que nous n'étions pas le centre de l'univers. Cependant, leur civilisation très avancée n'avait pas de défenses naturelles, de montagnes ou de déserts. Elle fut bâtie sur une immense plaine bien irriguée installée au milieu des grands flux migratoires qu'ont traversés tous les peuples de l'Antiquité. Une région aussi fertile était forcément attirante. La plupart des conquérants venus d'Asie ou d'Europe y ont donc pris pieds. Des monarques ou une partie de ses populations a dû chercher ailleurs un havre de paix sous des cieux plus cléments comme le Nord de l'Afrique. Ils se seraient greffés aux populations locales, apportant une contribution inestimable à la civilisation égyptienne. Certes les récits d'historiens comme Hérodote ou Diodore de Sicile, apportent des éléments, pouvant faire penser que le fabuleux patrimoine historique de la civilisation égyptienne, pouvait trouver sa source en'Afrique noire. Mais il n'existe aucune preuve sérieuse, attestant que les Égyptiens étaient tous des Négro-africains, au moment où ils édifièrent leur prestigieuse civilisation. En fait, ce pays qui est un carrefour entre les peuples de la Méditerranée, de l'Afrique et du Proche-Orient, était habité à l'origine par des populations immigrant du Sahara, pour s'installer dans la vallée du Nil. À l'époque du Sahara verdoyant et fertile, vivaient dans la région d'abord des populations paléolithiques de type Cro-Magnon du Nord de l''Afrique. De récentes découvertes - notamment celles de Paul Sereno, professeur à l'Université de Chicago et explorateur pour le National Geographic -, faites dans un cimetière préhistorique, nous apprennent un peu plus sur le peuplement ancien de la région nord de l'Afrique. Entre 7 et 5 mille ans avant la construction des pyramides, les peuples de chasseurs-cueilleurs les plus anciennement installés en ces lieux - plus massivement au centre du Sahara -, furent les Kiffians et les Ténéréens. Puis à "l'ère sapiens", le Sahara connut un peuplement assez complexe avec un premier groupe formé de populations dites à "Têtes rondes", qui deviendront des Bovidiens mélanodermes, c'est-à-dire des Nègres purs parlant une langue dite nilo-saharienne. A cela on pourrait aussi ajouter les ancêtres des Peuls, Négro-africains déjà métissés et parlant le niger-kordofanien. Le groupe le plus important semble être celui des Protoberbères, proches des Sémites actuels et dont la langue afro-asiatique, appartient - comme celle des Sémites -, au groupe de langues longtemps qualifié de chamito-sémitique. Puis d'autres populations assez nombreuses, beaucoup plus avancées - et encore plus proches de l'ethnie assimilée "blanche" des Protoberbères, que des négro-africains -, arrivèrent dans la région. Ces nouveaux venus qui avaient domestiqué le cheval et mis au point un type de char, étaient probablement originaires déjà, du Croissant Fertile. C'est lorsque le climat devint plus aride, que la plus grande partie de ces "Tassiliens" immigrèrent dans la vallée du Nil copieusement irriguée. Elles constitueront le premier véritable peuplement de l'Égypte. Dans cet ensemble figuraient certes depuis toujours, des Nègres "mélanodermes" et les ancêtres des Peuls, mais devenus très minoritaires au fil du temps. Une partie de ces populations négro-africaines ayant rejoint la vallée du Nil, s'est aussi assimilée et fondue dans ce creuset initial, notamment au Sud.
Une étude minutieuse de certains crânes pré-dynastiques découverts dans le sud égyptien, à Abidos et à Hou, dévoile leur origine typiquement négroïde. D'autres découvertes d'effigies égyptiennes semblent confirmer aussi la présence de Noirs, dans ce pays. Toutefois, au cours d'une époque où sa population devint plus homogène, les Égyptiens figuraient les Noirs nubiens - pourtant voisins négro-africains les plus proches d'eux -, dans de nombreuses représentations, en "étrangers" différents. Ce qui n'est pas le cas pour les Libyens comme sur les Plaques de faïence de la tombe de Ramsès III. D'où la simplification abusive d'égyptologues européens, qui classaient systématiquement les anciens Égyptiens dans la "race blanche", parce que vivant au nord du Tropique du Cancer et dans la "race noire", les Nubiens localisés au-delà du Tropique. Enfin, dix-neuf siècles avant notre ère, une stèle fut érigée par Sésostris III et portait cette inscription : Frontière sud, stèle élevée en l'an VIII, sous le règne de Sésostris III, roi de Haute et de Basse-Égypte, qui vit depuis toujours et pour l'éternité. La traversée de cette frontière par terre ou par eau, en barque ou avec des troupeaux est interdite à tout noir, à la seule exception de ceux qui désirent la franchir pour vendre ou acheter dans quelque comptoir. Ces derniers seront traités de façon hospitalière, mais il est à jamais interdit à tout noir, dans tous les cas, de descendre le fleuve en barque au-delà de Heh. Tous ces éléments incitent logiquement, à penser qu'une population noire, n'a jamais été majoritaire en Égypte. Autrement comment expliquer que des 74 Millions d'Égyptiens actuels, on ne recense qu'une très infime minorité de Noirs, souvent qualifiés de "Abd" ou "Zenjis" (esclaves), par leurs compatriotes, parce que généralement descendants de concubines noires qui meublaient les harems des sultans au cours de la traite négrière arabo-musulmane. Il est vrai qu'à l'inverse de leurs compatriotes caucasiens, certains Égyptiens - comme beaucoup de Nord-Africains -, affichent des traits dits "négroïdes." Des études génétiques sur les populations maghrébines, révèlent aussi des traces "négroïdes" persistantes dans le patrimoine génétique des Maghrébins. Ceci dans un déséquilibre entre les lignées matrilinéaires sub-sahariennes qui représentent 25 % d'une part et d'autre part, des lignées patrilinéaires nord-africaines avec des pics a 40 %, notamment pour les Sahraouis et les Mauritaniens. Les lignées patrilinéaires sub-sahariennes (ou négroïdes) quant à elles, ne représentent qu'un infime pourcentage, voire inexistantes. Ce déséquilibre s'explique par un afflux massif de femmes sub-sahariennes (des harems), car les hommes nègres eux, étaient écartés de la reproduction du fait de castration massive, d'infanticide ou d'abstinence pour les rares "virils" généralement combattants." Enfin, la quasi-disparition des Noirs en Égypte, ne saurait s'expliquer par exode massif, fuite volontaire ou même par ce génocide que fut la castration généralisée des Noirs au cours de la traite arabo-musulmane. Ces bouleversements catastrophiques des peuples, n'ont au demeurant, jamais réussi dans l'histoire de l'humanité, à rayer totalement de la carte ethnique d'un pays, sa composante "autochtone" et originellement majoritaire. Les rescapés amérindiens et aborigènes en sont un témoignage vivant.




La 25ème dynastie d'Egypte, seule marque négro-africaine prouvée de la civilisation pharaonique
Du point de vue strictement historique et anthropologique, en dépit d'une présence avérée de populations noires dans l'Égypte antique - et beaucoup plus récemment en période d'esclavage -, la seule réalité qui demeure - quant à sa marque culturelle, économique ou politique -, est l'unanimité sur les origines ethniques des pharaons de la XXVème dynastie dite aussi "éthiopienne." La Négritude de ces monarques ayant régné dans ce pays est attestée par l'histoire. Parce que ces quatre souverains non égyptiens, étaient originaires du bassin de Dongola, dans le nord de l'actuel Soudan. Ces pharaons noirs de la dynastie couchite ont conservé à tort, jusqu'à une période récente, le nom de rois éthiopiens, qui leur avait été donné dans l'Antiquité, du mot grec aethiops qui signifie "face brûlée." Alors que la XXVème dynastie était bien Nubienne. C'est le roi Piyé Menkheperret (747-715), surnommé "le Vivant", fils du roi napatéen Kashta, qui fut à l'origine de cet exploit. Il avait organisé une expédition militaire le long du Nil pour défendre ses États, alors sous tutelle des souverains de l'Égypte du sud, la coalition des forces de l'Égypte du Nord avec les Libyens se précisant. Les Nubiens finiront par battre Tefnakht, pharaon de la XXIVème dynastie, et son fils Bocchoris. C'est l'issue de cette guerre qui conduira les Couchites nubiens à s'emparer du trône d'Égypte. Piyé, inaugura ainsi une lignée de pharaons noirs, qui sera celle de la XXVème dynastie, symbole de la seule véritable marque de pouvoir négro-africain dans l'histoire de ce pays. Dans cette région du continent noir, il y eut sans aucun doute cohabitation entre Négro africains et Protoberbères depuis les origines du peuplement du Sahara, comme le note la préhistorienne algérienne Malika Hachid (Le Tassili des Ajjers, préface de Théodore Monod.) Par la suite des interactions très étendues entre les peuples du Nord du continent et ceux de la partie subsaharienne et dans les deux sens, ont laissé des traces indélébiles. Et c'est probablement au cours de mouvements de populations, que les ancêtres des Peuls, éleveurs itinérants et nomades depuis presque toujours, ont diffusé au sein de nombreuses sociétés négro-africaines, des fragments de cultures et des croyances, qui se retrouvent aujourd'hui à la fois en Égypte et dans l'Afrique noire.
C'est à partir de ces éléments que spéculent certains chercheurs afrocentristes, qui se perdent en conjectures en cherchant à rattacher exclusivement la civilisation égyptienne à l'Afrique noire. Alors que les Égyptiens, comme la plupart des peuples du Nord de l'Afrique donnant sur la Méditerranée, échangèrent pendant longtemps - et probablement en priorité -, leurs connaissances et leurs expériences avec des peuples et des cultures du Moyen - Orient, de l'Europe et de l'Asie. Ce qui a ainsi logiquement engendré un développement culturel multicentré dans l'ancienne Méditerranée orientale. Il serait tout simplement illusoire, de chercher à "négrifier" cette civilisation, en éliminant ses apports sémitiques ou indo-européens, comme son héritage culturel. Elle eut des "marques" africaines, mais aussi d'autres plus importantes et venant de peuples non originaires du continent noir. Car si l'apport des civilisations négro-africaines - dans de nombreux domaines -, au patrimoine universel est aujourd'hui indiscutable, l'Afrique noire fut l'une des rares parties du monde ; longtemps restées hors de cette forme d'enrichissement "diffusable" et favorisé par l'écriture. Pendant que celle-ci bénéficiait aux peuples du Croissant Fertile, à ceux d'Europe et d'Asie, la plupart de ses sociétés sont restées et restent pour l'essentiel orales. Ceci explique, qu'elles n'aient pas véritablement profité à temps, des foisonnements scientifiques qui se jouaient chez les bâtisseurs de "Mésopotamie sumérienne", d'Égypte, de Grèce ou de Rome. Ce pourquoi sans doute, on ne trouve pas traces en Afrique subsaharienne - excepté le Grand Zimbabwe -, d'équivalents des vestiges de URUK, des monuments de Gizeh, de Abou Sembel ou même beaucoup plus proches de nous, de Venise ou de Constantinople. Parce que pour bâtir des civilisations comme celles de l'Égypte pharaonique, de Venise ou de Constantinople, on a besoin d'autres choses que de griots ou de marabouts. Aussi, l'Afrique noire ne saurait être historiquement, la source unique et culturelle de la civilisation égyptienne. Persister à vouloir démontrer le contraire, serait une de ces démarches peu scientifiques et que l'on pourrait assimiler à ce que Nietzsche appelait : "une tentative de se donner, comme a posteriori, un passé dont on voudrait être issu par opposition à celui dont on est vraiment issu" ? Au commencement du miracle égyptien, bien avant les invasions des Hyksos, Nubiens, Grecs et autres Romains, des peuples venus du Sud de l'Irak actuel, seraient arrivés en Égypte apportant avec eux un savoir technologique beaucoup plus avancé et qui servit de ressort au décollage de la civilisation primitive égyptienne et de son évolution future. Ces hommes furent réellement les premiers colonisateurs et probables initiateurs des temps dynastiques. Sans doute de la même manière que les apports des premiers immigrants Étrusques ont servi de catalyseurs à la civilisation romaine. On sait aussi qu'une part considérable de ce que nous attribuons à la civilisation grecque ancienne, avait eu des antécédents clairement identifiables dans des cultures voisines établies de longue date. Pour ce qui est de l'Égypte, l'historien juif du Ier siècle, Flavius Joseph, parlait déjà d'une immigration préhistorique de peuples mésopotamiens dans ce pays. Ces "immigrants bâtisseurs", le Livre de la Genèse les qualifient de "Fils de Cham" l'un des trois enfants de Noé, maudit par son père et que l'on aurait abusivement désigné, comme l'ancêtre des peuples noirs. La confusion avec une "Égypte négro-africaine" viendrait probablement de cette interprétation. Mais légende biblique ou vérité historique, ceci comme dirait Kipling, est une autre histoire…

Tidiane N'Diaye"

Mes connaissances en égyptologie ne sont pas encore solides, je ne peux donc répondre a ce monsieur de façon rigoureuse aussi je me permets de soumettre ce texte à la sagacité intellectuelle des membres de ce forum.
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MessagePosté le: Mar 22 Sep 2009 22:56    Sujet du message: Répondre en citant

UN RAMASSIS DE BETISES ET D'APPROXIMATIONS. DES DECONTRESENS, DES CONTRADICTIONS, UNE IGNORANCE ET UNE MECONNAISSANCE DE L'EGYPTE ET MEME DES ECRITS BIBLIQUES QUE L'ON COUVRE PAR DES OBJECTIONS CREUSES ET LE REFUS D'ACCEPTER DES EVIDENCES.
Moi j'ai envie de demander à ce Monsieur pourquoi ce ne serait pas plutôt la civilisation sumérienne qui a été colonisé par l'Egypte? pourquoi les dieux dont il parle ici ne sont pas plutôt d'origine egyptienne? Et avec ça ça ose remettre en question le travail d'obenga ou de diop.

ç'EST UN ARTICLE SCIENTIFIQUE ça? moi j'ai plutôt eu l'impression de lire la chronique d'un journaliste!
foutaise!! quand on ne connaît rien d'un sujet vudrait mieux la fermer!!
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Mar 22 Sep 2009 23:52    Sujet du message: Répondre en citant

Pinzu a écrit:
Mes connaissances en égyptologie ne sont pas encore solides, je ne peux donc répondre a ce monsieur de façon rigoureuse aussi je me permets de soumettre ce texte à la sagacité intellectuelle des membres de ce forum.

Par connaissances solides en égyptologie, je suppose que tu penses à :
- savoir lire les hiéroglyphes
- connaître un peu l'archéologie prédynastique de la vallée du Nil et des contrées limitrophes
- savoir distinguer des datations calibrées de supputations stratigraphiques obsolètes
- être capable de lire un travail de linguistique comparée, en essayant de comprendre de quoi il s'agit
- etc.

Si ce que tu entends par connaissances solides ressemble aux éléments que j'ai évoqués ci-dessus, alors tu peux constater toi même que Tidiane N'Diaye ne possède aucune "connaissance solide" de ce dont il cause : beaucoup de ronrons, mais aucune référence précise sur aucun point concret de la controverse. En somme, son opinion ne vaut pas mieux que celle de quidam, et le fait que celle-ci soit publiée par Africultures n'y change rien (au contraire...)...

1/ sur la langue : Diop et Obenga ont établi une parenté entre la langue des Egyptiens anciens et de très nombreuses langues d'Afrique. Quelle est selon Tidiane N'diaye la conséquence d'une telle parenté ? J'écarte volontairement le fait qu'il puisse récuser la validité des travaux de linguistique historique entrepris par Diop & Obenga, puisque son article n'en fait aucun cas...

2/
Citation:
le Pr. Cheikh Anta Diop a procédé à l'analyse d'échantillons de peau de momies égyptiennes. Grâce aux rayons ultraviolets, il affirme avoir pu déterminer leur teneur en mélanine (élément de pigmentation) : toutes, selon lui, "se sont révélées noires de l'espèce de tous les Noirs que nous connaissons aujourd'hui."

Depuis lors, d'autres travaux de biologie moléculaire sont venus confortés ceux de Diop : cf. l'équipe de Cavaly Sfroza, les travaux de Jean-Philippe Gourdine...

3/
Citation:
Aussi, peut-on se demander, quel besoin pour des intellectuels noirs, de revendiquer des cultures ou une civilisation qui ne serait pas véritablement "nègre" ?

Qu'est-ce qu'une civilisation "véritablement nègre" ? Que manque-t-il à celle de l'Egypte ancienne pour être telle???

4/
Citation:
Selon Cheikh Anta Diop les Égyptiens se qualifiaient eux-mêmes de Khem (Noirs) et appelaient leur pays "Khémit." Ces qualificatifs furent-ils adoptés à cause du limon noir du Nil ou à cause de la population égyptienne qui était noire ?

En toute rigueur, seule une analyse philologique du mot "Km.t" peut trancher ce point : elle a été faite par Oscar Pfouma, Alain Anselin, Théophile Obenga, Aboubacry Moussa Lam ; outre évidemment Cheikh Anta Diop. Que dit Tidiane N'Diaye de leurs arguments, dont visiblement il ne sait rien et n'a aucune compétence pour juger???
Voir ici : http://www.afrocentricite.com/2009/03/kame-l%E2%80%99egypte-ancienne-est-une-ethiopie/

5/
Citation:
Car comment expliquer l'essor fulgurant de sa civilisation, qui passe d'une période pré dynastique peu (ou pas) inventive, à un des développements culturels et scientifiques des plus fabuleux de l'histoire de l'humanité. Ce phénomène était-il exclusivement d'origine locale ? Autrement dit, dans l'approche de la civilisation égyptienne nombre de chercheurs - et particulièrement les tenants de la thèse de l'Égypte négro-africaine -, n'ont-ils pas négligé ou volontairement ignoré des apports - beaucoup plus importants ceux-là -, de peuples non africains ?

Si Tidiane N'Diaye avait un peu de connaissance de l'archéologie du Nil (ne serait-ce qu'en fréquentant la revue ARCHEONIL), il aurait su que le plus ancien Etat pharaonique n'est pas l'Egypte (T3 Km.t), mais la Nubie (T3 Sti) qui existait déjà 300 ans avant Narmer réputé fondateur du Double-Pays. Ainsi, avant de traverser des milliers de kilomèrtres pour aller chercher des "apports de peuples non africains", il lui aurait fallu questionner un pays mitoyen, qui a d'ailleurs plusieurs fusionné politiquement avec l'Egypte...

6/
Citation:
De sérieuses raisons incitent à penser que bien avant les Hyksos, Nubiens, Grecs ou Romains, d'autres envahisseurs seraient arrivés en Égypte, apportant avec eux un savoir technologique beaucoup plus avancé et qui serait le catalyseur de la civilisation primitive égyptienne et de son évolution future. [...] Bien avant les constructions monumentales égyptiennes, se dressait déjà en Mésopotamie, une pyramide dite "cimetière royal d'UR." Elle fut bâtie à étages, comme le furent par la suite, les premières pyramides construites dans la Vallée du Nil. C'était aussi une pyramide de conservation des corps, bâtie il y a plus de 4 600 ans, c'est-à-dire entre -2650 et -2600, selon les identifications des deux rois d'UR : Meskaladung et Akalamdung.

Ces passages sont particulièrment affligeants et cocaces : une civilisation exo-africaine "beaucoup plus dévelopée" à l'époque prédynastique, mais dont la pyramide serait datée SEULEMENT de -2650 selon des méthodes de datations fantaisistes. Pourtant, n'importe quel amateur d'Egypte Ancienne sait que le prédynastique est daté (au plus tôt) de la fin du IV è millénaire avant notre ère ; soit vers -3200 ; ce qui fait quand même plus d'un demi millénaire avant -2600 (qui coorespond plutôt à l'Ancien Empire). En somme des événements mésopotamiens datés au mieux du troisième millénaire ne peuvent pas raisonnablement expliquer ceux du Prédynastique égyptien daté du quatrième millénaire...

Dire que le reste du texte est du même tonneau : navrant...

7/ Ah, j'oubliais : les anunaki se disent également des Sag Sig, ce qui signifie des "faces brûlés", c'est-à-dire des Ethiops. Par conséquent, les plus anciens habitants de la Mésopotamie seraient eux-mêmes des Nègres. Et en effet, il est plus intelligent de penser que des ressortissants du "Berceau de l'Humanité", soient partis des Grands Lacs (aux sources du Nil), aient descendu la vallée du Nil jusqu'aux latitudes nubiennes, d'où ils auraient navigué sur la Mer Rouge à l'époque du Néolithique finisssant où le Delta du Nil n'existait pas encore, et où son embouchure se trouvait en déçà du Fayoum. En tout éta de cause, la rareté des indices matériels des relations commeciales (a fortiori politiques) - au IVè millénaire avant notre ère - entre le Prédynastique et la Mésopotamie est telle qu'il est proprement stupide d'expliquer la formation de l'Etat de T3 Km.t par ces (faibles) courants. Tandis qu'avec la Nubie il suffit de se baisser pour en rammasser (avant la construction d'un barrage qui en a enfouilli tant) : cf. les fouilles de Bruce Williams et celles de Günter Dreyer. Le premier a exhumé l'Etat pharaonique du T3 Sti, et le second a trouvé en Nubie un document portant les plus anciens signes hiéroglyphiques connus.

Au regard de cette dernière découverte (dite "brûle parfum de Qostul"), l'inanité des péroraisons de Tidiane N'Diaye reviendrait à ce que des Mésopotamiens "beaucoup plus avancés" avec leur écriture cunéiforme débarquent en Egypte et adoptent aussitôt un système d'écriture en usage à T3 Sti pour commencer à écrire des kilomètres de papyrus dans une langue n'ayant quasiment rien à voir à la leur...
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pinzu
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MessagePosté le: Mer 23 Sep 2009 09:05    Sujet du message: Répondre en citant

Merci OGOTEMMELI pour cet argumentation claire et concise.
Que conseilleriez vous à ceux qui souhaitent avoir une solide connaissance en égyptologie?
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Mer 23 Sep 2009 21:14    Sujet du message: Répondre en citant

pinzu a écrit:
Merci OGOTEMMELI pour cet argumentation claire et concise. Que conseilleriez vous à ceux qui souhaitent avoir une solide connaissance en égyptologie?

Déjà sur ce forum, on trouve tout plein d'informations et références bibliographiques : suffisamment de quoi à en savoir beaucoup plus sur le sujet que Tidiane N'Diaye...

Sinon, pour paraphraser un conseil donné au jeune Obenga par Diop : apprendre à lire et à écrire la langue égyptienne est une des voies les plus sûres pour mieux appréhender l'histoire ancienne et contemporaine de l'Afrique dite "Pays de l'Oralité". Ainsi, au lieu de perdre son temps en "ethnomachinchosologie", le jeune étudiant africain exilé en Occident devrait plutôt s'inscrire en égyptologie pour acquérir les bases de cette discipline académique, qu'il confronterait par la suite aux données des autres civilisations négro-africaines ; ne serait-ce qu'en fréquentant le fameux Histoire Générale de l'Afrique (8 tomes, éd. UNESCO)...

Je peux citer :

* Cheikh Anta Diop, Civilisation ou Barbarie, éd. Présence Africaine, 1981

* Yoporeka Somet, Cours d'initiation à la langue égyptienne pharaonique, éd. Khepera/Presses Universitaires de Dakar, 2007

* Babacar Sall, Racines éthiopiennes de l'Egypte ancienne, éd. L'Harmattan, 1993 (sauf erreur)

* Alain Anselin, La Cruche et le Tilapia, une lecture africaine de l'Egypte nagadéenne, éd. de l'UNIRAG, 1995

* Il y a aussi deux superbes revues : la Revue ANKH, et les Cahiers Caribéens d'Egyptologie, dont les références sont également disponibles sur ce site...
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Joseleñ
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MessagePosté le: Jeu 24 Sep 2009 07:45    Sujet du message: Répondre en citant

OGOTEMMELI a écrit:

Sinon, pour paraphraser un conseil donné au jeune Obenga par Diop : apprendre à lire et à écrire la langue égyptienne est une des voies les plus sûres pour mieux appréhender l'histoire ancienne et contemporaine de l'Afrique dite "Pays de l'Oralité". Ainsi, au lieu de perdre son temps en "ethnomachinchosologie", le jeune étudiant africain exilé en Occident devrait plutôt s'inscrire en égyptologie pour acquérir les bases de cette discipline académique, qu'il confronterait par la suite aux données des autres civilisations négro-africaines


Entièrement d'accord avec toi, mais le jeune étudiant exilé en europe ou même les vieux africains exilés en occident devraient apprendre à poser chaque brique d'une édifice qu'on veut construire ou refaire à sa place. Un paléontologue qui se met à rassembler des morceaux de pierres et des ossements pour redonner une forme à un fossile n'a pas sa place dans ce métier.

Et ce qui veut dire qu'un linguiste n'est pas un historien, ni un historien un linguiste mais l'un et l'autre peuvent additionner leurs connaissances pour avancer dans leurs recherches...

Ceci nous éviterait ce genre de confusion :
Zang (Afrique) et Zhan (Asie)
Fang (Afrique) et fan ou Fhan (Asie)
Tong ou ton (Afrique) et Thon ou Tong ou Ton (Asie)

Or l'historien qui n'est pas linguiste, insistera d'avantage sur la paléontologie, la stratigraphie, la géologie qui sont des domaines certes très coûteux, mais la solution imparable pour se situer au plus près de la réalité historique...


Dernière édition par Joseleñ le Jeu 24 Sep 2009 08:17; édité 1 fois
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Joseleñ
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MessagePosté le: Jeu 24 Sep 2009 07:56    Sujet du message: Répondre en citant

apophis a écrit:
y' a deux question qui me turlupine si nous avons créé l'egypte noire la nubie et l' ethiopie pourquoi la majorité de l' afrique noire n' a pa eu le meme rayonnement pourquoi rome qui a civilisé l'europe et que la nubie n'a pas fait en créant un vaste empire d'est en ouest

Pour paraphraser le post ci-dessus, ta question ne trouvera jamais ses réponses dans l'étude linguistique, en revanche la géologie nous renseigne d'avantage sur la répartition des populations africaines à une époque très reculée et si on confronte ses connaissances historiques aux probèmes des sols et des climats en Afrique, on peut émettre des hypothèses...

Une hypothèse n'est pas une affirmation, mais c'est déjà un grand pas dans la connaissance historique...

J'oublie un élément que je viens rajouter à mon post ( le logiciel grioo fait des miracles), la population africaine vient à peine d'atteindre le milliard d'habitants en 2009, ça ne te dit rien, tu dois aussi te demander ce que ce détail vient faire dans ta question, et pourtant cette information permet d'évaluer son nombre et sa répartition 2000 ans en arrière...
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pinzu
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MessagePosté le: Jeu 24 Sep 2009 10:06    Sujet du message: Répondre en citant

Merci OGOTEMMELI pour ces précieuses indications.Il ne me reste plus qu'à me mettre au travail.

Ce forum est une sacrée mine d'information.Le travail que toi et les autres membres de ce forum effectuez est exemplaire et gagnerait à être plus connu.Malheureusement il y a encore trop peu d'africains convaincus de la nécessité d'avoir une connaissance intime de la civilisation égypto -nubienne.


"Ainsi l’impérialisme, tel le chasseur de la préhistoire, tue d’abord spirituellement et culturellement l’être, avant de chercher à éliminer physiquement. La négation de l’histoire et des réalisations intellectuelles des peuples africains noirs est le meurtre culturel, mental, qui a déjà précédé et préparé le génocide ici et là dans le monde." Cheikh Anta Diop
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MessagePosté le: Jeu 24 Sep 2009 11:35    Sujet du message: Répondre en citant

pinzu a écrit:
Merci OGOTEMMELI pour ces précieuses indications.Il ne me reste plus qu'à me mettre au travail.

Ce forum est une sacrée mine d'information.Le travail que toi et les autres membres de ce forum effectuez est exemplaire et gagnerait à être plus connu.Malheureusement il y a encore trop peu d'africains convaincus de la nécessité d'avoir une connaissance intime de la civilisation égypto -nubienne.


"[b]Ainsi l’impérialisme, tel le chasseur de la préhistoire, tue d’abord spirituellement et culturellement l’être, avant de chercher à éliminer physiquement. La négation de l’histoire et des réalisations intellectuelles des peuples africains noirs est le meurtre culturel, mental, qui a déjà précédé et préparé le génocide ici et là dans le monde." Cheikh Anta Diop
[/b]

J'ai beaucoup apprécié Cette Vérité de Cheick Anta Diop
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MessagePosté le: Jeu 24 Sep 2009 11:48    Sujet du message: Répondre en citant

apophis a écrit:
y' a deux question qui me turlupine si nous avons créé l'egypte noire la nubie et l' ethiopie pourquoi la majorité de l' afrique noire n' a pa eu le meme rayonnement pourquoi rome qui a civilisé l'europe et que la nubie n'a pas fait en créant un vaste empire d'est en ouest


Je vais répondre à ta question... Tu sais, lorsque le peuple Africain évolué sur tous les plans est attaqué tout le temps et sans répit par des peuples leucodermes barbares à la morale guerrière et cela pendant des siècles... Ce peuple Africain devenu vulnérable a fini par se réfugier dans la forêt en tout abandonnant à la merci des Envahisseurs qui en ont profité pour voler, piller et détruire...

A l'origne, l'Afrique n'était peuplé que de Noirs allant de la Région des Grands Lacs jusqu'aux bords de la méditteranné actuelle...

Le nord de l'Afrique que les Arabes envahisseurs appellent pompeusement le Maghreb, la Lybie, l'Egypte n'ont été peuplés par les
arabes envahisseurs qu'en l'an 1200 ans de l'ère chrétienne...

Voilà pourquoi, l'Egypte, le Soudan, l'Ethiopie, la Région des Grands Lacs, n'ont pas pu participer au Rayonnement de toute l'Afrique... Ce n'est pas seulement d'aujourd'hui que nous sommes The Blacks Survivors...

Hotep le Frère

Force et Vitalité à nos Ancêtres....

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MessagePosté le: Jeu 24 Sep 2009 12:20    Sujet du message: Il n'est pas compétent Répondre en citant

Vraiment ce gars là est nul ! Je m'en étais déjà rendu compte lorqu'il a publié son livre sur l'esclavage.

Voici un article de la société anthropologique de Paris , qui date certes (1902), sur la présence des noirs en Chaldée et à Suse:


"De la race qui précéda les Sémites en Chaldée et en Susiane " , Dr Adolphe Bloch"

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bmsap_0301-8644_1902_num_3_1_6078?luceneQuery=%28%2B%28authors%3Aadolphe%5E5.0%29+%2B%28authors%3Abloch%5E5.0%29%29+AND+%28+%2Baccess_right%3A%28free%29+%29&words=adolphe&words=bloch&words=free





Un autre sur l'origine des Egyptiens 1903 ; "De l'origine des Egyptiens " ,Dr Adolphe Bloch:

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bmsap_0037-8984_1903_num_4_1_6514?luceneQuery=%28%2B%28authors%3Aadolphe%5E5.0%29+%2B%28authors%3Abloch%5E5.0%29%29+AND+%28+%2Baccess_right%3A%28free%29+%29&words=adolphe&words=bloch&words=free

T Ndiaye devrait se concentrer sur l'économie et laisser l'histoire aux vrais professionnels de chez nous ou ailleurs...
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MessagePosté le: Jeu 24 Sep 2009 17:31    Sujet du message: En parlande l'esclavage et autres Répondre en citant

Connaissez vous ce site :
http://www.grioo.com/forum/posting.php?mode=reply&t=11629&sid=edb4c142ea6960659c26990b0f4faef6

L’esclavage et des réparations ...
Par Franklin Johnston

vendredi 14 août 2009 par Administrateur


Nous continuons à nous tromper. L’esclavage n’est pas l’holocauste, juste la face hideuse du capitalisme.le président Obama a effectué la visite au Ghana. C’est bien, mais les africains ont besoin d’un "coup de pied dans le pantalon". Ils ont de vastes nations,des mines, des terres fertiles, de grandes rivières, une forte population, mais ne peuvent pas le mettre à profit . Il n’y a pas de progrès. Je suis un fier jamaïcaine, mais je ne peut pas être entièrement fier de l’Afrique jusqu’à ce qu’elle engendrera même-même une puissante nation - « Dem Nuh reddy !" Le Obama a visité le Cape Coast Castle (Carolusburg), un fort suédois d’esclaves construit en 1650. Ce Fort marque l’ère commerciale de l’Europe avec la baie d’Hudson au Canada avec le Fort St George de la ’East India Company’.le Canada et la Suède ont échangé des fourrures, des esclaves d’Afrique.Les commerçants anglais ont construit quelques forts, avec la complicité des marchands d’esclaves Ashanti qui ont dû alimenter les entrepôts et des stocks de leurs profits. Obama, lors de la visite a parlé de réparation, alors clarifions certaines choses :

(1) Qui doit payer ? Sans l’Afrique, nous ne pouvons pas deux fois pour les récompenser de collusion dans cette atrocité. Ils ont négocié pour les armes à feu, des tissus et des perles et en tant que "puce ne volent pas loin du bloc », on vit aujourd’hui, le troc d’armes à feu. En 1940, l’empereur Haile Selessie a dit à la Société des Nations, sa difficulté à l’abolir l’esclavage -car ça faisait partie de leur culture depuis des millénaires en Éthiopie. Il avait raison. La honte vient de l’Afrique qui a vendu de personnes.

(2) Pourquoi ne pas créer une commission "vérité et réconciliation" tribunal de La Haye ? Parlez au juge Patrick Robinson. L’argent est plus important que la repentance ? Tribunaux sont bonnes, mais la vérité est gênant ".

(3) Qui doit payer ? Les nations qui ont piègés, entreposés, vendus, achetés et utilisés les esclaves. Cela signifie que l’Afrique et neuf pays en Europe, certains en Amérique du sud, centrale et du Nord, au nom de la traite transatlantique. Autres questions, les pays arabes et l’Éthiopie devraient également payer la traite trans-Saharienne et l’esclavage de l’océan Indien via le Zimbabwe.

(4) Quelle est la meilleure stratégie ? Commencez avec la Hollande et une riche nation arabe - le premier a conscience des richesses et celle-ci ne fonctionne pas pour. Lorsque vous créez des pistes de ski dans un pays à 100 º F météorologiques et de nouvelles îles de l’océan pour le plaisir, vous devez payer.

Jamaica Observer

Franklin Johnston
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asher001
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MessagePosté le: Jeu 24 Sep 2009 20:12    Sujet du message: L'adresse Répondre en citant

L'adresse dont je parlais récemment :

http://www.fjn-123.fr/spip.php?article108
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Jeu 24 Sep 2009 22:01    Sujet du message: Répondre en citant

Joseleñ a écrit:
Entièrement d'accord avec toi, mais le jeune étudiant exilé en europe ou même les vieux africains exilés en occident devraient apprendre à poser chaque brique d'une édifice qu'on veut construire ou refaire à sa place. Un paléontologue qui se met à rassembler des morceaux de pierres et des ossements pour redonner une forme à un fossile n'a pas sa place dans ce métier.

Je me rejouis de te savoir d'accord avec moi. Mais je ne vois pas bien comment ce que tu écris peut s'accorder avec ce que j'ai dit...
Citation:
Et ce qui veut dire qu'un linguiste n'est pas un historien, ni un historien un linguiste mais l'un et l'autre peuvent additionner leurs connaissances pour avancer dans leurs recherches...

Ouais, mais un même savant peut être linguiste, historien, égyptologue, physicien ; exactement comme l'était Cheikh Anta Diop. Il n'y a donc aucune dichotomie entre les différentes disciplines académiques, telle qu'un étudiant ne pourrait pas en fréquenter plusieurs simultanément ou successivement dans son cursus. En tout état de cause, la pluridisciplinarité est indispensable en historiographie de l'histoire africaine...

Pour autant, je ne parlais pas de linguiste ni d'historien, car j'essayais de répondre précisément à la question de Pinzu relative à "solide connaissance en égyptologie" : je maintiens que l'apprentissage de l'écriture et de la lecture des hiéroglyphes est indispensable dans cette quête.

A cet égard, on se rappelle qu'il y à peine plus d'un siècle, tous les savants européens publiaient en latin et/ou en grec ; qu'ils fussent Allemands, Français ou Anglais. Les Européens considéraient alors que le matériau de base de leurs recherches scientifiques consistait aux archives de Rome et Athènes, dont la fréquentation était un prérequis pour quiconque voulait parler science.

Aussi, s'appuyant sur cette expérience historiquement documentée, Cheikh Anta Diop soutint-il que le matériau primaire de la recherche scientifique africaine (je dirais plutôt afrocentrée) consiste dans les archives égypto-nubiennes entendues comme étant "les humanités classiques" négro-africaines, dont l''exploitation efficiente et AUTONOME suppose nécessairement la lecture et l'écriture des hiéroglyphes...

Où tu peux constater à quel point toi et moi ne parlons pas du tout de la même chose...
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Jeu 24 Sep 2009 22:59    Sujet du message: Répondre en citant

Joseleñ a écrit:
apophis a écrit:
y' a deux question qui me turlupine si nous avons créé l'egypte noire la nubie et l' ethiopie pourquoi la majorité de l' afrique noire n' a pa eu le meme rayonnement pourquoi rome qui a civilisé l'europe et que la nubie n'a pas fait en créant un vaste empire d'est en ouest

Pour paraphraser le post ci-dessus, ta question ne trouvera jamais ses réponses dans l'étude linguistique, en revanche la géologie nous renseigne d'avantage sur la répartition des populations africaines à une époque très reculée et si on confronte ses connaissances historiques aux probèmes des sols et des climats en Afrique, on peut émettre des hypothèses...

C'est pourtant tout le contraire, la question de savoir quel est l'héritage de l'Egypte Ancienne en Afrique contemporaine ne trouvera jamais de réponse (satisfaisante) sans mobiliser la linguistique (historique africaine).

* D'abord, il y a un biais puéril dans la question telle qu'elle est formulée par apophis. Ce biais auquel nous tous succombons (à un moment ou à un autre) procède de notre aliénation épistémique, de notre eurocentrisme béat. Ce biais consiste en ceci : croire que tout ce que les civilisations ont à offrir de plus important réside dans leurs réalisations matérielles appréhendées à travers des vestiges mis au jour par l'archéologie, la paléontologie, la géologie, la stratigraphie et autres disciplines connexes. C'est ce matérialisme obtus, puéril, qui a conduit les Blancs à massacrer sauvagement des dizaines de millions de non-Blancs au cours des 500 dernières années, uniquement afin d'assouvir leur boulimie insatiable de biens matériels...

Or, dit Alain Anselin, "la langue est la boîte noire de toute civilisation". Or, selon Ferran Inesta :
Citation:
[...] le trait le plus caractéristique des sociétés africaines observées n'était peut-être pas tant leur organisation économique que leurs pensée et hiérarchisation politique [...] C'est pour cette raison que Cabral avait critiqué ouvertement non seulement les marxistes mais Marx lui-même dans sa réduction de l'histoire au modèle européen. Il est indéniable, comme le signalait Radcliffe-Brown (1969), que les changements opérés soit dans la structure politique soit dans la structure symbolique s'accompagnent de modifications dans l'ensemble du système social.

[L'univers africain - approche historique des cultures noires, éd. L'Harmattan, 1995, pp26-27]

Bref, l'essentiel de l'héritage égyptien en Afrique contemporaine consiste en institutions, pratiques, valeurs morales et spirituelles, dont les deux figures emblématiques sont la "Royauté Sacrée" et évidemment la Mâât : toutes chioses que la géologie ne permet pas de connaître...

Néanmoins, au strict point de vue matériel, la question d'Apophis comporte un autre biais, logique celui-ci. en effet, l'auteur répond négativement à une question aussitôt qu'il la formule, nous invitant subrepticement à fournir des arguments à son présupposé d'une "absence de rayonnement"...

Quand au IIIè siècle avant notre ère, les Ouest-Africains bâtissaient à Jenne Jeno des maisons en pierre à trois étages, où en était l'architecture des Celtes, Slaves et autres peuplades européennes??? Que n'avaient-elles imité Athènes ou Rome???

Bref, le présupposé de l'absence de rayonnement est fallacieux à plusieurs titres, au regard :

- des rares indices matériels attestés, notamment la statuaire Nok, les outils agricoles et autres ustensiles domestiques ou politiques (appui-tête, sceptres, peigne, etc.), voires des objets esthétiques comme les coiffures.

- de l'immensité des 30 millions de km2 d'Afrique, telle qu'il y a des limites physiques à la diffusion interregionale des techniques. D'ailleurs, si l'on traçait un cercle centré sur Memphis (Mn Nfr) une capitale politique de l'Egypte Ancienne dont le rayon serait la distance avec Dakar, ce cercle couvrirait d'immenses contrées non-africaines où l'héritage de la culture égyptienne est encore plus maigre qu'en Sénégambie...

En outre, trop d'Africains oublient que pendant 100 ans (1860-1960) de "pacifications" coloniales, les troupes impérialistes européennes ont brûlé d'innombrables agglomérations africaines, dévastant les indices matériels de tant et tant de cultures africaines. De surcroît, tant de siècles de chasse aux Nègres en Afrique ont provoqué de grands mouvements de populations fuyant "La férocité blanche", abandonnant des sites urbanisés que la luxuriance de la végétation (dans certaines contrées) a engloutis. Aussi la rareté des fouilles archéologiques sur le continent empêche de préjuger de son héritage matériel égyptien : un ami m'apprenait récemment qu'on avait découvert une statue de Wsr dans le bassin du fleuve Kongo...

En revanche, lors des nombreux mouvements migratoires et autres fuites des populations devant le feu des Blancs, les survivants purent emporter ce qui reste lorsqu'on a tout perdu : la langue, les us et coutumes ; toutes choses qui sédimentent dans le matériau linguistique, consacrant la langue comme "boîte noire" de toute civilisation, particulièrement des civilisations négro-africaines ravagées.

Voici pourquoi la linguistique historique africaine inventée par Diop et Obenga est une des plus importantes innovations scientifiques jamais réalisées en ce qui concerne l'historiographie de l'histoire de l'Afrique Noire...
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Ven 25 Sep 2009 06:10    Sujet du message: Répondre en citant

Apophis a écrit:
et l' amerique malgré l'arrivée des europeens il subsiste des vestiges et pour finir a propos de 100 ANS y'avait tellement rien que les europeens on tout detruit en l'espace de cent ans c'est chaud

Je croyais que tu cherchais sincèrement à t'informer, mais vois que tu crois tenir un argument imparable dans ce que tu tiens pour une absence d'indices matériels confirmant l'héritage de Km.t en Afrique subsaharienne. Soit...

Si au moins tu avais la moindre connaissance de ce qui existe déjà pour en juger :
- les plus anciennes pyramides africaines sont celles de la Nubie du T3 Sti, et non celles de T3 Km.t. Il en existe des dizaines dans l'actuel Soudan...
- le palais royal de Dongola
- les monuments religieux de la Nubie chrétienne
- le tombeau des Askia
- les poids akan à peser l'or dans la Fédération Ashanti
- la description par les voyageurs européens des XVIIè et XVIIIè siècles de villes africaines, dont certaines étaient au moins aussi belles à leur propre goût que les plus belles villes européennes de leur époque ; avec de larges avenues somptueusement aménagées. Sur ce point, tu peux lire Louise Marie Diop-Maes qui a rassembblé la plupart de ces témoignages dans son fameux ouvrage "Afrique Noire, démographie, sol et histoire" (éd. Khepera/Présence Africaine, 1996, chapitre 9, "Description de l'Habitat"pp.95-112)
- Mwenemutapa
- Etc.

Par ailleurs, de grâce, ne compare pas le volume des financements de fouilles archéologiques en Amérique Latine (la plupart des pays indépendants depuis la fin du XIXè siècle, et dominés par les descendants des colons européens) avec l'absence de la moindre politique de fouilles en Afrique subsaharienne : c'est à peine si certains pays africains veulent/peuvent financer de simples sondages...


P.S.
J'ai essayé de mettre en forme ton post pour une meilleure lisibilité.
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Nubian
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MessagePosté le: Ven 25 Sep 2009 08:19    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
les plus anciennes pyramides africaines sont celles de la Nubie du T3 Sti, et non celles de T3 Km.t. Il en existe des dizaines dans l'actuel Soudan...


Ogotemmêli

Ce point ci-dessus que tu as évoqué m'intéresse. J'avais des pistes pour affirmer que les pyramides de Ta seti étaient plus anciennes que celles de Ta Kemet, mais pas de preuves "concrètes".

Quelles sont les études plus ou moins récentes sur ce point précis ?

Merci
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Joseleñ
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MessagePosté le: Ven 25 Sep 2009 10:06    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
C'est pourtant tout le contraire, la question de savoir quel est l'héritage de l'Egypte Ancienne en Afrique contemporaine ne trouvera jamais de réponse (satisfaisante) sans mobiliser la linguistique (historique africaine).

Tu es libre de penser avec tes idées moi je te parle des techniques de recherche historiques qu'utilisent les plus grands laboratoire du monde et si tu as bien lu mon post j'ai énuméré certains inconvenients d'un système purement linguistique comme le tien. Au rythme où vont tes calculs tu risquerais te retrouver bientôt en Inde, et je te signale que L'Inde dans un passé lointain était rattaché à Madagascar y compris l'Amérique.
Or ce qui intéresse l'historien est la reconstitution des vestiges du passé pour comprendre et connaître l'origine de ce qui semble être les foyers de la civilisation africaine : la Nubie et le Zimbabwe, ce dernier regroupant toute la partie septentrionale jusqu'à Zanzibar...Personnellement, je suis tenté de penser ( c'est une hypothèse personnelle) que les bantu et les Fang viennent de cette région et que certains peuples comme les Sao qui ont un temps peuplé le Nord du Cameroun seraient venu du Nord-est et donc la Nubie...

C'est ce genre de discussions auquel je m'attends entre nous les nouvelles générations de chercheurs ou de futurs chercheurs...
Même CAD, depuis le paradis des intellos où il se trouve ne me contradira pas...Je n'ai rien contre le martèlement de la linguistique comme voie suprême pour reconstrituer le passé africain, mais je pense pour ma part que nous avons d'autres chats à fouetter...

Citation:
Ouais, mais un même savant peut être linguiste, historien, égyptologue, physicien ; exactement comme l'était Cheikh Anta Diop

Et comme il n'y a qu'un CAD tous les siècles, tu m'excuseras de te dire que nous ne sommes pas dans une chapelle ardente pour réciter nos prières mais pour approfondir chacun dans sa spécialité : les économistes à l'économie, les historiens à la paléontologie, graphologie, stratigraphie, géologie, géographie, les sociologues à l'ethnologie, anthropologie, ainsi de suite...


Dernière édition par Joseleñ le Ven 25 Sep 2009 10:41; édité 5 fois
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Joseleñ
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MessagePosté le: Ven 25 Sep 2009 11:42    Sujet du message: Répondre en citant

Ogotemmêli
J'ai effacé mon dernier post après m'être rendu compte que tu n'étais pas l'auteur du texte auquel j'ai répondu...

Citation:
Ce biais consiste en ceci : croire que tout ce que les civilisations ont à offrir de plus important réside dans leurs réalisations matérielles appréhendées à travers des vestiges mis au jour par l'archéologie, la paléontologie, la géologie, la stratigraphie et autres disciplines connexes. C'est ce matérialisme obtus, puéril, qui a conduit les Blancs à massacrer sauvagement des dizaines de millions de non-Blancs au cours des 500 dernières années, uniquement afin d'assouvir leur boulimie insatiable de biens matériels.

Ton texte est l'exemple même de ce que je dis...Aux théoriciens leurs théories, aux religieux leur spiritualité, aux historiens les faits historiques rien que l'histoire,...


Dernière édition par Joseleñ le Ven 25 Sep 2009 12:07; édité 1 fois
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Ted LAMOUR
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MessagePosté le: Ven 25 Sep 2009 12:01    Sujet du message: Répondre en citant

Je me réfère souvent aux romans de christian Jacq pour avoir un éclairage supplémentaire de la structuration de la société égyptienne d'antan,et je pense que ça peut aider.
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Quand tu penses à la vie, penses que tu vivras éternellement, quand tu penses à la mort, penses que tu mourras demain.
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Nubian
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MessagePosté le: Ven 25 Sep 2009 14:14    Sujet du message: Répondre en citant

la thèse sumérienne ou de la race dynastique , c'est aussi des conneries. Toby Wilkinson dans " Early Dynastic Egypt" (1999); ( voir aussi "Genesis of the Pharaohs: Dramatic New Discoveries Rewrite the Origins of Ancient Egypt", 2003 ) a démontré que la civilisation Kamite était né en Afrique et plus spécialement à Ta seti.

Un autre ouvrage sans concession est celui de Poe " Black Sparks and White Fire" il n'est que journaliste mais il a plus étudié le sujet que Ndiaye c'est clair.

Rawlinson, Cramer, Budge et plusieurs autres savent que les Sumériens n'étaient pas des sémites. Rawlinson les classent dans la famille coushite. Samuel Cramer reste muet sur le sujet tout en avouant que ces anciens sumériens n'étaient ni Indoeuropéens , ni sémites.

Ces coushites sumériens ont civilisés les sémites de la région du Tigre et de l'Euphrate.

T Ndiaye supporte les thèses des Eurocentristes en parlant de la thèse Sumérienne, qui avait été d'abord supportée par Flinders Petrie; ce dernier avait fini par se rétracter en avouant l'origine négro-africaine de Kemet et de ses premiers Fari, dont Narmer.

Cet article est un preuve de son amateurisme en Egyptologie mais aussi en Assyriologie...
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Joseleñ
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MessagePosté le: Ven 25 Sep 2009 14:36    Sujet du message: Répondre en citant

Au risque de m'écarter du débat voici quelques ruines de ce qui était la cité zimbabwéenne il y a plus de 2000 ans

:

Doc.unesco

Mais encore de quoi occuper la génération de nouveaux chercheurs africains:




C'est pour la stratigraphie dont je faisais mention plus haut :

Doc.unesco
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MessagePosté le: Ven 25 Sep 2009 15:42    Sujet du message: Répondre en citant

Ted LAMOUR a écrit:
Je me réfère souvent aux romans de christian Jacq pour avoir un éclairage supplémentaire de la structuration de la société égyptienne d'antan,et je pense que ça peut aider.


christian Jacq fait de la fiction cher ami !
Tu pourrais aussi bien te referer a stargate pour comprencre la civilisation des kemets.
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M.O.P.
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MessagePosté le: Ven 25 Sep 2009 15:52    Sujet du message: Répondre en citant

Une reference supplementaire a tes liens postes deja plus haut:

Arrow Livre: Dieulafoy L’Acropole de Suse : d’après les fouilles exécutées en 1884, 1885, 1886, sous les auspices du Musée du Louvre (1890)
Ou le chef des fouilles Dieulafoy conclut que les premiers habitants etaient des noirs, a partir des preuves de leurs fouilles.

1ere partie:
http://www.archive.org/details/lacropoledesused01dieu

2nde partie:
http://www.archive.org/details/lacropoledesused03dieu


Nubian a écrit:
la thèse sumérienne ou de la race dynastique , c'est aussi des conneries. Toby Wilkinson dans " Early Dynastic Egypt" (1999); ( voir aussi "Genesis of the Pharaohs: Dramatic New Discoveries Rewrite the Origins of Ancient Egypt", 2003 ) a démontré que la civilisation Kamite était né en Afrique et plus spécialement à Ta seti.

Un autre ouvrage sans concession est celui de Poe " Black Sparks and White Fire" il n'est que journaliste mais il a plus étudié le sujet que Ndiaye c'est clair.

Rawlinson, Cramer, Budge et plusieurs autres savent que les Sumériens n'étaient pas des sémites. Rawlinson les classent dans la famille coushite. Samuel Cramer reste muet sur le sujet tout en avouant que ces anciens sumériens n'étaient ni Indoeuropéens , ni sémites.

Ces coushites sumériens ont civilisés les sémites de la région du Tigre et de l'Euphrate.

T Ndiaye supporte les thèses des Eurocentristes en parlant de la thèse Sumérienne, qui avait été d'abord supportée par Flinders Petrie; ce dernier avait fini par se rétracter en avouant l'origine négro-africaine de Kemet et de ses premiers Fari, dont Narmer.

Cet article est un preuve de son amateurisme en Egyptologie mais aussi en Assyriologie...

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MessagePosté le: Ven 25 Sep 2009 19:03    Sujet du message: Répondre en citant

"Nations Nègres et Culture" & "Civilisation et Barbarie"

Ces deux oeuvres de Cheikh Anta Diop suffisent largement. Il faut lire et relire ces deux bouquins...
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MessagePosté le: Sam 26 Sep 2009 06:26    Sujet du message: Répondre en citant

Nubian a écrit:
Citation:
les plus anciennes pyramides africaines sont celles de la Nubie du T3 Sti, et non celles de T3 Km.t. Il en existe des dizaines dans l'actuel Soudan...


Ogotemmêli

Ce point ci-dessus que tu as évoqué m'intéresse. J'avais des pistes pour affirmer que les pyramides de Ta seti étaient plus anciennes que celles de Ta Kemet, mais pas de preuves "concrètes".

Quelles sont les études plus ou moins récentes sur ce point précis ?

Merci

Sur la toile, je crois que c'est une série de vidéos de Basile Davidson qui en parle. Mais l'étude plus ou moins récente que je connaisse est un dossier de la Revue ARCHEONIL daté de 3 ou 4 ans ; c'était le n°45 (de mémoire) qui faisait le bilan des connaissances archéologiques sur la Nubie...
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MessagePosté le: Sam 26 Sep 2009 07:19    Sujet du message: Répondre en citant

Joseleñ a écrit:
Citation:
C'est pourtant tout le contraire, la question de savoir quel est l'héritage de l'Egypte Ancienne en Afrique contemporaine ne trouvera jamais de réponse (satisfaisante) sans mobiliser la linguistique (historique africaine).

Tu es libre de penser avec tes idées moi je te parle des techniques de recherche historiques qu'utilisent les plus grands laboratoire du monde et si tu as bien lu mon post j'ai énuméré certains inconvenients d'un système purement linguistique comme le tien.

Joseleñ, je me permets d'insister : sur ce point précis mon propos visait à réfuter ton exclusion péremptoire ("jamais") de la linguistique historique africaine du nombre des "techniques de recherche" efficaces pour le terrain africain...

Il ne s'agissait donc pas pour moi d'opposer les unes aux autres (d'ailleurs, j'ai cité des travaux d'archéologie, de biologie moléculaire, etc.), mais de bien souligner que la linguistique historique africaine avait toute sa place dans l'ensemble ; et qu'à certains égards elle est prépondérante : nulle part donc je n'ai proposé un "système purement linguistique"...

Tu peux noter que tes "grands laboratoires" n'ont pas trouvé les similitudes anthropologiques entre l'Afrique contemporaine et Km.t : notamment la circoncision/excision, le nom totémique, la mise à mort rituelle du Fari/Fama, les rites de l'eau, etc. que Cheikh Anta Diop et l'école africaine d'égyptologie ont mises en évidence...

Par ailleurs, mon attitude procède aussi de considérations pragmatiques : le matériau linguistique est foisonnant et facilement mobilisable à moindres coûts en Afrique ; ce qui permet aux chercheurs africains de produire des résultats de tout premier plan malgré l'indigence infrastructurelle pitoyable des institutions de recherche africaines en moyens et techniques prisés par les "grands laboratoires". Il n'aurait pas été raisonnable d'attendre la disponibilité hypothétique de tels moyens et techniques avant de faire le gigantesque travail accompli par Diop et Obenga : le vrai chercheur, c'est aussi celui qui sait s'adapter aux conditions matérielles de sa recherche...

Tant et tant d'idéologues africanistes incompétents ont tellement décrié le foisonnement linguistique africain comme un "obstacle au développement" que je me rejouis de voir ces langues africaines mises par Diop/Obenga au coeur de la recherche scientifique la plus approfondie, grâce à une méthode/discipline appropriée inventée par ces deux illustres savants : la LINGUISTIQUE HISTORIQUE AFRICAINE. L'un des corollaires de cette innovation épistémique consiste au fait que tous les nigauds qui se prétendent historiens spécialistes de l'Afrique sans connaître le moindre mot d'aucune de ses "innombrables" langues sont à jamais démasqués comme étant de fieffés imposteurs ; et avec eux leur discipline académique de prédilection, l'AFRICANISME, qui n'est au fond qu'une vaste fumisterie...


Bref, l'enjeu scientifique et IDEOLOGIQUE de la linguistique dans la recherche scientifique qui s'intéresse à l'histoire de l'Afrique est proprement crucial. Dommage que tu sembles manquer l'importance d'un tel enjeu. En tout cas, s'il n'en tenait qu'à moi, la linguistique historique africaine serait introduite derechef dans les programmes d'enseignement en Afrique, dès le lycée : pour apprendre aux enfants à connaître scientifiquement les langues africaines, mieux comprendre les "réalités" que ces langues DISENT, et la manière de penser des locuteurs de ces langues. Connais-toi toi-même...

Citation:
Or ce qui intéresse l'historien est la reconstitution des vestiges du passé pour comprendre et connaître l'origine de ce qui semble être les foyers de la civilisation africaine : la Nubie et le Zimbabwe, ce dernier regroupant toute la partie septentrionale jusqu'à Zanzibar...

Encore une fois, je n'oppose pas les diverses disciplines : je les pense ensemble, notamment dans un cursus pluridisciplinaire où la linguistique historique africaine serait incontournable compte tenu de l'importance cruciale du "VERBE" dans les civilisations négro-africaines et de la disponibilité foisonnante d'un matériau linguistique africain longtemps laissé à l'abandon ; faute de méthode adéquate pour son exploitation. Or, la mise à disposition de cette méthode (la linguistique historique africaine) est une oeuvre majeure du génie scientifique négro-africain...

Bref, j'ai un ouvrage (que je pourrai retrouver) sur la signification mathématique des signes et symboles retrouvés sur le site de Zimbabwé : où les "tehniques" mathématiques, archéologiques, linguistiques concourent à résoudre une question d'histoire...
Citation:
Je n'ai rien contre le martèlement de la linguistique comme voie suprême pour reconstrituer le passé africain, mais je pense pour ma part que nous avons d'autres chats à fouetter...

Citation:
Ouais, mais un même savant peut être linguiste, historien, égyptologue, physicien ; exactement comme l'était Cheikh Anta Diop

Tu caritures mon propos : je n'ai pas parlé de "voie suprême". Pinzu a posé une question sur comment acquérir une connaissance solide en égyptologie, et je lui ai répondu que par dessus tout il est indispensable de savoir lire et écrire l'égyptien ancien, afin de trouver directement dans le texte original égyptien les données primaires constitutives de cette "solidité" de la connaissance. D'ailleurs, ma réponse semble l'avoir entièrement satisfait ; on aurait donc pu en rester là et revenir au sujet précis du topic...

Pour écrire son immense oeuvre sur "La philosophie africaine de la période pharaonique", Théophile Obenga n'a pas collectionné les "on dit" (les sources secondaires, tertiaires, voire les rumeurs, comme fait Tidiane N'Diaye dans son brouet) ; il s'est confronté directement aux archives originales égyptiennes grâce à sa maîtrise de la langue des Fari : ce que AUCUN africaniste ne peut faire, y compris tous ceux qui se prennent pour des gourous de la connaissance scientifique de l'Afrique, et tentent à ce titre d'empêcher les Africains eux-mêmes de parler de leurs propres affaires...


Citation:
Et comme il n'y a qu'un CAD tous les siècles, tu m'excuseras de te dire que nous ne sommes pas dans une chapelle ardente pour réciter nos prières mais pour approfondir chacun dans sa spécialité : les économistes à l'économie, les historiens à la paléontologie, graphologie, stratigraphie, géologie, géographie, les sociologues à l'ethnologie, anthropologie, ainsi de suite...

Tu ne m'as pas bien compris : j'ai cité CAD comme un exemple de pluridisciplinarité. Je n'ai donc pas dit que tout le monde peut maîtriser à un tel point plusieurs disciplines, mais que chacun peut (et devrait) s'intéresser à plusieurs disciplines pour mieux appréhender les "réalités" africaines. Imagines que tu me cites un grand historien africain (ex. Joseph Ki Zerbo) et que je te dise : "arrêtes, tu ne crois tout de même pas pouvoir devenir un historien de la trempe de Ki-Zerbo!? Tu ferais mieux de ne pas entreprendre des études d'histoire". Bref, être pludisciplinaire n'exige pas de le devenir aussi excellemment que Diop ; mais c'est plutôt le terrrain historiographique africain qui exige cette pluridisciplinarité. C'est d'ailleurs pour l'avoir compris (et évidemment pour en avoir les capacités intellectuelles) que Diop s'y est mis...
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Sam 26 Sep 2009 07:29    Sujet du message: Répondre en citant

pinzu a écrit:
Merci OGOTEMMELI pour ces précieuses indications.Il ne me reste plus qu'à me mettre au travail.

Ce forum est une sacrée mine d'information.Le travail que toi et les autres membres de ce forum effectuez est exemplaire et gagnerait à être plus connu.Malheureusement il y a encore trop peu d'africains convaincus de la nécessité d'avoir une connaissance intime de la civilisation égypto -nubienne.

"Ainsi l’impérialisme, tel le chasseur de la préhistoire, tue d’abord spirituellement et culturellement l’être, avant de chercher à éliminer physiquement. La négation de l’histoire et des réalisations intellectuelles des peuples africains noirs est le meurtre culturel, mental, qui a déjà précédé et préparé le génocide ici et là dans le monde." Cheikh Anta Diop


Pinzu : on s'est évidemment très vite compris ; c'est pourquoi d'ailleurs je ne suis plus revenu sur tes commentaires et remerciements que je reçois avec grand plaisir...

Bienvenu sur ce forum. Si riche, mais parfois si saoûlant. Mais c'est comme ça qu'on l'aime...

Bien Fraternellement
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Joseleñ
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MessagePosté le: Sam 26 Sep 2009 09:58    Sujet du message: Répondre en citant

OGOTEMMELI a écrit:
Tu peux noter que tes "grands laboratoires" n'ont pas trouvé les similitudes anthropologiques entre l'Afrique contemporaine et Km.t : notamment la circoncision/excision, le nom totémique, la mise à mort rituelle du Fari/Fama, les rites de l'eau, etc. que Cheikh Anta Diop et l'école africaine d'égyptologie ont mises en évidence...


Un peu de sérieux Ogo, quand sortiras-tu de ton côté naïf où tout est bien pour le meilleur des mondes ? Quels sont les laboratoires qui ont eu l'ingenieuse idée d'offrir aux populations africaines des études sur leurs pratiques ancestrales ? Etaient-ce des laboratoires ivoiriens ? gabonais ? camerounais ? nigerians ? ou kenyans ? Je présume que tu fais allusion aux laboratoires européens et américains, voire canadiens et quand bien même ils l'auraient fait pour quel intérêt ? Et pourtant tu lis comme moi que c'est ce que demande la jeunesse. Tu conviendras avec moi qu'elle semble proche de la technique que des totems et encore moins des rituels Fari ou Fama ni même tes coupures de zizi. Elle veut savoir pourquoi la technique a fui notre continent pour s'épanouir ailleurs...

Je ne vais pas me montrer sévère, mais moi j'y vois un échec cuisant...

Citation:
Bref, j'ai un ouvrage (que je pourrai retrouver) sur la signification mathématique des signes et symboles retrouvés sur le site de Zimbabwé : où les "tehniques" mathématiques, archéologiques, linguistiques concourent à résoudre une question d'histoire...

Merci de quitter ne serait-ce qu'un instant l'Egypte pour découvrir d'autres horizons du continent et comme je sais que la jeunesse de grioo n'a d'yeux que sur toi, mission accomplie Wink

Bon week-end...
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afrobeat
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MessagePosté le: Sam 26 Sep 2009 13:08    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Tu conviendras avec moi qu'elle semble proche de la technique que des totems et encore moins des rituels Fari ou Fama ni même tes coupures de zizi


Vraiment joselen arrête, Very Happy vous êtes grave dans ce forum!!
mes côtes vont se casser!! MDR!! Laughing Laughing Laughing
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ARDIN
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MessagePosté le: Sam 03 Oct 2009 20:21    Sujet du message: Répondre en citant

pinzu a écrit:
Merci OGOTEMMELI pour cet argumentation claire et concise.
Que conseilleriez vous à ceux qui souhaitent avoir une solide connaissance en égyptologie?

Slt Pinzu,
Il ne faudra pas te limiter a la lecture de livres d'Egyptologie si tu ne connais pas la langue egyptienne pharaonique parce que avoir une solide connaissance en Egyptologie suppose de connaitre l'Egyptien Pharaonique et ta langue africaine.
Ensuite, il faut connaitre, comprendre "l'esprit" qui va avec, c'est a dire, la philosophie, la cosmogonie. Car une fois que tu as lu un hieroglyphe ou un texte hieroglyphique, il faut interpreter le message.
Voila pourquoi je te recommande vivement Les cours d’Egyptologie et d’histoire africaine de l’Institut Khepera qui debutent le samedi prochain.
Voir ici pour plus de details.
Tu auras besoin de quelques ouvrages qui vont enormement t’aider :
Arrow Cours d’initiation a la langue egyptienne pharaonique de Yoporeka Somet
Arrow A Concise dictionary of Middle Egyptian de Raymond O. Faulkner
Arrow Egyptian Grammar d’Alan Gardiner
Arrow Parente Genetique de l'Egyptien Pharaonique et des Langues Negro-Africaines de Cheikh Anta Diop
Arrow Origine Commune de l'Egyptien ancien, du Copte et des Langues Negro-Africaines modernes de Theophile Obenga
Arrow La Philosophie Africaine de la Periode Pharaonique de Theophile Obenga
Arrow L'Afrique dans l'antiquite, Egypte Pharaonique/Afrique Noire de Theophile Obenga
Avec ces trois ouvrages, et une fois que tu auras acquis de solides bases, tu pourras facilement poursuivre ton apprentissage en solitaire, et tu seras surpris de la facilite avec laquelle tu apprendras, et le benefice intellectuel que tu tireras.
Un dernier conseil, si tu as des enfants, des neuveux, en bas age, offres leur cette opportunite d’apprendre la langue egyptienne pharaonique. Tu verras ce qu’ils gagneront plus tard sur le plan du raisonnement : un precieux atout!

Ca demande beaucoup d'engagement, d'investissement, de courage, d'abnegation, et au final, tu auras opere en profondeur, une solide reconstrution ontologique.
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pinzu
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MessagePosté le: Mer 14 Oct 2009 15:25    Sujet du message: Répondre en citant

Merci ARDIN pour ces précieuses indications.J'espère que nous parviendrons un jour à avoir un enseignement de masse de la civilisation égypto-nubienne afin d'atteindre au plus vite une masse critique d'africains maitrisant le sujet.
Un système d'apprentissage en ligne avec accès réservé aux personnes ayant payé une cotisation pourrait par exemple être mis en place par l'association Khepera.

Enfin c'était juste une idée comme çà.
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Mer 14 Oct 2009 20:04    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Par ailleurs, mon attitude procède aussi de considérations pragmatiques : le matériau linguistique est foisonnant et facilement mobilisable à moindres coûts en Afrique

Dans un topic sur Abidjantalk.com, Merykama a rapporté des extrait d'Obenga (Origine commune...) ; ce qui a permis à un interlocuteur peu habitué à la linguistique générale de répérer tout de suite des similitudes étonnantes entre sa propre langue maternelle et l'égyptien : en un coup d'oeil! Et quelles similtudes!
Deyoga a écrit:
Ce qui a donné le nom " Irié " chez les gouros et le culte consacré au Dieu soleil ==> " iri ban" se pratique encore aujourd'hui chez moi.
J'ai aussi lu le frère Mérikama qui a parlé de la terre ==> chez les gouros (enfin ceux de gohitafla, zuénoula) la terre c'est " tâ" , " to" et "trê ". La terre symbole de Dieu sous sa forme de protecteur. Le rituel du culte de Dieu (Dieu protecteur) commence toujours chez le gouro par l'invocation de Dieu (protecteur => is'ta cakra ==> Ishvar ==> Ishva'ra pranidan'a en sanskrit)
invocation : " Tôh trê tô tah ...." J'ai plusieurs fois vu mon père le faire. Comme pour " iri" ça a donné l'homonymie TAH. " Tah" est homonyme de la terre c'est le protecteur. Le "tah" chez les gouros protège contre toutes les formes d'attaque. C'est même quelque chose de très fort que les homonymes tah sont reconnaissable par le symbole de tah qu'ils portent au poignet sous formes de gourmette, et les autres personnes (qui ont trouvé refuge en tah) portent symboliquement une bague de "Tah".

Où l'on peut voir concrètement à quel point un enseignement généralisé de la linguistique historique africaine en Afrique produirait d'immenses connaissances sur nous-même...

Je suis revenu sur ce point en raison d'une intuition qui m'est venue en lisant un article en page d'accueil de grioo.com où il est question d'une certaine Hapsatou Sy : HAPSATOU, n'est-ce pas ce nom très glorieux en histoire de l'Egypte Ancienne généralement traduit par HATSHEPSOUT???
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OGOTEMMELI
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MessagePosté le: Jeu 15 Oct 2009 06:54    Sujet du message: Répondre en citant

apophis a écrit:
fascinant extraordinaire ogotemli t'a pas repondu a la question comment expliquer que des civilisations comme rome ou la grece ont civilisé l'europe et pas l' ethiopie et la nubie pour l' afrique de l'est et centrale, nok si quelqu' un s'y connaise me fasse decouvrir ce sera bien

J'ai pourtant répondu un peu à ta question :
- L'héritage des anciennes civilisations de la Vallée du Nil dans les auyres régions de l'Afrique procède moins de culture matérielle que de culturelle intellectuelle, cosmogonique, linguistique ; voire onomastique et toponymique...
Par exemple, les Soninke d'Afrique de l'Ouest sont des Soona Nke, c'est-à-dire des ressortissants de Soona qui est le nom kama d'Assouan...

- Pour ce qui concerne l'héritage matériel, les recherches archéologiques sont tellement peu développées en Afrique qu'il existe certainement beaucoup moins d'indices matériels découverts que ce qu'il reste à découvrir : donc, au boulot...
Pour autant, Aboubacry Moussa Lam a publié L'unité culturelle égypto-africaine à travers les formes et les fonctions de l'appui-tête (2003) ; avant lui Cheikh Anta Diop avait publié L'Antiquité africaine par l'image. Tu devrais déjà lire ces deux ouvrages...
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biswe
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MessagePosté le: Jeu 15 Oct 2009 14:11    Sujet du message: Répondre en citant

"HAPSATOU, n'est-ce pas ce nom très glorieux en histoire de l'Egypte Ancienne généralement traduit par HATSHEPSOUT???"

J'ai cru un instant que ma kémitude était devenu maladive tant depuis que je suis revenu sur kemet, je ne cesse de faire des rapprochements entre la culture égyptienne pharaonique et la mienne propre, mais aussi avec celle des mes compatriotes.
Et c'est c'est presque naturellement que j'ai fait le même rapprochement qu'Ogo,peut-être parcequ'une sister a pris cette titulature croyant perpetuer un nom qui risquait de se perdre alors qu'il existe encore parmis nous.
En fait ce que nous avons réellement perdu, c'est la connaissance de nous mêmes, et ce n'est pas en s'affublant de prénoms occidentaux que cela va s'arranger.
Il suffit de lire les résultats des examens (bac, bepc et autres...) pour se rendre compte de la schizophrénie ambiante.C'est à celui qui aura le prénom le plus bizarre, ou préférons atypique.
Résultat des courses, une population de plus en plus coupée / décalée d'elle-même, incapable de circonscrire ce qui lui importe réellement, plus en dehors qu'en lui-même.

Pourtant, de ma vie en occident, c'est mon nom qui donnait le ton de mes rencontres, parce que toujours l'autre demandait: Qu'est ce que ca veut dire? c'est de quel pays, peuple....est-ce?
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ARDIN
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MessagePosté le: Sam 17 Oct 2009 18:06    Sujet du message: Répondre en citant

pinzu a écrit:
Merci ARDIN pour ces précieuses indications.J'espère que nous parviendrons un jour à avoir un enseignement de masse de la civilisation égypto-nubienne afin d'atteindre au plus vite une masse critique d'africains maitrisant le sujet.
Un système d'apprentissage en ligne avec accès réservé aux personnes ayant payé une cotisation pourrait par exemple être mis en place par l'association Khepera.

Enfin c'était juste une idée comme çà.

Slt,

Ca viendra; en attendant, c'est le Pr Dou Kaya qui assure l'enseignement en ligne ici: http://www.aiksonline.com (il faut s'inscrire)
Pour avoir de plus amples infos, ecrire a cette adresse: aiksinst@yahoo.co.uk
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Nubian
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MessagePosté le: Lun 19 Oct 2009 17:47    Sujet du message: Répondre en citant

Hapsatou tout come Anta, Naya, Assa, Aïssatou, Assi sont des noms directs de chez Kemet ( Voir Aboubacry Moussa Lam dans les "Chemins du nil)

Les femmes dans les sociétés de l'afrique de l'ouest (entre autres ) ont gardé les noms de leurs glorieuses prédécesseurs : Ast et Hapshetsout entre autres.


Il est presque certain que les Européens n'ont pas déterminer les noms véridiques de certains personnages. Tout comme le disait Badara Ndaw , ABC ou BBC ne sont que des acronymes.

Les Européens ne connaissant pas la langue des anciens kamites ont deviné des lettres qui auraient pu correspondre selon eux en pensant aux langues sémites.

Quant aux hommes seuls certains noms dits " tieddos " sont restés, l'islam a presque tout effacé.


Pour les noms de famille ils sont restés aussi comme DIOP, DIOB en wolof, JOOB chez les anciens kamites voir le grammaire de Gardiner ( et Cheikh Mbacké DIOP). Le JOOB kamite était un oiseau à huppe. L'oiseau à huppe est l'animal totémique du clan DIOP...

Merci Ogotemmeli pour les références je vais chercher.

Merci MOP pour l'acropole de suse.
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bahamadia
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MessagePosté le: Dim 01 Nov 2009 13:01    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà un livre de Francois-Xavier Fauvell Aymal,"La mémoire aux enchères, l'idéologie afrocentriste à l'assaut de l'histoire" qui vient de sortir accusant les afrocentristes de vouloir récupérer une Égypte Antique qui n'est pas nègre selon lui et qui rejoint le propos d'un certain Tidiane N'Diaye:




Avant-propos :

"Nombreux sont les échos actuels des batailles de mémoire au sujet de l'Afrique engagées en Amérique à la fin du XIXe siècle, en Europe et en Afrique depuis la fin de la période coloniale : suspicion de racisme envers les chercheurs occidentaux, affirmation du rôle des Juifs dans la traite des esclaves, revendication de la place de l'Afrique dans l'essor de la civilisation, contestation sur la couleur de peau des anciens Egyptiens... Passé d'une scène à l'autre - religieuse et philosophique, académique, médiatique, politique et judiciaire, voire diplomatique -, ce nouveau genre de guerre culturelle a été analysé sous le vocable d''afrocentrisme' : une idéologie ou plutôt un archipel idéologique, un courant d'idées aux réticulations planétaires, qui profite aujourd' hui du développement du communautarisme, de l'internet, et de la marginalité sociale des personnes issues de l'immigration. À croire ces batailles nouvelles, à les croire franco-françaises, à penser qu'elles opposent des fronts unis et aisément repérables, on se condamne à une lecture naïve des faits et à une analyse superficielle. C'est à ce danger que la présente étude permet d'échapper."
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Eddy
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MessagePosté le: Lun 02 Nov 2009 10:51    Sujet du message: Répondre en citant

bahamadia a écrit:
un livre de Francois-Xavier Fauvell Aymal (..)


Je ne connaissais pas l'auteur, alors pour me faire une idée, j'ai lu rapidement une succinte biographie de cet illustre inconnu (http://www.editions-verdier.fr/v3/auteur-fauvelle.html) - visiblement j'ai rien perdu à ne pas le connaitre!. Il y est mentionné que Môssieu est un "spécialiste" (excusez du peu!) de l'histoire africaine.
Eh bien, que Môssieu le spécialiste nous (re-)publie son "livre" en Pulaar, Lingala, Walaaf, Zulu ou Swahili (on lui laisse le choix de la langue).
Ces pseudo-spécialistes de l'Afrique et de son histoire qui ne sont même pas foutus de vous dire bonjour en une langue africaine là, en ce qui me concerne, leur place dédiée c'est la poubelle désormais.

bahamadia a écrit:
(..) accusant les afrocentristes (..)


Il chiale déjà, alors que les vraies choses n'ont même pas encore commencé?
Il n'a pas encore pleuré, nous n'en sommes qu'au début. On va leur montrer qui a mis l'eau dans coco, à ces pseudo-spécialistes de l'Afrique.

Qu'il accuse les afrocentristes jusqu'à en devenir bleu, ca n'empechera pas la caravane de passer. Ces gesticulations pour troubler nos esprits là ne trompent plus qu'une infime minorité. Ces messieurs (et dames) n'ont rien compris aux changements qui s'opèrent sous leurs yeux. C'est fini l'aliénation mentale, T-E-R-M-I-N-É!
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MessagePosté le: Lun 02 Nov 2009 11:27    Sujet du message: Répondre en citant

Eddy a écrit:
bahamadia a écrit:
un livre de Francois-Xavier Fauvell Aymal (..)


Je ne connaissais pas l'auteur, alors pour me faire une idée, j'ai lu rapidement une succinte biographie de cet illustre inconnu (http://www.editions-verdier.fr/v3/auteur-fauvelle.html) - visiblement j'ai rien perdu à ne pas le connaitre!. Il y est mentionné que Môssieu est un "spécialiste" (excusez du peu!) de l'histoire africaine.
Eh bien, que Môssieu le spécialiste nous (re-)publie son "livre" en Pulaar, Lingala, Walaaf, Zulu ou Swahili (on lui laisse le choix de la langue).
Ces pseudo-spécialistes de l'Afrique et de son histoire qui ne sont même pas foutus de vous dire bonjour en une langue africaine là, en ce qui me concerne, leur place dédiée c'est la poubelle désormais.

bahamadia a écrit:
(..) accusant les afrocentristes (..)


Il chiale déjà, alors que les vraies choses n'ont même pas encore commencé?
Il n'a pas encore pleuré, nous n'en sommes qu'au début. On va leur montrer qui a mis l'eau dans coco, à ces pseudo-spécialistes de l'Afrique.

Qu'il accuse les afrocentristes jusqu'à en devenir bleu, ca n'empechera pas la caravane de passer. Ces gesticulations pour troubler nos esprits là ne trompent plus qu'une infime minorité. Ces messieurs (et dames) n'ont rien compris aux changements qui s'opèrent sous leurs yeux. C'est fini l'aliénation mentale, T-E-R-M-I-N-É!


BIEN EDDY ta réaction est un excellent résumé de l'attitude qu'il faut avoir face à ces gens.
Mais il faut juste comprendre que ces gesticulations ne sont que le fruit de la PEUR!!
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